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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 06:17




 

L'affaire vient tout juste d'être jugée à Reims, les faits datent déjà de plusieurs mois. Cette petite fille a des difficultés scolaires qui inquiètent les enseignants de son école.

Quand l'enfant de 8 ans est questionnée, elle révèle que sa mère lui donne régulièrement des coups de ceinture quand elle ne surveille pas suffisamment bien ses trois petits frères et sœurs, ou qu'elle n'est pas sage.

La fillette raconte aussi comment sa mère, pour la punir, lui enduit le visage de piment et lui en badigeonne également les yeux. « Ça pique et ça brûle, et je dois rester les yeux fermés jusqu'à ce que ça sèche et que je puisse tout enlever », explique l'enfant, dont on imagine la douleur.

Deux pères absents

« Vous pensez que ce sont des méthodes d'éducation ? » interroge le président Craighero du tribunal correctionnel de Reims devant lequel la mère comparaissait mardi.

« C'est à une petite fille de 8 ans de surveiller ses frères et sœurs, et de faire les tâches ménagères à votre place ? »

La jeune mère, en costume traditionnel coloré, répond du bout des lèvres : « Non ». Elle reconnaît avoir frappé sa fille à plusieurs reprises « mais », ajoute-t-elle, « je ne le fais plus maintenant ».

Les enfants étaient, à l'audience du tribunal correctionnel, représentés par l'association d'accompagnement éducatif de la Marne (AAEM). Me Christelle Birski a réclamé des dommages et intérêts pour les enfants « qui sont suivis par une assistante sociale depuis un an et demi ».

Coups de ceinture

Elle affirme n'avoir « pas trouvé d'amour dans ce dossier. Les deux pères des quatre enfants sont absents. Et pour elle, les différentes visites des services sociaux prouvent que les enfants sont en danger. »

L'avocate demande au tribunal de prononcer « une décision pédagogique, dans l'intérêt des enfants ».

Le substitut du procureur de la République, Jocelyn Poul, pense lui aussi que cette mère « n'a pas compris que c'est à elle de prendre en charge ses quatre enfants, et que ce n'est pas à sa fille aînée de le faire. »

Le substitut évoque à nouveau « le piment, quand l'enfant n'est pas sage », mais aussi « le poirier, dans le salon, pendant 5 ou 10 minutes, » les « coups de ceinture, fréquents, ou encore le fait que cette mère laissait ses enfants tout seuls. Sans surveillance ». Ce sont « des violences inacceptables, pas un moyen d'éducation ».

Me Lorraine De Bruyn, pour la défense, estime qu'on peut « difficilement reprocher à cette mère d'élever seule ses quatre enfants. Elle fait ce qu'elle peut, certes avec des méthodes particulières, mais le système des valeurs en Centre-Afrique, d'où vient la maman, est différent de celui de la France ». Aujourd'hui, la mère « a repris l'éducation de ses enfants en main ».

Le tribunal a condamné la mère à quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant 18 mois, avec obligation de soins psychologiques, et obligation de verser des dommages et intérêts à l'AAEM pour le compte des enfants.


P.B.

Article paru le : 25 septembre 2009

 

Source:http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/357048/Reims__Maltraitance__Du_piment_dans_les_yeux__de_sa_fille___la_mere_condamnee

 

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 05:50






Le photographe lyonnais Jean Claude Chuzeville


leprogres.fr  04.10.2009 04h00

En 1983, le photographe lyonnais Jean-Claude Chuzeville a passé une semaine rocambolesque avec l'empereur centrafricain, alors exilé à Abidjan. Il témoigne ce soir sur la chaîne LCP

Les routes de Lyon croisent parfois incidemment celles de l'histoire. En novembre 1983, le photographe lyonnais Jean-Claude Chuzeville a vécu une semaine rocambolesque en compagnie de Jean-Bedel Bokassa, pour se voir confier les révélations les plus croustillantes, et peut-être, les plus improbables aussi, de la part de l'ancien empereur du Centrafrique, qui savait être expert en manipulation.

Cette drôle d'aventure, précieuse comme des diamants de l'Oubangui-Chari, refait surface à la faveur d'un documentaire diffusé ce soir sur la chaîne LCP, dans lequel témoigne (trop brièvement) Jean-Claude Chuzeville. Le montage reprend certaines des images tournées dans la résidence surveillée d'Abidjan en Côte-d'Ivoire, où vivait Bokassa après avoir été débarqué du pouvoir en Centrafrique. « J'étais parti là-bas sur mes frais avec deux amis, aujourd'hui décédés : l'un, Claude Jaget, était le correspondant de TF1 à Lyon ; l'autre, Jean-Baptiste Piazzano, avait monté un studio d'enregistrement à Lyon dans les années soixante-dix et il avait connu comme cela un étudiant devenu plus tard ministre de Bokassa. C'est par ce biais qu'on avait pu aller à Abidjan. On a su après que Bokassa cherchait à se faire de la pub avant un coup d'État qui a d'ailleurs avorté. »

Sur place, Jean-Claude Chuzeville se souvient d'un dictateur tiré à quatre épingles, se baladant toujours muni de sa crosse en or, l'air bon enfant, au milieu d'une cour de dix personnes, avec atelier en sous-sol pour fabriquer ses vêtements et ses meubles. « Il nous appelait « mes fils », on l'appelait « papa ». Tout le monde, à l'époque, disait qu'il était anthropophage. Mais, même s'il a tué et fait tuer, ce mec n'a jamais bouffé personne ! [il a été lavé de ces accusations, lors du procès qui l'avait condamné à mort, peine commuée en détention-ndlr]. »

Pour lui délier la langue, les trois compères avaient apporté douze bouteilles de son whisky préféré. « A jeun ou pas, il nous a répété des choses compromettantes pour Giscard » glisse Jean-Claude Chuzeville, en évoquant des détails sur la vie privée de l'ancien président de la République française. Info ou intox ? « On avait retranscrit toute l'interview dans un petit journal lyonnais et ça a été envoyé à Giscard qui n'a jamais porté plainte. » De retour en France, à TF1, « PPDA ne donnera pas suite » à une proposition d'achat des images de l'interview. Pas plus qu'Antenne 2 ou FR3. « Seul Le Figaro nous a acheté nos textes et des photos mais ils n'ont jamais rien publié… »

Nicolas Ballet


NOTE

« Bokassa 1er, une histoire françafricaine ». Un documentaire de Xavier Gasselin et Thomas Roy-Laurent, à voir aujourd'hui à 21 heures sur LCP (câble et TNT hertzienne). Rediffusion le 9 octobre à 21 heures.

  Source : Le Progrès de Lyon

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 14:45





REPUBLIQUE DU TCHAD

Fidélité - Paix - Réalité

*******

OPPOSITION POLITICO-MILITAIRE
FRONT POPULAIRE POUR LE REDRESSEMENT (F .P.R)

(Force Positive)

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 004/PR/FPR/09

 

Au moment où les éléments de patrouille du FPR étaient en train de pourchasser les coupeurs de route « zaraguinas » à Yéligoumba dans le Moyen Sido-RCA, ils ont été attaqués par l’Armée Tchadienne ce matin du 03 septembre 2009.

 

Aux termes de violents combats qui ont duré plusieurs heures, les combattants du FRP ont réussi à repousser les assaillants dans la localité de Sido à l’intérieur du Tchad.

 

Le FPR déplore cet incident fruit de la brutalité de nos frères des forces de l’ordre Tchadien intervenu au moment où des négociations de paix sont en train d’être mise sur les rails avec le Gouvernement de la République du Tchad.

 

Le FPR Force Positive rappel à l’endroit de l’opinion nationale et internationale tout son attachement au processus de paix engagé à Bangui sous les auspices du Gouvernement Centrafricain et de la Communauté internationale en direction desquelles ; il lance un vibrant appel pour leurs implications dans la résolution de cet incident et aussi pour prévenir de tel agissement à l’avenir.

Fait à Bangui, le 03 septembre 2009

Le Président du FPR

Général Baba Laddé

 

 

Contact : +236 72 75 23 87



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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 01:47






      Quentin Yapendé dans ses oeuvres





Quentin Yapendé n° 10, ici en 2ème position debout
à gauche , avec ses camarades de l'équipe de France


Pour son premier match de saison, dans la liste dévoilée par le nouveau sélectionneur de l’équipe de France des moins de 16 ans, Patrick Gonfalone, figure un espoir franco-centrafricain, le jeune Quentin Ngakoutou Yapendé  qui joue à AS Monaco. Cette sélection française a affronté le Pays de Galles en ligue de Normandie à deux reprises les 29 septembre et 1er octobre derniers en match amical à Caudebec les Elbeuf et Oissel. Au sein de l’équipe de France, Quentin Ngakoutou Yapendé joue en milieu de terrain. Que tous nos encouragements accompagnent ce jeune qui promet. Bonne chance !

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 01:14


 INTERNATIONALE SOCIALISTE


Communiqué sur la situation en Guinée

 

L'Internationale socialiste exprime sa plus ferme condamnation des tueries perpétrées par l'armée guinéenne pour disperser le rassemblement pacifique des forces d'opposition organisé le 28 septembre au stade de Conakry, capitale de la Guinée. Ce massacre délibéré a fait plus de 150 morts et plus d'un millier de blessés.

 

Cette initiative de l'opposition politique, toutes tendances confondues, et de la société civile, avait pour but de protester contre l'intention du capitaine Moussa Dadis Camara, de se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue pour le 31 janvier 2010.

 

En effet, à la tête du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), junte militaire qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat, le 23 décembre 2008, le capitaine Camara s'était engagé à organiser une rapide transition destinée à remettre le pouvoir aux civils dans un délai d'un an, à l'issue d'une élection présidentielle à laquelle il affirmait ne pas être candidat.

 

Pendant les neuf derniers mois, sa gestion débridée, populiste et arbitraire du pouvoir inquiétait les partis politiques et la société civile organisée dont les relations n'ont cessé de se dégrader avec la junte militaire. Une fois de plus, l'ordre constitutionnel a été bafoué en décembre 2008 en Guinée et c'est dans un bain de sang que s'est poursuivie cette aventure militariste aux accents populistes.

 

Pour l'Internationale socialiste, tout doit être mis en oeuvre pour que soit rétablie la démarche constitutionnelle qui devait être suivie à la mort du président Conté en décembre 2008. L'IS se félicite de la réprobation unanime qui s'est exprimée en Afrique et dans le reste du monde et elle réaffirme son entière solidarité avec les forces démocratiques qui agissent en Guinée, en particulier le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) d'Alpha Condé, parti membre de l'IS.

 

 

30 septembre 2009

 

___________________


INTERNATIONALE SOCIALISTE
Maritime House
Old Town
Clapham
Londres SW4 0JW
Royaume-Uni

Tel: (44 20) 7627 4449
Fax: (44 20) 7720 4448 / 7498 1293
Email: secretariat@socialistinternational.org

www.internationalesocialiste.org

 

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 20:12




 

Selon des informations parvenues à notre rédaction d’une source proche de la garde présidentielle qui souhaite garder l’anonymat, les deux officiers du FDPC du chef rebelle Abdoulaye Miskine alias Martin Koumta Madji, le commandant Moustapha Hassan et le capitaine Abakar Mahamat‚ portés disparus depuis le 15 septembre dernier auraient bel et bien été exécutés par la garde présidentielle de Bozizé peu après leur arrestation. Quelle que soit la gravité de ce qu’on peut reprocher au FDPC et à ses deux éléments, on ne peut que condamner très fermement ce genre de procédé qui s’apparente à un règlement de compte et à un crime de guerre. Jusqu'où Bozizé continuera-t-il à faire couler le sang dans ce pays ?

 

Des gars, fussent-ils des rebelles, qui ont accepté de regagner le pays à la suite d’un accord politique signé à l'étranger, ne doivent pas subir un tel sort.  Comment comprendre qu’en dépit des nombreuses dénonciations et du tollé suscité par les exactions et violations des droits de l’homme par la garde présidentielle de Bozizé, celle-ci persiste à commettre encore des crimes et assassinats.

 

Bien en a pris à Abdoulaye Miskine lui qui, connaissant bien la nature du régime de Bozizé, a toujours manifesté la plus grande méfiance à son égard et s'est refusé catégoriquement à rentrer avec Bozizé à bord de son avion après la signature des accords de dupe de Syrte le 3 juillet dernier. L’exécution des deux officiers du FDPC est bien la preuve que toutes les caravanes dites de sensibilisation conduites par Cyriaque Gonda et Jean Jacques Demafouth et les scènes de prétendues fraternisations avec les troupes rebelles dans l’arrière pays, ne sont que des kermesses destinées à endormir les gens et paroles du bout des lèvres.  Du coup , la responsabilité des autorités libyennes qui   ont tout fait pour obtenir la signature par le FDPC de Miskine de l'Accord Global ne peut qu'être pleinement engagée dans cette tragédie. Les Libyens ont envoyé les éléments du FDPC à la boucherie en quelque sorte. Ces liquidations extra-judiciaires pèseront sur leur conscience. 

 

Dès lors, on peut comprendre la réticence de certains chefs rebelles qui, malgré l’offre d’un programme DDR, posent toujours des conditions avant de déposer véritablement leurs armes. Ils ne peuvent que se poser des questions sur la bonne foi de Bozizé quant à sa réelle volonté de ramener la paix dans ce pays. Ces deux assassinats sont encore à verser au dossier déjà lourd des crimes de guerre de ceux qui doivent s’attendre un jour à s’expliquer devant la cour pénale internationale.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:22




           Communiqué de presse

 

Le 26 Janvier 2007, le leader de FDPC, Abdoulaye MISKINE rencontra pour la 1ère fois à Syrte en Libye le Président BOZIZE, en présence du Président IDRISS DEBY ITNO, les autorités Libyennes dont le Secrétaire Général de la CEN-SAD. Cette rencontre jeta la base de la négociation devant aboutir à la signature de l’Accord de Paix entre le FDPC et le Gouvernement Centrafricain.

De retour à Tripoli, à l’hôtel AL-KEBIR, le FDPC entama la négociation avec les représentants du Gouvernement dont le Ministre de la Justice Paul OTTO, le Conseiller Politique du Président de la République Monsieur Dieudonné Stanislas MBANGOT, le Chargé d’Affaire de l’Ambassade de la RCA en Libye et ses Collaborateurs, le Président du comité des Sages, le révérend pasteur Isaac ZOKOUE et son adjoint.

Le 02 Février 2007 à Syrte, sous une pluie inattendue mais miraculeuse, Abdoulaye MISKINE signa l’Accord de Paix avec le Gouvernement Centrafricain en présence du Guide de la Grande Révolution du Grand FATEH le Colonel Mouammar KHADDAFFI, le Président BOZIZE et son Epouse, le représentant du Président tchadien, leurs Excellences les Ambassadeurs des Grandes puissances à savoir : les Etats Unis, la France, la Grande Bretagne, la Chine, le Japon, etc., donc une tranche de la communauté internationale fut représentée.

Selon l’esprit de cet Accord et en son article 10 point 1 je cite : « le présent Accord de Paix entre en vigueur dès sa signature ». Qu’en est-il aujourd’hui de cet Accord ?

1)     Dans toute son entièreté, cet Accord de Paix de Syrte n’a connu aucun début d’application depuis bientôt trois ans.

 

2)     La nomination unilatérale d’Abdoulaye MISKINE comme conseiller à la Présidence n’est que duperie, heureusement le FDPC à travers son leader a décliné l’offre mais malgré ce refus, les autorités de BANGUI demandent avec insistance à ABDOULAYE MISKINE d’accepter que le salaire de conseiller lui soit versé. Celui ci demande que ce salaire soit reversé au trésor public.

 

3)     En juin 2009, le général MISKINE s’était fait violence, acceptant de discuter avec le conseiller politique du président de la République, Mr MBANGOT pour qu’enfin le 03 juillet 2009, l’acte d’adhésion au processus de paix soit signé entre le FDPC et le gouvernement.

Dans le même avion avec toute la délégation centrafricaine, 18 membres du FDPC étaient à bord. A SYRTE, j’avais supplié le président de la République afin de tout mettre en œuvre pour que les membres du FDPC soient logés pour quelques semaines par le gouvernement afin de rechercher leurs parents, ce qui n’a pas été fait.

 

4) Malgré le refus  d’une partie de la branche armée et politique à ne pas autoriser André RINGUI LE GAILLARD d’aller sur le terrain, pour montrer sa bonne volonté et faire avancer les choses, MISKINE avait usé de tout son poids pour que celui-ci et certains membres aillent faire le travail de la sensibilisation. Cela n’est pas une faiblesse mais c’est un signe de reconnaissance aux organisations internationales qui ne cessent d’œuvrer pour la paix dans le pays.

 Malgré les efforts consentis de la part du FDPC, le gouvernement pour sa part ne ménage aucun effort pour faire avancer les choses comme il se doit.

Devant le refus délibéré et incontestable de BOZIZE d’appliquer l’Accord de Paix de Syrte depuis presque trois ans et encore avec l’acte d’adhésion resté sans connaître aucun début d’application, je prends alors l’opinion nationale et internationale à témoin et je rends caducs l’accord de paix de syrte du 02 février 2007 et l’acte d’adhésion à l’Accord de Paix Global du 03 juillet 2009.

 

Fait à Tripoli, le 02 octobre 2009

 

 

    Général Abdoulaye MISKINE

 
NDLR : Cette situation est le reflet de l'exaspération du chef du FDPC qui n'a jamais varié dans sa dénonciation du manque de volonté politique de Bozizé et son gouvernement de mettre en oeuvre concrètement les différentes clauses des différents accords signés sous les auspices des autorités libyennes. La récente arrestation à Bangui de deux de ses éléments, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. L'exigence de leur libération a fait il y a quelques jours l'objet d'un ultimatum lancé aux autorités de Bangui par Abdoulaye Miskine. Dans l'entourage du FDPC, on déplore que depuis le retour à Bangui des 18 éléments de ce mouvement rebelle dans le même avion que Bozizé après la signature par Miskine de l'Accord de Paix global à Syrte, ceux-ci aient été abandonné purement et simplement à leur triste sort l'aéroport Bangui Mpoko. Il faut encore s'attendre dans les prochains jours à de nouvelles effervescences dans la région de Batangafo, Kabo et Sido, fief d'Abdoulaye Miskine. Encore du plomb dans l'aile du programme DDR. 

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 00:48




 

Finalement, le délinquant fils du président Bozizé, Jean François Bozizé alias « Djodjo » a été expulsé du territoire français mercredi 30 septembre à bord du vol régulier d’Air France à destination de Bangui. Est ce par ironie du sort mais c’est également le même vol qu’a emprunté son président de père pour regagner son pays, de retour du Venezuela où il avait pris part au second sommet Amérique latine –Afrique, tenu à l’invitation du bouillant président Hugo Chavez. Jusqu’au bout, le fils délinquant de Bozizé s’est fait remarquer.

Alors qu’il était mis en zone d’attente pour personne en instance dite ZAPI 3 de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, Jean François Bozizé a demandé à un ami d’aller chez lui afin de lui apporter quelques vêtements car sans cela, il risquait d’être mis dans l’avion sans le moindre habit. Sans faire attention, l’ami en question fait la commission et revient à la ZAPI 3 avec sa copine et les vêtements, le matin même du jour où Jean François allait être expulsé. Il remet les habits aux flics de service qui, en procédant à la fouille des poches des affaires en question, découvrent avec effarement dans un blouson, dix munitions pour pistolet. Dès lors, l’ami de Jean François ainsi que sa copine sont immédiatement placés en garde à vue pour être auditionnés toute la journée. C’est à 18 heures qu’ils sont enfin relâchés et ont quitté la ZAPI.

Quant au délinquant de Jean François, il a dû être conduit à l’avion par les agents de sécurité selon les procédures habituelles d’expulsion des personnes indésirables sur le sol français. Selon nos informations, il est bien arrivé à Bangui ainsi que son président de père qui a quitté l’aéroport Bangui Mpoko sans rien dire. D’après son entourage, il aurait marqué son accord pour l’expulsion de son rejeton dont les frasques sur le territoire français ont suffisamment défrayé la chronique et passablement éclaboussé son image de marque.  

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 23:40



 
Le DG voyou de la BVMAC Willy Ontsia

Les décisions que ne cesse de prendre le Conseil d’administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) sont déroutantes pour le moins et pas de nature à promouvoir l’intégration régionale qui est un des nobles objectifs de la CEMAC. De façon pour le moins cavalière, avec une déconcertante facilité  et une surprenante promptitude, le Conseil d’administration de la BVMAC a viré successivement deux de ses premiers DG, respectivement Mme Marlyn Mouliom-Roosalem et M. Yvon Psimhis, qui avaient tous les deux, le malheur d’être de nationalité centrafricaine, soi-disant pour insuffisance de résultats. Un Gabonais est, comme par hasard, nommé DG.

Un an après sa désignation, ce Gabonais, un certain Willy Ontsia s’avère être un vulgaire voyou. La Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (COSUMAF) a purement et simplement demandé le 29 juillet dernier son limogeage pour faute grave. Cette décision faisait suite à l'agression physique par le directeur général Willy Ontsia, du chef de la mission d'inspecteurs de la COSUMAF à la BVMAC. L'organe de régulation sous-régionale dénonce le «comportement de défiance manifesté à maintes reprises par M. Willy Ontsia à l'égard de la COSUMAF», et un «comportement et des agissements traduisant un refus manifeste de se soumettre à l’autorité et à la prééminence de l’organe».

Il est reproché à M. Willy Ontsia «son attitude menaçante et agressive au cours de la mission d'inspection entamée le 6 juillet 2009», lors de laquelle il s'était rendu «coupable d’entrave à ladite mission, avec circonstances aggravantes caractérisées par l'agression physique d'un inspecteur en mission, ayant entraîné de graves blessures et une incapacité de travail de huit jours». «Monsieur Willy Ontsia a reconnu avoir porté un coup de poing ayant provoqué des blessures au chef de la mission d’inspection de la COSUMAF», mais «n'a exprimé aucun regret quant aux faits qui lui sont reprochés», déplore la COSUMAF, dans son rapport, estimant en outre que cette attitude empêche toute collaboration avec la BVMAC.

La COSUMAF a donc prononcé à l’encontre de M. Willy Ontsia une «interdiction définitive» d’activité en qualité de directeur général de la BVMAC et a demandé au conseil d’administration de la BVMAC de procéder à son remplacement.

Voilà qu’à l’issue de la séance du Conseil d’administration tenue le 28 septembre dernier, alors qu’on s’attendait logiquement à ce que le limogeage de M. Willy Ontsia soit entériné, il n’en a rien été. Sous l’influence du Président de ce conseil d’administration, encore un Gabonais M. Henri-Claude OYIMA (Administrateur Directeur Général de BGFI BANK), le conseil s’est seulement contenté de retirer au DG de la BVMAC la signature sur tous les actes de l'institution relevant de l'exploitation tout en le maintenant dans ses fonction, c'est à dire avec toutes les attributions (salaires, véhicule, logement...) soi-disant en attendant l’aboutissement de l'action en justice qu'il a intentée devant la cours de justice de la CEMAC.

Le Conseil d'Administration a même poussé le bouchon jusqu’à demander au DG voyou M. Willy Ontsia, d'écrire une lettre d'excuse à la COSUMAF afin de la conduire à retirer sa plainte et ainsi trouver une solution à l'amiable. Pourquoi tant de mansuétude à l’égard d’un individu qui ne mérite que mépris !

Autre curiosité : c’est encore à un administrateur gabonais, DG d’une banque de Libreville, que le conseil d’administration a donné délégation de signature. N’y-a-il que des Gabonais dans ce conseil d’administration ? C’est tout simplement scandaleux. Que cachent ces agissements et toutes ces manœuvres ? Visiblement, tout porte à croire que les Gabonais entendent garder la haute main sur la BVMAC mais une telle volonté, pour égoïste qu’elle soit, passe-t-elle nécessairement par la protection d’énergumènes aussi dangereux que M. Willy Ontsia, dont le comportement n’honore pourtant ni la BVMAC ni le Gabon.

Les cadres centrafricains qui ont dirigé la BVMAC n’ont nullement démérité contrairement aux prétextes fallacieux avancés pour les accuser. Il est pourtant clairement établi que cette Institution créée en 2003 avait dès le départ un capital sous dimensionné. 1,779 milliard  F CFA alors qu'il aurait fallu au moins 2.5 milliards de F CFA. Elle a eu  à sa tête une Centrafricaine qui a fait un travail important et ingrat, incontournable, indispensable de mise en place de l'institution au plan administratif et matériel (installation et équipement des locaux, recrutement du personnel etc ...) sur lequel s'appui la bourse aujourd'hui.

Depuis, ce capital déjà insuffisant n'a jamais été augmenté ce qui entraîne de fréquentes tensions de trésorerie. Pire, l’installation du moteur de cotation, la formation des équipes, la rédaction des règlements généraux de la bourse et du Dépositaire Central, l’installation de l'outil de cotation avec le concours de la bourse de Casablanca, l’installation et le paramétrage des liaisons avec la BEAC pour garantir la sécurité des règlements et livraisons de titres contre espèces, l’interconnexion des sociétés de bourse avec la bourse afin de pouvoir négocier les titres, les campagnes de vulgarisation de la culture boursière par des séminaires etc ... tout cela a été accompli sans grands moyens financiers.

L’absence criante de moyens financiers a contraint l’ex DG Yvon Psimhis à solliciter une subvention d'investissement de 1 milliards de F CFA à la BEAC. Il a pu trouver les moyens financiers nécessaires au lancement de l’activité de la bourse. La subvention lui a été accordée lors du comité ministériel des ministres des finances tenu les 3 et 4 juin 2008 à Douala. Il avait fallu au préalable à nouveau remobiliser les ministres des finances sur l’importance du projet et de ses avancées.

Yvon Psimhis été brutalement limogé le 14 juillet 2008. Les activités ont démarré le 13 août 2008. Il est évident qu’en un mois on ne puisse pas remplir toutes ces tâches, surtout l’installation et le paramétrage d’un moteur de cotation aussi complexe et identique à celui qui équipe la Bourse de Paris. Le vrai problème qui est posé à la BVMAC est que depuis sa naissance en 2003 sous la présidence de son PCA actuel qui, du fait de ses intrigues et manœuvres, le projet initial n’a pas fait les avancées qui s’imposaient. La décence aurait voulu que le Conseil d’Administration de la BVMAC constate l’incapacité du PCA à manager un tel projet industriel et de prendre ses responsabilités en le démissionnant. Or ce conseil choisit de faire la politique de l’autruche en se voilant toujours la face. Il est donc urgent et impérieux de faire comprendre à ce Conseil d’Administration que rien n’avance sous la responsabilité de ce PCA.

