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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 23:52




 

Bangui, 31 août (Acap)- M. Ali Ben Bongo Ondimba, fils du défunt président gabonais, Omar Bongo Ondimba, a obtenu la majorité des suffrages exprimés par les Gabonais de Centrafrique, lors du scrutin pour l’élection présidentielle du dimanche 30 août, selon les résultats rendus publics, lundi, par le Consul honoraire du Gabon en République Centrafricaine, M. José Perrière.


Sur les 75 suffrages exprimés, le candidat Bongo Ondimba obtient 55 voix (73,33%), contre 9 à Pierre Mamboundou (12%) et 7 à André Mba Obame (9,33%), tandis que Casimir Marie-Ange obtient 2 voix (2,66%) devant Jules Aristide Bourdès et Zacharie Myboto, qui ont chacun une voix (1, 34%).

 Les 12 autres candidats n’enregistrent aucun des suffrages valablement exprimés.

Il convient de préciser que 97 électeurs se sont fait enregistrer au consulat du Gabon à Bangui, mais seulement 87 se sont rendus aux urnes dimanche.


NDLR : Il n'y a rien d'étonnant dans ces résultats. La plupart des citoyens gabonais en Centrafrique sont essentiellement des fonctionnaires de la CEMAC dont Bangui abrite le siège. Quoi d'étonnant aussi que ceux-ci aient peur pour leur poste étant entendu que c'est le régime PDG qui les a affectés à la CEMAC à Bangui.
 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 21:04




 

 

APA-Lomé 31 août 2009 (Togo) - L’ancien président centrafricain Ange Félix Patassé a quitté le Togo lundi à bord d’un avion affrété par la Lybie, a constaté APA.


L’ancien président centrafricain s’est envolé vers 12h pour Tripoli en compagnie des membres de sa famille ainsi que ses proches collaborateurs restés avec lui au Togo durant les sept ans d’exil.


Annoncé pour samedi, le départ de Patassé a été décalé ce lundi à raison de l’arrivée tardive de l’avion libyen.


Il a indiqué à APA se rendre d’abord en Lybie à l’invitation du Guide Libyen Mouammar Kadhafi pour prendre part aux festivités marquant le 40e anniversaire de son accession au pouvoir ainsi qu’à une "session spéciale" de l’Union africaine (UA) consacrée aux conflits du continent.


Ange Félix Patassé
qui a indiqué quitter le Togo « le cœur léger » a annoncé la semaine dernière qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine dans son pays.


Membre fondateur Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Ange Félix Patassé a été élu en octobre 1993, président de la République Centrafricaine.


Il a été réélu 6 ans plus tard avant d’être renversé par un coup d’Etat en mars 2003 dirigé le général François Bozizé, le chef d’état-major de l’armée qui est depuis, président de Centrafrique.


© Copyright  Agence de Presse Africaine (APA)

 

 
NDLR :  Il  y a lieu de rappeler que l'ex président Ange Félix Patassé s'était publiquement réconcilié avec le général président Bozizé à la tribune du Dialogue Politique Inclusif en décembre dernier à Bangui, en déclarant officiellement  reconnaître le régime du putschiste du 15 mars 2003. Selon des informations crédibles provenant des sources proches des autorités togolaises qui désirent garder l'anonymat, ce départ définitif du Togo de l'ex président Patassé est un véritable soulagement et un bon débarras pour les autorités togolaises qui n'en pouvaient plus de ses frasques et son entêtement.
Son transit par Tripoli avant de regagner Bangui comme il l'a annoncé, semble indiquer que la diplomatie libyenne entend vraisemblablement se servir de lui dans sa vision de sortie de crise en Centrafrique comme elle avait aussi naguère utilisé le général rebelle François Bozizé. 
On ne sera pas étonné d'apprendre d'ici là que le colonel Khadafi a fait venir à Tripoli Bozizé pour la conclusion d'un deal avec Patassé. Après quoi, Patassé pourra ainsi rentrer à Bangui à bord de l'avion que les Libyens auront mis à la disposition de Bozizé. C'est un scénario que la diplomatie libyenne affectionne même si bien souvent, il finit par tourner après en eau de boudin.
Reste que pour les prochaines élections présidentielles où Patassé dit "être potentiellement candidat parce qu'un important courant au pays lui demande de l'être", il faut craindre que sa candidature, si elle est retenue par la cour constitutionnelle, ce qui n'est pas une évidence, ne soit en réalité qu'un élément de trouble-fête.
Aujourd'hui, après tout ce qui s'est passé lorsqu'il était aux commandes du pays et depuis le coup d'Etat qui l'a renversé, il n'est pas dit que le matelas de popularité dont Patassé continue de se prévaloir et se targuer soit resté intact.
En dépit de son refus obstiné de voir la réalité en face, juridiquement le MLPC n'est plus son parti aujourd'hui, il en est radié. La justice a rendu officiellement des arrêts qui ne laissent aucune ambiguïté là-dessus. S'il rentre au pays et s'avise à faire de l'agitation politique au nom du MLPC, ce sont mêmes les autorités centrafricaines qui devraient le rappeler à l'ordre avant que les dirigeants du MLPC actuels n'interviennent. C'est aussi cela l'Etat de droit. Autrement dit, sauf à vouloir créer délibérément du désordre, Patassé devrait se munir d'un autre appareil politique s'il tient à faire encore de la politique dans ce pays.
 

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 15:18




 


KINSHASA - Des coups de feu ont été tirés dimanche soir vers les résidences de deux ministres de la RD Congo, ex-proches de Jean-Pierre Bemba, détenu par la Cour pénale internationale (CPI), ont indiqué lundi à l'AFP les intéressés qui ont aussi reçu des lettres de menaces de mort.


"Vers minuit, j'ai entendu une forte déflagration causée par deux tirs sur la grille d'entrée de ma résidence",
a-t-il dit, sans en indiquer la teneur, et précisant qu'il n'y avait eu aucun dégât. a déclaré le ministre de l'Environnement José Endundo.


Selon lui, après le départ des assaillants, il a retrouvé une lettre de menaces avec une balle à l'intérieur, indiquant : +si tu témoignes contre Bemba, tu meurs+.


Le ministre des Affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba, en mission en Libye, a de son côté, indiqué que sa résidence a également été attaquée la même nuit.


"J'ai été informé ce matin que des tirs nourris ont été entendus chez moi et une lettre de menace y a été déposée",

MM. Tambwe et Endundo sont deux ex-proches de Jean-Pierre Bemba et anciens barons de son parti, le Mouvement de libération du Congo (MLC).


L'actuel secrétaire général du MLC, François Mwamba, n'était pas joignable lundi matin.

Entre octobre 2002 et mars 2003, les soldats de la milice du MLC étaient venus appuyer le régime du président centrafricain Ange-Félix Patassé menacé par une rébellion du général François Bozizé, qui avait fini par s'emparer du pouvoir.


M. Bemba, 46 ans, avait perdu en 2006 l'élection présidentielle en RDC face à Joseph Kabila. Après des affrontements, il avait quitté la RDC pour le Portugal en avril 2007. Il avait été arrêté le 24 mai 2008 à Bruxelles, en vertu d'un mandat d'arrêt délivré par la CPI qui l'accuse de meurtre, viol et pillage notamment commis par sa milice en Centrafrique.


Le 14 août, la Cour avait ordonné sa libération mais doit encore décider, au plus tôt en septembre, quel pays l'accueillera dans l'attente de son procès, dont la date n'a pas encore été fixée. Elle a convoqué six Etats proposés par M. Bemba - la Belgique, la France, le Portugal, l'Italie, l'Allemagne et l'Afrique du Sud- en audience du 7 au 14 septembre pour "discuter dans le détail" d'un éventuel séjour de l'accusé sur leurs territoires.


Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo avait immédiatement fait appel de cette décision, arguant que "la gravité des charges qui pèsent sur (Bemba) pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre rend plus probable le risque que l'accusé prenne la fuite (...) et porte atteinte aux témoins, puisqu'il connaît leur identité et continuera à prendre connaissance des principaux éléments de preuve de l'accusation".


(©AFP / 31 août 2009 13h14)

 

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 00:33




 

 

Ainsi donc, le nouveau Kwa Na Kwa « koua na koua » est né à Boali le 22 août 2009 lors de son assemblée constitutive  sous la forme d’un parti politique travailliste d’obédience social-démocratie. En tout cas, c’est ce qui ressort du discours de clôture prononcée lors d’une assemblée constitutive abracadabrantesque organisée par le général président de la république François Bozizé, accessoirement président fondateur du KNK, pasteur de son église , franc maçon et affairiste notoire.


Que de chemin cahoteux pour ne pas dire chaotique parcouru par un groupuscule plutôt  belliqueux dont le chef n’hésite pas à clamer naguère au grand désarroi de tous les démocrates qu’il est arrivé au pouvoir par la force et qu’il n’en repartira que par la force. Une fois que les treillis militaires du maquisard ont été troqués contre un costume sombre du parfait politicien à moins que ce ne soit la robe d’un pasteur pieux ou l’intriguant tablier des frères de la franc-maçonnerie, la transmutation du KNK sous la férule de son président fondateur pouvait se poursuivre pour les besoins du moment à savoir ceux des élections générales de 2010. Le KNK pur et dur a enfin décidé de prendre ses responsabilités. C’est un message fort adressé aux partis membres de la majorité présidentielle par le KNK qui a quelques mois des élections présidentielles tient à s’affranchir de leur soutien. Un soutien dont les membres du KNK purs et durs n’hésitent plus à qualifier d’insignifiant voir de négligeable. Par ailleurs, le parti se félicite désormais d’avoir expurgé de ses rangs ses quelques éléments et autres ralliés de circonstance qui sèment le désordre. Eux qui ne pensent qu’à empêcher leur chef éclairé et ces stratèges de Bézambé d’asseoir définitivement l’idéologie KNK si toutefois idéologie il y’a. L’âme fondatrice de ce qui avait été jadis un mouvement rebelle et contre la légalité républicaine s’est muée désespérément en un pseudo parti politique démocratique dans un méli-mélo de démagogie éhontée, d’anachronisme alarmant et de syncrétisme fâcheux.


LE PARTI TRAVAILLISTE COMME REFERENTIEL


Inévitablement lorsque l’on évoque le mot travailliste en politique, on ne peut s’empêcher de penser d’abord au mythique LABOUR PARTY britannique bien que d’autres partis travaillistes existent à travers le monde. Un parti politique fondé en 1900 par les syndicats britanniques en tant que parti socialiste pour se transformer en parti travailliste de centre gauche lors des élections générales de 1906. Un parti travailliste britannique qui a une longue histoire combien instructive. Son histoire s’est construite concomitamment à celle de la révolution industrielle dont la grande Bretagne est l’un des pays instigateurs. On peut dire que la révolution industrielle de part sa réussite en ce début du XXe siècle a permis l’émergence puis l’affirmation des mouvements et partis contestataires dont celui du parti travailliste. Un autre facteur environnemental déterminant est celui du rôle  important que la grande Bretagne a joué dans la réappropriation puis la divulgation du modèle démocratique à travers le monde.


Succinctement, le parti travailliste britannique a été le résultat d’une longue maturation provoquée par un environnement socio politique et culturelle approprié. Cette longue histoire a été tempérée par la pratique et l’exercice du pouvoir. Tantôt, le parti travailliste a été un allié des libéraux, tantôt, il a promu une politique de nationalisation ou bien, il a soutenu des gouvernements d’union nationale comme celui qui s’est constitué pendant la première guerre mondiale ou encore en se radicalisant pour pouvoir survivre de l’adversité. Le parti travailliste a connu même une scission lors du congrès de Wembley en 1981. D’ailleurs, c’est de cette scission que naitra le parti social démocrate qui connaitra à sont tour un désastre par la suite. Plus tard, l’échec provoqué par cette scission a permis au parti travailliste de se recentrer alors qu’en même temps l’influence des mouvements syndicaux tend à s’infléchir dans la population britannique, conséquence de la politique intransigeante de celle que l’on avait pris alors l’habitude de surnommer avec beaucoup de considération « la dame de fer », madame Margaret Thatcher , première ministre britannique. 


Après une traversée de désert qui a duré successivement dix-huit années, le parti travailliste revient au pouvoir sous la conduite de Tony blair qui prône un socialisme démocratique concilier au libéralisme. Conscient que l’économie de marché est incontournable par conséquent le mécanisme de  redistribution de la richesse ne doit pas le perturber.


Retenons tout simplement que le parti travailliste britannique de centre gauche qui a inspiré beaucoup d’autres partis politiques dans le monde et notamment dans les anciennes colonies britanniques ou sous influence britannique est donc un vieux parti politique. Il a pris forme dans cette Angleterre du début du siècle en pleine mutation sociale et culturelle ou l’essor de l’industrie avec la révolution industrielle commençait à produire ses effets. Les balbutiements d’une industrie qui a pris son essor au milieu du 19 é siècle commençait alors à voir l’émergence d’une classe sociale prospère et aisée dont les intérêts s’opposent à ceux d’une classe sociale laborieuse constituée d’ouvriers et de petits salariés qui travaillaient sans ménagement.

Conscients de la situation et des conditions de leur travail, ceux-ci revendiquent de plus en plus leur droit, d’où des conflits sociaux récurrents. Le parti travailliste britannique est par conséquent le produit d’un environnement socio culturelle qui lui est propre. Il a su intégrer et évoluer à travers des valeurs intrinsèques à la société britannique en  préservant cet héritage ancestral, disant, ô! Combien essentiel. Le parti travailliste a donné sa lettre de noblesse à la social-démocratie qui désigne aujourd’hui un courant politique de gauche, réformiste et non marxiste. Sa rupture avec le marxisme l’amène à opter et à se rapprocher aujourd’hui de plus en plus de la doctrine keynésienne. Cette doctrine encourage l’initiative privée avec une impulsion de l'État dans un cadre économique du capitalisme.


LES VALEURS DE LA SOCIAL DEMOCRATIE SONT-ELLES COMPATIBLES A LA VISION DU KNK ?


Ce sont les hommes qui font l’histoire et non le contraire. Ceci est aussi vrai pour le parti travailliste britannique que pour le KNK.


Si James Keir Hardie a été le premier travailliste élu à la chambre des communes ou encore James Ramsay Mac Donald le premier Premier ministre travailliste ont incarné la vertu, la persévérance, le dévouement, la lutte politique dans le sens noble du terme pour imposer leurs idées, Le KNK draine par contre le passé trouble et confus d’un certain François Bozizé , avant dernier de sa promotion à l’école des sous officier de Bouar. Promu, plus jeune général à 32 ans sans avoir mis pied dans une grande académie militaire, ni sans avoir participé à une campagne militaire. A cela s’ajoute, l’image d’un chef rebelle qui a pris les armes contre les institutions de la république et qui a fait appel aux troupes étrangères pour disait-il libérer la patrie et ne pas se présenter à l’élection présidentielle.

On sait à présent ce qu’il en est advenu à travers les multiples tentatives de celui-ci pour demeurer au pouvoir. Pour une simple raison de pudicité, nous tairons ici le nom de quelques personnes qui sont appelées à jouer les premiers rôles dans le KNK et qui malheureusement ne jouissent pas de bonne notoriété du fait d’un passé sulfureux ou de leur médiocrité notoire. Donc, à l’inverse des hommes vertueux qui sont à l’origine et qui incarnent le parti travailliste britannique, ceux du KNK dont la seule qualité est celle de porter du tord à un mouvement qui promeut sans doute  dans son sigle des valeurs de travail, d’honnêteté, de solidarité etc.… mais qui hélas ! Contrastent avec les actes posés. Toute la stratégie du KNK semble alors être basée sur le très court terme et la démagogie.


Ensuite, la configuration ou plutôt le monde du travail  dans notre pays est un monde dominé par le fonctionnariat. Les fonctionnaires représentent la majorité des travailleurs. Très peu d’entreprise pour embaucher des ouvriers qui constituent la base nourricière de l’idéologie travailliste. Et lorsque le président fondateur du KNK s’adresse uniquement aux ouvrières et aux ouvriers l’on peut  se demander sur la pertinence ou la profondeur du message. Le KNK est-il seulement et seulement un parti pour les ouvriers ? Qu’en pensent le grand nombre des travailleurs du secteur public, ceux du secteur privé qui ne sont pas des ouvriers ou encore ces milliers de jeunes et moins jeunes qui sont au chômage. N’est-ce pas là encore faire une sorte de discrimination ?


Il y’a dans le discours de clôture un décalage manifeste dans le temps et dans l’espace dont les membres  purs et durs du  KNK n’ont certainement pas mesuré toute la portée et les conséquences. L’utilisation d’un verbiage ou d’une phraséologie tout faite qui est inapproprié dans un environnement comme le nôtre prouve la démagogie de la démarche. Les mots ouvriers, comité de …,  présidium nous font penser à l’époque héroïque de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques « URSS » qui ont aujourd’hui tout simplement banni ces mots de leur vocabulaire. L’URSS a-t-elle survécu à travers le KNK ?


« A César ce qui est à césar et à Dieu ce qui est à dieu ». Cet évangile du christ selon saint Matthieu 22,15-21 semble échapper totalement à notre général président pourtant pasteur de l’église céleste et franc-maçon qui n’en fini pas de mélanger la politique, la religion, les sectes au point de faire référence à chaque fois aux paroles sacrées de la bible pour justifier ses calculs politiciens. En faisant allusion à la traversée du désert jusqu’à Cana pour justifier des stratégies politiciennes, notre général-président-pasteur-frère n’a-t-il pas tout simplement souillé les paroles sacrées du christ ? Ce qui est complètement contraire aux valeurs de la laïcité dont se réclament la sociale démocratie et le KNK. Est-ce cela le KNK nouveau ? Un mélange d’idéologie politique et de dogme religieux ?


Promettre la rupture alors que les membres du bureau du KNK ont été désigné par un simulacre d’élection. 0ù sont les nouveaux visages qui confirmeraient la rupture ? La rupture se fait-elle avec du vieux et de l’ancien alors ? C’est une rupture dans la continuité. Une innovation comme seul le KNK a le secret avec notamment des anciennes personnalités à la tête du parti et la mise en scène de personnages atypiques, versatiles et légers.


Enfin, le KNK promeut les vertus cardinales du travail, ce qui est plutôt une bonne chose pour un parti travailliste. Le contraire nous aurait étonné car dans le déconnage, il y’a des limites. S’il est permis de déconner de temps en temps, il n’est pas permis de déconner tout le temps. De temps à autres il faut être sérieux. Mais alors qu’en est-il de l’affairisme ? Du clientélisme ?, de la corruption ? De l’impunité ? Du mérite ? De la nation une et indivisible, de l’éthique, de la démocratie ? Des libertés ? De la dignité humaine ? De la justice sociale ? De la solidarité ? Du développement durable ? Du panafricanisme ?...


Franck SARAGBA


« fini kodé »

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 00:19






De notre envoyé spécial à Tripoli Amirouche Yazid


http://www.latribune-online.com/evenement/21768.html


Le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika est attendu aujourd’hui dans la capitale libyenne, Tripoli, pour prendre part aux travaux du sommet de l’organisation. Tripoli a pris, pour la circonstance, les habits de la capitale du continent africain en abritant une nouvelle rencontre des dirigeants africains. La capitale de la Jamahiria s’est parée de toutes les couleurs, non seulement pour accueillir les chefs d’Etat et autres représentants des pays membres de l’Organisation de l’Union africaine, mais pour clôturer l’événement continental par un autre événement d’envergure nationale, à savoir la fête du 1er Septembre. Les responsables africains ont ainsi un programme chargé pendant des journées de travail qui déboucheront sans doute sur des séances nocturnes.


Avant le rendez-vous important qui réunira les chefs des Etats membres, les ministres des Affaires étrangères devront aborder l’une des questions les plus cruciales qui engagent l’avenir de toute l’Afrique. Il s`agit des guerres et des conflits qui ne cessent de ruiner la vie des enfants du continent. C’est dans la perspective de comprendre les vrais motifs de ces conflits qu’une session spéciale a été programmée. Baptisée session spéciale de la conférence du l’Union africaine, consacrée à l’examen et à la résolution des conflits, la rencontre sera assurée par les ministres des Affaires étrangères qui commençaient, depuis hier, à arriver à Tripoli. Une telle session revêt une grande importance si l’on se réfère au nombre de conflits et de zones d’instabilité existant en Afrique.


Une situation dramatique qui ne fait que perdurer le sous-développement de plusieurs pays du continent qui possèdent incontestablement les conditions d’un essor économique et d’un développement social. Il s’agit manifestement de passer à une nouvelle étape dans la vie des peuples du continent. Une étape qui sera dominée par paix et la stabilité. Du côté des dirigeants, il est plus question de s’engager de ne plus se lancer dans des conflits fratricides qui mettent en péril la vie de millions de frères et sœurs africains, quel que soit le motif ou l’alibi de l’agression. Des informations, ici a Tripoli, indiquent que, même si la session spéciale qui traitera des conflits de l’Afrique sera présidée par le guide libyen, beaucoup d’autres dirigeants ne seront pas de la partie, dans la mesure où leur arrivée en Libye est annoncée pour aujourd’hui pour participer aux travaux du sommet.


C’est à travers cette donne qu’il n’est pas permis de s’attendre à des résolutions Importantes concernant la question des guerres et autres conflits qui déchirent les enfants de l’Afrique. Pourtant, les urgences ne manquent pas, vue la multiplication des zones de troubles et d’affrontements meurtriers, aussi bien pour des causes ethniques, religieuses, de frontières et du contrôle du pouvoir. Après avoir fait le tour de la question des guerres et l’examen des résolutions qui seront éventuellement proposées, les premiers responsables de l’Afrique traiteront de sujets qui engageraient le continent dans les rapports de décision aussi bien dans les thèmes liés à l’ordre mondial qu’en ce qui concerne l’état des économies à travers le monde.   


A. Y.



Conflits et crises en Afrique


Somalie :
le pays est ravagé par une guerre civile depuis 1991. Les islamistes des shebab et la milice Hezb al Islamiya luttent contre le gouvernement de l’islamiste modéré Sheikh Sharif Ahmed, qui ne contrôle qu’une faible partie de la capitale et du pays. Au large du pays, les actes de piraterie font rage.


Soudan :
le Darfour est en proie depuis 2003 à un conflit opposant une pléthore de groupes rebelles au gouvernement central de Khartoum.


République démocratique du Congo :
l’est du pays est le théâtre de violences. L’armée mène des opérations dans le Nord et le Sud-Kivu contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). En Province orientale (nord-est), elle traque les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).


Nigeria :
des groupes armés multiplient depuis 2006 les attaques contre les infrastructures pétrolières et les enlèvements de centaines d’employés locaux et étrangers.


Tchad :
le pays a été le théâtre de violences entre mouvements rebelles, venus notamment du Soudan, et l’armée, avec de fréquents combats depuis 2005.


Madagascar :
une crise politique affecte l’île, actuellement dirigée par Andry Rajoelina, après le départ forcé en mars, sous la pression de la rue, de Marc Ravalomanana.


Niger :
une crise politique secoue le Niger, où le président Mamadou Tandja vient d’obtenir, lors d’un référendum constitutionnel, la possibilité de rester au pouvoir.


Mauritanie :
un an après le coup d’Etat qu’il avait lui-même mené, Mohamed Ould Abdel Aziz a été investi président en août. Le pays est la cible depuis 2007 d’attaques ’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).


Guinée :
une junte a pris le pouvoir en décembre, au lendemain de la mort de Lansana Conté, qui dirigeait le pays depuis 1984.


Centrafrique :
des affrontements ont été enregistrés ces derniers mois dans le Nord entre nouveaux groupes armés ou milices.


Guinée-Bissau :
le pays, devenu plaque tournante du trafic de cocaïne d’Amérique latine vers l’Europe, a connu des assassinats politiques, dont son président Joao Bernardo Vieira.


Côte d’Ivoire :
le pays est coupé en deux depuis qu’une rébellion a éclaté en septembre 2002.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 21:23




 

MISNA 28/8/2009   18.10 - Les attaques des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (Lra) ont causé près de 125.000 personnes déplacées au cours des trois dernières semaines le long des frontières de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo et du Sud-Soudan, révèle le Haut commissariat aux Réfugiés (Hcr) de l'Onu, selon lequel plusieurs organisations humanitaires ont dû évacuer leur personnel de la zone à cause de l'insécurité croissante.


Au cours des derniers mois, les rebelles auraient enlevé des milliers d'enfants, pour les enrôler dans leurs rangs, et pillé et incendié des dizaines de villages. En conférence de presse à Goma, au Nord-Kivu (Congo), le porte-parole du Hcr, David Nthengwe, a observé que pendant le seul mois de juin, les rebelles de la Lra avaient lancé des attaques et pillé 55 agglomérations congolaises.


Pas moins de 33 chefs d'accusation, dont crimes de guerre et crimes contre l'humanité, ont été émis à l'encontre du chef de la Lra, Joseph Kony. Une opération militaire conjointe des forces armées ougandaises et congolaises, lancée de décembre 2008 à mars dernier, a abouti à la destruction des bases que les rebelles avaient installées dans les forêts de l'Est congolais, les incitant à se séparer en petits groupes qui ont progressivement élargi leur rayon d'action, originellement circonscrit au Congo, jusqu'aux Sud-Soudan et Centrafrique.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:58




 

 

VIENNE (AFP) - dimanche 30 août 2009 - 18h13 - Les mauvais placements de la banque privée autrichienne Medici, fermée à la suite de l'affaire Madoff, ont fait aussi des victimes africaines, le Fonds de solidarité africain et la BDEAC, révèle le quotidien Oberösterreichische Nachrichten dans son édition à paraître lundi.


Selon le journal, le Fonds et la Banque de développement des Etats d'Afrique centrale disent avoir perdu respectivement 11 et 16 millions d'euros placés auprès de l'agence parisienne de la Bank Austria, filiale du groupe italien Unicredit et actionnaire de la banque Medici. Celle-ci aurait investi les avoirs, sans prévenir ces deux clients, dans les fonds Madoff par l'intermédiaire de la banque Medici.


La Bank Austria s'est refusée à tout commentaire, mettant en avant le secret bancaire.

Sollicité par ses homologues africains, un représentant autrichien, rapporte le quotidien régional, a dû s'expliquer sur ces affaires lors d'une réunion internationale récente des banques de développement.


Le ministre des Finances du Congo, Pacifique Issoibeka, a aussi écrit à son homologue autrichien Josef Pröll à ce sujet, précise le journal.


La fraude pyramidale du courtier américain Bernard Madoff, condamné à 150 années de réclusion, a englouti 50 milliards de dollars, dont 2,1 en provenance de la banque Medici, propriété de la banquière autrichienne Sonja Kohn (75%) réputée avoir été, selon la presse autrichienne, une des principales rabatteuses de Madoff.


L'institut qui a perdu sa licence bancaire fin mai s'est rebaptisé "20.20 Medici AG".


 

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:34




 

Tiringoulou, 29 Août (ACAP) - 200 enfants soldats démobilisés en coopération avec l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR, rébellion) ont déjà regagné leur communauté d'origine, a indiqué, samedi 29 Août 2009 à Tiringoulou, la chargée de programme protection de l’International Médical Corps (ICM), Mlle Gaele Chojnowicz, en marge de la mission de sensibilisation sur le programme DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-rebelles).


Elle a expliqué que les enfants démobilisés sont associés aux enfants qui sont victimes de la guerre dans des programmes éducatifs pour tous, ajoutant qu'à la rentrée académique 2008, tous les enfants en âge d'être scolarisés ont été démobilisés.

 
« Notre travail est de multiplier les formations de prévention et de protection des enfants dans la communauté pour qu’ils comprennent pourquoi les enfants ne doivent pas être dans les forces armées », a souligné Mlle Chojnowicz.


Il convient de rappeler qu'après avoir occupé la ville de Birao ainsi que quelques localités de la préfecture de la Vakaga, en novembre 2006, les rebelles de l'UFDR ont battu en retraite face à l'armée centrafricaine appuyée par les militaires français.


 Ce groupe armé a fini par signer avec le gouvernement centrafricain un accord de paix, le 13 avril 2007, permettant à son chef, Zacharia Damane, de devenir conseiller à la présidence de la République.



 

L’enclavement à l’origine des problèmes de santé en Centrafrique


30 août 2009 by Dr. Atangana Marcel   


L’enclavement est à l’origine des problèmes de santé dans la préfecture de la Vakaga en Centrafrique, selon la chargée de


Sébastien Lamba, un journaliste de l’Agence Centrafrique Presse (ACAP), est revenu sur un entretien accordé par Mlle Chojnowicz, qui estime que la population de la commune de Tiringoulou ne parvient pas à s’approvisionner en nourriture et qu’il n’y a pas de produits vivriers sur le marché local en raison de l’enclavement. Selon elle, les problèmes récurrents de santé dans cette commune sont des affections dues au manque d’eau potable.


Face à ce problème, l’International Médical
Corps a un programme ciblé pour les populations à risque en Centrafrique, notamment les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et celles qui allaitent.


L’International Médical Corps aide à organiser les centres médicaux et les centres de santé dans la préfecture de la Vakaga. « Le programme de prise en charge communautaire est de promouvoir dans la communauté une meilleure prévention et des actions pour atténuer la mortalités due à ces pathologies », a expliqué Gaele Chojnowicz.

 

programme protection de l’International Médical Corps (ICM), Mlle Gaele Chojnowicz, qui s’est confiée à l’Agence Centrafrique Presse.
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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:21




 

Paoua, 29 août (Acap) - Des centaines d'ex-rebelles des différents postes de commandement de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de la sous-préfecture de Bocaranga ainsi que les populations ont reçu avec enthousiasme, vendredi 28 août, la mission d'information et de sensibilisation sur le programme DDR conduite Messieurs Cyriaque Gonda et Jean-Jacques Demafouth, respectivement ministre d'Etat chargé de la Communication et président de l'APRD.


Il s'agit entre autres des sites et postes de commandement de Kélé, Ngama, Bokor, Kossey et Mann. Les éléments de l'APRD ont été rassemblés à ces postes de commandement pour recevoir des précisions sur le programme DDR. Partout où la mission est passée, Cyriaque Gonda et Jean-Jacques Demafouth ont annoncé la fin de la guerre et le retour à la paix.


Les commandants des différents postes ainsi que leurs éléments ont totalement adhéré au programme et se sont dit prêts à déposer les armes en vue de la consolidation de la paix.

Durant toutes les visites, les populations se sont réjouies de cette mission qui leur donne une lueur d'espoir.

La mission s'est poursuivie, samedi 29 août, par des meetings successifs à Pougol, Pendé, Bozoy et Gouzé.

Après une halte à Paoua, où elle est arrivée, samedi en fin d'après-midi, la délégation devrait visiter, lundi 31 août, les communes de Bah-Bessar et Mia-Pendé, frontalières du Tchad, avant d'arriver à Nana Barya, à la porte nord de la préfecture voisine de l'Ouham.


NDLR : Sensibiliser sur le programme DDR est une chose. Feignent-ils de savoir que l'enveloppe du financement a été entièrement détournée par Bozizé et Ndoutingai ? C'est la politique de l'autruche.


Centrafrique : l'église préoccupée par le sort des déplacés de l'Ouham-Pendé


Bocaranga, 27 août (Acap)- Le père Potin de la paroisse de Bocaranga a exprimé, au cours d’une rencontre jeudi 27 août avec la mission de sensibilisation sur le programme DDR conduite par le ministre d’Etat Cyriaque Gonda, sa préoccupation pour la situation des déplacés de la préfecture de l’Ouham-Pendé.


« Parfois je pleure pour les parents qui n’ont plus la possibilité d’aller au champ ou d’aller au marché parce qu’on leur demande des rançons »,

 
Le ministre d’Etat Gonda s’est pour sa part félicité de l’implication de l’Eglise dans le processus de réconciliation, notamment dans la phase de contact qui a abouti à la signature de l’Accord Global de Paix de Libreville et la tenue du Dialogue Politique Inclusif (DPI).

Il convient de rappeler que la sous-préfecture de Bocaranga a connu de violents affrontements entre l’armée et les rebelles de l’APRD, faisant de nombreuses victimes et de nombreux déplacés avant les différents accords de paix.

a-t-il déploré, en présence du président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie, Jean-Jacques Demafouth.

Il a également expliqué qu’à cause de ces multiples exactions, des milliers de déplacés sont assistés par la paroisse de Bocaranga et le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC).

« Demander pardon ne suffit pas, il faut passer à l’acte concret, c’est-à-dire le désarmement et la levée des barrières pour permettre une véritable réconciliation, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le père Potin a promis d’appuyer le programme DDR par la prière en vue de la réussite du processus de paix en Centrafrique.
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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 00:38




BANGUI, 28 août 2009 - (AFP) –Le gouvernement centrafricain a assuré vendredi que "rien ni personne ne s'oppose" au retour de l'ex-président Ange-Félix Patassé, qui a annoncé depuis le Togo la fin de son exil et sa candidature potentielle à l'élection présidentielle de 2010 en Centrafrique.


"Le gouvernement avait tout mis en oeuvre pour que M. Patassé puisse rentrer dans son pays en tant que citoyen et ancien chef d'Etat protagoniste de la crise, pour prendre part au Dialogue politique inclusif",
forum sur la paix tenu en décembre 2008 à Bangui, a affirmé à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Cyriaque Gonda.


"Donc, rien ni personne ne s'oppose à son retour",
a déclaré M. Gonda.

"Il appartient à une formation politique qui, à notre connaissance, l'a suspendu. (...) Pour être candidat à la magistrature suprême de l'Etat, il faut remplir certaines conditions",
a-t-il ajouté, sans fournir de détails.


Ange-Félix Patassé
a dirigé la Centrafrique de 1999 à 2003. Il vit au Togo depuis qu'il a été renversé en mars 2003 par l'actuel président François Bozizé.


Son parti, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), avait annoncé en 2006 l'avoir suspendu de toute activité politique pour non-respect de sa ligne. Le MLPC a indiqué mi-juin l'avoir exclu définitivement pour les mêmes raisons, avant d'investir son ex-Premier ministre Martin Ziguélé comme candidat à la présidentielle de 2010 à l'issue d'un congrès contesté par le porte-parole de M. Patassé.


Le retour en Centrafrique de l'ex-président, "pour nous, c'est un non-évènement. (...) Et en ce qui nous concerne, nous disons qu'il n'y a pas un autre candidat du MLPC que le camarade Martin Ziguélé", a commenté Gabriel Koyambonou, un vice-président du MLPC.


S'exprimant jeudi à Lomé, Ange-Félix Patassé avait affirmé demeurer "le président légal et légitime du MLPC" qu'il a fondé.


"Quand je serai à Bangui, tout rentrera dans l’ordre",
a-t-il soutenu, en se disant "potentiellement candidat à la présidentielle de 2010" en raison de plusieurs demandes dans ce sens dans le pays.


Aucune date n'a encore été fixée pour la présidentielle, qui doit être organisée en même temps que des législatives.


Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

 

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