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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 22:42

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PARIS - Une mutation génétique particulièrement répandue au sein de certaines populations d'Asie du Sud-est confère une résistance accrue contre le paludisme, selon une étude menée pendant huit ans en Thaïlande par des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS.


Cette mutation, apparue il y a longtemps, a "considérablement augmenté le taux de survie de ces populations", selon un communiqué commun des deux institutions. Les travaux ont été publiés dans la revue Science du 11 décembre.


Les chercheurs ont conduit leur étude sur plus de 3.500 personnes en Thaïlande sous la direction d'Anavaj Sakuntabhai, de l'Institut Pasteur, et de Lluis Quintana-Murci (Pasteur/Centre national de la recherche scientifique) et en collaboration avec l'Université de Mahidol à Bangkok.


Selon leurs résultats, la mutation protectrice augmente le taux de survie et est associée à une diminution significative dans le sang de la quantité de parasites, notamment le Plasmodium vivax.


Ce parasite est responsable de la moitié des cas de paludisme en Asie du Sud-est. Il est en outre à l'origine de problèmes de nutrition chez les enfants et de déficits pondéraux importants à la naissance.


La mutation (G6PD-Mahidol487A) affecte le gène de l'enzyme G6PD. 18 à 25% de la population en sont porteurs en Asie du Sud-est, où la mutation est apparue à une période de déforestation massive favorisant le rapprochement entre les hommes et les moustiques vecteurs de la maladie.


Des études précédentes réalisées en Afrique avaient montré qu'une autre mutation touchant ce même gène conférait une résistance à Plasmodium falciparum, principal agent du paludisme sur ce continent.


(©AFP / 10 décembre 2009 19h01)

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 22:33

Mabanckou-Alain.jpg

 

Par Laurent Martinet, publié le 10/12/2009 à 12:31 - mis à jour le 10/12/2009 à 17:29

 

Alain Mabanckou et Léonora Miano, écrivains d'expression française et d'origine étrangère, nous confient leur sentiment sur "l'identité nationale" française.


Que vous inspire le débat actuel sur l'identité nationale?

Alain Mabanckou: J'ai presque envie de dire que le gouvernement pratique la politique de la diversion au moment où les grandes questions sont celles de l'emploi, du logement, de la crise économique, de la pauvreté, des sans-abris, bref de ce qui préoccupe directement chaque Français, de ce qui rend délicate la vie quotidienne. Je ne pense pas que la France est actuellement en pleine guerre civile pour agiter la question de "l'identité" - terme très prisé par les nationalistes et souvent utilisé par les régimes totalitaires qui conduit le monde dans des aventures sinistres. Parler de l'identité nationale au moment où il faudrait prôner l'ouverture au monde relève de l'idéologie, et ma pratique du marxisme léninisme me fait dire que pour mieux analyser une société il vaut mieux se fonder sur l'infrastructure (économie, moyen de production etc.) et non la superstructure (l'idéologie - donc la question de l'identité nationale).

En somme le gouvernement semble gouverner par la superstructure afin de camoufler les urgences de l'infrastructure. Les dérapages d'un élu de L'UMP - qui a prétendu qu'il y avait trop d'immigrés, que les Français allaient etre avalés - montrent que ce débat a réveillé ce que nous repoussons par le sens de la courtoisie et de l'échange : la haine, la suspicion, la xénophobie.

Léonora Miano: Il me dérange, comme d'ailleurs, le concept de nation, avec lequel je compose parce que je n'ai pas vraiment le choix. Je ne crois pas aux identités nationales. L'identité n'est pas un domaine administrable comme la santé ou l'éducation, qui peuvent, elles, être régies par des ministères.

Les individus sont le fruit d'éléments divers, n'ayant pas nécessairement à voir avec l'histoire d'un seul territoire. Ils sont, surtout à notre époque, attachés à des cultures et à des lieux différents. Je parle de mon identité comme frontalière, et définis la frontière comme le lieu où les mondes se touchent sans cesse.

Y voyez-vous des résonnances avec vos thèmes favoris?

Alain Mabanckou: J'ai critiqué dans mon roman Black Bazar plusieurs travers de ces idéologies par le biais de l'ironie. Mon personnage qui s'appelle Hippocrate est sans doute celui qui colle à la réalité actuelle : il prêche l'intolérance, écarte l'Autre et agite le spectre de la xénophobie. Je ne pensais pas que ce que j'avais écrit aurait eu un tel écho dans la réalité... Je continuerai à traquer ces idées, à leur mener une guerre sans merci car j'attends de la France qu'elle reconnaissance qu'une identité est mobile, indéfinissable et qu'elle est la somme des éléments les plus disparates de notre humanité.

Léonora Miano: Aucunement. Ce débat vise à évoquer l'immigration récente, subsaharienne et maghrébine, par des voies détournées. Il s'agit d'un procédé bassement électoraliste. Ma démarche est plus profonde, plus sérieuse. Mon roman, Tels des astres éteints (Plon 2008), était dédié aux "identités frontalières". Il s'agissait pour moi de réfléchir, à travers des personnages subsahariens et afro-descendants enfermés dans une vision close de l'identité, à la possibilité d'habiter sereinement la frontière. C'est ce que je fais. Mon pays est avant tout intérieur.

Alain Mabanckou est né à Pointe-Noire, en République du Congo, en 1966.  Il a obtenu en 2006 le Prix Renaudot pour Mémoires de porc-épic. Il vient de publier Black Bazar (Seuil).

Léonora Miano est née à Douala, au Cameroun, en 1973. Son premier livre, L'intérieur de la nuit, a été choisi comme meilleur roman français de l'année 2005 par Lire. Elle vient de publier Les Aubes écarlates (Plon).

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 22:29


 

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Par RFI lundi 07 décembre 2009


Les Etats africains ont décidé de faire front commun lors des négociations sur le réchauffement climatique qui se tiennent dans la capitale danoise. Les gouvernements africains affirment que ce sont les pays industriels du Nord qui sont les responsables de ce problème environnemental et demandent ainsi des compensations financières.


Les responsables du continent africain – le continent le moins pollueur mais le plus affecté par le changement climatique - répètent qu'ils ne signeront pas n'importe quoi. Les négociations qui démarrent à Copenhague sont cruciales pour le continent africain et ses habitants sont particulièrement vulnérables au réchauffement climatique.


Même si l’urgence n’est pas la même pour les pays pauvres du Sahel ou pour les Etats forestiers d’Afrique centrale, tous ont décidé de parler d’une seule voix pour exiger un engagement fort de la part des pays du Nord historiquement responsables du réchauffement. Un engagement fort – à la fois en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 25 à 40% - mais aussi et surtout en termes d’aide financière et technologique, une aide qui devrait être additionnelle à l’aide au développement pour permettre aux pays les plus vulnérables de s’adapter au réchauffement climatique.


Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, qui dirige la délégation africaine à Copenhague, a prévenu que l’Afrique quitterait la table des négociations si les compensations financières pour lutter contre les conséquences du réchauffement climatique n’étaient pas à la hauteur. Ce sera là un des enjeux de cette négociation. L’Afrique est décidée à faire entendre sa voix.


En ouverture, lundi matin, un court film-catastrophe a été projeté aux 1 200 délégués, un film exposant les conséquences d'un réchauffement de la planète non maîtrisé. Une fillette profondément endormie dans un lit douillet s'éveille au milieu d'un désert au sol craquelé, avant d'être rattrapée par des vagues déchaînées. Apparaissent ensuite l'ancien archevêque sud-africain du Cap, Mgr Desmond Tutu, et le secrétaire-général des Nations unies Ban Ki-moon pour appeler à la conclusion d'un accord ambitieux qui permettrait d'échapper à de telles perspectives.


Alors que s'ouvrait à Copenhague la conférence sur le climat, l'Afrique du Sud a proposé, ce lundi, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 42% d'ici 2025, à condition que les pays émergents reçoivent une aide pour le développement des énergies propres. Jacob Zuma, le président sud-africain, a prévu de se rendre à Copenhague les 17 et 18 décembre, derniers jours de cette conférence des Nations unies.


La République démocratique du Congo, elle, attend des « pays riches pollueurs » une « compensation » financière à l'issue du sommet de Copenhague, pour sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre, a affirmé lundi son président Joseph Kabila. L'Afrique est donc décidée à faire entendre sa voix lors de ce sommet, car plusieurs pays du continent souffrent déjà au quotidien du réchauffement climatique.


Selon le ministre centrafricain de l'Environnement François Naoueyama, « l’Afrique attend beaucoup de Copenhague », tout en soulignant que le bassin du Congo est « le deuxième poumon forestier du monde, après le massif de l’Amazonie » et qu’il faut donc « des mesures compensatoires pour amener les gens à cesser d’agresser les forêts ». Il a conclu que « la lutte à mener ne devra pas être une lutte Sud-Nord, ou Nord-Sud. C’est une lutte commune ».


Pour Laurence Tubiana, fondatrice de l’Institut du développement durable et des relations Internationales (Iddri) et membre de la délégation française à Copenhague, l'Afrique a son mot à dire, d'autant qu'elle a bien l'intention de s'organiser pour se faire entendre. Elle a ainsi souligné que « la première exigence des Africains c’est que les pays développés – notamment ceux qui émettent des gaz à effet de serre – réduisent leurs émissions, parce que l’impact du changement climatique est évidemment plus violent en Afrique qu’ailleurs ».

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 22:24

Association-Passe-moi-le-relais-France.jpg

           TOURCOING SOLIDARITÉ



 jeudi 10 décembre 2009 à 06h00


Passe-moi le relais France a organisé la soirée « Be Afrika » au foyer de la rue de Menin. L'occasion de revenir sur un des lauréats du Forum Projet dans ses derniers préparatifs, avant la construction d'une école à Bangui dès mars 2010.

Passe-moi le Relais France est l'une des associations lauréates du dernier Forum Projet organisé par la Ville. Jumelée avec une autre association du même nom en Centrafrique, elle s'efforce de soutenir les initiatives locales, notamment en trouvant des financements. Samedi dernier, la structure proposait une soirée au Foyer de la rue de Menin afin de récolter les derniers fonds nécessaires à la réalisation de la première phase de son projet. Il s'agit de financer la rénovation d'une école maternelle à Bangui, la capitale de Centrafrique. La première pierre sera posée en mars 2010.

La soirée « Be Afrika » se voulait informative et festive. D'un côté, les photos de l'école sont exposées, de l'autre des spécialités culinaires de Centrafrique sont à déguster. Et en guise de cerise sur le gâteau : le chanteur Bébé Matou est venu soutenir le projet en proposant un concert gratuit.

Il joue du Moté Nguéné, une musique traditionnelle des régions de forêt en Centrafrique. « Il est venu sans ses musiciens car cela coûtait trop cher, explique Malepa Almonde, présidente de Passe-moi le relais France. Pour le remercier de son soutien nous essayons de le faire connaître par ici. »

DAMIEN CASSETTE (Correspondant local)

Infos pratiques : 06.65.55.61.60.

Source : http://www.nordeclair.fr/Locales/Tourcoing/2009/12/10/la-soiree-be-afrika-pour-une-ecole-de-ba.shtml


 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 18:34

 

03-14carchad.jpgKHARTOUM – (AFP)  10 décembre 2009 17h24 - Le groupe revendiquant l'enlèvement de trois humanitaires français au Tchad et en Centrafrique a lancé jeudi un ultimatum d'une semaine à la France, au terme duquel un otage sera exécuté si Paris n'accepte pas de négocier directement avec lui.

"Nous nous sommes réunis aujourd'hui et nous avons décidé que dans une semaine, si la France n'accepte pas de négocier avec nous, nous allons exécuter l'un des otages que nous détenons", a affirmé à l'AFP par téléphone Abou Mohammed al-Rizeigui, un porte-parole des "Aigles de libération de l'Afrique".

"Nous allons aussi viser les forces françaises au Tchad et nous allons mener des opérations d'assassinat contre des diplomates français", a-t-il ajouté.

Ce groupe peu connu du Darfour, une région de l'ouest du Soudan en guerre civile, revendique le rapt d'un employé français de la Croix-Rouge internationale (CICR), enlevé dans l'est du Tchad, à une dizaine de kilomètres du Soudan.

Il revendique également le rapt de deux humanitaires français de l'ONG Triangle GH kidnappés à Birao, ville de la Centrafrique jouxtant le Darfour.

Après les rapts, les Aigles de libération de l'Afrique avaient affirmé ne pas viser des organisations humanitaires mais bien la France, à laquelle ils reprochent "sa politique dans la région".

Ce même groupe avait revendiqué l'enlèvement en avril au Darfour de deux humanitaires -une Canadienne et une Française- de l'ONG Aide médicale internationale. Il avait aussi menacé de les tuer avant de les libérer après 26 jours de détention.


©

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 13:37

CEMAC.gif

 

BANGUI (AFP) –  Le sommet de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC, 6 pays), annoncé pour le 14 décembre à Bangui, a été reporté à janvier, a annoncé jeudi un responsable de cette organisation à l'AFP.

"Le sommet des chefs d'Etat est reporté. On parle de la mi-janvier, (...) aucune date n'est encore fixée", a déclaré Paul Mbadinga, responsable de la Communication de la Cémac dont la présidence en exercice est assurée par le Centrafricain François Bozizé.

Il n'a pas fourni d'explication sur les raisons de ce report.

Dans un entretien à la chaîne de télévision privée Africa24 diffusé jeudi, le président Bozizé a évoqué un conflit d'agenda avec la conférence de l'ONU sur le climat à Copenhague, qui se tient du 7 au 18 décembre.

Selon lui, le report a été décidé par les dirigeants de la région mardi à Bata (Guinée équatoriale), en marge de la cérémonie d'investiture du président équato-guinéen réélu Teodoro Obiang Nguema.

Au cours de cette rencontre, "nous avons convenu que compte tenu du sommet de Copenhague (...), le sommet de la Cémac est reporté à la deuxième quinzaine du mois de janvier 2010", a déclaré M. Bozizé.

Ce sommet régional sera le premier depuis la révélation de détournements à la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), institution de la Cémac qui regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Une source à la Cémac avait indiqué que l'ordre du jour comporterait notamment "le dossier des détournements" à la BEAC, révélés en septembre par l'hebdomadaire Jeune Afrique.

Ces détournements avaient ensuite été confirmés par un rapport interne de la BEAC publié fin octobre, selon lequel entre 2004 et 2009, 25 millions d'euros, normalement dédiés au fonctionnement d'une succursale de la banque à Paris et au règlement de factures de la BEAC, ont été détournés de manière frauduleuse par des employés.


Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

 

Afrique centrale Lutte de leadership: Paul Biya fait reporter le sommet CEMAC

Par Jean.Francois.Channon | Jeudi 10 décembre 2009 | Le Messager

François Bozize Yangouvonda, le président centrafricain, de part sa nature est un homme pondéré et calme. Il est difficilement en tout cas qu’il laisse éclater ses états d’âme en public. Même pendant les moments les plus tendus du Dialogue politique inclusif à Bangui, où ses adversaires politiques les plus acharnés s’attaquaient directement et personnellement à lui, il se refusait toujours de répondre avec la même tonalité et la même hargne. Très tôt ce mardi 8 décembre 2009 lorsqu’il quitte Yaoundé, à l’issue d’une visite officielle entamée la veille au Cameroun, il était difficile de savoir que le chef de l’Etat centrafricain « avait le cœur gros et l’amertume réelle », comme l’indiquait un de ses proches collaborateurs, joint par Le Messager tard lundi dernier après le dîner d’Etat offert au Palais de l’Unité par le couple présidentiel camerounais. Il était encore tout sourire aux côtés du Premier ministre camerounais, Yang Philémon, venu en lieu et place du chef de l’Etat Paul Biya l’accompagner à l’Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Sourires aux membres du gouvernement camerounais et à ceux du corps diplomatique venus tous ce matin là lui dire au revoir. Mais aussi sourires aux groupes de danses traditionnelles et à la foule des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, tous mobilisés pour son accueil et son séjour en terre camerounaise.

Pourtant, François Bozize avait des raisons de peu bouder ou alors de faire apparaître un certain écœurement sur son visage à l’issue de cette visite officielle qu’il venait d’effectuer au Cameroun, et d’avantage à l’issue des échanges qu’il a eus avec son homologue camerounais. Venu rencontrer son « grand frère » Paul Biya, on ne peut pas dire qu’il est rentré totalement satisfait par rapport à certaines convictions qu’il s’était forgé avant son arrivée sur la tenue effective le 14 décembre prochain à Bangui du Sommet des chefs d’Etat de la CEMAC. Il est vrai que sur le fond et la forme, selon des sources proches des diplomates des deux pays frères, « la visite a été un succès. Les deux chefs d’Etat se sont parlés et se sont compris », comme l’indique un haut cadre du ministère camerounais des relations extérieures, qui a pris part à la préparation du volet diplomatique de la visite du président François Bozize. D’après le communiqué conjoint qui a sanctionné la visite, on peut lire que « Les deux chefs d’Etat ont, dans leurs entretiens, procédé à un large tour d’horizon sur les questions d’intérêt commun et sur les sujets d’actualité. Ils se sont félicités de leur totale convergence de vues ainsi que de l’excellence des liens d’amitié et de solidarité qui unissent leurs pays et leurs peuples ». Evoquant maintenant la situation de la sous région, le communiqué lu par madame Ambroisine Kpongo, ministre centrafricain délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Francophonie signale que, « Le président de la République du Cameroun et le président de la République centrafricaine se sont félicités des actions entreprises en vue de renforcer la libre circulation des personnes et des biens, entre le Cameroun et la Centrafrique. Réaffirmant leur résolution de mettre en place au plus tôt le passeport biométrique, baptisé passeport CEMAC, ils ont recommandé la stricte application des textes communautaires en vue d’aboutir à l’intégration sous régionale que leurs peuples appellent de leurs vœux. » Le même communique précise encore que « Paul Biya et François Bozize ont parlé de la coopération en matière de frontière, de l’insécurité transfrontalière avec les cas spécifiques du phénomène de coupeurs de route, de la circulation des armes de guerre, l’enlèvement des personnes contre des demandes de rançons, tout comme les deux leaders du Cameroun et de la Centrafrique se sont attardés sur les problèmes relatifs au transport terrestre vital au désenclavement de la RCA, en convenant de renforcer de part et d’autre les mesures prises pour faciliter les transports et le transfert des marchandises à destination de la RCA, le long du corridor Douala-Bangui, pour une évacuation fluide des marchandises. ».

Bozizé en mission à Malabo

Comme il fallait s’y attendre, et comme cela était annoncé, les deux chefs d’Etat ont parlé de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). Le communiqué affirme que « Le président Paul Biya a salué les multiples actions menées par le président François Bozizé dans le cadre de la présidence tournante de la CEMAC, et notamment son initiative d’institutionnaliser une troïka regroupant le président en exercice, son prédécesseur, et son successeur. (…) Enfin le président de la République du Cameroun et le président de la République Centrafricaine ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer davantage au renforcement de la paix et de la stabilité dans la sous-région Afrique Centrale et d’approfondir les discussions de certains dossiers pendants, au cours du prochain sommet de la CEMAC, prévu à Bangui. »

Il reste que, parlant du prochain sommet de la CEMAC qui doit se tenir à Bangui à la date du 14 décembre 2009 est désormais hypothétique. Voire annulée. Lorsqu’il quittait mardi dernier le Cameroun, le président Bozizé n’a pas voulu, certainement par respect pour le « grand frère » Paul Biya, annoncer le report de ce sommet qu’il prépare depuis plus d’un an. On se souvient même que le tournoi de football de la CEMAC qui précède généralement la tenue du Sommet des chefs d’Etat de la sous-région d’Afrique centrale a été lancé à Bangui dans l’espoir que la date du 14 décembre serait maintenue. François Bozizé avait reçu l’assurance de ses homologues. Sauf Celle de Paul Biya qui l’avait invité à Yaoundé. Le mardi dernier, le chef de l’Etat centrafricain s’est envolé pour…Malabo en Guinée Equatoriale où il devait prendre part à l’investiture de Téodoro Obiang Nguema Mbazogo, récemment réélu. En cette occasion, François Bozizé avait entre autre la mission de dire au président équato-guinéen et autres chefs d’Etat réunis à Malabo que « le doyen Biya propose que le sommet des chefs d’Etat de la CEMAC se tienne à la 2è quinzaine du mois de janvier 2010 », indique une source proche du président centrafricain joint au téléphone hier depuis Bangui par Le Messager. Une proposition qui a en quelque sorte valeur de décision au regard du rôle de leader difficilement contestable qu’entend désormais joué Paul Biya en Afrique Centrale. Reste maintenant à voir si le président Obiang Nguema Mbazogo (de plus en plus aveuglé ou alors obnubilé par la manne pétrolière) et surtout le président Denis Sassou Nguesso (Qui tient lui aussi à se faire accepter comme leader de l’Afrique Centrale post Omar Bongo Ondimba), accepterons la vision du chef de l’Etat camerounais. Aux dernières nouvelles, le président centrafricain aurait confirmé le renvoi du sommet à janvier sur le plateau d’une chaîne de télévision panafricaine basée à Paris, présente à Malabo lors de l’investiture du chef de l’Etat équato-guinéen.

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 12:50

Albert-Besse.jpg

La Rédaction de Centrafrique presse est surprise de la réaction tardive du Ministre centrafricain des finances Albert Besse, qui croit devoir lui emboiter le pas, à la suite de l’article publié dans ses colonnes en date du 11 Novembre concernant le placement sous administration provisoire de la CBCA, par une décision prise par la COBAC le 05 Novembre 2009.

Cette réaction du ministre Albert Besse interpelle à plusieurs niveaux :



                                          Albert Besse

1°) Elle intervient tardivement : en effet, pour le cas de la RCA dont les caisses du trésor sont en permanence vides, l’appui des banques locales constitue une aubaine dont le régime de Bozizé se pourvoit de façon répétitive pour arrondir les fins de mois. De ce fait, par simple devoir de solidarité envers un partenaire aussi précieux, le régime de Bangui, s’il n’avait pas été aussi ingrat, aurait dû réagir plus tôt au regard de la décision que la COBAC s’apprêtait à prendre le 05 Novembre, à la suite d’une réunion de concertation motivée tenue le 28 Octobre 2009. Mais l’amateurisme prenant toujours le dessus sous le régime de Bozizé, personne n’a vu le coup venir…

2°) Elle est infondée : Du point de vue de leurs compétences respectives à l’égard des institutions financières, le président de la COBAC semble être l’autorité la plus apte au plan technique à proposer les mesures de redressement qui s’imposent, audits établissements ; le Ministre des Finance, autorité monétaire a quant à lui, une tutelle politique qui n’a en rien une relation directe avec la gestion des banques. De ce fait, il nous parait même tendancieux que Besse ait cru devoir rechercher la levée de la décision de mise sous administration provisoire, au motif que certaines autorités monétaires avaient souhaité maintenir le statu quo.  De quel statu quo parlait-il ?...de la banqueroute ou de la fuite en avant ? Tout cela ne nous semble pas sérieux lorsque l’on porte le costume d’une Autorité monétaire !

Nous ne sommes pas loin de penser que c’est au regard de la situation brûlante du Trésor Public Centrafricain, qui tend à s’assombrir de plus en plus que M. Besse a cru devoir faire cette intervention maladroite, afin de justifier le maintien de son fauteuil. La très juste et cinglante réponse que lui a faite le président de la COBAC a dû le clouer au pilori, et nous gageons que cette démarche hasardeuse de M. Besse en restera là, pour notre énième honte devant l’histoire. Oh Centrafrique !

       3°) Elle est inopportune : le ministre Besse s’inquiète de l’effet néfaste que produirait la décision de mise sous administration provisoire de la banque sur le comportement du personnel et sur celui de la clientèle…. Bon sang ! mais qui serait responsable de cette situation ?  N’est ce pas la faute du régime de Bozizé qui a mis cette banque en coupe réglée par les pratiques mafieuses de copinage et des ponctions outrancières au profit d’un Trésor public mal géré?

En fait, la CBCA n’a fait que porter sur elle la faillite de la gestion  scabreuse du régime de Bozizé, lequel cherche à un bouc émissaire à travers la COBAC mais, il nous semble que cette action sera un  coup d’épée dans l’eau puisque la réalité est que la CBCA était en état de faillite depuis son lancement ; la COBAC doit donc s’assumer !

BRAVO COBAC !

Au sujet du comportement du personnel et de celui de la clientèle, retenons que le civisme est une valeur qui se transmet de façon exemplaire du haut vers le bas… ! En cela, ni le personnel de la banque, ni sa clientèle n’aura rien à se reprocher.  

CE QUE NOUS CROYONS : Depuis quelques semaines, le Gouvernement centrafricain a reçu une allocation de 26 milliards du FMI. Cette allocation, destinée à rétablir l’équilibre macro économique, est destinée au remboursement des dettes intérieures, et en priorité, celles de l’ETAT ENVERS LES BANQUES PRIMAIRES. Il nous parait évident que si le gouvernement faisait acte de civisme sur ce plan, la CBCA retrouverait une situation de santé financière qui ferait lever automatiquement sa mise sous administration ! C’est l’acte politique et de solidarité que devrait poser M. Besse, plutôt que de pêcher en eaux troubles.

Au lieu de cela, nous sommes encore une fois convaincus que cette allocation sera utilisée comme trésor de guerre pour financer les achats massifs d’armements afin de faire face aux rébellions qui se manifestent à travers le pays.

Nous précisons que ces rébellions se sont ravivées suite au détournement vers des fins inconnues, des fonds CEMAC pour le DDR (5 milliards de F CFA) qui auraient dû servir à la démobilisation des combattants et ramener la paix définitive dans le pays. La Paix n’a pas l’air d’être le souci du pouvoir ni un facteur de développement sous le régime de Bozizé.

La Rédaction CAP

  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 23:38



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(MISNA) 9/12/2009   20.06 - Des affrontements soldés par la mort de plusieurs soldats et rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (Cpjp), sous commandement de l'ex-colonel Charles Massi, se seraient vérifiés dans la région septentrionale de Ngarba, selon des sources militaires reprises par les agences internationales. Cette nouvelle intervient à la suite d'une attaque des rebelles contre la ville de Ndelé, survenue fin novembre et dont la dynamique n'a toujours pas été entièrement dévoilée.

 

Des sources missionnaires contactées par la MISNA précisent qu'il est particulièrement difficile d'avoir accès à des informations tout à fait fiables et que la région des combats est reculée. Selon les témoignages recueillis par la MISNA, le bilan de l'attaque rebelle à Ndele serait néanmoins bien plus élevé que les chiffres officiels diffusés jusque là et qui évoquent une vingtaine de victimes.

 

Ministre pendant la présidence d'Ange-Félix Patassé et ministre réitéré sous le gouvernement de l'actuel président François Bozizé, l'ex-colonel Massi avait été arrêté à la frontière puis libéré il y a quelques mois par les autorités tchadiennes. La formation qu'il commande n'a conclu aucun accord avec le gouvernement centrafricain - auquel il reproche de ne pas avoir proposé des négociations crédibles - et n'a pas été intégrée au processus de paix mis en œuvre avec d'autres groupes de la rébellion.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 15:42




 

Un nouveau rapport publié ce 9 décembre par une association française tire la sonnette d'alarme sur le niveau de radiation «nettement supérieur à la normale» de l'ancien site d'exploitation de la Compagnie des mines d'uranium de Franceville (COMUF), filiale du géant français de l'énergie AREVA.

La petite bourgade du Sud Est gabonais encore florissante il y a une dizaine d'années, a hérité en quelques années de l'étiquette du mouroir. Malgré les efforts consentis par le géant français du nucléaire, AREVA, pour prendre en charge la santé des populations et dédommager les malades, de nouveaux rapports continuent d'accabler la société sur l'impact environnemental et sanitaire de l'extraction de l'uranium dans cette localité.

 Un rapport publié ce 9 décembre par la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD), affirme qu'à Mounana «le niveau de radiation est, en de nombreux endroits accessibles au public, nettement supérieur à la normale. Certaines valeurs au contact du sol sont 2 à 50 fois supérieures à la normale».

Sur la base des mesures effectuées en mai 2009 sur le terrain, le CRIIRAD affirme que la Compagnie des mines d'uranium de Franceville (COMUF), filiale gabonaise d'AREVA, «a produit 7,5 millions de tonnes de boues radioactives, dont 2 millions de tonnes ont été déversées» dans une rivière, entre 1958 à 1999 où le gisement était en exploitation. «Une partie de ces déchets radioactifs est à l'air libre dans la forêt voisine», ajoute le rapport.

«Les mesures de 2009 confirment en outre que les logements des cadres et des ouvriers de la COMUF ont été construits avec des matériaux radioactifs. Les populations sont ainsi soumises à leur insu à des doses de radiation totalement injustifiées», renchérit le CRIIRAD, ressuscitant le vieux problème des logements, pour lequel AREVA avait déjà déboursé plus de 500 millions de francs CFA pour remplacer deux détruits suite aux précédentes études du Centre national de prévention et de protection contre les rayonnements ionisants (CNPPRI).

 Depuis 2007, une polémique sur la radioactivité de Mounana oppose des ONG et la population de Mounana à AREVA. En juin, le géant français du nucléaire qui négociait avec les autorités gabonaises une reprise des activités, avait annoncé la création d'un observatoire de la santé autour des anciens sites miniers.

Source : gaboneco 09-12-2009   

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 15:29




Bangui, 8 déc. (Acap)- La Vice-présidente de la Région Afrique de la Banque Mondiale, la Nigériane Obiageli Ezekweseli, effectue, du 10 au 12 décembre prochain en République Centrafricaine, une visite officielle destinée à faire le tour des questions liées au développement et des efforts visant à consolider la réconciliation et la reconstruction du pays après plusieurs années de conflit.

Lors de son séjour à Bangui, la Vice-présidente de la Banque Mondiale visitera les sites des projets financés par la Banque Mondiale tels que la radio nationale qui bénéficie d’un appui destiné à renforcer la communication entre la capitale et l’intérieur du pays et les chantiers du projet d’urgence de réhabilitation des services urbains (PURISU) qui a réalisé dans la capitale, Bangui, des travaux d’ouverture de canaux de drainage, de gestion de déchets solides, etc.

Le renforcement des initiatives de promotion du commerce interafricain et de l’intégration sous-régionale figure également en bonne place au menu des entretiens de Mme Ezekweseli, qui devrait rencontrer les hautes autorités centrafricaines ainsi que les représentants de la société civile et du secteur privé.

Elle devrait également profiter de son séjour en Centrafrique pour faire un plaidoyer en faveur d’une augmentation des investissements au profit des couches les plus défavorisées, à savoir les enfants, les femmes et les personnes déplacées du fait des conflits.

La visite de Mme Ezekweseli intervient au moment où les préparatifs des élections générales de 2010 entrent dans la phase décisive, suscitant un regain d’intérêt de la communauté internationale, à l’exemple de la Commission de Consolidation de la Paix des Nations Unies dont une délégation se trouve actuellement à Bangui pour la première revue semestrielle du cadre stratégique de consolidation de la paix.

Cette visite apparaît comme un encouragement à l’Etat centrafricain, dont les efforts pour redresser l’économie et réduire la pauvreté, notamment par la mise en œuvre d’un Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), sont payés en retour par une augmentation continue de l’enveloppe de la Banque Mondiale, qui est passée de 82 millions de dollars en 2006, année de la reprise des activités de la Banque, à 197,6 millions de dollars actuellement.

Ce financement est destiné aux secteurs du transport (46%), de l’éducation (19%), du développement urbain (9%), de la lutte contre le VIH/sida, du développement rural, de l’énergie, des télécommunications et du développement social.

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