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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 23:51

 

 

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New York, 3 Juin 2010  5:50PM - Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, Philip Alston, présentait ce jeudi son rapport annuel au Conseil des Droits de l';homme, réuni pour sa 14ème session, à Genève en Suisse. Il a plaidé pour l'instauration d'enquêtes internationales dans les cas sérieux d'exécutions extrajudiciaires qui ne font pas l'objet d'enquêtes nationales suffisantes.

« Dans de nombreux cas, les commissions d';enquêtes nationales débouchent sur une large impunité. En général, la trace laissée par ces enquêtes est particulièrement faible », a-t-il regretté, lors de la présentation du compte rendu de ces travaux.

Pour le rapporteur spécial, « la communauté internationale a souvent besoin d'insister pour qu';une commission d'enquête internationale voit le jour, notamment pour les cas les plus graves ou lorsque les initiatives nationales ont été peu convaincante ».

« Dans de telles circonstances, affirmer que ces enquêtes doivent être entièrement laissées à la charge des autorités nationales équivaut à abdiquer pour la communauté internationale », a-t-il poursuivit, prenant l'exemple de la récente attaque d'une flottille d'aide humanitaire à destination de Gaza par la marine israélienne.

Mercredi, le Conseil des Droits de l';homme a adopté une résolution condamnant « dans les termes les plus fermes, l'attaque scandaleuse » des forces israéliennes contre ce convoi maritime humanitaire qui a couté la vie à plusieurs civils. Adoptée par 32 voix pour, 3 contre et 9 abstentions, la résolution du Conseil créée une commission d';enquête internationale dont les membres seront désignés par le Président du Conseil.

« Je pense qu'il y a un besoin incontestable d'une enquête internationale objective et impartiale pour établir les faits et faire des recommandations », a estimé Philip Alston sur ce dossier.

Il est ensuite revenu sur la situation au Sri Lanka, en particulier sur les allégations selon lesquelles l'année dernière, dans les derniers mois des opérations de l'armée gouvernementale contre la rébellion des Tigres Tamoules, plus de 30.000 personnes auraient été tuées et de graves violations des Droits de l'homme et du droit humanitaire international auraient été observées.

« Dans ce cas aussi, il faut une enquête internationale indépendante », a-t-il indiqué, rappelant que cette proposition ait été rejetée par le Conseil des Droits de l'homme l'année dernière. « Il y a aujourd'hui beaucoup de preuves qui garantiraient une action efficace », a-t-il toutefois estimé.

Devant le Conseil des Droits de l'homme, Philip Alston a également abordé le problème des assassinats ciblés, soulignant que ces pratiques constituaient un défi au droit international.

Il a en particulier évoqué le programme des services de renseignement américains de la CIA, regrettant que « les Etats-Unis aient mis en place une nouvelle théorie selon laquelle il y a une « loi du 11 septembre » qui les autorise à user de la force sur le territoire d'autres Etats, au nom de la légitime défense et de la guerre contre le terrorisme ».

 Pour lui, cette interprétation large de la notion de droit à la légitime défense participe à l'affaiblissement de l'interdiction de l'usage de la force inscrite dans la Charte des Nations Unies.

Le Rapporteur spécial a enfin rendu compte au Conseil de ces visites en République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine, en Colombie et au Brésil, où il a récemment dénoncé la poursuite des assassinats de civils, par des milices et des escadrons de la mort constitués de policiers.

NDLR : S'agissant de la République centrafricaine de François Bozizé où les exécutions extrajudiciaires ne se comptent plus, les cas de Charles Massi et de Hassan Ousman entrent parfaitement dans les exemples qui nécessitent une commission d'enquête internationale pour faire la lumière sur leur sort. Les versions  à géométrie variable que ne cesse de donner Bozizé de la disparition de ces personnes incitent dans ce sens.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 23:38

 

 

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Nous publions ci-dessous l’intégralité de l’interview accordée par le président François Bozizé à Christophe Boisbouvier de Radio France Internationale et diffusée sur l’antenne de cette station à trois reprises le jeudi 3 juin. Alors qu’il s’agit de l’interview d’un chef d’Etat, bizarrement, les auditeurs de Bangui en ont été privés. Une main mystérieuse a coupé l’émetteur relai FM de RFI sur la colline de Bas-Oubangui pour empêcher que les banguissois d’écouter Radio France Internationale toute la journée du 3 jusqu’au 4 juin à 13 heures.

En fait, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est Bozizé qui s’est autocensuré en demandant que l’émetteur relai de RFI soit momentanément déconnecté parce qu’il ne voulait pas que les Centrafricains puissent l’écouter être malmené par les questions embarrassantes de Boisbouvier de RFI sur l’affaire de la disparition de Charles Massi.

En effet selon nos informations, il aurait été très furieux après l'enregistrement de l'interview, s'étant senti piégé par les questions du journaliste. C’est fou que cet homme se sente aussi persécuté … ! Son interview était suivie d’une réaction de Martin Ziguélé toujours sur RFI, qui n’a pas manqué de relever les incohérences de Bozizé au sujet des multiples reports et impréparation des élections en Centrafrique. Au lieu d’assumer ses propres turpitudes, Bozizé en a rejeté la responsabilité sur l’opposition et la communauté internationale qu’il accuse de soutenir celle-ci.

Rédaction C.A.P

 

Invité Afrique : le président centrafricain François Bozize

Par Christophe Boisbouvier(RFI) jeudi 03 juin 2010

C'est la communauté internationale qui l'a forcé à repousser l'élection présidentielle qui était prévue en avril, et visiblement il en a gros sur le cœur... À l'issue du sommet Afrique-France de Nice, le président centrafricain François Bozize règle quelques comptes. Il s'exprime aussi sur la disparition de Charles Massi.

RFI : M. le Président bonjour ; Initialement l’élection présidentielle était prévue en avril ou en  mai finalement après plusieurs semaines de réflexion vous avez décidé de la reporter pourquoi avez vous pris cette décision ?

F.B : D’abord la décision n’a pas été prise par moi-même, elle a été l’objet d’une tracasserie entre le pouvoir en place, l’opposition et la communauté internationale puisque la CEI n’était pas en mesure de présenter une liste électorale fiable nous nous sommes convenus de confier l’affaire à l’Assemblée nationale pour que les prérogatives du chef de l’Etat et de l’Assemblée nationale puissent être poursuivies jusqu’aux prochaines élections, c’est ce qui a été fait.

Mais au début on a senti que vous étiez très réticent à l’idée d’un report malgré le fait que les listes n’étaient pas prêtes.

F ;B : Oui parce que j’étais animé de l’idée de respecter la constitution de la RCA pour laquelle j’ai prêté serment c’est tout simplement çà.

RFI : Vos opposants disent qu’en fait vous étiez pressé d’aller au vote parce que le Nord n’était pas prêt, vous vous disiez comme cela, le Nord qui m’est hostile politiquement ne pourra pas voter, ce sera plus facile pour moi de gagner.

F.B : Notre opposition ment énormément. Non Ce n’est pas vrai. Je me rends au Nord très souvent. A Paoua, j’ai été au moins cinq fois ; et acclamé et applaudi librement et tout. Donc n’écoutez pas l’opposition. Nous avons affaire à une opposition qui est en perte de vitesse, qui s’agrippe à n’importe quoi pour faire croire qu’elle existe.

RFI : Concrètement à quelle date les Centrafricains vont voter ?

F.B : Tout dépend du chronogramme que va nous proposer la commission nationale indépendante ainsi que la situation sécuritaire du pays. C’est ce qu’on nous a reproché pour qu’il y ait report. Donc nous allons tenir compte de tout cela pour que les élections se déroulent dans la transparence totale.

RFI : Est ce que le DDR n’est pas en panne aujourd’hui, le désarmement des ex rebelles ?

F.B : En panne proprement dit Non. Mais C’est bien l’opposition qui donne l’impression que le DDR est en panne. Mais ce n’est pas le pouvoir en place.

RFI : Vous voulez dire que l’opposition n’est pas pressée d’aller aux élections.

F.B : Exact, exact !

RFI : Elle dit le contraire hein !

F.B : Oh oh oh ! Qui a fait que le report soit accepté c’est bien l’opposition soutenue par la communauté internationale.

RFI : Vous êtes en train de dire que la communauté internationale est partisane dans cette affaire ?

F.B : Ben ben mais si, j’ai reçu des ambassadeurs des pays qui représentent la communauté internationale à Bangui qui sont venus me demander de reporter les élections.

RFI : Est ce que vous êtes pressé d’aller aux élections parce que vous êtes sûr de gagner ?

F.B : Non pour moi c’est de respecter la constitution. Tout simplement. Gagner dépend du peuple centrafricain. Celui qui sera élu sera élu et puis c’est tout. Moi je vais me retirer si ce n’est pas moi.

RFI : Une question sur Charles Massi votre ancien partenaire politique qui est entré en rébellion il y a deux ans, on est sans nouvelle de lui depuis six mois et le président tchadien Idriss Déby affirme que vous lui aviez confié qu’il avait été tué lors d’un accrochage avec l’armée. Alors qu’est ce qui s’est passé ?

F.B : L’ancien ministre d’Etat Massi, il a choisi là où on se parle à coup de kalachnikov. Que voulez vous que je puisse dire. Si ses collaborateurs on dit qu’ils ont eu accrochage en brousse, qu’est ce que vous voulez, moi je suppose que ça y est, il a eu peut-être une balle perdue  quelque part et puis c’est tout.

RFI : Donc il est mort c’est çà ?

F.B : Qu’est ce que voulez, c’est tout ce que je peux supposer mais nous n’avons aucune preuve.

RFI : Il n’a pas été arrêté par les forces centrafricaines ?

F.B : En ma connaissance il n’a pas été question de cela sur le territoire centrafricain.

RFI : Et cette confidence que vous auriez faite à votre ami Idriss Déby ?

F.B :Non. C’était une supposition. Supposition due au fait que personne n’a de ses nouvelles. La rébellion n’est pas aussi facile qu’on le croît !

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 04:33

 

 

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Dans sa récente interview sur RFI avec Christophe Boibouvier, Bozizé fait semblant de n’être pour rien dans le report des élections en Centrafrique et d’envisager de quitter éventuellement le pouvoir s’il était battu. En réalité la question ne devrait même pas se poser. S’il est battu, il doit évidemment quitter le fauteuil présidentiel. Il n’a pas à promettre de le faire comme s’il aurait le choix éventuel de ne pas s’en aller. Il ne peut rejeter ses échecs et son incompétence sur la seule opposition et la communauté internationale. Il a eu cinq ans pour préparer les élections. Qu’en a-t-il fait ?

En vérité, la perspective de son éventuelle défaite électorale n’a jamais traversé son esprit ni celui de ses nervis et autres partisans nécessiteux de sa clique. Pour lui et pour eux, un échec électoral serait impensable car disposant de tous les moyens, fric, armes de guerre et pouvoir, cela est proprement exclu. D’où leur roulement de mécanique actuellement. En finançant la création de l’association politique Bozizé doit rester (BDR), on se rend bien compte qu’il tient à conserver à tout prix le pouvoir en pratiquant cette méthode Coué qui ne peut tromper personne. Ceux qui militent pour qu’il reste au pouvoir sont de véritables sangsues qui ont évidemment intérêt à prêcher cela mais personne ne peut les suivre dans cette voie car elle est sans issue.

Bozizé rejette également sur l’opposition qu’il accuse la communauté internationale de soutenir, la responsabilité des multiples reports d’élections, sans envisager une seule seconde qu’il a lui-même une part écrasante dans ses couacs. C’est son incompétence, sa médiocrité crasse et ses piètres calculs politiciens qui l’ont aveuglé et conduit dans l’impasse. Il a cru qu’il devait troquer le report contre la prorogation par voie parlementaire de son mandat sans avoir la moindre conscience qu’il s’agit d’un véritable coup d’Etat constitutionnel.

C’est en ayant une haute conscience de ses responsabilités que l’opposition lui a proposé la signature sous les auspices du Médiateur de la République, d’un accord politique afin de gérer paisiblement la période de transition que connaîtra le pays dans une semaine avec l’expiration de son mandat. En choisissant de rejeter purement et simplement cette proposition de sagesse de l’opposition, Bozizé a pris le risque de faire reprendre à celle-ci s liberté d’action. Il ne doit pas être surpris à l’expiration de son mandat, qu’on lui conteste sa légitimité et sa légalité car en effet, il les aura perdues.

Il n’y a aucun doute qu’il a bel et bien perpétré un coup d’Etat constitutionnel avec la complicité d’une cour constitutionnelle corrompue, aux ordres et qui s’est totalement déshonorée. Bozizé doit être conscient que cette pilule ne peut pas passer chez les Centrafricains et qu’il s’expose à un éventuel retour du bâton. Ses menaces de « dépecer » les opposants n’intimideront personne. Il ne dépècera pas tous les Centrafricains. Il en restera bien qui continueront toujours le combat pour la liberté, la démocratie et le progrès. La communauté internationale contre laquelle il déclare la guerre en organisant des pseudos marches n’est pas davantage impressionnée par ses gesticulations. C’est plutôt lui-même qui se met le doigt dans l’œil en se trompant de cible.

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 03:47

 

 

Tiangaye

 

 

‘LE COLLECTIF DES FORCES DE CHANGEMENT

Section de France

 

INVITATION

 

Le collectif de France organise une rencontre avec des Centrafricains et les amis de Centrafrique sur la situation des élections et la modification de la Constitution.

 

Le débat sera animé principalement par maître Nicolas TIANGAYE

Porte-parole du Collectif des Forces de Changement venu de Bangui

 

Cette rencontre aura lieu le samedi 5 juin  2010 de 15 heures à 20 heures

à l’hôtel le chateaubriand 418, Avenue Division Le clerc 92290 Châtenay- Malabry

 

 Hôtel le Chateaubriand www.hotel-chateaubriand.com Situé sur la N 186 traversant Châtenay-Malabry

418, Avenue Division Leclerc 92290 Châtenay Malabry 01 46 29 98 20 Depuis Paris en voiture :

Porte d'Orléans -N20(D920) - Croix de Berny - Châtenay-Malabry par la N186(D986)

Pont de Sèvres N 118 - direction Clamart / direction Orly / Sortie Châtenay-Malabry Plessis-Robinson et prendre la N186(D986)

En transports en communs:

Ligne 194 -Pte d'Orléans – direction Lycée de Châtenay-Malabry (terminus derrière l’hôtel) RER B2 Station Robinson ou

Ligne 379 - RER B Station Croix de Berny devant la Cité U d’Antony et descendre devant l’hôtel. Ligne 179 – De Pont de Sèvres direction Robinson RER - descendre devant le QUICK de Châtenay-Malabry (Hôtel à 100M)

Ligne 179 - De Gare RER B2 Robinson direction Pont de Sèvres - descendre devant le QUICK de Châtenay-Malabry (Hôtel à 100M)

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 03:42

 

 

Boz et Itno

 

Bozizé ne sait vraiment plus où donner de la tête. Partout où il passe, la presse ne le lâche plus depuis la mystérieuse disparition de son ancien ministre d’Etat le colonel Charles Massi. C’est ainsi que l’interview qu’il a accordée au journaliste de Radio France Internationale Christophe Boisbouvier qui ne pouvait pas ne pas l’interroger sur cette affaire, Bozizé a osé qualifier de « suppositions » les propos du président tchadien dans sa dernière interview avec François Soudan de Jeune Afrique.

Celui-ci lui posait aussi la même question sur ses éventuelles responsabilités dans la disparition de Charles Massi, puisque son point de départ avant qu’il ne donne plus signe de vie fut le Tchad. Idriss Déby a répondu que lors du sommet de la CEMAC en janvier dernier à Bangui, à sa demande, Bozizé avait déclaré devant les chefs d’Etat pendant leur réunion à huis clos, que Charles Massi a été tué lors d’un accrochage avec les Faca. Récemment, le porte parole de Bozizé, Fidèle Gouandjika avait aussi accusé sur RFI, Idriss Déby de ne pas savoir distinguer entre l’auxiliaire être au présent et le même formulé au conditionnel.  

Cette fois-ci, acculé par les questions de Christophe Boisbouvier, Bozizé a été contraint d’admettre que Charles Massi avait sans doute été tué au cours des combats dans le maquis parce qu’il a choisi la Kalachnikov. Jusqu’ici, Bozizé avait toujours fait le zouave affirmant avec beaucoup de mépris et de désinvolture tantôt, qu’il ne sait rien du sort de Massi, tantôt que son épouse aille chercher son mari là où il est dans le maquis etc…

Une chose est sûre, Bozizé ne peut se dérober indéfiniment de sa responsabilité dans les circonstances dans lesquelles Charles Massi a disparu. Il n’échappera pas non plus à la mise en place d’une commission internationale d’enquête pour faire la lumière sur le sort de Charles Massi qui continuera à hanter ses nuits et à peser sur sa conscience si tant qu’il en ait une. Il ne peut aller nulle part sans que les médias ne le poursuivent avec l’affaire Massi.

Il n’y a pas longtemps, dans sa réponse au courrier de Mme Denise Neris Massi (avant que cette dernière hélas, ne disparaisse aussi à son tour) au président Sarkozy, l’Elysée avait répondu que s’il s’avérait que Massi avait trouvé la mort de façon extrajudiciaire, cela ne saurait rester sans conséquence. Les avocats de la famille selon nos informations, s’apprêtent à déposer bientôt plainte contre Bozizé pour crime de guerre. Ils doivent vraisemblablement disposer d’un faisceau d’informations pouvant justifier qu’ils puissent avoir une forte présomption sur sa responsabilité quant à la disparition de Massi.  

Bozizé s’avère n’être qu’un vulgaire sanguinaire. L’agression du journaliste Adrien Poussou du journal l’Indépendant par ses nervis lors de la prétendue rencontre de Bozizé avec les Centrafricains de la diaspora alors qu’en réalité ce n’était qu’une piètre réunion de Bozizé avec ses énergumènes du KNK de France, n’était qu’un traquenard destiné à violenter les citoyens. Nous apprenons que c’est bien Bozizé qui avait ordonné que ses gros bras expulsent Poussou de la salle de l’hôtel Méridien Porte Maillot à cause de ses écrits très critiques contre Bozizé. C’est tout simplement scandaleux et inadmissible. Ce sont des méthodes fascisantes qui n’ont pas leur place dans un pays respectueux des droits de l’homme comme la France et doivent être fermement condamnées.

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 02:35

 

 

Bevarrah LALA

 

 

Quand le KNK, association des malfaiteurs et des amuseurs de la république, claironne après l'amendement de la constitution que 50.000 personnes ont marché...

 

 

En ce moment, tout le monde parle seulement des élections de 2010 en République Centrafricaine; je pense qu'il est judicieux de faire un flash-back pour un diagnostic afin d'éviter toute erreur. Une question s'impose: peut-on dire que Bozizé était élu sur sa profession de foi à l’élection présidentielle de 2005 face à Martin Ziguélé ? Non, le premier avait une profession de foi niaise, dépourvue d’éléments consistants, tandis que le deuxième avait un projet de société consistant et ambitieux. Il l'a battu, mais la tendance à l'époque  étant la mise en veilleuse du retour en force démocratique du MLPC, Bozizé était alors déclaré « élu Président de la République Centrafricaine », sans un programme sérieux de développement comme il était arrivé le 15 Mars 2003.

N'ayant pas l'ambition de se battre pour ramener la concorde nationale et chercher à sortir son pays du marasme économique , la plus part du temps , il fait ses affaires sur le dos de l'Etat Centrafricain (lire dans mon livre p. 146 : Bozizé et son Ministre des mines Sylvain Ndoutingaï arrêtés par la police allemande.) et paie plus ou moins les salaire aux fonctionnaires au regard des arriérés de soldes sous le Président Kolingba  et Patassé  stockés. Le tout est fait pour jeter de la poudre aux yeux de la population afin qu'elle ne se rende pas compte de la gabegie. Avec une telle situation de survie, la Centrafrique ne pourra pas s'en sortir ni s'épanouir. La profession de foi de Bozizé étant médiocre, résultante de la crise quasi-générale en Centrafrique; lui faire un lit, c'est l'enlisement de la RCA. Je vous convie à prendre connaissance de sa soi-disant profession de foi qui a plongé le pays dans la médiocrité.

Extraits du livre page 146

4-e) BOZIZE et son Ministre des mines Sylvain NDOUTINGAÏ

arrêtés par la police Allemande

 

        Je passe à l’avant dernier cas de médiocrité du général BOZIZE. Président de la République, ça ne lui suffit pas. Il occupe aussi tous les portefeuilles clés personnellement ou par le biais de ses proches parents. Lui-même, s’est nommé Ministre de la défense nationale des anciens combattants, des victimes de guerre, du désarmement et de restructuration de l’armée. Il sortait souvent nuitamment de la République Centrafricaine pour aller écouler ses lots de diamants en Afrique du Sud, Europe et au Moyen-Orient avec son neveu Sylvain NDOUTINGAÏ Ministre des mines. Il faisait tous ces déplacements en jet privé de Jean-Pierre BEMBA qui connait très bien les marchés des diamants de guerre. On ne sait pas comment cela a tourné une nuit en Allemagne en juin 2004. Le Président BOZIZE et son neveu Ministres des mines NDOUTINGAÏ étaient arrêtés par la Police allemande à l’aéroport de DÜSSELDORF avec leurs marchandises. Dans leur détention au poste de police à l’aéroport qui avait duré plus de 5H00, le général BOZIZE avait dit aux policiers qu’ils n’avaient pas le droit le détenir parce qu’il est le Président de la République Centrafricaine. Mais l’acte qu’il a posé n’étant pas digne d’un Chef d’État, les policiers Allemands lui avaient répliqué en disant qu’il n’est qu’un trafiquant et qu’il n’a qu’à fermer sa gueule; aucun président d’un pays, digne de ce nom ne peut agir de telle sorte! Ses pairs alertés étaient intervenus auprès des autorités allemandes pour le relaxer avec son neveu.

        Vous voyez comment le général BOZIZE fait la honte aux Centrafricains et aux chefs d’États Africains? Je laisse à votre appréciation. Je reviens sur la question de l’entente cardiale entre Jean-Pierre BEMBA et le général François BOZIZE qui utilise son jet privé pour faire ses marchés nocturnes de diamants et or. Comme j’ai évoqué au Chapitre précédent que le général BOZIZE et Jean-Pierre BEMBA se sont lié l’amitié lors de l’intervention de ses troupes à Bangui au lendemain du coup d’État avorté du général André KOLIMGBA contre le Président PATASSE. Souvenez-vous, le général BOZIZE était en ce moment là, le Chef d’état major des forces armées Centrafricaines; c’est lui qui après avoir dérobé les dame jeannes de diamants chez le Président KOLINGBA à MBOKO et a laissé se servir à volonté les hommes de BEMBA, puis il avait plastiqué par la suite la résidence. Leur entente cordiale a pris source là.

        Mais quand le général BOZIZE était parti en exil au Tchad et avait commencé à faire des incursions en Centrafrique avec ses hommes armées ; le Président PATASSE, soucieux de la sécurité nationale avait fait appel sans le savoir à Jean-Pierre BEMBA en vue d’appuyer l’armée Centrafricaine à bouter dehors le général BOZIZE et ses hommes. Par contre, au nom de leur amitié scellée, les deux Chefs rebelles (BOZIZE et BEMBA) s’entendaient très bien sur le dos du Président PATASSE. Ainsi pendant tout le temps que le conflit avait duré, il n’y avait jamais eu un seul affrontement entre les hommes. (fin de citation)

Comme je lai dit précédemment, malgré tout, François Bozizé était passé aux commandes de la RCA bras balants comme il avait  débarqué à Bangui le 15 mars 2003. Les cinq (5) + (2)ans sont passés, on le connait dans ses micmacs, ses résultats sont là; de la rébellion à la prise du pouvoir, ses méthodes n'ont pas changé d'un cran. Il enfonce et continue à enfoncer d'avantage le pays dans l'insécurité, le banditisme, le voyoutisme  et la misère. Bozizé n'est pas sincère dans ses engagements, ses pairs et ses proches lui tournent le dos un à un faisant un vide autour de lui. L'assurance de manipulation des résultats des urnes en sa faveur, quand les gens le croyaient capable à remettre de l'ordre au désordre qu'il avait créé lui même lors de sa rébellion, cette assurance, il ne l'a plus pour l'élection présidentielle de 2010. Il est aux abois, prend la tête de la marche de soutien de KNK à son texte (amendement de la constitution) dans la ville de Bangui et autres.                                                                                                                                             

En voulant rester coûte que coûte au pouvoir pour se protéger contre le CPI (cour pénale internationale) et aussi pour faire ses propres affaires, il a fait amender la constitution pour rester à la tête du pays autant qu'il veut. Mais comme l'amendement et l'adoption ont soulevé un tollé général au plan national, et international, l'association des malfaiteurs et des amuseurs de la République, KNK avait créé un folklore autour pour faire croire (jeter de la poudre aux yeux) au BINUCA, l'UE, l’Ambassade de France et autres que la population de Bangui  avait marché volontairement pour exprimer leur soutien/ enthousiasme au maintien du général Bozizé au pouvoir. Non, personne n’est dupe! Mais une question s'impose: si une telle manifestation était « volontaire et spontanée » pourquoi les autres villes de province de Centrafrique n'ont-elles pas organisé simultanément la marche avec Bangui? Est-ce parce qu'elles sont des villes de province qui n'abritent pas les représentations diplomatiques pour leur faire un simulacre de parade (mascarade de soutien) au régime moribond de Bangui ?

Ce qu'il faut faire comprendre à ces Amuseurs de la République est que : Bangui la capitale de la Centrafrique n'est qu'une commune de l'OMBELA M'POKO(Préfecture) qui a environ 900.000 habitants. Elle fait partie intégrante de la République Centrafricaine et non un  Etat autonome dans un autre tel que le VATICAN dans l'ITALIE ou encore LESOTHO, Etat tampon dans l'AFRIQUE DU SUD.

Cependant, quand le KNK claironne: « 50.000 personnes-banguissoises ont marché pour leur adhésion à l’amendement de la constitution pour le maintien de Bozizé au pouvoir, c'est vraiment  une « gnognotte » car les 50.000 banguisois en question ne représentent  pas l’adhésion de la majorité des Centrafricains des 16 Préfectures de la RCA. Au contraire, elles attendent à pieds joints le départ de François Bozizé du pouvoir le 11 juin 2010, tel que prévu pour fêter, jouir de la paix. Ainsi il n'est pas question de faire un lit à Bozizé pour prolonger la crise en Centrafrique.

Dr  Bévarrah  Lala

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 01:38

 

 

F Bozizé Yangouvonda

 

 

Dans la triste et scandaleuse affaire KIOSK INDUSTRY où Bozizé a occasionné la mise en liquidation judiciaire d'une entreprise en France, nous publions ci-dessous un éclairage qu'une source proche du dossier nous a fait parvenir après l'audience du 1er juin du Tribunal de commerce de Nanterre, afin d'éclairer la lanterne de l'opinion de nos lecteurs et internautes sur l'importance des enjeux car in fine, on réclame tout de même à l'individu François Bozizé autant qu'à l'Etat centrafricain plusieurs millions d'euros (des milliards de F CFA). ce qui est proprement hallucinant est qu'au passage, on découvre et apprend qu'en réalité depuis 2004, Bozizé songeait déjà à frauder aux élections de 2005. C'est le véritable point de départ de cette affaire qui portait à l'origine sur la commande de "machines à voter électroniques" avec précise-t-on mention spéciale : "modifications spécifiques". Cette mentions signifie clairement la possibilité de manipulation des chiffres résultant réellement des votes, donc la fraude à grande échelle avec des machines électroniques. C'est ce qui explique l'engagement de Bozizé à passer des commandes fermes par écrit et pour des milliards de F CFA, convaincu qu'il était que sa victoire électorale en 2005 était au bout de ces machines des blancs. Aujourd'hui, l'affaire se retourne contre lui et c'est l'image et la crédibilité du pays qui se trouvent ainsi souillées. 

 

Rédaction C.A.P 

 

 

Affaire KIOSK – REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Interrogations au Tribunal de Commerce de Nanterre, le 1er juin 2010.

 

 Le Président de la République Centrafricaine signe personnellement des lettres-commandes, fin 2004, portant sur une centaine de bornes interactives à acquérir auprès d’une société française spécialisée, dans la conception et la fabrication de machines à voter électroniques, avec mention spéciale : « prise en compte de modifications spécifiques ».

 

L’entourage du Président lève des fonds pour payer cette commande pour le moins originale, par l’intermédiaire d’une institution africaine, aujourd’hui disparue. L’argent n’est jamais parvenu au vendeur, qui se retrouve obligé de déposer son bilan.

 

La Justice française demande des comptes aussi bien au Président de RCA, qu’au pays pour expliquer un détournement de plus de CINQ MILLIONS d’EUROS.

 

Derrière des arguments fallacieux présentés par l’avocat de la RCA, permettant de construire une stratégie de reports judiciaires, la Justice française resserre son étau sur l’entourage d’un Président, qui voit son nom éclaboussé par une affaire qu’il ne contrôle plus, malgré les conseils de transactions d’un grand sage du Sénégal, son Excellence Bacar DIAGNE.

 

Ce dernier l’enjoint de régler au plus tôt ce différent financier et à changer grand nombre de ses collaborateurs, aussi bien à la justice que dans l’armée.

 

Le verdict français est attendu pour la mi-juillet, si aucun protocole transactionnel n’est trouvé d’ici là dans la plus grande discrétion. Un émissaire de B. DIAGNE, Frédéric ATTAL devrait pouvoir proposer une solution originale, imminente, d’après les proches du Président.

 

Tensions, psychodrames et pensées négatives… Enfin tout ce qui fait obstacle à une évolution rapide de ce dossier devrait rapidement disparaître.

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 14:01

 

 

 

 

Bozizé Y

 

 

 

 

 

 

 

LIBREVILLE - AFP / 03 juin 2010 12h07 -  Le président centrafricain François Bozizé a promis de se retirer du pouvoir s'il n'était pas réélu, en indiquant soupçonner la communauté internationale de connivence avec son opposition politique, jeudi dans un entretien à Radio France Internationale (RFI).

 

 

"Gagner (à l'élection présidentielle) dépend du peuple centrafricain. Celui qui sera élu, sera élu. Moi, je vais me retirer si ce n'est pas moi", a déclaré M. Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003 et élu en 2005.

 

Il est en lice pour la prochaine présidentielle, qui doit se dérouler en même temps que des législatives. Ces élections avaient été fixées au 25 avril, ensuite reportées au 16 mai, puis renvoyées une date non déterminée.

 

Regrettant d'avoir dû procéder par deux fois à leur report, François Bozizé a affirmé: "(Cette) décision n'a pas été prise par moi-même, elle a été l'objet d'une tracasserie entre le pouvoir en place, l'opposition et la communauté internationale".

 

Le report était réclamé notamment par l'opposition et recommandé par le comité des bailleurs du processus électoral (ONU, Union européenne, France, Etats-Unis), alors que la Commission électorale indépendante (CEI) centrafricaine avait affirmé ne pas être en mesure de tenir les délais fixés.

 

Selon le président Bozizé, l'opposition, peu pressée d'aller aux élections, a argué notamment de la situation sécuritaire du pays, en "mentant" sur le blocage du programme de désarmement des ex-rebelles (DDR) en cours, pour s'attirer la sympathie de la communauté internationale en faveur de ce report.

 

 

"Qui a fait que le report soit accepté? C'est bien l'opposition, soutenue par la communauté internationale", a-t-il lancé. A la question de savoir s'il accusait la communauté internationale d'être partisane, il a répondu: "Si. J'ai reçu des ambassadeurs des pays qui représentent la communauté internationale à Bangui qui sont venus me demander de reporter les élections".

 

 

"Notre opposition ment énormément. (...) (Elle) est en perte de vitesse et s'agrippe à n'importe quoi pour faire croire qu'elle existe", a-t-il soutenu.

 

 

"J'étais animé de respecter la Constitution. (...) La communauté internationale a toujours été du côté du respect de la Constitution. Et pour le cas de la Centrafrique, il fallait que je cède et que le report ait lieu", a poursuivi M. Bozizé, qui souhaitait la tenue de la présidentielle avant la fin initiale de son mandat le 11 juin.

 

Pour le nouveau calendrier électoral, a-t-il dit, "tout dépend du chronogramme que va nous proposer la CEI ainsi que la situation sécuritaire du pays. C'est ce qu'on nous a reproché pour qu'il y ait report. Donc, nous allons tenir compte de tout cela pour que les élections se déroulent dans la transparence totale".

 

 

 

NDLR : Les promesses de Bozizé n'engagent que ceux devant qui il les annonce. Il avait promis dès après son coup d'Etat de 2003 ne pas être candidat aux élections post transition. On a vu en 2005 qu'il a menti en faisant acte de candidature et volé la victoire de Martin Ziguélé qui, bon prince, s'est incliné. Aucun Centrafricain ne peut croire aux promesses du bout des lèvres de Bozizé. Tout le monde sait qu'il va se servir de la violence armée et de ses ex "libérateurs" pour influencer les résultats des urnes. On le voit déjà avec la façon inadmissible avec laquelle il pèse sur la Commission Electorale Indépendante qui n'est indépendante que de nom. Son président, le vrai faux pasteur comme lui, est totalement sous sa botte. Une chose est sûre, si Bozizé est battu à la régulière, c'est la CPI qui l'attend.    

 

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 11:00

 

 

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jeudi 3 juin 2010(Xinhua) - Le président ougandais Yoweri Museveni a demandé mercredi l’aide internationale pour éliminer le groupe rebelle, l’Armée de résistance du seigneur (LRA), qui opère entre la République centrafricaine et la République démocratique du Congo (RDC).

Dans un discours prononcé au Parlement ougandais, le président ougandais a indiqué que la communauté internationale ne doit pas rester rien faire en regardant les rebelles de la LRA causer des dégâts en Centrafrique et en RDC.

Il a remercié le président américain Barack Obama pour avoir signé l’Acte 2009 sur le rétablissement de l’Ouganda-Nord et le désarmement de la LRA.

La LRA se livre à des attaques dans le sud du Soudan, le nord- est de la RDC, la Centrafrique et le nord de l’Ouganda. Depuis plus de 20 ans, la rébellion a causé des dizaines de milliers de morts et quelque deux millions de personnes ont fui leur foyer.

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 01:20

 

 

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LES NEGOCIATIONS

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix

 

Communiqué de presse N° 017/ CPJP /CS/P/06-10

 

Selon les informations reçues par le Bureau de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP), le Gouvernement centrafricain est enfin disposé à aller à la table de négociation.

La CPJP espère que la raison a pris le pas sur les passions. Si après moult tergiversations, travail en coulisse et négociations officieuses, les autorités de Bangui veulent entreprendre officiellement des négociations franches et sincères, la  CPJP serait ravie d'examiner les propositions du Gouvernement quant à la date, le lieu et les modalités de ce dialogue.

La CPJP a transmis tous les éléments nécessaires à l'ouverture des négociations aux Autorités de Bangui : le nom du Négociateur, ses coordonnées téléphoniques, son adresse ainsi que les propositions relatives à la date, au lieu et aux modalités des négociations.

  Le Gouvernement est en possession de tous ces éléments et au lieu de faire des propositions concrètes, il essaie unilatéralement de choisir les individus avec lesquels signer des accords incertains et obscurs.

Toute négociation faite en marge des propositions présentées par le Conseil Suprême de  CPJP sera nulle et non avenue.

 

Fait au Camp de la Liberté, le 02 juin 2010

Pour le Conseil politique,

Le Secrétaire Général, Porte-parole,

Assan M’bringa Togbo

 ----------------------------------------------------------------------------------

L’INTERIM DU PRESIDENT DU CONSEIL

                                                       REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE  

Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix

 

DECISION N° 005/CPJP/CS/PR/10

Le Président du Conseil Suprême de la CPJP

 

Vu les Statuts et Règlement intérieur de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix du 27 décembre 2008;

Vu les délibérations du Conseil Suprême du 1er juin 2010;

 

DECIDE

Article 1er: Monsieur Dhaffane Mohamed-Moussa, Secrétaire Général et Porte-parole du Conseil Suprême de la CPJP, Négociateur et chargé des relations extérieures de la CPJP,

Est désigné Président du Conseil Politique par intérim.

Article 2 : La présente Décision qui prend effet à compter de la date de sa signature sera communiquée et publiée partout où besoin sera.

«Toutes dispositions contraires sont abrogées.»

 

Fait au Camp de la Liberté, le 1er juin 2010

KARAMA Souleymane Nestor,

Président du Conseil Suprême

Cpjp2008@gmail.com  

 

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