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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 18:30




Bozoum, 27 août (Acap)- La campagne d’information et de sensibilisation sur le programme DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) des ex-rebelles a démarré, jeudi 27 août à Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Pendé, sous la supervision du ministre d’Etat chargé de la Communication, Cyriaque Gonda, et du président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean-Jacques Demafouth, ainsi que des représentants de la communauté internationale.


Dans les premières heures de la matinée, la mission de sensibilisation a rencontré les autorités locales et les leaders des confessions religieuses et des organisations non gouvernementales pour les situer sur les enjeux du programme.


Selon M.Gonda, il s’agit d’une mission de contact, d’information et de sensibilisation de toutes les parties prenantes sur l’enjeu du programme DDR, ajoutant que « C’est une mission capitale pour la recherche de la paix qui doit être appréciée par l’ensemble de la population et les ex-rebelles ».

« Nous allons visiter tous les sites et les postes de commandement de l’APRD, a-t-il affirmé, annonçant qu’en contrepartie de la levée des barrières par les groupes armés, le gouvernement propose une aide en produits alimentaires.


Le leader de l’APRD et premier vice-président du comité de pilotage du DDR, M. Demafouth, a indiqué qu’il venait « transmettre un message de paix à tous les éléments et les rassurer du sérieux du programme et de sa mise en œuvre conformément aux différents accords de paix signés à Libreville ». « Nous allons parler avec les femmes et avec les communautés, a-t-il également indiqué, annonçant des projets en faveur des communautés dans le cadre du DDR.

Il convient de préciser que la mission, composée de 15 journalistes et de représentants du gouvernement et des groupes armés ainsi que des Nations Unies, doit sillonner toute la préfecture de l’Ouham-Pendé, fief de l’APRD depuis 2005 avant de se rendre dans celle voisine de l’Ouham.

 

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 15:15




27/08/2009 15:42:28 | Jeune Afrique | Par : Christophe Boisbouvier

 

L’axe N’Djamena-Bangui est solide, le chef rebelle l’a appris à ses dépens.


Le Tchad base arrière des rebelles centrafricains ? L’ancien ministre Charles Massi y a cru. À ses dépens. En avril dernier, quand il débarque à N’Djamena, ses affaires se présentent plutôt bien. Il vient de prendre la tête d’un mouvement rebelle du nord de la Centrafrique, la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) et il est reçu à la présidence tchadienne par deux proches collaborateurs d’Idriss Déby Itno. Message des Tchadiens : « Si vous voulez dialoguer avec le pouvoir à Bangui, nous pouvons vous aider. Revenez nous voir dans quelque temps. »


Le problème, c’est que Massi ne repart pas du Tchad. Discrètement, il quitte N’Djamena en taxi-brousse. Direction le sud. Le 16 mai, à Sarh, il loue les services d’un moto-taxi clandestin afin de rejoindre ses hommes à la frontière centrafricaine. Pour éviter un poste de contrôle à la sortie sud de Sarh, il traverse une rivière en pirogue et emprunte une piste parallèle à la route. Mais il est arrêté par une patrouille tchadienne. Manque de chance ? Le chef rebelle a surtout commis l’erreur de ne pas éteindre son téléphone portable. Les services tchadiens le suivaient à la trace…


Que faire de Charles Massi 
? Au début, Idriss Déby Itno est furieux. « Massi est venu au Tchad par la grande porte et a voulu ressortir par la petite », lance son ministre de l’Intérieur. « Il a voulu nous dribbler ! » lâche un autre familier du Palais. Le rebelle centrafricain est ramené à N’Djamena où il est enfermé dans un commissariat – une sorte de quartier VIP où logent déjà quatre ou cinq prisonniers tchadiens. À Bangui, on se frotte les mains. Mais les pressions en faveur de sa libération se multiplient. Et le 8 juillet, l’opposant est relâché. N’Djamena sonde alors Bangui pour savoir si un dialogue est possible. Réponse : « les rebelles de la CPJP doivent d’abord désarmer ». Bref, François Bozizé ne veut pas de médiation tchadienne et, depuis sa libération, Charles Massi ronge son frein à N’Djamena.


Le rebelle a-t-il joué au casse-cou ? Pas si simple. En mars 2003, François Bozizé a tenté le même coup… et a réussi ! C’est en effet à partir du territoire tchadien que ses troupes ont lancé leur raid victorieux sur Bangui. Et, comme Massi, le général Bozizé s’était offert un voyage clandestin. En février 2003, alors qu’il était bloqué en France depuis quatre mois à la suite d’un accord Déby-Patassé, il était passé discrètement en Belgique et avait pris un vol pour N’Djamena sous un faux nom.


Cela dit, la comparaison s’arrête là. À l’époque, le Tchad – et le très influent Gabon d’Omar Bongo – soutenait le rebelle Bozizé. Aujourd’hui, Charles Massi est bien seul. Confidence d’un connaisseur du dossier : « Déby estime que Massi n’a pas de troupes. » Vrai ou faux ? « De toute façon, il ne faut pas que le coup de 2003 fasse école », lâche un ministre à N’Djamena. « Le Tchad ne peut pas être le couloir par où passent tous les Centrafricains pour déstabiliser leur pays. » Neuf ans après le « coup de pouce » du Tchad, l’axe Déby-Bozizé tient toujours.

 

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 02:03




Paris 26 Août 2009 - Le président français Nicolas Sarkozy a promis mercredi que la renégociation des accords de défense liant la France aux pays africains serait achevée "fin 2009" et confirmé son souhait d'une "rénovation profonde" des relations entre Paris et le continent. La France a signé le 13 mars 2009 le premier de ces accords rénovés avec le Togo.


"Fin 2009, les accords de défense qui nous lient à huit pays africains auront été renégociés dans une perspective radicalement nouvelle",


"Désormais, la France conçoit son rôle d'abord comme un appui à la création de forces africaines capables d'assurer collectivement la sécurité de leur continent, dans le cadre de l'initiative de défense de l'Union africaine (UA)",
a ajouté le président français.


Nicolas Sarkozy a également indiqué que "des contingents des anciens territoires de l'Afrique subsaharienne qui ont contribué à la libération de notre pays lors des deux conflits mondiaux" défileront sur les Champs-Elysées à l'occasion de la Fête nationale le 14 juillet 2010.


"2010 sera une année importante pour la relation entre l'Afrique et la France: 14 anciennes colonies françaises célèbreront le 50e anniversaire de leur indépendance",


En février 2008, Nicolas Sarkozy avait annoncé la renégociation de tous les accords de défense liant la France aux pays africains, assurant que Paris n'avait plus vocation à rester "le gendarme de l'Afrique".

Ces accords très décriés, dont les clauses sont restées secrètes, ont souvent servi de prétexte juridique à l'intervention des troupes françaises pour défendre des régimes africains "amis".

 

a justifié le chef de l'Etat. "Ce sera donc une année dédiée à la fidélité dans l'amitié et la solidarité. Et je souhaite que 2010 signale aussi l'achèvement d'une rénovation profonde de nos relations avec le continent africain", a-t-il poursuivi. a déclaré M. Sarkozy lors d'un discours devant la conférence des ambassadeurs à l'Elysée.
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 22:14




26 août 2009 10:05:21 GMT

 

BANGUI, République centrafricaine, 26 août (UNHCR) - Le personnel du HCR a trouvé plus de 2.000 civils déplacés vivant dans des conditions effroyables à quelque 400 kilomètres au nord de Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA), malades, affamés et forcés de boire de l'eau aux côtés de leurs vaches.

«J'ai travaillé avec beaucoup de personnes déplacées intérieur (IDP) et des réfugiés en RDC (République démocratique du Congo), le Tchad et la Côte d 'Ivoire, mais je n'ai jamais vu des gens vivre dans de telles circonstances", a déclaré Annika Sjoberg, associé du HCR agent de protection à Bangui, l'un des premiers à parler avec les villageois.


Isolés depuis des mois en raison de l'insécurité, ces personnes déplacées, qui sont surtout d'origine Ngamas de Kabo, ont déclaré avoir fui les attaques contre leurs maisons par divers groupes armés début Novembre dernier et à nouveau en avril. Ils demeurent maintenant dans les villages de Bokayanga, Kengar, Gonkira, Gbaizara et Batangafo près de la petite ville de Kabo.


Le personnel du HCR, qui n'a accédé aux personnes déplacées que dans la deuxième semaine du mois d'août dans le cadre d'une mission inter-institutions, a indiqué que les personnes déplacées n'ont qu'un accès très limité à l'eau potable et dans certains endroits, elles sont obligées de boire de l'eau en même temps que leur bétail.


Ils vivent dans des huttes de boue et face à des risques graves pour la santé à cause du manque d'eau et installations sanitaires. Diarrhée et le paludisme sont très répandus. Les soins de santé de base ne sont uniquement disponibles que dans la ville de Kabo, très éloignée de leur emplacement actuel. La plupart de leurs aliments ont été détruits par les criquets ou volés par des bandits armés.


Les personnes déplacées ont également dit au HCR à propos viols, meurtres, arrestations arbitraires, la torture et la destruction de biens. Ils ont dit que ces atrocités ont été perpétrées principalement par des éleveurs armés, mais aussi par des bandits et autres groupes armés dans la région, y compris les soldats du gouvernement.


Sjoberg
a dit qu'elle a interrogé les parents de deux filles de 12 ans ans qui ont été violées, l'une quand elle est allée chercher de l'eau et l'autre à la maison en face de ses parents. "Au moment d'interroger les femmes et les hommes, on pouvait vraiment sentir leur colère et de désespoir", a-t-elle ajouté.


Il n'y a pas eu d'affrontements dans et autour de Kabo depuis Juillet lorsque les forces gouvernementales et les rebelles du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) ont signé un accord de paix qui a conduit à améliorer l'accès humanitaire à la région.


Malgré cette amélioration, les personnes déplacées ont peur de retourner dans leurs villages d'origine en raison du harcèlement continu par des éléments armés. Ils ont fait appel pour l'eau potable, la nourriture, l’éducation, la protection gouvernementale contre les éleveurs de bétail armés, et pour la sécurité en général. Ils ont également dit qu'ils voulaient des bâches en plastique pour les abris temporaires pendant qu'ils reconstruisent leurs maisons.


Le HCR espère que les conditions de sécurité vont se poursuivre afin qu'il puisse apporter assistance à ces personnes, et a demandé à des organismes médicaux pour envoyer des cliniques mobiles afin d'aider les familles.


On estime à plus de 125.000 personnes, dont beaucoup de femmes et d'enfants, ont été chassées de leurs foyers dans le nord depuis 2005. Un autre groupe de 137.000 sont réfugiés dans le Tchad voisin et le Cameroun.

Le HCR a appuyé les personnes déplacées dans la région de Kabo, depuis 2007, quand elle a ouvert un bureau à proximité de Kaga-Bandoro.

 

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 21:29


 

 le 26 août, 2009 à 10 h 44 min


Les autorités de Malabo engagent de gros moyens pour paralyser les activités du groupe Commercial Bank et Air Leasing. Depuis quelques jours, des sources proches du groupe Fotso ont annoncé l’interdiction des vols Air Leasing Cameroon à destination de la Guinée équatoriale. La décision imputée aux autorités politiques de Malabo a remis au grand jour le bras de fer qui oppose, au plan judiciaire, le pôle banquier du groupe Fotso à l’Etat de Guinée Equatoriale.


En effet, le 12 juin 2009, la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), au sujet de l’installation manquée d’une filiale du groupe Commercial Bank au pays de Teodoro Obiang Nguema, malgré l’obtention de tous les accords et autorisations préalables, a condamné l’Etat guinéen à payer la rondelette somme de 48,8 milliards de francs Cfa au groupe Commercial Bank. A Malabo, cette décision de justice, qui n’est susceptible d’aucun recours, est balayée d’un revers de la main, au motif que la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) n’a pas pesé de tout son poids, pour mettre en échec la procédure ouverte à l’initiative du groupe Commercial Bank.


Pour assurer sa défense, au moyen extrajudiciaire, le président de la république de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema en personne, a sommé en son palais, entre le 21 et le 22 juin, le président de la Cobac, le gouverneur de la Beac, pour leur signifier que son pays n’est pas disposé à appliquer la décision de la Cour commune d’Abidjan. Pour obtenir gain de cause, Malabo a un argument financier de taille. La Guinée Equatoriale détient en effet autour de 60% des avoirs de la Banque des Etats de l’Afrique centrale. En clair, la Guinée Equatoriale ne veut en aucun cas payer tout ou partie des 48,8 milliards au titre des dommages au groupe Commercial Bank. Bien plus, Malabo reste sur sa ligne de départ, à savoir : geler toute relation d’affaires avec le groupe Fotso en général.


D’où l’interdiction des vols Air Leasing à destination de Malabo. Interdiction du reste levée à la date du 21 août dernier, à en croire une source diplomatique équato-guinéenne. Les officiels du groupe Fotso semblent prendre la pleine mesure du rapport de forces défavorable, suite à l’immixtion du président Theodoro Obiang Nguema sur le champ du différend commercial en cause. « On est fragilisé dans cette affaire», reconnaît Alex Mimbang, le responsable de la Communication du groupe Fotso. Ce dernier énonce une panoplie de manœuvres politiques orchestrées par les autorités de Malabo, depuis le verdict de la Cour commune d’Abidjan.


A la Cbc, et au groupe Fotso en général, l’on parle de « représailles en masse ayant conduit jusqu’à l’instrumentalisation de la Cobac». Les pressions multiformes sur la Cbc, marquées par de nouvelles exigences auprès de la banque camerounaise après qu’elle a soumis un plan de restructuration à la Cobac, la nomination d’un administrateur provisoire à la Sfa, et à Commercial Bank of Chad, malgré les garanties du gouvernement tchadien à travers une lettre de confort à la Cobac, constituent, aux yeux des dirigeants du groupe Fotso, des preuves d’un acharnement politique.


Après un accueil chaleureux réservé aux équipes du groupe Fotso à Malabo en 2002, la relation d’affaires a tourné en affrontement politico judiciaire. Groupe Fotso : 500 milliards de F.cfa de bilan Le groupe Fotso dispose, en Afrique et ailleurs dans le monde, des pôles industriel, bancaire, financier et aéronautique.


Le groupe Fotso affiche un bilan de 500 milliards de francs Cfa, toutes branches d’activités comprises. Interrogé sur le poids réel de cet empire économique qui défraie la chronique au Cameroun et ailleurs dans le monde, le responsable de la communication, Alex Mimbang affirme qu’il faut s’en tenir au chiffre donné par Yves Michel Fotso en personne, au cours d’une communication télévisée sur le trio audiovisuel Stv2, Canal 2 et Equinoxe télévision courant 2008.


Les entités du groupe Fotso, réparties en cinq pôles, vont de l’industrie, à l’aéronautique en passant par l’immobilier, la banque et la finance. Les activités du pôle industriel englobent les secteurs de l’agro-industrie, les piles électriques, les allumettes, la papeterie. On peut, sous ces rubriques, citer Safca au Cameroun, Somapiles au Mali, Ipp au Tchad et Prodemal, spécialisé dans l’imprimerie au Mali.


Le groupe Fotso a des intérêts immobiliers au Cameroun, en France, au Tchad, à Sao Tomé, en Centrafrique et au Mali. Le groupe Commercial Bank, comme pôle bancaire, dispose des entités au Cameroun, en Centrafrique, au Tchad et à Sao Tomé. La Société financière africaine (Sfa) coiffe le pôle financier, spécialisé dans la gestion des actifs, la bourse, etc. Air Leasing Cameroon coiffe le pôle aéronautique du groupe.


Ecrit par Denis Nkwebo. Le Jour

 

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 17:28





                                 Omar Foto

Birao, le 26 août 2009 (IRIN) - En tant que chef du village, Foto Omar se sent responsable de plus de 40 familles actuellement hébergées dans un camp improvisé au coeur de Birao, dans l'extrême nord. «Nous sommes bloqués ici," a déclaré Foto à IRIN. "Ce n'est pas sûr d'aller 2 km en dehors de Birao. Je suis très malheureux ici. Il n'y a pas assez à manger. Les enfants sont traumatisés. Ce n'est pas là où ils devraient normalement dormir. Leur école a été détruite."

L'agriculture à petite échelle et de pêche qui avait gardé ses gens n'était plus possible. "Il n'ya rien de travail, at-il souligné.


Toumo, 5 km de son village à l'extérieur de Birao, et des villages voisins ont été incendiés par des hommes armés dans ce que Foto décrit comme «les événements du 6 Juin". Rapports du nord-est au moment indiqué à une attaque tôt le matin par des membres armés de la communauté Kara, avec les Raiders de cibler à la fois un camp militaire à Birao et les villages voisins.

La Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), qui dispose d'un contingent militaire à Birao, a condamné la violence sur les tensions renouvelées entre les Goula et les communautés de Kara. L'ancien rebelle de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui s'est fortement appuyée sur le soutien Goula dans le passé, a accusé les combattants Kara de vouloir déstabiliser le nord-est, saboter un processus de paix déjà fragile. L'UFDR a rejoint les troupes des Forces armées centrafricaines (FACA) dans un contrôle d'opération de nettoyage, reprenant Birao et ses environs. Mais des centaines de villageois ont été déplacés par les combats, soit à Birao fuient ou dans la brousse. La plupart ne sont pas retournés. D'autres incidents ont été signalés le 21 Juin, avec au moins trois personnes tuées.


Les besoins alimentaires


Le chef de police à Birao, le colonel Dieudonné Sereggasa, qui a pris ses fonctions en Juillet, a reconnu une longue histoire de relations difficiles entre la Kara et Goula. «Cette guerre n'a pas commencé aujourd'hui. Elle remonte loin dans le temps, de génération en génération. Allumer une allumette et il commence à nouveau." Mais Sereggasa dit tensions s'étaient apaisées à Birao après plusieurs réunions et que les gens circulent désormais librement. Il a fait à une augmentation de l'activité commerciale. "Faire les magasins dès maintenant ou le marché et vous trouverez beaucoup plus de produits", Sereggasa déclaré à IRIN. "Il ya un retour à la normalité».


Mais Sereggasa et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont tous deux souligné la nécessité d'une injection immédiate d'une aide alimentaire supplémentaire, avec les autorités locales catégoriquement que les fournitures prévues sont insuffisantes. Le représentant du PAM Sitta Kai-Kai a déclaré que le PAM aurait besoin de 500.000 dollars pour voler dans 250mt de l'aide alimentaire à Birao en Septembre. Les activités de camionnage, qui sont lourdes et coûteuses, seraient rendues impossibles pendant la saison des pluies qui court jusqu'en Novembre.


 Le PAM a prépositionné de la nourriture pour six mois pour 11.000 bénéficiaires dans la région de Birao en avril. Mais après les combats Juin, 13000 personnes nécessitent de l’aide. "Nous n'avions pas prévu pour cela," Kai-Kai a déclaré à IRIN. «Nous allons être à Birao pendant quelque temps, pas seulement aujourd'hui ou demain. Les gens n'ont pas les aliments cultivés cette année et ce qui veut dire aussi l'an prochain." a dit Kai-Kai que la capacité des populations à se nourrir dépend des garanties de paix et de sécurité.


Sécurité craintes


Birao a été pratiquement vidé et détruit par les combats en Novembre 2006 et Mars 2007, avec l'UFDR qui se battait contre les troupes gouvernementales soutenues par les militaires français pour le contrôle de la ville. L'accord de paix signé par l'UFDR et le gouvernement en avril 2007 a conduit à une période de stabilité relative.

Mais les attaques de Juin ont déclenché la crainte d'une détérioration de la sécurité à Birao et autres parties de la préfecture du nord-est de Vakaga, avec des conséquences humanitaires graves.

"Pour le moment la saison des pluies est la protection de Birao, « Jérôme Voisin de l’ONG Triangle a déclaré à IRIN, laissant entendre que les groupes armés représentant en principe la communauté Kara avait déjà envoyé l'alerte d'attaques plus proche de la ville principale. Triangle qui a distribué l'huile, du sel et du maïs pour le PAM, a abandonné le travail de développement dans la région de Birao, en se concentrant exclusivement sur les besoins d'urgence. Voisin a déclaré que Triangle tiendrait des consultations avec la MINURCAT et d'autres partenaires pour tenter de rester actifs et en toute sécurité dans la Vakaga.

Attaques de la LRA


Kai-Kai dit que les agences comme le PAM ont constamment pris en compte les nouvelles urgences et les problèmes de sécurité dans leurs projections, en notant les rapports de nouvelles attaques de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) autour d'Obo, dans le sud-est de la préfecture du Haut-Mbomou.

 
Alexis Mbolinani de la Jeunesse unie pour la protection de l'Environnement et Communauté (JUPEDEC), qui est active dans le sud-est, a  indiqué que les attaques de la LRA avait eu un impact dévastateur. «Quandles rebelles de la LRA viennent, ils prennent tout," a déclaré Mbolinani à IRIN. «Ils créent la peur parmi la population. Ils enlèvent les gens, ils violent nos femmes. Il n'y a personne vivant en dehors de 3 km d’Obo. Ils ont pillé tous les stocks de nourriture. Il y a un vrai problème de sécurité alimentaire là-bas."


Le Ministre de la RCA de la Planification, de l’économie et de la coopération internationale, Sylvain Maliko, a déclaré que les développements de la situation dans le sud-est ont mis en évidence la vulnérabilité du pays face aux retombées de ses voisins volatiles. "Nous n'avons pas la capacité de répondre à ces conflits", a déclaré à IRIN Maliko, tout en soulignant que la situation de la sécurité intérieure de la RCA s'est améliorée de façon significative.




 

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 17:02




 

 BANGUI, République Centrafricaine, 26 août 2009/African Press Organization (APO)/ — L’Ambassadeur Jan Grauls arrive demain en Centrafrique pour une visite de trois (03) jours. Durant son séjour, le Président de la Configuration Centrafrique de la Commission de Consolidation de la Paix (CCP) s’entretiendra avec les autorités et les partenaires au développement sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la Consolidation de la Paix, en prélude à la revue à mi-parcours de ce document prévue pour octobre/novembre 2009.

 
Lors de son dernier passage à Bangui, l’Ambassadeur Grauls avait présenté officiellement, à l’opinion publique, le Cadre Stratégique pour la Consolidation de la Paix en République centrafricaine (2009-2011). Le document sert de catalyseur aux efforts de consolidation de la paix et de développement dans les mois et années à venir, et en prévision des élections de 2010.


 Les axes prioritaires qui avaient été définis d’un commun accord avec le gouvernement sont : i) la réforme du secteur de la sécurité (RSS), y compris le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (DDR), ii) la bonne gouvernance, et iii) l’état de droit et les pôles de développement. Ce Cadre stratégique, est le résultat d’un processus consensuel permettant de mener une action plus  cohérente, plus coordonnée et mieux ciblée  en matière de consolidation de la paix en RCA.


 L’Ambassadeur Grauls qui estime que le Cadre stratégique est une feuille de route pour les priorités en matière de paix et de développement, affirme qu’il s’agit aussi du témoignage de la volonté du Gouvernement centrafricain de mettre fin,  pour de bon,  à une longue période de violence et d’isolement.


 Le programme de la visite du Président de la « formation RCA » de la CCP comprend des rencontres avec les autorités civiles et politiques, le corps diplomatique, le Système des Nations Unies en Centrafrique et la Société Civile. Par ailleurs, l’Ambassadeur Grauls et son équipe effectueront une visite sur le terrain, plus précisément à Kaga-Bandoro, afin de se rendre compte, de visu, de la situation des nombreux déplacés internes, dans l’arrière pays.

 

SOURCE 
: Mission de l’ONU en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT)

 

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 16:46




APA-Londres 2009-08-26 14:24:03 (Grande Bretagne) Le chef de la mission conjointe de maintien de la paix de l’ONU et de l’Union africaine dans la région soudanaise du Darfour en proie à une crise, Rodolphe Adada, a rendu le tablier, a annoncé l’ONU mardi à Beijing. Les fonctionnaires de l'ONU ont indiqué qu'ils travaillent en étroite collaboration avec l'Union africaine pour trouver un remplaçant à Rodolphe Adada que de nombreux diplomates ont qualifié d’ «inefficace ».


Selon un porte-parole de l'ONU, Marie Okabe, la force de maintien de la paix au Darfour (MINUAD) a également publié une déclaration en ce sens, indiquant que la démission de M. Adada a pris effet lundi.  Les spéculations vont bon train dans le milieu de certains cercles diplomatiques étrangers indiquant que l'ancien ministre des Affaires étrangères du Congo « retourne dans son pays pour faire de la politique».


Un ressortissant ghanéen, le général Henry Anyidoho, chef adjoint de la force de maintien de la paix, sera en charge de la mission onusienne jusqu'à ce qu'un remplaçant permanent soit trouvé.

Le conflit dans la région occidentale du Soudan a duré plus de six années, faisant près de 300.000 morts selon les Nations Unies. Environ 4,7 millions de personnes au Darfour dépendent de l'aide internationale pour survivre, selon l'instance dirigeante mondiale.


 La force de maintien de la paix a été créée par une résolution du Conseil de sécurité en juillet 2007, mais les difficultés et les lenteurs notées dans le déploiement des troupes de maintien de la paix ont été largement déplorées.


À la fin de juin 2009, environ 60% des effectifs complets prévus pour la MINUAD, environ 26.000 soldats et policiers, sont arrivés au Darfour. Quelque 90% des troupes seront sur le terrain d'ici la fin de cette année, indique-t-on en réponse aux critiques sur les lenteurs notées dans le déploiement des forces de maintien de la paix.

Les diplomates et les activistes se sont aussi plaints que les Nations Unies ont fait trop peu pour relancer l'effort de paix bloqué au Darfour. John Prendergast, un ancien fonctionnaire du Département d'Etat américain et co-fondateur du projet Enough, un groupe anti-génocide, a déclaré que la force de maintien de la paix est largement perçue comme un échec. Il a exprimé l'urgence de construire un processus de paix plus crédible et efficace.

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 16:38




Le 19 août 2009, les Tchadiens apprennent le retour au Tchad de l’ancien -Président Goukouni Weddeye en compagnie de quelques fidèles. Rien de plus normal car tout Tchadien à le droit de rentrer dans son pays quand il veut, et d’en sortir quand il le souhaite. Cela fait partie des libertés fondamentales d’un peuple.


Toutefois, le Président Goukouni n’est pas n’importe quel Tchadien.
C’est tout de même le seul Président de notre pays désigné par consensus à l’issue des accords de Lagos en 1980, pour ramener la paix dans un pays meurtri par la déferlante haineuse des forces armées du Nord de Hissein Habré.

 
Cela ne lui enlève pas le droit d’aller et venir dans son pays, de s’y installer définitivement s’il le veut. Mais cela lui impose une responsabilité particulière lorsqu’il est amené à s’exprimer sur la question essentielle de la restauration de la paix dans notre pays

J’ai été et je reste persuadé que Goukouni Weddeye est l’un des hommes idoines autour desquels on peut amorcer un processus de réconciliation inter-tchadienne.


Lors de la rencontre de Libreville et N’djamena en juillet 2007, j’ai beaucoup aimé sa réactivité à l’égard des présidents Bongo et Déby chaque fois que l’un ou l’autre s’écartait des conditions indispensables au consensus inter tchadien et à la réalisation d’une paix juste.

Son voyage actuel semble se situer dans le prolongement de l’initiative de Libreville, avec semble-t-il l’engagement de s’installer au Tchad. Il s’agit là d’une requête constante de la partie gouvernementale Tchadienne. Cette demande maintes fois réitérée ne me parait pas scandaleuse en soi.


Elle traduit simplement le souci du pouvoir de contrôler la manœuvre et les éventuelles démarches à réaliser pour la conciliation.


Compte tenu de sa stature, de ses anciennes prises de position, du rôle qu’il peut jouer, l’ancien -président nous doit des propositions plus justes, plus en adéquation avec la gravité de la situation du pays Il ne doit pas parler de mécontents de l’extérieur et de l’intérieur «qui doivent ouvrir leur cœur à partir de maintenant, la main dans la main, pour construire leur pays plutôt que de faire la guerre». Goukouni Weddeye connaît les problèmes qui se posent au pays, notamment des déchirements qui entravent la recherche d’une paix juste.

Il ne peut ignorer les menaces sérieuses exercées sur le régime en place par les groupes politico- militaires organisés à l’est de notre pays qui auraient pris le pouvoir en l’absence du bouclier Français.


Sait-il aussi, que beaucoup de chefs de ces groupes sont condamnés à mort et qu’ils risquent leur tête s’ils suivaient son adorable conseil ?


A quels Tchadiens de l’intérieur s’adresse-t-il ?- A ceux d’en-haut qui ont tous les privilèges et pour qui Ndjamena est un véritable chantier expérimental ?

 
- A ceux d’en bas qui croulent sous le poids de la misère et regardent hébétés les fréquents défilés de machines de guerre achetées à prix d’or ?


Ceux là subissent les déguerpissements arbitraires, les conséquences sociales de décisions politiques inappropriées.


La société tchadienne reste violente par la faute des gouvernants, qui porte en eux la guerre comme la nuée dormante porte l’orage.


C’est pourquoi la réalisation d’une paix non exclusive est la revendication principale des populations tchadiennes qui souffrent de la guerre mais n’en vivent pas.

 
Faites rentrer tous les tchadiens de la diaspora et cela ne suffira pas pour avoir la paix véritable.

Par contre sa réalisation nécessite quelques conditions indispensables :

 
1 - Négociation et établissement d’un accord sans leurre avec l’opposition militaire. Rôle particulier de la communauté internationale dans l’organisation des pourparlers et la garantie d’application des accords


2 - Prise en compte et satisfaction des revendications de la société civile et des partis politiques


3 - Rétablissement de relations cordiales avec le Soudan et signature d’accords crédibles de non ingérence.

 
Le Président Goukouni est un des rares hommes susceptibles de faire entendre raison au président Idriss Déby, de lui rappeler quelques idées simples telles que :

 
1 - Lorsque notre Dieu tout puissant vous donne la grâce de conduire votre pays pendant presque 20 ans, c’est à vous de prendre la main comme au jeu, de proposer des solutions réalistes pour réunir la communauté nationale


2 - Les accords partiels ne mènent à rien ou conduisent à des drames

 
3 - L’unité nationale, le travail, le progrès, la liberté, l’égalité, sont des valeurs, cardinales et fondatrices de notre République. Et donc de la réconciliation nationale, de la paix. Leur respect l’honore.

 
4 - S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tout le monde.


Voilà ce que le Tchad est en état d’attendre de Goukouni Weddeye. Qu’il reste celui qu’il fût, conscient des véritables défis, avec le courage de dire à Idriss Déby les vérités parfois désagréables, qui sont toutefois le prix de la paix.




                               
                               Fidel MOUNGAR 

                     Ancien Premier Ministre

 

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 16:27




 

 

La IIIème Rencontre du Rassemblement de la Diaspora Africaine (RDA) aura lieu le 29 août 2009, au Collège Georges MELIÈS dans le 19ème arrondissement, 45-47 rue de TANGER (Métro RIQUET ou STALINGRAD) .
 

Modérée par M. Lucien Brice GBAGUIDI, co-initiateur du RDA, cette réunion sera l'occasion de présenter les conclusions de la Commission de Réflexion et d'Orientation par Mme Naomi SADENG, Conseillère municipale, avec l'appui de M. Robert FOPA, Président de l'Association internationale pour la Culture Sans Frontières.


Fidèle à notre orientation de débats ouverts, nous souhaiterions la consolidation de l'esprit constructif qui a été une constante jusqu' à maintenant. De ce fait, nous comptons sur chacun d'entre vous pour aller de l'avant dans la construction du Rassemblement de la Diaspora en faisant preuve de maturité. C'est de là que découleront la crédibilité et les ressources nécessaires pour la préparation de la Journée des Tirailleurs Africains du 11 Novembre 2009 à Paris.


En effet, il n'y a pas l'engagement de se doter d'outils qui garantiraient la viabilité du RDA coupé des initiatives et actions en dehors de nos conditions de vie, de notre rapport avec les pays d'accueil et de l'Afrique. C'est la même dynamique qui créée les bases d'une appropriation collective par une compréhension commune de nos responsabilités et tâches, ici et là-bas. D'ores et déjà, des Présidents d'Associations et d'organisme ont rejoint le mouvement en cours, tout comme des élus de toutes obédiences. Des intellectuels de première main du monde de la culture, de l'économie et de la communication ont aussi marqué un intérêt certain non seulement en parole mais dans leurs actes quotidiens.


Tout cela ouvre un cycle nouveau dont l'aboutissement dépendra de nous toutes et tous, dans la transparence et l'implication. Oui il est fini le temps où on décidait à notre place. Il est venu le temps du positionnement autour de nos préoccupations en tant que force consciente de ses intérêts et des enjeux de sa double vie d'« ici et de là-bas » car ce « ce qui est fait pour nous sans nous est contre nous ». C'est autant de raisons qui nous appellent à nous rencontrer et discuter sereinement autour de l'ordre du jour suivant:

  1. Compte rendu du rapport de la Commission Réflexion et d'Orientation
  2. Définition de l'étape de la légalisation
  3. Initiatives et actions
  4. Moyens de fonctionnement
  5. Divers

Sachez que cette invitation vous est adressée personnellement mais que vous avez le devoir de partager avec vos associations et organisations, vos réseaux et vos contacts à tous les échelons...

Enfin, une contribution de cinq (5) euros (ou plus vous) sera demandée pour faire face aux frais d'organisation.

 

Fait à Paris, le 20 Août 2009

 

Contact:

Sékou DIABATÉ

Coordinateur général du Rassemblement de la Diaspora Africaine

Tél.: 06 85 72 30 38

E-mail: espacerda@gmail.com

 

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