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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:18


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AFP 12/01/2010 | Mise à jour : 18:33

Le maire de N'Djamena et un de ses adjoints ont été inculpés pour "faux et usage de faux" et incarcérés mardi, au lendemain de leur interpellation suite à une plainte sur des malversations présumées, a annoncé une source judiciaire.

Le maire Mahamat Zene Bada, et son deuxième adjoint, Annour Djibrine, "ont été présentés ce (mardi) matin au procureur de la République" de N'Djamena, puis envoyés chez un juge d'instruction "qui les a inculpés pour faux et usage de faux et mis sous mandat de dépôt", a expliqué cette source ayant requis l'anonymat.

Ils ont été conduits à la prison civile de N'Djamena, a-t-elle dit.

Les deux hommes avaient été interpellés lundi et placés en garde à vue à la suite d'une plainte déposée contre eux le 7 janvier au Parquet de N'Djamena par le ministère délégué à la présidence chargé du contrôle d'Etat, selon des sources policière et municipales.

Ce ministère effectue depuis fin octobre dans les services publics une mission qui a déjà conduit à l'arrestation d'une dizaine de responsables municipaux, avait expliqué la source municipale.

Selon elle, il est reproché à ces agents d'être impliqués dans des dépenses pour le compte de la mairie auprès d'entreprises fictives pour environ trois milliards de FCFA (près de 4,6 millions d'euros).

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 18:40


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LOME - Le président togolais sortant Faure Gnassingbé a été investi mardi sans surprise à Lomé pour représenter le parti au pouvoir, le RPT, à la prochaine élection présidentielle du 28 février, a constaté l'AFP.

Fils du général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays pendant 38 ans, Faure Gnassingbé n'était pas présent lors de cette convention nationale mais a accepté cette investiture par un représentant interposé.

Il avait accédé au pouvoir en 2005 dans des conditions chaotiques après le décès de son père en février.

"La convention nationale du RPT (Rassemblement du peuple togolais) décide d'investir le militant membre du bureau politique Faure Gnassingbè, porteur des valeurs de paix et de prospérité pour le Togo, comme candidat du RPT", a déclaré le parti dans une motion lue par l'un de ses dirigeants, René Kapou.

A l'ouverture de la convention au palais des congrès de Lomé, les participants ont observé une minute de silence à la mémoire des deux personnes tuées vendredi dernier lors de l'attaque contre le convoi de l'équipe nationale de football dans la région angolaise du Cabinda.

Trois jours de deuil ont été décrétés au Togo à la suite du drame.

(©AFP / 12 janvier 2010 14h47)

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:56

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LIBREVILLE – (AFP) 12 janvier 2010 15h59 - Les élections présidentielles et législatives prévues cette année en Centrafrique doivent être organisées "sur la base d'un consensus national", sans exclure leur report en cas de difficultés techniques ou sécuritaires, estime mardi l'institut d'analyse ICG.

"L'organisation d'élections sur la base d'un consensus national devrait être la priorité des premiers mois de l'année 2010", affirme ICG (International Crisis Group) dans une analyse reçue par l'AFP à Libreville.

Les autorités centrafricaines n'ont jusqu'à présent annoncé aucune date pour ces scrutins, en prévision desquels a été créée fin août 2009, par décret présidentiel, une Commission électorale indépendante (CEI).

"La CEI, le gouvernement et les donateurs doivent oeuvrer à la tenue d'élections en avril", soutient ICG dans son analyse intitulée "Relancer le dialogue politique en République centrafricaine", pays qui tente de mener à son terme un processus de paix après plusieurs années d'instabilité politico-militaire.

"Si les progrès des préparatifs techniques et de la situation sécuritaire sont jugés insuffisants au mois de mars, les acteurs nationaux devraient alors envisager un report des élections. Le gouvernement devra alors engager un dialogue avec les rebelles, les leaders d'opposition et la société civile, afin de trouver un accord préalable sur le processus permettant d'éviter un vide constitutionnel, si un report était nécessaire", ajoute-t-il.

Selon ICG, le président actuel, François Bozizé, et ses proches font preuve d'"intransigeance" et refusent d'appliquer des décisions issues du Dialogue politique inclusif, forum sur la paix ayant rassemblé en décembre 2008 à Bangui des représentants des pouvoir, opposition, mouvement rebelles et société civile de Centrafrique.

"L'échec du président François Bozizé et son entourage à concrétiser les engagements" pris lors du Dialogue "risque d'aggraver la situation sécuritaire" et nuire au processus de réconciliation en cours, prévient-il.

Les dernières élections générales ont été organisées en mai 2005.

François Bozizé, ayant renversé deux ans plus tôt le président Ange-Félix Patassé, a remporté la présidentielle, et sa coalition une majorité relative aux législatives.




République centrafricaine : Relancer le dialogue politique

International Crisis Group Briefing Afrique N°69 12 janvier 2010

SYNTHÈSE

L’échec du président François Bozizé et de son entourage à concrétiser les engagements pris lors du Dialogue politique inclusif en décembre 2008 risque d’aggraver la situation sécuritaire en République centrafricaine (RCA) et provoquer l’écroulement du processus de réconciliation nationale. Ces pourparlers ont utilement contribué à une réduction du niveau de violence et permis la programmation de réformes structurelles de long terme. Le début de l’intégration des dirigeants rebelles au sein de la vie politique, les prises de décisions par consensus ainsi qu’une série d’accords concrets – notamment sur le désarmement des groupes rebelles et la réforme du secteur de la sécurité – ont été des étapes décisives dans la stabilisation de la situation politique. Afin de s’assurer que ces gains ne soient pas réduits à néant par une nouvelle crise, le président doit abandonner l’intransigeance dont il a fait preuve pendant la majeure partie de 2009, et le gouvernement doit impérativement résoudre les nouveaux conflits dans le Nord-Est et préparer des élections crédibles. Faute de quoi, les donateurs devront retirer au régime leur soutien financier.

Depuis le coup d’Etat de François Bozizé en mars 2003, la RCA s’est montrée incapable de briser le cercle vicieux entretenant conflit et pauvreté dont elle souffre depuis si longtemps. Les élections de 2005, jugées relativement libres et équitables, n’ont pas pu empêcher des rébellions d’éclater peu après dans le Nord du pays. Il aura fallu deux ans de négociations difficiles entrecoupées de périodes de violences pour préparer le Dialogue politique inclusif. L’événement s’est en lui-même bien passé. La participation du camp présidentiel, des opposants politiques, de la plupart des groupes rebelles, de la société civile et de l’ex-président Ange-Félix Patassé, a joué un rôle essentiel dans la réconciliation de ces camps depuis longtemps antagonistes. Les principaux participants, qui avaient pour objectif la conservation ou l’acquisition du pouvoir, sont finalement parvenus à une position commune pour la reconstruction politique et économique du pays.

Les partis d’opposition ont abandonné l’espoir de voir un véritable changement de régime se matérialiser et se sont contentés de réformes institutionnelles et politiques, parmi lesquelles la création d’un nouveau gouvernement de consensus. Les groupes rebelles ont accepté de se désarmer en échange de positions dans les institutions publiques. Le régime a accepté de démocratiser la gestion des affaires de l’Etat et a permis aux autres partis d’avoir leur mot à dire dans l’organisation des élections législatives et présidentielles. Ange-Félix Patassé, désireux de rejoindre la scène politique nationale, a pour la première fois reconnu la légitimité de son ancien chef d’état-major, François Bozizé, comme président élu.

Malheureusement, cette démonstration d’ouverture politique s’est arrêtée en début d’année 2009. Ayant apparemment jugé que la tenue des pourparlers lui donnait suffisamment de légitimité, en particulier vis-à-vis des bailleurs, François Bozizé a choisi de former un gouvernement aussi inféodé à son pouvoir que son prédécesseur et a fait modifier unilatéralement la loi électorale, pour favoriser sa réélection. L’opposition a quant à elle mené un combat difficile tout au long de l’année afin de sauvegarder les concessions obtenues lors du dialogue, et maintenir un minimum d’influence au sein de la Commission électorale indépendante (CEI). L’entêtement manifesté d’un côté comme de l’autre a finalement provoqué le report de la création de la CEI et risque de rendre la tenue d’élections en début d’année 2010 techniquement impossible.

Le dialogue politique avait prévu un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) en vue de mettre fin aux rébellions dans le nord, mais les intérêts personnels des chefs rebelles ont fini par retarder la mise en œuvre du programme et provoquer la frustration des combattants sur le terrain. Dans le Nord-Ouest, les affrontements restent rares mais les populations continuent de souffrir et sont incapables de reprendre leurs activités quotidiennes. Dans le nord-est, la décision du gouvernement de déléguer la tâche du maintien de la sécurité à l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Zacharia Damane, a ravivé d’anciennes rivalités ethniques et provoqué la création de deux nouveaux groupes armés. On assiste ainsi à une recrudescence des violences car les rebelles veulent renforcer leurs positions à la table des négociations tandis que le gouvernement continue pour sa part à privilégier une solution strictement militaire.

Toutes les parties présentes aux négociations avaient convenu qu’une profonde réforme du secteur de la sécurité (RSS) était indispensable pour donner à l’Etat les moyens de protéger sa population. Les nouvelles incursions de l’Armée de résistance du Seigneur (Lord’s Resistance Army, LRA) – à l’origine une insurrection ougandaise – en RCA depuis le mois de mai 2009, ainsi que son accès quasiment libre au Sud-Est du pays, ont à nouveau illustré l’incapacité des forces armées à faire régner l’ordre sur l’ensemble du territoire. Le régime Bozizé semble trop soucieux du sort que lui réserveront les prochaines élections et trop peu concerné de ce qui se passe en dehors de la capitale, Bangui, pour investir le temps et les efforts nécessaires à la stabilisation du pays. Tant que le gouvernement continuera à ne pas respecter l’esprit et la méthode du consensus qui ont caractérisé le dialogue inclusif, et tant qu’il maintiendra son refus de changer son mode actuel de gouvernance, la reforme du secteur de la sécurité demeurera bloquée et le manque de sécurité continuera d’entraver les efforts menés pour rétablir l’autorité de l’Etat et la tenue d’élections transparentes et crédibles.

Afin de tirer profit des résultats obtenus lors du Dialogue politique inclusif, le gouvernement et ses partenaires étrangers devraient se concentrer sur les priorités suivantes:

  • L’organisation d’élections sur la base d’un consensus national devrait être la priorité des premiers mois de l’année 2010. La CEI, le gouvernement et les donateurs doivent œuvrer à la tenue d’élections en avril. Si les progrès des préparatifs techniques et de la situation sécuritaire sont jugés insuffisants au mois de mars, les acteurs nationaux devraient alors envisager un report des élections. Le gouvernement devra alors engager un dialogue avec les rebelles, les leaders d’opposition et la société civile, afin de trouver un accord préalable sur le processus permettant d’éviter un vide constitutionnel, si un report était nécessaire.
  • En vue d’encourager la pratique du dialogue politique et la prise de décisions par consensus, Paulin Pomodimo, ex-archevêque de Bangui devenu médiateur de la République, devrait mettre en place un cadre permanent de concertation avec les acteurs politiques et sociaux du pays pour parvenir à un mode de gouvernement consensuel avant et après les élections.
  • Afin d’atténuer la recrudescence des violences dans le Nord-Est et créer des conditions favorables au bon déroulement du DDR et des élections, le gouvernement devrait sans plus attendre entamer des pourparlers avec la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) afin d’intégrer ce groupe rebelle au processus de réconciliation nationale. Avec le soutien de la MINURCAT, la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad, le gouvernement devrait également agir en tant que facilitateur du dialogue entre l’UFDR à majorité Goula et le groupe armé Kara d’Ahamat Mustapha.
  • Le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) doivent reconsidérer les plans de réinsertion des rebelles dans la vie civile et forces armées afin que ces ex-combattants aient la possibilité, une fois désarmés, de participer à des projets de développement aux côtés des populations locales. Les chefs rebelles, le PNUD et le secrétariat permanent du comité sectoriel RSS doivent s’entendre sur le nombre d’ex-combattants qui seront intégrés dans les services de sécurité.
  • Le gouvernement devrait préparer une deuxième table ronde sectorielle RSS, mais les donateurs devraient financer les réformes à moyen terme, seulement si celui-ci démontre une réelle volonté d’appliquer le calendrier en cours. La RCA ne sera en mesure de contrer la menace des groupes armés nationaux et étrangers, y compris la LRA, qu’en déployant une armée entièrement professionnalisée étendant l’autorité de l’Etat à l’ensemble du territoire national.
  • Compte tenu du fait que le développement rural accéléré est une condition sine qua non pour sortir de la crise humanitaire et créer un climat favorable au bon déroulement du programme DDR et des élections, la Commission de consolidation de la paix des Nations unies devrait mobiliser les donateurs afin qu’ils apportent un soutien sans conditions au projet des « pôles de développement » de la Commission européenne qui vise à stimuler les activités génératrices de revenus et restaurer les infrastructures de base autour des villes de province.
  • Le paiement régulier des salaires des fonctionnaires constitue l’une des plus fortes sources de popularité de Bozizé à Bangui. Les pays et institutions financières internationales donatrices devraient clairement indiquer qu’ils cesseront de fournir les fonds qui y sont nécessaires, à moins que le gouvernement ne fasse preuve de son engagement à créer un environnement sûr et propice à des élections crédibles, y compris en négociant avec le dernier groupe rebelle de la RCA.
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 15:18


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Cabinda

 

Pierre Prier Le Figaro
10/01/2010 | Mise à jour : 22:24

Un mouvement séparatiste a revendiqué l'attaque contre les footballeurs togolais.

«Les armes vont continuer à parler. Nous sommes en guerre et tous les coups sont permis», a menacé dimanche le secrétaire général des Forces de libération du Cabinda-Position militaire, qui ont revendiqué ­l'attaque contre le bus des footballeurs togolais. Rodrigues Mingas, qui s'exprimait du Luxembourg et vivrait en exil en France, ne représente sans doute qu'un groupuscule. Mais, en choisissant une cible médiatique, il vient de remettre en scène un conflit oublié, dont le pétrole est l'enjeu principal.

L'enclave du Cabinda, province angolaise de 7 280 km2 située entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC), est parfois surnommée le « Koweït de l'Afrique ». Le Cabinda produit officiellement plus de la moitié des quelque 1,9 million de barils-jour du pétrole angolais, un privilège qui a toujours fait son malheur.

En 1975, quand le gouvernement portugais issu de la révolution des Œillets décide d'accorder leur liberté à ses colonies africaines, les Cabindais espèrent une indépendance séparée. Territoire colonial administré par les Portugais, tout comme l'Angola, l'ancien royaume de Loango possède son propre mouvement de lutte, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec). Mais ce dernier n'est pas invité aux négociations de transition. Le Portugal ne discute qu'avec les trois principaux mouvements angolais - MPLA, FNLA et Unita - et considère que le Cabinda doit devenir une province angolaise. Le Flec réagit en instaurant un gouvernement provisoire et proclame son indépendance, ignorée par l'Organisation de l'Unité africaine (OUA).

En novembre 1975, c'est le coup de force. Aussitôt après la déclaration d'indépendance angolaise, les troupes du MPLA, qui a pris le dessus, envahissent le Cabinda, renversent le gouvernement provisoire et font du petit territoire une province angolaise. Des troupes cubaines viennent renforcer la protection des installations pétrolières. Et qu'importe si l'or noir cabindais est exploité par une compagnie américaine, l'avidité est plus forte que l'idéologie. Commence alors une guerre de basse intensité, compliquée par l'enjeu pétrolier. Des puissances régionales et internationales soutiennent le séparatisme cabindais, dans le cadre de la ­lutte contre le gouvernement prosoviétique angolais, et surtout du combat pour le contrôle de ses ressources.

Une menace sous-estimée

Différentes tendances du Flec se trouvent ainsi aidées par le dictateur Mobutu du Zaïre, l'actuelle RDC. Mobutu, qui lorgne sur le pétrole, a demandé en vain à l'OUA d'organiser un référendum sur l'avenir du Cabinda. Les États-Unis et l'ex-compagnie française Elf, qui cherchent à assurer l'avenir de leur approvisionnement, sont également présents.

Mais la fin de la guerre froide sonne le glas des espoirs séparatistes. Aujourd'hui, si un différend subsiste entre l'Angola et la RDC à propos de l'exploitation de champs offshore mitoyens, les pétroliers occidentaux s'entendent très bien avec l'Angola. Les champs cabindais sont exploités à 41 % par la compagnie nationale angolaise, l'Américain Chevron, opérateur avec 39,2 %, le Français Total (10 %) et l'italien ENI (9,8 %).

En 2006, le dirigeant des principales tendances du Flec, Antonio Bento Bembe, signe un accord avec Luanda et intègre le gouvernement angolais comme ministre des Droits de l'homme. Mais des éléments du Flec le désavouent, dénonçant la corruption endémique engendrée par le pétrole, décrite comme un «problème majeur» par la CIA elle-même sur son site Internet. Dimanche, Antonio Bembe reconnaissait avoir «peut-être sous-estimé» la menace séparatiste. Quant à Rodrigues Mingas, le leader qui a revendiqué l'attaque, le Quai d'Orsay reconnaissait dimanche qu'il avait «vécu en France». Sa situation actuelle restait à confirmer.

Les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec), ont revendiqué cette action et menacé de mener d'autres attaques. Un dirigeant du mouvement séparatiste exilé en France, Rodriguez Mingas, a expliqué sur France Info que les rebelles visaient les soldats angolais accompagnant l'autocar. «La guerre va continuer, tous les coups sont permis pendant la guerre», a-t-il prévenu.

Il a confirmé que «deux mois avant le début de la CAN », les rebelles avaient envoyé des courriers au président de la Confédération africaine du football Issa Hayatou pour l'informer «du danger qu'il peut encourir en organisant la CAN». Tout en précisant que «cela ne fait que commencer».

La réaction du Quai d'Orsay a été immédiate. «Ces propos sont inacceptables, et nous les condamnons fermement. Ils ne resteront pas sans suite», a assuré Bernard Valéro, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «L'appel à la violence, l'incitation à la violence ne peuvent pas être justifiés par aucune raison que ce soit, et nous condamnons vigoureusement les propos de ce personnage».

Mardi, un deuxième groupe indépendantiste du Cabinda a revendiqué cette attaque meurtrière, en expliquant dans un entretien téléphonique avec l'Agence France-Presse tirer systématiquement sur les convois escortés au Cabinda par des forces de sécurité angolaises.

 

CABINDA : Communiqué de Presse du FLEC



Cabindais, Cabindaises, Chers amis,


Aujourd'hui, le monde entier a les yeux braqués sur nous. Aujourd'hui, sur les 5 continents, tous les peuples de la terre découvrent le Cabinda, sa situation géographique, sa révolution face à l'armée d'occupation, son espoir légitime à la liberté, à l'indépendance, au bonheur, à l'esprit d'une révolution nécessaire et pacifique.

L'insurrection, la lutte pour l'autodétermination d'un peuple à disposer de lui-même, de ses propres institutions et structures politiques ne se conjuguent pas avec une vague soumission non violente ou tout un chacun s'agenouille devant l'oppression en espérant des jours meilleurs.

Ce droit à la liberté nous le crions depuis des années, nous l'inscrivons en lettre de sang sur les tombes de nos martyrs. Cette attaque menée par nos forces armées contre le convoi angolais exportant le bus des joueurs du Togo ne visait bien évidemment pas l'équipe de ce pays frère mais, bien entendu, les hommes de l'armée d'occupation. Nous déplorons ces victimes innocentes et notre cœur est triste mais, pour reprendre la terminologie occidentale, lorsqu'un obus ou une bombe tombe sur des civils innocents nous parlerons de dommages collatéraux.
L'Angola est, avec son Président, en fonction depuis près de 30 ans, devenu un pays fréquentable et son leader, un grand chef d'état, sans jamais avoir été élu par son peuple. Associé à la grande corruption internationale et s'accrochant au pouvoir, ce dictateur sanguinaire s'est vu attribuer le statut d'homme respectable. Pourquoi ? Sa soif de l'or noir car 80% des ressources pétrolières de l'Angola sont situées au Cabinda. Oui, mes chers compatriotes, mes chers amis, nous nous devons de saluer l'héroïque engagement de nos forces de la résistance qui ouvrent le chemin vers une juste reconnaissance de notre combat pour l'indépendance. Il est de la nature de l'homme de se redresser face au danger et l'oppression.
Déjà, en 1828, Victor Hugo dénonçait l'occupation turque de la Grèce en ses termes, à la fin de son magnifique poème, "Que veux-tu fleur, beau fruit ou l'oiseau merveilleux ? Ami dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus, je veux de la poudre et des balles".

Au Cabinda, nos enfants ont les yeux noirs et le sourire triste mais leurs rêves, comme cet enfant grec, parlent de liberté, d'étoiles et de paix. Nous voulons plus que jamais être les artisans de cette paix. Mobilisons nous pour que le rêve de nos enfants devienne réalité, source de joie, de fraternité et de prospérité.

 

Jean-Claude NZITA

 

Vidéo - Communiqué de presse du Dr Joël BATILA, Secrétaire Général du FLEC (Front de Libération de l’Enclave du Cabindas) : http://www.youtube.com/watch?v=L4dJpZVKo1M

 

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 01:50


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N'DJAMENA – (AFP)  11 janvier 2010 22h25 - Les députés tchadiens ont été saisis par la Cour suprême d'une demande de mise en accusation pour corruption visant six membres du gouvernement en exercice, dont le ministre des Finances, a appris l'AFP lundi soir de source judiciaire à N'Djamena.

"Le parquet de la Cour suprême a transmis aujourd'hui (lundi) le rapport de mise en accusation de six membres du gouvernement" dans le cadre d'une affaire de corruption pour laquelle ont été inculpés et incarcérés deux hauts responsables de la présidence tchadienne, a expliqué cette source, proche du parquet, ayant requis l'anonymat.

Parmi les ministres visés, figurent Gata Ngoulou (Finances et Budget), Abderamane Koko (Education) et Ngombaye Djaïbe (Santé publique), a-t-elle dit.

Les autres membres du gouvernement concernés sont Oumar Boukar Gana (secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget), Mme Khadidja Hassaballah (secrétaire d'Etat à l'Education chargée de l'Enseignement de base) et Limane Mahamat (ministre secrétaire général du gouvernement, chargé des Relations avec l'Assemblée nationale), a-t-elle ajouté.

D'après la même source, la mise en accusation de ces personnalités est réclamée "pour les mêmes motifs" ayant valu l'inculpation et l'incarcération pour corruption du secrétaire général de la présidence de l'époque - et alors numéro deux du parti au pouvoir -, Haroune Kabadi, ainsi que d'un conseiller à la présidence.

Selon des sources concordantes, cette affaire est liée à l'attribution d'un marché public pour l'achat de manuels scolaires, qui a été révélée en octobre 2009. Plusieurs hauts fonctionnaires avaient été à la même période inculpés pour "corruption". Ils sont depuis écroués à la maison d'arrêt de N'Djamena.

Lundi matin, l'Assemblée nationale a entamé une session extraordinaire lors de laquelle elle doit décider d'autoriser ou non la poursuite en justice d'"un certain nombre de membres du gouvernement", selon un décret présidentiel lu à l'ouverture des travaux.

La session a été convoquée à la demande du Premier ministre Youssouf Saleh Abbas. Des députés avaient évoqué l'examen de "la mise en oeuvre de la procédure de mise en accusation, devant la Haute Cour de justice, de trois membres du gouvernement" ainsi que de la "levée de l'immunité parlementaire d'un député".

Aucun nom n'avait été fourni. Selon des sources concordantes, les personnalités concernées seraient impliquées dans l'affaire de l'achat des manuels scolaires.

En novembre, le Conseil des ministres avait donné son accord pour un décret autorisant la justice à "entendre, à titre de témoins", six membres du gouvernement cités dans cette affaire.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:20


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Deby fait la basse police pour Bozizé

 

 BANGUI, AFP | 10.01.2010 | 18:38| L'ex-ministre et chef rebelle centrafricain Charles Massi a bien été arrêté et est détenu "dans une prison à Bangui", a déclaré dimanche à l'AFP une source militaire, confirmant en partie des informations données la veille par sa famille.

L'ex-ministre et chef rebelle centrafricain Charles Massi a bien été arrêté et est détenu "dans une prison à Bangui", a déclaré dimanche à l'AFP une source militaire, confirmant en partie des informations données la veille par sa famille.

M. Massi "a été arrêté au Tchad entre le 1er et le 2 janvier et remis aux autorités centrafricaines par le Tchad", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

"Il est détenu dans une prison à Bangui", a-t-elle affirmé, sans préciser duquel des trois centres de détention de la capitale centrafricaine il s'agissait.

Samedi, l'épouse de M. Massi, qui était depuis plusieurs jours sans nouvelles de lui, avait fait état d'informations officieuses évoquant l'arrestation de son mari et son incarcération à la prison de Bossembélé (150 km au nord-ouest de Bangui).

"Il a été tabassé et il est dans un état lamentable, dans un état critique, m'a-t-on dit", avait-elle souligné.

"Charles Massi n'est pas mort comme certains le disent", a aussi assuré la source militaire, en allusion à des rumeurs circulant dimanche à Bangui et évoquant le décès en détention de l'ex-ministre.

"Au moment de son transfert, lors du passage de la frontière entre Tchad et Centrafrique, un élément qui était avec lui a été abattu pour refus d'obtempérer aux consignes de ceux qui devaient le transférer à Bangui", a-t-on cependant expliqué de source militaire.

Principal dirigeant de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), une rébellion active dans le nord-ouest de la Centrafrique, M. Massi, 57 ans, a été plusieurs fois ministre sous le régime du président Ange-Félix Patassé (1993-2003) et celui de François Bozizé, au pouvoir depuis 2003.

En mai, il avait été arrêté dans le sud tchadien alors qu'il tentait d'aller en Centrafrique, selon N'Djamena, qui l'avait emprisonné pour "infiltration frauduleuse" au Tchad et "tentative de déstabilisation d'un pays voisin".

Il avait été libéré le 8 juillet après avoir manifesté "son intention de faire la paix" avec Bangui, avait dit à l'époque le ministre tchadien de l'Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir.


NDLR : Malgré les dénégations du ministre tchadien de l'Intérieur,  ce sont bien in fine, les autorités tchadiennes qui ont capturé et livré Charles Massi à Bozizé, visiblement en échange de bon procédé pour la livraison par Bangui du chef rebelle du FPR Baba Laddé à Déby. Les chefs rebelles opposés aux uns sont arrêtés et livrés pieds et poings liés aux autres comme de vulgaires colis de marchandises. Tout cela est inadmissible. ce n'est pas par hasard que la livraison de Massi est intervenue peu de jours après le réveillon du nouvel an que Bozizé et Ludovic Ngaiféi ont passé en compagnie de Déby dans une caserne de l'armée tchadienne à Sahr. Les méthodes de passage à tabac qu'affectionne la soldatesque de Bozizé ainsi que les mises en détention au secret dans des prisons personnelles du tyran Bozizé sont des pratiques contraires au respect des droits de l'homme et doivent être dénoncées et condamnées comme telles. On le voit, l'Etat de droit en Centrafrique a encore du chemin devant lui...!

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:17


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       Robert Bourgi

 BRAZZAVILLE (AFP) - 10.01.2010 12:14La "Françafrique" n'est pas l'illustration de la corruption mais "une communauté sentimentale", "une communauté de projets et de démarches communes", a affirmé samedi à Brazzaville le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.

Interrogé à l'issue d'un entretien avec le président congolais Denis Sassou Nguesso sur ce qu'il pensait de l'expression "Brazzaville, une des capitales de la Françafrique", le ministre a répondu: "Dans mon acceptation, c'est une capitale de la fraternité, du développement, de l'exemple".

Inventé dans un sens positif par Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire indépendante en 1960, le terme "Françafrique" est devenu négatif au fil du temps pour décrire un réseau de relations opaques entre la France et ses anciennes colonies, mêlant économie et politique.

"Nous avons parlé avec le président évidemment de la gouvernance, et de la lutte contre la corruption. Il a un programme là-dessus. Ce n'est pas ca la Françafrique pour moi, c'est l'expression pratique, réelle de cet appétit de France et d'une demande un peu différente à travers le monde mondialisé", a souligné Bernard Kouchner.

"D'une demande qui va du changement climatique aux attitudes face aux grands de ce monde, aux émergents par exemple, c'est ce qui fait cette spécificité qui n'est pas toujours très bien définie. Ce n'est pas la Françafrique historique et de la corruption, c'est une communauté sentimentale, historique, une communauté de projets, une communauté de démarches communes", a insisté le ministre.

Il a enfin indiqué avoir parlé avec son interlocuteur, au pouvoir depuis treize ans après l'avoir été une première fois de 1979 à 1992, de dossiers régionaux comme la crise humanitaire dans le nord-est du Congo et de Guinée.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:13


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08/01/2010

Le Groupe de la Banque et la République Centrafricaine ont signé, le 21 décembre 2009 à Tunis, un protocole de don concernant le projet d’appui à la réhabilitation d’infrastructures rurales (PARIR). D’un montant total de 3.85 millions d’unité de compte (UC), le don vise à augmenter la disponibilité des productions agricoles dans le pays, à travers la réhabilitation des infrastructures rurale et le renforcement des capacités des partenaires.  Outre l’appui à la réhabilitation des infrastructures rurales, le programme comprend le volet renforcement des capacités et le volet gestion du projet.

S’exprimant lors de la signature, au nom du vice-président des opérations, Magaret Kilo, chef d’unité des Etats fragiles, a rassuré le ministre d’Etat, chargé de l’économie et du plan de la République Centrafrique, Sylvain Maliko, qui signait pour son pays, « de l’appui de la BAD dans les efforts du gouvernement visant le développement du pays et le bien-être de sa population ».  « Grâce à la remise en état du fonctionnement normal des pistes et des infrastructures de commercialisation, le projet va assurer le désenclavement des zones de production, la relance des échanges commerciaux, et l’amélioration des conditions d’hygiène au niveau des abattoirs », a ajouté Mme Kilo.

Pour sa part, le ministre Maliko s’est félicité de la bonne coopération entre la BAD et son pays et remercié la Banque pour la matérialisation de « ce don qui vient à point nommé, renforcer la disponibilité des productions agricoles, en vue de soulager les populations centrafricaines ».

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 20:18



bonne-annee

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A l’initiative de l’UFVN, son Coordonnateur, Me Henri Pouzère a animé le samedi 9 janvier à Bangui, une conférence de presse ayant porté essentiellement sur :

1°) - le programme DDR

2°) - le récent mouvement des délégations spéciales

3°) - les comités locaux de la Commission Electorale Indépendante (CEI)

Sur le premier point de cet ordre du jour, Me Pouzère a amplement démontré pour le déplorer que contrairement à la propagande officielle, le DDR est au point mort et qu’aucun progrès n’a été enregistré sur le terrain dans ce domaine. Il a exigé que le président Bozizé mette effectivement le plus rapidement possible, l’enveloppe de huit milliards (8) de F CFA désormais totalement versés par les pays de la CEMAC au gouvernement centrafricain et qui n’est toujours pas mise à la disposition de la structure censée la gérer, compromettant ainsi sérieusement la poursuite de cet important programme dont la réalisation conditionne la bonne tenue des prochaines élections.

S’agissant du second point, le Coordonnateur de l’UFVN a dénoncé pour le rejeter, le récent mouvement de la composition des délégations spéciales opéré unilatéralement par le pouvoir, contrairement à l’habitude qui consiste à recourir aux députés des circonscriptions qui font les propositions de nominations aux ministre chargé de l’Administration du territoire. Me Pouzère a dénoncé le fait que ce faisant, le pouvoir fausse les règles du jeu à quelques mois des élections afin de tenter de s’assujettir l’administration locale.

Me Pouzère s’est longuement attardé sur le troisième point de l’ordre du jour pour relever et dénoncer les mauvaises méthodes de travail et la complicité du président de la CEI avec le président de la République. Joseph Binguimalé avait en effet décidé le 24 décembre dernier l’envoi en province de plusieurs missions pour installer les comités locaux de la CEI.

Devant s’absenter du pays pour l’Europe à la veille des fêtes de fin d’année, le président de la CEI dit avoir envoyé aux différents partis politiques une invitation leur demandant de faire parvenir à la CEI les noms de leurs représentants dans les comités locaux de la CEI. Ce courrier serait parti à la même date du 24 décembre selon Binguimalé mais aucun parti politique ne l’a reçu avant le départ en province des missions d’installation des comités locaux. Binguimalé a en réalité, travaillé de mèche avec Bozizé qui lui a mis la pression pour l'accomplissement de cette tâche dans des conditions aussi désastreuses que mensongères dont malheureusement le résultat  révèle à présent leur supercherie.  

Pour Me Pouzère et l’UFVN dans son ensemble, cela est un dysfonctionnement inadmissible qui en dit long sur la malhonnêteté du président de la CEI dont on mesure chaque jour, non pas l’indépendance qui devrait le caractériser mais son inféodation au pouvoir en place.

L’UFVN rejette donc le récent mouvement des délégations spéciales, exige son retrait ainsi que la démission du Premier Ministre Faustin Archange Touadéra et son ministre chargé de l’administration du territoire Elie Oueifio, qui ayant fait officiellement leur entrée dans le bureau politique du KNK, parti au pouvoir depuis le 13 novembre dernier, sont désormais mal placés pour intervenir dans les questions liées aux bon déroulement des élections.

L’UFVN estime que faute de tout cela, elle se retirera purement et simplement du processus électoral en laissant seul Bozizé en assumer la responsabilité de cette impasse.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 19:03


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armement
 

AFP 09.01.10 | 16h30 - La Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, 10 pays) a condamné samedi "l'attaque barbare" qui a visé la veille le bus de l'équipe nationale de football du Togo dans la province angolaise de Cabinda, faisant au moins deux morts.


La CEEAC, dont est membre l'Angola, "a appris l'attaque barbare" dont a été victime l'équipe togolaise, venue participer à la Coupe africaine des nations (CAN), et "condamne fermement cet acte ignoble que rien ne peut justifier", selon un communiqué reçu à Libreville, où siège l'organisation régionale.


Les auteurs de l'attaque "doivent être poursuivis et punis conformément à la loi", ajoute le texte. "Le monde sportif africain tout entier doit soutenir la décision responsable de la Confédération africaine de football (CAF)" de maintenir la CAN, "attendue par tout le continent", estime la CEEAC.


Le secrétariat général de l'organisation régionale, qui fait aussi part de sa "compassion" pour "les victimes et leurs familles", se tient "aux côtés des autorités et du peuple angolais qui ont préparé patiemment et minutieusement" la CAN, selon le communiqué. Créée en 1983, la CEEAC regroupe l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon, le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), la Guinée équatoriale, Sao Tomé et Principe et le Tchad.


L'attaque contre la délégation du Togo, alors qu'elle passait en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola, a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC). Ce groupe milite depuis 1975 pour l'indépendance de cette province enclavée entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville.

 

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