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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 16:15




 

BBC Afrique 27 Juin, 2009 - 13:12 GMT

Une coalition de partis d'opposition demande au président du Niger, Mamadou Tandja, de quitter le pouvoir.

Dans un communiqué, le Front pour la défense et la démocratie dit ne plus le reconnaître comme président et que ses actions équivalent à un coup d'état.

Mamadou Tandja avait annoncé qu'il prenait des pouvoirs exceptionnels et qu'il allait gouverner par ordonnance après avoir échoué à modifier la constitution pour lui permettre de briguer un nouveau mandat.

Dans un discours à la nation, Mamadou Tandja avait dit avoir pris cette décision parce que l'indépendance du Niger était menacée.

Son annonce a donné lieu à de vives réactions au Niger; il gouvernait par ordonnance depuis qu'il avait dissout le parlement en mai.


 

Niger : l’opposition dénonce un "coup d'Etat", appelle l'armée à désobéir

 

NIAMEY (AFP) - samedi 27 juin 2009 - 15h10 - L'opposition nigérienne, regroupée dans le Front de défense de la démocratie (FDD), a dénoncé samedi "le coup d'état" perpétré par le président Mamadou Tandja qui s'est arrogé vendredi des "pouvoirs exceptionnels" et a appelé l'armée à la désobéissance.

Le FDD "dénonce le coup d'Etat que vient de perpétrer le président Tandja, demande à tous les Nigériens de se mobiliser en usant de tous les moyens légaux pour faire immédiatement échec à cette entreprise de liquidation de l'Etat de droit et de la démocratie", a déclaré le président du Front, Mahamadou Issoufou.

Ce dernier, battu deux fois à la présidentielle par Mamadou Tandja en 1999 et 2004, a appelé les forces de sécurité et de défense à "refuser d'obéir aux ordres d'un homme qui a pris l'option délibérée de violer la Constitution et qui a désormais perdu toute légitimité politique et morale".

L'armée a jusqu'à présent adopté une attitude de totale neutralité.

Agé de 71 ans, Mamadou Tandja, un colonel à la retraite, doit quitter son poste à la fin de cette année au terme de deux quinquennats consécutifs, mais il s'accroche au pouvoir.

Le FDD appelle également la communauté internationale à prendre "toutes les mesures prévues lorsque l'Etat de droit et la démocratie sont remis en cause". Désavoué par la justice, le président Tandja avait annoncé vendredi à la télévision qu'il s'arrogeait des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent désormais de gouverner seul à quelques mois seulement de son départ théorique.

Le président avait fait cette annonce suite au refus de la Cour constitutionnelle de revenir sur son arrêt refusant le référendum qu'il voulait organiser le 4 août pour se maintenir au pouvoir.

Dans son allocution, il avait invoqué "l'article 53 (bien 53 et non 58) de la Constitution" qui, lorsque "l'indépendance de la République est menacée", permet au président de gouverner par le biais d'ordonnances et décrets.

 

 

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 15:05




Fidèle Ngouandjika ancien ministre des télécom





Thierry Maléyombo actuel ministre des télécom



 APA Bangui (Centrafrique) 26-06-2009 - Le personnel de la Société centrafricaine des Télécommunications (SOCATEL) réclame la nomination d’un nouveau directeur général à la tête de cette entreprise en lieu et place du ministre des télécommunications, M. Fidèle Gouandjika, qui assume également les fonctions de président du comité de gestion à la place de la Direction générale et du Conseil d’administration.

Au cours d’une assemblée générale, jeudi à Bangui, le délégué du personnel de la SOCATEL, M. Henri Sylvanus Kpana, a demandé au président centrafricain, François Bozizé, de mettre fin au cumul de M. Gouandjika et de nommer un nouveau Directeur général pour remettre de l’ordre dans le fonctionnement et la gestion de la SOCATEL.

Selon M. Kpana, la société va de mal en pis depuis que le ministre des télécommunications assume également les fonctions de président du comité de gestion en lieu et place de la Direction générale et du Conseil d’administration.

Le délégué du personnel a dénoncé notamment la « dégradation de la qualité du service » au niveau des communications internationales, l’arrêt depuis un mois de l’Internet, la résiliation quotidienne des lignes par les clients, l’absence de câbles de branchements et les quatre mois d’arriérés de salaires dus au personnel (mars à juin 2009) ».

