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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 23:38

 

 

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Nous publions ci-dessous les questions qu’un compatriote avait voulu poser à Bozizé s’il en avait eu la possibilité mais la rencontre avec lui à laquelle ses sbires ont convié les Centrafricains de la diaspora en France était en réalité une réunion de bouffons et de grands guignols KNK venus de Bangui. Il n’y a rien de positif qui en est sorti. Bozizé qui est loin d’être un orateur, a passé son temps à ressasser ses propos belliqueux habituels contre Jean Jacques Demafouth et l’opposition ainsi que son hostilité ouverte à l’égard de la communauté internationale représentée par des diplomates à Bangui.

Rédaction C.A.P

 

1/ En 2005, vous avez légitimé votre coup d’Etat du 15 mars 2003 (que vous continuez de commémorez) par des élections groupées. Depuis cette date, vous n’avez daigné rencontrer vos compatriotes, sauf votre famille politique. Pourquoi cette démarche maintenant ? Très sincèrement  n’êtes vous pas en campagne ? Et si c’est le cas, à quand les élections ? Seront-elles libres et transparentes ?

2/ Vous avez qualifié votre coup d’Etat du 15 mars 2003 de sursaut patriotique. Alors pourquoi la tribalisation de tous les organes de L’Etat ? Presque tous les postes de responsabilité sont occupés par les ressortissants « gbaya » de l’Ouham et tout département ministériel confondu.

3/ Je voudrais vous féliciter pour ce que vous êtes entrain de réaliser : le paiement régulier des salaires, l’obtention de l’initiative PPTE, l’appui massif de la communauté financière internationale(5 fois plus que ce que vos prédécesseurs ont recu), la ville de Bangui est embellie par des monuments érigés par-ci par-là, les hôtels sont envahis par des faiseurs de rêve, des villas et des mosquées germent comme des champignons, notre armée est suréquipée. Mais je voudrais également savoir pourquoi tant de misère (selon l’indice de développement humain du PNUD, la RCA est nous  classée 179ème sur 182), pourquoi l’Etat est-il si endetté auprès des Banques ? Où vont les ressources propres de l’Etat ? Pourquoi les vrais investisseurs ne se bousculent-ils  pas à la porte de la RCA malgré les nombreuses opportunités ? La réponse nous-est –elle donnée par la Banque Mondiale ? (la RCA est classée 183 sur 183 c’est-à-dire dernière en matière de climat des affaires). Pourquoi la famine dans l’Ouest ? Pourquoi l’insécurité sur les 2/3 du territoire ? Pourquoi les pénuries d’eau et d’électricité à Bangui ? Pourquoi  avez-vous abandonné le monde  rural ? Enfin pourquoi briguer un autre mandat ?

4/ Le SIDA décime la population centrafricaine et la gestion du fonds de lutte contre ce fléau est controversée. Selon Jean Rodin il n’est de richesse que d’homme. Qu’est ce que vous comptez faire pour juguler ce fléau ?

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 23:08

 

 

Adrien-Poussou.jpg

 

                 Adrien Poussou

 

Paris 2 juin (C.A.P) - Venu couvrir avec un cameraman de Africa 24 où il travaille comme journaliste stagiaire, Adrien Poussou a été brutalement agressé par les nervis de Bozizé cet après midi à l’hôtel Méridien Porte Maillot où les responsables du KNK avaient convié les Centrafricains de la diaspora pour soi-disant discuter avec Bozizé le mercredi 2 juin de 17 à 19 h. La salle pouvant contenir quatre cents personnes et dont la location a dû coûter sans doute chère, n’était remplie qu’au quart.

Malgré la présentation par Adrien Poussou de son badge d'Africa 24, un certain Bienvenu Guinon du KNK est venu un quart d'heure après le début de la réunion le prier avec insistance de sortir. Rejoint peu de temps après par un certain Teddy Bozizé, un rejeton de Bozizé venu également prier Poussou de quitter la salle. Le clan de Bozizé semble ne pas digérer les critiques souvent acerbes que publie régulièrement sur son site internet ce compatriote.

Obligé de s’exécuter, une fois à l’extérieur, Guinon assène un coup de poing au visage d’Adrien Poussou, lui cassant ses lunettes dont les débris de verre lui ont blessé la figure. Informée, la rédaction d'Africa 24 a dû envoyer un véhicule conduire Poussou à l'hôpital pour recevoir les soins médicaux nécessités par son état. Une attestation de 3 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT) lui a été délivrée.

Bozizé et ses sbires du KNK transportent sur les bords de la Seine leurs méthodes fascisantes habituelles à l’égard de la presse. Tous les journalistes de la presse même d’Etat de Bangui, les connaissent pour ces pratiques brutales et violentes consistant à virer sans ménagement des réunions publiques où se trouve Bozizé, les journalistes qui ne sont pas de la presse présidentielle comme s’il avait à chaque fois des choses à cacher.

C’est particulièrement scandaleux et inadmissible de convier les Centrafricains de la diaspora pour une prétendue rencontre avec un chef d’Etat aussi craintif qui n’avait en réalité aucun message particulier à délivrer. Il s’est contenté de distiller à une poignée de ses partisans surexcités KNK en présence de ses minables ministres guignols venus de Bangui, sa haine viscérale contre certains leaders de l’opposition et notamment Jean Jacques Demafouth, ses litanies habituelles contre la communauté internationale représentée à Bangui.

La France est un pays de droit aux antipodes des pratiques de républiques bananières du pouvoir bozizéen. Adrien Poussou saisira naturellement la justice pour voie de fait ainsi que pour les coups et blessures qu’il a reçus. Comme ils en ont l’habitude, certains ministres de Bozizé ont appelé ensuite Poussou pour lui présenter des excuses mais cette grave agression gratuite ne saurait demeurer sans suite judiciaire.

Le mal hélas est déjà fait. C’est comme dans les affaires de passeport confisqués par la police à l’aéroport Bangui Mpoko conformément aux instructions des supérieurs hiérarchiques. Une fois que le pouvoir te fait rater ton avion, on te restitue le passeport avec les plates excuses du gouvernement. C’est bien connu. Bozizé reste à Paris jusqu'à vendredi selon nos informations, puis gagnerait Cotonou pour assister aux obsèques sans doute d'un membre de sa secte de l'église du christianisme céleste avant de se rendre à Brazzaville pour prendre part à la réunion de la CEMAC.   

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 16:33

 

 

Binguimalet.jpg

 

Radio Ndéké Luka  Mercredi, 02 Juin 2010 14:37

La Commission Electorale Indépendante (CEI), prend un nouvel élan avec le retour sur scène de la Communauté internationale.

Cette déclaration est faite ce mercredi 2 juin 2010, sur Radio Ndeke Luka  par le Pasteur Joseph BINGUIMALE, Président de la CEI, ceci à la demande des Bailleurs de fonds. Ceux-ci ont décidé de revenir sur leur décision et d’appuyer financièrement les élections en Centrafrique.

Selon le président de la CEI, le nouveau programme de travail mis en place par son institution comprend trois phases à savoir, la validation définitive des listes, la réouverture des candidatures pour les retardataires avec simultanément une 2e révision des listes électorales et, la distribution des cartes électorales informatisées, suivie des votes.

Dans un Communiqué de presse, la CEI rassure les Centrafricains que les choses évoluent bien et que  la nouvelle date des élections sera fixée bientôt.

La date des élections présidentielles et législatives en Centrafrique, initialement fixée aux 25 avril et 16 mai 2010, a été reportée à une date ultérieure

NDLR : Le vrai faux pasteur est bizarrement muet sur la mise en place du Centre national de Traitement qui devrait garantir la fiabilité de la liste électorale qui émanera du recensement des électeurs. Il parle de validation de listes alors que le recensement des électeurs est presque totalement à refaire. Les bailleurs ont toujours réaffirmé leur disponibilité à décaisser les fonds qu'ils ont promis pour ces élections mais il faut que les conditions de transparence qu'ils ne cesssent de poser dès le dpart soient réunies. On revient à la case départ. Il ne faut pas que la CEI renoue avec sa politique de toujours mettre la charrue avant les boeufs. Par ailleurs, quid du rapport d'audit sur la gestion du vrai faux pasteur qui devait être réalisé ?

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 13:24

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

LES EXACTIONS DE LA GRADE PRESIDENTIELLE DANS LA PREFECTURE DU BAMINGUI-BANGORAN

                                                         REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE  

Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix

  *****************

Communiqué de presse N° 016/ CPJP /CS/P/06-10

  *******************

 

Deux détachements de la Garde présidentielle centrafricaine équipés de 2 chars de combat, 14 pick-up et des armes lourdes ont attaqué deux villages dans les environs de NDELE.

Le 21 mai 2010, le premier détachement, sous commandement du Colonel DOLOWAYE, a attaqué le village de GOZ BAIDA à 11 km de NDELE.

Le 24 mai 2010, le second détachement, sous commandement du Colonel TCHIMAGOUA, a rasé le village Bangbali à 57 km de NDELE.

Le Garde présidentielle a tué les paysans, incendié les habitations et les champs, tué  les bêtes. Comme cela ne suffisait pas, elle a pollué les eaux des puits et des rivières en déversant une quantité importante de gasoil dans ces eaux. Elle a brulé tous les vivres. Le chef du village Bangbali est arrêté et torturé.

La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) appelle la communauté internationale en aide pour éviter ce génocide embryonnaire qui sévit dans cette région. Les exactions perpétrées par la Garde Présidentielle sont contraires à l’éthique humaine.

 

Fait au Camp de la Liberté, le 1er juin 2010

 

Pour le Conseil politique,

Le Secrétaire Général, Porte-parole,

Assan M’bringa Togbo

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 13:09

 

 

Nous apprenons le décès ce matin dans un hôpital parisien de Victor BOUCHER, ancien Directeur des Assurances de la RCA SIRIRI, ancien Directeur Général Adjoint de la CICA RE à Lomé (TOGO) et  ancien Ministre, des suites d'une longue maladie. A sa famille et ses proches, la rédaction de CAP présente ses condoléances les plus attristées.

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 00:52

 

 

Boz-et-sa-soldatesque.jpg

 

Suite au lourd bilan infligé à deux reprises dans les alentours de la ville de Ndélé par la rébellion de la CPJP aux éléments de Faca la semaine dernière, nous apprenons d’une source crédible désirant conserver l’anonymat que plusieurs soldats Faca dont nous n’avons pas de précisions sur le nombre, auraient déserté leur base de Ndélé pour rentrer chez eux à Bangui mais auraient été rattrapés et arrêtés et ramenés sous bonne escorte dans la capitale. Ils seraient actuellement en train d’être interrogés par la police politique de Bozizé.

Le pouvoir de Bangui a été déjà confronté plusieurs fois par le passé à des situations de désertion de nombreux soldats envoyés au front sans ravitaillement ou qui ne voulaient tout simplement  pas se faire trouer la peau pour le régime de Bozizé. En général, les soldats déserteurs sont jetés en prison puis font purement et simplement l’objet de radiation des effectifs des Faca.

Les éléments dernièrement envoyés au front de Ndélé pour combattre la rébellion sont essentiellement de très jeunes adolescents, à la limite des enfants soldats, formés à la hâte à Bouar et dépourvus de toute expérience mais envoyés comme chair à canon. Ils se font évidemment massacrer pendant que le vrai faux colonel Francis Bozizé et son général d’armée de père savourent confortablement leurs galons factices à Bangui. Ils n’osent jamais mettre pieds dans les zones de combat ni au Nord ni au Sud Est où sévit la LRA.

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 00:27

 

 

Bozize-Y.jpg

 

Tout dans le comportement de Bozizé et de sa clique montre que non seulement ils souhaitent maintenant et font tout pour que les élections aient lieu le plus tard possible, le mandat de Bozizé ayant été prorogé de façon anticonstitutionnelle par les députés, mais, et c’est ce qui est plus préoccupant, celui qui est candidat à sa propre succession compte s’imposer de toute façon par la violence et la force des armes. Rien ne dit non plus qu’il acceptera de se soumettre au verdict des urnes s’il était battu.

Incapable d’éradiquer les différentes rébellions armées qui occupent la moitié du territoire national, Bozizé entretient exprès l’insécurité dans les zones dont le contrôle lui échappe pour en prendre prétexte et justifier ainsi la nécessité de pacifier préalablement le pays avant la tenue des élections. Comme il ne fait rien pour cela, c’est un peu le serpent qui se mord la queue.  

Le financement par Bozizé, en réalité par le Trésor public, d’une association dénommée Bozizé doit rester (BDR), au-delà du côté provocateur, est en soi d’une extrême gravité dont les Centrafricains devraient prendre conscience en se posant quelques questions sur la signification d’une telle méthode. Pourquoi Bozizé doit rester à la tête du pays après sept années si catastrophiques pour le pays et les Centrafricains. Le bilan de sa gestion des affaires du pays est tellement désastreux que plus vite il partira de la présidence, mieux notre pays s’en portera.

Sous Bozizé, la RCA détient tous les plus tristes records mondiaux. Ce n’est pas par le plus pur des hasards qu’elle est classée 179ème sur 182 pays dans le monde pour l’indice de développement humain (IDH) du PNUD de 2009. L’espérance de vie des Centrafricains n’est plus que 39 ans actuellement. Elle est au 10ème rang mondial pour le taux de prévalence du VIH/SIDA et détient aussi le taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde. 176 enfants sur 1 000 meurent avant l'âge de 5 ans. Le pays est en proie à une malnutrition infantile sévère quasi généralisée suite aux incessants rackets et à la spoliation des collecteurs et la fermeture massive des bureaux d’achat de diamant sous de fallacieux prétexte. Récemment encore, la RCA s’est distinguée négativement en défrayant la chronique par le scandale révélé par la presse internationale, celui des malversations au CNLS et du détournement des ARV pour les malades du SIDA. Depuis 2008 et en 2009 et de manière constante, la RCA est placée au dernier rang du classement mondial du climat des affaires par la revue « Doingbusiness » de la Banque Mondiale. Dès lors, quel investisseur osera mettre pied dans un tel pays !

La moitié du territoire est minée et occupée par des rébellions armées et échappe totalement au pouvoir central. La RCA est aujourd’hui un état fantôme, virtuel. Avec un tel bilan, comment peut-on sérieusement imaginer que celui qui est à la tête de ce pays qui affiche ces paramètres doit encore demeurer au pouvoir ! Il devrait même rendre son tablier de lui-même sans qu’il y ait besoin de le lui demander. Quels chantiers Bozizé a initiés qui nécessitent qu’il reste encore au pouvoir un certain laps de temps pour mener à bout ? Mamadou Tandja au Niger avait pris prétexte sur sa volonté de poursuivre des chantiers inachevés pour s’agripper au pouvoir. On connaît la suite.  

Bozizé lui, n’a absolument rien à faire valoir qui puisse convaincre le dernier des Centrafricains à voter pour lui. C’est ce qui prouve que la seule façon de conserver le pouvoir pour Bozizé est d’utiliser l’intimidation des électeurs, la force, la violence armée, les techniques bien connues de fraudes électorales, le bourrage des urnes, l’achat des consciences etc…pour sortir vainqueur des prochaines élections. Bozizé fait la honte du pays et n’est pas à hauteur des responsabilités liées aux fonctions de président de la République. IL NE DOIT PLUS RESTER !

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 22:40

 

 

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Nous publions ci-dessous le texte de la décision prise par le vrai faux pasteur Binguimalé pour créer un Centre national de Traitement auprès de la Commission Electorale Indépendante afin de gérer la partie informatique des données électorales (liste électorale, données et résultats électoraux, cartes électorales etc…). Naturellement, si une telle structure était mise en place et fonctionnait correctement comme cela est prévu dans cette décision, elle devrait assurer une transparence qui laissera désormais très peu de place aux possibilités de magouilles et autres manipulations des chiffres et des données électorales, bref  à la fraude et au hold-up que Bozizé cherche par tous les moyens à opérer.

On comprend donc pourquoi dès qu’il a été informé par une fiche de Jean Bruno Vickos, DG de l’ONI, de la mise en place de cette structure, Bozizé en a tout de suite perçu le danger et immédiatement marqué son refus. Or, mis à part Bozizé et le KNK, tous les autres protagonistes des élections centrafricaines, y compris les bailleurs de fonds de la communauté internationale, ne cessent de réclamer des élections transparentes. Le CNT devrait y contribuer grandement d’où l’impérieuse nécessité qu’il soit effectivement et concrètement mis en place le plus rapidement possible, n’en déplaise à Bozizé.

Rédaction CAP

 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE

****************

 

DECISION N° 052 /RCA.CEI.PR.010

*****************

PORTANT CREATION D’UN CENTRE NATIONAL DE TRAVAIL DE LA COORDINATION NATIONALE DE LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE (CEI)

*******************

LE PRESIDENT DE LA COORDINATION NATIONALE DE LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE

*****************

Vu  La Constitution du 27 Décembre 2004 ;

Vu  La Loi N° 09.016 du 02 Octobre 2009, portant Code Electoral de La RCA ;

Vu  Le décret……

 

DECIDE

 

Article 1er : Il est crée au sein de la Commission Electorale Indépendante une structure opérationnelle dénommée « Centre National de Traitement » (CNT).

Article 2 : Le CNT a pour but :

·         De traiter toutes les données relatives aux opérations électorales ;

·         D’informatiser les données sur le processus électoral :

·         D’informatiser la liste électorale ;

·         De traiter les données issues des scrutins ;

·         D’imprimer tous les documents électoraux ;

·         De créer et d’animer le site Web de la CEI ;

·         De fournir du personnel et des données au Centre des Opérations.   

 

Article 3 : Composition :

 

Le CNT est composé d’un Chef de Centre appuyé par des Experts Nationaux et Internationaux en Statistiques, des professionnels en système d’information et de communication et du personnel d’appui (Opératrice de saisie, Agents de Liaison et Technicien de Maintenance). Il bénéficie de l’expertise internationale à travers un expert qualifié mis à la disposition pour l’animation du Centre dans le cadre du Projet d’Appui au cycle Electoral. Il travaille en étroite collaboration avec le Chef de centre.

 

Article 4 : Autorité de supervision

            Le CNT est rattaché à l’autorité du Président de la Commission Electorale    Indépendante (CEI) en personne. Des dispositions internes préciseront le mode et le mécanisme de fonctionnement.

            Le CNT peut faire appel en cas de besoin à des personnes ressources ou à des prestataires de service. Les modalités d’une telle collaboration sont précisées dans des dispositions internes.

Article 5 : Aménagement :

            Le CNT bénéficie d’un cadre aménagé au sein de la CEI. Il héberge les infrastructures  informatiques et de communication de la CEI. Son accès est régi par les dispositions   internes.

Article 6 : Dispositions administratives :

            Le personnel affecté au CNT est assujetti aux mêmes conditions que celle du      personnel attaché au Cabinet de la Commission électorale Indépendante (CEI).

Article 7 : La présente Décision qui prend effet à partir de la date de sa signature, sera   enregistrée et publiée partout ou besoin.

 

Bangui, le 4 mai 2010

 

Le Révérend pasteur Joseph BINGUIMALE

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 19:48

 

 

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NICE (France) (AFP) - mardi 01 juin 2010 - 17h46 - Parmi les dirigeants africains, plusieurs sont issus de coups d'Etats, d'autres ont été élus avec des scores excessivement élevés: leur présence au sommet Afrique-France n'étonne personne, mais, et c'est nouveau, elle peut désormais être mise en cause par leurs pairs.

A l'honneur du 25e sommet franco-africain, présenté comme celui du renouveau et de la rupture avec les vieux réseaux d'influence post-coloniaux, le président sud-africain Jacob Zuma a jeté lundi un pavé dans la mare.

Interrogé sur la présence des chefs des juntes de Guinée et du Niger par la chaîne de télévision France 24, il a déclaré: "Nous souhaiterions que ces gens n'aient pas cette reconnaissance, parce que s'ils sont reconnus ici au même niveau pratiquement que les autres chefs d'Etat, cela pose un problème pour l'Afrique".

Le général Salou Djibo a pris la tête du Niger après avoir renversé, le 18 février, le président Mamadou Tandja, demeuré au pouvoir à l'issue d'une modification contestée de la Constitution. Quant au général guinéen Sékouba Konate, il a participé à un coup d'Etat fin 2008 et assume la présidence de son pays depuis l'automne dernier.

Ces deux militaires, qui foulent aujourd'hui les tapis rouges du Palais de l'Acropolis, siège du sommet de Nice (sud-est), et résident dans les hôtels somptueux de la Côte d'Azur, ne figuraient pas à l'origine sur la liste des invités. Après des "hésitations", ils ont finalement reçu un bristol, l'Elysée estimant qu'ils avaient donné des "garanties".

Interrogée lundi sur la déclaration du président sud-africain, la présidence française a rappelé que ces dirigeants avaient "adopté un calendrier électoral et engagé une transition dans un cadre consensuel". "On a donc considéré qu'il n'y avait aucune raison de ne pas les inviter", a-t-on ajouté.

En revanche, Paris n'a pas convié Madagascar, en pleine crise et sans perspective de déblocage rapide, ni les bannis de la communauté internationale, le Soudanais Omar el-Béchir et le Zimbabwéen Robert Mugabe.

Pour Jacob Zuma cependant, la présence de la Guinée et du Niger "encourage les militaires à renverser les dirigeants en place" et "les inviter signifie une reconnaissance". "C'est ainsi que c'est interprété sur le continent", a-t-il fait valoir.

"Ils ne devraient pas pouvoir entreprendre des coups d'Etat. C'est contre la culture démocratique que nous essayons de promouvoir en Afrique", a ajouté le chef d'Etat sud-africain, invité d'honneur d'un déjeuner offert par le président français Nicolas Sarkozy.

Pour les organisations de défense des droits de l'Homme, les deux putschistes en question sont loin d'être à Nice les seules personnalités à ne pas être au-dessus de tout soupçon.

"Prenons simplement l'exemple de l'Egypte, dont le président (Hosni Moubarak) co-préside le sommet: ce pays vit sous état d'urgence depuis des décennies et son président se fait élire avec des scores communistes", relève Reed Brody, de l'organisation Human Rights Watch (HRW).

"Parmi les invités, il y a d'anciens putschistes et chefs de guerre, comme les piliers de la Françafrique que sont le Centrafricain (François Bozizé) ou le Congolais (Denis Sassou Nguesso). Et d'autres qui se maintiennent au pouvoir en bourrant les urnes ou en terrorisant l'opposition, comme au Tchad", poursuit-il.

Autour de la vaste table réunissant les 38 dirigeants africains pendant deux jours figure aussi le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-général élu en juillet 2009 un an après avoir renversé un civil, dans un pays devenu "habitué des coups d'Etat".

Pour l'expert de HRW, il est plutôt intéressant de voir "que certains dirigeants africains commencent à se poser la question de la légitimité et de la représentativité des leaders".

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 16:24

 

 

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(Bakchich 01/06/2010)



1ère journée du fast-sommet Afrique France à Nice. Des journalistes parqués, un Sarkozy fessé et des Africains un peu désabusé par les mic-mac français. Récit de notre envoyé spécial sur la promenade des Anglais.

Attaque d’Israël contre une flottille humanitaire, démission du président allemand, polémique après les propos de Martine Aubry… Si l’actu avait voulu tuer le 25ème sommet Afrique France de Nice, elle ne s’y serait pas pris autrement. Et la rencontre, au moins dans son atour officiel n’a rien de franchement engageant.

Après avoir déjà bloqué Nice durant tout le week-end, procédure d’entraînement oblige, poulets et pandores ont récidivé. Le centre ville bloqué et nettoyé, pas une place sans son lot de CRS et de gendarmes mobiles, pas une artère du Vieux Nice déparé de son cortège de bleus. Les 38 chefs d’Etat et cinq chefs de gouvernement sont bien escortés. Les flics lâchent rarement les Africains…

Au grand dam des si aimables chauffeurs de taxis, débriefés par des confrères en ballade. « Franchement accueillir ces noirs qui viennent mendier alors qu’ils ont plein d’argent, on n’avait pas besoin de ça ». Charmante litanie, comme un écho aux déclarations d’un certain Nicolas Sarkozy en 2006, qui de son fort Intérieur clamait que « la France n’avait pas besoin de l’Afrique ».

Sarko ne connait pas l’Afrique. A croire que le bonhomme a pris quelque hauteur depuis son accession à l’Elysée. Fini le temps des bannis, de l’homme africain qui « n’est pas assez entré dans l’histoire », ce fainéant ! Désormais « l’Afrique est notre avenir », s’est même enflammé Sarko Ier dans son discours inaugural du sommet, avant de plaider- si si- pour que l’Afrique ait un membre permanent au conseil de sécurité de l’ONU. Voilà une belle empoignade en perspective entre les géants du continent (Afrique du Sud, Algérie, Nigeria), les egos surdimensionnés (Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Abdoulaye Wade du Sénégal, Kagame du Rwanda) et les filous toujours bien placés (Bozizé de Centrafrique, Kabila du Congo-Kinshasa ou Ali Bongo du Gabon).

Zuma fesse Sarko

Après les accents limite gaulliens, Sarko Ier a tutoyé les bafouilles de Tonton Mitterrand, glosant sur « le déficit de démocratie et les violations des droits de l’homme ». Satisfecit de Human Rights Watch. L’ONG pond immédiatement un communiqué qui inonde la salle de presse. Fessée publique de la part du président sud africain Jacob Zuma. Chaleureusement accueilli dans la matinée par Sarkozy, Zumajax s’émeut dans l’après midi de la présence des juntes militaires nigériennes et guinéennes au conclave niçois. « les inviter signifie une reconnaissance, c’est ainsi que c’est interprété sur le continent », a-t-il tonné sur France 24. Peut-être a-t-il mal digéré le rapide déjeuner avec Sarko Ier.

Sa déclaration sera le seul piment de la journée pour des journalistes soigneusement parqués. Du centre de presse à l’Acropolis où se déroulent le discours inaugural, seul accessible aux journalistes, deux passerelles ont été érigées. Histoire de pouvoir admirer l’impressionnant parc voiturier des officiels de passages ? D’évoquer librement les ponts à jeter entre l’Afrique et la France. Ou de gentiment saucissonner (maitriser) le boulot des gratte-papiers, étiquetés en pas moins de 7 pools. Comme autant de péchés capitaux ?

Ball-trap médiatique

Pour 24 heures de sommet l’Elysée joue au ball-trap médiatique. Pool A, Pool B, Pool C…et jusqu’à l’écoeurement Pool E. Gare à celui qui rate le départ depuis le point presse, interdit d’entrée sans être dument escorté (surveillé) par le Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Au grand étonnement des flics concernés, esbaudi de voir escorter des journalistes. Et au bel amusement des gendarmes mobiles qui tournent sur le Parvis de l’Europe. "Au moins ils vous considèrent comme des hautes personnalités". Maigre consolation pour le confrère allemand, en retard et bon pour trois allers retours sous le soleil entre les deux passerelles avant qu’on daigne lui expliquer que le discours est achevé…

« C’est symptomatique de la méthode médiatique Sarkozy. On saucissonne et on décide de l’info qui sort et à quel moment, témoignent les habitués des rendez-vous françafricains. Pour l’instant c’est black-out ». Et Africa pas encore in…

Les ministres africains rencontrés ne font guère montre d’enthousiasme à l’égard de ce sommet. « La France n’a pas de ligne, une vision à court terme et ne pense pas, si ce n’est dans les déclarations, à un partenariat stratégique, peste un ouest-africain. Que l’on parle au Quai d’Orsay, à la cellule Afrique, ou à l’Elysée, le message n’est jamais le même. S’ils veulent laisser le continent à l’Inde, au Brésil ou à la Chine qu’ils continuent. Mais ce n’est pas vraiment leur intérêt de voir nos ressources exploités par d’autres. »

Si l’homme africain se met à comprendre le sens de l’histoire…


mardi 1er juin par Xavier Monnier

Twitter

© Copyright Bakchich

 

Le dernier président de la "Françafrique"


(Le Monde 01/06/2010)



IL y a toutes les chances pour que le testament africain de Jacques Chirac, au final, se limite à une liste de noms. Ceux de dirigeants, d'"amitiés" cultivées avec soin et souvent décriées. Gnassingbé Eyadéma, El Hadj Omar Bongo Ondimba, Félix Houphouët-Boigny, Mobutu Sese Seko... La galerie de portraits porte de plus en plus de crêpes, et les derniers aux affaires, le Tchadien Idriss Déby ou le Camerounais Paul Biya, plus alliés qu'amis, sont assis sur des trônes branlants.

Portée par les relations personnelles mais vieillissantes du président et de ses émissaires sur le continent, la politique africaine de la France a continué, depuis 1995, de se faire à l'Elysée. Au risque de brouiller le sens de son "amour de l'Afrique", porté en bannière, et susceptible d'être confondu, pour ses adversaires, avec un opportunisme néocolonial mâtiné d'esprit de bande, au mépris des peuples. Les gages de fidélité donnés jusque dans sa mort au président togolais Gnassingbé Eyadéma, en entérinant le "coup d'Etat" amenant son fils aux affaires, ont fâché, pour longtemps, la rue togolaise avec la France et son président.

Il est une amitié africaine qui a compté, de l'avis général, pour M. Chirac, et celle-ci est morte également. Elle l'unissait à un homme qui fut ministre d'Etat en France avant d'être président de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny. Pour M. Chirac, "le Vieux" constituait un authentique objet d'affection, et le pilier de granit du dispositif complexe liant la France et ses anciennes colonies, pour lequel il avait du reste forgé un néologisme promis à un bel avenir, la "Françafrique". Dans la Côte d'Ivoire d'Houphouët, M. Chirac, maire de Paris, pouvait, en 1990, déclarer que "le multipartisme est une sorte de luxe que les pays en voie de développement (...) n'ont pas les moyens de s'offrir".

La dévotion aux "rapports personnels qui, en Afrique, sont tout", comme il le rappelle volontiers, aura été l'un des mauvais génies de sa politique sur le continent, alors que ses rapports avec le président ivoirien Laurent Gbagbo passaient du médiocre à l'exécrable. Un ambassadeur en poste à Abidjan se souvient d'une conversation téléphonique entre les deux hommes. "C'était très embarrassant. Chirac le tutoyait et n'arrêtait pas de lui dire : "Mais qu'est-ce que tu as fait du pays magnifique que le Vieux a laissé, hein, qu'est-ce que tu en as fait ?"."

Jean-Philippe Rémy


Article paru dans l'édition du 13.03.07

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