Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 01:24




Au départ, un petit article publié vendredi dernier dans le quotidien français Ouest France… A l’arrivée, une tempête médiatique au Cameroun. Il faut dire que l’information, telle que formulée par Ouest France, est assez saisissante : « Alors que la France vient de réitérer son aide au Cameroun, écrit le journal, en confirmant le versement de 537 millions d’euros sur cinq ans (…), Paul Biya et son épouse prennent du bon temps à La Baule. Voilà déjà deux semaines qu’ils résident aux hôtels Royal et Hermitage du groupe Barrière. 43 chambres, précise Ouest France, soit 42 000,00 euros par nuit, thalasso, casino et séances de shopping : les dépenses se chiffrent en millions. »


Entreprise de démolition ?


L’information est reprise par quelques médias locaux, et surtout, déboule sur le net. Hier, colère des autorités camerounaises qui accusent les médias français de mentir pour ternir l’image de Paul Biya qui serait victime d’un complot médiatique. Une colère relayée par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune : « sous prétexte d’exercer leur sacro-saint devoir d’impertinence, fulmine le journal, des journalistes français se livrent depuis quelques jours à une entreprise de démolition en règle de la crédibilité d’un homme d’Etat, ami de la France. (…) A travers la toile et les colonnes des journaux, voici donc créée de toutes pièces une énième affaire Biya, celle des +vacances à tout prix+. Le scénario est le même, s’indigne Cameroon Tribune : à la base, des pseudo-faits, narrés et déformés, de manière à monter en épingle un aspect +scandaleux+ en l’occurrence la taille de la délégation et le coût du séjour. Puis c’est la reprise mécanique et servile de ce ramassis de colportages. »


« Secret… dépense »


Analyse tout à fait différente dans Mutations. Mutations qui note la réaction vigoureuse des autorités camerounaises. Mais, constate le journal, celles-ci n’apportent pas d’éléments de réponse aux accusations portées par la presse française. Et Mutations s'interroge : « le chef de l’Etat séjourne-t-il effectivement à La Baule avec une quarantaine de personnes ? » Et quel est le montant de la facture ? « Le communiqué du gouvernement, remarque le quotidien camerounais, ne répond à aucune de ces questions, n’apporte aucun démenti officiel. » Pour Mutations, il s’agit donc là d’un « secret… dépense ».  


Gabon, l’insoutenable suspense


« Libreville retient son souffle » : c’est le grand titre des Dépêches de Brazzaville, au Congo. Un grand titre qui traduit bien tout le formidable suspense de cette élection présidentielle gabonaise. « Qui va l’emporter ? », titrait hier L’Union, principal quotidien gabonais, avec la photo des trois prétendants. On devrait avoir la réponse ce mercredi. En tout cas, pour le site d’information GabonEco, « quel que soit l’élu, il est impératif que la patrie soit l’unique vainqueur de cette élection. » Le futur président, précise le site, ne devra pas « se lancer dans une chasse aux sorcières. » Et les deux candidats battus « devront faire preuve de fairplay. (…) Le Gabon d’aujourd’hui, comme celui de demain, conclut GabonEco, a besoin de dirigeants capables de discernement, de dépassement et de sursaut patriotique pour sauvegarder l’essentiel, c'est-à-dire l’intérêt supérieur de la Nation. »


« Ce 2 septembre est à la fois un jour attendu et redouté au Gabon, constate Le Pays au Burkina. (…) Les deux perdants accepteront-ils leur défaite ? Vont-ils simplement se contenter de crier à la fraude ou appeler leurs partisans à descendre dans la rue pour contester ce qu’ils considéreront comme la confiscation de leur victoire ? », s’interroge Le Pays. Le Pays qui lui aussi, lance une forme d’appel au calme : « les prétendants à la magistrature suprême gabonaise se sont montrés démocrates depuis le début de la vacance du pouvoir. Ils doivent le rester jusqu’au bout. Cela suppose que ceux qui seront battus doivent être bons perdants et prendre leur défaite avec philosophie et fairplay. »


Des fraudes à quelle échelle ?


Enfin, en France, le quotidien La Croix fait le point sur le compte-rendu très attendu des observateurs étrangers. « Plusieurs organisations internationales, souligne le journal, ont pointé les nombreuses irrégularités de l’élection présidentielle, sans rapporter toutefois de cas de fraudes organisées. »


Les critiques les plus vives sont venues des observateurs camerounais et… gabonais qui ont dénoncé pêle-mêle « l’absence de scrutateurs dans certains bureaux de vote, l’absence de représentants de tous les candidats, ou encore l’absence de scellés sur certaines urnes… » Enfin, remarque La Croix, cette confession d’un observateur anonyme : « le plus grave, affirme-t-il, ce sont les listes électorales. Il est impossible qu’un pays de 1,2 million de citoyens compte 813 000 électeurs. C’est de là, poursuit cet observateur, que peut provenir une fraude éventuelle à grande échelle. »

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 16:55


(afriquecentrale.info) - 1 September 2009 - L'avion du vice-président d'Afrique du Sud, de retour de Libye, a dû atterrir d'urgence, sans encombre, lundi sur un aéroport non balisé du nord-ouest de la RD Congo, à la suite d'un problème de carburant, a-t-on appris mardi auprès des autorités congolaises. L'avion, un DC9 qui devait se rendre en Afrique du sud, n'a pu faire une escale technique prévue à Bangui, en Centrafrique, pour cause de mauvais temps.


"Il ne lui restait plus que 35 minutes de vol
.


Le pilote était donc obligé d'atterrir dans l'aéroport le plus proche", ce qu'il a fait en "urgence sur la piste non balisée de Gbadolite", près de la frontière avec la Centrafrique, a expliqué le ministre congolais des Transports, Matthieu Pita. Il n'y a eu ni dégât ni blessé, a-t-il ajouté.


Le vice-président sud-africain Kgalema Motlanthe qui voyageait notamment avec son ministre de la Défense Lindiwe Sisulu, revenait du sommet extraordinaire de l'Union africaine à Tripoli.


"Ils ont passé la nuit à Gbadolite et seront acheminés soit à Kinshasa soit à Bangui par un jet que nos avons mis à leur disposition en attendant le ravitaillement de l'avion par la Mission de l'ONU en RDC", selon M. Pita.


L'aéroport de Gbadolite (province de l'Equateur), utilisé en son temps par l'ex-dictateur Mobutu Sese Seko qui avait une résidence dans la ville, n'est plus balisé depuis plus de dix ans.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 16:45





Bangui (02/09/2009) Afp -  Le conseiller diplomatique du président centrafricain François Bozizé, Joseph Kitiki-Kouamba, a été porté à la tête du parti présidentiel créé la semaine dernière, a annoncé à l'AFP cette formation. M. Kitiki-Kouamba dirige le bureau politique restreint du Kwa Na Kwa ("le travail, rien que le travail", en langue nationale sango), avec pour mission de préparer son premier congrès du parti, a indiqué la vice-présidente de la formation, Marie Solange Pagonendji Ndakala, par ailleurs ministre du tourisme. La date de ce congrès "n'est pas fixée pour le moment", a-t-elle précisé, indiquant que M. Kitiki-Kouamba se trouvait "présentement en France pour des raisons sanitaires", sans plus de détails.

L'assemblée générale constitutive du KNK s'est tenue du 21 au 23 août à Boali (95 km à l'ouest de Bangui). A travers la création de ce parti, selon les observateurs, le président Bozizé se prépare pour l'élection présidentielle prévue en 2010. Ce scrutin se tiendra en même temps que des législatives à une date non encore déterminée. Jusqu'ici et notamment pour la présidentielle de 2005, M. Bozizé s'appuyait sur une coalition de partis et d'associations rassemblés dans la Convergence nationale Kwa na Kwa. La Centrafrique compte une cinquantaine de partis politiques, dont environ dix siègent à l'Assemblée nationale.



Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 15:58





Koaci.com La rédaction


Nous avons reçu ce matin le témoignage exclusif d’un des membres de la CENAP qui, pour des raisons de sécurité à tenu à garder l’anonymat, l'ordre a été donné de ne pas communiquer de tendance.


Ce dernier nous a révélé : « Nous avons quasiment reçu la totalité des pv et le décompte est je dirais au 4/5eme des votes. La tendance Mamboundou se confirme, Mba Obame le suit mais je ne peux dire précisément si l’écart est important mais ça en a l’air. Ali Bongo se retrouve en troisième position mais là apparemment avec un écart important, je pense que le résultat sera proclamé demain mercredi, ici tout le monde est à pied d’œuvre pour ça si je parle et prend ce risque c’est pour l’amour de mon pays ».


Tous les sondages récents donnent effectivement cette tendance qui n’est pas sans provoquer des remous et une ambiance particulière entre joie et crainte dans le pays « ici à la CENAP règne une tension terrible, moi-même je stress, je n’ose même pas sortir dehors on se croirait dans un cimetière tellement c’est calme… » ajoute notre source.


En attendant la proclamation des résultats officiels par la CENAP, le pays retient son souffle pour connaitre le nom de celui qui aura le destin de la nation dans les mains pour les sept années à suivre.

 



Koaci.com Libreville 2 sept 2009  : Le favori, Pierre Mamboundou de l'UPG déterminé à ce que l'on s'en tienne objectivement aux décomptes des pv


C’est peut être vers une paralysie du pays que l’on s’achemine au Gabon, au regard de la détermination de l’opposition à refuser une nouvelle victoire électorale volée.


L’heure est grave, a notamment déclaré à la presse devant plusieurs centaines de ses partisans l’opposant Pierre Mamboundou, qui a lancé une invitation au peuple à la mobilisation derrière l’ensemble de leurs représentants pour mettre en déroute le coup tordu électoral, qui consisterait pour la commission électorale nationale autonome et permanente CENAP, de proclamer ce mercredi soir Ali Bongo Ondimba vainqueur de la présidentielle de dimanche dernier avec plus de 52% des suffrages exprimés. Des résultats, précisait Pierre Mamboundou, qui sont très loin de refléter les données contenues dans les procès verbaux des représentants des candidats dans les bureaux de vote.


La principale stratégie adoptée, est la mobilisation monstre des politiques et de la population jusqu’à la proclamation des résultats officiels, devant les préfectures dans les départements, devant chaque gouvernorat au niveau des provinces et pour la capitale Libreville, le lieu de mobilisation est le rond point de la démocratie, non loin du siège de la commission électorale nationale autonome et permanente, histoire de faire pression pour que soit respecté le verdict des urnes. Une proposition de pression accueillie avec allégresse les partisans du changement, visiblement prêts à ne faire machine arrière, face à tout artifice de trafic d’influence.


L’opposant Pierre Mamboundou a dénoncé avec la dernière énergie, les manœuvres d’intimidation qui se multiplieraient ces derniers jours, citant au passage, le domicile à Libreville de maître Séraphin Ndaoh Rembongo, directeur de campagne de la plate forme politique qui l’a investi à la présidentielle, Alliance pour le Changement et la Restauration, domicile qui a été criblé de balles dans la nuit du mardi 1 au mercredi 2 Septembre en cours. L’une des balles recueillies à même été solennellement présentée à la presse nationale et internationale, lors d’un échange visant à réfuter tous résultats truqués en faveur du candidat du parti démocratique gabonais au pouvoir, le PDG, Ali Bongo Ondimba.

De source digne de foi selon les opposants, les responsables de maisons de téléphonie mobile subiraient des pressions visant à interrompre momentanément le service de la messagerie téléphone, un outil souvent très sollicité en pareille circonstance pour prévenir des magouilles en cours d’exécution. De membres de état majors politiques de l’opposition, déclarent avoir reçu des menaces de poursuites judiciaires, s’ils utilisaient le service de leur messagerie téléphonique à des fins électorales.


La tension monte de plus belle, alors que l’on reste encore dans l’attente de la proclamation des résultats officiels de la présidentielle anticipée à un tour du dimanche 30 Août dernier. Plus que jamais engagés à ne plus cautionner de hold up électoraux, jeunes, moins jeunes et adultes des deux sexes font montre de vigilance accrue. Ces mobilisations contre des résultats électoraux truqués, s’organisent sous le sceau’’ Les force de l’ordre avec nous’’, toute chose qui est une sorte de clin d’œil à l’endroit des hommes habillés, qui eux également ne sont à l’abri de l’héritage social légué après 42 ans de gestion du parti démocratique gabonais.

Si rien n’est fait pour respecter la sincérité du vote de dimanche dernier, dont les données issues des procès verbaux des bureaux de vote placent en tête les candidats Pierre Mamboundou et André Mba Obame, le Gabon pourrait basculer dans un avenir proche ou lointain, dans des lendemains sombres qui ne profiteront malheureusement à personne. Plus que quelque temps, et les gabonais seront édifiés sur l’identité de leur prochain chef de l’Etat élu ou coopté au détriment de la volonté du peuple.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 03:04




                    Omar Fotor

 

Source: United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - Integrated Regional Information Networks (IRIN)


BIRAO, 1 septembre 2009 (IRIN) - En tant que chef du village, Omar Fotor se sent responsable des plus de 40 familles qui se sont réfugiées dans un camp improvisé à Birao, à l'extrême nord du pays. « Nous sommes bloqués ici », a dit M. Fotor à IRIN. « Il est dangereux de s'éloigner de Birao, même si ce n'est que de deux kilomètres. Je suis très malheureux ici. Il n'y a pas assez à manger. Les enfants sont traumatisés. Ce n'est pas ici qu'ils dorment habituellement. Leur école a été détruite. »

La pêche et l'agriculture à petite échelle qui rassemblaient sa communauté ne sont plus possibles. « Plus rien ne fonctionne », a-t-il souligné.


Situé à cinq kilomètres de Birao, son village, Toumo, ainsi que les villages voisins ont été incendiés par des hommes armés lors de ce que M. Fotor décrit comme « les événements du 6 juin ». Des informations provenant du nord-est à ce moment-là faisaient état d'une attaque à l'aube par des membres armés de l'ethnie Kara. Les attaquants avaient pris pour cibles un camp militaire à Birao et les villages voisins.

La Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), qui dispose d'un contingent militaire à Birao, a mis ces violences sur le compte des nouvelles tensions entre les groupes ethniques Goula et Kara.

L'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), un ancien groupe rebelle qui dépendait principalement du soutien des Goula par le passé, a accusé les combattants Kara de vouloir déstabiliser le nord-est en sabotant un processus de paix déjà fragile. L'UFDR s'est associée aux troupes des Forces armées centrafricaines (FACA) dans une opération de nettoyage, reprenant le contrôle de Birao et de ses environs. Mais des centaines de villageois ont été déplacés par les combats et ont fui à Birao ou dans la brousse. La plupart ne sont pas encore rentrés chez eux. De nouveaux incidents ont été signalés le 21 juin, faisant au moins trois victimes.


Besoins alimentaires


Le préfet à Birao, le colonel Dieudonné Sereggasa, qui a pris ses fonctions en juillet, est conscient des relations difficiles qu'entretiennent depuis longtemps les Kara et les Goula. « Cette guerre ne date pas d'hier. Elle a commencé il y a bien longtemps et elle se poursuit de génération en génération. Une étincelle suffit à rallumer les tensions. » Mais le colonel Seregassa a ajouté qu'elles s'étaient apaisées à Birao après plusieurs réunions et que la population circulait désormais librement. Il a fait remarquer le regain des activités commerciales. « Allez dans les magasins ou sur le marché et vous trouverez bien plus de produits », a-t-il dit à IRIN. « Nous assistons à un retour à la normalité. »


Mais le colonel Sereggasa et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) ont tous deux insisté sur le besoin d'un apport supplémentaire immédiat en aide alimentaire. En effet, les autorités locales affirment de manière catégorique que les approvisionnements sont insuffisants. La représentante du PAM en République centrafricaine (RCA), Sitta Kai-Kai, a expliqué que le PAM aurait besoin de 500 000 dollars américains pour acheminer par avion 250 tonnes métriques de vivres à Birao en septembre. Les transports par camion, peu commodes et coûteux, deviennent impossibles pendant la saison des pluies, qui dure jusqu'en novembre.

En avril, le PAM avait déjà stocké des vivres pour six mois afin de répondre aux besoins de 11 000 bénéficiaires de la région de Birao. Mais après les combats du mois de juin, 13 000 personnes ont eu besoin d'aide. « Nous n'avions pas prévu cela », a dit Mme Kai-Kai à IRIN. « Nous allons rester à Birao pour un certain temps, pas seulement aujourd'hui ou demain. Les habitants n'ont fait de culture cette année, ce qui signifie qu'ils n'auront pas de nourriture l'an prochain ». Mme Kai-Kai a expliqué que la capacité de la population à subvenir à ses propres besoins alimentaires dépendait des garanties de paix et de sécurité.


Inquiétudes en matière de sécurité


Birao a été pratiquement vidée de ses habitants et détruite par les combats en novembre 2006 et en mars 2007, lorsque l'UFDR s'est battue pour le contrôle de la région contre les troupes gouvernementales soutenues par l'armée française. L'accord de paix signé par l'UFDR et le gouvernement en avril 2007 a conduit à une période de relative stabilité.

Mais, suite aux attaques du mois de juin, on craint que l'insécurité ne s'aggrave à Birao et dans d'autres zones de la préfecture de Vakaga, au nord-est du pays, ce qui aurait de graves conséquences humanitaires.


« Pour le moment, la saison des pluies protège Birao »,
  a indiqué Jérôme Voisin, de Triangle, à IRIN, laissant entendre que les groupes armés qui représentent théoriquement l'ethnie Kara avaient déjà envoyé des avertissements pour des attaques plus près de la capitale régionale. Triangle, qui distribuait de l'huile, du sel et du maïs pour le PAM, a abandonné ses opérations de développement dans la région de Birao pour se concentrer exclusivement sur les besoins urgents. M. Voisin a dit qu'il s'entretiendrait avec la MINURCAT et d'autres partenaires pour essayer de rester actif et en sécurité dans la région.


Attaques de la LRA


Mme Kai-Kai a expliqué que les organisations telles que le PAM devaient constamment prendre en compte de nouvelles urgences et de nouveaux problèmes de sécurité dans leurs prévisions en prenant en note les avis de récentes attaques du groupe [de rebelles] ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) près d'Obo, dans la préfecture du Haut-Mbomou, au sud-est du pays.


Selon Alexis Mbolinani, de la Jeunesse unie pour la protection de l'environnement et le développement communautaire (JUPEDEC), une organisation active dans le sud-est du pays, les attaques de la LRA ont eu des conséquences désastreuses. « Quand la LRA passe, elle emporte tout sur son passage », a dit M. Mbolinani à IRIN. « Ils sèment la terreur parmi la population. Ils enlèvent des gens et violent nos femmes. Personne ne vit à plus de trois kilomètres d'Obo. Ils ont emporté toutes les réserves de nourriture. On assiste à un réel problème de sécurité alimentaire. »


Selon Sylvain Maliko, ministre d'État au Plan, à l'Économie et à la Coopération internationale de la RCA, les récents événements dans le sud-est ont mis en évidence la vulnérabilité du pays face à l'instabilité de ses voisins instables. « Nous n'avons pas la capacité de résoudre ces conflits », a dit M. Maliko à IRIN, en soulignant toutefois que la sécurité interne en RCA s'était nettement améliorée.




 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 02:47
 



Les Brèves de N’djaména : Deby très affairé à Amdjeress


Que fait notre IdI national dans son réduit d’Amdjeress à plus de 1500KM de la capitale ? Selon nos infos, Deby est entouré des éléments de la garde rapprochée et du protocole d’Etat, triés sur le volet et appartenant uniquement à son clan. Amdjeress est pratiquement interdit aux autres tchadiens.


Pas question de déranger le chef. Les membres du gouvernement et autres conseillers n’ont qu’à se débrouiller avec le PM, il ne leur est pas permis de faire de déplacement à Amdjeress. Le perroquet national en a fait l’amère expérience : arrivé sans être invité pour soumettre quelques dossiers à son patron, il a été refoulé comme un mal propre. Seuls les envoyés spéciaux ou les personnalités du genre l’ex Président Goukouni, ont droit à un bref séjour à Amdjeress.

Alors, de quoi sont-elles faites les journées de notre guide éclairé ? Il semblerait que deux sujets le préoccupent énormément et il passe tout son temps à les débattre : Premier sujet, l’avenir du MJE. Le champ d’action de ce dernier se rétrécie, ainsi que ses éléments militaires. L’UFR ayant abandonné Hadjer Marfaïn (attention à ceux qui, derrière leurs ordinateurs en Europe ou en Amérique, pompent des communiqués « fait » à Hadjer Marfaïn, il n’y a personne à H M !) et rapproché d’avantage des positions de l’armée et du MJE sur la frontière beaucoup plus au NE.

Ainsi le MJE est obligé de se replier en profondeur au Tchad et traverser la frontière pour mener des opérations au Soudan lui est devenu très risquant. Il y a des interminables réunions entre Idi et le Chef du mje. Plusieurs scenarii seraient proposés : intégrer les éléments du Mje dans l’armée tchadienne, ou faire déplacer ses éléments au nord de la RCA de Bozizé à partir duquel ils peuvent harceler les forces soudanaises et combattre aussi les rebelles centrafricains. Dans ce cas Bozizé prendra entièrement en charge tous les frais y afférant avec un petit bonus à Deby en tant qu’intermédiaire. La base du Mje serait farouchement opposée à tous les deux scenarii.


Second sujet de préoccupation, celui là accessoire, le cas d’Eldjineidi, son Cemga. Depuis qu’il l’a nommé à ce poste, il y a semble t il un enrôlement massif dans l’armée des jeunes arabes venant de tous les coins du Tchad. « C’est pour combattre les rebelles ou c’est pour autre chose », se sont demandés Deby et son entourage. Le cas d’Eldjineidi est désormais sur le tapis. Des noms sont avancés : Tahir Erda, Dirmi Haroun, etc.

Enfin une dernière préoccupation serait aussi à l’ordre du jour. YSA étant sur la sellette, le moment est propice pour sonder les potentiels candidats loin des curieux yeux des N’djaménois.


Beremadji Félix


N’djaména
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 02:15




APA Libreville 2009-09-01 21:33:23 (Gabon) De fortes présomptions de fraude pèsent sur l’élection présidentielle qui s’est déroulée dimanche au Gabon alors que la commission électorale nationale autonome et permanente poursuit la centralisation des résultats qui seront rendus publics mercredi soir.


Le Parti démocratique gabonais (PDG) est accusé de vouloir falsifier les procès verbaux en faveur de son candidat Ali Bongo Ondimba, crédibilisant la thèse du coup d’état électoral, dénoncé par le candidat indépendant André Mba Obame, au cours d’une conférence de presse lundi à Libreville.


