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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 12:33

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bozize-stylise


Bangui, 23 janvier 2010 (C.A.P) - La mutinerie déclenchée hier par les détenus en rébellion contre le nouveau régisseur zélé de la prison de Ngaragba a repris de plus belle ce matin contraignant les soldats de surveillance et les élements de la garde présidentielle à grimper dans les arbres tout autour de la maison d'arrêt pour ouvrir le feu en direction des mutins dans la prison. Deux détenus seraient ainsi blessés par balles dont un sérieusement à la jambe. L'arrivée ce matin du garde des Sceaux Laurent Ngon Baba n'a rien pu régler. Ce dernier serait reparti chercher dit-on son collègue de la défense qui n'est autre que le fils de Bozizé Jean Francis. (à suivre)

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 23:10


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Bangui, 21 jan (ACAP) – Le président de l’Union pour la Renaissance et le Développement (URD), M. Auguste Boukanga, un des partis politiques de l'opposition, a proposé mercredi 20 janvier, au cours d'une conférence de presse, le report au mois de novembre ou décembre 2010 et au plus tard en janvier 2011 des élections présidentielles et législatives prévues pour le mois d'avril prochain.

Pour M. Auguste Boukanga, ce report permettrait à la Commission Electorale Indépendante (CEI) "de consacrer toute son énergie à la bonne gestion de sa mission afin que ces élections soient organisées dans la transparence".

Il a ajouté que cette proposition devrait permettre la mise en oeuvre du programme de Démobilisation, désarmement et Réinsertion des ex-combattants (DDR), condition sine qua non pour le retour de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.

M. Boukanga a demandé la démission du gouvernement Touadéra et la formation d’un gouvernement de large consensus conformément à la recommandation du Dialogue Politique Inclusif dont les principales sont notamment travailler à la réconciliation véritable et définitive entre les Centrafricains, prendre les mesures nécessaires au renforcement de la démocratie et favoriser le développement économique et social.

Il a également souhaité la mise en place d’un Conseil National Politique Provisoire dirigé par le Président François Bozizé et devant regrouper en son sein tous les candidats à l’élection présidentielle de 2005 comme organe parlementaire de transition.

Il rappelé, à cet effet, qu'à la fin du mandat du Président André Kolingba (1981-1993), le peuple centrafricain avait imposé une forme de transition consensuelle conduite par un Conseil National Politique Provisoire de la République (CNPPR) qui avait organisé les élections générales en 1993, précisant qu'il s'agit d'une jurisprudence qui doit s’imposer.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 21:50


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bozize-stylise

Bangui, 22 janvier 2010 (C.A.P) – Une importante mutinerie a été déclenchée ce vendredi à partir de 14 heures (GMT) par les détenus de la maison d’arrêt de Ngaragba à Bangui qui ont sérieusement endommagé le bureau du régisseur de la prison, le commandant Théophile Mbélé.

C’était à l’heure du déjeuner que l’insurrection des détenus a débuté lorsqu’à  l’initiative de quelques uns, l’ensemble des prisonniers ont refusé de prendre le repas qui leur a été servi et s’en sont particulièrement pris au bureau du régisseur de la prison qu’ils ont saccagé et détruit tous les documents qu’il contenait. Les mutins ont également cassé presque toutes les issues de la prison y compris la grande porte principale.

Toujours selon nos sources, le Procureur de la République Firmin Feindiro qui a accouru sur les lieux aurait été lapidé et a été obligé de rebrousser chemin. Trois détenus ont fui et un autre est blessé.

La veille, le nouveau régisseur avait fait diffuser sur les antennes de Radio Centrafrique un communiqué demandant aux habitants de la capitale de l’informer personnellement en appelant sur son téléphone portable dont il a communiqué le numéro, s’il apercevait un prisonnier se promener dans la ville. C’est le zèle de ce nouveau régisseur aux méthodes un peu inhabituelles qui a suscité le mécontentement qui a entraîné cette rébellion des détenus.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 16:19


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 Tripoli - Pana 22/01/2010 - Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union Africaine (UA), s'est entretenu, jeudi soir à Tripoli, la capitale libyenne, avec le président centrafricain François Bozizé sur les préparatifs en cours du prochain sommet de l'UA prévu fin janvier courant à Addis-Abeba, en Ethiopie.

La rencontre entre le guide Kadhafi et le président centrafricain a tourné, selon une source officielle libyenne, autour de la mise en oeuvre des résolutions relatives à la transformation de la Commission de l'UA en une Autorité de l'Union.

Le président de l'UA et le président centrafricain ont également passé en revue la situation de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) base de la pyramide de l'Union et les questions relatives à la consolidation de la sécurité et de la paix en Afrique.

Selon la même source, le président Bozizé a, au cours de cet entretien, renouvelé sa considération et sa gratitude au leader Kadhafi pour les efforts et initiatives qu'il a entrepris ayant été couronnés par l'instauration de la paix et de la stabilité en Centrafrique en vertu de son titre de Haut parrain permanent de la sécurité et de la paix dans l'espace de la CEN-SAD et dans l'au-delà.

La visite du président centrafricain François Bozizé qui est arrivé jeudi en fin de journée à Tripoli à la tête d'une importante délégation de son gouvernement, intervient moins de dix jours après celle effectuée à Tripoli par son Premier ministre Faustin Touadera.

Il avait co-présidé avec le secrétaire du Comité populaire général libyen, Dr Baghdadi Mahmoudi, les entretiens libyo-centrafricains centrés sur la promotion des perspectives de consolidation de la coopération bilatérale entre les deux pays dans divers domaines ainsi que sur la mise en place de l'ordre du jour des réunions de la Haute commission mixte libyo-centrafricaine qui se tiendra prochainement.




NDLR : Bozizé et  Khadafi n’ont sans doute pas parlé que du prochain sommet de l’Union Africaine et de la CENSAD. Qu’est ce qui peut alors justifier la présence du ministre de la justice Laurent Ngon-Baba et celle de Cyriaque Gonda dans la délégation de Bozizé ? Au moment où de graves accusations pèsent sur Bozizé au sujet de la mort du colonel et ancien ministre d’Etat Charles Massi, il est fort à parier que le colonel libyen à qui Abdoulaye Miskine aurait par ailleurs écrit une lettre pour l’interpeller sur le sort de Massi, n’ait pas pu poser quelques questions à son interlocuteur.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 15:49


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Bozize171108275-copie-1.jpg

 

A mesure que les jours passent et que les événements s’enchaînent, la disparition du colonel Massi paraît comme très fortement probable eu égard aux difficultés qu’éprouvent le Président Bozizé et ses bras armés, le lieutenant Abel Dénamganai et le capitaine Vianney Semndiro, directement et personnellement tenus pour responsables, à donner une preuve de vie de son ex ministre d’Etat.

 

Le Communiqué que le gouvernement a rendu public en le 21 janvier 2010 n’a pas permis d’en avoir le cœur net. En lieu et place d’éléments de preuve, ce communiqué aux termes plutôt menaçants, s’est borné à botter en touche les accusations très précises formulées par l’épouse de Massi et le représentant de son parti en France.

 

Une chose est sûre cependant, c’est la détermination des démocrates, de la famille, des organisations politico-militaires auxquelles appartenait le colonel Massi et des organisations de défense des droits de l’homme, à ne pas rester indifférents à ce qui paraît à leur yeux être un test pour Bozizé dans sa volonté d’instaurer sa dictature sanguinaire, unique moyen pour lui de conserver le pouvoir lui et son seul clan.

 

Concomitamment à la publication du communiqué gouvernemental, Mme Sahle Zewde Work du BINUCA tenait conférence de presse à Bangui pour expliquer les raisons de la mutation du BONUCA.  Au cours de cette réunion avec les medias, suite aux questions des journalistes sur la disparition de Massi, elle a répondu en disant s’informer par voie de presse et entreprendre des démarches pour se faire expliquer les choses par le gouvernement.

 

Ce même jour, Bozizé et quatre de ses ministres dont notamment ceux de la justice, de la réconciliation nationale et des affaires étrangères, prenaient le chemin de Tripoli.

Par ailleurs, Abdoulaye Miskine aurait saisi le colonel Khadafi pour le prendre à témoin de ce qui aurait pu advenir de lui s’il s’était risqué à résider à Bangui.

 

Depuis que les lampions du Xème sommet de la CEMAC sont éteints, l’affaire Massi prend un coup d’accélérateur médiatique et procédural. Curieusement, c’est à ce moment que certains membres du gouvernement, administrativement concernés, choisissent de se mettre au vert en laissant gérer leurs téléphones par leurs aides de camp. Curieux sens des responsabilités.

 

De folles rumeurs circulent à Bangui qui font état dans le même temps de l’exécution de Massi par Bozizé lui-même et que c’est à son retour que son hélicoptère a failli crasher ce 23 décembre 2009.

 

Simple coïncidence, préméditation ou véritable aveu de crime, Bozizé a clairement revendiqué l’exécution du colonel Massi le 31 décembre 2009 dernier dans son discours en sango. Parlant des hommes politiques de l’opposition, il a clairement dit en substance ceci : «mbi yéké doroko ala oko na oko » c’est à dire :  je vais vous dépecer un à un. Il y en a  qui me tombe déjà sous la main. Si cela arrive, il ne faut plus venir pleurnicher ».

Beaucoup n’avaient pas fait attention à cette phrase mais elle était lourde de sens et prend à présent une importance judiciaire car doit être interprétée comme l’aveu de l’auteur du crime de Massi qui n’est autre que Bozizé. Que ceux qui doutent encore des intentions criminelles de Bozizé se le tiennent pour dit.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 15:46


bonne-annee

Anne Lauvergeon-copie-1



Proche neveu du président François Bozizé, le lieutenant-colonel Sylvain Ndoutingaï, ministre d'Etat chargé des mines et de l'énergie, vient, selon nos informations, de lancer deux missiles épistolaires sur Areva Centrafrique. Les deux courriers sont datés du 8 décembre 2009.

Le premier rappelle au groupe Areva qu'il s'était engagé à démarrer le projet d'exploitation du gisement d'uranium de Bakouma en 2010. Or, le conseil d'administration du 19 novembre du groupe français n'a pas inscrit ce projet sur ses tablettes. La deuxième missive, cinglante, concerne le transfert à l'Etat centrafricain du titre UraMin (racheté 2,5 milliards $ par le groupe nucléaire), concessionnaire du gisement de Bakouma. Et toujours pas reçu à Bangui. Le ministre d'Etat est devenu très procédurier… Interrogé par La Lettre du Continent, Areva indique que 25 millions $ d'investissements sont prévus en 2010 sur Bakouma et que, par ailleurs, les papiers d'UraMin sont en cours de transmission. Il n'y plus qu'à guetter le facteur…

Désormais numéro deux du régime, Sylvain Ndoutingaï, en très grande forme, a également adressé une mise en demeure à George Forrest, "facilitateur" entre l'Etat centrafricain et Areva dans l'attribution du contrat de Bakouma. Pour ses bons offices, Forrest a hérité en mai de sept permis de recherche d'uranium, en bordure de la concession du groupe français. Sylvain Ndoutingaï réclame aujourd'hui à Forrest "le paiement intégral du montant du bonus de signature fixé". Il n'en précise pas le montant. Dommage…


Source : La Lettre du Continent N° 580

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 01:50


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Grauls, Mme Zewde

                   Mme Zewde ici à droite


Le BINUCA : Une même voix pour les Nations Unies 

 

Bangui, le 20 janvier 2010. Dans une déclaration présidentielle du Conseil de Sécurité adoptée le mardi 7 avril 2009, le Conseil s'est félicité de la recommandation du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, de créer un Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA). Le Bureau est chargé notamment, de « soutenir les efforts entrepris aux niveaux national et local » en vue de mettre en œuvre les conclusions du Dialogue Politique Inclusif (DPI), qui s'est tenu à Bangui en décembre 2008.

Le 1er janvier 2010, le BINUCA a succédé au Bureau d'appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BONUCA).  

Le BINUCA est la réponse des Nations Unies aux efforts de paix et de réconciliation de la République Centrafricaine. Il « vise une plus grande cohérence et efficacité des actions de l’ensemble du Système des Nations Unies en Centrafrique. » Les priorités assignées au Bureau concernent :

· L’organisation des élections libres et transparentes

· La réussite du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR)

· La protection des enfants et des femmes

·  L’assistance humanitaire

 

De par leur mandat traditionnel, les Agences spécialisées des Nations Unies en Centrafrique appuient les autorités nationales dans la mise en œuvre des programmes liés à la Consolidation de la Paix. Grâce à l’intégration, le Bureau Politique (ex BONUCA) et les Agences Spécialisées assureront une meilleure coordination des activités. Cette approche intégrée des opérations des Nations Unies en Centrafrique va permettre d’accroître l’efficacité et l’impact des réponses apportées par les Nations Unies aux problèmes de la RCA.

 Plusieurs autres pays dont la Sierra Leone, la Guinée Bissau, le Burundi, ont eu recours avec succès à l’intégration des activités politiques,  de l’assistance  humanitaire, et des programmes de développement, ce qui a permis à l’ONU de parler d’une même voix.

 Aux fins d’expliciter cette transformation, la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, l’Ambassadeur Sahlé-Work ZEWDE, animera une Conférence de Presse dans la Salle de Conférence du BINUCA, à Bangui,  le jeudi 21 Janvier 2010, à partir de 10h30mn.

    

Conférence de Presse RSSGNU du 21 janvier 2010

 

Mot liminaire

 

Mesdames et Messieurs, soyez les bienvenus au sein du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA).

L’actualité internationale nous invite à observer une minute de silence par compassion et solidarité pour le peuple Haïtien et nos collègues durement touchés par le séisme de la semaine dernière.  

Je vous remercie.

Je voudrais vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année 2010, une année de santé, de bonheur et de prospérité pour tous et surtout de paix pour la République Centrafricaine.

2010 a une double signification pour la République Centrafricaine et les Nations Unies.  C est une année de consolidation de la paix et de retour à la stabilité politique, économique et sécuritaire. C’est aussi une année d’harmonisation et de consolidation de l’appui que les Nations Unies et la Communauté Internationale apporte à la Centrafrique.

Cette conférence de presse comporte un double intérêt. Tout d’abord vous présenter le mandat assigné par le Conseil de Sécurité à ce Bureau, ensuite vous expliquer les enjeux et les défis de transformation de BONUCA à BINUCA.

§     Le 27 juin 2008, le Conseil de Sécurité a demandé au Secrétaire Général de lui faire des recommandations sur la meilleure façon de redéfinir le mandat et la structure du BONUCA et celle des Agences Spécialisées des Nations Unies, afin de mieux coordonner l’assistance de l ONU dans le pays

§     Le 03 Mars 2009, le Secrétaire Général des Nations Unies a recommandé au Conseil de Sécurité la création d’un Bureau Intégré des Nations Unies en RCA, ce que ce dernier a accepté le 07 avril 2009.

§     Le 1er Janvier 2010 les Nations Unies en Centrafrique sont devenues le Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique BINUCA.

§     Le Représentant Spécial du Secrétaire Général que je suis, va continuer à donner des orientations politiques générales sur l’action des Nations dans le pays, et  mon adjoint, le Représentant Spécial Adjoint,  qui est en même temps le Coordonnateur Résident et Coordonnateur de l’action Humanitaire, sera chargé de la supervision des opérations des agences.

Le mandat du BINUCA comporte entre autre sept (7) priorités :

· Soutenir les efforts entrepris aux niveaux national et local pour la mise en œuvre des  conclusions du Dialogue, notamment en appuyant les réformes touchant la gouvernance et les opérations électorales ;

 

·  Contribuer à la bonne exécution du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) et à la réforme des Institutions dans le secteur de la Sécurité, et soutenir les activités visant à promouvoir l’état de droit.

· Appuyer les efforts menés en vue de rétablir l’autorité de l’Etat dans les provinces ;

· Appuyer le renforcement des capacités nationales pour faire respecter les droits de l’homme et l’état de droit et promouvoir la justice et la transparence ;

· Oeuvrer en coordination étroite avec la Commission de consolidation de la paix et soutenir son action ainsi que la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la consolidation de la paix et des projets financés par le Fonds de consolidation de la paix. 

Les Agences Spécialisées des Nations Unies continueront à exercer leur mandat en appuyant les autorités nationales dans la mise en œuvre des programmes liés aux domaines prioritaires de la Consolidation de la Paix, parmi lesquels

· La lutte contre la pauvreté,

· L’appui humanitaire,

· Le renforcement des capacités institutionnelles nationales,

· La sécurité,

· etc.

  

L’intérêt majeur de l’intégration en 2010 sera, en plus de la cohérence dans la réponse des Nations Unies aux besoins du pays:

 

· L’harmonisation et la coordination des activités,

 

· La mise en commun des ressources financières et humaines en vue de la réalisation des projets communs,

 

· La rationalisation des dépenses

 

· La recherche de l’efficience et l’efficacité dans l’action.

 

La création du BINUCA est non seulement une approche moderne de gestion du soutien des Nations Unies aux pays membres, c’est aussi la traduction en actions des efforts du BONUCA et en particulier  des recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI), du 8 au 20 décembre 2008.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 01:12


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Elois-Anguimat-.jpg

 

Bangui, 22 janv.2010 (C.A.P) - Eloi Anguimaté, un des premiers si ce n’est le premier à avoir déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle en Centrafrique s’est vu obligé de se cacher après qu’un véhicule bourré de militaires en uniformes et lourdement armés s’était nuitamment pointé à son domicile à Bangui. 

C’est à deux heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi 21 janvier 2010 que le gardien du domicile d’Anguimaté a eu affaire à un détachement de militaires à bord d’un véhicule, venus comme pour repérer les lieux. Dans l’après-midi du jeudi, d’autres militaires en uniformes et armés sont revenus cette fois-ci à moto aux environs de 15 heures.  Craignant pour sa sécurité, Eloi Anguimaté avait déjà pris le large pour se planquer.

Selon une source proche du candidat, celui-ci dit totalement ignorer les raisons de cette descente musclée à son domicile. Est-ce une simple démarche visant à intimider ce candidat ou autre chose, les prochaines heures nous le diront. Avec ce qui est arrivé à Charles Massi, tous les leaders de l’opposition politique centrafricaine ne peuvent qu’avoir des raisons de s’inquiéter pour leur sécurité. Dans une telle ambiance, on ne voit pas comment la future campagne électorale pourrait se dérouler convenablement.

Pour certains observateurs à Bangui, on s’explique difficilement pourquoi le pouvoir en place cherche des poux sur la tête du candidat Eloi Anguimaté qui ne semble pas a priori, représenter un quelconque danger pour le candidat Bozizé. Depuis qu’il a annoncé sa candidature, il s’est tenu tranquille et n’a pas émis publiquement la moindre critique sur le pouvoir en place. Si Bozizé voulait faire gratuitement de la publicité au candidat Eloi Anguimaté, il ne s’y prendrait pas autrement.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 00:07


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Francis-Boziz-.jpg

                       Jean Francis Bozizé

 

BANGUI – (AFP)  21 janvier 2010 19h46 - Les autorités centrafricaines ont démenti avoir arrêté, détenu et torturé à mort Charles Massi comme l'affirment la famille et le parti de cet ex-ministre et chef rebelle, dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP.

"Le ministère de la Défense nationale voudrait opposer un démenti formel aux allégations mensongères" de la famille et du parti de Charles Massi affirmant qu'il "serait mort (le 8 janvier) en détention, à l'issue de multiples tortures et mauvais traitements", selon ce texte du ministre de la Défense Jean-Francis Bozizé.

"Il s'agit d'une véritable campagne d'intoxication", ajoute-t-il, estimant que ses auteurs veulent "semer la confusion".

"Hormis les annonces et les revirements spectaculaires de Massi, le gouvernement n'a nullement connaissance" des "faits et gestes" de l'ex-ministre, assure Jean-Francis Bozizé, disant son souhait de voir M. Massi "entrer dans le processus de paix" engagé fin 2008.

Le 16 janvier, l'épouse et le parti de M. Massi, le Forum démocratique pour la modernité (Fodem), avaient affirmé qu'il était mort en détention huit jours plus tôt "des suites de tortures" après avoir été arrêté le 19 décembre près du Tchad, demandant aux autorités une preuve de vie ou le corps du chef rebelle.

Principal dirigeant de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), une rébellion active dans le nord-ouest du pays, Charles Massi, 57 ans, a été plusieurs fois ministre sous le régime du président Ange-Félix Patassé (1993-2003) et de l'actuel chef d'Etat, François Bozizé.

En mai 2009, il avait été arrêté dans le sud tchadien alors qu'il tentait d'aller en Centrafrique, selon N'Djamena, qui l'avait emprisonné notamment pour "tentative de déstabilisation d'un pays voisin" avant de le libérer le 8 juillet.

Dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP, la CPJP a à son tour "exigé du pouvoir de Bangui, la preuve de vie du colonel Massi afin d'éviter tout embrasement inutile", demandant l'ouverture d'une enquête.

"Nous invitons la communauté internationale à s'impliquer pour faire la lumière sur cette affaire regrettable et préoccupante", écrit la CPJP, qui dénonce "un mutisme inquiétant autour (...) du sort" de M. Massi.

"Nous voulons toujours croire que le colonel Massi est en vie. Dans le cas contraire, les conséquences seront très graves", ajoute la rébellion.

L'opposition et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth, un des principaux ex-mouvements rebelles engagés dans le processus de paix, ont dans un autre communiqué condamné "l'assassinat" de M. Massi.

Evoquant "un acte prémédité décidé au plus haut sommet de l'Etat", ils ont demandé que "son corps soit remis à sa famille" et qu'une "commission d'enquête internationale indépendante" soit mise en place "en vue de faire la lumière" sur cette affaire.

 

NDLR : Cette sortie médiatique des autorités de Bangui rompt certes le lourd silence qu’elles ont observé jusqu’à présent sur l’affaire Massi. Ce démenti en réalité n’en est pas un et enfonce même davantage le régime de Bozizé. En tout cas personne ne peut être rassuré, surtout pas la famille de l’intéressé. Pourquoi avoir expulsé de Bangui son épouse sous prétexte de raisons d’Etat alors qu’elle était seulement venue tenter de faire la lumière sur le sort de son mari ?

Selon un proche de Bozizé qui a requis l’anonymat, Charles Massi aurait bien  été exécuté par le lieutenant Abel Dénamganai et le capitaine Vianney Semndiro commandant la garnison de Bossembélé de triste réputation, tous deux de la garde présidentielle et hommes des missions spéciales et basses besognes de Bozizé. Ce rôle était naguère dévolu au capitaine Eugène Ngaikoissé alias « le boucher de Paoua » qui a de plus en plus l’impression que Bozizé veut lui faire porter tout seul le chapeau des missions de massacres à grande échelle des populations du Nord Ouest dont il était pourtant le donneur d’ordre mais qu’il ne veut pas assumer, un peu comme le capitaine Moussa Dadis Camarade de Guinée  avec son aide de camp qui a fini par lui tirer dessus. On connaît la suite à Conakry mais pas encore à Bangui.

Le chef rebelle du FDPC Abdoulye Miskine dont les sanguinaires de Bangui ont éxecuté dernièrement deux des éléments dans les locaux même de l'OCRB, doit certainement se dire intérieurement, à la lumière du sort infligé à Massi, qu'il avait parfaitement eu raison de n'être pas rentré à Bangui malgré les pressions libyennes et celles de Bozizé. 




Convergence Citoyenne de Concertation Contre la Dictature   (CCCCD)

                                                                    

                                                                                            Tel: 06  31  12  52  51

                                                                                                  06  99  62  67  04

 

 

Communique de presse no 007

 

 

Nous, Convergence Citoyenne de Concertation Contre la Dictature, (C.C.C.C.D.) apprenons avec stupeur et indignation les informations persitantes selon lesquelles le Compatriote Charles Massi Président fondateur de ''FODEM'' patriote et combattant de la liberté a été arrêté au Tchad , puis transféré dans la triste et célébre camp de torture et d'éxécution de Bossembele situé  à  120 km de Bangui, où ce dernier serait décédé à la suite des traitements inhumains et dégrandants.

Cette pratique qui ressemble comme une goutte d'eau à celle infigée à d'autres compatriotes comme GRELOMBE et son fils Martin, aux assassinats de Kembe, de Paoua,et autres crimes restés à ce jours impunis, est la methode de l'actuel gouvernement et son Général Président formé à l'école de son maître Bokassa- Patasse.

Encore une fois, un régime de terreur est né, plus féroce, plus insidieuse, plus cinique, plus brutal; un autre ange de la mort plane sur la Centrafrique;

 La Convergence Citoyenne en appelle à la conscience de chaque centrafricaine et centrafricain digne de ce nom, qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, les forces vives de la  combattantes, de se lever comme un seul bloc pour demander des comptes à Bozize et à son gouvernement de ''kwa na kwa'' , alias ''la Mort, rien que la mort'' sur le  décès confirmé ou non de Charles Massi; elle exige une mission d'enquête sur les conditions dans lesquelles Mr MASSI a été transféré du Tchad en Centrafrique pour être ainsi livré aux bourreaux à la solde des régimes BOZIZE-DEBY.

 

Combattre la dictature, l'oppression, la tyrannie est un devoir et un droit

                                                                       

Fait à Bordeaux le 21 Janvier 2010

Pour Convergence Citoyenne

                                                               

Le Directeur Exécutif

Aboukary Tembeley                  aboukarytembeley@yahoo.fr

  

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 02:03


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Binguimalet.jpg

BANGUI – (AFP) 20 janvier 2010 18h48 - L'annonce par l'opposition centrafricaine de sa décision de suspendre sa participation à la Commission électorale indépendante (CEI) centrafricaine a provoqué des remous parmi les formations qui la composent, a appris l'AFP mercredi de sources concordantes.

Selon l'avocat Henri Pouzère, coordonnateur de l'Union des forces vives de la Nation (UFVN, coalition de l'opposition), cinq opposants qui représentaient leurs formations à la CEI ont été suspendus par leurs partis pour avoir défié la décision de ne plus assister aux travaux de la commission électorale.

La CEI compte en tout 30 membres, dont 15 représentés auparavant par le groupe des partis de l'opposition, celui des ex-rébellions et celui dit des "autres partis". Ces trois groupes sont rassemblés au sein du "Collectif des forces du changement", qui a décidé le 13 janvier de ne plus participer aux activités de la commission.

Cinq personnalités, parmi les 15 concernées par la suspension, ont protesté contre le boycott et ont continué à participer aux travaux de la CEI, selon Me Henri Pouzère.

"C'est un acte de rébellion. Et nous avons décidé de les suspendre et de dire qu'ils ne nous représentent plus là-bas", a déclaré Me Pouzère qui, lui, suspendu ses activités à la Coordination de la CEI.

"Les gens que nous avons envoyés à la CEI (...) n'ont d'autres pouvoirs que ceux que nous leur avons délégués. Ils ne peuvent pas ne pas se soumettre à nous", a-t-il ajouté.

Joint par l'AFP, un des cinq opposants "dissidents", Gabriel Goloumo, du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC, de l'ex-président André Kolingba), a expliqué qu'ils ne se reconnaissaient pas dans le Collectif des forces du changement.

Le Collectif réclame notamment la démission du président de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalé, qu'il juge partial, et la dissolution de tous les comités électoraux locaux et consulaires, qu'il estime "illégalement nommés".

La commission électorale doit organiser et superviser des scrutins présidentiel et législatifs prévus cette année en Centrafrique, à une date non encore fixée officiellement. Selon l'ONU, ces élections doivent être organisées avant fin avril 2010 pour être constitutionnelles.



NDLR : C'est bien connu en RCA qu'être membre de la commission électorale représente pour certains, une fin en soi qui permet à quelques crève la faim d'exister. S'il est vrai que dès le départ l'opposition aurait dû faire preuve de discernement et surtout de vigilance pour rejeter d'emeblée la désignation par Bozizé du vrai faux pasteur Joseph Binguimalet, elle est néanmoins aussi tout à fait dans son droit de se raviser et exiger à un moment donné, si elle constate de graves manquements, la démission de ce président malhonnête pour ne pas laisser le pays aller à une mascarade électorale comme en 2005. 
Il est fort regrettable qu'un illustre inconnu comme Gabriel Goloumo, sorti totalement du néant dans des conditions encore non élucidées au RDC, objet de controverse au sein même de ce parti parce que parachuté par des gens tapis dans l'ombre autour d'un André Kolingba physiquement diminué,  parvienne à manipuler quelques membres de la CEI pour la préservation de leurs intérêts personnels qui sont totalement aux antipodes de ceux des Centrafricains.
Si les conditions de la lutte contre les préparatifs du hold-up électoral par Bozizé et son complice infiltré à la CEI exigent la mise en place d'une structure plus large que celle de l'UFVN afin de rassembler toutes les bonnes volontés, il n'y a aucune raison que certains malins sans envergure cherchent à semer la zizanie au sein de l'opposition en voulant à tout prix s'accrocher à des prébendes que leur position à la CEI leur procure.
Les lourdes et graves accusations qui pèsent sur le président de la CEI justifient amplement que ce dernier laisse la place à un autre fils du pays et regagne sa prétendue église en région parisienne. En peu de temps, il a étalé son incompétence, sa malhonnêteté, sa soif de l'argent et du bien matériel. On n'a pas besoin d'un tel personnage à la tête de la CEI. Il est donc temps d'arrêter les frais avec lui.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique