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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 21:14


 

Ce n’est pas parce qu’il vient de rentrer d’une visite officielle d’une semaine en Chine qu’on doit y voir un apparentement mais Bozizé a aussi sa « bande des quatre » qui lui donne quelques insomnies. Il s’agit de trois ministres d’Etat de son gouvernement qui sont Sylvain Ndoutingai chargé des mines et de l’hydraulique, Cyriaque Gonda, chargé de la communication, de la réconciliation et de l’éducation civique et non moins président du Parti (PNCN), Anicet Parfait Mbay des transports, et Jean Serges Wafio qui est actuellement commissaire à la CEMAC chargé du marché commun de cette institution mais qui est surtout président du Parti Démocratique Centrafricain (PDCA).

Commençons par le dernier de la bande, Jean Serge Wafio alias « mo ouara mo tè biani ». C’est depuis le régime de Patassé qu’il n’a jamais fait mystère de son ambition d’être au moins un jour premier ministre. En arrivant au pouvoir, Bozizé s’est toujours méfié de Wafio qu’il a éprouvé à différents poste de gestion financière comme la direction générale de l’ENERCA et celle du Trésor. L’expérience a été à chaque fois catastrophique. Bozizé a fini par éloigner Wafio du pouvoir en l’envoyant à la CEMAC mais ce dernier n’en demeure pas moins un danger pour lui avec son parti politique le PDCA, qu’il agite comme une épée de Damoclès sur la tête de Bozizé.

Quant à Anicet Parfait Mbay, lui et Bozizé se tiennent par la barbichette. C’est Mbay qui en tant que porte parole de la rébellion, avait réchauffé la place à Bozizé du 15 au 17 mars 2003, le temps que Bozizé fasse réellement son entrée dans la ville de Bangui. Bozizé n’ignore pas  qu’il a joué un certain rôle dans son accession au pouvoir. Depuis, Bozizé a viré la plupart de ses anciens compagnons et ceux qui ont fait la réalité de son pouvoir issu du putsch mais Parfait Mbay est pratiquement le seul qui fasse encore partie de son gouvernement. Mais Bozizé sait aussi que Mbay est un intrigant et comme tel, constitue aussi un danger pour lui. Il se méfie donc énormément de lui.

Cyriaque Gonda. Il revendique le relatif succès de la préparation et de la tenue du Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 au point où il croyait que Bozizé allait faire de lui le premier ministre à l’issue de ce forum national. Il décrochera seulement le label de ministre d’Etat. Mais on l’accuse de s’être sérieusement enrichi avec les fonds accordés par Omar Bongo Ondimba, Paul Biya et le colonel Mouammar Khadafi pour la tenue de cette assise. Lors d’une récente mission en Chine, il s’est fait livrer une importante quantité de t-shirts au nom de son parti, le PNCN. Cela a suffi pour qu’il soit soupçonné de vouloir concurrencé Bozizé à la prochaine présidentielle. Il a dû organiser en catastrophe une assemblée générale de son parti pour couper court à toutes les accusations qu’on lui porte et réitérer sa loyauté à Bozizé mais tout cela suffira-t-il ?

Sylvain Ndoutingai. Ses relations avec Bozizé tiennent essentiellement à l’argent. C’est lui qui finance Bozizé à partir des rackets des bureaux d’achat de diamant, des bonus et autres dessous de table des sociétés qui font dans les mines comme URAMIN, AREVA, celles de Richard Ondoko et Saifee Durbar. Aux côtés de Bozizé depuis sa rébellion, il est un de ceux qui le connaît le mieux, avec ses forces et faiblesses au point d’avoir aussi des ambitions de succession d’autant plus qu’en même temps, ses relations avec Jean Francis Bozizé se sont dégradées. Il a voulu faire une OPA sur le KNK lors de l’assemblée générale constitutive de Boali mais Bozizé l’a recalé. Il a néanmoins réussi à infiltrer une de ses maitresses, la ministre du tourisme, Mme Solange Pagonendji Ndakala alias « arôme Maggi », dans le bureau politique provisoire du KNK. Cette dernière est aussi une pomme de discorde entre Ndoutingai et Gonda, ce dernier ayant vécu précédemment et même eu un enfant avec elle.

C’est peu dire que d’affirmer que ces quatre personnages ont des dents tellement longues qu’elles rayent littéralement le plancher. Ils ont en commun de se voir chacun à la place du khalife et surtout de vouloir empêcher Bozizé par tous les moyens de réaliser son projet de laisser le pouvoir à son rejeton Jean Francis Bozizé. D’après un fin observateur des affaires du régime bozizéen qui souhaite garder l’anonymat, les contradictions entre Bozizé et cette bande des quatre ont atteint un niveau de gravité qu’on ne peut soupçonner, malgré les apparences que les différents protagonistes veulent en donner.

Toujours selon notre source, la bande des quatre pose comme condition préalable à son soutien à Bozizé pour qu’il rempile en 2010, qu’il mette par écrit qu’il renoncera en 2015 à adouber son fils pour lui succéder au pouvoir. On le voit, même dans son proche entourage, Bozizé ne sait même plus sur qui compter. Complètement coincé, il en est réduit à faire encore appel au vieux militant septuagénaire Joseph Kiticki-Kouamba de la CPC, qu’il avait pourtant déjà viré de son gouvernement il y a longtemps mais néanmoins maintenu comme conseiller diplomatique, pour présider le bureau politique provisoire de son nouveau KNK qu’il veut « travailliste et d’obédience social démocrate » pour faire politiquement correct.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 21:08




La première phase de sensibilisation du programme DDR conduite par le ministre d’Etat Cyriaque Gonda et le président du mouvement rebelle APRD Jean Jacques Demafouth qui a débuté le 26 août 2009 dans certaines villes de province, s’est achevée le 4 septembre dernier. Elle les a conduits dans certains villages où stationnent des groupes rebelles et dans les villes plus grandes comme Bozoum, Bocaranga, Ngaoundaye dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, Bossangoa, Batangafo et Kabo dans l’Ouham, et Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi. Ensuite c’est par avion qu’une délégation s’est également rendue à Tiringoulou dans la Vakaga, quartier général de la rébellion de l’UFDR de Zakaria Damane. D’après Cyriaque Gonda qui a tenu une conférence de presse le 5 septembre dernier pour en rendre compte, « cette mission exaltante était une réussite et que les messages de pardon et de réconciliation avaient été bien reçus par tous les protagonistes ».

Toujours selon le conférencier Gonda, partout où ils sont passés, la principale revendication des rebelles est de voir rapidement commencer le processus du DDR et d’être pris en charge surtout sur le plan alimentaire. A Kaga Bandoro, le chef de l’APRD Maradas Lakoué a déclaré qu’il ne voyait pas d’inconvénient de rendre ses armes mais il ne le fera qu’à condition que le groupe de « zaraguinas » du général tchadien Baba Laddè (de son vrai nom Mahamat Abdoul Kadre) constitué de Tchadiens, Camerounais et Nigérians aura quitté la région et ne menacerait plus les populations locales. A signaler que ce général tchadien est arrivé à Bangui le 7 septembre 2009 et a été reçu dès le lendemain par Cyriaque Gonda.

A Kabo et Sido, des meetings ont également eu lieu avec la contribution d’André Ringui le Gaillard du FDPC qui avait préalablement préparé le terrain.

A noter aussi que dans la Vakaga, la rébellion de l’UFDR ne voit pas d’inconvénient à déposer les armes mais demeure réticente tant que la communauté Kara représentera une certaine menace pour elle.

S’agissant de Jean Jacques Demafouth, à une question posée par un journaliste lors de la conférence de presse à propos de ces deux casquettes de président de l’APRD et aussi de chef du parti politique dénommé Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), celui-ci a répondu que la NAP n’était qu’un mouvement de soutien à sa personne crée en 2005 par des Centrafricains. Il estime qu’après la loi d’amnistie, il pouvait maintenant faire de la politique.

Dans la soirée du 5 septembre, un dîner était prévu pour être présidé par Cyriaque Gonda pour la centaine de personne qui avaient assisté à la conférence de presse. On s’amuse vraiment avec les fonds publics !

Pour cette première campagne, il est à relever que Bozizé avait débloqué 250 millions de F CFA sur dit-on le fonds CEMAC. Le PNUD aurait également cofinancé une partie des dépenses et assuré la logistique ainsi que la MICOPAX la sécurité des convois. Des enveloppes auraient également été distribuées à des rebelles sur le terrain.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 20:41




 

DAKAR (AFP) - jeudi 17 septembre 2009 - 21h43 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade, âgé de 83 ans et au pouvoir depuis 2000, a annoncé jeudi qu'il se représenterait pour un troisième mandat à l'élection présidentielle de 2012.

"J'ai le droit d'être président. Je crois qu'il y a des gens qui réclament la démocratie et qui ne sont pas des démocrates. Il faut laisser la voix au peuple sénégalais.", a-t-il dit dans un entretien diffusé jeudi soir par le service français de la Voix de l'Amérique (VOA).

"Que chacun se présente et que le jeu soit ouvert, qu'il n'y ait pas de tricherie", a-t-il ajouté.

Au journaliste lui demandant s'il était "partant" en 2012, le chef de l'Etat répond très clairement : "Absolument. Je suis candidat en 2012, Inch Allach (si Dieu le veut), si Dieu me laisse longue vie, me laisse mon cerveau et ma santé, je serai candidat".

L'entretien a été réalisé aux termes d'une visite du président sénégalais aux Etats-Unis.

Ces derniers jours, des proches du président Wade avaient multiplié les appels à une candidature en 2012.

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 00:37




 

Serges Olivier Okole Cameroon Tribune 16 Septembre 2009

L'actrice américaine, ambassadrice de bonne volonté de l'UNICEF,Mia Farrow, leur a rendu une visite pleine de cadeaux et de chaleur, hier.

Ce n'est pas plus le soleil ardent de la journée d'hier, que la visite de Mia Farrow, ambassadrice de bonne volonté de l'UNICEF, qui a irradié le sourire des 1098 réfugiés centrafricains, pour l'essentiel des Bororos, rassemblés au site de la petite localité de Garga-Sarali, dans la région de l'Est. L'hôte du Cameroun y a en effet effectué une descente hier, accompagnée du préfet du département du Lom-et-Djérem, Rim à Mboussi, et d'une importante délégation composée de responsables nationaux de la protection civile, d'autorités locales et de représentants d'ONG et d'autres organismes internationaux et nationaux. Tous animés par le même souci : partager non seulement le matériel, mais surtout la chaleur et l'espoir.

C'est en fait de cela qu'il a été question. Dans la cour du centre de santé intégré de Garga-Sarali, par petits groupes, des femmes, des hommes et des enfants avancent à tour de rôle sous un hangar, pour rentrer en possession de leur ration. Des denrées alimentaires, mais aussi du matériel de première nécessité. Savon, jerricanes, bâches pour tentes, petit matériel d'hygiène, etc. Dans le hall de la structure, des mamans, leurs bébés dans les bras, attendent leur tour devant les infirmières déployées dans le cadre d'une campagne de vaccination, destinée aux enfants de 0 à 5 ans et aux femmes enceintes. D'autres, assises sur des bancs, doivent se faire consulter, elles-mêmes, ou leurs bébés. En fait de soins, c'est leur coeur qui en a certainement reçu, par cette visite inattendue. Un câlin par-ci, un mot pour encourager par-là, et finalement, Mia Farrow s'est laissé emporter par son élan de tendresse. Elle n'a pas pu s'empêcher de prendre des enfants dans ses bras Et ça, ce n'était pas du cinéma.

Comment en fait ne pas se laisser attendrir pas ces gens, au regard lointain, qui commencent à peine à retrouver au Cameroun une dignité qu'ils ont perdue, à cause de la cupidité de certaines personnes, qui dans le feu de la guerre, s'en sont pris à eux ? Au résultat, selon le HCR, environ 60 000 réfugiés, dont plus de 38 000 répartis sur 33 sites dans la seule région de l'Est, se sont ainsi retrouvés sur le territoire camerounais. En tout 70 sites, équipés d'un centre de santé, d'un forage et d'autres équipements de première nécessité, ont dû être aménagés dans les régions de l'Adamaoua et de l'Est, par le système des Nations-Unies, avec le partenariat de l'ONG française Première urgence, et le soutien de l'Etat du Cameroun. Les réfugiés y ont droit non seulement à des soins, mais aussi à une ration mensuelle. Le programme de la visite de l'ambassadrice de bonne volonté dans la région de l'Est prévoit aujourd'hui une descente au centre de santé intégré de Bazama, un autre site qui accueille des réfugiés, et la distribution de leur ration à ceux de Mandjou, dans la banlieue de Bertoua.



 NDLR : Malgré les mensonges et manoeuvres de Bozizé et son ministre délégué chargé de l'élevage, Youssoufa Mandjo, les éleveurs peuhls centrafricains qui ont fui l'insécurité dans le Nord Ouest et les rackets de leurs bétails, végètent toujours en grand nombre au Cameroun. Or on parle d'élections en RCA en 2010. Que fait le gouvernement de Bozizé pour que ces fils du pays qui sont aussi évidemment des électeurs regagnent leur bercail ?

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 00:12




 

 Une dizaine de hauts cadres de la banque centrale figure sur la liste établie par un comité d'audit. Les révélations faites dans l'enquête exclusive publiée hier, lundi 14 septembre, par l'hebdomadaire Jeune Afrique et dont quelques éléments ont été repris, au même moment, dans ces mêmes colonnes éclaboussent plusieurs hauts responsables de la Banque centrale des Etats de la Cemac.

 
Pour arriver au détournement total estimé à plus de 19 milliards de francs Cfa au niveau du Bureau extérieur de Paris (Bep), c'est un vrai réseau qui aurait fonctionné. Car, les forfaits étaient pourtant connus de tous, depuis quelques années. Et les cercles dirigeants, bien au courant de ce scandale, ont observé un mutisme complice. Le journal soutient par exemple que "dès avril 2004, une mission d'enquête interne dénonçait les insuffisances et les dysfonctionnements inquiétants du Bureau extérieur de Paris, sans que son rapport remis au gouverneur de l'époque, le Gabonais Jean Félix Mamalépot, ne soit suivi d'effets".

  Après une plainte qui a finalement été déposée contre X à la brigade des fraudes de la préfecture de Paris, via le cabinet d'avocats français Feneon spécialisé dans les contentieux, le recouvrement et les procédures en Afrique par le successeur de Mamalépot, le conseil d'administration de la Beac réuni à Bata en Guinée Equatoriale se saisit enfin du dossier, sous la pression, apprend-on, du président de Guinée Equatoriale, Obiang Nguema. Le rapport du comité d'audit, présidé par le Directeur du Budget de Guinée Equatoriale, Miguel Egonga Obiang, et composé de sept membres, est accablant et précis sur les responsabilités des uns et des autres. A la tête de ce réseau, on cite Armand Brice Ndzamba. Comptable du bureau extérieur de Paris, ce Gabonais de 43 ans est présenté comme " l'homme clé de l'affaire" (Voir article ci-dessous). Le Camerounais Roger Kemadjou purge actuellement, quant à lui, une suspension. Délégué du gouverneur entre 1998 et 2008, puis directeur adjoint aux relations internationales de la Beac à Yaoundé, ce cadre, jure t-il, n'était " au courant de rien ". Selon les missions d'enquête, Roger Kemadjou aurait bénéficié de quelques chèques et virements frauduleux pour un montant de 14.000 euros, soit environ 10 millions de francs Cfa. Ce qu'il ne reconnaît cependant pas, selon le rapport d'enquête de la Beac.

  Approvisionnements massifs

 
L'adjoint de Kemadjou, le Centrafricain Gaston Sembo-Backonly aurait quant à lui bénéficié de chèques frauduleux pour un montant de 139.000 euros (environ 92 millions de francs Cfa). En termes de plaidoirie, ce cadre qui vit dans la région parisienne parle de " machination ". Il " implore la compréhension " du conseil de discipline. La filière gabonaise se poursuit avec Maurice Moutsinga. Directeur de la comptabilité et du contrôle budgétaire au siège de la Beac à Yaoundé de 2000 à décembre 2007 et en retraite depuis, la commission d'enquête le considère "comme professionnellement responsable des fausses informations comptables entretenues dans les comptes de la banque sur la période en revue ", ainsi que " des opérations de régularisation tendancieuses offrant à M. Ndzamba l'occasion de valider ces irrégularités ". Sur le plan personnel, il aurait bénéficié de chèques frauduleux pour un montant minimal de 54.000 euros (soit 36 millions de francs Cfa).

    Il aurait par ailleurs passé directement des commandes aux sociétés Ruby Export et Smartrade Company alors qu'il n'était pas sans savoir l'identité de leur générant, Armand Ndzamba. Le Congolais Rigobert Roger Andely, ancien ministre des Finances et vice gouverneur de la Beac depuis 2005 partage, selon le rapport qui ne donne aucun montant de détournement en sa faveur, " les mêmes responsabilité s que le gouverneur ". Il figure donc aux côtés de Mamalépot et Andzembe sur la liste des personnalités qui devront être interrogées par le comité d'audit. Quant aux deux gouverneurs, il reste sur la sellette. Jean Félix Mamalépot n'aurait rien profité des détournements, mais il aurait été aveugle et sans doute obéissant. Quant à Philibert Andzembe, il aurait fait preuve de légèreté. L'un des inspecteurs membres des missions d'enquêtes, le Tchadien Jacob Bertmendara, évoque les blocages et les obstructions émanant selon lui du gouverneur de la banque afin de limiter le champ de ses investigations.

 

 

Mutations Lazare Kolyang 15 Septembre 2009

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 23:44




                           Sylvain Ndoutingai

APA Bangui 2009-09-16 15:49:55 (Centrafrique) La Communauté économie et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a décidé d’uniformiser le code minier dans les pays membres (Cameroun, Congo, Gabon, République centrafricaine (RCA), Tchad) pour la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives, a appris APA.

La CEMAC veut avoir une grande zone de l’économie qui va renforcer les pays membres afin d’améliorer les conditions de vie des populations et lutter contre la pauvreté, a déclaré mardi à Bangui le Conseiller technique principal du Projet CEMAC-REMAP-GTZ, le Dr Jüergen Runge, au cours d’une conférence de presse, en prélude à la conférence internationale Ressources Géologiques, Transparence et Gouvernance dans le secteur des industries extractives en Afrique, prévue du 24 au 25 septembre à Yaoundé au Cameroun.

 Selon le Dr Jüergen, les acteurs des pays membres de la CEMAC ont élaboré des codes miniers très hétérogènes qui posent le problème de la transparence et de la gouvernance dans le secteur des industries extractives en Afrique centrale.

 Il a invité l’Initiative Transparence de l’Industrie extractive-Centrafrique (ITIE-Centrafrique) à échanger avec les ITIE des autres pays membres (Tchad, Gabon et Cameroun) afin de s’approprier leurs expériences en la matière et bénéficier de l’appui du Projet CEMAC-REMAP-GTZ.

 

NDLR : C’est la seule façon de se débarrasser du code minier dissuasif de Ndoutingai qui décourage tous les éventuels investisseurs et a même déjà chassé de la RCA, presque tous les bureaux d’achat de diamant.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 23:38


LEMONDE.FR avec AFP | 16.09.09 | 15h24


« Je pense qu'une part écrasante de l'intense animosité qui s'est exprimée envers le président Barack Obama tient au fait qu'il est noir, qu'il est afro-américain", a déclaré Jimmy Carter, 84 ans, dans une interview diffusée mardi 15 sur la chaîne NBC.

"Je vis dans le Sud" des Etats-Unis (dont l'histoire a été marquée par l'esclavage et une discrimination raciale longtemps institutionnalisée), "et j'ai vu le Sud faire beaucoup de chemin", a poursuivi M. Carter, qui vit en Géorgie (sud-est).

 

"Mais cette tendance raciste existe toujours, et je pense qu'elle est remontée à la surface en raison d'un sentiment partagé par beaucoup de Blancs, pas seulement dans le Sud mais dans l'ensemble du pays, pour qui les Afro-Américains ne sont pas qualifiés pour diriger ce grand pays. C'est quelque chose d'abominable, qui me chagrine et me préoccupe profondément."

La semaine dernière, le représentant de Caroline du Sud Joe Wilson a crié "vous mentez" pendant le discours solennel du président sur la réforme de la santé devant les deux chambres du Congrès, et des milliers de manifestants ont protesté dans les rues de Washington contre la politique du président Obama. Certains observateurs démocrates ont déjà relié cette opposition au premier président noir du pays à la couleur de sa peau.

La romancière chilienne Isabel Allende partage cette opinion. "L'élection d'Obama a été fascinante […] mais il y a beaucoup de racisme subliminal, caché, dans l'opposition à Obama, actuellement aux Etats-Unis", a-t-elle déclaré à Madrid lors de la présentation de son dernier livre La Isla Bajo el Mar.

"On sent [que] beaucoup de gens […], surtout des personnes âgées, de droite, élevées dans un monde où s'appliquait la ségrégation, très raciste, […] profondément irrités par l'idée de voir une famille comme celle d'Obama à la Maison Blanche." Mme Allende, 67 ans, est la nièce de l'ancien président de gauche chilien Salvador Allende, renversé par un coup d'Etat militaire en 1973.

 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 19:01




 

APA-Yaoundé 2009-09-16 01:35:13 (Cameroun) Le transfert d’eau du fleuve Oubangui vers le Lac Tchad, dont les travaux devraient débuter cette année, nécessitera un apport financier de quelque 19,678 milliards FCFA, a appris APA de source autorisée.

Cette information a été annoncée en marge d’une réunion tenue d’experts de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et de la Commission internationale du bassin du Congo Sangha (CICOS) à Douala, la métropole économique du Cameroun.

Le projet, qui doit être financé par les pays membres de la CBLT que sont le Cameroun, le Nigeria, la République centrafricaine, le Niger et le Tchad consiste en la création d’un canal de 1350 kilomètres partant du fleuve centrafricain.

La superficie du lac Tchad, de l’ordre de 25.000 kilomètres carrés au début des années 60, est aujourd’hui réduite de 90 % selon les experts.

Les principales raisons de ce rétrécissement, selon les mêmes sources, sont la faible pluviométrie, une utilisation intensive des eaux pour l'irrigation et le doublement de la population riveraine.


NDLR : Avec tout ce que les autorités tchadiennes engloutissent dans l'achat d'armes de guerre, il ne manque pas d'argent dans ce pays pour faire face à cette catastrophe écologique mais le bien être des populations est de loin hélas, le soucis de ces autorités.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 18:57





 

APA Bangui 2009-09-16 09:53:22 (Centrafrique) Le ministre centrafricain de la santé publique, de la population et de la lutte contre le SIDA, M. André Nalké Dororgo, a annoncé, mardi à Bangui, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) allait octroyer à la Centrafrique un financement de près de 3 milliards de FCFA pour la période 2010-2011.

Cette dotation est en hausse de près de 6% par rapport à la précédente, a indiqué M. Nalké Dororgo, au cours de la restitution de la 59ème session du Comité régional de l’OMS qui s'est déroulée à Kigali, au Rwanda.

Il a ajouté qu’au cours des assises, le gouvernement centrafricain avait aussi obtenu le financement de l’étude de faisabilité de la couverture maladie universelle et des mutuelles de santé ainsi que le financement de la reforme hospitalière.

Selon Nalké Dorogo, plus de 62% de la population centrafricaine vit avec un dollar par jour tandis que l’espérance de vie en Centrafrique est de 40 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes.

«La prévalence globale du VIH/SIDA est de 6,2%, le taux le plus élevé en Afrique centrale»,
a-t-il déclaré.

La République centrafricaine compte 788 formations sanitaires. Le secteur sanitaire public emploie 3.314 agents, dont 1915 prestataires de soins. Tandis que 792 agents dont 602 prestataires de soins travaillent dans le secteur public.

La faculté des sciences de la santé de l’Université de Bangui a formé plus de 300 médecins.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 18:53




 

APA-Yaoundé 2009-09-16 11:22:09 (Cameroun) Le lieutenant Luc Emane, ancien membre de la garde rapprochée du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, a été condamné mercredi par le tribunal militaire de Yaoundé à 12 mois de prison pour «vol et violation de consigne», a constaté APA sur place.

Il devra aussi s’acquitter d’une amende de 100.000 FCFA au bénéfice du ministère public, mais aussi payer une autre amende de 65.000 FCFA.

Le 21 septembre 2008, alors qu’il faisait partie de la délégation du président Biya en bref séjour en Suisse, Luc Emane avait subrepticement récupéré une mallette appartenant au premier Camerounais et qui était sous la garde d’un collègue.

La malle, avec tout son contenu, sera plus tard retrouvée sous le lit de sa chambre d’hôtel et l’intéressé renvoyé sous bonne garde au Cameroun.

A l’audience du 1er septembre dernier, et alors qu’il avait tenté de se suicider dans une chambre d’hôpital où il subissait des soins, ce père de 6 enfants qui aura passé 23 ans dans l’armée, dont 22 aux côtés de Paul Biya, était passé aux aveux complets, refusant toutefois de justifier son geste parce que ne pouvant «pas affronter la République».

Le 1er décembre 2008, un décret du président de la République le mettait en retraite avec effet immédiat pour «faute lourde».

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