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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 03:26


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BRUXELLES – (AFP) 25 janvier 2010 17h37 - L'Union européenne a été appelée lundi à Bruxelles par les représentants de 17 pays d'Afrique à s'opposer à de nouvelles ventes d'ivoire et à sauver ainsi les populations d'éléphants décimées par le braconnage.

"Nous demandons à l'Union européenne de déclarer ouvertement son appui au moratoire de neuf ans adopté en 2007 au sein de Convention sur les espèces menacées d'extinction (CITES)", a annoncé au cours d'une conférence de presse au Parlement européen le ministre kenyan de la forêt et de la faune, Noah Wekesa, dont le pays co-préside avec le Mali la Coalition pour l'Eléphant d'Afrique.

La Tanzanie et la Zambie ont mis le feu aux poudres en demandant à être autorisées à vendre respectivement près de 90 et 22 tonnes d'ivoire lors de la prochaine conférence de la CITES prévue du 13 au 25 mars à Doha.

"L'Union européenne a une grande importance au sein de la CITES. Si elle s'abstient lors de ce vote, elle va contribuer à accentuer une situation déjà critique", a averti M. Wekesa.

"Les derniers éléphants de Sierra Leone viennent d'être abattus par des braconniers le mois dernier", a-t-il annoncé.

Or l'Union européenne n'a pas encore arrêté sa position. "Le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et les Pays-Bas ne savent pas encore ce qu'ils feront, mais seraient enclins à soutenir la demande de la Tanzanie", a souligné l'eurodéputé libéral néerlandais Gerben-Jan Gerbrandy.

"Or, si les 27 membres de l'UE sont en désaccord, ils s'abstiennent, ce qui équivaut à un feu vert pour les braconniers", a-t-il averti.

"L'Union européenne travaille à trouver un consensus au sein de la CITES pour assurer la défense des éléphants d'Afrique", a assuré lundi à l'AFP un négociateur européen.

"Si la négociation s'engage, il n'est pas bon de prendre position en faveur d'une coalition contre une autre", a-t-il expliqué.

"Le Parlement européen compte néanmoins prendre position. La Commission environnement va se prononcer cette semaine en faveur du respect du moratoire adopté en 2007 par la CITES et "cette position sera soumise à la plénière en février", a assuré M. Gerbrandy.

"Nous sommes à Bruxelles pour quatre jours", a souligné M. Wekesa qui entend multiplier les rencontres avec les représentants des 27 pour "convaincre l'UE de s'en tenir à l'esprit du moratoire trouvé au sein de la CITES » .

Le moratoire avait eu pour contrepartie un feu vert au Zimbabwe, à l'Afrique du Sud, à la Namibie et au Botswana pour écouler exceptionnellement 108 tonnes au profit d'acheteurs chinois et japonais.

Les défenseurs de l'éléphant estiment que cette vente légale a accru la demande d'ivoire et dopé le marché noir.

L'Afrique ne compte plus aujourd'hui que 400.000 à 600.000 éléphants. Plus de la moitié vivent en Afrique australe, mais ils ne sont que quelques milliers, voire quelques centaines, décimés par le braconnage dans la plupart des pays d'Afrique occidentale, centrale et orientale.

"Au Kenya, nous avons perdu 232 éléphants en 2009, tués par des braconniers ou par la sécheresse, contre 145 en 2008 et 47 en 2007", a souligné M. Wekesa.

La coalition pour l'Eléphant d'Afrique compte 22 membres: Bénin, Burkina Faso, République Centrafricaine, Tchad, Guinée Equatoriale, Erythrée, Ethiopie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Léone, Togo, République du Congo, Sud Soudan.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 00:49


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Boz-en-campagne.jpg

 

A Bozoum, chef lieu de la préfecture de l’Ouham-Pendé, se tenait la semaine dernière une foire agricole. C’est Youssoufa Mandjo le ministre délégué chargé de l’Elevage qui devait procéder à l’ouverture de la manifestation. Dans son allocution, ce dernier a cru devoir souligner l’absence remarquée du préfet qui aurait délibérément refusé de prendre part à la cérémonie pour n’avoir pas été associé dit-on, aux préparatifs de la foire.  

Au second jour de la foire, le dit préfet s’est pointé afin de régler les comptes du ministre qui l’a mis en cause la veille dans son discours d’ouverture. Il s’est donc porté à la hauteur de Youssoufa Mandjo et a commencé à lui administrer des coups de poing lorsque plusieurs témoins se sont interposés pour empêcher le pugilat entre les deux personnalités de se poursuivre plus avant.

Ces derniers temps, un autre ministre du gouvernement Bozizé s’est fait une spécialité, celle de recourir à tout moment au moindre prétexte, à ses biceps. C’est le sieur Aurélien Simplice Zingas, ministre de la jeunesse et des sports. Sa dernière victime en date est Philémon Lakoué, le directeur de cabinet du ministre chargé de la communication à qui il a commencé à asséner des coups de poing avant que le chauffeur de celui-ci ne s’interpose.

Le ministre Zingas qui passe dans le gouvernement pour un rustre, fait zèle au KNK pour compenser son exclusion du RDC et n’avait pas apprécié d’être brutalement privé d’antenne sur radio Centrafrique où il participait à une émission non prévue initialement sur la grille des programmes, au profit du ministre Cyriaque Gonda qui lui, était programmé pour passer en direct à l’antenne depuis Birao où il se trouvait pour les festivités en différé de la fête nationale du 1er décembre.

Il en a voulu à son collègue Cyriaque Gonda à qui il reproche de n’être pas KNK mais chef du PNCN, qui malheureusement pour lui, se trouvait à ce moment à Birao. Il a donc choisi de se venger sur son directeur de cabinet qui était venu à la radio obtenir l’arrêt de l’émission indésirable et qui était encore dans les parages.

C’est un secret de polichinelle que le ministre Aurélien Zingas avait déjà failli en arriver aux mains avec son collègue des finances. Il a aussi refusé une fois de serrer la main au premier ministre Touadéra sous prétexte que celui-ci aurait refusé de traiter favorablement un dossier d’appel de fonds qu’il lui avait soumis pour le tournoi de football de la CEMAC.

On le voit, la confiance règne dans ce gouvernement dont certains ministres n’hésitent pas à recourir à leurs biceps, souvent pour cacher leur incompétence technique ou incapacité intellectuelle. Leur chef Bozizé lui-même, ne fait pas mystère dans ses discours publics de sa haine pour les intellectuels.  

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 23:50


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Elois-Anguimat-.jpg

 

Le Figaro avec AFP 25/01/2010 | Mise à jour : 12:41

L'ex-ministre et opposant centrafricain Eloi Anguimaté, une des personnalités ayant annoncé sa candidature à l'élection présidentielle prévue cette année dans son pays, a déclaré aujourd'hui que sa vie était "menacée", après deux tentatives d'enlèvement.

"Il y a des (éléments) qui indiquent que ma vie est menacée", a affirmé Anguimaté, président de la Convention nationale (CN), un petit parti membre de l'Union des forces vives de la Nation (UFVN, principale coalition de l'opposition).

Selon son entourage, l'opposant a échappé à deux tentatives d'enlèvement à son domicile, une première fois dans la nuit du 20 au 21 janvier, la seconde fois dans l'après-midi du 21 janvier, par des hommes en uniforme et en armes. Ces hommes étaient en service commandé, assure-t-on de même source.

Anguimaté a été plusieurs fois ministre sous la présidence de Ange-Félix Patassé (1993-2003). Installé en France à partir de 2001, il est rentré en 2009 à Bangui pour être candidat à la présidentielle de 2010, dont la date n'a pas encore été fixée.



Ndlr : Qu'attend ce candidat ou son entourage pour saisir la justice en déposant plainte ?

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 03:07


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Selon des informations crédibles émanant d’une source proche de la garde présidentielle qui a requis l’anonymat, le corps de l’ex ministre d’Etat le colonel Charles Massi qui avait dû être enterré à la sauvette après sa mort, aurait été exhumé nuitamment mercredi dernier aux environs de 19 heures locales et ramené à Bangui pour y être inhumé de nouveau on ne sait où.

Toujours d’après ce témoin, un véhicule Toyota 4 x 4 pick-up de type BJ 75 de couleur blanche venu de Bangui aurait, arrivé à 15 km de la ville de Bossembélé située à 157 km de Bangui), pris la direction d’une carrière où avait visiblement été hâtivement enterré Massi afin de déterrer son corps. On se croirait revenu aux pires moments du bokassisme.

Bossembélé est une ville garnison commandée le capitaine Vianney Semndiro un des bras armé et homme des missions spéciales de Bozizé et également tortionnaire de Charles Massi.  Cette localité abrite aussi la prison « personnelle » de Bozizé de triste renom surnommée « Guantanamo » par les Centrafricains qui avait fait l’objet le 13 février 2009 d’une attaque de nuit revendiquée par la suite par la rébellion de la CPJP et Charles Massi.

Comme par hasard, c’est le lendemain de cette exhumation macabre que le ministre délégué à la défense Jean Francis Bozizé au nom du gouvernement, a cru devoir publier le jeudi 21 janvier 2010, son communiqué démentant non seulement la détention mais aussi la mort de Charles Massi. Il faut rappeler que les noms du lieutenant Abel Dénamganai et du capitaine Vianney Semndiro reviennent régulièrement comme étant ceux qui ont infligé les pires supplices à l’ex ministre d’Etat.

Autre coïncidence troublante, c’est aussi ce jeudi 21 janvier que Bozizé a eu dans la soirée des entretiens à Tripoli avec le colonel Mouammar Khadafi en présence selon nos informations, du président tchadien Idriss Déby. La présence dans la suite de Bozizé de Laurent Ngon-Baba son ministre de la justice et de Cyriaque Gonda chargé de la communication, peut laisser deviner que l’affaire Massi a dû sans doute été au cœur de ces entretiens de Tripoli.

L’information relative à cette exhumation du corps de Charles Massi est un élément nouveau et important dans cette sorte de puzzle à reconstituer. On le voit, les prétendus démentis de Bozizé et son clan ne changent rien à ce dossier criminel dont l’étau se resserre autour d’eux, car s’agissant de la mort tragique d’un homme, la vérité finira toujours par éclater tôt ou tard.

Tous les Centrafricains ont encore en mémoire que dans son allocution du 31 décembre dernier en langue sango, Bozizé avait clairement déclaré qu’il allait désormais « dépecer les hommes politiques », allant même jusqu’à ajouter que « certains commençaient déjà à lui tomber sous la main ». De qui parlait-il ainsi si ce n’est de Charles Massi après qu’il eût fait la fête la veille avec Idriss Déby à Sahr.

Tout cela est inadmissible et les Centrafricains doivent se lever comme un seul homme pour dire à Bozizé : Stop ! Si les Centrafricains ont fini par venir à bout d’une dictature sanguinaire comme celle de Bokassa, ils ne laisseront sans doute pas celui qui a été son aide de camp faire encore couler le sang des fils du pays.


La rédaction de C.A.P 

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 03:03


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Binguimalet.jpg  billets-CFA.jpg

 

Le 16 Janvier 2010, sur instigation du délégué du RDC, le sieur Gabriel Goloumo, les autres délégués de l’UFVN dont les noms suivent : Ernest MANDAKOMBO, Clément EREGANI (MLPC), Gabriel  GOLOUMO (RDC), Joseph Théophile  DOUACLE (ADP) et Marcel YANGUE–BOYFINI, entraient ouvertement en rébellion contre Me Henri Pouzère, le coordonnateur de cette coalition de l’opposition. Raison de cette fronde, la décision prise par l’UFVN de suspendre sa participation à la CEI et d’exiger aussi la démission de son président, le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé, annoncée par Me Henri Pouzère dans sa conférence de presse du 9 janvier dernier.

Gabriel Goloumo du RDC a poussé le bouchon jusqu’à décider de la suspension du RDC de l’UFVN tout en adressant une lettre ouverte co-signée par tous les autres délégués dont les noms sont rappelés ci-dessus, au coordonnateur de l’UFVN Me Pouzère, pour rejeter les mesures prises par le Collectif des Forces du Changement de geler la participation de l’UFVN à la CEI et d’exiger la démission de son président Joseph Binguimalé.

En réalité, les motivations de toute cette agitation sont simples à comprendre. Selon nos informations, la bande des délégués frondeurs aurait reçu chacun de la part de Bozizé, quelques jours avant l’annonce de la suspension de la participation de l’UFVN à la CEI, une enveloppe nominative de 500.000 F CFA et la promesse d’être cadeauté d’une voiture personnelle avec chauffeur. En clair, ils ont été appâtés et sont tombés dans le panneau.

D’où leur refus d’obtempérer aux injonctions de leurs mandants. C’est toujours ainsi en RCA lorsque certains délégués de partis politiques commencent à sucer le miel, ils n’obéissent plus qu’à ceux qui leur font couler ce miel dans le gosier et oublient l’objet de la mission qui leur a été initialement confiée.

Toujours d’après nos informations, Bozizé en personne, est fourré presque tous les soirs au domicile du vrai faux pasteur Binguimalé sis au quartier SICA 1 à Bangui dont l’accès naguère en mauvais état, a été  entièrement reprofilé à la niveleuse et compacté avec de la latérite. On le voit, Bozizé avait mis en poche tout ce beau monde qui, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, bagnole et autres avantages en nature, avait vendu son âme et allait dorénavant se mettre au service du candidat du KNK. On allait donc tout droit à une seconde mascarade électorale avec des délégués totalement corrompus jusqu’à la moelle, qui avaient changé de camp tout en faisant semblant de représenter l’opposition.

Heureusement que le pot aux roses a été découvert. Aux dernières nouvelles, certains partis politiques auxquels appartenaient ces corrompus ont déjà entamé la procédure de sanction pour faute lourde à leur égard et désigneront le moment d’autres représentants pour siéger à la CEI. S’agissant du cas du vrai faux pasteur Binguimalé, à l’UFVN on considère que sa démission est non négociable. Le président Pierre Buyoya est déjà présent à Bangui pour tenter de faire reprendre le fil des choses ainsi que le médiateur national Paulin Pomodimo qui est aussi à la manœuvre.


La Rédaction de C.A.P
 

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 23:07


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 Qu’il choque, scandalise ou amuse les Centrafricains qui l’ont suivi, le débat télé sur la situation en République centrafricaine diffusé vendredi 22 janvier par la télévision panafricaine 3A Télésud a mis en lumière le grand paradoxe des partisans de François Bozizé, incapables et réfractaires aux débats d’idée mais prompts à crier au scandale lorsqu’on émet la moindre critique sur leur maître.

La polémique engagée par les partisans du pouvoir dans leurs cercles respectifs à l’issue de ce débat pour se présenter en victime est désolante et tend à devenir un rituel. Il s’agit là, bien évidemment, d’une grave maladie infantile qu’on ne retrouve que chez les « Gui kobé ti yanga » littéralement traduit : « chercher à manger » (opportunistes fieffés), ces arrivistes sans aucune conviction qui considèrent la politique comme un gagne-pain.

Que ceux qui s’interrogent encore sur l’absence des ouailles de Bozizé au cours de ce débat retiennent ceci :

Bien sûr que les « Ouvriers » de l’Hexagone comme on les appelle, du moins les principaux responsables du KNK étaient tous invités sur le plateau de 3A Télésud pour porter la contradiction aux responsables de la section française du FODEM (Forum démocratique pour la modernité) de Charles Massi. René Kitoko, l’animateur de l’émission et moi-même, prévoyions un face à face Éric Neris, Saturnin Ndomby pour le FODEM, Ouambo Maurice, Alain Mbaya et consort pour le compte du KNK de François Bozizé.

Si les premiers ont spontanément accepté, les seconds, eux, ont fourni mille et un prétextes pour se défiler. Contactés par René Kitoko,  Maurice Ouambo alias Ndjento, Alain Mbaya voire même le haut représentant de François Bozizé en France, n’ont pas servi d’argument crédible pour décliner l’invitation : quand les uns invoquent leur non appartenance au KNK France, un prétendu devoir de réserve, les autres jusqu’à la dernière minute ont allégué attendre une hypothétique autorisation de Bangui qui n’est jamais arrivée.

Même si le refus de l’Ambassadeur Jean Wylibiro Sacko peut se comprendre et se justifier, il y a fort à parier que les prétextes fallacieux des membres KNK France ne répondent à aucune directive de leur parti. Ce refus, j’allais dire, cette fuite en avant, masque mal les incompétences et les inconsistances des supposés partisans de l’ogre de Bangui.  Tout cela est assez illogique.  

Voilà des individus qui prétendent être des militants de François Bozizé et qui sont incapables de se rendre sur un plateau télé pour porter la contradiction à ses détracteurs. Ils préfèrent les causeries du coin où il est souvent question de vitupérer X ou Y au débat d’un certain niveau.  En définitive, ces poisons politiques ont adopté à leur corps défendant, l’attitude de Simon Pierre : ils ne se réclament de Bozizé qu’en sa présence ou quand il y’a de quoi s’en mettre plein la poche. Ces gens sans conviction et de moindre valeur ne sont attirés que par les privilèges du pouvoir. Bozizé saura apprécier.

M. Kitoko qui n’a rien à voir avec les querelles partisanes centrafricaines a été obligé de jouer comme il l’a pu, les défenseurs de Bozizé au risque d’orienter ses questions afin d’éviter de donner l’impression de faire un procès du pouvoir. Un rôle normalement dévolu aux bozizistes ou à ceux qui se présentent comme tels. Quoi qu’il en soit, nul n’avait l’intention de juger François Bozizé qui, tout compte fait, aura maille à partir avec la justice internationale. Il en est d’ailleurs conscient !

Il y’a cependant un argument de poids que les partisans de Bozizé ne peuvent contester : s’il existe un problème, il faut en parler pour dégager une solution, même théorique et provisoire.  Ce n’est pas en se cachant courageusement derrière leur petit doigt encore moins en s’enfermant dans les boui-bouis qu’ils pourraient valablement représenter leur chef.  

 

Adrien Poussou

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 00:57


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Bangui, 21 jan. (ACAP) –Le premier congrès des femmes ouvrières du parti travailliste KWA NA KWA du Président François Bozizé, s'est ouvert jeudi 21 janvier à Bangui, en présence du président du bureau politique M. Joseph Kitiki Kouamba, du président de l’Assemblée Nationale, Célestin le Roy Gaombalet et de la présidente de l’organisation nationale des femmes ouvrières, Mme Annette Aoudou Packo.

Une centaine de femmes ouvrières venues de Bangui et des seize préfectures de la République Centrafricaine prennent part à ce congrès de deux jours. L'ordre du jour de ces assises est entre autres l'examen des problèmes économique, politique, sociaux et de droit pour mieux appréhender l’origine des maux qui gangrènent la société centrafricaine depuis ces dernières décennies.

« Le président fondateur François Bozizé souhaite que les femmes et les hommes soient engagés à ses côtés pour relever le défi qui se pointe à l’horizon, d’une part, et assurer la transformation en profondeur de la société centrafricaine d'autre part», a déclaré M. Kitiki Kouamba.

Il a invité les femmes ouvrières à introduire dans leurs discussions la question de la place et du rôle de la femme dans le projet de société du parti KNK, la place du parti dans l’environnement politique centrafricain après les élections, afin de mieux conduire la politique de la reconstruction nationale avec son projet de société.

« L’idéologie du KNK consiste à tout mettre en œuvre pour assurer la reconstruction nationale et le développement de la République Centrafricaine par le travail rien que le travail dans la fraternité et la tolérance en magnifiant la devise, travail, justice et progrès », a pour sa part expliqué la présidente de l’organisation nationale des femmes Mme Packo.

A cet effet, a-t-elle fait remarquer, "le parti travailliste KNK n’est pas un parti ordinaire et classique, le KNK se veut l’espérance du peuple centrafricain".

 Elle a lancé un appel pressant à toutes les femmes patriotes et de bonne volonté, entre autres, fonctionnaires, commerçantes, cultivatrices étudiantes et élèves, afin que toutes celles qui reconnaissent et apprécient le fruit du KNK à briser les chaines du régionalisme ou du clanisme pour venir adhérer au parti KNK.

 Il faut rappeler que le parti travailliste KNK est créé le 13 octobre 2009 au congrès de Mbaïki dans la préfecture de la Lobaye, la philosophie essentielle est "le travail rien que le travail" ainsi que rassemblement de toutes les Centrafricaines et tous les centrafricains

 

NDLR : D’une source proche du cabinet présidentiel qui a requis l’anonymat, cette présidente nationale des femmes KNK, par ailleurs nièce et femme des missions secrètes de Bozizé, avait reçu beaucoup de fric et la responsabilité des travaux de réhabilitation de la Cité des 14 villas où devaient être logés les chefs d’Etat lors du récent sommet de la CEMAC à Bangui. 48 heures avant l’arrivée des hôtes de marque, Bozizé est entré dans une verte colère lorsqu’il s’est rendu lui-même sur les lieux pour constater que rien n’était prêt. Les travaux de peinture, de plomberie, de climatisation ainsi que l’équipement des villas étaient loin d’être  terminés alors que beaucoup d’argent avait été pourtant remis à Mme Annette Aoudou Pacco. Furieux, Bozizé a dû appeler l’entreprise DAMECA de Joseph Kamach à la rescousse pour rattraper in extremis les choses, moyennant encore un autre financement. Les parents de Bozizé ne savent faire qu’une seule chose : bouffer l’argent. Sur le plan du protocole de ce sommet, Bozizé a dû également faire appel en catastrophe à l’ex DG du protocole d’Etat Stanislas Moussa Kembé pourtant en poste depuis comme ambassadeur à Washington, pour qu’il rapplique dare-dare à Bangui car il y avait péril en la demeure. Il est vrai qu’il y a belle lurette, Bangui n’avait plus abrité un sommet avec autant de chefs d’Etat qui passent des nuits comme celui de la CEMAC qui vient de se dérouler. Le protocole d’Etat avait donc perdu la main…

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 00:23


bonne-annee

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BANGUI (AFP) - 23.01.2010 21:26 - La situation était tendue samedi soir dans la principale prison de la capitale centrafricaine après une tentative de mutinerie de ses détenus, a appris l'AFP de source pénitentiaire.

"Plusieurs dizaines de détenus ont été extraits de la prison entre 13H00 et 16H00 pour être répartis dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie, en attendant que la tension baisse à la prison de N'garagba", la principale maison d'arrêt de Bangui, a déclaré cette source.

Selon elle, pour protester contre de nouvelles mesures de sécurité, les prisonniers "ont saccagé dans la matinée le bureau du directeur et ont détruit tous les dossiers qui s'y trouvaient".

"Ils tentaient de s'attaquer aux autres locaux lorsqu'ils ont été intimidés par des tirs de sommation de la gendarmerie", qui n'ont fait aucun blessé, a ajouté la source. "Après les tirs, ils se sont mis à lancer des pierres et d'autres projectiles sur les voies longeant la maison d'arrêt, perturbant ainsi la circulation", a-t-elle précisé.

Un nouveau directeur "est en train de mettre de l'ordre au niveau de la maison d'arrêt et apparemment c'est comme si ces gens (les prisonniers)" n'acceptaient pas ces nouvelles mesures, a commenté samedi soir à la radio nationale le ministre de la justice Laurent Ngon Baba.

"C'est suite à des multiples cas d'évasion que nous avons pris des mesures tendant au renforcement" de la sécurité dans la prison, a-t-il dit.

Selon une source pénitentiaire, "les détenus de N'garagba et particulièrement ceux du quartier Maison Blanche (réservé aux condamnés pour malversations financières) ont l'habitude de monnayer leur sortie auprès des gardiens et passent ainsi deux à trois jours hors de la prison".

"D'autres encore, détenus pour des crimes de sang, vol à main armée, sortent le soir avec l'accord des gardiens pour aller commettre des forfaits et parfois s'en prendre à leurs (précédentes) victimes", a souligné cette source.

Entre 200 et 300 personnes sont incarcérées à N'garagba, de source pénitentiaire.

 

© 2010 AFP

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 18:06


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Bangui, 22 jan (ACAP) Le haut Commissariat au Droit de l’Homme et à la bonne gouvernance se dit favorable à l'ouverture d’enquête pouvant permettre de faire la lumière sur les rumeurs faisant état de la mort de l’ancien ministre d’Etat, Charles Massi et chef de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), un des mouvements rebelles du pays, dans un communiqué publié vendredi 22 janvier 2010.

Selon le communiqué le haut commissariat aux Droits de l’Homme et à la Bonne gouvernance est "disposé à s’associer à tous travaux dans le sens de la recherche de cette vérité souhaitée". Car "depuis quelques semaines, des informations parfois contradictoires relayées par la presse tant nationale qu’internationale", poursuit le communiqué.

Par ailleurs, "Le Haut Commissariat aux droits de l’Homme et à la Bonne Gouvernance dont le principal rôle est de conduire la politique gouvernementale en matière de protection et de promotion des droits de l’homme en appelle à tout le monde à prendre ses responsabilité pour faire éclater la vérité".

Il convient de rappeler que depuis ces derniers temps, des rumeurs courent que Charles Massi serait mort suite à des tortures dans la prison de Bossembélé. Mais un communiqué du ministère de la défense nationale publié le jeudi 21 janvier dément cette affirmation.

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 17:54


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Franck-Saragba.JPG

 «Mbi yéké doroko ala oko na oko », (en sango, langue nationale de Centrafrique) « je vais vous dépecer un par un ». Tel a été en substance le discours que le général-pasteur-frère-président, François Bozizé a  tenu le 31 décembre dernier à la nation et plus particulièrement à l’endroit des leaders  de l’opposition politique. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le colonel Massi, président fondateur du Forum démocratique pour la modernité (FODEM), Président du Bureau Politique de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) aurait fait les  frais d’une planification macabre en attendant d’autres dépeçages. Cette inopportune exécution sommaire vient désespérément rallonger une liste déjà bien longue de victimes d’exactions commises par le régime en place au moment ou des efforts sont déployés de part et d’autres aussi bien par des acteurs locaux que les institutions internationales pour retrouver une paix durable en Centrafrique.

L’exaltation de la violence comme seul mode d’action politique du général Bozizé ne fait plus aucun doute pour ceux et celles qui s’en doutaient. Ainsi donc, les opposants aux régimes du général sont assimilés désormais aux gibiers destinés  à l’abattoir  par conséquent il faudra les  dépecer « un par un » selon les termes employés pour ne pas dire «les uns  après les autres, une  histoire de simple nuance pour ne pas basculer  d’une production artisanale morbide accompli avec délectation et savoir faire  à une banale production industrielle , certes, quantitativement supérieure mais sans saveur . Après le colonel massi, à qui le tour ? Invraisemblable !, Surréaliste !  Le degré zéro de la politique comme dirait l’autre. Qu’en pensent les autres leaders qui sont en sursis et  en instance d’être dépecer ? Comment doit-on prendre leur mutisme face à cet acte barbare ? Où sont les leaders d’opinions ? Où sont les juristes ? Où sont les intellectuels ? Où sont les organisations des droits de l’homme ? Où sont la FMI et la Banque mondiale qui n’arrêtent pas de donner leur caution morale sans aucune conditionnalité ni considération pour les droits humains ? Où est la cour pénale internationale ?

 Nous devrions tous nous lever  au-delà des convictions partisanes, idéologiques, confessionnelles comme un seul homme pour dénoncer cet acte contre le genre humain, contre la dignité de l’homme Centrafricain  quelque soit le degré de culpabilité de l’accusé. Ce, conformément au mot « dignité » qui est inscrit sur le fronton de notre république , aux principes de la séparation des pouvoirs, aux dispositions contre la peine de mort que les représentants de la nation et les législateurs ont gravé dans la loi fondamentale, en totale adéquation avec la convention de Genève du 12 Août 1949,  aux deux protocoles additionnels du 08 juin 1977  et celui de 2005 relatifs sur le droit des prisonniers de guerre.

Oui, mais le colonel Massi et ses hommes aussi ont tué nos parents nous diriez-vous. La violence brute et brutale en  politique instaurer et banaliser en règle de fonctionnement  par les différents gouvernants qui se sont succédé à la tête de notre pays a fini  par avoir raison de notre humanité. En acceptant cela, n’acceptons-nous pas implicitement  et officiellement que nous-mêmes ne faisions pas partie des hommes ? La partie aveugle, rébarbative et latente de l’animalité qui est en chacun de nous ne doit prendre le dessus à aucun moment et pour aucune raison sur notre condition éclairée et rationnelle d’être humain.

 Tuer pour être tué à son tour, voilà le triste dessein de l’homme politique centrafricain. On s’engage en politique pour ne pas tuer ni pour se faire tuer.  S’il est vrai que nous condamnons fermement la méthode de la lutte politique  par les armes sous toutes ses formes comme semblait l’affectionner le colonel Massi, il n’en demeure pas moins que ce dernier avait été fait prisonnier par conséquent, des dispositions devraient être prises afin de le faire comparaitre devant un tribunal. Sinon nous devenons de facto des anarchistes ni foi ni loi en voulant jouer les justiciers. Les centrafricains ne demandent qu’à comprendre le pourquoi et le comment des choses. En éliminant Massi d’une manière expéditive, ne cherche t’on pas à nous cacher une certaine vérité, des zones d’ombres que seule un procès pourrait  éclaircir ? Si nous respectons l’esprit de la règle édictée, il n’appartient aucunement  au pouvoir exécutif de décider de la vie ou de la mort d’un opposant fut-il membre d’un groupuscule politico militaire. En faisant cela ou en cautionnant cela, nous dérogeons nous mêmes à la règle. C’est une chose d’être abattu sur le champ de bataille et c’en est une autre que d’être arrêter ou de se constituer prisonnier. Tous les problèmes passés et actuels qui ont fini par laminer notre pays découlent en fait des frustrations engendrées par le non respect des règles établies. Ne sommes-nous pas dans un pays de droit ? Cela aurait été différent et nous n’aurions rien à redire s’il avait été abattu en combattant arme à la main sur le champ de bataille. Le général Bozizé et le colonel Massi en tant qu’officiers supérieurs des forces armées centrafricaines le savent. Les règles sont claires et précises. Dès l’instant où l’un des deux protagonistes engagés dans un conflit armé a été fait prisonnier, il devrait être traduit devant la justice selon les procédures pour être juger. Seule la justice devrait parler. Cela aurait été bénéfique sur le plan pédagogique pour la population. Si nous voulons changer les choses en profondeur, d’une manière définitive dans notre pays et éduquer notre peuple, ne vaudrait-il pas mieux commencer par le respect du droit de chacun,  même celui des assassins et autres criminels ? Si demain, Bozizé et les siens venaient à perdre le pouvoir et cela arrivera bien un jour, nous serions également les premiers à demander à ce qu’ils puissent bénéficier lui et ses « exécuteurs » d’aujourd’hui  de leur droit et de comparaitre devant une juridiction pénale. 

Finalement nous autres centrafricains ne sommes-nous pas à tour de rôle les uns après les autres que les malheureux parents des victimes et victimes de ces gouvernants médiocres comme il en existe nulle part ailleurs au monde, de ces leaders de l’opposition démocratique pas du tout à la hauteur , incapables de constituer un front uni pour réclamer la vérité sur la disparition du Colonel Massi, de ces innombrables groupes politico militaire dont le général Bozizé est l’un des pionniers ? Et Massi finalement qu’un humble et énième reproducteur d’un concept de lutte politique par les armes qui a vu arrivé au pouvoir les premiers instigateurs qui sont toujours au pouvoir ? Ces groupes qui ont essaimé un peu partout  sur le territoire national depuis quelques années. Régimes après régime, les victimes d’hier deviennent les bourreaux d’aujourd’hui en attendant de redevenir à nouveau victimes. Pourtant, il suffit d’interrompre ce cycle en respectant le droit de chacun pour ne plus être victime  un jour soi même. En attendant que toute la lumière soit faite rapidement sur la disparition du colonel Massi, il faudrait au général Bozizé se sortir de cet esprit combien grégaire, primaire et néfaste pour la nation toute entière en arrêtons les exécutions sommaires, les arrestations arbitraires afin d’endosser pour une fois son costume d’Homme d’Etat au service de la nation » Une et indivisible ».

 

     Franck SARAGBA

« De l’esprit Fini Kodé »

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique