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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 22:42




 

Tripoli, Libye - 11/09/2009 (PANA) - Le guide libyen, Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA) a reçu, jeudi soir à Tripoli, l'ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé qui l'a informé avoir répondu positivement à l'appel qu'il lui a adressé de retourner en Centrafrique pour contribuer au retour de la paix définitive et de la stabilité dans ce pays, dans le cadre du dialogue politique inclusif.

M. Ange-Félix Patassé a, selon une source officielle libyenne, renouvelé au cours de cette rencontre sa considération et sa fierté à l'égard des efforts soutenus du guide Kadhafi pour l'instauration de la sécurité, de la paix et de la stabilité en Centrafrique ayant été couronnés par la réalisation de progrès politiques importants dans la promotion du processus du dialogue inclusif dans le pays.

La même source indique que l'ancien président centrafricain a exhorté le leader libyen à poursuivre ses efforts en vertu de son titre de Haut Médiateur de la paix et de la sécurité dans l'espace de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD).


NDLR : Donnée initialement pour n'être qu'une escale sur le chemin de Bangui, la présence de l'ex président Patassé chez le colonel Khadafi se transformer progressivement en un séjour qui tend à durer, au grand dam de ce qui lui reste encore d'inconditionnels. Selon certaines informations émanant de ceux-ci, Patassé aimerait que Sosthène Guétel - qui à Bangui fait miroiter à quelques partisans la nécessité de se réunir pour réserver un accueil triomphal à leur vedette qui tarde à rentrer malgré leurs multiples annonces - le rejoigne à Tripoli dans les tout prochains jours, on ne sait trop pourquoi. A Bangui, plusieurs explications de la prolongation de son séjour de Tripoli circulent dans la bouche de certains de ses thuriféraires, les unes aussi farfelues et mythomaniaques que les autres, pour dire que Patassé aurait également été invité par Barack Obama et devrait se rendre préalablement en France et aux USA avant de regagner Bangui.

La réalité paraît pourtant plus prosaique car tout semble concourir  à accréditer l'hypothèse d'un séjour libyen qui va se prolonger dans le temps pour l'ex président. La perspective d'un éventuel retour au bercail de Patassé n'enchante pas grand monde, tant en Centrafrique, en Afrique que dans les cercles diplomatiques en occident . Comment le guide libyen entend-il résoudre le sort de son encombrant hôte ? Certains lui prêtent l'intention de faire venir prochainement Bozizé à Tripoli pour des discussions à trois, Bozizé, Patassé, Khadafi.Une chose est sûre : Bozizé qui ne souhaite nullement le voir regagner le bercail, doit encore effectuer deux déplacements à l'étranger, aussitôt de retour de son périple chinois. On parle de la Turquie et du Venezuela.
 Ce n'est donc pas de sitôt qu'il pourrait répondre à l'invitation du colonel libyen si invitation il y a. 

En outre, plusieurs chefs d'Etat, notamment de la sous-région, pour des raisons qui leurs sont propres, sont très réticents voire hostiles, à un quelconque retour au pays de Patassé et plaident pour qu'il reste définitivement en Libye, ce qui signifierait en fait si cela se confirmait, qu'il aurait quitté un pays d'exil (le Togo) pour un autre (la Libye).  Wait and see...

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 22:37


 

14/09/2009 | Jeune Afrique | Par : Samy Ghorbal

 

Ce sera un beau symbole: le 14 juillet prochain, « des contingents des anciens territoires de l’Afrique subsaharienne qui ont contribué à défendre et à libérer la France pendant les deux guerres mondiales » défileront sur les Champs-Élysées. L’annonce en a été faite par le président Nicolas Sarkozy, lors de la conférence annuelle des ambassadeurs, le 26 août, à Paris. Et 2010 sera décrétée « année de l’Afrique » pour célébrer avec faste le cinquantenaire de l’accession pacifique à l’indépendance de quatorze pays francophones du continent. Le gaulliste Jacques Toubon, ancien cacique du RPR et ex-ministre de Jacques Chirac, sera chargé de piloter l’ensemble des manifestations.

L’autre annonce de la journée n’en est pas vraiment une: la France va renégocier « dans une perspective radicalement nouvelle » les accords de défense qui la lient à huit pays africains: Togo, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon, Djibouti, Centrafrique, Sénégal et Comores. Et elle compte boucler l’affaire d’ici à la fin de 2009. En fait, deux accords « de nouvelle génération » ont déjà été signés: avec le Togo, en mars, et avec le Cameroun, en mai. Paris souhaite « rénover profondément » sa relation avec ses ex-colonies et ne veut plus être « le gendarme de l’Afrique ». Évoquée une première fois pendant la campagne présidentielle de 2007, l’idée figurait déjà dans le discours du Cap, prononcé le 28 février 2008 devant le Parlement sud-africain.

Les accords de défense vont donc être toilettés, adaptés et expurgés des fameuses « clauses secrètes » qui alimentaient bien des fantasmes sur le continent, mais aussi dans l’Hexagone. Traduction: la France, qui conserve des bases militaires au Sénégal, au Gabon, au Tchad et à Djibouti (ainsi que des détachements déployés dans le cadre d’opérations de maintien de la paix en Côte d’Ivoire et en Centrafrique), n’interviendra plus pour sauver un régime en butte à une rébellion ou un dirigeant ami en grande difficulté.

En réalité, il y a déjà fort longtemps que Paris s’abstient – sauf au Tchad – de tout ce qui pourrait ressembler à de l’ingérence dans les affaires intérieures de ses anciennes possessions. Ainsi, en 2002, Jacques Chirac avait-il refusé de faire bombarder par des hélicoptères français les positions rebelles ivoiriennes à Bouaké, à la fureur de Laurent Gbagbo. Et l’année suivante, il abandonnera à son sort Ange-Félix Patassé, le président centrafricain renversé par des rebelles et qui exigeait, depuis son exil togolais, une intervention française à Bangui.

 



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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 18:07





Par Vincent Hugeux, publié le 07/09/2009 15:20


Avocat, émissaire officieux de la Sarkozie en Afrique, supporter du nouveau président gabonais Ali Bongo et tombeur de Jean-Marie Bockel... Portrait de Me Robert Bourgi, entre Seine et palais africains.

 

 

C'est l'histoire d'un "musulman chiite" de 64 ans qui vénère le chablis, ne dédaigne pas le travers de porc et fit baptiser ses enfants dans la foi catholique. L'histoire d'un avocat au Barreau de Paris qui se vante de n'avoir enfilé qu'une seule fois la robe noire plissée-le jour de sa prestation de serment, en 1993- et n'a jamais plaidé, déléguant cette tâche ingrate à son épouse, Me Catherine Vittori. L'histoire d'un de ces "fils spirituels" de Jacques Foccart, qui se disputèrent à son chevet la dignité de légataire du marabout africain du gaullisme et de ses avatars; le plus tenace d'entre tous, sans doute, puisque lui refit surface quand les autres héritiers présomptifs sombraient ou changeaient de cap. L'histoire, enfin, d'un émissaire de l'ombre qui ne sut y rester, oublieux du précepte foccartien -"En Afrique, reste à l'abri du soleil: il brûle"-, d'un missi dominici qui doit moins son pouvoir à ses talents indéniables de bonimenteur qu'à l'influence qu'on lui prête, à tort ou à raison, entre bords de Seine et palais africains.

Robert Bourgi est en fait l'ultime porte-étendard d'un archaïsme post-colonial. Dans une France adulte, résolue à normaliser -au sens étymologique du terme- sa relation à l'Afrique subsaharienne, il officierait au mieux comme conseiller de quelque compagnie pétrolière ou émissaire à mi-temps de potentats isolés en mal d'éclaireurs. Dans celle de Nicolas Sarkozy et de Claude Guéant -le secrétaire général de l'Elysée-, le voici propulsé, bien au-delà d'un si trivial gagne-brioche, au rang de missi dominici redouté, voire de stratège.

"Maître Bob" fait d'ailleurs son miel de l'ignorance conjuguée des réalités du continent noir dont pâtissent "Sarko" et son omnipotent sherpa. Il les initie, quitte à forcer sur les stéréotypes culturels et l'exotisme de pacotille, à une Afrique peuplée de zombis, de sorciers, et de "2e bureaux" -les maîtresses des puissants. Quoi de plus aisé que de convaincre les néophytes qu'au détour du bois sacré, les liens personnels et les histoires de fesses importent plus que la logique d'Etat? Vision désuète, paternaliste, condescendante du "berceau de l'humanité", mais tellement séduisante pour des esprits supposés cartésiens.

Il y a d'ailleurs chez Robert Bourgi quelque chose de suranné. A commencer par son charme patelin de séducteur vieillissant, dont l'oeil frise à la vue d'une fringante jeunesse. L'homme ne manque certes ni d'entregent, ni d'humour, ni de cette indolence orientale qu'il pimente de jugements féroces. Il reçoit d'ordinaire dans le salon cossu du cabinet conjugal, au rez-de-chaussée d'un immeuble chic de l'avenue Pierre-1er-de-Serbie (Paris XVIe). Là, entre un buste de Napoléon et les photos dédicacées de grands de ce monde-, l'avocat distille aveux, fausses confidences, demi-vérités, et scoops minés.

C'est lui qui, le 7 juin dernier, annonça le trépas de son "papa" adoptif Omar Bongo Ondimba

On se souvient l'avoir entendu narrer, avec un prodigieux luxe de détails, la remise par un envoyé du président ivoirien Laurent Gbagbo d'une fortune en cash dans le bureau élyséen de Dominique de Villepin, l'ami qu'il lâcha en 2005 pour rallier le panache, plus prometteur, de Nicolas Sarkozy. De même, c'est lui qui, le 7 juin dernier,  offrit en exclusivité au site internet de l'hebdomadaire Le Point l'annonce du trépas, dans une clinique catalane, de son "papa" adoptif Omar Bongo Ondimba.

Natif de Dakar, Jaffar - son prénom musulman - Bourgi est le rejeton d'une fameuse dynastie libano-sénagalaise. Prospère négociant en textile, son père Mahmoud, venu des confins sud du pays du Cèdre en 1918, croise la route tortueuse de Foccart, avec qui il tisse des relations d'affaires sur fond de commune admiration pour "le Grand Charles". De la copieuse fratrie -13 enfants-, deux autres Bourgi émergeront. L'avocat Rasseck, mais aussi et surtout l'universitaire Albert, inlassable pourfendeur des turpitudes d'une Françafrique que son aîné incarne jusqu'à la caricature. Voilà d'ailleurs des années que les deux frangins ne se parlent plus.

Coopérant, "Bob", qui parle l'arabe et le wolof, enseigne la droit à Cotonou (Bénin), Nouakchott (Mauritanie) et Abidjan (Côte d'Ivoire), où il se lie avec un indocile prof d'Histoire nommé Gbagbo. Au rayon des missions officielles, rien, sinon, de 1986 à 1988, un poste de conseiller politique au cabinet de Michel Aurillac, ministre de la Coopération et futur fondateur du Club 89, fer de lance des réseaux néo-gaullistes dont "Bob" animera le chapitre africain. Ce qui lui valut d'ailleurs une cuisante mésaventure gabonaise.

En 1998, c'est en effet lui qui cornaque la désolante équipée d'une douzaine de magistrats et avocats, dont Georges Fenech, Francis Szpiner et Gilles-William Goldnadel, venus cautionner à Libreville, et aux frais de la présidence gabonaise, un scrutin plus que douteux. Dans la missive qu'il adresse le 28 novembre de cet année-là à l'émir Omar pour l'informer des préparatifs de la mission, Bourgi se réjouit d'avoir recruté des observateurs présumés sûrs. Modèle de piété filiale, le courrier se termine par ses mots: "Allez Papa, vous nous reviendrez à Paris en triomphateur des élections. Dieu vous garde! Votre fidèle et respectueux Robert." Lui revint au pays avec une mallette bourrée de billets, pactole destiné semble-t-il au Club précité. Pincé à son arrivée à Roissy, le messager persistait huit ans après les faits à nier, tout comme il s'évertuait à minimiser son rôle de GO.

Le messager l'admet pourtant: il n'a rien contre le liquide. C'est ainsi que plusieurs de ses clients - le Congolais Sassou Nguesso, l'Angolais Dos Santos, le Béninois Boni Yayi, le Centrafricain Bozizé - le rétribuent parfois. Mais qu'on se rassure: celui qui se prévaut d'avoir obtenu la tête de Jean-Marie Bockel "déclare tout au fisc". Ouf! 

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 18:04




11/09/2009 À 13:23 | © 2009 XINHUA

 

Le plus haut conseiller politique chinois Jia Qinglin a rencontré le président centrafricain François Bozizé vendredi, appelant à des efforts conjoints pour élargir la coopération dans divers domaines.

Saluant l'amélioration constante des relations bilatérales au cours des ans, Jia a déclaré que les deux nations se soutenaient mutuellement sur des questions liées à leurs intérêts et que la confiance politique avait été renforcée.

Il a remercié la Centrafrique pour son soutien sur des sujets tels que Taiwan et le Tibet ainsi que les Jeux olympiques.

"Les deux pays ont accompli de remarquables progrès en matière de coopération dans les domaines du commerce, de l'éducation, de la santé publique et des ressources humaines, tout en maintenant une coopération solide dans les affaires internationales," a déclaré Jia, président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois.

La Chine attache une grande importance à ses relations avec la Centrafrique et est prête à travailler plus étroitement avec le pays pour élargir la coopération bilatérale, a-t-il ajouté.

Bozizé a remercié la Chine pour son aide tout en faisant l'éloge de la contribution chinoise à la coopération Sud-Sud.

Insistant sur l'importance des relations bilatérales, Bozizé a affirmé que la Centrafrique était prête à renforcer ses liens politiques et économiques avec la Chine et a encouragé les entreprises chinoises à investir dans son pays.

La Centrafrique continuera à soutenir la Chine sur les questions de Taiwan, du Tibet et du Xinjiang, a-t-il poursuivi.

Bozizé est arrivé mercredi à Beijing pour une visite d'Etat d'une semaine en Chine. Il se rendra également dans la province du Yunnan (sud-ouest) et dans la province du Guangdong (sud).

 

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 01:52




  Adrien Poussou animateur de l'émission


De la Loire Atlantique en Afrique, Passerelle sur les ondes d’Alternantes FM

Comment les ressortissants d’Africa et de sa diaspora  interprètent-ils  l'actualité africaine et internationale? Comment analysent-ils les nombreuses convulsions de notre planète?

Tous les quinze jours, les mardis à partir de 14 heures 15,  pendant quatre vingt dix (90) minutes, sur les 98. 1 FM à Nantes et 91 FM à Saint-Nazaire ou en direct sur le net (www.alternantesfm.com), des invités et des reportages montrent le visage d’une Afrique trop souvent occultée, l’Afrique des entrepreneurs, surtout ceux qui vivent en France et qui contribuent par leur initiative, chacun dans son domaine, à l’édification d’un monde équitable. La priorité sera donnée à ceux qui habitent Nantes et ses alentours.

 Passerelle est la lecture de l'actualité africaine  par les intellectuels, les éditorialistes  et les citoyens de Loire Atlantique ainsi que du reste de la France. Le monde vu depuis l’agglomération nantaise. Un regard sans complaisance sur l’Afrique et le monde. Un autre son de cloche qui tranche singulièrement avec ce que l'on peut écouter sur les ondes des média traditionnels.

Passerelle, l’émission de toutes les tendances. Un voyage dans une planète qui bouge.  Son crédo : les échanges sur un thème d’actualité, la culture et la musique sont les vitrines par lesquelles regarder ce monde en pleine effervescence.

C’est une émission qui entend sortir des sentiers battus. Son objectif est simple : donner un espace à ceux qui offrent une autre version de l’actualité africaine et internationale et qui sont souvent malheureusement les oubliés des messes médiatiques à la sauce  française.

Passerelle est une émission préparée et présentée par Adrien Poussou avec la collaboration du Groupe Alternatif pour le Renouveau Africain (GARA) en partenaire de l’Action Contributive de la Diaspora Africaine (ACDP).

Je vous invite donc à faire craquer nos lignes téléphoniques par vos appels pour intervenir dans l’émission.



Vous pouvez aussi m’écrire en adressant votre courrier à Passerelle, Alternantes FM 56 boulevard 44200 Nantes ou adrien_poussou@yahoo.fr

Je vous retrouve mardi 15 septembre prochain dès 14 heures 15 minutes pour le premier numéro de la rentrée 2009-2010.



A tout bientôt, comme ont dit là-bas, sous l'équateur.  

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 21:51




 

APA Libreville 2009-09-10 17:08:26 (Gabon) Le leader du Rassemblement pour le Gabon (RPG) Paul Mba Abessole a été interdit de quitter le territoire national mercredi soir pour Abidjan, en Cote d’Ivoire, a appris APA.

 «Lors des formalités, les policiers m'ont indiqué qu'ils avaient reçu des consignes strictes de ne pas laisser voyager les leaders de l'opposition» a déclaré M. Mba Abessole.

Candidat à l’élection présidentielle du 30 août dernier, le leader du RPG s’était désisté en faveur du candidat indépendant André Mba Obame, l’ancien ministre de l’intérieur, qui a également bénéficié du désistement de cinq autres candidats indépendants dont l'ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong.

Depuis l’assaut lancé par les militaires le jeudi 3 septembre contre un rassemblement pacifique organisé à l’entrée de la Cité de la démocratie, siège la Commission électorale nationale et permanente (CENAP), par les leaders de l’opposition, Mba Abessole s’est réfugié dans une ambassade à Libreville.

Il n’a reparu en public que le 7 septembre dernier, à l’occasion d’une réunion des quinze candidats à l’élection présidentielle du 30 août, qui s’est soldée par la rédaction d’une déclaration rejetant une nouvelle fois la victoire du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG au Pouvoir), Ali Bongo Ondimba, avec 41,73% des suffrages.

Mba Obame est arrivé en 2ème position avec 25,88% des voix, devant Pierre Mamboundou, le leader de l’Union du peuple gabonais (UPG), qui était à la tête de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) créditée de 25,22% des suffrages, selon les résultats du scrutin rendus publics par le ministre de l'intérieur Jean François Ndongou.

Craignant pour leurs vies, André Mba Obame et Pierre Mamboundou sont carrément entrés en clandestinité. Le leader de l’UPG s’estimant même le plus recherché du groupe.

Paul Mba Abessole a dénoncé les «méthodes dictatoriales» ayant conduit à l'interdiction de sortie du territoire qui lui a été signifiée. «On a commencé à serrer l'étau. C'est la dictature qui s'installe», a déclaré le leader du RPG.

Le ministre de l’intérieur Jean François Ndongou a expliqué que les dirigeants de l’opposition ne pouvaient se rendre à l’étranger pour les besoins de l’enquête sur les violences qui se sont déroulées à Port-Gentil, la capitale économique.

L’opposition et le pouvoir sont divisés sur le bilan de ces évènements. Le président du Rassemblement national des bûcherons (RNB), le Pr. Pierre André Kombila a fait état de quinze morts alors que le ministre de l’intérieur avait annoncé trois victimes, tuées par les manifestants et non par les forces de l’ordre.



Le chef de l’opposition politique nigérienne interdit de voyager

APA-Niamey 2009-09-10 17:08:26 (Niger) Le chef de file de l’opposition nigérienne, Elhadj Mahamadou Issoufou, a été interpellé jeudi après-midi à l’aéroport de Niamey au moment où il s’apprêtait à prendre un vol à destination du Burkina Faso, a appris APA auprès de sources proches de sa formation politique, le PNDS.

Officiellement, aucune raison n’a été avancée pour justifier l’interdiction de voyager infligée à l’opposant, mais l’on avance que cette décision est en lien avec la défense faite aux anciens députés de quitter le pays, en raison d’une procédure judiciaire engagée contre eux, dans le cadre d’une opération dite « mains propres » lancée par le Président Mamadou Tandja.

C’est la première fois, depuis l’adoption d’une nouvelle Constitution réprouvée par l’opposition en début août dernier, qu’un responsable politique est interdit de voyager au Niger.

Le chef de l’Etat nigérien a dissous, le 26 mai dernier, l’Assemblée nationale, à la veille de la suspension de la Cour constitutionnelle, en vue d’adopter une nouvelle Constitution qui rallonge de trois ans son mandat présidentiel qui devait prendre fin en décembre prochain.

Président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), principal parti de l’opposition et ancien député, Elhadj Issoufou, fait partie des 113 membres du parlement dissous et dont plusieurs d’entre eux, des responsables de l’opposition comme de la majorité, ont été entendus et détenus dans les locaux de la police suite à une enquête de la gendarmerie portant sur la gestion du parlement.

Plusieurs anciens parlementaires ont été inculpés entre lundi et mardi dans le cadre d’attributions de marchés publics et détournements de deniers publics.

Actuellement trois anciens députés et un responsable financier de l’ancien parlement sont écroués alors qu’une trentaine d’autres avaient bénéficié d’une liberté provisoire, dans une affaire de corruption portant sur plus de 18 milliards FCFA.

L’affaire concerne plus de 150 personnalités, notamment des députés et cadres des législatures successives de 2000 à 2009, au parlement nigérien.

Mardi, El Hadj Issoufou a affirmé qu’il s’agit « d’une politique de deux poids deux mesures (…) tendant à la liquidation de la classe politique nationale », ce qui se justifie par contre pour « un assainissement des finances publiques » estime des proches du Président Tandja.

En fin juin dernier, le Chef de file de l’opposition avait été brièvement interpellé à la gendarmerie nationale à Niamey où il avait subi pendant des heures un interrogatoire suite au mouvement mené contre le référendum qui a fait adopter, deux mois plus tard, une nouvelle Constitution.


NDLR : "Républiques bananières africaines, unissez-vous !" serait-on tenté de dire en réaction à ces dépêches qui relatent les mésaventures de deux dirigeants des oppositions politiques de deux pays africains, l'un en Afrique centrale, l'autre en Afrique de l'Ouest. C'est la preuve que l'Etat de droit en Afrique a encore un long chemin devant lui. C'est tellement ridicule !  



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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 21:46




Par Christophe Barbier, l’Express 10/09/2009 13:54

Quel puissant anesthésique a donc plongé l'opinion française dans la torpeur, au point qu'elle ne se révolte pas contre l'ahurissante confession de Robert Bourgi? Quel sérum de cynisme a pénétré les veines de notre démocratie pour que nulle clameur ne réprouve les agissements de ce conseiller occulte, sans mandat électif ni fonction officielle, qui se targue d'être l'homme du président en Afrique? Quelle démission collective a ruiné la volonté populaire pour qu'elle ne réclame pas ordre et éthique au président de la République dans sa politique africaine? Eminence grise pour continent noir, Robert Bourgi est venu sur RTL, le 7 septembre, confirmer sans vergogne avoir obtenu la tête de Jean-Marie Bockel sur l'ordre d'Omar Bongo. Oui : un secrétaire d'Etat de la République française, chargé de la Coopération, fut débarqué d'une pichenette remaniante parce qu'ainsi en décida un podestat en bout de course, assis sur un baril de pétrole dont la France n'a même plus besoin et sur un peuple miséreux que la France n'a pas su aider!

Le sous-ministre concerné ne cille pas et s'accroche à un autre strapontin, aux ordres de ceux-là mêmes qui l'ont scalpé pour plaire à Bongo. Ni le ministre des Affaires étrangères ni le cabinet officiel du chef de l'Etat ne demandent, le pot aux roses découvert, qu'on mette au moins un terme aux combinazione. Ce qui se tramait jadis dans les sombres coulisses de la politique s'ourdit désormais sous les projecteurs, les sbires de sous-sol jouent les vedettes. La France, aujourd'hui, mange sa politique africaine dans les cuisines, et il y a sans nul doute, dans les autres pays de l'ex-Empire colonial, des spécialités analogues au "Gabon Banania" servi froid par Robert Bourgi.

Le plus affligeant est que cette stratégie du cynisme n'est plus que l'ombre de ses modèles gaullien ou mitterrandien, comme l'a illustré la pantalonnade de l'élection présidentielle gabonaise. Maîtres chanteurs, les gouvernements africains qui exigent le soutien de la France la dénigrent en public en brandissant à qui mieux mieux le spectre du colonialisme. Et les peuples qui vénéraient la France protectrice la renient pour invoquer la tutelle américaine ou chinoise. Certes, l'angélisme enfariné ne tient pas la route en géopolitique, et la realpolitik la plus cynique peut se justifier par sa nécessité et son efficacité. Mais renoncer à la vertu pour garder la puissance, et se retrouver dépouillé de l'une et de l'autre, voilà qui ressemble à une piteuse fin de partie. Car ce n'est plus la France qui profite de cette tutelle archaïque, ce sont quelques intérêts particuliers. La Françafrique est morte comme diplomatie efficiente, elle perdure comme entreprise privatisée.

Jean-Marie Bockel avait donc bien raison de chercher une fin pour cette politique, comme Nicolas Sarkozy était dans le juste en promettant la rupture, là-bas comme ici, durant sa campagne. L'apostasie africaine du président est l'une des plus grandes déceptions de sa géopolitique. "Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire", affirma le président dans son fameux discours de Dakar, le 26 juillet 2007. Et si le drame de la France en Afrique était de ne pas être assez sortie de son histoire pour avoir le courage d'en écrire une autre?

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 18:13




PEKIN 10 sept 2009 (AFP) –  Le numéro un chinois Hu Jintao a reçu jeudi à Pékin le président centrafricain François Bozizé, qui a appelé la Chine à investir dans son pays notamment dans les secteurs miniers et énergétiques, a rapporté la télévision officielle CCTV.


Lors de sa rencontre avec M. Hu au Palais du peuple de Pékin, dans le centre de la capitale, M. Bozizé a déclaré que "sa visite montre que la Centrafrique souhaite renforcer la coopération bilatérale pour qu'elle soit plus efficace et dynamique".


"La Centrafrique souhaite exploiter pleinement le potentiel de la coopération bilatérale, renforcer la collaboration dans les secteurs des mines, forestiers, dans l'agriculture et les ressources énergétiques et accueillir les investissements des entreprises chinoises",
a-t-il ajouté, cité par la télévision.


Les deux hommes ont également assisté à la signature de plusieurs accords.

Depuis le rétablissement des relations diplomatiques en 1998, la Chine a beaucoup investi en Centrafrique, en particulier dans le secteur de la construction, tout en développant des programmes de coopération dans les domaines de la santé, l'agriculture et les communications.


Selon la télévision, M. Hu a déclaré que les deux pays "devraient solidifier la base politique de leurs relations".


M. Bozizé a entamé mercredi une visite d'une semaine en Chine qui le conduira dans le sud-ouest du pays, dans la province du Yunnan, et dans le sud industrialisé, à Guangdong.


La présence chinoise s'est considérablement renforcée en Afrique, à la fois pour des raisons politiques mais surtout pour des considérations énergétiques et économiques.


Selon les statistiques chinoises, les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont progressé de 45% en 2008, avec une hausse des exportations du géant asiatique de 36,3% et des importations, surtout du pétrole, de près de 54%.


Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

 


La Chine et la Centrafrique mettent l'accent sur les relations bilatérales à long terme

 

10/09/2009 À 13:59 | © 2009 XINHUA / CHINE INFORMATIONS


Le président chinois Hu Jintao a rencontré jeudi son homologue centrafricain François


La Chine et la Centrafrique ont établi leurs relations diplomatiques en 1964, mais les relations officielles entre les deux pays ont été rompues à deux reprises entre1966 et 1976 et entre 1991 et 1998.


Hu a indiqué que depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays en 1998, les relations bilatérales se développaient de manière saine grâce aux efforts conjoints des deux parties. Le volume du commerce entre les deux pays a rapidement augmenté ces dernières années.


La Chine et la Centrafrique ont mené une coopération efficace en termes d'affaires régionales et internationales, a-t-il rappelé.


Notant que le gouvernement centrafricain adhérait à la politique d'une seule Chine et accordait de l'importance à ses relations avec la Chine, Hu a promis que la Chine soutiendrait activement le processus de paix et de réhabilitation économique de la Centrafrique.

Bozizé a, de son côté, affirmé que la Centrafrique et la Chine avaient développé un partenariat de plus en plus étroit.


Selon lui, la Centrafrique accorde une grande importance à sa coopération avec la Chine. Il a remercié la Chine pour avoir soutenu de manière sincère et désintéressée le développement économique et social de son pays et pour avoir aidé le peuple centrafricain pendant les moments difficiles.


Bozizé a fait l'éloge du Sommet de Beijing du Forum Chine-Afrique, qui a eu lieu en novembre 2006. Il a estimé que ce succès reflétait les sentiments amicaux que nourrissait la Chine envers l'Afrique.

Il a réitéré que la Centrafrique adhérerait fermement au principe d'une seule Chine et soutiendrait la Chine en ce qui concerne les problèmes liés au Tibet et au Xinjiang.


Bozizé a effectué une visite de travail en Chine en août 2004. Il s'agit cette fois de sa première visite d'Etat en Chine depuis son élection en tant que président en mai 2005.


Bozizé souhaite travailler avec la Chine pour exploiter le potentiel de coopération en multipliant les échanges dans les domaines de l'exploitation minière, des forêts, de l'agriculture, de l'énergie et des ressources. Il a encouragé les entreprises chinoises à investir dans son pays.


Après la rencontre, Hu et Bozizé ont participé à la cérémonie de signature de l'accord de coopération économique et technologique entre les gouvernements des deux pays et d'autres documents de coopération.

 


Entretien entre le président Hu Jintao et son homologue centrafricain




2009-09-10 20:51:03  cri


Le président chinois Hu Jintao a eu jeudi à Beijing avec son homologue centrafricain François Bozize Yangouvonda. Les deux dirigeants ont positivement apprécié les progrès des relations bilatérales. Ils ont convenu d'accroître la coopération afin d'assurer le développement sain, régulier et durable des relations entre les deux pays.


Le président Hu Jintao a déclaré que le gouvernement chinois applique de manière conséquente une politique consistant à resserrer les liens de coopération amicale à long terme entre les deux pays sur la base de sincérité, de confiance mutuelle, d'égalité et d'avantage réciproque. Pour créer un nouveau contexte des relations bilatérales, le président Hu Jintao a proposé de renforcer encore davantage le fondement politique, accroître la coopération économique et commerciale entre les deux pays.


Le président de la République centrafricaine François Bozize Yangouvonda a déclaré pour sa part que son pays attache une grande importance à la coopération avec la Chine. Il a remercié sincèrement la Chine pour l'importante aide désintéressée qu'elle a accordée au développement socio-économique en République centrafricaine. Il a réaffirmé que la République centrafricaine applique fermement la politique d'une seule Chine et soutient la position chinoise sur les dossiers relatifs au Tibet et au Xinjiang.

 

Le président chinois avance quatre propositions pour améliorer les relations avec la Centrafrique

XINHUA 10/09/2009 À 14:14 | © 2009

 

Le président chinois Hu Jintao a avancé quatre propositions pour améliorer les relations avec la Centrafrique, lors de sa rencontre avec son homologue centrafricain François Bozizé jeudi à Beijing.

Ces propositions sont les suivantes:

Premièrement, renforcer la confiance politique bilatérale. Les deux parties doivent renforcer la communication et la coordination dans les affaires de grande importance. Les gouvernements, les législatures et les partis politiques des deux pays doivent renforcer leurs échanges et promouvoir leur coopération selon leurs propres caractéristiques, afin d'apporter des contributions au développement sain et stable des relations bilatérales.

Deuxièmement, élargir la coopération économique et commerciale. La Chine souhaite renforcer sa coopération économique, commerciale et technique avec la Centrafrique pour bénéficier aux deux parties. Les projets coopératifs en cours doivent être achevés à temps et être de haute qualité. Par ailleurs, les deux pays doivent innover en matière de coopération, exploiter le potentiel de coopération et élargir les domaines de coopération.

Troisièmement, enrichir les échanges de personnel et la coopération culturelle. Les deux parties doivent déployer des efforts au profit de la construction d'une plate-forme pour élargir leurs échanges culturels, éducatifs, sanitaires, médiatiques et non gouvernementaux, afin d'approfondir la compréhension mutuelle et de développer l'amitié.

Quatrièmement, renforcer la coordination dans les affaires multilatérales. La Chine est prête à maintenir les consultations et la coordination avec la Centrafrique à l'occasion des réunions de l'ONU et du Forum de Coopération Chine-Afrique, ainsi que sur les questions internationales majeures, en vue de sauvegarder les intérêts des pays en voie de développement.

"La Chine et la Centrafrique sont amis et partenaires", a indiqué Hu Jintao. Le gouvernement chinois souhaite développer des relations à long terme, stables, amicales et coopératives avec la Centrafrique selon les principes de sincérité, d'égalité et de bénéfices mutuels.

François Bozizé est arrivé mercredi à Beijing pour une visite d'Etat d'une semaine en Chine.

 

 

 

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 15:14




APA Bangui 2009-09-10 12:37:11 (Centrafrique) L’ancien archevêque de Bangui, Mgr Paulin Pomodimo, a été nommé Médiateur de la République en Centrafrique en remplacement de l’ancien Premier ministre Abel Goumba, décédé le 11 juin dernier.

Agé de 55 ans, Mgr Pomodimo avait démissionné de ses fonctions d’archevêque de Bangui en mai 2008, alors qu’il était en post depuis six ans.

Le prélat a siégé au Conseil national de transition (CNT) mis en place au lendemain du 15 mars 2003 et occupé les fonctions de coordonnateur du comité préparatoire du Dialogue national mis en place, fin 2002, par l’ex-Président, Ange Félix Patassé.

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 15:12




APA Bangui 2009-09-10 12:18:44 (Centrafrique) Le président du Mouvement démocratique pour la renaissance et l’évolution de Centrafrique (MDREC), Joseph Bendounga, a invité, dans un communiqué publié jeudi à Bangui, le président François Bozizé à convoquer une table-ronde avec tous les leaders politiques, les chefs des groupes politico-militaires et la société civile pour aplanir leurs divergences.

Les Centrafricains et les amis de notre pays souhaitent voir les élections de 2010 se tenir dans les délais constitutionnels et la transparence, a affirmé M. Bendounga, dans son communiqué, soulignant que «le peuple centrafricain et la Communauté internationale ne vous pardonneront pas tout manquement à ce sacro saint principe».

«Pour la énième fois, le MDREC vous demande d’agir en homme politique mature et responsable au lieu d’attendre les sauveurs de la République centrafricaine venus d’autres cieux, surtout que le principal vient de quitter le monde des vivants et sa succession est entrain de tourner au drame à cause d’élections truquées et mal préparées», souligne le communiqué.

M. Bendounga faisait allusion au président Omar Bongo Ondimba, médiateur de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sur les affaires centrafricaines, décédé le 8 juin dernier, et aux dramatiques évènements qui se sont déroulés à Libreville et Port-Gentil, la capitale économique, à la suite de la contestation par les populations des résultats de l’élection présidentielle du 30 août dernier donnant la victoire au candidat du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir) Ali Bongo Ondimba.

Pour sa part, le Front patriotique pour le progrès (FPP) a dénoncé les manœuvres souterraines du collectif de l’opposition qui a suspendu la mise en place de la Commission électorale indépendante (CEI) pour préparer les élections de 2010.

Dans un communiqué de presse, le FPP indique qu’il ne se sent nullement concerné par tout engagement pris au sein du Collectif de l’opposition au nom de l’entité «Autres Partis » dont il demeure membre à part entière.

Le FPP ajoute qu’il «reste ouvert à toute concertation pour la consolidation de la paix nationale et la recherche de tout ce qui peut contribuer à l’intérêt général de la Nation», conclut communiqué.

La plate-forme «Autres Partis » regroupe le Forum civique (FC), le Parti africain pour la transformation radicale et l’intégration des Etats (PATRIE), la Convention républicaine pour le progrès social (CRPS).

Autant de partis politiques d’opposition et centristes non affiliés à l’Union des forces vives de la Nation (UFVN) et au Groupe des partis politiques de la majorité présidentielle (GPP MP).

Ils ont cependant fusionné avec l’UFVN pour former un Collectif, afin d’unir leurs forces pour mieux surveiller les actions de la majorité présidentielle.

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