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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 00:12




 

(XINHUANET) Mardi, 25 Août 2009 21:48   - Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) seront interconnectés par la fibre optique à travers le projet CAB (Central African Backbone) en 2010, selon Edouard Ebah Abada, secrétaire général du ministère camerounais des Postes et Télécommunications, cité mardi par le Journal Quoditien.


S’appuyant sur le câble optique installé le long du pipeline Tchad-Cameroun inauguré à Doba au Tchad en 2001, qui compte 18 fibres optiques dont 12 pour le Cameroun et 6 pour le Tchad, le projet va permettre d’accélérer le déploiement des réseaux en fibre optique en réduisant les coûts de prestation (internet, téléphone) et accentuer la capacité des pays membres à mettre en place une administration électronique.


Financé par un prêt remboursable de la Banque mondiale à hauteur de 11 milliards de FCFA, le projet comporte deux phases dont la première concerne le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique et la seconde va concerner plus tard le Congo, le Gabon, la République démocratique du Congo, Sao-Tome et Principe.


Le projet naît en 2007 lors d’un sommet des chefs d’Etats des pays membres de la CEMAC à N’Djamena au Tchad. Une réunion tenue à Bangui au février dernier regroupant les experts des trois premiers pays, les représentants de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de l’Union internationale des Télécommunications, a permis d’élaborer le document de base, nécessaire à la réalisation du projet.


Une étude environnementale et sociale a été faite dans les pays concernés par la première phase du projet.

Au Tchad l’étude environnemental porte sur la traversée des agglomérations, des cours d’eau, des zones agricoles et marécageuses. En Centrafrique, elle concerne les campements pygmées, les agglomérations, les cours d’eau et la destruction des plantations.


Au Cameroun, l’étude porte sur les agglomérations qui seront traversées (emprise réduite par les magasins, les commerces, les zones agricoles, des zones écologiques telles la forêt la dense etc).

Le cout global des activités sur l’impact environnemental est estimé à 330 millions de FCFA à intégrer dans les coûts du projet.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 23:59




Un coin du voile commence peu à peu à se lever sur l’assemblée générale constitutive du nouveau parti KNK de Bozizé qui s’est déroulée à Boali les 20, 21 et 22 août dernier ainsi que sur l’ambiance qui y a prévalu. Selon le compte-rendu fait par certains témoins sur place, le comité d’organisation de l’assise qui a été piloté par l’argentier de Bozizé, Sylvain Ndoutingai qui a du reste également trôné au présidium de l’AG, ce dernier n’a ménagé aucun effort pour marginaliser et tenir à l’écart un certain nombre d’indésirables, en particulier les ténors de l’ancienne Convergence KNK comme l’actuel ministre de l’agriculture, le fantasque Fidèle Ngouandjika, Jean Eudes Téya, le pittoresque ministre des sports, Aurélien Simplice Zingas, le ministre des télécommunications et non moins homme de main de Cyriaque Gonda, Thierry Maléyombo, le ministre d’Etat Anicet Parfait May dont tous se méfient, pour ne citer que ceux-là. C’est à peine si on les a laissés entrer dans la salle de réunion. Ils ont été cantonnés longuement au loin et sous le soleil par un imposant cordon de soldats de la garde présidentielle avant d’être conduits sur les lieux par minibus. D’après des sources dignes de foi, certains d’eux n’avaient même pas reçu de carton d’invitation. C’est dire combien ils étaient attendus …!


Ndoutingai


A la présidence du bureau politique provisoire, Bozizé surprend tout le monde en désignant un de ses anciens compagnons de la Coordination des Patriotes Centrafricains (CPC) qui l’avait soutenu depuis Paris dans le processus de sa violente prise du pouvoir en mars 2003, le vieux lutteur et militant, Joseph Kiticki-Kouamba, actuellement son conseiller diplomatique, pourtant absent de cette assise car présentement à Paris pour des raisons médicales.


Tout cela n’était certainement pas du goût de Ndoutingai l’argentier de Bozizé dont l’amertume devait le disputer à la déception. Il n’aura pas perdu sur toute la ligne car Bozizé a néanmoins retenu comme vice présidente une de ses maîtresses, l’actuelle ministre du tourisme, Mme Solange Ndakala Pagonendji alias « Arome Maggi », surnommée ainsi à Bangui par les mauvaises langues pour son opportunisme car pouvant être mise dans toutes les sauces. Lors de la présentation par Bozizé des membres du nouveau bureau politique du KNK, elle a été huée et son nom copieusement sifflé par la salle.


Ce sont là les désagréments et conséquences d’une direction de parti non démocratique mais imposée à la base par la seule volonté du président fondateur. Cela en dit long sur la véritable nature de ce parti que par démagogie, le président fondateur veut « travailliste » et d’obédience « social-démocrate ». Outre le caractère non démocratique du fonctionnement de ce nouveau KNK, l’adoption aussi en si peu de temps des statuts et du règlement intérieur de ce parti laisse planer quelque doute sur le sérieux qui a été accordé aux débats sur ces textes fondamentaux.


Par ailleurs, certains participants de l’assise de Boali ont eu à déplorer la modicité du montant des per diem qui leur ont été alloués (un forfait de 20.000 F CFA) environ 30 euros en gros alors qu’ils attendaient davantage. A peine né, le KNK enregistre déjà ses premiers déçus.
 

avait en réalité conçu et verrouillé les choses de façon clanique. Le nouveau KNK ne devait être désormais dirigé que par  les Gbaya du clan Gaga à l’exclusion de tous les  opportunistes qu’ils ont eu le temps d’observer. C’est ainsi que lors de la clôture des travaux, une liste des membres de la nouvelle direction provisoire du parti KNK avait été établie par le même Ndoutingai et soumise à Bozizé qui, ayant flairé que la base n’allait pas suivre, a dû in extremis, faire le choix de désigner d’autres personnes que du reste, Ndoutingai déteste cordialement comme par exemple Levy Yakité, trésorier général adjoint et Claude Lenga, rapporteur général adjoint.  
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 21:26




United Nations (New York) 25 Août 2009


Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, estime dans un mémoire adressé à la Chambre d'appel rendu public mardi, que la mise en liberté provisoire du Congolais Jean-Pierre Bemba Gombo, accusé de crimes contre l'humanité commis en République centrafricaine entre le 26 octobre 2002 et le 15 mars 2003, serait une erreur et qu'il doit être maintenu en détention jusqu'à la fin de son procès.


Le 14 août, la CPI a décidé de faire droit, sous condition, à la demande de mise en liberté provisoire. La Chambre préliminaire II avait conclu que son maintien en détention ne paraissait plus nécessaire pour garantir sa comparution. Jean-Pierre Bemba Gombo est accusé d'être responsable, en qualité de chef militaire, des crimes de meurtre, de viol et de pillage constituant des crimes contre l'humanité et crimes de guerre.


Le Procureur de la CPI affirme que, contrairement aux conclusions de la juge unique, la situation n'a connu aucun changement en l'espèce. La plupart des raisons invoquées existaient déjà et ont été citées précédemment par la même juge pour motiver le maintien en détention ou déclarer infondée une demande de mise en liberté. Le seul fait nouveau majeur, à savoir la confirmation des charges qui pèsent contre l'accusé, rappelle et renforce les risques qu'entraînerait son éventuelle mise en liberté. « La décision de la juge unique est par conséquent erronée », selon M. Moreno-Ocampo.


D'après le Procureur, les accusations en instance pourraient conduire à une condamnation assortie d'une lourde peine. « La Chambre a confirmé ces charges. L'accusé n'est plus très loin du procès et, s'il est reconnu coupable, il pourrait être passible d'une lourde peine. La décision de confirmation des charges ne vient que renforcer la tentation de prendre la fuite et de faire obstructions aux poursuites. Elle le rend en outre plus à même de porter atteinte aux témoins, puisqu'il connaît leur identité et continuera à prendre connaissance des principaux éléments de preuve de l'Accusation », estime-t-il.


M. Moreno-Ocampo demande également à ce que l'appel ait un effet suspensif, de sorte qu'il n'y ait aucune possibilité de mettre M. Bemba en liberté avant que la Chambre d'appel ne se soit prononcée. « M. Bemba est encore présumé innocent mais il doit être maintenu en détention au quartier pénitentiaire. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que son procès débute aussi vite que possible et que les victimes voient que justice est rendue », dit le Procureur.


La Cour pénale internationale est une juridiction permanente qui mène des enquêtes et engage des poursuites à l'encontre de personnes accusées des crimes les plus graves ayant une portée internationale, à savoir le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre.

 

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 21:15




APA-Libreville 25-08-2009 (Gabon) L’ancien Premier ministre gabonais, Jean Eyéghé Ndong, candidat indépendant, a appelé mardi dans une conférence de presse, à Libreville à une candidature unique de l’opposition à cinq jours du scrutin présidentiel anticipé.


« J’appelle tous les candidats à l’élection présidentielle du 30 août prochain opposés à la perpétuité du système PDG (Parti démocratique gabonais, au pouvoir), à adhérer à une candidature unique »,
a déclaré M. Eyéghé Ndong.


Le dernier Premier ministre de feu Omar Bongo Ondimba n’a cependant pas annoncé quel sera ce candidat qui devra affronter le candidat du Parti démocratique gabonais, Ali Bongo Ondimba.


M. Eyéghé Ndong avait démissionné de son poste de Premier ministre et du parti au pouvoir au lendemain de la désignation par cette formation politique, du fils du défunt président comme porte étendard à ce scrutin à tour unique.


Une désignation qui avait également entraîné la sortie du parti et du gouvernement d’un autre ancien Premier et ministre et ministre du Pétrole, Casimir Oyé Mba et de l’ancien ministre de l’Intérieur, André Mba Obame, tous deux également candidats à cette élection.


A quatre jours de la fin de la campagne électorale, au moins une dizaine de candidats battent véritablement campagne tant à Libreville que à l’intérieur du pays.


Au total, 23 candidats brigueront les suffrages des gabonais, dimanche prochain, dont trois femmes, une première dans l’histoire de ce petit pays du Golfe de Guinée, riche en Pétrole.


 

NDLR : Une candidature unique de l’opposition au PDG aurait été l’idéal et la seule chance pour elle de l’emporter, compte tenu que cette élection gabonaise est à un seul tour, feu Omar Bongo ayant fait ficeler ainsi les choses pour ne pas avoir à affronter le candidat d’une coalition de l’opposition au second tour. C’était aussi cela, un des secrets de son exceptionnelle longévité au pouvoir. Pour revenir à une situation normale, l’opposition gabonaise doit exiger et obtenir une réforme constitutionnelle sur la nature du scrutin. Pour l’heure, il faut craindre que le souhait de l’ancien premier ministre et candidat lui-même ne soit qu’un coup d’épée dans l’eau, juste à la veille du scrutin du 30 août prochain.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 20:41




(republicoftogo.com) - 25 Août 2009 - L'ancien président centrafricain, Ange Félix Patassé, quittera définitivement le Togo où il réside depuis le coup d’Etat de 2003, samedi. "Le Togo est ma deuxième patrie, et mon histoire a toujours été bâtie à partir du Togo" s'est confié Ange Félix Patassé au reporter de republicoftogo.com.

Actuellement en visite en Guinée Equatoriale, M. Patassé regagnera Lomé mercredi pour faire ses valises avant de se rendre à Tripoli pour participer au 40e anniversaire de la « révolution » libyenne et assister également au sommet de l'Union africaine sur les conflits. Il s’envolera ensuite pour Bangui.


"Le peuple me réclame et je pars dans mon pays pour préparer les élections de mars 2010"
a expliqué Ange Félix Patassé.


Après le coup d’Etat de 2003 en Centrafrique, M. Patassé s’était réfugié au Togo. Tout en suivant l’évolution politique en RCA, il se consacrait à un projet de production de biogaz à partir du pennicetum purpurium, communément appelé plante à éléphant ; une passion pour cet ingénieur agronome de formation.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 23:52




 


Par Augustin Scalbert | Rue89 | 24/08/2009 | 22H07


Bradley Birkenfield, ex-cadre américain de la banque suisse UBS, a été condamné vendredi pour « conspiration » à trois ans et quatre mois de prison ferme et à 30 000 dollars d'amende (il avait aidé des millionnaires à planquer leur fortune dans les montagnes hélvètes). Deux jours plus tôt, le fisc américain obtenait les noms de 4450 contribuables fraudeurs. La presse suisse revient sur cette première « brèche » dans son secret bancaire.


Sale temps pour la Suisse. Depuis qu'
il s'est excusé auprès de la Libye pour l'arrestation du fils Kadhafi en 2008 (il avait été inculpé pour violences sur ses domestiques), jeudi, le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, est dans la tourmente. Presque toute la presse francophone lie cet événement aux derniers développements de l'affaire UBS. Dans les deux cas, les pays d'en face avaient des arguments : la Libye détient deux otages suisses, et les Etats-Unis menaçaient UBS d'une amende record de 800 millions d'euros.


La Suisse « déshonorée, déculottée, isolée, à genoux »…


Aucun journaliste ne se risque à écrire le mot « chantage », mais le ton y est. « Le pistolet doit quitter la tempe », titre l'éditorial de 24 Heures :


« Humiliée, déshonorée, déculottée, isolée, à genoux. Aucun qualificatif n'est trop fort, depuis jeudi soir, pour décrire la position de la Suisse […]. Les mêmes mots qui auraient pu être employés, il y a quelques jours à peine, quand UBS a accepté de livrer au fisc américain les noms de 4450 clients fraudeurs. »


Et le lendemain, Birkenfield, l'homme qui avait « dénoncé » UBS, écopait donc de 40 mois de prison ferme. L'homme par qui le scandale UBS est arrivé ne purgera sa peine qu'à partir de janvier 2010 ; d'ici là, il continuera d'aider le fisc américain. « Ses supérieurs ne sont, quant à eux, pas inquiétés », note
24 Heures.


« Le secret bancaire dans la tourmente »


Sur le site du magazine Bilan, destiné aux leaders du pays, une annonce Google accompagne l'article sur la condamnation de Birkenfield : « Secret bancaire en péril ». C'est bien ce que craignent de nombreux éditorialistes.


L'annonce en question renvoie vers
un dossier du site Swissinfo, titré sans ambiguïté « Le secret bancaire dans la tourmente ». La première phrase d'introduction au dossier joue très subtilement sur les mots : d'un côté la légalité, et de l'autre les violentes attaques des concurrents :


« Pratique ancrée dans la loi depuis trois quarts de siècle, le secret bancaire suisse est soumis aux coups de boutoirs de la communauté internationale et des concurrents de la place financière suisse. »


Cette « pratique » est en tous cas menacée, c'est certain, même si elle est pour l'instant seulement abolie pour les clients américains d'UBS. « Plus rien ne sera comme avant au pays du secret bancaire »,
titre La Liberté, le partenaire suisse de Rue89 :


« Le numéro un bancaire suisse échappe ainsi à une nouvelle amende et le Conseil fédéral affirme avoir préservé le respect des lois. Reste que si UBS sauve les meubles aux Etats-Unis, c'est un fait qu'une brèche a été ouverte. »


Dans Le Courrier, un quotidien « humaniste, progressiste et altermondialiste » selon Courrier International, l'éditorialiste remarque que « cette affaire garde toujours toutes les prémisses pour enterrer la subtile nuance helvétique entre la fraude et l'évasion fiscale. Après avoir épluché les dossiers de 4450 clients de la banque, rien n'empêchera les Etats-Unis de refaire un tour de piste pour obtenir de nouveaux noms. »


En redressant ces 4450 contribuables, Washington devrait récupérer la bagatelle de 4 milliards de dollars, selon Le Courrier. Cela va-t-il donner des idées à d'autres Etats ?

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 23:36




 


Source: Comité international de la Croix-Rouge (CICR)



Bangui  21 août 2009 (CICR) - Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vient de distribuer de la nourriture, des semences, des outils agricoles et autres articles de secours à plus de 6.700 personnes qui ont fui leurs foyers dans la préfecture de Vakaga, à quelques 800 km au nord de Bangui.


En 2009 Mai, les tensions entre différents groupes armés ont atteint leur paroxysme dans la Vakaga et plusieurs villages ont été attaqués, forçant les habitants à fuir en brousse. Un mois plus tard, deux attentats dans la ville de Birao, la capitale de la préfecture, ont entraîné le déplacement des habitants de la ville, tandis que les résidents des villages environnants ont cherché refuge dans la ville de Birao elle-même. De nombreuses personnes vivant dans les quartiers périphériques, dans la crainte de futures attaques, ont émigré vers le centre ville.

 
"Les combats ont eu lieu au début de la saison des pluies, une période critique de l'année», a dit Jules Amoti, coordonnateur du CICR pour les programmes de sécurité économique à Bangui. «Beaucoup de familles n'ont pas eu le temps de prendre ce qu'elles voulaient avec elles. Leurs conditions de vie sont difficiles car elles manquent d'abris, ustensiles de cuisson, les aliments et l'hygiène de base."

 


Dans un effort pour améliorer les conditions de vie en général, un autre groupe de 2700 personnes ont reçu des bâches alors que 1.800 personnes ont reçu des bâches, des couvertures, des matelas, des moustiquaires, des ustensiles de cuisine et autres articles de secours.
 

En collaboration avec des bénévoles de la Croix-Rouge centrafricaine, le CICR a organisé plusieurs distributions depuis la fin Mai pour aider les personnes touchées par la violence. Soixante tonnes de maïs, 23 tonnes d'arachides et une tonne de sel iodé ont été distribués à plus de 6.700 personnes afin de satisfaire leurs besoins alimentaires les plus immédiats. La plupart d'entre elles ont également reçu des houes et des semences de mil et de sorgho.

Ces ménages vivent principalement de l'agriculture, et cette aide devrait leur permettre d'utiliser la récolte 2009 afin d'assurer leur autosuffisance alimentaire.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 23:18




 

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - République Centrafricaine (HDPT RCA) 17 Aug 2009


Points saillants


- 1.207 refugiées et 2.725 déplacées à Obo et Mboki

- Contingent gabonais de la MICOPAX à Paoua

- Situation humanitaire précaire des déplacées de la région de Kabo


Contexte et sécurité


1207 refugiés et 2725 déplacées à Obo et Mboki


Par suite des attaques des éléments de la Lord's Resistance Army (LRA) dans les villages de Gassimbala (15 Km à l'Est d'Obo) et de Koubou (10 Km à l'Est d'Obo), la majorité des habitants de ces localités ont fuit pour s'installer dans la ville d'Obo craignant la violence des affrontements.


Suite au recensement fait par les membres de l'ONG


Jeunesse Unie pour la Protection de l'Environnement et le Développement Communautaire (JUPEDEC) le 17 aout, il a été recensé 225 personnes déplacées venant de Gassimbala et 281 personnes de Koubou.

Trois des personnes (2 hommes et 1 femme) capturées par les éléments de la LRA à Gougbéré lors des dernières attaques afin de transporter leurs butins auraient été libérées le samedi 15 aout au niveau de Kerré II par ces mêmes éléments de la LRA dans leur progression vers le Nord-ouest. D'autres personnes capturées restent encore entre les mains de la LRA parmi lesquelles 2 filles de 13 et de 14 ans capturées au village Gougbéré lors de l'attaque qui a couté la vie à un habitant du dit village.


Toujours selon la JUPEDEC, à ce jour il y a 1207 refugiées congolais en République Centrafricaine (849 à Mboki et 358 à Obo) fuyant les attaques de la LRA en République Démocratique du Congo (RDC) et 2725 personnes déplacées internes venant des villages Gassimbala, Koubou, Ligoua, Gougbéré, Dindiri, Kamou, Ndigba pour les mêmes attaques de la LRA dans leurs villages.


Une mission conjointe composée des agences des Nations Unies et d'ONGs nationales et Internationales quitte le mercredi 19 aout pour Obo.

Le but de cette mission est de faire une évaluation des besoins non-couverts et d'apporter une réponse humanitaire aux personnes vulnérables.


Pour plus d'informations :


Contingent gabonais de la MICOPAX à Paoua


Le lundi 10 août a eu lieu la cérémonie de prise de fonction du nouveau commandant de la Mission de Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX), le Général Hector Marie Tchemo, en présence du Président François Bozizé.

Lors de cette cérémonie, le président Bozizé a réaffirmé l'importance de la MICOPAX dans le processus de paix actuel.

Enfin le contingent gabonais de cette force vient de prendre service dans la ville de Paoua (sous-préfecture de l'Ouham-Pendé au Nord-ouest).


Actualités


13 août : Lancement du programme DDR à Paoua


"Le programme de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) commence dès ce jour",


Cette cérémonie s'est déroulée en présence de M. Jean-Jacques Démafouth, premier Vice-président du comité de pilotage du DDR et président de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), un des principaux groupes armés ayant pour fief l'Ouham-Pendé au Nord-ouest du pays.


Selon le Ministre d'Etat en charge de la Communication, M. Cyriaque Gonda, cette première phase qui concerne la campagne d'information et de sensibilisation durera du 13 août au 13 septembre et sera suivie de la 2ème phase qui est l'identification des ex-rebelles.


Toujours selon le Ministre, ce processus du DDR se déroulera dans les 5 préfectures qui sont l'Ouham, l'Ouham-Pendé, la Haute Kotto, la Vakaga et la Nana-Gribizi et concernera 6.000 à 10.000 ex-rebelles. Il a ajouté que le calendrier prévu pour ce processus de DDR est sur 36 mois.


Droits de l'homme pour les leaders d'orphelinats


"Mieux comprendre les besoins des orphelins",
tel est le thème de la formation débuté le lundi 17 août à l'intention d'une quarantaine d'encadreurs et leaders d'orphelinats de la ville de Bangui. Cette formation organisée par l'ONG Action Chrétienne pour la Compassion (ACC) en partenariat avec le Bureau des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) vise à renforcer les capacités de ces leaders par la méthodologie et l'approche participative.


Cette formation vise aussi à faire connaître aux leaders les principes fondamentaux des droits de l'homme. Selon la présidente de l'ACC, Mme Boubandé, "vu les contextes actuels marqués par des conflits armés à répétition dans certaines zones de notre pays, nous pensons qu'il est urgent d'engager une vaste campagne de sensibilisation des leaders afin de les doter et les outiller des connaissances suffisantes sur les droits de l'homme, ainsi pour une lutte généralisée contre toutes les formes de violence et de violation de ces droits".


Toujours selon elle, "cette formation aidera a redonner espoir aux femmes en situation difficile et les Orphelins et Enfants rendus Vulnérables (OEV)".


Humanitaires


Promotion du respect des droits des femmes


Dans le cadre du projet d'amélioration de la promotion et du respect des droits des femmes (financé par le Fonds de Consolidation de la Paix), une formation sur les droits des femmes a débuté de juin à septembre dans la ville de Paoua. Cette formation est organisée par le Danish Refugee Council (DRC) et dispensée par l'Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC). Elle est faite à l'endroit de plus de 2.000 membres des différentes associations appuyées par DRC entre autres dans les domaines d'activités génératrices de revenues, d'agriculture et d'élevage dans la région de Paoua.


Les différents points débattus lors de cette formation sont les droits de l'homme, les droits des personnes déplacées, les droits de la femme et la loi portant protection de la femme contre les violences en RCA. Lors de cette formation, un accent a été mis sur l'approche participative avec des exercices. La formation prendra fin par la mise en place d'une clinique juridique avec des para-juristes qui dispenseront à la population les renseignements, soutien et conseils lors des campagnes d'informations afin de lutter contre les violences sous toutes leurs formes. A la fin de cette formation de Paoua en septembre, une autre sera ouverte à l'endroit de plus de 1.000 autres femmes des associations soutenues dans la région de Ndélé (Sous-préfecture de la Bamingui Bangoran au Nord-est du pays) avec pour finalité la création de la clinique juridique dans la région de Ndélé comme le cas de la région de Paoua.


Pour plus d'informations : Pascale Meric, DRC, (236) 72 71 90 06, pascale.meric@drc.dk


Situation humanitaire précaire des déplacées de la région de Kabo


Une mission conjointe OCHA et HCR s'est effectuée du 9 au 12 août dans la région de Kabo (Sous-préfecture de l'Ouham dans le Nord du pays). Le but de cette mission est de faire l'évaluation des besoins humanitaires sur place afin d'y apporter une réponse.


Des constats faits, dans le camp des déplacées de Bokayanga qui ont fuit à 7 Km dans la brousse, et des déplacées de Kengar (à 18 Km de Kabo) ainsi que des autres déplacées de la région, ces déplacées ont affirmé constater une amélioration sécuritaire depuis la signature de l'accord de paix entre le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) et le gouvernement.


Sur le plan humanitaire, les conditions d'eau et d'assainissement demeurent précaires, des cas de décès et de maladies dus à la consommation d'eau insalubre et non potable sont à noter. Plusieurs besoins ont été exprimés en termes de sécurité alimentaire, d'éducation et de santé par les personnes déplacées.


Pour plus d'informations


Pour toutes informations, veuillez contacter
: UN OCHA RCA | Boris Ngouagouni, ngouagouni@un.org|+236 70.18.80.61 Find more information on http://www.hdptcar.net/blog/

 

: Sylvain Yakara, OCHA, (236) 72 71 55 49, yakara@un.org tels sont les propos du Président de la Centrafrique le Général d'armée François Bozizé le 13 août 2009 à Paoua (Sous-préfecture de l'Ouham-Pendé) lors de la célébration du 49ème anniversaire de l'Indépendance de la Centrafrique. Alexis Mbolinani, JUPEDEC, (236) 70 40 70 42, mbolinani@yahoo.fr et Joseph Benamse, OCHA, (236) 70 98 82 34, benamse@un.org

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 20:56






NDLR : On croît rêver ! Bozizé qui décide de créer un parti "travailliste d'obédience social-démocrate". A quand l'adhésion de ce parti à l'Internationale Socialiste ? C'est une mauvaise plaisanterie. Un putschiste, même reconverti aux valeurs de la démocratie et du travaillisme, reste un putschiste et ne peut être admis à l'Internationale Socialiste. Bozizé est pasteur de la secte du Christianisme céleste. Il est membre de la franc-maçonnerie. Après avoir introduit les mercenaires zakhawa tchadiens et détruit le pays avec sa calamiteuse rébellion; après s'être rendu responsable des années durant, de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans plusieurs préfectures du pays en particulier dans le Nord Ouest, Bozizé cherche-t-il maintenant à se refaire une virginité ?  La démagogie consistant à recourir au langage pseudo ouvriériste et à une phraséologie social-démocrate ne trompera personne. Ce n'est ni plus ni moins de l'imposture !  




Discours de clôture par Bozizé de l’Assemblée générale constitutive du KNK 

Boali
22 août 2009


Nous voilà à la fin des travaux de l’Assemblée générale constitutive de notre parti. Cet événement qui nous réunit une fois de plus aujourd’hui laissera dans toutes les mémoires un souvenir ineffaçable.


Rien ne pouvait être plus agréable que la constitution de notre parti, le KNK. J'éprouve le double plaisir de me voir entouré d'ouvrière· et d’ouvriers engagés, mobilisés et disponibles, et parler de la vertu cardinale du travail, gage de notre liberté et de notre prospérité. Avec force et conviction, vous avez toujours réclamé la formation de notre mouvement politique pour lequel vous avez oeuvré inlassablement.

Je vous donne entièrement raison car sans organisation, sans structure politique de base,  notre philosophie ne saurait mieux se construire, se développer, se raffermir pour être utile.


Vous avez tous été témoins de la déconfiture et de la faillite de notre société provoquée, en grande partie, par l'absence d’une
culture et d'une formation politique capable de valoriser les compétences nationales et de donner le sens du patriotisme, le goût du travail aux Centrafricains. C'est avec fierté que nous avons pu donner, à l'issue de ces assises de 48 heures la naissance au 1a naissance au KNK, parti-travailliste d'obédience social-démocrate.


Comme je le disais dans mon discours d’ouverture et je ne me suis pas trompé en vous disant : vous avez fait un excellent travail propre à notre philosophie en adoptant avec enthousiasme et convivialité tous les textes fondateurs de notre jeune parti. Selon les comptes-rendus qui m’ont été faits, la naissance du KNK marque la fin d’une vieille époque de transhumance politique, de délation, de détournements de biens publics, de paresse, de mal gouvernance et de précarité. Ces maux ont entraîné la déchéance de notre société et failli mettre en péril notre unité nationale. Le KNK prône la dynamique de la locomotive et une politique de rupture avec le passé. Il constitue un nouvel élan pour le développement économique et social de notre pays.


Ouvrières, et ouvriers, notre enfant tant attendu est né. Il faut l’entretenir et prendre soin de lui dans l'intérêt supérieur de la nation.
  

En paraphrasant un grand homme d'état, ne dites pas qu'est-ce que la parti KNK pourra faire pour vous, mais plutôt dites qu'est-ce que vous devez faire pour le KNK. 
 

Avec la naissance de votre parti, plus personne ne pourra désormais vous demander d'aller dans telle ou telle formation politique parce qu'elle appartiendrait au père fondateur que je suis.
  

Après votre difficile et longue marche parsemée d'obstacles, des menaces et de manipulations vers la création du KNK, je vous invite désormais à ne plus céder aux habituelles manipulations politiques tendant à vous désorienter des axes de votre propre développement.


Que ceux qui vous trompaient hier et qui n'ont rien fait ni pour vous ni pour le peuple centrafricain ne reviennent plus jamais à la charge pour détruire ce que vous avez semé.


Votre traversée du désert est terminée. Vous êtes désormais à Cana. Il vous appartient donc de vous organiser dans la discipline, le Travail, la Justice et le Progrès, conformément à la devise de notre parti. Le KNK doit d’abord mobiliser et compter sur ses propres efforts. Je sais compter sur votre capacité de mobilisation et de sensibilisation pour restituer fidèlement aux ouvrières et ouvriers qui n’ont eu l’occasion de partager avec nous le moment historique les idéaux sacrés du KNK.


Ouvrières, ouvriers, mes chers compatriotes,


La communauté humaine que vous formez doit se souder et se soulever pour porter quelque chose qui est plus grand qu'elle. Ce dont nous avons la charge, ce n'est pas seulement le destin du KNK dans la vie politique centrafricaine; ce ne sont pas les intérêts moraux et matériels du parti; Ce n'est pas une étiquette.

Ce dont nous avons la charge, c'est l'espérance d'un pays qui avait depuis longtemps oublié le sens de ce mot et la vertu du travail.


Le KNK est une force nouvelle, c'est une force de renouvellement et une force de rassemblement. Agissons ensemble pour bâtir.


Oui, ensemble, mais autour des idéaux de notre parti, à la manière des termites et dans la discipline, nous pouvons reconstruire un pays longtemps meurtri et je vous sais capables, j'ai le degré de votre engagement militant. Chacun de vous doit, une fois l’acte de naissance de notre enfant établi, vulgariser auprès de nos compatriotes les idéaux de KNK. Le travail, rien que le travail sans lequel aucune oeuvre de développement n'est possible.


J’invite solennellement nos compatriotes imbus de paix et de la vertu du travail à nous rejoindre dès aujourd’hui pour qu’ensemble, comme un seul homme, nous puissions reconstruire notre beau pays.

Je veux à mon tour et en votre nom vous dire que c’est en pleine conscience que nous avons décidé de créer un parti travailliste. Nous sommes là tous ensemble parce que nous avons choisi de changer la vie, la situation, le destin de notre pays.


A cet effet, j'instruis tous-les-cadres-du-parti assumant des responsabilités à quelque niveau que ce soit, de veiller sur les militants du KNK jusque-là objet de brimades-et de tracasseries de toutes sortes.

De votre côté, vous devez vous aussi faire preuve de courage, d'abnégation, d'intégrité, de rigueur et de discipline ... Car sans ces vertus nos efforts seront vains.


Quand le temps du congrès sonnera, nous mettrons en place les organes statutaires dynamiques de notre parti. En attendant ce moment historique et pour en faciliter la préparation, j'ai jugé utile de mettre en place un bureau politique provisoire restreint auquel j'ai confié la mission militante de faire reconnaître notre jeune parti.


Avant de terminer mon propos, je voudrais, de tout cœur, adresser mes vives et chaleureuses félicitations au présidium des assises qui n'a ménagé aucun effort pour mener les travaux à bon port.

Mes félicitations s'adressent au Comité préparatoire de l’Assemblée générale constitutive pour la qualité de l’organisation des assises.


A vous Ouvrières et ouvriers, les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens : Félicitations, félicitations, félicitations ;


A vous tous venus de l’intérieur et de l’extérieur de notre pays, je vous souhaite bon retour dans vos foyers respectifs.


Je souhaite longue vie au KNK.

Vive le KNK ! Vive la République centrafricaine !

Que Dieu bénisse le KNK !

Je vous remercie.

 
Source: Radio Centrafrique

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 18:29




 


21 août 2009


Plusieurs équipes de MSF ont récemment ouvert des projets de prise en charge de la malnutrition au sud-ouest de la RCA. En l'espace de trois semaines, près de 620 enfants, souffrant à plus de 90% de malnutrition sévère, ont été admis.


Ouverture d'un projet nutritionnel à Carnot


En juin, devant l'augmentation du nombre de cas de malnutrition affluant dans les structures de santé du Sud-Ouest de la République Centrafricaine (RCA), les autorités sanitaires locales alertent certaines associations.

Des évaluations rapides de la situation nutritionnelle des populations sont conduites et corroborent les premières constatations : dans certaines zones, près de 20% des enfants présentent des signes de malnutrition. Les équipes de MSF décident d'ouvrir des projets pour prendre en charge la malnutrition infantile.


Près de 620 enfants malnutris admis en 3 semaines


Le premier projet ouvre le 23 juillet à Carnot, une ville diamantifère du sud-ouest du pays. Une unité de prise en charge de la malnutrition est mise en place à l'hôpital.

Le 17 août, soit environ trois semaines après l'ouverture du centre, près de 420 enfants malnutris ont été admis. Et MSF prévoit d'ouvrir trois nouveaux centres de traitement ambulatoire dans Carnot et ses alentours, pour les enfants pouvant être soignés à domicile.


Mais la dégradation de la situation nutritionnelle s'étend au-delà de la ville de Carnot. Le 3 août, une autre équipe MSF ouvre un projet similaire à Boda, située à l'ouest de la capitale Bangui. Aujourd'hui, près de deux semaines après les premières admissions, 220 enfants, tous sévèrement malnutris, ont été pris en charge dans le programme. En plus d'une unité de prise en charge des cas les plus sévères, mise en place à Boda, six centres de traitement de la malnutrition en ambulatoire ont été ouverts dans la région.


Evaluations et ouverture de nouveaux projets


Des évaluations sont en cours dans d'autres villes de la même région. Une équipe médicale s'est rendue dans la ville de Nola et va ouvrir très prochainement un nouveau projet. De même, une rapide évaluation nutritionnelle est en ce moment conduite à Gamboula, une ville du sud-ouest, proche de la frontière avec le Cameroun. L'ouverture d'un nouveau projet est donc à l'étude.


Cette situation nutritionnelle préoccupante semble être le résultat de plusieurs facteurs. Le Sud-Ouest de la RCA est une région diamantifère. Mais cette activité est en crise depuis quelques mois, et plusieurs bureaux d'achat ont dû fermer leurs portes, affectant directement l'économie de nombreuses familles.


Ce ralentissement économique est venu s'ajouter aux problèmes chroniques dont souffre la région : le manque d'accès aux soins de la population (qui s'est aggravé avec la crise économique), le pic annuel de malaria en cette saison des pluies et une alimentation trop pauvre.


 MSF est présente en RCA depuis 1997. Dans le nord-ouest du pays, à Paoua, Bocaranga, Batangafo et Kabo, les équipes médicales apportent des soins aux victimes du conflit entre groupes rebelles et forces gouvernementales, et de l'insécurité liée au banditisme.


 

RCA : ouverture d'un projet nutritionnel à Carnot


17 août 2009


Le 23 juillet, MSF a ouvert un projet de prise en charge de la malnutrition à Carnot, au Sud-Ouest de la RCA. Près de 400 enfants sévèrement malnutris y ont d'ores et déjà été admis.


Q

Le 9 août, environ deux semaines après l'ouverture de ce projet, près de 390 enfants malnutris ont été admis, dont 350 cas de malnutrition sévère.


L'état de santé d'une large proportion de ces enfants est grave : 40 % d'entre eux doivent être directement hospitalisés.


Une situation nutritionnelle inquiétante
.


En juin, devant l'augmentation massive du nombre de cas de malnutrition enregistrés à l'hôpital, les autorités sanitaires locales s'étaient inquiétées de la situation.


En coordination avec le ministère de la Santé, une équipe de MSF avait mené une rapide évaluation nutritionnelle.

A l'hôpital de Carnot, 42 des 62 enfants hospitalisés étaient sévèrement malnutris. D'autres enfants en attente d'une consultation ont également été identifiés.


Dans la ville, les résultats corroboraient les premières constatations : plus de 20% des enfants présentaient des signes de malnutrition.


Suivi et évaluation


Le sud-Ouest de la RCA est une région diamantifère. Mais cette activité est en crise depuis quelques mois, et plusieurs bureaux d'achats de la ville ont dû fermer leurs portes. Cependant, ce ralentissement économique ne suffit pas à expliquer l'apparition d'une situation nutritionnelle préoccupante.


Aujourd'hui, de plus amples évaluations sont nécessaires pour déterminer les raisons de cette dégradation nutritionnelle, qui s'étend au-delà de la ville de Carnot. En effet, les sections espagnole et belge de MSF, ainsi que d'autres associations comme Action Contre la Faim, ont ouvert des projets nutritionnels dans la même région. Nos équipes médicales pourraient également ouvrir un autre projet nutritionnel à Gamboula, une ville située au sud-ouest de Carnot.


 La section française de MSF est présente en République centrafricaine depuis 2006, notamment dans le nord-ouest du pays, à Paoua et Bocaranga. Les équipes apportent des soins aux populations victimes du conflit entre groupes rebelles et forces gouvernementales, et de l'insécurité liée au banditisme.

 

.uelque 390 enfants malnutris pris en charge. Alertée par les autorités sanitaires du pays, MSF a mis en place une unité de prise en charge nutritionnelle dans l'hôpital de la ville de Carnot, située au Sud-Ouest de la RCA.
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