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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 00:23




Source: Missionary International Service Nouvelles Agency (MISNA)


Date: 28 août 2009


Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont poussé quelque 125.000 personnes à quitter leurs foyers au cours des trois dernières semaines le long des frontières de la République centrafricaine (RCA), du Congo et du Sud Soudan.


Le HCR a déclaré que certaines agences d'aide ont retiré leur personnel de la région en raison de l'insécurité croissante. Ces derniers mois, les bandits de la LRA auraient enlevé des milliers d'enfants, les a enrôlés de force dans leurs milices; pas satisfaits, ils ont également pillé et brûlé plusieurs dizaines de villages.


«En Juin seulement, la LRA a conduit 55 incursions au Congo, pour autant de villages qui ont été pillés et dévastés",


L'Ouganda et le Congo ont rejoint les forces en Décembre dernier pour tenter d'éradiquer la LRA redoutée. Ayant réussi seulement à détruire certaines bases rebelles dans les forêts de l'est du Congo, la conduite de la LRA au large en petits groupes, leur permettant d'étendre leur gamme d''action",  d'abord limitée au Congo et maintenant, incluant également le Sud-Soudan et la RCA, a déclaré David Nthengwe porte-parole du HCR, lors d'une conférence de presse à Goma, Nord Kivu. Le chef de la LRA, Joseph Kony, accusé de 33 chefs d'inculpation dont notamment des crimes de guerre.

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 00:18




 

Source: United Nations Development Programme (UNDP)


Bangui, 24 août 2009 : Sous la houlette du PNUD et dans le cadre du Fonds de Consolidation de la paix, une vingtaine de jeunes leaders communautaires, (17 garçons et 6 filles), prennent part du 24 août au 11 septembre à une formation dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par M. Gaston MACKOUZANGBA, Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de la Sécurité sociale et de l'Insertion Professionnelle des jeunes en présence des députés des régions concernées par le programme.


Ces jeunes venus des préfectures de l'OUHAM, l'OUHAM-PENDE et la NANA GRIBIZI ont été élus par leurs pairs dans les différentes régions à l'issue d'une vaste campagne de mobilisation et de sensibilisation de plus de cinq cent jeunes des différentes régions grâce au projet d' « appui à la formation par l'apprentissage et l'insertion des jeunes déscolarisés et désœuvrés des zones en conflit comme facteur de consolidation de la paix » exécuté par le PNUD. Les critères retenus pour leur élection étaient basés sur : le sens de responsabilité, l'esprit d'initiative, la capacité d'organisation et de gestion d'une équipe.


L'objectif de cette formation est de faire de ces jeunes des citoyens responsables et pacifiques afin de devenir des vecteurs de la promotion de la paix capable de développer le sens de la conservation et de la protection des ressources ainsi que le respect de l'environnement.


Le défi majeure est de transformer la jeunesse de ces zones fortement déstabilisées et pauvres à la fois, en levier de développement local et en vecteur de consolidation de la paix. Cette transformation s'effectuera par le biais d'initiatives de promotion de l'emploi par l'apprentissage et par l'insertion des jeunes vulnérables dans leurs communautés. Le Coordonnateur du Projet, M. Pierre DJIBAO s'est adressé aux jeunes en précisant que devenus responsables à travers ce projet, les jeunes assureront la défense de la paix afin de garantir la stabilité de leurs emplois et de leurs communautés. « Quelques types de formations ont été prodigués à titre notamment, ceux qui auront opté pour la culture du coton se fixeront un objectif financier à atteindre à la fin de la récolte ; ceux qui auront choisi les métiers techniques seront mis à la disposition des artisans locaux qui seront appuyés par le projet pour développer les mécanismes de tutorat, etc… Il ne s'agira pas d'une formation classique mais d'une formation-production qui motive chaque jeune à produire et à s'auto – évaluer à travers le gain que lui procurera son activité. Il n'y a pas d'argent liquide qui sera distribué » a conclu M. DJIBAO.


Les jeunes leaders communautaires sont issus des régions nord du pays (l'Ouham, l'Ouham - Pendé, et la Nana – Gribizi) qui concentrent environ 2,1 million d'habitants, soit un peu plus du tiers de la population centrafricaine. La zone constituait un véritable grenier avec de forte production agropastorale contribuant ainsi à plus de 80% au ravitaillement de la capitale Bangui en produits divers. Les conflits armés avec comme corollaire le grand banditisme sur les routes ont engendré une insécurité qui a rendu précaires les conditions de vie de plus de 800.000 jeunes, filles et garçons confondus.


M. DJIBAO de révéler que « fuyant les villages et les villes, car désœuvrés et privés des possibilités d'accès à un métier et à l'emploi durable, (les jeunes) sont facilement enrôlés dans les rebellions armées, intègrent les groupes de braqueurs et de coupeurs de route, constituant ainsi des vecteurs de violence et mettant en péril la vie de leurs communautés. Les conséquences sont nombreuses et insoutenables, notamment l'entrave à la circulation des personnes et des biens, la dégradation de services publics, la perte de pouvoir des autorités locales et la généralisation du sentiment de peur et de méfiance.


Pour plus d'information : s' adresser à :


Christian NDOTAH, chargé de communication Christian.ndotah@undp.org ou

Webmaster : ousmane.abakar@undp.org

 

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 21:35




 

BANGUI, 28 août 2009 (AFP) - L'ancien archevêque de Bangui, Mgr Paulin Pomodimo, 55 ans, a été nommé médiateur de la République en remplacement d'Abel Goumba décédé le 11 mai à l'âge de 82 ans, selon un décret présidentiel diffusé vendredi à la radio nationale.


Mgr Paulin Pomodimo avait démissionné au mois d'avril de son poste d'archevêque après que le Saint-Siège eut dénoncé le "manque de chasteté" de certains prêtres et évêques de Centrafrique, et demandé à ceux qui mènent une "double vie" de quitter le ministère sacerdotal.


Selon la Constitution centrafricaine, le Conseil national de la médiation doit être "dirigé par une personnalité indépendante" et "a pour mission principale, l'amélioration des relations entre les citoyens en vue de protéger et de promouvoir les droits des citoyens".


Le Conseil national de la médiation de Centrafrique peut "recevoir les réclamations des citoyens et proposer des réformes en vue" et de traiter "des conflits de tous ordres notamment politiques, économiques, sociaux, militaires majeurs impliquant l'administration et les administrés, de garantie de la démocratie de proximité, et d'accès des faibles au droit", selon la Constitution.

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 18:53




      La terrasse de l'hôtel L'Hermitage, à La Baule

Par David Servenay | Rue89 | 28/08/2009 | 17H51


Le président camerounais aime la thalasso à La Baule. Facture estimée pour trois semaines de détente : près d'un million d'euros.


Après les biens mal acquis, voici les vacances à tout prix ! France Inter et Radio Fidélité Nantes ont révélé vendredi matin que le président du Cameroun se repose dans un palace de La Baule. Paul Biya et sa suite : soit 43 chambres occupées pour un montant journalier de 42 000 euros. Mieux que les vacances de Sarkozy, Bush et Obama réunis.


La chic clientèle des habitués de La Baule connaît bien les deux palaces.
L'Hermitage, un cinq étoiles en bord de mer avec ses colombages normands et le Royal, juste quatre étoiles, mais une thalassothérapie à vous déstresser n'importe quel chef d'Etat surmené. En fait, Paul Biya a découvert La Baule grâce à une amie qui y possède un appartement et il y revient pour la qualité des soins thalassos…


Comme en 2006, Paul Biya et sa suite ont donc pris le chemin de la station balnéaire, le 15 août, pour prendre leur quartier dans ces deux hôtels du groupe Lucien Barrière, dont le PDG, Dominique Desseigne, est un ami de Nicolas Sarkozy.


Honoré par la médaille de la ville


Paul Biya n'est pas venu seul : d'après France Inter, sa suite occupe 43 chambres dans les deux établissements, pour un montant global estimé à 42 000 euros par jour. Soit une facture totale qui devrait approcher le million d'euros, puisque la délégation présidentielle reste trois semaines sur place.


A 13h, le président Biya, son épouse Chantal et quinze personnes de la délégation ont fait leur apparition à l'hôtel de ville. Discours, échange de cadeaux (une statue africaine contre un livre illustré sur le partrimoine architectural et arboré de la ville). Devant quelques journalistes de la presse locale, Paul Biya a assuré :

« Votre ville est très confortable. Je reviendrais sans doute. »


Pourquoi Paul Biya aurait-il hésité ? Il a reçu le meilleur accueil des autorités locales. A commencer par le maire UMP de La Baule, Yves Metaireau, qui ce vendredi a décoré en personne son présidentiel touriste de la médaille d'honneur de la ville en tant que « nouveau résident secondaire ».

Le maire, comme tous les commerçants du coin, apprécient ces généreux touristes qui ne lésinent pas à la dépense. Pas négligeable en temps de crise.


Evidemment, pas question à la Baule de rapprocher cette information de la crise sociale et économique qui ravage le Cameroun ces dernières années. Inutile de rappeler que les émeutes de Douala, en février 2008, avait démarré suite à la baisse jugée trop faible (un centime d'euro) du litre d'essence…


D'autres présidents africains ont senti le vent tourner


Paul Biya serait-il devenu une exception parmi les dictateurs africains ? Ces deux dernières années, le défunt président gabonais Omar Bongo comme le président congolais Denis Sassou N'guesso et l'équato-guinéen Téodoro Obiang boycottent la France.


Tout trois ont pour point commun d'avoir été la cible de l'enquête sur les biens mal acquis, réalisée par les limiers de l'Office central de lutte contre la grande délinquance financière. Hôtels particuliers, châteaux, appartements et belles voitures : tout le patrimoine de ces chefs d'Etat et de leurs proches a été répertorié.


Résultat : ils s'arrêtent désormais au Maroc, où le soleil est plus chaud et les palaces tout aussi confortables.





Le président camerounais en vacances à La Baule : des dépenses de plusieurs millions


Ouest- France vendredi
28 août 2009





         Paul Biya et le maire de La Baule

En visite officielle en France le 24 juillet pour pour rencontrer Nicolas Sarkozy, Paul Biya a prolongé son séjour à La Baule. Il a reçu, aujourd’hui, des mains du maire Yves Métaireau, la médaille de la ville. « C’est un ami que nous recevons », précise la mairie, qui s’est gardée de tout commentaire sur les Droits de l’Homme et la politique camerounaise.


Pendant la réception donnée à son honneur, Paul Biya s’est dit satisfait de son voyage : « C’est la troisième fois que nous venons à La Baule. Nous y sommes très attachés et c’est sûr nous reviendrons. »


Il est ensuite revenu sur sa rencontre du mois dernier avec le président français : « C’est un succès sur tous les plans. Je respecte la France qui a su s’illustrer en matière de démocratie, de paix et dans le développement des pays pauvres. Face à la crise, il est nécessaire que les pays industrialisés renforcent la solidarité internationale. »


42 000 euros par nuit


Alors que La France vient de réitérer son aide au Cameroun en confirmant le versement de 537 millions d’euros sur cinq ans pour le désendettement et le développement du pays, Paul Biya et son épouse prennent du bon temps à La Baule.


Voilà déjà deux semaines qu’ils résident aux hôtels Royal et Hermitage du groupe Barrière. 43 chambres, soit 42 000 € par nuit, thalasso, casino et séances de shopping : les dépenses se chiffrent en millions. Retour au pays prévu au début du mois de septembre.

 

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 17:26





 


LE MONDE | 27.08.09 | 15h38  •  Mis à jour le 27.08.09 | 15h53


Pour la première fois de leur histoire, les électeurs gabonais devraient pouvoir désigner, dimanche 30 août, le président de la République de leur choix. Moins de trois mois après la mort d'Omar Bongo, qui régna sans partage pendant quarante-deux ans avec la bénédiction de la France, les 800 000 électeurs de ce petit pays pétrolier iront aux urnes pour choisir son successeur parmi pas moins de 23 candidats, dont 3 femmes.

Habitués à une série de plébiscites orchestrés par le pouvoir, parfois au prix d'une fraude manifeste, ils avaient fini par déserter les scrutins.


La ruée sur les listes électorales observée à la mi-juillet, pendant leur courte réouverture, a confirmé l'engouement pour cette élection présidentielle. "Avant, on payait les gens pour qu'ils aillent se faire inscrire. Cette fois, les gens se sont levés spontanément, remarque Dieudonné Minlama Mintogo, de l'Observatoire de la démocratie, une association qui se veut l'expression de la société civile. Depuis la mort de Bongo, ils se disent que c'est le moment de se réveiller."


Cette fois en effet, il s'agit non pas de renouveler le sempiternel mandat d'Omar Bongo, mais de lui trouver un successeur et, au-delà, de répondre à la question : une élection libre est-elle possible au Gabon ? Le "système Bongo" continuera-t-il de contrôler les richesses du pays (pétrole, bois, manganèse) et la répartition des revenus qu'elles procurent ? La France, présente notamment avec le groupe pétrolier Total, restera-t-elle neutre ? Autant de questions qui taraudent les Gabonais.

Le vote de dimanche, ouvert comme aucun ne le fut, est d'autant plus crucial que l'élection, à un seul tour, autorise la victoire d'un candidat avec un faible score.


Il est encore renforcé par la tournure prise par une campagne électorale où Ali Ben Bongo, 41 ans, le fils du président disparu, apparaît en majesté, seul contre tous, disposant de leviers politiques et de moyens financiers sans commune mesure avec ses adversaires. Ses affiches dominent largement la campagne et il est le seul à sillonner le Gabon en hélicoptère, avantage décisif dans un pays largement dénué de routes. Il contrôle une chaîne de télévision privée - Télé Africa - tout comme son ancien ami aujourd'hui adversaire, André Mba Obame, avec TV+.


Si les candidats sont nombreux, les véritables opposants sont rares. Parmi les deux principaux concurrents d'Ali Ben Bongo figurent deux anciens premiers ministres de son père (Casimir Oyé Mba et Jean Eyéghe Ndong) et plusieurs de ses anciens ministres : Zacharie Myboto, Paul Mba Abessole, et surtout André Mba Obame, ministre de l'intérieur jusqu'en juillet, longtemps présenté comme le "frère" d'Ali Bongo en politique.


Seul Pierre Mamboundou, qui se pose en "alternative à un système néocolonial défaillant et antidémocratique fondé sur la corruption de prédateurs", présente un itinéraire d'opposant opiniâtre, encore qu'il ait esquissé sur le tard un rapprochement avec Omar Bongo. Quant à Bruno Ben Moubamba, militant contre les "biens mal acquis" et nouveau venu sur la scène politique, il poursuit une grève de la faim à Libreville depuis le 15 août pour dénoncer "un coup d'Etat électoral".


Ecoles, hôpitaux, routes, allocations familiales : les candidats rivalisent pour jurer qu'ils réaliseront les promesses jamais tenues en quatre décennies de régime Bongo. Ali Bongo a choisi trois axes : "paix, partage développement". "Fini avec le favoritisme, fini avec les postes réservés aux parents ! Place au mérite, place à ceux qui travaillent !", s'est-il exclamé lors d'un récent meeting, en promettant de "punir les corrupteurs et les corrompus", comme l'avait fait son père en décembre 2007, lorsqu'il avait dénoncé "l'enrichissement illicite" comme principale cause du retard du Gabon.


MANQUE DE TRANSPARENCE


Si l'ambiance générale est celle d'une campagne électorale populaire animée et sans trop de violence, les apparences sont trompeuses, dans un pays pauvre où il suffit de distribuer quelques billets de banque et des T-shirts pour remplir un meeting.


D'autres éléments reflètent un manque de transparence et des irrégularités, alimentant des tensions qui pourraient s'aggraver d'ici au vote et surtout après la proclamation des résultats.


Les adversaires du fils Bongo se retrouvent pour dénoncer les "trucages flagrants" dans la constitution du corps électoral. Ils soulignent l'étrangeté, pour un pays jeune de 1,3 million d'habitants, étrangers compris, de compter plus de 800 000 électeurs. "Tous les candidats qui ont appartenu au gouvernement disposent d'un énorme avantage : ils avaient mis à profit les législatives de 2006 pour battre le rappel de leurs partisans et les inscrire sur les listes électorales", indique un responsable politique. De nombreux Gabonais admettent qu'ils sont inscrits "à la fois au village et en ville".


Le ministre de l'intérieur lui-même a reconnu l'existence de 120 000 "doublons". L'argument de la fraude nourrit le slogan de l'opposition selon lequel Ali Bongo, impopulaire, "ne peut pas se faire élire à la régulière", comme l'a répété Casimir Oye Mba, mercredi sur Radio France Internationale (RFI).


Anticipant implicitement l'annonce d'une victoire de M. Bongo, ses adversaires agitent la menace de manifestations dans cette hypothèse. "Nous saurons défendre notre victoire, y compris dans la rue", prévient Paul Mba Abessole, tandis que Pierre Mamboundou estime que "toutes les conditions de la contestation des résultats sont réunies".


L'avocat Robert Bourgi, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy et chaud partisan de son client Ali Bongo, dont la victoire à ses yeux ne fait aucun doute, pronostique aussi dans tous les cas de figure "des violences contre les Français et leurs intérêts".


Officiellement, cette stratégie de la tension n'inquiète pas l'Elysée. "Depuis la mort d'Omar Bongo, tous les Cassandre se sont trompés, souligne-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. La campagne se passe dans un bon climat et la France observe une stricte neutralité." L'effectif des soldats de la base française de Libreville, prend-on le soin de préciser, n'a pas été renforcé.

 

Philippe Bernard

 

Les précédentes élections présidentielles


1961 Léon M'Ba, candidat unique à la présidence du Gabon.


Mars 1967
Alors que M. M'Ba est hospitalisé à Paris, un simulacre d'élection donne 99,5 % des voix à un "ticket" où Omar Bongo (alors prénommé Albert-Bernard) est candidat à la vice-présidence. Moribond, M. M'Ba prête serment à l'ambassade du Gabon en France avec M. Bongo.


28 novembre
1967 Léon M'Ba meurt ; Omar Bongo est président à 32 ans.


1968
Omar Bongo supprime le multipartisme et crée le Parti démocratique gabonais (PDG).

1993 Première élection présidentielle pluraliste. Omar Bongo est déclaré élu avec 51,07 % des suffrages, contre 27,48 % au Père Paul M'Ba Abessole.


1998
Omar Bongo est proclamé élu avec 66,55 % des voix devant Pierre Mamboundou (16,54 %) et M. M'Ba Abessole (13,41 %).


2005
M. Bongo est proclamé élu avec 79,21 % des suffrages. L'opposant Pierre Mamboundou est crédité de 13,57 % des suffrages et Zacharie Myboto de 6,58 %.


Article paru dans l'édition du 28.08.09



Réaction d’un internaute
: « Il suffit de consulter la presse (Jeune Afrique l’intelligent...) et les chaînes de télévision privées émettant sur le câble en France (télésud notamment) pour réaliser qu’Ali Bongo n’a pas lésiné sur les moyens financiers pour parvenir à ses fins: perpétuer par la fraude électorale, l’achat des consciences et la terreur policière... le système crapuleux et tyrannique légué par Omar Bongo au Gabon. Y parviendra-t-il? une partie de la réponse se trouve à l’Elysée. Le pire est à venir au Gabon... »

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 15:04




 



Bien curieux mode de dévolution du pouvoir que celui qui s’opère de plus de plus sur le continent noir ! Un procédé qui ne fait franchement pas honneur à l’Afrique et à ses fils ! Alors que sous d’autres cieux, n’est pas président qui veut, en Afrique, la règle générale veut qu’on parvienne au pouvoir comme par ... effraction.

 

De fait, en Europe, et dans une moindre mesure, en Amérique, ce sont les idées qui priment et dans la conquête du pouvoir, l’on ne s’impose que par et à travers cela. En Afrique, c’est la force, dans toutes ses acceptions, qui fait de plus en plus loi ! Comme si on avait renoué avec un certain passé, même si, aujourd’hui, les coups d’Etat nouvelle formule se veulent plus sophistiqués, "propres" et sans effusion de sang ! Assurément, l’Afrique n’est pas l’Occident où l’on parvient généralement au sommet après une longue et riche carrière politique sur fond de persévérance et de combativité, d’espoirs déçus, de sacrifice, de patience et de foi. Bref, sauf quelques rares exceptions récentes, on ne devient pas président en Afrique. On prend le pouvoir ! Pour le reste, c’est-à-dire, la reconquête de la communauté internationale, ce n’est toujours qu’un jeu d’enfant, et une question de temps. Des élections où les dés sont pipés d’avance, puis le tour est joué !


Combien de chefs d’Etat d’Afrique seraient aujourd’hui à leurs fonctions si l’accession au pouvoir était conditionnée à un dépôt de candidatures où seuls n’auraient été retenus que les candidats les plus méritants à tous points de vue ? Mais, après tout, nous sommes en Afrique où même un certain … Dadis Camara, dont le niveau d’instruction peut être sujet à caution, préside aux destinées de la Guinée et est tenté de troquer son costume de président de régime d’exception contre celui de président de la République. Moussa Dadis Camara peut-il valablement et dignement représenter la Guinée à l’extérieur ? C’est une question non dénuée de sens, même si, bien sûr, pour les Etats qui n’ont que des intérêts, cela importe moins.

Evidemment, à cette question, la meute de courtisans répondra par l’affirmative. Elle qui continue à crier à tue-tête que Dadis Camara est l’homme qu’il faut à la place qui a été jusque-là la sienne comme par hasard, et à laquelle il est de plus en plus tenté de s’accrocher. Ah l’Afrique ! La tragi-comédie qui voit l’entrée en scène de dirigeants d’un genre nouveau, prendra-t-elle jamais fin, pour que l’Afrique n’ait plus honte d’elle même ? Dire que ce triste spectacle donne à rire à l’Occident pour qui l’essentiel est de savoir toujours compter sur "ces petits nègres" !


La démocratie ? Y en a rien à f… tant qu’il aura la garantie que ses intérêts sont saufs dans tel ou tel pays. Le Guide libyen saurait-il dire le contraire ? Au total, la démocratie s’apparente à un marché de dupes auquel quelques dirigeants africains n’acceptent d’y aller, malgré tout, que par pure conviction. Les démocrates sincères y vont, en effet, non pas pour les beaux yeux de l’Occident, mais par intime conviction.


Par Cheick Beldh’or SIGUE


© Copyright Le Pays

 

(Le Pays 27/08/2009)
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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 15:01





(Xinhuanet 28/08/2009) - Le président centrafricain François Bozizé a signé mercredi un décret mettant en place une Commission électorale indépendante (CEI) chargée d'organiser les prochaines élections présidentielles et législatives prévues pour mars 2010.


Selon ce décret diffusé jeudi par la radio nationale, cette commission est "chargée, en relation avec le Ministère de l'Intérieur, de la préparation, de l'organisation, de la supervision et du contrôle des élections présidentielles, législatives, régionales et municipales ainsi que les consultations référendaires et d'en assurer la publication des résultats provisoires au vu des procès-verbaux provenant des bureaux de dépouillement".


La CEI a des démembrements dans toutes les sous-préfectures du pays ainsi que dans les arrondissements de Bangui et dans les ambassades et consulats de la République Centrafricaine à l'étranger, pour ce qui concerne les élections présidentielles et les référendums.

Elle est coiffée par une coordination nationale de 31 membres dont le président est "une personnalité neutre élue par les membres de la coordination nationale sur proposition conjointe du Premier ministre et du président de l'Assemblée Nationale à raison de deux candidats par personnalité".


La coordination nationale de la CEI est dirigée par un bureau comportant 6 postes, en plus de celui de président, répartis de façon paritaire entre la majorité présidentielle, les "autres partis" (non alignés), l'opposition démocratique, les mouvements politico-militaires, les pouvoirs publics et la société civile.


La mise en place de la CEI fait suite à une rencontre du ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, Elie Ouéïfio, avec les représentants de l'ensemble des partis politiques reconnus par le gouvernement.


Le code électoral, promulgué le 3 août dernier par le président Bozizé, prévoit la mise en place d'une commission électorale censée garantir la neutralité du processus électoral.


© Copyright Xinhuanet

 

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 14:56






(Xinhuanet 28/08/2009) - La Banque européenne d'investissement (BEI) vient d'accorder jeudi un prêt de 16,400 milliards de Fcfa, soit 25 millions d'euros à la Banque de développement des Etats d'Afrique centrale (BDEAC) pour lui permettre de financer des investissements privés dans les domaines de l'industrie, l'agriculture et l'immobilier.

L'accord de prêt a été signé à Brazzaville, entre le président de la BDEAC, Anicet George Dologuelé et le chef de bureau du bureau de la BEI pour l'Afrique centrale et Orientale, Kurt Simonsen.

"Cette ligne de crédit est destinée au financement du secteur privé des pays membres de la communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), à l'instar de la ligne de crédit précédente, signée en 2006 et aujourd'hui épuisée", a précisé M. Simonsen.


Elle constitue la manifestation d'un partenariat sans cesse grandissant entre la Banque européenne d'investissement et la BDEAC dont le partenariat date de 1984.

Par cet accord, la BEI renouvelle ainsi sa confiance à la BDEAC qui se veut aujourd'hui comme le partenaire stratégique des grandes institutions internationales dans la sous-région, tant elle est vue comme le pilier du développement du secteur privé de l'Afrique centrale.

L'agriculture, la pêche, l'industrie, l'agro-alimentaire, la construction, le tourisme et l'éducation sont les secteurs éligibles à cette ligne de crédit.

"Ce financement permettra à la BDEAC de faire face à la montée en puissance de ses financements observés depuis le deuxième trimestre 2008, et qui sont en parfaite adéquation avec les objectifs d'engagements fixés dans le cadre de son plan stratégique 2008-2012" , a indiqué le président de la BDEAC.


Selon lui, son institution s'est fixé pour l'exercice social 2009, un objectif en termes d'engagements, à 35 milliards Fcfa. Cet objectif, a-t-il souligné, a déjà été atteint à la fin du premier semestre et la Banque est sur le point d'atteindre, pour la première fois de son histoire, la barre de 50 milliards d'engagements en une année.


Créée en 1975, la BDEAC qui regroupe six pays membres de la CEMAC, à savoir le Cameroun, la RC, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la Centrafrique et le Tchad a connu une période sombre entre 1990-2002.

Institution de financement de l'activité économique au niveau sous-régionale, la BDEAC a retrouvée, depuis 2003, son sa confiance auprès des institutions internationales auprès desquelles elle se propose de relayer leurs actions dans la zone pour une meilleure efficacité.


© Copyright Xinhuanet

 

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 01:26




                        Joseph Kony

Lutter contre le déplacement des civils en République centrafricaine


Source:
Voice of America (VOA)


Date: 27 août 2009


Par Scott Stearns


Les troupes ougandaises se battent aux côtés des soldats de la République centrafricaine contre l'Armée de résistance du Seigneur, qui a pénétré en République centrafricaine, depuis  la République démocratique du Congo. L'instabilité provoquée par la violence ethnique dans le nord de la République centrafricaine a été aggravée par la présence des rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur dans le sud-est.


Ces rebelles, chassés de l'Ouganda et du Congo voisin, sont désormais confrontés à une opération conjointe des forces de défense ougandaises et troupes de la République centrafricaine. Aminata Gaye représente l'agence onusienne des réfugiés à Bangui.


« La République centrafricaine a ses propres problèmes dans la partie nord. Elle n'a pas la capacité de gérer la présence de la LRA dans le sud-est. Et je pense que c'est la raison pour laquelle elle a conclu cet accord pour se joindre aux troupes ougandaises afin d’essayer de résoudre le problème ",


La violence entre les communautés ethniques Goula et Kara dans le nord, plus tôt cette année s’est calmée lorsque des rebelles Goula en grande partie de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) ont commencé à se battre aux côtés des troupes du gouvernement pour reprendre le contrôle de la ville de Birao, près des frontières du Tchad et le Soudan.


Le Programme alimentaire mondial affirme avoir besoin de 500.000 dollars pour mettre de 250 tonnes métriques de nourriture à Birao le mois prochain parce que les fournitures qui ont été pré-positionnées plus tôt cette année ne sont pas suffisantes pour répondre à une demande accrue.


L'émergence des rebelles ougandais de la LRA dans le sud-est l'étirement des agences à la fois mince secours et les forces de sécurité de la République centrafricaine.

Ces rebelles ont chassé plusieurs centaines de Congolais à travers le fleuve en République centrafricaine. Compte

tenu de ce qu'elle appelle une «situation sécuritaire volatile", Gaye a dit que l'Organisation des Nations Unies n’a pas décidé l'établissement de camps de réfugiés.


"Personne ne pouvait assurer la protection du camp. Nous avons donc décidé qu'il serait préférable de ne pas installer un camp et de laisser ces réfugiés à régler par eux-mêmes

Les incursions de la LRA en République centrafricaine ont également déplacé des milliers de civils, perturbé la production agricole et entraîné l'augmentation de l'insécurité alimentaire.


"Les groupes de la LRA sont de très petits groupes. Ils se livrent au pillage et essayent d'avoir accès à la nourriture et autres besoins de base. Et ils utilisent les gens dans les villages pour porter leurs denrées alimentaires ou tout autre butin qu'ils ont pris",


Lors d'une réunion avec le président congolais Joseph Kabila début du mois, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a souligné la nécessité d'une coopération continue entre les Ougandais, Congolais et Centrafricains pour battre les troupes rebelles de la LRA.


The Lord's Resistance Army a commencé en 1987 en Ouganda du nord et du sud du Soudan. Il est accusé de violations massives des droits humains y compris les assassinats, les mutilations, les enlèvements, l'esclavage sexuel et l'enrôlement d'enfants soldats. Son chef, Joseph Kony, est recherché par la Cour pénale internationale.





Les attaques des rebelles ougandais arrachent de chez elles plus de 125.000 personnes  en Afrique centrale


Source: (AlertNet) Frank Nyakairu


NAIROBI


Les attaques menées par l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) contre des villages et des villes dans le sud du Soudan, République démocratique du Congo et en République centrafricaine, ont déplacé des milliers de personnes et forcé les agences humanitaires à évacuer leur personnel par mesure de sécurité dans certains endroits.


«Il s'agit, par tous les moyens, la pire crise qui se déroule au Congo, où plus de 125.000 personnes ont été déplacées par les attaques de la LRA au cours des trois dernières semaines »
, a déclaré à AlertNet par téléphone à partir de Goma, capitale de la province du Nord Kivu au nord-est du Congo, le porte-parole du HCR David Nthengwe.


Les rebelles, qui ont enlevé des dizaines de milliers d'enfants pour servir comme soldats ou esclaves sexuels et les forcer à leur tour sur leurs propres communautés, ont été accusés de mener des massacres, des viols et des pillages.


"En Juillet seule, la LRA a mené 55 attaques au Congo et notamment des viols, incendies de maisons, des enlèvements et des pillages",
a déclaré Nthengwe.

Les attaques des rebelles se sont propagées de Bas-Uele à Haut-Uele, des districts du Congo Province Orientale, dans le nord du pays.


Dans la province du Sud-Soudan de Western Equatoria, les rebelles ont attaqué Ezo, une ville proche de la frontière avec la République centrafricaine. Ils ont également été accusés d'avoir enlevé 10 jeunes filles d'une église locale, dit le HCR.


À la suite de l'intensification des attaques de la LRA, l'ONU a suspendu toutes les activités humanitaires dans le sud du Soudan et a fait évacuer 29 travailleurs humanitaires, y compris sept membres du personnel du HCR.


L'ONU estime environ 28,000 personnes déplacées et des réfugiés dans Ezo et Yambio ont été laissés sans protection ou assistance.


Les rebelles ont également attaqué le village Bereamburu, à environ 35 km de Yambio, la capitale régionale, brûlé l'église locale et un centre de santé et pillé des fournitures médicales, selon le HCR. Depuis le début de cette année, environ 360.000 Congolais ont été déracinés dans les attaques successives de la LRA dans la province orientale du Congo, tandis que 20.000 autres ont fui au Soudan et en République centrafricaine, selon les estimations du HCR.


Les rebelles, qui ont des bases dans les trois pays, selon le HCR, ont mené une rébellion sanglante contre le gouvernement ougandais depuis 1986.


L'insurrection qui s’est étendue en 2005, s’est propagée aux pays voisins, a ravagé le nord de l'Ouganda, tuant des dizaines de milliers de personnes et le déracinement de près de 2 millions d'autres. Le conflit a menacé de déstabiliser la région centrale stable de l'Afrique avec les rebelles qui cherchent refuge dans les pays voisins et l'effusion de violence à travers les frontières.


Chef de la LRA, Joseph Kony, 47 ans, un ancien serveur d’hôtel, est désormais un criminel de guerre suspect, recherché, accusé par la Cour pénale internationale pour 33 chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l'humanité.


Pour plus de nouvelles humanitaire et d'analyse, s'il vous plaît visitez www.alertnet.org

 

27 août 2009 (AlertNet) - Les attaques sans discrimination contre des civils par les rebelles ougandais ont déraciné plus de 125.000 personnes dans les trois dernières semaines sur les frontières des trois pays d'Afrique centrale, l'Organisation des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a dit. a ajouté Gaye. » a dit Gaye. a déclaré Gaye.
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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 18:46




 

 

LOME (AFP) - jeudi 27 août 2009 - 18h41 – L’ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé, exilé au Togo depuis 2003 s'est dit jeudi à Lomé "potentiellement candidat" à la présidentielle de 2010 dans son pays où il retournera vivre.


"Je suis potentiellement candidat à la présidentielle de 2010 parce qu’il y a un grand courant en Centrafrique qui me demande de me représenter",
a-t-il déclaré lors dune conférence de presse à son domicile.
"Le temps est venu pour que je regagne mon pays natal où le peuple m’attend", a-t-il affirmé, précisant qu'il retournerait à Bangui samedi.


"Je repars tout confiant avec un sentiment de reconnaissance envers le peuple togolais pour son hospitalité",


"Je suis le président légal et légitime du MLPC. Quand je serai à Bangui, tout rentrera dans l’ordre"


M. Patassé était rentré à Bangui en décembre 2008 pendant un mois pour participer à un forum sur la paix qui a réuni gouvernement, opposition, société civile et rébellions centrafricains pour tenter de sortir le pays de plusieurs années de guerre civile.


Le forum a préconisé l'organisation de législatives et d'une présidentielle "transparentes et équitables" en 2010, après des élections locales en 2009. Aucune date n'a encore été fixée a-t-il dit. Le MLPC avait annoncé en 2006 avoir suspendu l'ancien président de toute activité politique pour "non respect de la ligne directrice du parti".

Ce parti a investi en juin l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé au scrutin présidentiel de 2010
 a poursuivi M. Patassé, président de la Centrafrique de 1999 à mars 2003. Il a été renversé par l'actuel chef de l'Etat François Bozizé le 15 mars 2003 et vit depuis en exil au Togo. Réagissant à son exclusion du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), parti qu’il a fondé en 1962, M. Patassé a affirmé être toujours son président.

Les adieux de Patassé à Abbas Bonfoh et au Togo


Ange Félix Patassé, l’ancien président centrafricain, qui résidait au Togo depuis le coup d’Etat de mars 2003 dans son pays est allé faire ses adieux jeudi au président de l’Assemblée nationale, Abbas Bonfoh.

"Cette visite est l’occasion de lui exprimer toute ma gratitude et par son intermédiaire, au peuple togolais pour l'appui politique et le soutien particulier dont ma délégation et moi avons bénéficié durant notre séjour au Togo. Je quitte ce pays le coeur noué, mais c'est par souci du devoir que je regagne Bangui"
a déclaré Ange Félix Patassé.


M. Patassé a salué les évolutions politiques au Togo. "Je note avec satisfaction que les togolais ont renoué le dialogue. Cela fait honneur, non seulement à ce peuple, mais à toute l'Afrique" a encore indiqué Ange Félix Patassé.

L’ancien chef d’Etat regagne la Centrafrique pour participer à l’élection présidentielle qui se déroulera en 2010. "Je suis potentiellement candidat à la présidentielle parce qu’il y a un grand courant en Centrafrique qui me demande de me représenter", a-t-il déclaré.

Reste à savoir si ses anciens partenaires de MLPC sont du même avis !


Republicoftogo.com 27 August 1383.


 

Ange-Félix Patassé : "Je quitte le Togo, le cœur un peu serré"


Jeudi, 08.27.2009, 05:29pm (GMT)


L’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé a annoncé jeudi à Lomé, son retour à Bangui samedi prochain, le "cœur un peu serré". 


"Le temps est arrivé et je rentre effectivement à Bangui. Je quitte le Togo, le cœur un peu serré. Je repars confiant, avec un sentiment de reconnaissance envers le peuple togolais pour son hospitalité",


"Ce qui m’a marqué, c’est  la confiance entre le Togo et moi-même, entre les togolais et les membres de ma délégation. J’avais initié des projets pour participer au développement du Togo, mais ces projets sont encore en veilleuse. Ils vont démarrer et ce sera ma petite contribution pour remercier le peuple togolais qui a veillé sur nous",
a indiqué M. Patassé. a déclaré M. Patassé lors d’une conférence à son domicile à la Cité OUA. Une vingtaine de journalistes de la presse publique et privée, ainsi que des correspondants de la presse internationale étaient présents à cette conférence.


L’ancien président centrafricain a profité de l’occasion pour annoncer qu’il sera candidat à la présidentielle de 2010 en Centrafrique. "Je serai candidat à la présidentielle de 2010. Tout le monde me demande de me présenter impérativement, parce que le peuple estime que je n’ai pas encore achevé le mandat qui m’avait été accordé", a-t-il souligné.

M. Patassé s’est également prononcé sur son exclusion du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC). "C’est moi qui ai créé le MLPC et c’est moi qui suis le président légal et légitime. Quand je serai à Bangui, tout rentrera dans l’ordre. C’est l’assurance que je peux vous donner, parce que quand on est absent, il y a toujours des gens qui sont manipulés", a-t-il précisé.


Arrivé au pouvoir à la tête du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) en octobre 1993, M. Patassé a été réélu en 1999. Il a été renversé en mars 2003 par le chef d'état-major de l'armée, le général François Bozizé (l’actuel président Centrafricain) entré en rébellion fin 2001, alors qu'il était convoqué par la justice pour répondre d'une tentative de coup d’Etat.


www.lomecite.com La première Agence de presse privée au Togo.

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