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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 16:02




 


 BRUXELLES, Royaume de Belgique, 1er juillet 2009/African Press Organization (APO)/ — Louis Michel, Commissaire européenne au Développement et à l’aide humanitaire, a exprimé sa préoccupation au sujet de la crise en cours au Niger.


“Je suis très inquiet quant à l’évolution de la situation politique au Niger. Il s’agit d’un pays qui a joui d’une stabilité intérieure dans les dernières dix années et aujourd’hui tout risque d’être remis en question. Tout changement de la Constitution, notamment dans ses articles fondamentaux, ne devrait pouvoir se faire en absence d’un cadre consensuel et inclusif. Par ailleurs afin d’assurer le fonctionnement démocratique de l’Etat il tout aussi essentiel que les institutions républicaines, comme la Cour Constitutionnelle, puissent jouer leur rôle de garants des règles et que leurs arrêts soient respectés à la lettre par tout le monde.”


M. Michel a ajouté, “Je souhaite faire part de cette préoccupation directement au Président Tandja, à qui je suis dans l’obligation de rappeler que les décisions de ces derniers jours remettent gravement en question les éléments essentiels de l’Accord de Cotonou signé entre l’Union Européenne et le Niger, ce qui pourrait avoir des conséquences directes sur notre coopération.”


Cette déclaration fait suite à la suspension de la Cour Constitutionnelle par le Président nigérien, trois jours après que ce dernier se soit octroyé des pouvoirs exceptionnels au titre de l’article 53 de la Constitution du Niger, en empêchant ainsi la Cour de se prononcer sur une telle décision prise en absence d’une Assemblée Nationale en exercice. L’Assemblée Nationale avait été dissoute par le même Président Tandja en mai dernier suite aux divergences sur la possibilité de procéder à un referendum modifiant la Constitution dans le sens d’autoriser un troisième mandat présidentiel.

 

SOURCE : European Commission

 

NIGER : LES MANŒUVRES DU PRESIDENT TANDJA PROVOQUENT L’IRE DE PARIS

 Désireux de s'adjuger les pleins pouvoirs et de prolonger son mandat de trois ans, le chef de l'État nigérien, Mamadou Tandja, a dissous la Cour constitutionnelle lundi. Non sans susciter l'inquiétude de Bruxelles et de Paris.

 La France s'est élevée avec vigueur mardi contre la dissolution de la Cour constitutionnelle du Niger par le président Mamadou Tandja, qui s'est adjugé les pleins pouvoirs dans la perspective d'un référendum qui pourrait lui permettre de prolonger son mandat de trois ans.

« Nous sommes inquiets de la décision du président Tandja de dissoudre la Cour constitutionnelle nigérienne, qui constitue un signal négatif pour la démocratie nigérienne et la stabilité du pays », dit un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.

« Cette décision (...) se situe en dehors du cadre constitutionnel », souligne le Quai d'Orsay.

Le président Tandja, 71 ans, achève le 22 décembre un second mandat de cinq ans, sans possibilité de briguer sa réélection aux termes de la constitution en vigueur depuis 1999. Cette Loi interdit également toute modification de la durée du mandat.

Mais le chef de l'Etat a convoqué les électeurs aux urnes le 4 août pour qu'ils se prononcent par référendum sur une nouvelle constitution devant légaliser son maintien au pouvoir, alors même que la Cour constitutionnelle a jugé un tel scrutin contraire à la constitution.

Mamadou Tandja a limogé lundi les sept juges qui s'opposaient à son projet de référendum et suspendu à titre provisoire les compétences de la Cour en matière constitutionnelle et électorale. La haute juridiction est aussi temporairement privée de ses prérogatives de contrôle de la régularité et de la transparence des référendums et élections politiques.

La France, ancienne puissance de tutelle du Niger, en est l'un des principaux investisseurs. Le groupe français Areva s'est ainsi engagé à consacrer 1,2 milliard d'euros au développement de la mine d'uranium d'Imouraren.

« La France est très attachée au respect des acquis démocratiques et au maintien de la stabilité au Niger, et suit avec la plus grande attention l'évolution de la situation », poursuit le Quai d'Orsay.

A Bruxelles, la Commission européenne a mis en garde Tandja contre les conséquences possibles de son projet sur l'aide européenne. « Les décisions de ces tout derniers jours soulèvent de graves questions sur les principales clauses de l'accord de Cotonou entre l'UE et le Niger », a réagi le commissaire européen au Développement, Louis Michel.

Le président nigérien a remanié son gouvernement lundi, maintenant à son poste le Premier ministre Seini Oumarou et nommant huit nouvelles personnalités appartenant toutes à des organisations soutenant le projet de référendum constitutionnel.

 Le projet a suscité des manifestations de l'opposition et des syndicats. Il a aussi été dénoncé par des institutions régionales comme la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

 30  juin  2009

Source : http://www.france24.com

 

 

 

 

 

 

 

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 03:42



Ndjaména, 30 juin 09 (PANA) - L’exploitation du pétrole depuis 2003 au Tchad a généré plus de 4,3 milliards de dollars US de recettes, « dépassant largement les estimations de départ », a indiqué ce lundi à N’Djamena le secrétaire éxécutif du Groupe international consultatif du Projet d’exportation pétrolière et d’oléoduc Tchad-Cameroun, Jacques Gérin.

M. Gérin, qui présentait un rapport bilan de l’activité pétrolière au Tchad, a indiqué que malgré un profil de production en deçà des attentes, le pays a largement bénéficié de l’évolution des cours du pétrole sur le marché international ces dernières années, pour atteindre un niveau record de recettes en 2008.

« C’est une manne précoce puisque que cette recette représente sur 5 ans plus de 250% des recettes attendues sur 25 ans par le Tchad, alors que les programmes de capacitation à la gestion des ressources pétrolières ne sont pas encore assimilés », a-t-il estimé.

« Cette manne pourrait offrir de belles perspectives de réduction de la pauvreté et de développement pour le pays si cela est géré efficacement et durablement. Mais à moins de nouvelles découvertes pétrolières majeures, elle risque de ne pas durer », a-t-il ajouté.

M. Gérin a prévenu que dès 2009, les revenus pétroliers du Tchad menacent de baisser drastiquement.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 02:38




          Bozizé hilare, lors du DPI

  APA Bangui (Centrafrique) 30-06-2009 - Le Président du comité de suivi des recommandations du Dialogue politique inclusif (DPI), M. Henri Maïdou, a déploré, au cours d’une conférence de presse, lundi à Bangui, la non application des recommandations de la grande concertation de la classe politique centrafricaine qui s’est déroulée du vendredi 20 au samedi 21 février 2009.

Sur un total de 116 recommandations, 31 soit 27% ont exécutées, 2 soit 2% l’ont été en partie, 54 soit 47% sont en cours d’exécution et 29 soit 25% sont encore non exécutées, a indiqué M. Maïdou, ancien premier vice-président de la République et ancien ministre conseiller spécial du chef de l’Etat.

« Nous avons comme l’impression que certaines recommandations qui auraient dû être mises en œuvre ne l’ont pas été à cause du manque de volonté des autorités compétentes », a-t-il déclaré.

« Mais on ne peut pas déterminer de manière concrète ce manque de volonté, c’est un problème tout a fait abstrait et il nous est absolument impossible de l’apprécier », a-t-il ajouté. M. Maïdou a dénoncé la modification unilatérale par le gouvernement du projet de loi sur le code électoral élaboré par le comité ad hoc chargé de la révision de ce code, au risque d’engendrer des dérapages dans le processus électoral en cours.

« Nous ne pouvons pas à mon avis aller au-delà puisque les textes que nous mettons en place ne nous ont pas donné un pouvoir de cœrcition sur une entité donnée », a-t-il poursuivi.

Il a également déploré le retard accusé dans la mise en œuvre du programme du Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants qui conditionne pourtant le respect du processus électoral ainsi que le retard accusé dans l’organisation des tables-rondes sectorielles nécessaires à la mise en œuvre du DDR.

« Le Comité de suivi attire l’attention de tous que l’application des recommandations du DPI doit observer scrupuleusement le principe de l’immuabilité et de l’intangibilité des recommandations du DPI, afin de consolider la paix et la stabilité des institutions nationales », a conclu M. Maïdou.



 NDLR : On croît rêver ! Franchement, dans quel pays sommes nous ? On a quelque mal à penser que les déclarations rapportées dans cette dépêche sont bien sorties de la bouche du président du Comité de suivi des recommandations du DPI. Cette personnalité est pourtant bel et bien actuellement, conseiller spécial du président Bozizé à qui s'adressent directement ces statistiques et les propos du président de ce comité de suivi. A moins qu'il s'agisse d'une distribution de tâches ou un jeu de rôle savamment orchestré mais il y a de quoi perdre son latin. Une chose est sûre et il n'y a pas besoin de chercher de midi à quatorze heures : Bozizé n'a pas la volonté politique d'appliquer les recommandations du DPI. Les Centrafricains et la communauté internationale ont compris cela depuis longtemps.


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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 16:09




 

BANGUI (AFP) - mardi 30 juin 2009 - 14h53 - Les fonctionnaires centrafricains de Birao (nord-est) ont entamé une grève illimitée pour exiger d'être mis en sécurité, après des attaques armées qui y ont fait des dizaines de morts en juin, a affirmé mardi un policier ayant fui la ville.

"Les fonctionnaires de l'Etat affectés à Birao sont entrés en grève depuis le 25 juin, et ils exigent que le gouvernement les évacue à cause de l'insécurité", a déclaré ce policier, en expliquant sous couvert d'anonymat avoir lui-même décidé de mettre sa famille à l'abri à Bangui, la capitale.

Aucune source officielle n'a pu être jointe pour commenter cette information.

Selon le policier, environ 100 agents de l'Etat devaient être en service en période normale à Birao, mais une grande partie d'entre eux n'y ont pas fait le déplacement. Ceux qui y sont "ont tous arrêté le travail pour une durée indéterminée", a-t-il assuré.

"Moi même, je risque des ennuis au plan professionnel (...) mais je n'entends pas reprendre service à Birao", a-t-il dit.

Selon le policier, les fonctionnaires réclament également leurs salaires.

En mai, le gouvernement avait sommé tous les agents de l'Etat "de se rapprocher des banques pour ouvrir un compte" pour désormais percevoir leurs salaires.

Le 6 juin, des dizaines d'hommes armés ont attaqué à Birao un site de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR, ex-rébellion), faisant au moins 27 morts selon des témoins. Le 21 juin, un autre assaut y a fait dix morts, selon l'ex-rébellion.

Le policier interrogé par l'AFP a fait état de 43 morts et 16 blessés, incluant combattants et civils.

L'UFDR engagée dans le processus de paix a attribué ces deux attaques à des Kara, ethnie minoritaire en son sein, qui contestent la direction de Zakaria Damane, chef du mouvement.

En avril 2007, l'UFDR a signé avec Bangui un accord de paix, s'engageant notamment à cesser les hostilités dans une large part du nord-est centrafricain dont elle contrôlait plusieurs localités. Un de ses responsables a fait son entrée en janvier au gouvernement sur recommandation d'un forum sur la paix dans ce pays.

 

 

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 14:17





 

Linternationalmagazine.com, publié le 30/06/2009

L’assassinat le 2 mars dernier du Président bissau-guinéen, Bernardo Joao "Nino" Vieira, a été le dernier sur cette longue liste macabre de chefs d’Etat tués dans l’exercice de leur fonction.

Au total, 31 chefs d’Etat africains ont été assassinés en moins de 40 ans après les indépendances, a déploré dimanche à Syrte le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, à l’ouverture de la 15ème session du Conseil exécutif de l’UA.

Cette moyenne approximative d’un Chef d’État tué par an marque une "évolution politique régressive, inquiétante et qui appelle une réponse cohérente de la part des instances compétentes de notre union" a fait savoir Jean Ping.

Cette évolution malheureuse appelle aussi a une réflexion profonde sur le métier de Chef d’État en Afrique, du statut et de sa sécurité du Chef d’État africain. L’atroce assassinat du Président bissau-guinéen, Bernardo Joao "Nino" Vieira, le 2 mars dernier, a été le dernier sur cette longue liste macabre de chefs d’Etat tués dans l’exercice de leur fonction.

Jean Ping est aussi revenu sur la situation actuelle à Madagascar, en Mauritanie, ou encore en Guinée.

Parlant de Madagascar, le Chef de l’exécutif africain a fait clairement comprendre que ce pays a basculé en mars dernier dans une situation anticonstitutionnelle ce qui a entrainé sa suspension de toutes les activités de l’Union Africaine. L’auteur du coup d’État n’étant pas reconnu par la communauté internationale.

En Mauritanie, le processus de sortie de crise consensuelle vient d’aboutir avec la signature vendredi dernier du décret nommant le gouvernement de transition qui va conduire le pays aux élections du 18 juillet prochain. Ce décret a été signé par le Président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

En ce qui concerne la Guinée, Jean Ping a souligné la préoccupation du Groupe de contact international face aux incertitudes qui entourent la conduite de la transition et le peu de progrès réalisé dans le chronogramme accepté par les parties vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la tenue des élections avant la fin 2009.

Le Niger et la somalie : des bombes à retardement

Le Président de la Commission de l’Union africaine a aussi noté que les récents événements autour de la Constitution du Niger "ne peuvent manquer d’interpeller l’UA, eu égard aux risques de dérapages éventuels".

Dans ce pays en effet, un homme, le Président Mamadou Tandja, veut réviser la Constitution pour briguer un troisième mandat à la tête du pays. Une situation dénoncée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a lancé un appel aux autorités nigériennes pour qu’elles veillent au respect de la Constitution et de l’Etat de droit. Mais le Président Tandja préfère privilégier ses ambitions personnelles, au risque de précipiter le pays dans une guerre civile.

Concernant la Somalie, le Président de la Commission de l’UA avoue que les "derniers développements sont préoccupants car tendant à saper le processus de réconciliation, de même que la stabilité régionale".

Quant à la situation au Darfour, dans l’ouest du Soudan, Jean Ping souligne que beaucoup reste à faire pour "restaurer la paix et la sécurité dans cette région meurtrie". Mais il ajoute que l’action de la mission hybride des Nations unies et de l’Union africaine commence à porter ses fruits.

Des recommandations concrètes de l’UA

Lors de la 12ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, qui s’est tenue en février dernier à Addis- Abeba, en Ethiopie, les dirigeants africains avait demandé à la Commission de l’UA de présenter des recommandations concrètes pour la mise en œuvre de mesures préventives adéquates contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement.

Jean Ping a informé le Conseil exécutif qu’une réflexion préliminaire sur la question a été préparée par sa Commission. Les travaux du Conseil exécutif de l’UA seront sanctionnés, mardi, par des décisions ainsi que des propositions à soumettre à l’adoption des chefs d’Etat et de gouvernement qui débuteront leur session, mercredi à Syrte.

 

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 00:30




 

En s’arrogeant par décret des pouvoirs exceptionnels puis en dissolvant la cour constitutionnelle après l’assemblée nationale de son pays - tout cela pour tenter de s’éterniser au pouvoir - le président Tanja vient de faire la démonstration que pour quelques dirigeants africains de son acabit, le chemin de la démocratie est encore long. Au lieu de procéder comme bien d’autres potentats l’ont fait avant lui, c’est à dire, faire modifier suffisamment à temps par l’assemblée nationale les dispositions constitutionnelles qui lui permettraient de briguer autant de fois qu’il le voudrait la magistrature suprême, il a attendu le dernier moment alors que ce manège n’était plus possible.

Il a donc essuyé plusieurs levées de bouclier et des rappels au respect de la constitution, d’abord dans son propre pays ensuite au niveau de la sous-région, la CEDEAO, l’Union Africaine, les USA, l’Union Européenne, les Nations Unies etc…Mais l’homme a déjà prouvé dans un passé récent qu’il est un inflexible à toute épreuve et un dur à cuire. Malgré les interventions de presque la planète entière pour lui demander clémence en faveur du correspondant de radio France Internationale Moussa Kaka injustement jeté en prison pour avoir fait son travail de journaliste, il était demeuré très longtemps autiste et complètement sourd.

On ignore les motivations réelles et les raisons profondes de son soudain raidissement alors que se profile inexorablement la fin de son second et théoriquement dernier mandat à la tête du Niger. Certains observateurs des questions nigériennes voient dans son envie de rester encore au moins trois années de plus au pouvoir sa volonté de prédation des perspectives prochaines d’exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren par AREVA ainsi que du pétrole nigérien. Une de ses épouses ainsi qu’un de ses enfants feraient dans des affaires autour de l’uranium au Canada.

Tanja est, avec son frère d’arme Bozizé qui avait aussi menacé de dissoudre avant lui il y a deux ans de cela, la cour constitutionnelle de la RCA qui avait juste dit le droit dans une affaire de droit des affaires concernant Total, le seul président à s’en prendre à ce point aux membres de la cour constitutionnelle de son pays qui ont commis le crime de lèse majesté consistant à annuler son décret de convocation du référendum sur la constitution. Des présidents africains comme Bozizé et Tanja ne sont pas loin de considérer non seulement les constitutions mais aussi les membres de ces cours constitutionnelles telles qu’il en existe en Afrique comme des chiffons de papier et des intellectuels qui les emmerdent.

Quitte à paraître autiste et se faire traiter de tous les noms, ils sont prêts à prendre ce pari de constituer un danger pour la paix dans leur pays pour prouver qu’ils sont capables de tenir tête à tout le monde pour arriver à leurs fins. La surdité dont fait preuve le président du Niger fait accumuler à ce pays sahélien qui avait tourné le dos à la violence militaire pour renouer quelque peu avec la paix et la démocratie, de gros risques de recommencer avec l’expérience d’une junte militaire qui serait une désastreuse régression.  

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:43




 

Dernièrement, les services de santé et les médias ont fait état des cas de malnutrition ou plus exactement de dénutrition infantile sévère dans la ville de Carnot. Dans une interview qu’a accordée au quotidien Le Confident n° 2162 du 29 juin 2009, le député KNK de cette ville, Ibrahim Aoudou Pacco, qui s’était rendu sur les lieux en compagnie du ministre dit résident de la préfecture de la Mambéré Kadéi qui englobe Carnot - qui n’est autre que l’argentier de Bozizé, l’indéboulonnable ministre des mines Sylvain Ndoutingai - fait le pari de juguler cette malnutrition dans sa circonscription. 

Le remède de cheval du député Pacco contre cette malnutrition infantile à Carnot est de saisir les organismes du système des Nations unies, UNICEF, PAM et OMS pour  solliciter leur contribution tout en exhortant les artisans chercheurs de diamant appelés « nangbatas » à faire de l’agriculture afin de donner autre chose à manger à leurs enfants qui, d’après le député, ne veulent manger que du manioc trois fois par jour. En même temps, Ibrahim Aoudou Pacco annonce aussi son intention de fournir des pelles et des motopompes à ces mêmes « nangbatas » pour qu’ils continuent de chercher du diamant.

Le père Aoudou Pacco doit se retourner dans sa tombe car sa belle ville de Carnot est tout simplement méconnaissable aujourd’hui. Son fils Ibrahim est devenu partenaire d’affaires de Bozizé et son émissaire pour l’écoulement de ses diamants en Chine. C’est par son adresse que ce pays asiatique a livré des armes de guerre à Bozizé. C’est encore Ibrahim Pacco qui est l’intermédiaire d’un émir du golfe arabique du projet mirobolant de mise en valeur estimé à environs 500 milliards de F CFA de l’Ile des singes en face de Bangui mais dont tout le monde dit qu’il ne verra jamais le jour. Du bluff !

Ce que ce député KNK ne veut pas reconnaître, ce sont les conséquences et les limites de la politique de Bozizé et sa clique qui consiste à faire de l’auto-satisfaction dès lors où ils parviennent plus ou moins à assurer la paie des salaires des fonctionnaires. Pendant ce temps, ils ont précipité dans la misère et la famine les artisans chercheurs de diamant qu’ils n’ont cessé d’exhorter à pratiquer une agriculture qui ne tient qu’à quelques lopins de terre plantés en manioc. Ceux-ci n’arrêtent pas d’envoyer leurs enfants à l’hôpital de Carnot pour malnutrition. Voilà un bel exemple qui illustre bien cette politique incohérente qui est un échec cuisant et qui montre aujourd’hui ses limites.

Dès son arrivée au pouvoir, Bozizé n’avait d’yeux que pour le diamant et les ressources forestières dont le bois. Puis avec Ndoutingai, ils ont jeté leur dévolu sur l’uranium de Bakouma. Ils ont magouillé avec URAMIN et Saifee Durbar pour s’en mettre plein les poches avec les dessous de table. Avec les milliards qu’ils ont obtenus, ils ont ouvert des comptes en Suisse et aux îles vierges britanniques. Puis vient AREVA avec qui ils ont été obligés de composer malgré eux. Ils n’ont comme seules préoccupations comment s’enrichir au maximum et au plus vite. L’agriculture est le dernier de leur souci.

On parle de la dénutrition dans la ville de Carnot mais on n’a aucune indication ni information sur la réalité dans les petits villages perdus des alentours. Sans nul doute, Carnot ne doit pas être la seule ville où sévit la malnutrition infantile ou même adulte en RCA. Dans presque tout le pays, le monde rural est délaissé, abandonné à son triste sort. Pour les bozizistes, du moment que le pouvoir réussit à payer régulièrement les salaires des fonctionnaires à Bangui, peu importe pour le reste des citoyens ruraux qui représentent pourtant l’écrasante majorité  de la population.

 



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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:40







 

29-06-2009 17:07 GMT  Envoyé spécial : Ahmadou Bamba Kassé  (APS)

Tripoli, 29 juin (APS) - Le président de la Fédération centrafricaine de basket, Elvis Bomayako, affirme que l’équipe nationale de son pays, qui partage la même poule avec le Sénégal à l’Afrobasket, n’a pas à craindre ou à redouter une équipe’’.

Le tirage au sort de l’Afrobasket 2009 effectué vendredi à Tripoli met dans la poule C le Sénégal, le Cameroun, le Congo et la Centrafrique. Les Lions rencontrent la Centrafrique le 6 août prochain lors de la 2-ème journée des phases préliminaires.

A la question de savoir s’il redoutait de devoir rencontrer l’équipe du Sénégal, Elvis Bomayako a répondu par la négative, considérant plutôt que dans ce genre de compétition, ‘’il n y a pas à craindre ou à redouter une équipe fut elle le Sénégal’’.

‘’Mon équipe connaît bien le Sénégal qu’on a rencontré en 2005 et c’était assez difficilement que le Sénégal nous avait battus’’, a rappelé M. Bomayako, ajoutant que le premier titre de la Centrafrique ‘’en 1974 a été acquis en finale face au Sénégal’’.

Estimant que le groupe C est ‘’abordable’’, il se satisfait déjà de retrouver le Congo que la Centrafrique a battu à deux reprises lors du tournoi de la zone 4. Mais, a-t-il dit, le Sénégal est le pays que son équipe ‘’connait le mieux’’ puisque cela fait longtemps ‘’qu’on n’a pas joué le Cameroun’’.

Le président de la Fédération centrafricaine renseigne par ailleurs que son équipe est ‘’déjà en préparation en France où on compte regrouper tous nos joueurs professionnels pour ensuite nous en référer à la vérité du terrain’’.

‘’Nous essayons de mettre le groupe à niveau en faisant appel à tous nos joueurs professionnels. Je pense que le tournoi de la zone 4 a démontré à juste raison que nous avons une chance à défendre’’, a martelé Elvis Bomayako.

Il a souligné que l’objectif sera ’’d’aller plus loin’’, avant d’ajouter : ‘’il ne sert à rien de trop parler mais plutôt de se focaliser sur la préparation et de s’en remettre au terrain’’.

 

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:36




 

APA-Addis-Abeba (Ethiopie) 2009-06-29 16:51:03 -La situation sécuritaire en Afrique, où deux coups d'Etat ont eu lieu au cours des derniers mois, reste « alarmante » malgré les efforts de la Commission de l'Union africaine de ramener la paix et la stabilité dans le continent, a déclaré dimanche le président de la Commission de l’UA, Jean Ping.

S’adressant à la 15ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine qui s'est ouverte dimanche soir à Syrte, en Libye, Ping a dit à la réunion que « l'ensemble de la situation sur le continent reste alarmante ».

 Ainsi, il a plus mis l’accent sur la situation sécuritaire et politique sur le continent.

Tout en se référant en particulier à la situation à Madagascar, un pays suspendu de l'activité de l'UA, en conformité avec l'article 30 de l'Acte constitutif de l'organisation continentale, Ping a exprimé ses préoccupations au sujet de la résurgence des coups d'état et des changements de régime de manière anticonstitutionnelle.

Ping a également évoqué l'assassinat du Président de la Guinée Bissau, M. Joao Bernardo Vieira, « le 31e chef de l'Etat assassiné en Afrique en moins de 40 ans après l'indépendance."

Pour ce qui est de la Mauritanie, Ping a exprimé sa satisfaction après la signature de l’accord, le 27 juin 2009, pour la formation d'un gouvernement de transition « qui mènera le pays à des élections prévues pour le 18 juillet ».

 En ce qui concerne la situation politique en Guinée, Ping a souligné que «le Groupe de contact international sur la Guinée s’est dit, lors de sa dernière réunion, tenue à Syrte, très préoccupé par les incertitudes entourant le déroulement de la transition et l'absence de progrès dans la mise en œuvre de la feuille de route acceptée par les parties pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel et l'organisation d’élections avant la fin de 2009 ».

Le sommet de l’UA en Libye, qui est principalement consacré à l'agriculture, doit également discuter de diverses questions politiques sur le continent.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:33




 

SYRTE (AFP) - lundi 29 juin 2009 - 17h52 - Les chefs d'Etat africains se retrouvent à partir de mercredi à Syrte, en Libye, sous la présidence de Mouammar Kadhafi qui met la pression sur son projet controversé de "gouvernement africain" alors que le continent est confronté à des crises menaçant la stabilité de plusieurs pays.

Autoproclamé "roi des rois traditionnels d'Afrique", le "Guide" libyen, au pouvoir depuis 40 ans, recevra ses pairs pour le 13e sommet de l'Union africaine (UA) en pouvant se targuer d'un nouveau titre: celui de doyen des chefs d'Etat africains, qui lui est revenu après la mort début juin du président gabonais Omar Bongo Ondimba.

Elu en février pour un an à la tête de l'UA, malgré la réticence manifeste de certains dirigeants, le colonel Kadhafi compte mettre à profit sa présidence pour forcer la voie à la concrétisation d'une "unité africaine" dont il a fait un objectif prioritaire. Quitte à bousculer, comme il en l'habitude, les plus réticents, parmi lesquels les pays d'Afrique australe -notamment l'Afrique du sud- et de l'Est.

Dès leur arrivée à Syrte, la région natale du leader libyen où a été édifié à 500 km à l'est de Tripoli un centre de conférences ultramoderne planté entre la Méditerranée et le désert, les 53 délégations africaines sont mises en condition.

Les maximes du Guide sont partout, placardées sur les avenues en arabe, anglais et français, des plus encourageantes ("L'Afrique c'est l'espoir", "L'Unité c'est la force") aux plus inquiétantes ("La mort aux ennemis de l'Afrique")...

Dimanche, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UA précédant le sommet, M. Kadhafi a accru la pression pour créer une "Autorité" dotée de réels pouvoirs exécutifs, qui regrouperait les différentes instances de l'UA existantes (comme l'actuelle Commission ou le Conseil de paix et de sécurité).

"Maintenant, celui qui dira non devra expliquer pourquoi", a-t-il prévenu dans son discours de bienvenue, en proposant un recours au vote pour départager partisans et adversaires d'une intégration africaine accélérée.

"Si les deux-tiers sont d'accord, le tiers restant devra obtempérer et respecter la décision de la majorité", a-t-il lancé.

Selon plusieurs témoins, la rencontre s'est déroulée dans une ambiance tendue et a dû être interrompue avant de reprendre à huis clos.

Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a fait connaître ses réticences à sa manière, en insistant devant les ministres sur l'urgence à résoudre d'autres dossiers avant de s'atteler à des projets plus ambitieux.

Citant les crises politiques ou les coups d'Etat qui ont secoué ces derniers mois Madagascar, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Guinée ou le Niger, il a estimé que "la situation d'ensemble sur le continent demeure préoccupante" et regretté "la persistance du fléau des coups d'Etat ou de changements anticonstitutionnels".

M. Ping a déploré une "évolution politique régressive inquiétante" et souhaité "une réponse cohérente de la part des instances compétentes de l'UA", alors que le colonel Kadhafi a pris plusieurs fois récemment le contre-pied de positions de la Commission.

Durant leur rencontre de trois jours, les chefs d'Etat africains aborderont malgré tout des dossiers plus consensuels, comme celui du développement de l'agriculture, thème officiel du sommet.

M. Kadhafi a par ailleurs invité pour l'occasion le dirigeant italien Silvio Berlusconi, qui l'avait reçu à Rome à la mi-juin. Habitué des coups d'éclat, il pourrait avoir d'autres "invités surprise", indiquaient lundi des sources diplomatiques à Syrte sans plus de précision.

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