« Il faut que le ministre des télécommunications revienne à la raison pour préserver l’intérêt national, car la SOCATEL est le patrimoine du peuple centrafricain », a-t-il conclu.


NDLR : Contrairement à ce qui est écrit dans cette dépêche, ce n'est pas l'ancien ministre des télécom Fidèle Ngouandjika mais bien l'actuel, Thierry Maléyombo qui cummule ses fonctions de ministre avec celles de président du comité de gestion intérimaire qui fait office de Direction générale et de présidence du conseil d'administration de la SOCATEL. C'est une situation tout à fait inadmissible et injustifiable. Cette société a toujours été victime des grossières ingérences de ses ministres de tutelle par le fait que ceux-ci en ont sans cesse fait leur vache à lait. On l'a dernièrement dépouillée de ses branches les plus rentables au profit de certains rapaces à qui les politiques ont confié les services de communications internationales et d'internet. SOCATEL est donc à présent, réduite à une peau de chagrin. Elle a fait la fortune de de certains barons du régime qui la regarde cyniquement en train de sombrer.

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 15:01






 

Le président centrafricain, François Bozizé, vient de limoger son vice-ministre des Affaires étrangères en charge de la Coopération, Saifee Durbar, qui perd ainsi l'immunité diplomatique qui le protégeait de sa condamnation en France pour escroquerie. Sa nomination en janvier dernier avait attiré les foudres de Paris qui venait de condamner monsieur Durbar, et son limogeage intervient alors que Bozizé s'apprête à défendre son dossier de Pays pauvre très endetté (PPTE) auprès du Fonds monétaire international (FMI), pour lequel le soutien français ne serait pas superflu.

 

Les relations diplomatiques entre la France et la République Centrafricaine devraient se trouver allégées avec le limogeage du vice-ministre centrafricain des Affaires étrangères, Saifee Durbar, recherché par la justice française, même si cette décision semble intéressée.

Nommé à ce poste le 19 janvier dernier alors que la justice française avait émis un mandat d'arrêt à son encontre, Saifee Durbar bénéficiait jusqu'alors de l'immunité diplomatique qui lui conférait ses fonctions au ministère des Affaires étrangères.

 
Cet homme d'affaires indo-pakistanais a été condamné par le tribunal de grande instance de Paris en 2006 à trois ans de prison ferme et 375 000 euros d’amende pour tentative d’escroquerie, une condamnation confirmée en appel en 2007. Un mandat d’arrêt avait aussitôt été émis à son encontre.


Il aurait fait miroiter à des investisseurs des
rendements mirifiques puis il a fait main basse sur les fonds, un dossier qui parle de sociétés fictives, de pierres précieuses et de banques à capitaux iraniens. L'affaire porte sur plusieurs millions de dollars, mais lui a toujours clamé son innocence.

 
A Bangui, le nom de Saifee Durbar revient également dans plusieurs affaires difficiles à cerner qui touchent au diamant, à l'or, au fer ou à l'uranium. Cet ancien conseiller du président Patassé aurait également entravé les activités et les perspectives du groupe français Areva en RCA, obtenant même selon des sources concordantes un permis d'exploration dans la même zone que la société française.


Sa nomination par Bozizé en janvier dernier à un tel poste dans le gouvernement avait attiré les foudres de Paris.

 
«Comment tolérer, qu'un escroc notoire, jugé et condamné comme tel par la justice française, se voit confier le département de la Coopération simplement pour bénéficier d'une immunité diplomatique, alors que la France dépense chaque année plusieurs dizaines de millions d'euros pour aider la République Centrafricaine !», s'insurgeait-on au Quai d'Orsay.

 
Si le limogeage de Durbar par le chef d'Etat centrafricain devrait assouplir les relations diplomatiques entre Paris et Bangui, cette décision ne semble pas moins intéressée de la partie centrafricaine.

 
Cette mise à l'écart intervient en effet à la veille du conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), lors duquel le dossier centrafricain sur l'initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE) devra être débattu.

 
Mais «ce geste ne saurait faire oublier d'autres problèmes notamment la récente adoption d'un code minier qui ne va pas dans le sens de la bonne gouvernance et du rétablissement économique de la République Centrafricaine», estime cependant une source digne de foi.

Saifee Durbar réside aujourd’hui à Londres. En 2007, il y avait été brièvement arrêté avant d'être libéré sous caution. La justice britannique doit se prononcer début juillet quant à son éventuelle extradition vers la France.

Source : Gaboneco.com 26-06-2009   

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 04:35






ICC-CPI-20090624-MA42

Situation : République centrafricaine


Affaire : Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo

La Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale tiendra une audience publique, le lundi 29 juin 2009 à 14h00, afin d’entendre les parties avant de rendre une décision sur la détention de M. Jean-Pierre Bemba, comme le prévoit le Règlement de procédure et de preuve de la Cour.

La règle 118-3 impose qu’« au moins chaque année » une audience sur la détention de l’accusé avant le procès soit tenue. En ce qui concerne M. Bemba, le délai d’un an indiqué dans la règle 118-3 expirera le 3 juillet 2009.

La décision des juges sera rendue à un stade ultérieur.


Informations pratiques

Les journalistes et toute personne souhaitant suivre cette audience sont les bienvenus. Il n’est pas nécessaire de confirmer votre présence.

L’audience pourra être suivie sur le site Internet de la CPI, aux adresses suivantes :
Salle d’audience I :

Veuillez noter que l’audience publique sera retransmise avec un différé de 30 minutes.

N.B. Toutes les heures indiquées sont exprimées en heure locale de La Haye.


Centre de presse

Pour les journalistes qui souhaitent utiliser les installations que la Cour met à leur disposition, le centre de presse sera ouvert, du lundi au vendredi, à partir de 8 h 30 et fermera une heure après la fin de l’audience.

Le centre de presse compte 64 places assises et est doté d’écrans plasma, d’un accès Internet sans fil, de cartes (Plug-and-Play) pour les journalistes qui ne disposent pas de cartes Wi-Fi sur leur ordinateur ou leur portable, de 6 ordinateurs connectés à Internet et de 7 téléphones permettant d’appeler gratuitement des numéros internes. Pour tout appel vers l’extérieur, il est conseillé aux journalistes d’acheter à l’avance des cartes prépayées à numéros 0800, en vente chez les libraires et dans les gares. Veuillez noter qu’il n’est pas possible de se procurer de telles cartes à la CPI ou à proximité.


Pour toute information supplémentaire, veuillez prendre contact avec Mme Sonia Robla, chef de la Section de l'information et de la documentation, en téléphonant au +31 (0)70 515-8089 ou au +31 (0) 646448726, ou en écrivant à sonia.robla@icc-cpi.int.

 

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 04:18





Un ami sulfureux peut en cacher un autre

Par décret diffusé dans la soirée du jeudi 25 juin à Bangui, Bozizé a dissout la cellule mixte des finances (CEMIFI) qui est une structure chargée du contrôle a posteriori de la régularité des opérations douanières et fiscales du ministère des finances. C’était pourtant un service mixte comme son nom l’indique, composé de douaniers, de fonctionnaires des impôts et du trésor public dont la création, la mise en place et l’appui financier, matériel et logistique - ont été suggérés et assurés par les institutions de Bretton Woods, FMI et Banque Mondiale -  afin d’optimiser les performances du recouvrement des recettes budgétaires des différentes administrations fiscales. C’est depuis 2002 que la CEMIFI a vu le jour et est à pied d’œuvre.

La raison de cette décision tient sans doute à un incident sérieux qui s’est produit il y a environ une quinzaine de jours à propos de la gestion du traitement d’un dossier douanier qui a opposé la CEMIFI à la prétendue société de détection des importations frauduleuses (SODIF), un scandaleux service privé de douane parallèle à celui de l’Etat, monté de toute pièce par Bozizé et son sulfureux ami, l’ancien légionnaire et mercenaire Armand Ianarelli, pour les besoins de leur prédation des maigres moyens du pays et dont Centrafrique-presse a parlé dans ses précédentes et récentes parutions.

A la suite du différend avec les fonctionnaires de la CEMIFI, Armand Ianarelli  les a menacés et promis de recourir à l’intervention de Bozizé en personne pour régler leurs comptes. C’est maintenant chose faite. Bozizé a donné raison à son ami et complice mafieux contre les agents de l’Etat en dissolvant cet important service recommandé et mis en place par le FMI et la Banque Mondiale. On le voit, les intérêts de Bozizé et ses sulfureux amis et complices de prédation sont diamétralement opposés à ceux du pays. Rien a priori ne pouvait justifier cette mesure si ce n’est la volonté de ses auteurs de s’en mettre plein les poches.

Centrafrique-presse avait révélé il y a quelques jours les projets démentiels d’Ianarelli et Bozizé de tuer toute concurrence locale en ouvrant bientôt la plus grande boulangerie pâtisserie du pays ainsi que leur gigantesque projet pour lequel ils ont sollicité et obtenu l’agrément du ministère du commerce, d’importer et revendre plus de 60.000 tonnes de farine de blé par an outre les 20.000 tonnes ainsi que de centaines de  kilogrammes d’ingrédients qu’ils comptent faire venir pour le fonctionnement de leur boulangerie pâtisserie.

Selon certaines informations de source gouvernementale, l’examen du dossier centrafricain par le FMI au sujet de l’admission ou non du pays à l’initiative dite pour les  pays pauvres très endettés (PPTE) prévu le jeudi 25 juin, aurait été reporté au 29 juin prochain. On a quelque mal à s’expliquer la logique qui préside à la prise par les autorités centrafricaines, de décisions aux conséquences désastreuses sur le plan économique et financier pour le pays. Bozizé ne peut convaincre personne qu’en continuant de présider comme il le fait, le comité de trésorerie, il permet l’assainissement des finances publiques bien au contraire.

Centrafrique-presse a publié il n’y a pas si longtemps, un récapitulatif sous la signature du ministre délégué aux finances et au budget, de dépenses dites exceptionnelles du gouvernement où on s’aperçoit que beaucoup d’argent est mis de côté pour financer d’inutiles dépenses politiques et de prestige du pouvoir en violation des règles d’orthodoxie financière d’un Etat. Suite à la publication de ce scandaleux document, le ministre signataire du document a été fortement soupçonné par la présidence d’être à l’origine de la fuite des informations qu’il contient.  

C’est même parce qu’il est un beau frère à Bozizé qu’Abdallah Kadre demeure encore dans le gouvernement selon certaines sources autorisées mais ses rapports avec le ministre titulaire des finances, Albert Gbesse, seraient actuellement très mauvais. C’est une banale affaire d’achat de véhicules pour le service des impôts effectué à Dubaï par le ministre délégué aux finances qui en serait à l’origine, le ministre titulaire reprochant à son délégué d’avoir empoché une partie de l’enveloppe prévue à l’acquisition des véhicules en question. On le voit, la confiance règne entre les membres du gouvernement Bozizé…     

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 23:56




 

 

LIBREVILLE (AFP) - jeudi 25 juin 2009 - 18h59 - Des organisations de la société civile gabonaise ont affirmé jeudi que les biens détenus par le défunt président Omar Bongo à l'étranger devaient désormais revenir "à l'Etat gabonais".

"M. Bongo a laissé des héritiers. Ces héritiers souhaitent jouir de tous les biens qu'il a laissés" à l'étranger, a déclaré le porte-parole des Acteurs libres de la société civile, Marc Ona Essangui, au cours d'une conférence de presse à Libreville.

"Il faut se battre (...) pour que ces biens reviennent à l'Etat gabonais et que les Occidentaux n'en profitent pas", a-t-il ajouté. "Il faut restituer" ces biens, a-t-il insisté.

Cette coalition d'organisations non gouvernementales soutient la procédure judiciaire française sur le luxueux patrimoine immobilier détenu en France par des présidents africains, dont Omar Bongo, ainsi que par leur famille. Les associations françaises dont la plainte est à l'origine de l'affaire estiment que ces biens ont été acquis avec de l'argent public détourné dans leur pays.

L'affaire dite des "biens mal acquis" a tendu les relations entre Paris et son ancienne colonie depuis 2007, le Gabon ayant dénoncé à plusieurs reprises, du vivant d'Omar Bongo, "l'acharnement" des médias français.

"Déjà on nous parle de continuité alors que le peuple aspire à un véritable changement. Est-il besoin de rappeler (...) que le Gabon n'est pas une monarchie", a encore déclaré Marc Ona Essangui, conseillant aux "héritiers" d'Omar Bongo de se "retirer" de la vie politique.

Selon plusieurs sources proches du pouvoir, le ministre gabonais de la Défense Ali Ben Bongo, fils du défunt, entend briguer sa succession, mais les médias se sont aussi fait l'écho des ambitions d'autres membres de la famille.

"Ali Bongo et tous les membres de la famille sont des citoyens gabonais (...) tout a fait libres de se présenter à une élection démocratique, mais si un membre de la famille pense qu'après le père, c'est automatiquement l'un d'eux qui doit prendre le pouvoir, là nous ne sommes pas d'accord", a expliqué Marc Ona Essangui.

La société civile a demandé une nouvelle fois que le futur scrutin présidentiel soit "clair, transparent, crédible et accepté de tous", et que tout ministre qui se porterait candidat soit contraint de démissionner du gouvernement.

Enfin, le porte-parole a annoncé que les Acteurs libres de la société civile soutiendraient la candidature en tant qu'indépendant de leur représentant en France, Bruno Ben Moubamba, si elle est retenue par la commission électorale.
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 19:23





APA Bangui (Centrafrique)
25-06-2009 - La jeunesse de l’Union des forces vives de la Nation (JUFVN) a dénoncé, dans un communiqué de presse publié jeudi à Bangui, la manipulation du projet de code électoral en Centrafrique.

Le communiqué accuse le gouvernement d’avoir unilatéralement modifié certaines dispositions du projet de loi portant code électoral révisé et adopté préalablement et consensuellement au niveau du comité ad hoc par les représentants des différentes entités, parties prenantes au dialogue politique inclusif (DPI).

La jeunesse de l’UFVN est indignée par le comportement du gouvernement qui traduit sa volonté de ne pas vouloir organiser une élection libre et transparente, souligne le communiqué.

La JUFVN prend à témoin la communauté nationale et internationale pour cette manœuvre bassement ignoble qui ne favorise pas la paix et exhorte la Commission textes et lois de l’Assemblée nationale à revenir au document initial adopté par le comité ad hoc chargé de la relecture du code électoral sous les bons auspices des experts internationaux, poursuit le communiqué.

L’Union des forces vives de la Nation est une coalition regroupant des partis d’opposition tels que le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), L’Association Londo, l’Association pour la solidarité et le développement (ASD).

 

NDLR : Cette réaction très timorée ressemble à s’y méprendre à celle contenue dans la dernière déclaration du coordonnateur de l’UFVN, Me Henri Pouzère. Il ne suffit pas seulement de prendre à témoin la communauté internationale. Il faut mettre le gouvernement au pied du mur en refusant de s’associer au processus électoral qui est ainsi faussé dès le départ avec ces scandaleuses manipulations unilatérales qui sont la preuve claire de la volonté de Bozizé et sa clique de ne reculer devant rien pour frauder et gagner les prochains scrutins annoncés.    

 

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 23:03





(Syfia Centrafrique) Dans les villages forestiers du sud-ouest de centrafricain, les mariages entre Bantous et filles pygmées ne choquent plus aujourd’hui. Les deux communautés se connaissent mieux et les discriminations reculent, même si certains préjugés ont encore la vie dure.

 Révolution des mentalités dans le sud-ouest de la Centrafrique. Depuis environ quatre ans, les Bantous à la recherche d’âmes sœurs font les yeux doux aux filles pygmées. "Je n'ai plus de problèmes dans mon foyer depuis que je suis avec ma femme-ci", se félicite Robert Atrone, un Bantou de la Lobaye (180 km environ à l'ouest de Bangui), le regard tourné vers son épouse aka. Le groupe aka constitue le plus important groupe pygmée du pays. Robert s’est uni à sa femme il y a trois ans, après deux mariages ratés avec des filles de son ethnie, dont il a divorcé. "Aujourd'hui, il n'y a plus de honte pour un Bantou à avoir pour femme une Aka", assure François de la même localité, polygame de deux représentantes de cette même communauté.

 Quand la fille convoitée accepte le mariage, le fiancé et son père discutent de la dot. "La dot d'une Pygmée ne représente pas grand-chose ; elle est simplement symbolique", explique Abel Kotton, directeur du Centre de référence des traditions orales des Pygmées aka (Cretopa). Une hache, du miel et 1 000 Fcfa (environ 1,5 €)… Il faudrait compter cent fois plus pour épouser une fille bantoue du même village ! Pour Robert Gbéda, député de la région, les filles aka ont un autre atout : "Pour préparer le repas familial, elles, qui maîtrisent la technique de la cueillette, amènent presque tout de la forêt.

Le mari, lui, n'a qu'à acheter le sel et peut apporter de la viande."

Pygmées épanouies

De leur côté, les femmes pygmées trouvent aussi des avantages à épouser un Milou (nom donné à un ou une Bantou ; Bilou au pluriel).

"Nous aimons les maris bilou, car ils nous achètent de beaux habits et des crèmes que nous ne pourrions jamais avoir si on vivait avec des Aka", confie Rose Gbangou. Entre des hommes qui recherchent des épouses dociles et travailleuses et des femmes en quête de sécurité matérielle, les unions ne seraient donc que d’intérêt et peu épanouissantes. Pas forcément à en croire Paul Grebodé. Ce chef pygmée se réjouit de ce qu'une Aka, dont le mari est milou, puisse aujourd'hui prendre la parole au sein d’un groupe de femmes bantoues et participer aux manifestations nationales. Elle peut aussi désormais être membre d’une tontine, intégrer l'Église de son mari et adhérer à des organisations de femmes chrétiennes, très répandues dans la Lobaye. De belles avancées !

 Difficile d'imaginer de tels mariages mixtes dans d'autres régions d'Afrique centrale. Selon une étude de l’Institut de recherches socio-anthropologiques de l’Université catholique d’Afrique centrale publiée en 2005, dans le nord du Congo, "un homme qui a des relations sexuelles avec une Pygmée est banni et il n’a plus le droit d’en avoir avec une Bantoue". Dans le sud-ouest de la Centrafrique, ce brassage ethnique a été rendu possible grâce aux campagnes menées depuis une dizaine d'années par des Églises chrétiennes, des associations de défense des droits de l'homme et des organisations non gouvernementales à l'instar de Coopi (Cooperazione internazionale). Cette Ong italienne a diffusé les droits de l’homme dans les communautés bantoues et les communautés aka dont elle a formé certains leaders et valorisé la culture.

Des clichés malgré la cohabitation

Ces actions commencent à faire changer le regard des populations sur les Pygmées, jusque-là traités en "sous-hommes", juste bons à servir les Bantous, leurs "maîtres". La cohabitation pacifique dans des villages et les mariages mixtes de plus en plus fréquents, entament les tabous et conduisent à "l'écroulement des barrières culturelles qui séparaient les Bantou et les Aka", analyse l’anthropologue Pierre Kossi. Dans certaines localités, ces deux groupes fréquentent les mêmes églises, envoient leurs enfants dans les mêmes écoles, mangent ensemble…
Malgré ces avancées, on est encore loin du jour où une Bantoue épousera un Pygmée... "Les Bantous ont tellement de considération pour leurs filles qu’ils n’acceptent pas qu’elles épousent leurs anciens esclaves", explique Samadi Dillas, un fonctionnaire centrafricain de la Lobaye. Pascaline Poutou, élève dans un lycée de la région, avance d'autres arguments pour refuser de telles unions : "Impossible pour nous de les épouser, car ils sont pauvres et ne s'habillent pas avec élégance." Chez les Aka, le complexe d'infériorité persiste. Encore aujourd’hui, ils se sentent obligés d’utiliser obséquieusement le mot "mama"(mère) pour désigner une Bantoue. "Il est discourtois pour eux de faire la cour à une Bantoue", rappelle le chef aka, Paul Grebodé.

Avec l'intégration progressive des Pygmées, ces derniers clichés devraient finir par s'estomper.

Jules Yanganda

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 22:41




C. A. Doubane est ancien ministre et professeur de droit à l'université de Bangui, en République centrafricaine

Par Carine Frenk (RFI) Invité Afrique du 23/06/2009

« Ce qui nous inquiète c'est le phénomène de contagion, car pour l'instant la situation se joue sur une région, mais à terme personne ne peut garantir l'effet de confinement. » 

De nouveaux groupes rebelles apparaissent dans le nord-est centrafricain, aux confins du Tchad et du Soudan. Dix personnes ont été tuées dimanche dernier à Birao lorsque des hommes armés ont attaqué un site de l'UFDR.

Il s'agit d'un ancien mouvement rebelle qui est allié aujourd'hui avec le président Bozizé. Une précédente attaque avait fait près de 30 morts. À Bangui, l'inquiétude grandit quant à la dégradation de la situation générale. 

 

NDLR : La situation qui prévaut à Birao dans l’extrême Nord-Est de la République centrafricaine est grave. Selon des informations de sources militaires proches de l’état major des Faca, c’est un grand sujet de préoccupation pour le président Bozizé. Celui-ci craint que les fréquents assauts des combattants Karas, qui sont déterminés à en découdre avec les Goulas de l’aile UFDR de l’ex chef rebelle Zakaria Damane accusé d’avoir rallié le camp de Bozizé, ne puissent faire tâche d’huile et se rapprocher de la capitale Bangui. Une partie des Karas se trouve sur le territoire soudanais et c’est cet aspect des choses qui fait peur à Bozizé qui est conscient de ne pas disposer des moyens d’une éventuelle contre-attaque. C’est pourtant sa mauvaise politique qui a exacerbé les contradictions inter communautaires Goulas, Roungas et Karas autour des problèmes de l’exploitation du diamant dont regorge la région de Bria, Sam-Ouandja notamment.Rien ne dit aujourd'hui, si une situation comme celle de 2007 se reproduisait à Birao, Bozizé puisse bénéficier à nouveau de l'appui des Mirage F1 de l'armée française pour réduire l'avancée des rebelles vers Bangui. Omar Bongo Ondimba n'est plus là et Jacques chirac n'est plus aux commandes.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 21:59




AP | 24.06.2009 | 18:13

La cour d'appel de Paris a donné mercredi un avis favorable à l'extradition d'un ancien enfant soldat de 23 ans, réfugié politique en France et originaire de la République démocratique du Congo, vers la Belgique qui le réclame pour s'être soustrait en novembre 2008 à une mesure d'internement d'office après sa condamnation en mai 2006 pour les vols de deux téléphones portables.

Narcisse M. fait actuellement l'objet d'un placement d'office du préfet de police de Paris dans un hôpital parisien depuis le 28 novembre 2008. En mai 2006, la cour d'appel de Liège l'a condamné pour les vols avec violence de téléphones portables de deux prostituées puis, en raison de son état psychologique, il a fait l'objet d'une mesure de sûreté d'une durée indéterminée dans un hôpital-prison belge.

Un hôpital-prison qu'il n'a pas réintégré au terme d'une permission de sortie en octobre 2008 pour revenir en France, où il avait été accueilli à l'âge de 17 ans après avoir été exfiltré, selon le médecin qui le suit à Paris, des groupes d'enfants soldats de Centrafrique. Il s'était ensuite rendu en Belgique où il a retrouvé sa mère, mariée à un diplomate centrafricain.

Les autorités judiciaires belges le réclament en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis en mars 2009 afin qu'il purge cette mesure de sûreté dont la durée est soumise à un examen périodique d'une Commission de défense sociale, l'autorité compétente qui peut accorder au malade une permission de sortie.

Lors de l'audience, son avocat, Me Robert Gastone, avait expliqué aux magistrats de la chambre de l'instruction que le jeune homme est sous le coup d'un "ordre de quitter le territoire" belge, à savoir une mesure d'expulsion à l'issue de sa peine. "La Belgique souhaite le récupérer pour le soigner puis le renvoyer", a-t-il déclaré à la cour estimant que ce mandat d'arrêt européen était totalement disproportionné par rapport aux faits reprochés aux jeunes hommes.

"Cette histoire est folle", s'est insurgée le Dr Catherine Khripounoff, son médecin traitant, qui précise qu'un "projet de prise en charge médicale et éducative" était en cours et qu'elle souhaite que le jeune homme, sous neuroleptiques, soit placé dans un "foyer thérapeutique" en raison de son incapacité à vivre seul.

Me Robert Gastone a indiqué à l'Associated Press qu'il allait déposer un pourvoi en cassation contre cette décision de la chambre de l'instruction.

En 2006, les Nations Unies estimaient à 250.000 le nombre d'enfants associés aux forces militaires nationales ou aux groupes armés d'opposition dans le monde, dont 100 000 en Afrique. AP

 

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