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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 18:20




APA Bangui 13-10-2009 (Centrafrique) Le Révérend Pasteur Joseph Binguimalé a été élu président de la Commission électorale indépendante (CEI) en Centrafrique, a appris APA.

Le Révérend Binguimalé, qui faisait partie des quatre personnalités dont la candidature a été proposée par le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre, conformément au code électoral, a été élu par 19 (65% des suffrages) des 25 membres de la CEI qui en compte 30 ayant pris part au vote.

Il a devancé Abel Balénguélé, qui a obtenu cinq voix soit 19% des suffrages, et Mathias Morouba, une voix (soit 4%).

Le 10 octobre dernier, le président François Bozizé a désigné les membres de la CEI, lesquels doivent prêter serment devant le tribunal de grande instance de Bangui avant de prendre fonction.




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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 18:01




 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 005/PR/FPR/09

 

Conduit par la Force Multinationale de la CEMAC (FOMAC) à des pourparlers de paix devant avoir lieu le 10/10/2009 aux Camp Béal à Bangui sous les auspices du Gouvernement de la Centrafrique, le Général Baba Laddé a été kidnappé et conduit vers une destination inconnue.

 

A ce jour, le Front Populaire pour le Redressement (FPR) fait face aux mutismes des deux Gouvernements qui se refusent à livrer des informations sur la situation du Général qui était venu à Bangui pourtant pour négocier la paix.

 

Le FPR condamne avec vigueur cette forfaiture indigne d’un Etat de droit qu’est censé être le Tchad et la RCA qui utilisent encore des méthodes d’un autres temps pour liquider les opposants.

 

Eu égard à cet état de fait, le FPR prend à témoin l’opinion nationale et internationale de cette tragédie et lance un ultimatum de 48 heures aux auteurs de cet acte de le libérer sans condition.

 

Fait à Bangui, le 13 octobre 2009

 

 

Pour le Président

PO Le Secrétaire Général,

 

YAYA Idriss

 

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 17:55




 

Afrique centrale info 13 Octobre 2009 - Plus d'une dizaine de rebelles ougandais de la LRA ont été tués par les militaires ougandais le 1er octobre dans le sud-est de la Centrafrique lors d'une opération qui a permis de libérer une trentaine d'otages centrafricains, a indiqué mardi une source militaire centrafricaine. Militaires et rebelles se sont affrontés "entre Obo et Djéma", localités distantes de 250 km, alors que l'armée ougandaise menait "une opération contre l'Armée de résistance du seigneur (LRA)", a indiqué cette source.

L'objectif était de "libérer des civils centrafricains retenus en otages par la LRA" à une quarantaine de kilomètres de Djéma dans une base des rebelles, a-t-elle poursuivi.

"Au cours de cette opération, au moins trente personnes ont été libérées et plus d'une dizaine d'éléments de la LRA tués", a affirmé cette source militaire, sans donner de chiffre plus précis. "L'armée ougandaise a enregistré deux blessés qui ont été évacués à Kampala", a-t-elle précisé.

Selon cette source, "ce dernier affrontement a entraîné des déplacements de plus d'un millier de civils fuyant Djéma et les villages de la région de Obo, vers le centre de Obo et les régions voisines".

Dirigée par Joseph Kony, la LRA, une des guérillas les plus brutales au monde, a commencé à être active en 1988 dans le nord de l'Ouganda.

En 2005, ses combattants se sont éloignés de leurs bases traditionnelles pour s'installer dans l'extrême nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).

Depuis plusieurs mois, ils ont multiplié les attaques contre les populations dans l'est de la Centrafrique. En août, l'armée ougandaise s'est déployée avec l'accord de Bangui dans cette région pour traquer les rebelles.

Le 14 septembre, elle a affirmé avoir tué un commandant ainsi que quatre autres membres de la rébellion lors d'une opération menée à 15 km au nord-est de la ville d'Obo.

Elle n'a cependant pas pu empêcher l'attaque, fin septembre, d'un véhicule de l'ONG italienne Cooperazione internationale (Coopi) au cours de laquelle deux employés centrafricains de l'organisation non gouvernementale ont été tués.

 

 

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 01:59




Avec le régime du président François Bozizé qui se dit lui-même pasteur de l’Eglise du Christianisme céleste, les « pasteurs » ont le vent en poupe. Le mélange des genres a non seulement droit de cité mais continue de plus belle en Centrafrique. Il y a quelques quinze jours, Bozizé a nommé par décret un pasteur, Louis Oguéré comme ambassadeur de Centrafrique au Cameroun.

En escale à Paris de retour du Venezuela la semaine dernière, Bozizé a reçu longuement à l’hôtel Hilton de l’aéroport Charles de Gaulle de Roissy, un autre pasteur qui fut du reste déjà, on ne sait par quel concours de circonstances, vice président du présidium du Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 à Bangui, Joseph Binguimalet. Comme par hasard, ce pasteur vient d’être désigné, en fait imposé, à la tête de la Commission Electorale Indépendante (CEI) dont la composition vient d’être rendue publique peu avant le week-end dernier.

Le parcours de ce « pasteur » est assez étrange. Il fut dans les années 80, chauffeur auprès de l’ambassade de Centrafrique à Paris avant de prendre le large et se proclamer un de ces quatre matins « pasteur » d’une « église » qui se trouve quelque part dans le département de la Seine Saint Denis en région parisienne.

Quel pacte a-t-il secrètement conclu avec Bozizé pour se retrouver comme par enchantement à la tête de la CEI ? Un poste d’ambassadeur ou de ministre à la clé  au cas où Bozizé rempilerait comme il s’y emploie frénétiquement ? De l’argent comme Bozizé en a tellement aujourd’hui ? Manifestement la politique intéresse beaucoup les pasteurs en Centrafrique, toutes confessions confondues, qui ont soif de pouvoir et sont perpétuellement en quête d’enrichissement et de biens matériels.

 

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 00:05




Actu-Environnement.com - 12/10/2009

A deux mois de Copenhague, les négociations sur le climat se sont achevées le 9 octobre à Bangkok sans grandes avancées, autres que techniques, sur la réduction des émissions de GES et le financement de l'aide aux pays en développement

A deux mois de la conférence internationale de Copenhague (Danemark) qui doit aboutir à un nouveau traité post-Kyoto, après deux semaines de pourparlers, les négociations de Bangkok (Thaïlande) sur le climat ont enregistré des ''avancées'' sur le plan technique mais aucun objectif chiffré sur la réduction d'émissions de GES et sur le financement de l'aide aux pays en développement n'a encore été avancé par les pays industrialisés.

Si cette session de négociations, qui s'est achevée le 9 octobre, a permis d'entrer ''dans le vif du sujet et de raccourcir les textes de moitié, les points clés de la négociation sont loin d'être résolus'', ont observé vendredi dernier, dans un communiqué, plusieurs ONG environnementales parmi lesquelles le WWF, Greenpeace, Les Amis de la Terre et le Réseau Action Climat France. Rappelons que l'objectif de la réunion des émissaires était de raccourcir le projet de texte de 200 pages qui serait aujourd'hui passé à un document d'environ 120 pages, en soulignant les options pour lutter contre le réchauffement.

Parmi les autres ''avancées'' réalisées, celles concernant ''l'adaptation, le transfert de technologie et le renforcement des capacités pour gérer les projets sur le climat dans les pays en développement'', a souligné le directeur exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) Yvo de Boer.

Blocage sur des objectifs climatiques chiffrés

En revanche, aucun progrès ''sur les points politiques clés'' n'a été enregistré, a-t-il déploré dans un communiqué. Les dirigeants des pays industrialisés ne sont toujours pas parvenus à se prononcer sur ''des objectifs ambitieux'' de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des ''financements significatifs pour aider les pays en développement à accroître leurs efforts''. S'il n'y a pas d'avancée sur ces sujets, il sera ''très difficile pour les négociateurs de continuer leur travail'', a-t-il prévenu. De son côté, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a alerté que la communauté internationale était ''dangereusement proche d'une impasse'' à moins de deux mois du sommet sur le climat.

Rappelons que les pays industrialisés ont jusqu'ici proposé des réductions de 15% à 23% de leurs émissions par rapport à 1990 d'ici 2020. Mais ces chiffres restent loin des 25% à 40% de réduction, qui selon les écologistes sont nécessaires pour éviter une hausse de la température mondiale supérieure à 2°C, attendus dans les recommandations du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC). Quant aux Etats-Unis, ils n'ont avancé aucun chiffre de réduction de leurs émissions dans les négociations internationales, alors que la bataille autour du projet de loi climat vient de débuter au Sénat américain et que l'attribution vendredi du prix Nobel de la paix au président Obama doit, selon M. de Boer, constituer, ''un encouragement pour lui à s'engager fortement en faveur d'un accord à Copenhague'', a-t-il indiqué à l'AFP.

Par ailleurs, si les Etats-Unis, l'Australie et l'Union européenne veulent que ce texte engage davantage les pays en développement (Chine, Inde,…) à limiter leurs émissions de CO2, ces derniers se disent prêts à participer à l'effort mais refusent toujours des objectifs contraignants de baisse des émissions et demandent aux pays riches de réduire leurs émissions de 40% d'ici à 2020.

Concernant la question du financement, le flou persiste. Si la Commission européenne a estimé en septembre les besoins des pays en développement à 100 milliards d'euros par an d'ici à 2020, la répartition de l'effort de financement au sein de l'UE est source de tensions, en raison notamment des réticences de certains pays de l'Est. Tandis que, selon Elise Buckle du WWF France, ''la proposition américaine s'apparente à une tentative de séduction des pays pauvres, en leur promettant une gouvernance équitable et l'accès direct aux financements, tout en défendant la Banque Mondiale avec du maquillage et des paillettes !''.

Pour Romain Benicchio d'Oxfam France - Agir ici, ''les pays riches doivent remplir leur part du contrat et s'engager à financer l'adaptation et l'atténuation au Sud. Ils doivent mobiliser de l'argent public et non pas recycler l'aide publique au développement déjà existante. Sans une telle dynamique, aucun accord ambitieux ne sera possible à Copenhague'', a-t-il prévenu.

L'Afrique demande 65 milliards de dollars par an

A l'occasion du Forum mondial sur le développement durable organisé à Ouagadougou (Burkina Faso) qui s'est clôturé hier, les pays africains, les premiers touchés par le réchauffement, ont exigé des ''réparations et dédommagements'' en demandant que les pays industrialisés ''pollueurs'' soient les ''payeurs''. Les pays africains ont ainsi évalué les besoins annuels de financement des programmes d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques : ''Nous pensons qu'il faut 65 milliards de dollars (44 milliards d'euros) pour pouvoir faire face à ces phénomènes'', a indiqué vendredi dernier à l'AFP le ministre de l'environnement du Burkina Faso, Salifou Sawadogo, à l'ouverture du Forum. Les responsables africains ont fait valoir ''le devoir de solidarité'' des pays riches envers les plus vulnérables. ''Dernièrement, le premier ministre éthiopien [Meles Zenawi] a été catégorique. Si rien n'est fait, l'Afrique quittera la salle [des négociations]'', a rappelé M. Sawadogo.

Dans une déclaration finale, les six chefs d'Etat africains (Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Congo, Mali et Togo), présents au forum ont également décidé de ''soutenir la prise des engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40% d'ici 2020 par rapport au niveau de 1990 pour les pays industrialisés''. Ils ont également lancé un appel ''pour l'allègement des procédures et l'assouplissement des conditions d'accès des pays africains aux ressources du Mécanisme pour un développement propre (MDP)''. Selon le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping, sur 1.600 projets MDP dans le monde, seuls 30 sont africains, dont 15 en Afrique du Sud.

La dernière session préparatoire se tiendra à Barcelone, du 2 au 6 novembre avant la conférence des Nations unies sur le climat, en décembre, dans la capitale danoise qui devra déboucher sur un accord mondial.


R. BOUGHRIET

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 23:52




 

 LIBREVILLE (AFP) - mardi 13 octobre 2009 - 0h19 - La Cour constitutionnelle gabonaise a validé lundi l'élection d'Ali Bongo à la présidence de la République du Gabon à l'issue de l'examen des 11 recours en annulation du scrutin du 30 août déposés par 9 candidats et une citoyenne, a annoncé sa présidente.


"L'élection de Monsieur Ali Bongo Ondimba en qualité de président de la République gabonaise est confirmée",
a déclaré Marie-Madeleine Mborantsuo, à l'issue d'une heure et trente minutes de lecture de la décision de l'institution.

Selon la Cour, qui avait procédé fin septembre à un nouveau recomptage des voix, Ali Bongo, le fils du président Omar Bongo décédé en juin après 41 ans au pouvoir, a remporté le scrutin avec 41,79% des voix.

L'opposant historique Pierre Mamboundou est désormais 2e du scrutin, avec 25,64% des voix et passe ainsi devant l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame, crédité de 25,33% des suffrages.

D'après les résultats annoncés le 4 septembre par la Cour, Ali Bongo avait été élu avec 41,73% des suffrages devant M. Mba Obame avec 25,88% et M. Mamboundou avec 25,22%.

La Cour constitutionnelle a rejeté onze requêtes en annulation du scrutin, déposées par une citoyenne et neuf candidats, dont MM. Mba Obame et Mamboundou qui s'estiment chacun vainqueur.




Ali Bongo succède officiellement à son père

RFI 12/10/2009 Dernière mise à jour le 12/10/2009 à 22:08 TU

La Cour constitutionnelle a finalement validé lundi soir l'élection d'Ali Bongo à la tête du pays. Il y avait eu 11 requêtes en annulation déposées par 9 candidats et une citoyenne.

Jusqu'au bout, Ali Bongo a essayé de légitimer sa victoire contestée par les principaux opposants. En effet, onze recours en annulation du scrutin avaient été déposés par neuf des dix-huit candidats. Ils invoquaient des fraudes massives.

Ali Bongo avait à l'époque deux possibilités. Soit  passer en force et se faire investir rapidement, au risque de rallumer l'incendie de la contestation, ou alors gagner du temps, en jouant la carte constitutionnelle. Il a choisi la seconde solution.

Si le fils du défunt président, Omar Bongo, a choisi d'aller jusqu'au bout de cette logique constitutionnelle des recours, c'est sans doute pour faire oublier la polémique consécutive à sa victoire.

Pendant deux semaines, la Cour constitutionnelle a compté et recompté les suffrages du 30 août. Elle a examiné les procès-verbaux des 2 815 bureaux de vote. Mais à Libreville, les adversaires d'Ali Bongo ne se faisaient guère d'illusions sur le verdict de cette cour. Ils avaient même réclamé la démission de la présidente de cette cour, jugée trop proche du régime et de l'ancien président.

La victoire d'Ali Bongo est donc confirmée. Mais dans l'opposition, l'ancien ministre de l'Intérieur ne pourra pas se prévaloir du statut de premier opposant au régime. André Mba Obame a été rétrogradé par la Cour constitutionnelle de la deuxième à la troisième place. André Mba Obame qui a décidé de gâcher la fête de l'investiture en annonçant qu'il entamait ce lundi une grève de la faim.

 

 
NDLR : Pouvait-il en être autrement. Quelqu'un avait dit avec justesse qu'au Gabon, la cour constitutionnelle penche toujours du même côté comme la Tour de Pise en Italie. Obliger les contestataires à recourir à la constitutionnelle en sachant bien que cela ne changerait rien sur le fond.Pourquoi organise même -t-on des élections en Afrique lorsqu'on connaît d'avance les vainqueurs ? C'est ainsi qu'on réunit malheureusement les conditions de rébellions qui empoisonnent la vie de certains pays africains. Le Gabon n'a pas encore vu le bout du tunnel. 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 16:02




 

LIBREVILLE - L'ex-ministre de l'Intérieur gabonais, André Mba Obame, arrivé 2e à l'élection présidentielle du 30 août dont il ne reconnaît pas le résultat et dont il se dit victorieux, a annoncé lundi qu'il entamait une grève de la faim, selon un communiqué diffusé par son entourage.

"Je ne peux me résoudre à continuer à voir ce pays être transformé en dictature sécuritaire. J'ai entamé depuis ce matin, 12 octobre 2009, une grève de la faim qui durera tant et aussi longtemps que l'intimidation, la force et la violence seront utilisées comme les seules voies pouvant permettre de régler la grave crise socio-politique que traverse actuellement le Gabon", a affirmé M. Mba Obame dans son communiqué.

"Je suis prêt à sacrifier ma vie pour que le Gabon ne sombre pas dans la dictature, la guerre civile et le génocide", a-t-il poursuivi.

Dans le communiqué, M. Mba Obame estime que le Gabon est victime "d'un coup d'État électoral" et il dénonce "une dérive dictatoriale que connaît insidieusement notre pays".

M. Mba Obame ne s'est pas rendu lundi aux audiences publiques de la Cour Constitutionnelle dans le cadre de l'examen des recours en annulation de la présidentielle, officiellement remportée par Ali Bongo, fils du président Omar Bongo décédé en juin après 41 ans au pouvoir..

(©AFP / 12 octobre 2009 16h53)

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:22




                        Baba Laddè


APA Bangui
12-10-2009 (Centrafrique) Le chef rebelle tchadien du Rassemblement des forces positives (RFP), un mouvement basé dans la préfecture centrafricaine de Nana Gribizi, le général Baba-Ladé, a été expulsé lundi du territoire centrafricain, a appris APA à Bangui.

L’arrêté d’expulsion a été signé par le ministre de la Sécurité, de l’immigration et de l’ordre public, le général de brigade Bernard Ouandé, qui a dénoncé l’introduction illégale en territoire centrafricain de M. Baba Ladé, en provenance du Darfour (Soudan) avec une centaine d’hommes lourdement armés.

Le ministre de la Sécurité, de l’immigration et de l’ordre public accuse Ladé et ses hommes d’avoir pris en otage la population du nord de la Centrafrique, précisément dans la localité de Godavo, à Kaga Bandoro, à environ 300 km de Bangui.

Il les accuse également d’avoir lancé, à partir du territoire centrafricain, une attaque contre la garnison tchadienne de Sido, le 3 octobre dernier.

Le général Bernard Ouandé a ordonné aux directeurs généraux de la gendarmerie nationale et de la police ainsi qu’aux responsables des aéroports et aux chefs des postes frontaliers d’exécuter l’arrêté d’expulsion pris contre Baba Ladé.

L’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) considère Baba-Ladé comme un obstacle à la mise en œuvre du programme Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et faisait de son départ de la Centrafrique un préalable au désarmement de ses hommes dans le cadre du DDR.

 

NDLR : Quel drôle de dénouement pour l’affaire de ce chef rebelle, Baba Laddè, de son vrai nom Mahamat Abdoul Kadre, accueilli au départ à bras ouverts dès le lendemain de son arrivée à Bangui le 7 septembre dernier, par le gouvernement de Bangui. Il avait pourtant été officiellement reçu par le ministre d’Etat Cyriaque Gonda. C’est à peine si on ne lui avait pas déroulé le tapis rouge sous les pieds avant qu’il ne devienne une pomme de discorde entre Déby et son vassal de Bangui. On aimerait bien savoir vers quel pays a-t-il été expulsé maintenant que Bozizé et Déby font l’objet d’une fatwa du Front islamique tchadien. Il faut même craindre qu'il n'ait été purement et simplement exécuté par la garde présidentielle de Bozizé comme ce fut le cas des deux éléments du FDPC d'Abdoulaye Miskine.  




Affaire Baba Laddé: le blog de mak met en garde Bangui contre son expulsion vers le Tchad

Lundi 12 octobre 2009

Le blog de mak confirme à l'opinion nationale  et internationale que le Général Baba Laddé est bel et bien arrêté et expulsé vers une destionation inconnue par les autorités de Bangui, notamment le ministère de la défense.

Nous contestons vigoureusement cette mesure d'expulsion du général et opposant tchadien Baba Laddé, dont le seul tort et  la seule volonté de faire la paix avec le Gouvernement tchadien d'Idriss Deby, lui ont  conduit dans une situation d'incertitude totale.

Nous mettons en garde les autorités centrafricaines contre toute expulsion vers le Tchad, de l'opposant Baba Laddé où sa vie est  en danger  une fois attérri à l'aéroport de Ndjaména.

Le blog invite toutes les organisations locales, sous-régionales et internationales de défense des droits de l'homme au plan universel, de s'inscrire dans une logique de dénonciation totale à la fois contre le régime de Ndjaména et de Bangui, incarnés par Idriss Deby et François Bozizé, deux militaires au pouvoir, qui régnent dans l'arbitraire et le despotisme absolus.

Par ailleurs, le blog  a saisi automatiquement  en début d'aprés midi,  le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU et l'OMCT, affiliée à  la FIDH pour une campagne d'alerte globale sur cette affaire.


Makaila Nguebla

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:19




 

Le Président du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), le Général Abdoulaye MISKINE, sur proposition du comité  chargé de la composition du bureau de la branche politique et armée du FDPC, procède au remaniement suivant :

 

1)    Jean Baptiste LANGATE  :        Porte-parole du Général Abdoulaye MISKINE 

2)    Ayoub Moustapha FALL :    Chargé des relations extérieures     

3)    Adda ABDOU    :      Chef d’Etat Major Général

4)    August ave  NDJITAO    :     Chef d’Etat Major Général Adjoint        

5)    Bangui MOUSTAPHA   :     Porte-parole de la branche armée       

6)    Hassan MOUSTAPHA   :      Chargé de la logistique     Coordonnateur, chargé des relations entre la branche  politique et la branche armée.  

Le présent communiqué prend effet dès la date de sa publication.   

Fait le 12 Octobre 2009

 

                                               Général Abdoulaye MISKINE

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 13:18




 

APA-Cotonou (Bénin) 12-10-2009Cinq chefs d’Etat africains ont, dans la nuit de dimanche à lundi, foulé le sol béninois pour participer aux côtés du président béninois Yayi Boni, et de l’ancien président français Jacques Chirac, au lancement ce lundi à Cotonou d’un "Appel contre les faux médicaments".

Il s’agit des présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso, Mamadou Tandja du Niger, François Bozizé de Centrafrique, Denis Sassou Ngesso du Congo et Abdoulaye Wade du Sénégal.

De source proche du protocole d’Etat du Bénin, d’autres chefs d’Etat, ont annoncé leur arrivée dans les prochaines heures à Cotonou.

« A travers cet appel, ces hautes personnalités politiques vont s’engager à endiguer la banalisation de la production et de la vente de faux produits pharmaceutiques, à soutenir les acteurs publics et privés déjà engagés dans cette lutte et éveiller les consciences sur les risques encourus par la prise de ces faux médicaments », indique un communiqué.

Selon ce document dont une copie est parvenue à APA, cet acte fondateur de la mobilisation est la première étape du processus de demande d’un vote d’une Convention d’interdiction de la production et du commerce de faux médicaments devant les Nations Unies.

« L’accès aux médicaments est un problème moral et un problème de sécurité : les pandémies, qu’elles soient anciennes ou nouvelles, menacent en effet la survie de sociétés entières dès lors que les traitements ne sont pas disponibles à des coûts accessibles au plus grand nombre, dès lors que l’accès à des médicaments de qualité n’est pas garanti pour tous », a estimé l’ancien président français Jacques Chirac.

Selon la direction nationale de la protection sanitaire du Bénin, plus de 85 % des Béninois s’approvisionnent en médicaments au marché parallèle.

 « Malgré les efforts déployés pour déconseiller l’utilisation de ces médicaments, médecins et associations n’arrivent pas à freiner le phénomène. La population est consciente du danger qu’ils présentent, mais n’a pas les moyens d’acheter les médicaments en pharmacie » déplore la même source.

 

NDLR : Qui sont les fabricants des faux médicaments ? Le président du Nigéria, pays qui abrite les manufactures de faux médicaments, est soigneusement mis de côté dans ce sommet. Est-ce un problème de francophonie ? Par ailleurs, la corruption et les pratiques  de mafia internationale, le manque d’une réelle volonté politique et la faiblesse des Etats concernés par ce fléau à faire respecter les règles en la matière, expliqunte aussi en grande partie la persistance de cette calamité qui apparaît comme quelque chose d’insurmontable.

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