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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 01:35




N'DJAMENA (AFP) vendredi 10 juillet 2009 - 0h15 — Le chef rebelle centrafricain Charles Massi, qui avait été arrêté dans le sud du Tchad mi-mai et soupçonné de "tentative de déstabilisation", a été libéré après avoir exprimé "l'intention de faire la paix" avec Bangui, a annoncé jeudi soir le gouvernement tchadien.

Le colonel Charles Massi, qui était emprisonné à N'Djamena, a été mis en liberté mercredi après avoir manifesté "son intention de faire la paix avec le régime centrafricain" et se trouvait jeudi soir dans la capitale tchadienne, a déclaré à l'AFP le ministre tchadien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir.

M. Massi est le principal dirigeant de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), active dans le nord-ouest de la Centrafrique.

Il avait été arrêté le 16 mai dans le sud tchadien en tentant d'aller en Centrafrique, selon N'Djamena, qui lui avait alors prêté des intentions subversives et avait affirmé qu'il serait jugé pour "infiltration frauduleuse" au Tchad et "tentative de déstabilisation d'un pays voisin".

"Nous avons décidé de libérer M. Massi après avoir vérifié ses intentions réelles. (...) Il n'a pas d'intentions de faire quoi que ce soit à partir du Tchad, pour déstabiliser la Centrafrique. Il n'a pas non plus des intentions subversives", a affirmé jeudi soir le ministre Ahmat Mahamat Bachir.

"Il a réitéré son intention de faire la paix avec le régime centrafricain. A partir de cet instant, nous n'avons pas de raison de le garder en prison. (...) Nous sommes en train de lui chercher un pays d'asile, qui peut lui permettre de dialoguer avec l'Etat centrafricain", a ajouté M. Bachir.

En attendant, il est autorisé à rester au Tchad, a dit le ministre, sans plus de détails.

M. Massi a été plusieurs fois ministre sous le régime du président Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par l'actuel président François Bozizé. Puis il s'était rallié au président Bozizé, dont il fut aussi plusieurs fois ministre.

Président-fondateur du Forum démocratique pour la modernité (Fodem), il avait intégré en mai 2008 la rébellion de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui a, depuis, signé des accords - bilatéral puis global - de paix avec Bangui.

Il avait quitté l'UFDR pour la CPJP, absente du processus de paix.

Ce mouvement était peu connu jusqu'à ce qu'il revendique une attaque en février dans le nord-ouest de la Centrafrique et, depuis, a été impliqué dans plusieurs accrochages avec l'armée.

La Centrafrique tente de mener à son terme un processus de paix après avoir été confrontée pendant des années à des rébellions, coups d'Etat et exactions attribuées tant aux forces gouvernementales, aux rebelles qu'aux "coupeurs de routes".

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

 

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 01:33




COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE SAINT-SAVIN.

 

Sudouest.com Jeudi 09 Juillet 2009

Depuis septembre 2008, la Communauté de communes de Saint-Savin s'est dotée d'un nouvel animateur sportif, Serge Moskit. Celui-ci exerce son temps à 50 % sur la commune de Latresne et à 50 % sur le territoire de la CdC, où il a en charge les écoles multisports de Cavignac, Donnezac, Générac-Saugon et Laruscade. Mais, depuis le mois de juillet, il est à 100 % sur le site des Lacs du Moulin-Blanc, à Saint-Christoly, dans le cadre de l'opération Cap 33.

« J'ai un regard sur tout ce qui se passe. Je suis là pour accueillir les personnes voulant participer et anticiper sur tout ce qui peut arriver. Mais si le temps est au beau, - mon plus grand stress est lié à de mauvaises conditions météorologiques -, tout se passera bien. »

Footballeur professionnel

Anticiper et réagir, un résumé de ce qu'il a connu dans sa vie d'avant, celle où il était footballeur professionnel.

« Je suis arrivé en France à l'âge de 20 ans. J'ai été recruté chez moi, en Centrafrique, par M. Berthomé, alors président du club de Saint-Seurin. Je jouais numéro 5, libero. Je ne pensais pas venir en Europe, même si mes professeurs me disaient que, pour être professionnel, je devrai en passer par là. » Pendant douze ans, Serge Moskit portera le maillot de Saint-Seurin où il côtoiera tous les joueurs vedettes de l'époque. « J'ai joué avec Lilian Laslandes, Jean-Marc Furlan, Xavier Gravelaine, Raymond Camus, etc. »

Cette période professionnelle lui a appris la rigueur. « En Afrique, le football, c'était un jeu. Ici, c'est devenu mon boulot. »

Transmettre son expérience

Un travail qui lui a fait participer à l'épopée de Saint-Seurin, lorsque le club est monté de la Division d'Honneur à la Deuxième Division. Serge Moskit a été international avec l'équipe de Centrafrique. « On n'avait pas une grosse sélection. Chez nous, c'est plutôt le basket l'équipe phare. Mais j'ai participé à plusieurs Coupes d'Afrique des Nations. »

Après Saint-Seurin, Serge Moskit a joué deux ans à Niort avant de raccrocher ses crampons... comme joueur du moins. Il passe des diplômes de Staps, des brevets fédéraux dans différents sports pour son travail d'animateur sportif. Et, en plus de son travail, il entraîne l'équipe des Coqs Rouges de Bordeaux : « Le football m'a beaucoup donné. C'est maintenant à mon tour de rendre tout ça. »

Martial Maury

 

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 01:30




s'indigne un ex conseiller de Chirac, Jean-François Probst

APA – Paris (France) 2009-07-09 20:46:02 - Jean-François Probst, homme politique français, et ancien collaborateur de Jacques Chirac, a exprimé jeudi à Paris sa tristesse de voir l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba et sa femme Lucie Bongo trouver la mort à l’étranger après y être allés se faire soigner pour des problèmes de santé.

 « Pour moi la plus grande tristesse de ces derniers mois, c’est que la fille de M. Sassou Nguesso est morte au Maroc et le président du Gabon est mort en Espagne », a déclaré cet ancien proche collaborateur du Président Jacques Chirac en marge de la conférence de presse organisée par l’opposition congolaise à Paris.

Ancien conseiller et ami de Denis Sassou Nguesso, il regrette l’état dans lequel se trouve aujourd’hui la République du Congo, confrontée à un manque criard d’infrastructures diverses malgré « les richesses de ce pays ».

Selon lui, le Gabon et le Congo avaient assez de moyens pour construire des infrastructures hospitalières hautement modernes.

« Quand on est arrivé à un point où le centre « inhospitalier » universitaire de Brazzaville est un endroit où personne n’ose plus même aller se faire soigner. Ou même regardez Bongo qui a dépensé tant d’argent du pétrole pendant 40 années est obligé d’aller subir les derniers soins palliatifs à Barcelone parce qu’il ne peut même pas se soigner dans son pays, alors le scandale est là », a t-il notamment soutenu.

Jean-François Probst qui a lui-même, dans le passé, conseillé plusieurs chefs d’Etat africains estime que « c’est scandaleux de constater que dans certains pays africains encore, un enfant ne peut pas manger à sa faim » ou que « les familles ne peuvent pas être vaccinées », alors qu’au même moment « les dirigeants distribuent l’argent ».

« Dans un petit pays d’un peu plus de trois millions de personnes où l’Oubangui a tout donné, si les gens ne peuvent plus manger, c’est un véritable scandale. L’électricité n’est même pas distribuée correctement. Brazzaville est devenue une véritable ville fantôme », a ajouté celui qui fut conseiller du président Denis Sassou Nguesso.

Fustigeant aujourd’hui la politique d’un homme qu’il a soutenu ( je me suis trompé, reconnaît-il), Jean-François Probst a révélé que « quand il (Sassou Nguesso habitait ici ( en France ) en 1996, il était tellement désespéré qu’il était sans espoir de revivre au pays ».

Ancien membre du RPR, l’ancienne formation politique de Jacques Chirac, Jean-François Probst a été pendant longtemps membre du cercle restreint des proches de l’ancien président français sur qui il a notamment écrit une biographie, ‘‘ Chirac mon ami de trente ans’’.

Il a été successivement conseiller de Chirac, d’Edouard Balladur et d’Alain Juppé entres autres et a ainsi pu côtoyer les réseaux africains de l’Elysée. Il confesse même avoir succombé à la Françafrique une fois en contribuant à la livraison d’armes …au Congo-Brazzaville.

Il collabore régulièrement avec un site français d’informations politiques où il publie souvent des chroniques sur les turpitudes de la Françafrique.

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 01:27




L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba a été libéré quelques heures de sa prison de La Haye, où il attend d'être jugé pour des crimes imputés à sa milice en Centrafrique, pour assister mercredi à Bruxelles à une cérémonie religieuse en mémoire de son défunt père. Bénéficiant d'une permission de sortie accordée par la Cour pénale internationale (CPI), M. Bemba a été conduit sous bonne escorte à la cathédrale des Saints Michel et Gudule.

Entouré de ses proches et de ses avocats, il a participé durant deux heures à la célébration religieuse en l'honneur de son père, le sénateur congolais Jeannot Bemba Saolona, homme d'affaires connu en République démocratique du Congo (RDC), décédé le 2 juillet à 67 ans dans la capitale belge.

M. Bemba, arrivé dans une voiture banalisée de la police, est entré par une porte latérale dans la cathédrale où des centaines de personnes, en majorité d'origine congolaise, étaient venues s'incliner devant le cercueil du sénateur.

A la fin de la cérémonie, la foule a scandé des slogans en faveur de M. Bemba, réclamant sa libération, a-t-il constaté.

Un important dispositif policier avait été mis en place et M. Bemba ne s'est exprimé publiquement ni durant la cérémonie ni ensuite devant la presse.

Jean-Pierre Bemba, rival malheureux de Joseph Kabila aux élections présidentielles de 2006 en RDC, a pris le chemin de l'exil en 2007 après des affrontements entre sa garde personnelle et l'armée gouvernementale.

Il avait été arrêté à Bruxelles en mai 2008 en exécution d'un mandat d'arrêt de la CPI, qui entend le juger pour ses responsabilités de "chef militaire" dans les crimes de guerre et crimes contre l'humanité que sa milice aurait commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003. Il est détenu à La Haye depuis juillet 2008.

La défense de M. Bemba a demandé le 29 juin à la CPI sa remise en liberté conditionnelle, estimant que les charges pesant contre lui avaient entre-temps été "réduites significativement" par l'accusation.

Les funérailles religieuses du père de Jean-Pierre Bemba "pourraient se dérouler d'ici à la fin de la semaine" en RDC, a déclaré Me Pierre Legros, l'un de ses avocats.

afriquecentrale .info   9 juillet 2009.

 

 

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 01:20




APA-Lomé (Togo) 2009-07-09 12:39:05 - Le député Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du chef de l'Etat togolais, accusé de tentative d'atteinte à la sureté de l'Etat, aurait rejeté les services de deux avocats qui se sont constitués pour sa défense, a appris APA jeudi auprès du procureur de la république.

 «Lorsque nous avons notifié à l’inculpé que deux avocats venaient de se constituer pour lui, j’ai eu un peu peur, parce que j’avais l’impression qu’il voulait piquer une crise », a déclaré Robert Bakai, le procureur de la république au cours d’une conférence

« Il a dit : ce sont des gens qui s’organisent pour aggraver ma situation », a ajouté Robert Bakaï.

Deux avocats togolais ont indiqué, il y a quelques jours, qu’ils se sont constitués à la demande de l’épouse de Kpatcha Gnassingbé. Il s’agit Me Djovi Gally, conseiller de Gilchrist Olympio, président du principal parti de l’opposition togolais, l'Union des forces de changement (UFC) et Me Zeus Ajavon, président du collectif des associations contre l'impunité au Togo.

Selon le procureur, Kpatcha Gnassingbé a écrit une lettre manuscrite à son épouse pour lui signifier qu’il n’a pas besoin d’avocat.

« Il a chargé son épouse de dire aux avocats que s’ils ont déjà déposé des actes dans ce dossier, qu’il leur demande de les retirer purement et simplement », a expliqué Bakaï

« Il a conclu en me disant que même s'il arrivait qu'il change d'avis, pour choisir un avocat, ses pensées n'iraient jamais vers ces deux avocats », a encore révélé Robert Bakäi.

Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du chef de l'État togolais et député à l'Assemblée nationale, a été arrêté et inculpé en avril de complot et de tentative d'attentat contre la sûreté de l'État.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 03:35




NDLR : Si l'information que donne ci-dessous notre confrère lindependant-cf.com est confirmée, et il n'y a pas lieu d'en douter, l'intéressé lui-même l'ayant annoncé au téléphone depuis le Tchad, il y a tout lieu de s'interroger sur les motivations réelles et les raisons précises qui ont conduit les autorités tchadiennes à prendre cette décision. Il y a seulement quarante huit heures, Bozizé faisait encore part sur les antennes de RFI de son souhait qu'elles (les autorités tchadiennes) puissent tirer au clair les "agissements" (sic) de Massi sur leur territoire avant son arrestation. Autrement dit, il devrait continuer à rester autant que possible dans les geôles tchadiennes. Voilà que brusquement Massi retrouve sa liberté. Bozizé aussi doit se poser des questions sur l'attitude de son parrain. N'est-ce pas un coup de Jarnac de son suzerain Déby à son égard ? Wait and see...


 
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Charles Massi remis en liberté  

Le leader de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix), groupe rebelle actif dans le nord-est du pays, le Colonel Charles Massi, qui nous a joint au téléphone depuis Ndjamena où il se trouve encore a été libéré après une  « longue garde à vue », selon ses propres termes.

Difficile pour l’heure d’affirmer qu’il n’y aura plus de suite judicaire dans ce dossier, tant l’attitude de Ndjamena ne semble pas lisible.

 Toutefois, cette libération intervient soixante douze heures après la diffusion sur RFI (Radio France Internationale) d’une interview du président centrafricain, qui n’a manifestement pas fait mystère de son souhait de voir Charles Massi croupir encore en prison. « Avec le temps ça ira bien, il faut qu’on sache un peu de quoi il s’agit », avait répondu François Bozizé à Christophe Boibouvier, qui l’interrogeait sur le cas Massi.

 A rappeler que le 3 juin dernier, les autorités tchadiennes ont annoncé, l’arrestation dans le sud du Tchad non loin de la frontière centrafricaine du président de la CPJP, qui selon le ministre tchadien de l’intérieur Ahmat Mahamat Bachir, s’apprêtait à rejoindre ses troupes en territoire centrafricain.

Jeudi 09 Juillet 2009

 

Source : http://www.lindependant-cf.com

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 03:08




 

Une délégation conduite par le candidat du MLPC à la prochaine élection présidentielle Martin Ziguélé a quitté Bangui le 7 juillet 2009 pour tenir des activités de son parti dans l’Ouham-Pendé et la Nana Mambéré. Martin Ziguélé a tenu un meeting dans la matinée du mercredi 8 juillet à Bozoum. Il doit aussi en présider un autre dans la ville de Paoua où il est arrivé ce 8 juillet en fin d’après midi. Ngaoundaye, Koui, Bocaranga et Bouar, chef lieu de la Nana Mambéré, sont les prochaines villes que compte visiter le candidat du MLPC avant de regagner Bangui.

Selon des informations émanant d’une source proche de la délégation de Martin Ziguélé, après que le véhicule de celui-ci ait franchi la barrière de Bossembélé à 157 km de Bangui tenue par des éléments de la sécurité présidentielle, le capitaine Vianney Semndiro commandant de la garnison de cette localité s’est pointé sur les lieux, proféré des menaces à l’encontre de la dizaine de soldats qui tenaient la barrière et fini par en embarquer trois dans son véhicule pour les ramener à leur base. Il leur a reproché d’avoir laissé passer sans broncher  le véhicule à bord duquel se trouvait Martin Ziguélé.

La direction du MLPC avait pourtant préalablement informé par écrit le très boziziste ministre de l’administration du territoire Elie Ouéfio, ainsi que le BINUCA, le commandement de la MICOPAX, l’ambassade de France et des USA entre autres. On a ainsi un avant-goût de ce que pourrait être la campagne électorale quant aux entraves à la liberté de circulation des éventuels candidats. Cela donne une idée de l’état d’esprit des exécutants et autres bras armés du régime de Bozizé.

Le carrefour routier de Bossembélé abrite depuis plusieurs années une véritable barrière d’épuration politico-ethnique. Elle fut tenue à l’époque par le tristement célèbre capitaine Eugène Ngaikoisset surnommé le « boucher de Paoua ». Après y avoir commis de ses nombreuses exactions, il a été ramené à Bangui où Bozizé l’a nommé adjoint du directeur général de la sécurité présidentielle. A présent, on le dit se trouver en Afrique du Sud en formation ; en réalité, pour se faire quelque peu oublier. Bozizé apprécie énormément les qualités et compétences de cet officier qui s’est pourtant rendu coupable d’abominables massacres d’innocents à Paoua et sa région au point d’être pointé du doigt  dans presque tous les rapports d’enquête des organismes humanitaires et d’organisations de droits de l’homme.

 Après l’attaque de la garnison de Bossembélé le 13 février 2009 revendiquée par la rébellion de la CPJP de Charles Massi que Bozizé avait fait déshabiller le commandant, le capitaine Modoy pour le faire jeter en prison au camp de Roux et il a désigné le capitaine Vianney Semndiro pour le remplacer.

Au sujet de la culpabilité du capitaine Ngaikoisset dans les incendies des villages et les massacres de populations de Paoua, Bozizé ne s’y est pas trompé et est tout à fait conscient de son impopularité dans cette ville du Nord Ouest. On lui prête l’intention de célébrer les festivités de commémoration de la proclamation de l’indépendance de la RCA du 13 août prochain à Paoua afin de tenter de redorer son image de marque à quelques mois des prochaines échéances électorales. On ne peut que lui souhaiter bonne chance et beaucoup de courage. Plusieurs dizaines de milliers d’habitants de Paoua et sa région vivent toujours en brousse ou dans les camps du HCR au Sud du Tchad et au Cameroun dans la plus grande indifférence de Bozizé et son gouvernement.

 

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 03:04




 
Source: Institute for War and Peace Reporting (IWPR)  Date: 08 juillet 2009

Sept ans après avoir détruit leurs moyens de subsistance, les victimes sont de plus en plus impatientes devant l'absence de justice économique.


Par Katy Glassborow à Bangui (AR n ° 221, 8-Juillet-09)

 
"Maintenant que vous avez pris nos voix, comment peut-elle nous aider?" demande Clémentine, à la recherche d’une lueur d'espoir sur nos visages.

 Clémentine est l'un des nombreux civils qui ont été pris dans des mois de violence au cours de combats pour la présidence de la République centrafricaine, en 2002 et 2003.
Elle était commerçante dans la banlieue de la capitale Bangui et avait l’habitude  d’aller acheter du manioc à Boali, (à 88 kilomètres) pour revendre, jusqu’au jour où le camion à bord duquel elle se trouvait fut attaqué par des hommes armés.

Un des premiers orages s’annonce lorsque Clémentine raconte son histoire. Des hordes d'enfants font irruption dans sa maison en terre battue pour écouter tout en se chamaillant pour une place sur un banc rudimentaire dans un coin de la pièce, les corps pleins de boue  après avoir joué dedans depuis le matin.

"Lorsque nous avons rencontré les hommes de Bemba dans [la banlieue de Bangui] PK 12 ils ont arrêté le camion et ont tiré sur le conducteur et deux garçons qui étaient également à bord», dit Clémentine. «J'étais avec cinq femmes. Nous avions 200.000 francs (425 dollars US) avec nous. J'avais 100.000 francs avec moi. J'ai fui en brousse et j’ai tout perdu."
Jean-Pierre Bemba du Mouvement pour la libération du Congo, MLC, une milice de la République démocratique du Congo, RDC, a été introduit par le président centrafricain Ange-Félix Patassé pour l'aider à combattre une rébellion menée par l'ex-chef de l'armée François Bozizé.

 Les gens ordinaires ont été tués, violés, volés et déplacés en représailles à leur soutien présumé aux rebelles. En Mai 2007, la Cour pénale internationale (CPI), a ouvert une enquête sur les suspectes atrocités commises pendant la tentative de coup d'Etat. Jusqu'à présent, seul Bemba a été arrêté, mais les enquêtes se poursuivent.

Clémentine et une série d'autres personnes qui ont parlé à IWPR, ont dit que la justice pour les crimes dont ils ont été victimes doit inclure des réparations en argent et en biens, du bétail et des moyens de subsistance, qui ont été pillés et détruits.

Cependant, pour les victimes comme Clémentine, il va falloir attendre un peu plus longtemps pour les dédommagements. L’ordre de paiement de la Cour pénale est lié au prononcé du verdict qui n’interviendra que lorsque le procès se sera tenu. La RCA est classé dixième dans l’index de classement en politique étrangère des Etats déliquescents recensés par Washington. L'instabilité a créé un climat quasi-impossible pour les personnes de se sortir de la pauvreté.

Les Centrafricains veulent que Bemba les dédommage sur ses propres deniers. L'ancien vice-président de la RDC a des intérêts colossaux et on pense qu’il est l'un des hommes les plus riches du pays. Quand il a été arrêté en Mai 2008, la CPI a gelé ses avoirs et enjoint à Bemba de payer ses propres frais judiciaires estimés à 50.000 dollars par mois.

Laetitia Bonnet de la Section de la CPI pour la participation et les réparations des victimes, VPRS, dit que les réparations peuvent jouer un rôle dans le pansement des blessures d'une société touchée par un conflit. «Il ne s'agit pas seulement d'aller en prison pour quelque chose que vous avez fait, mais il y a la compassion pour les personnes qui ont été atteintes par vos actes et à qui vous allez maintenant  faire du bien ".

Les victimes peuvent recevoir une aide de la Cour de deux façons : soit par le biais de la procédure judiciaire, ou en bénéficiant de programmes de réadaptation mis en place par le Fonds d'affectation spéciale pour les victimes, TFV, une branche autonome de la CPI.
Même s’il n'a pas à attendre un verdict, le TFV n'a pas encore mis en œuvre des programmes en République centrafricaine. Le TFV a un projet dans le nord de l'Ouganda qui dispose d'une équipe de chirurgiens esthétiques opérant les victimes civiles des rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur qui ont été délibérément défigurées, conduisant les familles à les rejeter.

Le TFV est opérationnel depuis seulement un an, et a eu à échelonner la mise en œuvre de programmes de réadaptation à travers différents pays cibles en raison de contraintes financières et logistiques. Il est prévu que le premier programme, qui comprendra le soutien psychologique et matériel et physique, sera déployé en République centrafricaine à partir de  Janvier de l'année prochaine.

Si les juges condamnent un suspect, ses biens peuvent être confisqués, vendus et transférés dans des fonds pour les réparations. Les juges peuvent aussi ordonner à un accusé de payer personnellement pour des réparations, ou de financer des régimes d'indemnisation par l'intermédiaire du TFV.

 Mais sept ans après avoir détruit leurs moyens de subsistance, les victimes sont de plus en plus impatientes.

Les combattants ont chassé une autre victime, Augustine, de son domicile du PK12 qui a été particulièrement touché par la violence.

"Ils ont démonté les fenêtres et les lits pour en faire du bois de chauffe. Les hommes de Bemba ont tiré sur nos chèvres, abattu nos poulets. Nous ne pouvons pas cultiver nos champs. Notre eau est devenue leur [WC]. Je vendais des produits agricoles pour avoir de l'argent mais maintenant, je suis à la ferme et mène une vie très misérable", dit-elle.

 André Laperrière, directeur exécutif du TFV, tient à ce que les modes de réparations ne soient pas confondus avec des prospectus, «La philosophie consiste à aider les victimes à retourner à la vie qu'ils auraient eue si elle n'était pas été victimes d'agression. Nous ne faisons pas la réhabilitation des communautés, nous les aidons à se réinsérer. Nous fournissons des semences, mais nous ne sommes pas pour les semer. "

Il a également souligné que les régimes ne remplacent pas le travail du gouvernement national. Son équipe discute avec les autorités pour s'assurer que leurs efforts sont en ligne avec le plan à long terme de l'État.

Cependant, la compréhension de la CPI n’est pas la même entre les Centrafricains. Nombreux sont ceux qui sont déçus par leur propre système de justice et l'absence de réparations de la part du gouvernement qu'ils en sont rendus à placer tous leurs espoirs dans le tribunal de La Haye.

 Augustine a entendu une fois de la Cour à la radio que "Nous voulons un jugement équitable, mais nous sommes plus préoccupés par les choses qui ont été détruites. Bemba devrait payer les réparations."

 Clémentine a dit qu'elle a tout perdu dans l'attaque, et estime que la CPI devrait contraindre Bemba à dédommager ses victimes présumées.

"Les réparations sont une bonne chose. S’ils prennent ses biens [de nous], c’est également très bien. Ils devraient donner personnellement de l'argent aux gens. Je veux de l'argent, afin de multiplier les revenus perdus jusqu'à présent. En l'absence de réparations, ce ne sera pas une bonne justice. Ma colère diminuera si nous recevons quelque chose ", dit-elle.

 En plus de recevoir des réparations, les victimes peuvent également demander à participer à des enquêtes et des procès. Jusqu'à présent, le tribunal a mis l'accent sur la sensibilisation à ce sujet, mais Marie-Edith Douzima, avocate centrafricaine qui représente les victimes dans le cas Bemba, a déclaré: «La Cour pénale internationale n'a rien dit aux gens à propos des réparations. "Informer la population est la mission de la CPI, mais cela a pris trop de temps. Comment peut-on inciter les gens à se présenter comme victimes si les gens ne savent pas?"

 La communication est un défi dans un environnement post-conflit où les communautés sont déplacées ou dans des endroits éloignés.

"En termes de sécurité, nous devons être très prudents non pas pour la sécurité du personnel de la CPI, mais davantage pour la sécurité des personnes avec lesquelles nous travaillons. C'est un facteur limitant la capacité de la cour pour joindre les victimes potentielles en dehors de Bangui, "a déclaré Bonnet.

A la question de Clémentine "Maintenant que vous avez enregistré notre voix, comment peut-elle nous aider?" il est nécessaire de dire que la couverture médiatique de la question pourrait atteindre ceux qui ont le pouvoir d'influer sur les questions ou d'apporter des changements.

Dans l'intervalle, il est clair que rendre la justice, procéder aux réparations et aux programmes de réadaptation et en même temps gérer les attentes, restent un formidable défi pour la CPI.

 
Katy Glassborow IWPR est un journaliste basé à La Haye. Dr Jan Coebergh, basé à La Haye est un médecin spécialisé en taux de mortalité dans les situations de conflit, ont contribué à ce rapport depuis Bangui.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 02:59






 

Source: Première Urgence (PU) 07 Juil 2009


Bédéré, situé à quelques kilomètres à l'est de Paoua dans la préfecture du l'Ouham Pendé en République Centrafricaine, est un petit village paisible de 873 habitants. Paisible, il ne l'a pas toujours été. En effet, il sort tout doucement du cauchemar. En 2003, le village n'a pas été épargné par les violents conflits, incendies et pillages survenus dans l'Ouham Pendé. La peur de revivre cet enfer a amené les villageois à se cacher pendant plusieurs années dans la brousse.
 
En 2007, les habitants de Bédéré sont sortis des campements, et ont reconstruit leur village, au bord de la route, sous l'impulsion de Timothée Milatou, le chef de village. La filière cotonnière ayant été entièrement démantelée pendant les événements, les habitants de Bédéré ont dû se lancer dans de nouvelles activités. Ils vivent essentiellement de l'agriculture, tandis que d'autres ont commencé des élevages de petits bétails.

Le premier semestre 2009 a connu une détérioration notable de la situation humanitaire en République Centrafricaine (RCA). Les affrontements entre groupes rebelles, forces armées de la RCA (FACA) et groupe d'auto-défense en limitent l'accès humanitaire.
 
Depuis lors, cinq groupements agricoles ont été mis en place avec le soutien d'ONG internationales. Première Urgence était l'une d'entre elles et reste désormais la seule ONG présente dans le village. Au début de son intervention en 2007, Première Urgence a distribué des vivres dans le village, afin de venir en aide à la population ayant perdu tout moyen de subsistance. De nombreux villageois ont également travaillé à la réhabilitation de rizières, afin de préparer la saison agricole : « Ce travail a permis à beaucoup d'entre nous d'avoir un peu d'argent », précise Timothée, qui nous a accordé un entretien.


Actuellement, Première Urgence soutient un groupement dans le village, en fournissant des semences de riz, mil et maïs, et en donnant des outils aux bénéficiaires. 22 personnes en sont membres, dont la moitié de femmes. Finia Suzanne, une d'entre elles témoigne : « On a reçu des outils l'année dernière, et on va encore en recevoir cette année. Le matériel est de bonne qualité, c'est un vrai avantage. » Cette activité bénéficie directement à tous les membres des familles du groupement, soit plus de 130 habitants, et plus largement, à l'ensemble du village, notamment à travers la dynamique économique créée et l'accès pour tous aux formations.
 
« L'année dernière, on a pu récolter du riz. Malheureusement, il n'y a pas eu une bonne saison agricole, il n'a pas assez plu. On a dû tout consommer. » Les bénéficiaires, qui reçoivent fréquemment des formations et conseils de la part des agronomes de Première Urgence, sont cependant restés confiants. Le groupement a même de nouveaux membres cette année. « C'est un travail d'équipe. Avec le soutien de Première Urgence, on a mis en place un règlement intérieur et des statuts, et ça nous amène à mieux travailler. »


Timothée, fortement investi dans le relèvement de son village, insiste sur le rôle essentiel de Première Urgence pour le développement agricole de sa localité. « Première Urgence est notre seul partenaire de développement. Notre situation va pouvoir changer au fil des années pour le bien-être de ma population. Nous remercions Première Urgence de prendre en compte nos besoins et de continuer à nous soutenir. »


Le groupement de Bédéré, tout comme les autres groupements de l'Ouham Pende soutenus par Première Urgence, reçoivent de nouveau, depuis le 15 mai, des semences et des outils, afin de se tenir prêt pour la nouvelle saison agricole.

 

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 02:55




            Mme Rose Francine Rogombé


 APA Libreville (Gabon)  2009-07-08 17:52:09 - La Cour constitutionnelle a prolongé, mercredi, de 45 jours la période de transition en cours au Gabon depuis le décès du président Omar Bongo Ondimba, le 8 juin dernier à Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, a appris APA.

Saisie lundi dernier par le gouvernement afin de constater le cas de force majeure empêchant l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais prévus par la constitution, la haute juridiction a fixé une nouvelle période de transition qui va désormais du 25 juillet au 6 septembre 2009, date à laquelle pourrait se dérouler le scrutin.

L’élection présidentielle anticipée devait être organisée dans un délai de 30 ou 45 jours après la prise de fonction du président intérimaire, Rose Francine Rogombé, le 10 juin dernier, conformément à l’article 13 de la constitution.

Le gouvernement n’a toujours pas débuté les opérations de révision des listes électorales comme précédemment annoncé.

L’opération devait débuter le 4 juillet dernier pour s’achever le 16 du même mois alors que les listes électorales devaient être remises le 21 juillet à la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), l’organe chargé d’organiser le scrutin.

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