Selon des sources concordantes, les présidents des bureaux de vote auraient été convoqués dans les gouvernorats pour apposer leurs signatures sur de nouveaux procès verbaux, différents de ceux signés après le vote.


La fraude se déroulerait surtout dans la province de l’Estuaire où se trouve Libreville la capitale ainsi que dans le Woleu-Ntem (nord), le Moyen-Ogooué (centre) et l’Ogooué-Ivindo (nord-est).

Mba Obame en faveur de qui se sont désistés quatre candidats indépendants dont deux poids lourds de la scène politique gabonaise, l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, et le leader du Rassemblement pour le Gabon (RPG), le père Paul Mba Abessole, serait largement en tête dans ces quatre provinces à forte population Fang, le groupe ethnique auquel appartient le candidat indépendant.


Dans les provinces de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué, la province natale du président Omar Bongo Ondimba dans le sud-est du pays, les représentants des candidats indépendants et de l’opposition n’auraient signé aucun procès-verbal, ce qui aurait donné libre court à une fraude massive.

Ces deux provinces seraient aujourd’hui les plus peuplées du Gabon, une astuce qui pourrait permettre à Ali Ben Bongo Ondimba de refaire son retard sur Mba Obame.


Le code électoral gabonais a prévu quatre étapes dans la procédure conduisant à la désignation des élus dont la première se passe au niveau des bureaux de vote ou chaque candidat dispose d’un représentant.


La 2ème étape commence après la proclamation des résultats par les présidents des bureaux de vote et consiste en leur centralisation par les préfets au niveau des départements alors que la 3ème se déroule dans les chefs-lieux de provinces, la centralisation des les résultats et leur proclamation par les gouverneurs de provinces.


Enfin, quatrième et dernière étape intervient lorsque les résultats de tous les bureaux de vote, de tous les départements et de toutes les provinces sont convoyés à la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP) qui invite ensuite le ministre de l’intérieur à venir les publier, un exercice auquel la Cour constitutionnelle doit se prêter en dernier ressort, bouclant le processus électoral. 



Gabon : Le dépouillement se poursuit sous haute tension


Ouest-France  mardi 01 septembre 2009


Selon le site d’information pan-africain koaci.com, une source au sein de la Commission électorale gabonaise 4/5 a confirmé que 80 % des bulletins de vote ont désormais été dépouillés. Le « podium » précédemment donné par plusieurs médias, dont Ouest-France, se confirme : Pierre Mamboundou arrive en tête, suivi d’André Mba Obame et d’Ali Bongo.

Bongo aurait demandé le poste de ministre de la Défense

La situation est actuellement calme à Libreville. Mais les rumeurs d’un possible coup de force se multiplient. Des informations font état de la tentative d’Ali Bongo de se faire réattribuer le poste de ministre de la Défense, ce qui lui donnerait le contrôle de toutes les forces de sécurité gabonaise. Tentative contrecarrée par la présidente de la Cour constitutionnelle qui serait bien décidée à tenir tête au candidat du parti au pouvoir, le PDG.

Un mur humain

Selon l’UPG, le parti de l’opposant Pierre Mamboundou, des menaces pèsent désormais sur le siège des partis d’opposition où il est procédé à un décompte parallèle des votes et où sont conservées des copies des procès-verbaux qui attesteraient de la défaite d’Ali Bongo. Dans la nuit de lundi à mardi, des centaines de partisans de l’UPG ont constitué un mur humain autour des locaux pour déjouer un possible raid.

Les partisans de Mba Obame, qui a mis en garde contre « un coup d’État électoral », ont pris des mesures similaires de protection devant le domicile de leur candidat.
France 24 expulsée ?

Aujourd’hui, en début d’après-midi, une autre rumeur a fait état de l’expulsion d’une équipe de la chaîne française France24, dont la couverture des événements aurait été jugée biaisée et récemment trop favorable aux candidats de l’opposition.

Paris prudent

Selon le secrétaire d’État à la Coopération, Alain Joyandet, « le nouveau président devra exercer un mandat de rupture ». Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, il explique qu’« avec Omar Bongo le pays a accédé à la stabilité et à la paix civile. C’était, bien sûr, positif. Il me paraît nécessaire, à présent, d’engager davantage des programmes socio-économiques et de répartir les richesses de façon plus équitable ». « Dans cette élection la France n’avait pas de favori », a-t-il répété, alors que Paris a été soupçonné, notamment au Gabon, de favoriser la candidature d’Ali Bongo, le fils du président décédé en juin après 41 ans au pouvoir

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 02:11




 

AFP
01/09/2009 | Mise à jour : 14:44


Le scrutin présidentiel organisé dimanche au Gabon pour trouver un successeur au défunt président Omar Bongo s'est déroulé "conformément aux dispositions légales" mais avec des "irrégularités" et des "faiblesses", selon les observateurs de l'Union africaine (UA). Parmi les irrégularités recensées, les 35 observateurs de l'UA ont cité des "urnes non scellées par endroits", "l'absence de représentants de tous les candidats dans certains bureaux de vote visités", "la présence remarquée des forces de sécurité".


L'UA a noté aussi des "faiblesses" dans le déroulement du scrutin, dont "la non maîtrise des opérations de vote par certains membres des bureaux de vote" et "l'absence de scrutateurs dans certains bureaux de vote lors du dépouillement".



NDLR : L'Union Africaine fait visiblement des progrès. Espérons que d'ici là, ses observateurs au Gabon ne rendront pas plublic un communiqué pour dire que "malgré toutes ces irrégularités et faiblesses qu'ils ont relevées - et qui sont très graves - qu'elles ne sont pas de nature à remettre en cause la validité du scrutin", c'est la phrase tarte à la crème dont les observateurs tant de l'UA que l'OIF sont généralement coutumiers.



Gabon: présidentielle conforme à la loi, mais des irrégularités


LIBREVILLE - La présidentielle de dimanche au Gabon pour élire le successeur du défunt président Omar Bongo s'est déroulé "conformément aux dispositions légales" mais avec des "irrégularités" et "faiblesses", selon les observateurs de l'Union africaine (UA) et d'une ONG panafricaine.


"Les opérations de vote se sont déroulées conformément aux dispositions légales", affirme la mission d'observation de l'UA, qui relève cependant des "irrégularités".


Parmi les irrégularités recensées, les 35 observateurs de l'UA ont cité des "urnes non scellées par endroits", "l'absence de représentants de tous les candidats dans certains bureaux de vote visités", "la présence remarquée des forces de sécurité".


L'UA a noté aussi des "faiblesses" dans le déroulement du scrutin, dont "la non maîtrise des opérations de vote par certains membres des bureaux de vote" et "l'absence de scrutateurs dans certains bureaux de vote lors du dépouillement".


L'antenne gabonaise du Groupe d'études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerddes-Gabon), ONG panafricaine, a abouti à des conclusions similaires, selon son communiqué remis à l'AFP.


Ses observateurs déployés dans les neuf provinces du pays "considèrent que le scrutin anticipé (...) s'est déroulé de manière régulière et continue, dans le calme, la liberté d'expression et ce, dans des conditions globalement satisfaisantes", affirme ce texte, qui déplore toutefois plusieurs "faiblesses et insuffisances".


Il cite notamment "l'ouverture tardive de certains bureaux de vote", la "qualité de l'encre indélébile qui laisse à désirer", "la disproportionnalité des affiches lors de la campagne électorale" ainsi que des "incidents" relatifs à une "tentative de vote des étrangers qui ont été appréhendés par les forces de l'ordre".


Le Gerddes-Gabon déplore par ailleurs "la non-participation au vote de certains électeurs de nationalité gabonaise originaires d'autres pays". Selon l'ONG, "une Gabonaise d'origine sénégalaise a été refoulée par les électeurs eux-mêmes, bien que détentrice de tous ses papiers d'identification".


Dans leurs communiqués, l'UA et le Gerddes-Gabon exhortent les différents acteurs à préserver la paix dans le pays et les candidats à se soumettre au verdict des urnes.

Les résultats officiels de ce scrutin à un tour doivent être communiqués mercredi soir, selon la commission électorale.


Sans attendre ces chiffres, trois favoris parmi 17 candidats demeurés en lice ont clamé victoire: Ali Bongo, ex-ministre de la Défense et fils du défunt président Omar Bongo Ondimba, l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame et l'opposant historique Pierre Mamboundou.



(©AFP / 02 septembre 2009 01h12)

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 13:36





Bénin  Tractations pour la formation d un nouveau gouvernement  Zul Kifl Salami...


Mardi 01 septembre 2009 à 12:16:35

Tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement : Zul Kifl Salami dans une campagne de communication pour séduire Boni Yayi


L’ex-ministre d’Etat, chargé du plan, de la prospective et du développement du dernier gouvernement du Général Mathieu Kérékou revient à la charge. Après la campagne de communication dans laquelle il s’est lancé dès qu’il a posé sa valise à Bangui où il a été nommé ministre d’Etat du président François Bozizé, Zul Kifl Salami s’est à nouveau signalé au cours du week-end dernier sur les écrans de la télévision privée Golfe TV.


Un reportage montrant ses capacités à mobiliser des financements saoudiens et des pays du Golfe pour la relance de l’économie centrafricaine à travers des projets d’envergure a été longuement diffusé sur Golfe TV. Dans un scénario bien monté, l’ex-ministre du plan du Général Mathieu Kérékou tenait les premiers rôles. Avec sa facilité à manipuler à la fois le français, l’arabe et l’anglais, et sa maîtrise des circuits financiers du Golfe,  Zul Kifl Salami a tout simplement séduit le président Bozizé.  Il lui reste alors à convaincre le président Boni Yayi à lui faire confiance en le nommant ministre dans son prochain gouvernement. D’où cette campagne de communication qu’il a engagée dans les médias béninois autour de sa personne dans un sujet qui, a priori, ne concerne en rien le Bénin. Par son action, Zul Kifl Salami veut tout simplement montrer au président Boni Yayi qu’il peut toujours servir son pays. Certainement que cette 2è tentative sera la bonne pour ce fils du pays qui piaffe d’envie de retourner au bercail à la seule condition d’être au gouvernement.


Journal LA PRESSE DU JOUR  01/09/09

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 00:35




Source : gaboneco 31-08-2009   


Au nom de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), une coalition de cinq partis politiques de l’opposition regroupés autour de Pierre Mamboundou, Louis Gaston Mayila a tenu une conférence de presse en début d’après-midi du 31 août, pour se prononcer sur les tendances des résultats fournis par les trois candidats favoris du scrutin de dimanche.


Le porte-parole de l’ACR, Louis Gaston Mayila, s’est exprimé depuis le siège de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) sur la «guerre des tendances» que se sont livrés les trois candidats favoris de l’élection présidentielle de dimanche dernier, Pierre Mamboundou, André Mba Obame et Ali Bongo Ondimba.

Selon Louis Gaston Mayila, au vu des chiffres qui prennent appui sur les procès verbaux de l’ensemble des bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national et même de l’étranger, il est impossible qu’«Ali Bongo Ondimba ou André Mba Obame soit l’un ou l’autre vainqueur de cette élection».

Selon Louis Gaston Mayila,
«contrairement aux autres candidats qui se déclarent vainqueur de cette élection, l’Alliance a des chiffres qui prouvent le contraire et qui démontrent clairement que c’est Pierre Mamboundou qui est le vainqueur de cette élection et les chiffres en sont la preuve».

A l’appui des chiffres qu’il avance, le porte-parole de l’ACR a indiqué que les «procès verbaux ont été signés par l’ensemble des représentants de tous les candidats».

Sur la base des chiffres fournis à la presse par Louis Gaston Mayila, le candidat de l’ACR Pierre Mamboundou, serait le vainqueur de cette élection. Le tableau suivant récapitule les chiffres avancés par M. Mayila concernant les principaux candidats à cette élection :

-
Pierre Mamboundou 44 729 voix soit 39,15%
- Ali Bongo Ondimba 32 557 voix soit 28,50%
- André Mba Obame 30 579 voix soit 26,77%

Province de l’Estuaire :
- Pierre Mamboundou 26 403 voix soit 31,94%
- Ali Bongo Ondimba 24 352 voix soit 29,42%
- André Mba Obame 27 527 voix soit 33,30%

Province du Haut-Ogooué :
- Pierre Mamboundou 129 voix soit 3,51%
- Ali Bongo Ondimba 2 492 voix soit 67,90%
- André Mba Obame 157 voix soit 4,28%

Province du Moyen-Ogooué :
- Pierre Mamboundou 2198 voix soit 54,99%
- Ali Bongo Ondimba 886 voix soit 22,17%
- André Mba Obame 753 voix soit 18,84%

Province de la Ngounié :
- Pierre Mamboundou 4587 soit 62,37%
- Ali Bongo Ondimba 2 005 voix soit 27,26%
- André Mba Obame 278 voix soit 3,78%

Province de la Nyanga :
- Pierre Mamboundou 2 959 voix soit 80,15%
- Ali Bongo Ondimba 571 voix soit 15,47%
- André Mba Obame 53 voix soit 1,44%

Province de l’Ogooué-Ivindo :
- Pierre Mamboundou 121 voix soit 33,99%
- Ali Bongo Ondimba 145 voix soit 40,73%
- André Mba Obame 90 voix soit 25,28%

Province de l’Ogooué-Maritime :
- Pierre Mamboundou 7843 voix soit 69,91%
- Ali Bongo Ondimba 1668 voix soit 14,87%
- André Mba Obame 1432 voix soit 12,77%

Province du Woleu-Ntem :
- Pierre Mamboundou 1 voix soit 1,47%
- Ali Bongo Ondimba 2 voix soit 2,94%
- André Mba Obame 65 voix soit 95,59%

Le conférencier a par ailleurs précisé que les suffrages exprimés sont de 114 241 et que les votes blancs sont de 5080.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE