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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 02:20




 

APA Bangui 04-08-2009 (Centrafrique) L’Union des forces vives de la Nation (UFVN) a dénoncé, dans une déclaration, mardi à Bangui, « les agressions crapuleuses des hommes de mains du pouvoir, pris de peur devant la montée en puissance sur le terrain du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) », les deux grands partis d’opposition en Centrafrique.


« Cette lourde tendance du pouvoir à réprimer le MLPC procède d’une volonté tenace de liquider les plus dangereux adversaires politiques dans les hautes compétitions électorales », souligne la déclaration.

« Le paradoxe de cette situation choquante, c’est que, en même temps que le système en place excelle dans les agressions stupides de l’opposition démocratique, il organise, aux frais de l’Etat, de véritables ‘’battues’’ dans tous les coins et les recoins du territoire national pour s’offrir, dans la perspective des ‘’élections arrangées’’ de 2010, des ‘’meutes de propagandistes inconditionnels’’ bénéficiaires de ‘’passe droit’’ des Maires, chefs de contrôle administratifs, sous-Préfets, Préfets, aux ordres », note la déclaration.


L’UFVN a appelé à la mobilisation générale, sur toute l’étendue du territoire national, pour ramener la paix, la liberté et la sérénité dans une République centrafricaine menacée d’implosion sociale, faute de chef de grand cœur et de grand talent, capable d’unir et de protéger le peuple, malade de ses institutions, malade de son climat politique, économique et social ».


Plateforme politique regroupant le RDC, le MLPC, l’Association Londo, l’Association pour la Solidarité et le Développement (ASD) et l’Alliance démocratique pour le progrès (ADP), l’UFVN a interpellé « avec gravité la communauté internationale pour une plus grande solidarité agissante avec la population, notamment celle des campagnes aujourd’hui désemparée, à la recherche des abris de fortune pour se réfugier ».


L’UFVN a décliné sa responsabilité pour les conséquences dommageables de la politique aventuriste du pouvoir, désormais en mal de légitimé ».

 

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 02:17


 

BANGUI - AFP / 01 août 2009 22h12) Au moins dix personnes ont été tuées depuis mi-juillet dans le sud-est de la Centrafrique lors d'attaques de la rébellion ougandaise de la LRA venue de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, a appris l'AFP samedi de sources humanitaires.


L'attaque la plus violente remonte au 24 juillet, lorsque des éléments de la LRA (Armée de résistance du Seigneur) ont fait irruption au marché de la ville de Mboki, presqu'à la frontière avec la RDC, selon le bureau de coordination des Affaires humanitaire de l'ONU (Ocha) et l'ONG centrafricaine Jupedec menant des activités humanitaires dans la région.


Mboki est à environ 80 km d'Obo, où la LRA avait enlevé en février et mars 2008 plus de 150 personnes qu'elle a conduites dans leurs bases arrière en RDC.

Les rebelles ougandais y ont été confrontés à la résistance de commerçants, qui les ont repoussés et "poursuivis jusqu'en brousse", a indiqué Ocha dans un bulletin d'information.


Deux commerçants et trois rebelles ougandais ont été tués sur le coup, les corps de quatre rebelles ont été retrouvés en brousse, a-t-elle ajouté.

Les combats du 24 juillet ont également fait six blessés parmi les commerçants, et un nombre indéterminé parmi les rebelles ougandais.


Ces informations ont été confirmées par Alexis Mbolinani, coordonnateur de la Jeunesse unie pour la protection de l'environnement et le développement communautaire (Jupedec), selon lequel au moins une autre personne a été tuée et un nombre indéterminé enlevées par des hommes de la LRA depuis le 15 juillet.

Depuis, "il y a eu des attaques à Bassigbiri, Liguea, Dindiri... Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons pas de bilan précis. Il doit y avoir d'autres morts en brousse", a expliqué M. Mbolinani, dont l'ONG est basée à Obo et dispose de relais dans plusieurs localités de la région.


"En général, les rebelles de la LRA viennent, ils pillent surtout de la nourriture, ils font des violences aux femmes. Ils enlèvent des gens (...) Il y a des morts quand les gens leur résistent",
a-t-il précisé, en qualifiant la situation sur le terrain de "très préoccupante".

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 02:11




APA-Bangui 01-08-2009 (Centrafrique) Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) a condamné, dans un communiqué publié samedi, « les manœuvres d’intimidation du pouvoir », estimant qu’elles « relèvent d’une autre époque et visent à empêcher à l’opposition démocratique de sillonner l’intérieur du pays ».


« A l’approche des prochaines consultations électorales de 2010, la nébuleuse structure politique KNK (groupement politique soutenant le président Bozizé) qui soutient la candidature du Président François Bozizé, multiplie les basses et ignobles manœuvres consistant à empêcher l’opposition démocratique de sillonner l’étendue du territoire national pour la sensibilisation et la restauration de ses organes de base », indique le communiqué.


Le MLPC « appelle tous les démocrates, les partis politiques, les leaders d’opinion et des organisations de défense des droits de l’homme à barrer la route au KNK et à son leader »

Par ailleurs, il dit prendre à témoin « l’opinion nationale et internationale sur le comportement récidiviste du capitaine Vianney Semndiro qui une fois a foulé aux pieds la constitution de 2004 et l’Ordonnance n°05.07 du 12 juin 2005 portant statut et fonctionnement des partis politiques et au statut de l’opposition de la République Centrafricaine signé par le général François Bozizé ».


Le patron du MLPC, Martin Ziguélé, accuse le capitaine Semndiro, commandant de l’unité de la sécurité présidentielle à Bossembélé, à 157 km de Bangui, d’avoir cherché à empêcher sa tournée à l’intérieur du pays en reprochant à ses soldats d’avoir laissé son cortège franchir le check point établi en ce lieu.

Le communiqué «demande à tous les militantes à tous les militantes, militants et sympathisants d’être vigilants et de se mobiliser d’avantage pour les élections de 2010 ».

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 01:53



Mardi  4 août, 19h56 Randolph Schmid


Les chimpanzés sont une fois de plus montrés du doigt. Cette fois, ce sont des chercheurs enquêtant sur les origines du paludisme qui sont remontés jusqu'au chimpanzé, comme leurs collègues ces dernières années pour le VIH/SIDA ou Ebola.


Plus d'un million de personnes, des enfants pour la plupart, meurent de la malaria chaque année dans le monde, selon le réseau public américain des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC).


"Le paludisme est une maladie humaine depuis la nuit des temps. Il est maintenant clair qu'un nouveau virus qui réussit à passer de l'animal à l'homme peut vivre, pas seulement plusieurs dizaines d'années, mais un millier d'années ou
plus", estime le Dr Nathan Wolfe, de l'Université de Stanford et de la Global Viral Forecasting Initiative, auteur également de l'article sur ces recherches publié mardi dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences".


"Cela rend cruciale la tâche d'empêcher les prochains passages de maladies des animaux à l'humain, non seulement pour sauver des vies aujourd'hui mais pour la santé de nombreuses générations à venir".


Le paludisme est causé par un parasite, Plasmodium falciparum, qui se transmet d'une
personne à une autre par les moustiques. On savait déjà que les chimpanzés pouvaient être porteurs d'un parasite apparenté, Plasmodium reichenowi. L'équipe de recherche du Dr Wolfe et Francisco Ayala, de l'Université de Californie à Irvine, a constaté en étudiant des chimpanzés du Cameroun et de Côte d'Ivoire qu'il était plus commun qu'on ne le pensait.

On pourrait penser que les deux parasites possèdent une origine commune, précise le Dr Wolfe, mais la comparaison entre eux montre que la version humaine s'est plus probablement
développée à partir de celle du primate.


"Désormais nous savons que le paludisme, qui date d'au moins plusieurs milliers d'années, ne
prend pas son origine dans l'homme mais a plutôt été introduit dans notre espèce, probablement par la piqûre d'un moustique qui avait auparavant attaqué un chimpanzé",
explique le scientifique.

Les recherches ont été financées par les Instituts nationaux (américains) de la santé (NIH), l'Université de Tufts et la National Geographic Society.


L'objectif est désormais d'apprendre davantage sur les parasites du chimpanzé pour comprendre comment ils passent à l'homme.


Les chercheurs estiment que la transmission du parasite de la malaria à l'humain pourrait s'être produite à une date très éloignée, il y a jusqu'à deux ou trois millions d'années, ou plus récemment, il y a 10.000 ans.

Une meilleure compréhension de ces parasites du chimpanzé pourrait permettre d'améliorer les traitements du paludisme ou même de produire un vaccin, estime le Dr Wolfe, qui rappelle que les premiers vaccins contre la variole ont été développés à partir du virus de la variole de la vache.


AP

Sur Internet: Proceedings of the National Academy of Science:
http://www.pnas.org

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 17:23




Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

(M.L.P.C)

Justice - Liberté· Travail

 

Membre de L’Internationale Socialiste

 

Bureau Politique 
                                                    

Secrétariat Général

N°011/MLPC/BP/SG/09

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) porte à la connaissance de l'Opinion Nationale et Internationale ce qui suit:


A l'approche des prochaines consultations électorales de 2010, la nébuleuse KNK multiplie les basses et ignobles manœuvres d'intimidation à l'effet d'empêcher l'opposition démocratique de sillonner toute l'étendue du territoire national pour la sensibilisation et la restructuration de ses organes de base.


Ainsi, le samedi 25 Juillet 2009 aux environs de 10 heures, une mission d'évaluation des organes de base du MLPC conduite par un membre du Bureau Politique accompagné par cinq (05) autres camarades, a été arrêtée à la barrière de Bossembélé par le capitaine Vianney SEMNDIRO, commandant la garnison de la sécurité Présidentielle de ladite localité.


Cette arrestation fait suite à celles des missions effectuées dans la MAMBERE KADEI, L’OUHAM PENDE, conduites par le Président du Parti le camarade Martin ZIGUELE et à celles des missions effectuées dans le BAMINGUI BANGORAN par le Secrétaire Général, Jean Michel MANDABA puis ta mission de la KEMO obstruée par le Préfet Jean Nestor LOPERE.


Lors d'un point de presse tenu le Jeudi 6 Juillet 2009 au siège provisoire du Parti, le camarade Martin ZIGUELE a dénoncé vertement ces manœuvres d'intimidation et entraves à la liberté d'aller et venir.

En réaction, le Ministre en Charge de l'Administration du Territoire, Monsieur Elie OUEFIO a cru bon devoir réfuter ces tristes vérités qui, aujourd'hui sont bel et bien confirmées.


En conséquence, le Bureau Politique du MLPC, épris de paix, de justice, de liberté et de démocratie:

- Condamne énergiquement ces basses et ignobles manœuvres qui relèvent d'une autre époque;

 

Prend à témoin l'opinion nationale et internationale sur le comportement récidiviste du capitaine Vianney SEMNDIRO qui une seconde fois a foulé aux pieds la Constitution de 2004 et l'Ordonnance n° 05.007 du 12 Juin 2005 portant statut et fonctionnement des PaI1is Politiques et au statut de l'Opposition de la République Centrafricaine signées par le Général François BOZIZE lui-même;


Appelle tous les démocrates, les Partis Politiques, les leaders d'opinion et des Organisations de défense des droits de l'homme à barrer la route au KNK et son leader;

Demande à toutes les militantes, militants et sympathisants, d'être vigilants et de se mobiliser d'avantage pour les élections de 2010.

 

Les tentatives d'intimidation et autres menaces ne passeront pas. Tous unis, nous vaincrons.

 

Fait à Bangui, le 27 Juillet 2009

 

Pour le Bureau Politique

Le 1er Vice Président

 

Gabriel Jean Edouard Koyambonou

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 16:16


APA-Bangui 31-07-2009 (Centrafrique) L’ambassadeur du Maroc en République Centrafricaine, M. Abdlhadi Moulay Hazizi El Alaoui, a annoncé vendredi à Bangui, à l’occasion de la célébration du dixième anniversaire de l’accession au trône du roi Mohamed VI, que le président centrafricain François Bozizé effectuera prochainement une visite au Maroc.


Le diplomate qui n’a pas précisé la date de cette visite, a estimé que celle-ci permettra d’affermir les relations entre les deux pays.


Il a indiqué que les priorités sont le projet de lancement par Royal Air Maroc (RAM) de la ligne aérienne directe Bangui-Casablanca qui est dans sa phase de faisabilité et l’adjudication aux entreprises marocaines de la construction de dix mille logements sociaux.


« Quant aux relations bilatérales centrafricano-marocaines, elles s’avèrent performantes dans la mesure où elles tendent vers le niveau distingué d’un partenariat revêtant la portée d’un véritable pôle de développement compétitif, à l’ère de la coopération Sud-Sud »,

a dit l’ambassadeur du Royaume du Maroc.


L’ambassadeur a aussi parlé de la « sécurisation active du pays, renforcée par la mise en œuvre graduelle des programmes de réforme du secteur de sécurité (RSS), le désarmement, la démobilisation et réinsertion (DDR) et l’établissement d’un mécanisme opérationnel relatif à la programmation militaire 2009-2013 ».



NDLR : Cela ressemble à une visite de mendicité, surtout en ce moment où Bozizé doit rembourser les cinq milliards F CFA de la CEMAC pour le programme DDR qu'il a dilapidés.
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 16:08




APA Bangui
2009-07-31 10:23:00 (Centrafrique) La Cour constitutionnelle a proposé au président François Bozizé de promulguer le code électoral amputé de la disposition déclarée inconstitutionnelle ou de renvoyer le texte de loi à l’Assemblée nationale pour un nouvel examen, au terme d’une audience tenue, jeudi à Bangui, pour contrôler la constitutionnalité de ce code électoral contesté.


Au cours de sa séance, la haute juridiction a apporté quelques amendements sur la mission de la Commission électorale indépendante (CEI), déclinée par le code électoral adopté le 27 juin dernier par l’Assemblée nationale.

 Selon la cour, la CEI est chargée, en relation avec le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, de la préparation, de l’organisation, de la supervision des élections présidentielles, législatives, régionales et municipales.


 La CEI doit également intervenir dans les consultations référendaires et en assurer la publication des résultats provisoires, au vu des procès verbaux provenant des bureaux de votes et des bureaux de dépouillement.

 Elle doit aussi prendre une part active à l’enregistrement des candidatures aux élections présidentielles, législatives, municipales et régionales, avec l’appui du ministère en charge de l’Administration du territoire et assurer la supervision du vote, du dépouillement, du recensement des suffrages, de la collecte et de la centralisation des résultats.


La Cour constitutionnelle a déclaré anticonstitutionnelles deux articles du code électoral, notamment l’article 197 sur la déclaration de patrimoine et l’article 265 du code concernant la nomination d’un député à une fonction dans l’organe exécutif.


Les partis politiques d’opposition ont dénoncé le fait que le projet de loi portant code électoral élaboré par le Comité ad hoc chargé de la révision dudit code ait été substantiellement modifié de manière unilatérale en faveur du gouvernement.

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 16:02



New York - 29/07/2009 - Insécurité en Centrafrique - La situation dans la partie nord-est de la République centrafricaine (RCA) reste précaire après des attaques orchestrées par des rebelles et des bandits contre des civils, a affirmé mercredi un haut fonctionnaire de l'ONU.

Victor da Silva Angelo, chef de la mission de maintien de la paix en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) a lancé cet avertissement lors de l'ouverture de la session du conseil de sécurité de l'ONU à New York, aux Etats-Unis.

Il a affirmé que "les opérations d'aide souffraient de l'insécurité".

Il a aussi ajouté que "des hommes armés ont attaqué deux fois au cours du mois précédent la plus grande ville du pays, Birao, qui est proche de la frontière avec le Tchad et la région soudanaise du Darfour".

"Au moins 27 personnes sont décédées alors que près de 4000 autres ont fui vers les forêts et plus de 600 maisons ont été brûlées", a-t-il poursuivi.

L'envoyé de l'ONU a aussi affirmé que "la gravité de la situation dans la région de Vakaga va au-delà de notre capacité à faire face aux besoins en sécurité".

Il a insisté sur le fait que l'insécurité était un obstacle au déploiement des opérations humanitaires, laissant ainsi Vakaga "dans une situation précaire".

Selon lui, "la région a besoin de l'attention soutenue du gouvernement centrafricain et de la communauté internationale".

Angelo a aussi exprimé ses préoccupations sur la lenteur dans le déploiement des forces de la MINURCAT.

Actuellement, elle n'exerce que 46 pour cent de sa capacité de mandat.

Sur les 18 hélicoptères prévus, la mission n'en a reçu que quatre. Cela est "inacceptable", selon l'envoyé de l'ONU.

Catherine Bragg, la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires humanitaires avait déjà exprimé les mêmes inquiétudes lorsqu'elle a visité la République centrafricaine cette semaine.

"J'ai été très touchée par les gens qui ont fui vers les forêts parce qu'ils avaient peur pour leur sécurité. Les conditions sont déplorables avec l'absence d'abri, d'eau, de services médicaux, peu de nourriture et les parents sont inquiets parce que les enfants ont faim et sont malades",
avait- elle affirmé.




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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 04:34




BANGUI –(AFP) 30 juillet 2009 23h29 - Les conflits depuis 2005 en Centrafrique ont affecté plus d'un million de personnes, dont 125.000 déplacés, selon la coordinatrice adjointe des secours d'urgence de l'ONU, Catherine Bragg, qui achevait jeudi une visite dans ce pays.

 

"Le nombre de personnes affectées directement ou indirectement par les effets des conflits qui ont prévalu à certains endroits (de Centrafrique) est estimé à plus d'un million", a déclaré à la presse Mme Bragg, également sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires de l'ONU.

"125.000 sont déplacées à l'intérieur du pays", a ajouté la responsable de l'ONU se référant à des conflits dont les premiers ont éclaté en 2005.

 

Arrivée le 26 juillet dans ce pays dans le cadre d'une "mission d'évaluation de la sécurité humanitaire", Catherine Bragg s'est d'abord rendue à Birao (nord-est), théâtre en juin d'attaques meurtrières, ainsi qu'à Kabo et Paoua (nord-ouest, bien nord-ouest), après avoir rencontré autorités et diplomates.

 

"Dans les régions que j'ai visitées, environ 25.000 personnes ont trouvé refuge dans la brousse. Certaines de ces personnes ont vécu trois à quatre déplacements en raison de l'insécurité de ces quatre dernières années", a expliqué Mme Bragg.

 

Selon elle, "les infrastructures sociales de base (y) sont soit détruites, soit inexistantes", les forces de police et le personnel judiciaire peu présentes "laissant place à la culture de l'impunité et à la violation des droits des populations" qui ont "un accès limité" à la santé, l'éducation, même si elles bénéficient quelques fois d'une assistance.

 

Catherine Bragg s'est déclarée "profondément touchée" par ce qu'elle a vu sur le terrain, estimant nécessaire un soutien accru en faveur des déplacés, qu'assiste déjà la communauté humanitaire avec difficultés.

 

"Ces difficultés sont liées aux contraintes sécuritaires et au mauvais état des routes et des ponts, particulièrement pendant la saison des pluies, a-t-elle expliqué.

 

La Centrafrique tente de mener à son terme un processus de paix après avoir été confrontée pendant des années à des rébellions, coups d'Etat et exactions attribuées tant aux forces gouvernementales, aux rebelles qu'aux "coupeurs de routes".

 

Après un relatif apaisement sur le terrain, des affrontements ont été enregistrés ces derniers mois particulièrement dans le nord du pays, entre nouveaux groupes armés ou milices aux motivations ethniques, faisant des dizaines de morts et plusieurs centaines de déplacés, d'après des sources policières, humanitaires ainsi que des habitants.

 

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 20:28




 

 

ONU - 30 juillet 2009 – Lors de la dernière étape d'une mission de cinq jours en République centrafricaine, la Coordonnatrice adjointe des secours d'urgence de l'ONU, Catherine Bragg, a exhorté les autorités à garantir à la communauté humanitaire un accès sans entraves aux populations dans le besoin.


Mme Bragg a une fois de plus appelé les autorités nationales et les partis d'opposition à assumer leur responsabilité dans la protection des civils, lors d'une conférence de presse à Bangui, la capitale.

Elle a mis en lumière le déficit de financement des opérations pour la République centrafricaine, pour lesquelles il manque 48 millions de dollars sur les 116 millions de dollars de budget prévu.


Par ailleurs, la Coordonnatrice humanitaire a estimé que « la crise humanitaire dans le pays n'était pas entièrement due à un débordement des conflits des pays voisins ». La République centrafricaine est touchée notamment par les conflits au Soudan et au Tchad.


Elle a estimé qu'en dépit d'une amélioration des conditions humanitaires dans le pays, la situation restait très volatile et les civils déplacés continuaient de montrer des signes de traumatismes.


NDLR : Il est temps que les responsables des Nations Unies se rendent enfin compte que la situation de la RCA, avec les nombreuses rébellions armées qui écument le pays, résulte essentiellement de la mal gouvernance de Bozizé et sa clique et non forcément, du débordement des conflits dans les pays voisins.

 

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