La BVMAC est devenue une bourse gabonaise instrument de la première banque de la sous région à savoir la BGFI. La Cosumaf ne dispose plus de pouvoir de sanction, d'audit et de contrôle. Les juristes congolais dans l'exercice de leur fonction peuvent se faire injurier et frapper par le DG Willy Ontsia au mépris de toutes les règles de droit international avec la bénédiction du PCA. On ne peut expliquer autrement l’attitude méprisante des Gabonais envers les autres citoyens de la sous région CEMAC. Puissent les décideurs de la CEMAC se pencher réellement sur le sort de la BVMAC afin d’éviter à cette institution sous régionale les turpitudes que vient de connaitre la BEAC à travers les détournements massifs organisés et perpétrés par des cadres véreux surtout de nationalité gabonaise de cette institution. Dès lors la question se pose avec acuité de savoir s’il faut maintenir l'agrément de la BVMAC comme bourse sous régionale puisqu'elle défend uniquement certains intérêts gabonais ? De même, à quoi sert la COSUMAF puisqu'elle ne peut jouer son rôle de régulateur sous régional ?

Le sommet de la CEMAC qui se tiendra en novembre 2009 à Bangui devrait être l’occasion donnée aux autorités centrafricaines pour qu’elles puissent enfin clarifier certaines zones d’ombre quant au sort réservé aux cadres centrafricains au sein des Institutions sous régionales. Nous osons croire qu’elles seront enfin animées par la nécessité de promouvoir les compétences centrafricaines à l’instar de ce que certains pays ne cessent de faire.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 23:16


 

mardi 29 septembre 2009 par jesusparis

 

La FIDH se félicite des engagements pris par la République centrafricaine au titre de l’Examen périodique universel qui reprennent largement les recommandations formulées par notre organisation au début de cet examen.

Particulièrement, la FIDH prend aux mots les autorités centrafricaines lorsque celles-ci consentent à lutter fermement contre les exécutions arbitraires, à assurer la protection de la population civile et à promouvoir le retour des réfugiés et des personnes déplacées. Egalement, la FIDH note l’engagement des autorités centrafricaines en matière de lutte contre l’impunité, de coopération avec la CPI, de lutte contre la violence envers les femmes, et de protection des défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes.

La FIDH rappelle que les luttes armées incessantes depuis 15 ans entre forces gouvernementales, groupes rebelles et autres groupes armés non-étatiques sont accompagnées d’importantes violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire plongeant la population civile dans la plus totale insécurité physique et économique. Dans le nord du pays, ces violences s’accompagnent depuis 2005 d’exécutions sommaires de civils, de violences sexuelles, d’actes de torture et de pillages systématiques ayant forcé plus de 100 000 personnes à se déplacer.

Malgré les engagements pris par le gouvernement, une loi d’amnistie générale a été promulguée le 13 octobre 2008 par le président de la République démontrant une nouvelle fois le mépris des autorités centrafricaines à l’égard des victimes.

Enfin, la FIDH déplore les menaces continues à l’égard des défenseurs des droits de l’Homme, particulièrement contre ceux qui luttent contre l’impunité des crimes les plus graves commis en RCA y compris devant la CPI. La FIDH rappelle à cet égard la mort de maître Wanfiyo GOUNGAYE, décédé dans des conditions suspectes le 27 décembre 2008. Maître GOUNGAYE, avait fait l’objet de menaces explicites, d’arrestation arbitraire dans un climat de pressions accrues depuis l’ouverture devant la CPI, en 2007, de l’affaire « Procureur c. Jean-Pierre BEMBA GOMBO ».

Considérant le manque d’adéquation avérée entre les engagements pris par les autorités centrafricaines et la réalité catastrophique de la situation des droits de l’Homme dans le pays, la FIDH appelle la RCA à respecter enfin ses engagements et demande au Conseil des Droits de l’Homme et à ses procédures spéciales de contrôler étroitement la mise en oeuvre de ces engagements.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse