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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 17:50




 


[ 24/09/09  - 13H00 - AFP  ]


La Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) a perdu quelque 50 millions d'euros entre 2004 et 2008 en investissements hasardeux et détournements, selon l'hebdomadaire Jeune Afrique dont les chiffres ont été en partie confirmés par le gouverneur de la Banque.

Jeune Afrique a révélé la semaine dernière que la BEAC, qui regroupe les six pays de l'Afrique centrale (Congo, Cameroun, Gabon, Centrafrique, Guinée équatoriale et Tchad) avait perdu 25 millions dans un investissement "toxique" auprès de la
Société générale en 2006, et a vu une somme totale de 28 millions détournée entre 2004 et 2008.


Le gouverneur de la BEAC, Philibert Andzembé, a confirmé dans une interview mercredi au quotidien gabonais Gabon Matin, l'investissement +toxique+ de 16 milliards de F CFA (25 millions d'euros), le qualifiant de "montant énorme". "Les Chefs d'Etat de la Cemac (Communuaté économique et monétaire de l'Afrique centrale) ont été informés et ont commandé un audit", a-t-il précisé.


"La
Société générale nous a proposé un produit appelé Dépot à terme indexé (DATEI) qui comportait en son sein plusieurs autres fonds de placements dont le produit action pour 20%", a expliqué M. Andzembé, qui est de nationalité gabonaise.

En ce qui concerne le détournement de 19 milliards de F CFA (28 millions d'euros) avancés par Jeune Afrique, M. Andzembé parle lui de "15 milliards (22 millions)".

 



Mauvais placements et fraudes: la BEAC admet plus de 40 M EUR de pertes


LIBREVILLE (AFP) -
jeudi 24 septembre 2009 - 16h48 - La Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) a perdu plus de 40 millions d'euros dans des investissements hasardeux et des détournements, a admis jeudi son gouverneur confirmant partiellement un article de l'hebdomadaire Jeune Afrique. 

 


D'après Jeune Afrique la semaine dernière, la BEAC - qui regroupe les six pays de l'Afrique centrale (Congo, Cameroun, Gabon, Centrafrique, Guinée équatoriale et Tchad) - a perdu 25 millions dans un investissement "toxique" auprès de la Société générale en 2006, et vu un total de 28 millions détournés entre 2004 et 2008.


Le gouverneur de la BEAC, Philibert Andzembé, confirme dans une interview au quotidien gabonais Gabon Matin, l'investissement "toxique" de 16 milliards de F CFA (25 millions d'euros). "Les chefs d'Etat de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) ont été informés et ont commandé un audit", a-t-il précisé.


"La Société générale nous a proposé un produit appelé Dépot à terme indexé (DATEI) qui comportait en son sein plusieurs autres fonds de placements dont le produit action pour 20%",

a expliqué M. Andzembé, qui est de nationalité gabonaise.


"Nous étions persuadés que le placement était à même de permettre l'amélioration de nos réserves (...) Un rapport met en évidence un manque de vigilance de notre part mais aussi et surtout de la Société générale, qui avait proposé un produit en omettant volontairement d'en présenter toutes les composantes",
ajoute-t-il.


En ce qui concerne le détournement de 19 milliards de F CFA (28 millions d'euros) avancés par Jeune Afrique, M. Andzembé parle lui de "15 milliards (22 millions EUR)".


Selon lui, la BEAC s'est "trouvée en 2000 dans l'impossibilité de concilier les écritures entre les relevés de la Société générale qui gère les comptes et la comptabilité de notre Banque (...) On n'arrivait pas à faire la lumière sur 400 millions de F CFA (600.000 euros)".


"Au fur et à mesure, ce montant augmentait. En 2004-2005, ce +gap+ a atteint 1,4 milliard (2,1 millions d'euros). Quand je suis arrivé en 2007 (date de sa nomination), les services m'ont signalé cet écart qui est aujourd'hui de 15 milliards",
explique-t-il.


"J'ai saisi le cabinet Mazars (...) qui a révélé qu'il y avait des détournements de fonds. Ce rapport (de Mazars) a réussi à identifier les moyens utilisés (...): chèques, virements et prélèvements en espèces. Des sociétés ont bénéficié de ces prélèvements, ces sociétés sont dans la mouvance de ceux qui ont géré la comptabilité au siège (...) L'enquête se poursuit", souligne M. Adzembe


Selon plusieurs journaux de la sous-région, les dirigeants des six pays de la Banque envisagent de limoger prochainement M. Andzembé.



   
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 17:47




APA-Kigali 2009-09-24 12:39:03 (Rwanda) Le président de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, Bahame Tom Mukirya Nyanduga, a déploré jeudi à Kigali le caractère cruel, inhumain et dégradant de la peine capitale qui refuse aux victimes le droit à la vie garanti par les organismes internationaux de défense de droits de l’homme.

Selon M. Bahame s’exprimait face à des délégués venus des pays de l’Afrique australe, de l’est et du centre dans le cadre d’une conférence dans la capitale rwandaise sur l’abolition de la peine de mort.

“Les études révèlent que les pays qui appliquent encore la peine de mort comme moyen de réduire la criminalité enregistrent des taux plus élevés que ceux qui ont aboli cette pratique. Nous ne plaidons pas pour l’impunité des criminels mais plutôt pour une autre forme de punition », a-t-il indiqué.

Il a souligné que l’objectif de toute peine étant de punir les auteurs de crimes mais la mort ne saurait en aucun cas servir de punition car elle dénie au condamné toute chance de se repentir.

Les délégués ont ainsi invité les pays africains qui n’ont pas aboli cette pratique de prendre des mesures politiques et légales pour réguler son application en vue de son abolition définitive.

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 17:44




 

Par Alix Fétué - 24/09/2009 Journalducameroun.com

Elle est en concert ce jeudi 24 septembre au CCF de Douala

 Alors ce qu’on sait de vous c’est que vous êtes centrafricaine, qu’est ce qu’on ne sait pas d’autre?


Comme vous venez de le dire, Idylle Mamba est une jeune chanteuse centrafricaine qui vit au Cameroun, depuis maintenant deux ans, et qui a commencé à faire la musique à l’âge de cinq ans. Après j’ai intégré à l’âge de 14 ans un groupe de jeunes filles qui s’appelle Focus Masseka et qui a eu l’opportunité de participer au festival Massao en 1999, et la même année a participé au festival Abog-Ingoma, et comme j’étais déjà lead vocal dans ce groupe j’ai décidé de prendre ce chemin là puisque ce qui me passionnait le plus c’était la musique. Donc j’ai décidé de suivre mon chemin à part et j’ai commencé à intégrer différents groupes centrafricains. Par la suite j’ai participé au concours de la chanson française avec l’alliance française de Bangui en 2003 et j’ai gagné le premier prix avec la chanson de Lokua Kanza "partir au bout du monde". Après j’ai obtenu une bourse de la coopération française qui m’a permis d’intégrer une école de musique à Toulouse, et à la fin de la formation j’ai voulu descendre au Cameroun pour pouvoir amorcer une carrière solo.

Et pourquoi le choix du Cameroun?

J’avais déjà cette sonorité centrafricaine, mais comme la musique que je fais est un mélange de plusieurs sonorités, on y trouve du jazz, du blues, la basse qui est forcément la musique africaine et après c’est ouvert sur toutes sortes de sonorités qui peu exister dans le monde en musique, y compris le Cameroun. Raison pour laquelle je suis venue ici.

Toute jeune, vous avez déjà travaillé avec des artistes confirmés, Lokua, Tiken Jah, quel a été leur apport dans votre carrière?

La rencontre était brève, on va le dire ainsi. Mais ils m’ont apporté beaucoup d’encouragement et cela m’a permis encore plus de croire en ce que je fais, et surtout de continuer, de suivre leur chemin et j’espère qu’un jour…

Est qu’il y a un artiste qui de façon particulière vous a influencé?

Lokua Kanza en premier. C’est mon idole! J’ai grandi avec ses musiques. Il y a aussi Ismael Lô. Il y en a plusieurs mais bon il y a ces deux là qui me viennent à l’esprit en ce moment, et franchement Lokua Kanza j’adore ! J’adorais même avant de le rencontrer, je pense que c’est même ça qui a fait que je le rencontre par la suite, tellement j’en rêvais que le destin a fait cela. J’ai vraiment été ravie de cette rencontre.

 Comment cela s’explique que l’on fasse la musique à 5 ans?

Je suis née dans une famille d’artistes, ma mère était présidente d’une chorale, donc je dirais que c’est un peu naturel. J’ai suivi ma mère et mes sœurs qui étaient déjà dans cette chorale là, et par la suite je pense que la musique c’est quelque chose qui est en tout être humain, on est né avec, on a été bercé avec, et du coup, tu choisis de prendre ce chemin là ou pas. Et mon père faisait du théâtre avant, mon grand frère fait du théâtre, donc j’ai grandi dans ce milieu ; c’est tout naturellement que je me suis penchée vers cet art.

Et la formation à Toulouse. Que vous a -t-elle apporté de plus?

Tout à l’heure je disais que chanter c’est naturel, mais après il y a les techniques vocales qui sont là, il faut savoir placer ses souffles, placer la voix et tout. Donc c’est cela qui me manquait en fait, de mettre le nom sur ce que je savais déjà. Parce que je savais déjà chanter mais je ne savais pas comment il fallait par exemple se tenir. Il a fallu que j'apprenne ces techniques et j’ai eu cette opportunité de m’ouvrir les yeux sur les choses que je connaissais déjà un peu.

Vous vivez au Cameroun depuis maintenant deux ans, vous collaborez avec des artistes d’ici, des jeunes comme vous?

Oui. Exactement j’ai chanté sur l’album de la camerounaise qui s’appelle Kareyce Fotso (finaliste du prix Découvertes RFI 2009), j’ai aussi fait un titre avec un rappeur qui s’appelle B136, j’ai rencontré le groupe Macase, je travaille avec Cory qui est d’ailleurs mon agent et j’ai rencontré plusieurs autres dont les noms ne me viennent pas à l'esprit.

[b Ce soir vous êtes au Centre Culturel français de Douala, qu’est ce que le public va découvrir ?

Le public va découvrir de la musique centrafricaine déjà, la langue centrafricaine qui est le Sango, la langue nationale, je pense que c’est le seul pays au monde qui a une langue locale comme langue nationale, et donc toutes mes chansons sont basées sur cette langue là et un tout petit peu en français aussi. Vous allez découvrir Idylle Mamba la centrafricaine tout simplement.

Comment définissez-vous votre musique?

C’est un mélange de sonorités africaines, centrafricaines, des sonorités blues, jazz, en bref on va dire la musique du monde.

Vos projets c’est par rapport au Cameroun, à la Centrafrique ou ailleurs?

C’est par rapport au monde entier. Je vais là où le vent m’emporte et si ça doit se faire au Cameroun ça se fera au Cameroun comme c’est entrain de se faire au Cameroun, Sinon ce sera en Centrafrique ou ailleurs. C’est le souhait de tout artiste de pouvoir faire découvrir son talent, sa musique, ses œuvres à l’extérieur.

Sur quoi vous travaillez actuellement?

Je travaille sur un single de deux titres qui va sortir à la fin de l’année et j’espère que tout va bien se passer.

C’est quoi votre rêve ? Devenir Lokua Kanza?

Non non ! Devenir Idylle Mamba ! Puisque Lokua Kanza est déjà ce qu’il est. Je vais prendre un peu de ce qu’il est pour faire de moi ce que je serais.

Vous vous sentez bien au Cameroun on dirait!

Super bien. On est en Afrique, c’est juste à coté de chez moi. J’ai été bien accueillie, peut être parce que je suis une fille (éclats de rire) ; mais je me sens très bien, pour ne pas dire comme un poisson dans l’eau.

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 00:26







BANGUI : Un beau Falcon 900 pour François Bozizé ?

 Le président centrafricain François Bozizé rêve de s'offrir un beau Falcon 900 VIP. Selon nos informations, l'un de ses conseillers officieux, le Sénégalais Diagne Bacar, a approché le groupe français Dassault pour monter le projet. Une poignée de diamants devrait suffi re... Diagne Bacar a par ailleurs introduit le consultant Laurent Foucher (Interco-Monaco) auprès du chef de l'Etat centrafricain pour le volet financier de l'acquisition du bel oiseau.


Lettre du Continent n° 572 du 24 septembre 2009


NDLR : Où Bozizé trouve-t-il tous ces milliards ?

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 21:40





NDLR C.A.P: Le président François Bozizé est attendu vendredi prochain à Paris en route pour Caracas au Venezuela où il va prendre part au 2ème sommet Amérique latine-Afrique, sur invitation du président Hugo Chavez. Malheureusement pour Bozizé, il doit trancher l’épineux problème de son délinquant de rejeton qui n’arrête pas de sévir en région parisienne, le dénommé Jean François Bozizé, que les autorités françaises sont vraiment décidées à expulser cette fois-ci. Déjà multirécidiviste, Jean François Bozizé s’est encore fait récemment arrêter par la police à un barrage routier, conduisant un véhicule sans assurance et sous une fausse identité.

Fils de président, Jean François Bozizé a pu bénéficier jusqu’ici, malgré toutes les infractions et délits à son actif, d’immunités diplomatiques dont l’ambassade de Centrafrique à Paris s’est portée garante. Mais devant la multiplication des actes de délinquance de Bozizé junior, les autorités françaises ont décidé de son expulsion. Il est en attente quelque part dans un cachot. Il devrait même être expulsé en principe sur le vol régulier d’Air France de mercredi soir 23 septembre vers Bangui mais la perspective d’arrivée à Paris de son père vendredi matin prochain a vraisemblablement fait repousser la chose. Bozizé père est placé devant ses responsabilités paternelles. S’il veut que son rejeton continue de rester sur le territoire français, il doit lui assurer les moyens de se prendre en charge. Faute de cela, il regagnera son pays, sans doute à bord du même vol régulier d’Air France qu’il doit prendre lui-même le mercredi 30 septembre prochain pour regagner Bangui après son escapade chez Hugo Chavez. Bozizé qui a pourtant une nombreuse progéniture, est connu pour ne pas bien s'en occuper.

Ci-dessous, différents articles de presse ayant couvert les frasques du fils Bozizé. Même la Libre Belgique n’est pas en reste.

 

Le fils du président centrafricain interpellé pour tentative d'escroquerie

Délinquance - Melun (Seine-et-Marne)

Denis Courtine | 22.03.2005

 

 

 

C'est sous un autre nom que le fils du président centrafricain se rend mardi vers 9 h 30 dans une banque de Moissy-Cramayel. Très digne et accompagné d'une dame, Jean François Bozizé se présente au guichet pour un retrait. Il tend un relevé d'identité bancaire et une carte d'identité. Comme le compte du jeune homme n'est pas enregistré dans cet établissement, l'employé procède aux vérifications d'usage. Et là, il apprend que cette fausse identité a été utilisée au moins à deux reprises dans d'autres banques. Bref, ce client est défavorablement connu. A la sortie, les policiers l'interpellent et le conduisent au poste. Placé en garde à vue, il va dans un premier temps soutenir sa fausse identité.

 

Très vite, les fonctionnaires le confondent. Doute sur l'immunité diplomatique C'est à ce moment-là que le jeune homme dévoile son atout maître : « Je suis le fils du président centrafricain. » Comme il n'a aucun papier qui prouve cette identité, les fonctionnaires sourient et le gardent au chaud, car l'excuse paraît grosse. Tout l'après-midi, les policiers, craignant un éventuel incident diplomatique, multiplient les coups de fil au ministère. Mais, quand la nuit tombe, personne ne peut affirmer que le suspect bénéficie de l'immunité diplomatique. Ce n'est que le lendemain matin que l'ambassadeur est formel : il s'agit bel et bien du fils du président centrafricain. Il faut le libérer. Reste un doute : l'immunité diplomatique de Jean François Bozizé est-elle valable au moment des faits ? « Des vérifications sont toujours en cours », indiquait hier un magistrat. Dans moins de deux semaines, quand le président, qui jouit d'une confortable avance, sera sans doute réélu, cette formalité administrative ne sera sans doute qu'un détail.

Le Parisien




Interpellation en France du fils du président centrafricain


Jean François Bozizé
, fils du président centrafricain, a été placé en garde à vue dans un commissariat de la région parisienne pour une tentative d'escroquerie présumée, avant d'être relâché en vertu de son immunité diplomatique. Il avait été interpellé le 15 mars après avoir tenté de retirer de l'argent dans une banque de Moissy-Cramayel au moyen d'une fausse carte d'identité et d'un relevé d'identité bancaire. Les employés de la banque avaient alerté les policiers.


© La Libre Belgique 23/03/2005

 

 

Les Faits Divers

Bozizé Jr gardé en vue 24h en France pour escroquerie présumée

Il a été relaché pour cause...d'immunité diplomatique

Jean François Bozizé, fils du président centrafricain, a été placé en garde à vue au commissariat de Moissy-Cramayel (région parisienne) pour une tentative d'escroquerie présumée, avant d'être relâché en vertu de son immunité diplomatique, a-t-on appris mardi de source policière.

Le fils du président Jean François Bozizé, âgé de 25 ans, avait été interpellé le 15 mars dernier après avoir tenté, selon la même source, de retirer de l'argent dans une banque de Moissy-Cramayel au moyen d'une fausse carte d'identité et d'un relevé d'identité bancaire, confirmant ainsi une information publiée par le quotidien Le Parisien.

Les employés de la banque, alertés par le fait que des retraits avaient été effectués sur ce compte par une autre personne que son titulaire, ont prévenu les policiers.

La garde à vue de Jean François Bozizé a duré plus de 24 heures, le temps pour le commissariat de vérifier l'identité du prévenu, selon cette source.

Ce dernier a d'abord soutenu que la carte d'identité en sa possession était la sienne, avant de révéler qu'il était le fils du président centrafricain. Il n'était pas en possession de son passeport diplomatique, celui-ci étant en cours de renouvellement.

Le commissariat, qui a obtenu du ministère des Affaires étrangères confirmation de l'identité du gardé à vue, en a alors avisé le 16 au matin le parquet de Melun qui a demandé la levée de la garde à vue.

Il subsiste toutefois un doute sur la validité de l'immunité de Jean François Bozizé et l'enquête se poursuit, a souligné le parquet.

Le Quai d'Orsay (ministère français des Affaires étrangères) a indiqué mardi qu'il était en train de "vérifier exactement la situation de M. Bozizé Jr. au moment des faits".

"Les immunités sont liées à l'exercice d'une mission diplomatique qu'il s'agisse d'un poste en ambassade ou d'une mission ponctuelle. Tout cela est en cours de vérification" a précisé le porte-parole du ministère Hervé Ladsous.

 

Procès

Le fils du président centrafricain jugé pour escroquerie

Melun (Seine-et-Marne)

Denis Courtine Le Parisien 28.12.2005

 

LE STATUT de chef de l'Etat de son père lui avait permis de sortir de garde à vue avec les excuses des policiers. Mais, cette fois, Jean François Bozizé, 25 ans, ne pourra pas se réfugier derrière une prétendue immunité diplomatique. Cet après-midi, le fils du président centrafricain, qui porte exactement le même nom que son papa, comparaît devant le tribunal correctionnel de Melun pour escroquerie et tentative d'escroquerie.

 

L'affaire remonte au 15 mars dernier. Très digne et accompagné d'une amie, Jean François Bozizé junior se présente au guichet d'une banque de Moissy-Cramayel pour un retrait. Il tend un relevé d'identité bancaire et une carte d'identité. Comme le compte du jeune homme n'est pas enregistré dans cet établissement, l'employé procède aux vérifications d'usage. Et là, il apprend que cette fausse identité a été utilisée à deux reprises dans d'autres banques. A la sortie, les policiers l'interpellent et le conduisent au poste. Une partie de poker menteur C'est à ce moment-là que commence une partie de poker menteur qui va durer plusieurs mois.

 

Première manche : le bluff. Jean François Bozizé jure aux policiers que l'identité qu'il a donnée au banquier est exacte. La ruse tombe à l'eau. Les fonctionnaires le confondent au bout de cinq minutes. Deuxième manche : il étale son jeu sur la table. « Je suis le fils du président centrafricain », affirme-t-il. Mais, comme le suspect n'a pas ses vrais papiers sur lui, les enquêteurs ne le croient pas. Troisième manche : la vérification. Préférant tout de même éviter une mauvaise surprise, les policiers multiplient les coups de fil au ministère des Affaires étrangères.

 

En vain. Personne ne sait si cet escroc présumé bénéficie ou non d'une immunité diplomatique. Au petit matin, un représentant du Quai d'Orsay appelle le commissariat de Moissy : « Vous avez bel et bien interpellé le fils du président centrafricain. Relâchez-le tout de suite. » François Bozizé peut sortir en vainqueur du commissariat. Pour la petite histoire, son père sera réélu quelques semaines plus tard à la présidence de Centrafrique.

 

Quatrième manche : la deuxième vérification. Le parquet de Melun demande à son tour des comptes au Quai d'Orsay. Cette fois, le ministère des Affaires étrangères est plus hésitant. Finalement, quelques mois plus tard, il livre au parquet de Melun la version définitive. Contrairement à son père, Jean François Bozizé junior ne bénéficie pas de l'immunité diplomatique. Résultat des courses, le jeune homme sera donc bel et bien jugé aujourd'hui comme n'importe quel justiciable.

 

Justice

Immunité pour le fils du président centrafricain

Le Parisien 23.03.2005

 

 

L'IMMUNITÉ DIPLOMATIQUE de Jean François Bozizé, le fils du président centrafricain, est bien prouvée. Après l'avoir placé en garde à vue pour tentative d'escroquerie, le commissariat de police de Moissy-Cramayel vient d'en avoir la preuve. Un document officiel reçu par fax de l'ambassade lève le doute. Autrement dit, son immunité le protège. Libre comme l'air, il a d'ailleurs encore été vu hier après-midi dans un centre commercial en train de se promener bien tranquillement.

 

Déjà connu pour une affaire de vol à main armée dans le Val-de-Marne et pour laquelle il avait été condamné par le tribunal de Créteil (Val-de-Marne) à une peine de quatre ans de prison - son père à l'époque n'était pas président -, il ne sera pas cette fois-ci poursuivi pour s'être présenté mardi dans une banque de Moissy-Cramayel muni d'une fausse carte d'identité pour un retrait. Une fausse identité utilisée au moins à deux reprises dans d'autres banques. « Son immunité le couvre. C'est choquant certes, reconnaît un magistrat, mais cela fait partie d'une tradition diplomatique. L'immunité ne peut lui être retirée que par le gouvernement du pays auquel il appartient et s'il estime que les faits sont graves. »

 

C'EST quand même pratique l'immunité diplomatique. Voilà ce que devait se dire Jean François Bozizé, un des fils du président centrafricain, en faisant ses courses hier après-midi dans un centre commercial de Seine-et-Marne. Mercredi dernier, après une nuit en garde à vue au commissariat de Moissy-Cramayel pour une tentative d'escroquerie, ce jeune homme de 25 ans, déjà connu pour une affaire de vol à main armée dans le Val-de-Marne, a été libéré sur-le-champ grâce à un coup de fil haut placé. Et mieux valait qu'il n'y ait pas de vagues car le père lutte en ce moment pour sa réélection.
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:26




COMMUNIQUE DE PRESSE N° 002/PR/FPR/09

 

 

Dans l’intérêt du Programme Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) en République Centrafricaine, Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) Force Positive tient à annoncer à l’opinion nationale et internationale le retrait dans les 72 heures qui suivent de tout son Etat Major du village de Gondava dans la préfecture de la Nana Gribizi (RCA).

 

Quant aux éléments chargés de la Sécurité du Président du FPR leur retrait sera effectif dès le retour à la base du Général Baba Laddé actuellement en mission de paix à Bangui.

 

Par ailleurs, le FPR saisit cette opportunité pour annoncer le ralliement de plus d’une centaine d’homme de la communauté DAGAL sur ses positions.

 

Fait à Bangui, le 23 septembre 2009

 

 

                                                                      

            Le Président du FPR

 

Général Baba Laddé

 

 

 

 

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:13


 

APA Bangui 2009-09-23 12:05:01 (Centrafrique) L’Assemblée nationale centrafricaine a adopté mardi à Bangui un collectif budgétaire pour 2009 de 177.272.865 de FCFA en diminution de moins 2,1% par rapport au budget initial de l’Etat centrafricain arrêté à la somme de 181.070.344 FCFA, a appris APA.

Selon le rapport de la Commission économie, finances et plan de l’Assemblée nationale, les ressources sont passées de 16,9 à 28,3 milliards de FCFA grâce aux appuis budgétaires de la France, de la Banque mondiale et de l’Union européenne (10,1 milliards) de FCFA, ainsi que des tirages sur emprunt du Fonds monétaire internationale (16,7 milliards de FCFA) pour appuyer le programme FRC, et des emprunts et dons de la CEMAC (1,5 milliards) en vue de financer les dépenses du DDR.

Les dépenses d’investissement ont augmenté de 2,2% et concernent la contribution de la République centrafricaine au projet d’extension du siège de la Commission de la CEMAC (1,6 milliards), les contreparties des programmes DDR (500 milliards sur ressources propres et 1,5 milliard sur financement extérieur) et la Réforme du secteur de la sécurité (70 millions), indique le rapport.

Le projet du collectif budgétaire 2009 se justifie par la nécessité d’allouer des crédits pour le fonctionnement des services rattachés aux départements ministériels nouvellement crées, les travaux préliminaires aux élections de 2010, le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et la contribution de l’Etat au budget du Programme du comité de la réforme du secteur et de la sécurité (RSS), explique le rapport.



NDLR : Une anomalie saute tout de suite aux yeux dans ce collectif budgétaire. On y parle d'une somme de 1,5 milliards F CFA sur financement extérieur pour le programme DDR alors que c'est de notoriété publique que la CEMAC a accordé un appui de 5 milliards F CFA pour ledit programme. Où est parti la différence ?

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:10




Le Conseil des droits de l'homme adopte les résultats de l'Examen périodique de la République centrafricaine, de Monaco et du Bélize

Source: United Nations Human Rights Council
Conseil des droits de l'homme


MATIN 23 septembre 2009

Le Conseil des droits de l'homme a adopté ce matin les trois documents finals résultant de l'Examen périodique universel s'agissant de la République centrafricaine, de Monaco et du Belize.

Ces documents entérinent les rapports issus de l'Examen périodique universel auquel a procédé le Conseil, réuni en Groupe de travail en mai dernier, et auquel ont été soumis seize pays. Ces rapports sont disponibles sur le site Internet du Haut-Commissariat aux droits de l'homme.

La délégation de la République centrafricaine a notamment souligné que la mise en œuvre des instruments internationaux au niveau national butait sur la mobilisation des moyens nécessaires et à des dysfonctionnements au niveau du dépôt des instruments de ratification. La délégation a souligné que la question de l'abolition de la peine capitale était encore en discussion, la majorité s'y opposant en raison du taux élevé de criminalité, mais qu'aucune exécution n'avait eu lieu depuis 1981. Des mesures ont été prises pour lutter contre les exécutions extrajudiciaires qui témoignent de la volonté du Gouvernement d'y remédier.

L'Algérie, la Fédération de Russie, l'Égypte, la Libye, le Maroc, les États-Unis, Cuba, Djibouti, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Gabon et le Tchad ont pris la parole pour s'exprimer sur l'examen de la République centrafricaine, ainsi que les organisations non gouvernementales suivantes: Fédération internationale de l'ACAT - Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (FIACAT); Association lesbienne et gay internationale - Europe; Interfaith International; Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH); et Human Rights Watch.

Examen périodique universel

Les rapports du Groupe de travail chargé de l'Examen périodique universel sont disponibles sur la page Internet du Conseil à l'adresse suivante:

http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/12session/reports.htm

République centrafricaine

Le Conseil est saisi du rapport du Groupe de travail sur l'Examen périodique universel concernant la République centrafricaine (A/HRC/12/2), qui s'est déroulé le 4 mai 2009. Les trois rapporteurs chargés de faciliter cet examen étaient la Bolivie, la Bosnie-Herzégovine et le Gabon.

M. LEOPOLD ISMAEL SAMBA (République centrafricaine) a indiqué d'emblée que les textes, conventions, protocoles et traités qui ne sont pas ratifiés, signés ou auxquels son pays n'aurait pas adhéré étaient «autant de préoccupations» pour lui. En effet, la République centrafricaine est entièrement disponible à ratifier tous les instruments juridiques internationaux qui lui semblent bien fondés, compte tenu de l'opportunité politique, économique, sociale et culturelle. Il convient de noter à cet égard que la mise en œuvre ou l'application de ces instruments au niveau national bute sur la mobilisation des moyens nécessaires, ainsi que sur le dysfonctionnement au niveau des dépôts de ces instruments de ratification qui n'est souvent pas fait dans les délais et selon les bons canaux.

Concernant l'abolition de la peine capitale, le représentant centrafricain a souligné qu'elle était «encore en discussion», les opinions à son sujet étant «très diverses et mitigées». Selon lui, la majorité s'oppose à cette abolition en raison du taux élevé de criminalité, celle-ci étant une conséquence directe de l'instabilité qu'a connu le pays. Il a toutefois rappelé que les dernières exécutions remontaient à 1981. S'agissant de la liberté d'information, M. Samba a souligné que les délits de presse sont entièrement dépénalisés. Concernant les crimes de guerre, une commission vérité et réconciliation, ainsi qu'un fonds d'indemnisation, ont été décidés lors du dialogue national qui s'est tenu l'an dernier, mais leur mise en œuvre est retardée à cause des difficultés financières de l'État, a déploré le représentant. M. Samba a par ailleurs assuré que l'indépendance de la justice était garantie par différents organes, au premier rang desquels le Conseil supérieur de la magistrature. S'agissant des exécutions sommaires et extrajudiciaires, celles-ci n'ont jamais été institutionnalisées par l'État, a-t-il assuré. Il a précisé qu'un certain nombre de mesures ont été prises pour lutter contre ce phénomène qui sont autant de preuves de la volonté du gouvernement de remédier à cet état de choses.

S'agissant de l'égalité hommes femmes et de la lutte contre les mutilations sexuelles, le représentant centrafricain a rappelé que son pays avait signé la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Le code de la famille est en cours de relecture en vue de sa mise en conformité avec les normes internationales. Concernant la sorcellerie, s'il s'agit d'une réalité centrafricaine, les difficultés au niveau de la définition des éléments constitutifs de l'infraction demeurent un défi à relever, a observé M. Samba. En ce qui concerne les forces de défense et de sécurité, il a énuméré les mesures prévues, dont l'adoption prochaine du code de justice militaire.

MME NADIA LAMRANI (Algérie) a souligné que la qualité des informations présentées par la République centrafricaine témoignait du sérieux avec lequel le pays appréhende ses responsabilités au titre de l'Examen périodique universel. Elle s'est félicitée de l'engagement du Gouvernement centrafricain en faveur de la consolidation de la paix et de la stabilité du pays, ainsi que des mesures prises par le pays pour protéger de manière effective les droits de l'homme. La représentante algérienne a en outre réitéré l'appel de son pays à la communauté internationale afin qu'elle fournisse à la République centrafricaine l'assistance technique et financière nécessaire. En conclusion, l'Algérie recommande l'adoption du rapport final concernant la République centrafricaine.

M. PAVEL CHERNIKOV (Fédération de Russie) s'est félicité de la présentation de la République centrafricaine, saluant l'attitude de ce pays qui a accepté les deux tiers des recommandations du groupe de travail. La Russie souhaite à la République centrafricaine tout le succès possible dans la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

MME JASMINE MOUSSA (Égypte) a estimé que la déclaration du représentant centrafricain témoignait de l'engagement de son pays en faveur des droits de l'homme, malgré des difficultés internes importantes rencontrées par le pays. Elle a indiqué que l'Égypte appréciait les réponses apportées tout en appelant la République centrafricaine à ne pas adopter des mesures qui ne seraient pas universellement agrées.

M. ADEL SHALTUT (Libye) a salué la déclaration de la République centrafricaine ce matin, se félicitant notamment des mesures prises par le pays en faveur de la réduction de la pauvreté et en faveur de la promotion des droits des femmes. Il est important d'assurer le soutien de la communauté internationale aux efforts déployés par la République centrafricaine, a-t-il ajouté. L'engagement volontaire de la République centrafricaine, dans le cadre de son examen périodique, revêt la plus haute importance et est d'une grande utilité pour favoriser l'amélioration des droits de l'homme dans ce pays, a conclu le représentant libyen.

M. MOHAMED ACHGALOU (Maroc) a félicité la délégation de la République centrafricaine de sa présentation, rappelant que le Groupe de travail avait pris acte de l'engagement de ce pays tel qu'il s'exprime par le nombre important de recommandations qu'il a acceptées. Le Maroc remercie la République centrafricaine d'avoir accepté sa recommandation portant sur le renforcement des capacités en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. La communauté des donateurs doit travailler avec la République centrafricaine pour trouver des moyens d'appuyer son action.

MME COURTNEY MUSSER (États-Unis) s'est félicitée des mesures prises par la République centrafricaine, notamment dans le domaine de la liberté de la presse. Toutefois, sa délégation demeure préoccupée par l'impunité dont jouissent les membres des forces de sécurité ayant perpétré des violations des droits de l'homme, y compris la garde présidentielle, en particulier à l'occasion d'exécutions sommaires dans le Nord commises de 2005 à 2007. Les États-Unis apprécient les efforts entrepris afin de réformer le système judiciaire, ainsi que ceux visant à prévenir l'enrôlement d'enfants.

MME MARÍA DEL CARMEN HERRERA CASEIRO (Cuba) a pris note des efforts déployés par la République centrafricaine pour appliquer les recommandations issues de l'Examen périodique universel de ce pays, au mois de mai dernier. Elle a salué les efforts immenses consentis par la République centrafricaine pour assurer les droits de l'homme de son peuple, en dépit des difficultés liées, en particulier, à un ordre international injuste. En dépit de ces obstacles, la République centrafricaine a pris des mesures et adopté des plans pour promouvoir les droits de l'homme dans le pays, en particulier en faveur des groupes les plus vulnérables, tels que les femmes, les enfants, les minorités ethniques et les personnes handicapées, ce qui témoigne de l'engagement et de la volonté politique du pays, a insisté la représentante cubaine. Ces efforts doivent toutefois être accompagnés d'un soutien de la communauté internationale, a-t-elle souligné.

M. AHMED MOHAMED ABRO (Djibouti) a félicité la République centrafricaine de sa décision de suivre la majorité des recommandations qui lui ont été faites, malgré sa situation difficile. Le représentant a demandé à la communauté internationale d'appuyer la République centrafricaine dans ses efforts.

M. MICHEL MAHOUVE (Cameroun) a noté que l'Examen périodique universel du Cameroun avait mis au jour les obstacles rencontrés par cette République sœur. Le Cameroun est disposé dans la limite de ses moyens humains et matériels à l'épauler dans sa quête en faveur des droits de l'homme. Il invite le Conseil à adopter le rapport concernant la République centrafricaine.

M. RICHARD LUKUNDA (République démocratique du Congo) a présenté ses encouragements à l'Ambassadeur de la République centrafricaine et a félicité ce pays pour avoir soumis son rapport national en vue de l'Examen périodique universel. Il l'a encouragé à poursuivre sa politique de réconciliation nationale. Il a en outre noté avec satisfaction les signes tangibles de la volonté de la République centrafricaine de réhabiliter la commission nationale des droits de l'homme. Il a enfin félicité ce pays de s'être volontairement engagé à élaborer un plan national d'action pour la promotion et la protection des droits de l'homme. En conclusion, la République démocratique du Congo demande au Conseil d'adopter le document final issu de l'Examen périodique universel de la République centrafricaine.

M. SAMUEL NANG NANG (Gabon) a dit sa satisfaction devant l'intérêt de la République centrafricaine et de sa détermination à promouvoir davantage de respect de la dignité humaine, et ce en dépit de difficultés financières et des nombreux soubresauts politiques qui freinent son ascension vers un développement harmonieux. Le représentant gabonais a en outre appelé la communauté internationale à apporter à la République centrafricaine l'appui économique nécessaire.

M. ANGUI AWADA (Tchad) a noté avec satisfaction que la République centrafricaine, pays frère et voisin, avait mis en place des institutions tendant à consolider la démocratie. Sa délégation note également que des efforts ont été entrepris pour assurer la promotion et la protection des droits de l'homme sur l'ensemble du territoire. Les moyens du pays étant toutefois limités, le Tchad suggère à la communauté internationale de l'assister dans cet effort.

MME NATHALIE JEANNIN (Fédération internationale de l'ACAT - Action des chrétiens pour l'abolition de la torture - FIACAT) a noté avec satisfaction les engagements pris par la République centrafricaine à l'issue de son Examen périodique universel mais reste très préoccupé par les nombreuses violations des droits de l'homme qui persistent dans ce pays et en particulier par la pratique récurrente de la torture et des mauvais traitements dans les prisons et les commissariats et par l'impunité qui y règne. Aussi, la FIACAT encourage-t-elle la République centrafricaine à adhérer à la Convention contre la torture et à abolir la peine capitale. Des mesures devraient également être prises pour remédier à la surpopulation carcérale.

M. ROWLAND MAC AULAY (Association lesbienne et gay internationale - Europe) a félicité la République centrafricaine de ses prises de position contre la discrimination motivée par l'orientation sexuelle. Il a appelé les autorités à réviser la loi pénale, en particulier l'article 195 du Code pénal, pour veiller à ce qu'elle n'opère pas de discrimination au motif de l'orientation sexuelle et à prendre des mesures pour reconnaître la santé sexuelle et protéger les droits des minorités sexuelles, conformément aux instruments internationaux.

M. BIRO DIAWARA (Interfaith International) a rappelé qu'après de nombreuses années de troubles, son organisation avait constaté plusieurs cas de tortures, disparitions forcées et crimes divers, le scrutin présidentiel du printemps 2005 ayant finalement ramené la paix. Après avoir cité un certain nombre de recommandations faites à la République centrafricaine dans le cadre de son examen périodique universel, Interfaith International estime que leur mise en œuvre «est liée à des réformes législatives internes qui restent lacunaires encore à ce jour».

MME JULIE GROMELLON (Fédération internationale des ligues des droits de l'homme - FIDH) s'est félicitée des engagements pris par la République centrafricaine au titre de l'Examen périodique universel, qui reprennent largement les recommandations formulées par la FIDH au début de cet examen. Elle a ajouté que son organisation prend au mot les autorités centrafricaines lorsque celles-ci consentent à lutter fermement contre les exécutions arbitraires, à assurer la protection de la population civile et à promouvoir le retour des réfugiés et des personnes déplacées. Alors que le Gouvernement centrafricain s'était engagé à sanctionner les auteurs de violation des droits de l'homme, y compris celles commises par les forces de l'ordre, une loi d'amnistie générale a été promulguée en octobre 2008 par le Président de la République, démontrant une nouvelle fois le mépris des autorités centrafricaines à l'égard des victimes, a poursuivi la représentante de la FIDH. Elle a en outre déploré les menaces qui continuent de peser sur les défenseurs des droits de l'homme, particulièrement ceux qui luttent contre l'impunité pour les crimes les plus graves. Considérant le manque d'adéquation avérée entre les multiples engagements pris par les autorités centrafricaines sur le respect des droits de l'homme et la réalité catastrophique de la situation de ces droits, la FIDH ne peut qu'espérer que la République centrafricaine respecte enfin ses engagements pris au titre de l'Examen périodique universel et demande au Conseil et à ses procédures spéciales de contrôler étroitement le respect des engagements pris par la République centrafricaine.

M. PHILIPPE DAM (Human Rights Watch) s'est félicité du rapport de la République centrafricaine et des mesures prises par ce pays pour mettre un terme aux abus commis par ses forces de sécurité. Cependant, le représentant s'est dit préoccupé par les exécutions sommaires qui sont le fait de groupes paramilitaires alliés du gouvernement, comme par exemple le mouvement UFDR, impliqué dans des attaques meurtrières contre des villages tels que Balembe, dans le nord-ouest du pays, en avril dernier. Le Gouvernement doit poursuivre les personnes responsables des tueries et devrait répondre de manière favorable aux recommandations formulées par les États-Unis et la Suède à cet égard. Le représentant a déploré qu'aucune action juridique n'ait été intentée contre les auteurs identifiés d'exécutions sommaires. Le fait que les attaques commises par des forces gouvernementales contre des civils ont fortement diminué témoigne de la capacité du gouvernement à prendre des mesures concrètes, a conclu le représentant.

M. SAMBA (République centrafricaine), dans ses remarques de conclusion, a estimé que son pays avait apporté la preuve de sa bonne foi s'agissant des recommandations de la communauté internationale. «Il y a des choses qu'il faut sentir dans sa chair pour les apprécier», a-t-il dit, au sujet des reproches faits quant aux insuffisances en matière de lutte contre les exécutions sommaires. Il a rappelé la différence entre la situation qui prévalait en 2003 et aujourd'hui. Ce que l'on ne dit pas c'est que l'est du pays est perturbé par les rebelles ougandais. Or, la communauté internationale connaît bien la situation financière et humaine de la République centrafricaine, a-t-il souligné. Il est inacceptable que l'on se voit accusé d'être une «république bananière», a-t-il dit, estimant que son pays commençait à voir la lumière au bout du tunnel. Concernant la loi d'amnistie, le représentant centrafricain a souligné qu'il fallait trouver des moyens légaux dans ce domaine au nom de la paix. Cela ne signifie pas pour autant que celle-ci doive renforcer l'impunité, a-t-il ajouté. Pour que la paix revienne, on se doit de prendre certaines mesures, telle est la conclusion du dialogue politique inclusif. Il a demandé davantage d'indulgence à l'égard de son pays. Il a évoqué la faiblesse des moyens de la République centrafricaine pour expliquer la situation dans les prisons et rappelé que le problème se posait même en Europe. Le pays est disposé à mettre en œuvre ce qui lui a été demandé dans le cadre de l'Examen périodique universel, mais il n'a pas les moyens de concrétiser toutes les recommandations. La République centrafricaine compte sur le Conseil et aimerait qu'il l'accompagne sur le chemin de la paix, a dit M. Samba, rappelant que sans la paix, rien n'était possible.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 02:09



Mardi 22 Septembre 2009 à 6h du matin‚ les éléments du Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC) ont remis les barrières sur les axes se trouvant dans les zones contrôlées par le mouvement.

Selon des sources proches du mouvement‚ l’exaspération vient du gouvernement qui cautionne l’enlèvement par les Forces Armées de deux de leurs éléments. D’où la tension qui monte d’un cran. Conséquences : le Chef d’Etat Major du FDPC a donné l’ordre à ses éléments d’ériger les barrières sur tous les axes se trouvant dans les zones contrôlées. Il déclare‚ je cite « si une personnalité se hasarde de venir dans les zones sous notre contrôle ‚ elle sera aussitôt enlevée ».

 Notons que la semaine passée un communiqué émanant du Président du FDPC le Général Abdoulaye MISKINE‚ a fait mention de l’enlèvement des deux officiers du mouvement ‚ tout en exigeant leur libération sans condition.

Notons enfin que le FDPC est signataire de deux accords de paix à Syrte en Libye.

Source : dabio.net
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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 02:08




Source: Cour pénale internationale (CPI)

Date: 22 septembre 2009


ICC-CPI-20090922-PR453

Situation: République centrafricaine

Affaire: Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo

Le 18 Septembre 2009, la Présidence de la Cour pénale internationale a rendu une décision constituant la Chambre préliminaire III. Selon la décision, la Chambre préliminaire III sera composée de la juge Elizabeth Odio Benito, la juge Joyce Aluoch et le juge Adrian Fulford. L'affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo a été renvoyée devant la nouvelle Chambre de première instance.

Le compte rendu complet de la procédure, y compris la décision confirmant les accusations dans cette affaire, a été transféré à la Chambre préliminaire III.

Arrière-plan

Jean-Pierre Bemba a été arrêté le 24 Mai 2008, par les autorités belges, en vertu d'un mandat d'arrêt délivré par la Chambre préliminaire, et a été remis à la CPI, le 3 Juillet 2008. Il est accusé d'être pénalement responsable pour avoir agi effectivement en tant que commandant militaire, pour crimes de guerre (assassiner, le viol et pillage) et les crimes contre l'humanité (assassiner et viol).

Ces crimes auraient été commis pendant un conflit armé qui a eu lieu en République centrafricaine du 26 Octobre, 2002 à 15 Mars, 2003. Dans le contexte de ce conflit, les forces du MLC, dirigée par M. Bemba, qui auraient dirigé une attaque généralisée et systématique contre la population civile, en particulier, à Bangui, Boy-Rabe, point kilométrique 12 (PK 12), point kilométrique 22 (PK 22) et Mongoumba, qui cible un nombre important de victimes civiles.

Décision constituant la Chambre préliminaire III et s'y référer l'affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo

Pour plus de renseignements s'il vous plaît contacter Mme Sonia Robla, chef de l'information et de la documentation au +31 (0) 70 515-8089 ou (0) 6 46 44 87 26 ou au sonia.robla @ icc-cpi.int

 

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