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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 01:13

 

 

cour const RCA

 

 

La décision de Bozizé de reporter les élections du 16 mai 2010 avait été en réalité un grossier montage dont il avait imaginé le casting plusieurs jours auparavant. En effet, avant de présider la réunion du 29 avril dernier à l’issue de laquelle il a décidé du report de l’élection du 16 mai, Bozizé avait déjà adressé dès le 23 avril un courrier à la Cour constitutionnelle pour recueillir son avis sur la situation de vide juridique qui se profilait à l’horizon à l’expiration de son mandat. Ce courrier a été enregistré au greffe de la Cour le samedi 24 avril, jour non ouvrable.

Or dès le lundi 26 avril, la Cour avait déjà donné un avis favorable à la requête de Bozizé.  De l’avis de tous les juristes et autres techniciens du droit consultés par la rédaction, le président de la Cour aurait dû désigner un ou deux de ses membres comme rapporteur d’une commission qu’il aurait dû également constituer pour étudier la question sur laquelle Bozizé réclamait l’avis de la Cour. La question se pose donc avec juste raison de savoir à quel moment la Cour constitutionnelle a pu se réunir afin d’arrêter l’ « avis favorable » qui a été répondu à Bozizé.

A quel moment le ou les rapporteurs ont fait des recherches pour faire leur rapport; à quel moment le rapport a été distribué aux conseillers pour l'étudier; et à quel moment la Cour s'est réunie en formation plénière pour émettre un avis ? Alors que le projet de loi a été enregistré le samedi 24, jour non ouvrable, peut-on dès le lundi donner un avis sur une question de cette importance d'autant que même en cas d'urgence, la Cour disposait huit (8) jours pour se prononcer ?

C’est donc déjà muni de  l’ « avis favorable » de la Cour Constitutionnelle que Bozizé a convoqué la réunion du jeudi 29 avril avec la classe politique et le corps diplomatique. Autre curiosité c’est le changement radical de position de la CEI qui jusque là, continuait de laisser croire que les élections auraient bien lieu le 16 mai. Or dès que Bozizé a ouvert la séance de la réunion du 29 avril, il a d’abord donné la parole au rapporteur général de la CEI qui a lu un rapport concluant à l’impossibilité technique de tenir les élections du 16 mai.

En réalité, cette nouvelle position de la CEI était destinée à permettre à Bozizé de décider du report des élections et de déclencher son idée saugrenue de faire proroger son mandat au delà du 11 juin par voie parlementaire, s’étant déjà assuré de l’ « avis favorable » de la Cour Constitutionnelle dans les conditions rappelées plus haut.

S’agit de la Cour constitutionnelle, il y a lieu de rappeler que Bozizé a toujours voulu l’instrumentaliser. Le souvenir de l’affaire qui l’a opposé à Total est encore bien présent dans les mémoires. Où est le courage et l’indépendance de décision dont avaient preuve certains membres de la Cour constitutionnelle qui n’avaient pas hésité en août 2007 à mettre en minorité et défié leur président Marcel Malonga qui se comporte davantage comme garant des intérêts de Bozizé et de son clan qu’un véritable président de Cour constitutionnelle digne de ce nom.  

 Tout montre que la Cour Constitutionnelle a été instrumentalisée pour les besoins de la cause. Les incohérences contenues dans l'avis de la Cour sont bien la preuve qu'elle a manqué pour le moins d'indépendance et de professionnalisme. 

Sous la présidence de Marcel Malonga, parent de Bozizé, cette Cour n'en est pas à sa première forfaiture. Faut-il rappeler l’élimination arbitraire des candidats aux présidentielles de 2005 ; la consécration du hold-up électoral au profit des candidats du pouvoir aux législatives de 2005 et dont le cas le plus flagrant est celui du 4ème arrondissement de Bangui où la victoire de Me Nicolas Tiangaye a été purement et simplement attribuée au truand Edouard Ngaissona, la perte de sièges au parlement des Ministres considérés comme des opposants : Karim Meckassoua, Jean-Paul Ngoupandé et Charles Massi. Bref, c'est une Cour constitutionnelle aux ordres qui n'honore pas la RCA. Elle ne peut nullement se comparer à d'autres Cours  constitutionnelles comme celles du Bénin, du Niger dissoute par Mamadou Tandja ou des Comores.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 21:45

 

 

Joseph Kony et un de ses adjoints

 

 

 

Solange et Bonané, deux fillettes d’environ 12 ans chacune vont retrouver leurs proches cette semaine, l’une à Faradje et l’autre à Dungu, en Province Orientale. Il y a près deux ans, elles avaient été kidnappées par des rebelles ougandais de la LRA avant d’être ensuite emmenées jusqu’en terre centrafricaine, après une longue marche à travers la forêt. Le Comité international de la Croix-Rouge les a récupérées et leur a facilité la réintégration familiale. A l’époque, Solange et Bonane n’avaient qu’environ 10 ans d’âge.

 

C’est à partir de la Centrafrique qu’elles ont réussi à échapper à la surveillance de leurs ravisseurs, chacune de son côté. Elles ont témoigné à Radio Okapi.

 

Solange:

“Je m’appelle Solange. J’habitais à Faradje. le 25 décembre 2008, les rebelles de la LRA m’ont enlevée et m’ont emmenée dans la forêt. Nous avions marché dans la forêt jusqu’en Centrafrique, où j’ai réussi à m’enfuir. le CICR m’a récupérée pour me ramener au Congo, et bientôt dans ma famille. Je le remercie vivement pour ce geste.”

 

Bonané :

“Moi j’habitais le village Kilewa. Les rebelles sont sortis de la forêt et m’ont attrapée le 17 septembre 2008 et m’ont emmenée dans la forêt. Nous avons marché jusqu’en Centrafrique. Nous sommes arrivés dans un village, je me suis enfui, les soldats m’ont récupérée pour m’emmener à Bangui, de là le CICR m’a récupérée pour me ramener au Congo.”

Source : radiookapi.net 7 juin 2010

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 21:36

 

 

Boz serment

 

 

Kabongo 6 Juin 2010 Africa Info (Douala)

Ai-Rca — La jeunesse du parti KNK « Kwa Na Kwa » du Président Fondateur François Bozize et celle de Bimbo était en conclave le 5 juin à Bangui, a appris l'agence Ai.

Selon l'un des organisateurs, cette réunion qui a regroupé les présidents de la jeunesse KNK des huit arrondissements a été initiée par le président de la jeunesse KNK du 4ème arrondissement Don de Dieu Bruce Ngaya. Elle avait pour objectif de mettre en place des stratégies et un certain nombre d'actions pour préparer l'après 11 juin.

Selon cette même source, il était aussi question de mûrir la réflexion par rapport aux rumeurs qui circulent ces derniers jours dans la capitale, des rumeurs annonçant une marche ou une manifestation organisée par l'opposition pour exiger un gouvernement de transition.

«Nous sommes ici aujourd'hui pour réfléchir sur certaines questions d'actualité, parce que dans six jours, le mandat du chef de l'Etat va prendre fin» a souligné l'initiateur de cette rencontre Don de Dieu Bruce Ngaya pour qui, « la loi constitutionnelle votée et promulguée a donné le pouvoir au chef de l'Etat de rester en fonction pour faire organiser de nouvelles élections ».

Conscient du fait que la classe politique qui n'est pas d'accord avec cette nouvelle loi veut absolument qu'on mette en place un gouvernement de transition regroupant l'opposition démocratique et la majorité présidentielle afin de préparer les futures élections, Ngaya a déclaré : «C'est ce que nous récusons au niveau de la jeunesse».

« Pourquoi ces gens-là veulent semer des troubles, en exigeant du président de la république qu'il démissionne après le 11 juin ? » s'est-il interrogé.

En ce qui concerne les actions à mener et les stratégies à mettre en place, le Président de la jeunesse du 4ème arrondissement a fait savoir qu'il a demandé aux huit présidents de la jeunesse KNK de Bangui et les 4 autres de la Ville Bimbo d'être vigilants parce que, selon lui, «il y a certaines personnes malintentionnées qui incitent et intoxiquent les jeunes à descendre dans la rue après le 11 juin pour demander la démission du président de la république».

Il convient de préciser que, le président de la république François Bozize a été investi dans ses fonctions le 11 juin 2005 pour un mandat de cinq ans. Cela va s'en dire que son mandat prend fin le 11 juin 2010

 

NDLR : Il doit être clair surtout pour le KNK que c’est le suffrage universel du peuple centrafricain qui confère la légitimité à un individu qui veut être président de la République. Sans suffrage universel, point de légitimité. Sans légitimité, point de président de République. Le 11 juin 2010, le mandat qui conférait jusque là la légitimité à Bozizé prend fin. Il n’a pas été capable d’organiser des élections dans les délais requis par la Constitution pour que le peuple désigne son successeur alors qu’il avait eu cinq années pour le faire. Donc en attendant que le peuple soit appelé aux urnes dans des conditions satisfaisantes et transparentes pour choisir le nouveau président de la République centrafricaine, Bozizé n’est plus légitime et ne peut se fonder sur la prétendue loi constitutionnelle votée par des députés qui n’avaient pas le droit de retoucher la Constitution. Il ne faut pas leurrer les Centrafricains ni l’opinion internationale. La Cour constitutionnelle n’a aucun pouvoir pour autoriser Bozizé à poursuivre son mandat. Cela ne saurait souffrir d’ambiguïté. Si Bozizé veut s’imposer au pouvoir, c’est donc un coup d’Etat constitutionnel et c’est lui qui prend ainsi la responsabilité d’occasionner le désordre et des troubles dans le pays. L’opposition lui a proposé d’accepter de signer avec elle un accord politique qui aurait eu l’avantage de ne pas toucher à la Constitution en vertu de l’article 108.

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 02:42

 

 

transport-RCA.jpg

 

 

 

Kabongo 4 Juin 2010 Africa Info (Douala)

De source gouvernementale, le ministre de l'équipement et du désenclavement, Cyriaque Samba-Panza, a regagné Bangui le 2 juin après avoir pris part à Lisbonne au Portugal, au Congrès mondial de la route, tenu du 25 au 28 mai dernier autour du thème «La route, espace de partage».

Selon un membre de la délégation conduite par M Samba-Panza, cette assise a permis à la forte délégation centrafricaine, composée des techniciens dudit département, de nouer un certain nombre de contacts avec les partenaires et le secteur privé, en vue de trouver des financements nouveaux dans le secteur route de la République centrafricaine, pays continental.

«Chaque année, il y a un congrès mondial de la route où les acteurs de presque tous les pays discutent de plusieurs questions liées à leurs activités », a précisé le Ministre Samba-Panza. Et de poursuivre : «c'est depuis quelques temps que je me suis attelé à explorer des moyens devant permettre à notre pays qui est enclavé et qui a beaucoup de difficultés particulières de contacter des partenaires et certains acteurs du secteur».

A en croire le chef de la délégation, la recherche des partenaires l'a conduit au Maroc. «Nous y avons discuté avec un certain nombre de pays et d'institutions de l'utilité de mettre en oeuvre le partenariat public-privé dans notre pays, compte tenu des difficultés de trésorerie dans la majorité des pays du monde », a-t-il indiqué.

Comme les secteurs privés ont des ressources, contrairement aux secteurs publics, la tendance à l'heure actuelle est, selon M Samba-Panza de les amener à cofinancer, notamment les routes et les ponts, avec certaines institutions internationales.

Le membre du gouvernement a également révélé que, plusieurs bailleurs de fonds contactés sont prêts et disponibles pour accompagner le gouvernement centrafricain dans ses efforts de désenclavement «parce qu'ils sont dans cette logique de la perception de la gestion du domaine».

Il convient de préciser que le ministre Samba-Panza était accompagné de Live Borong Richard, Président du conseil d'administration du Fonds d'Entretien Routier, Noel Gbéba, chargé de mission en matière d'équipement, Auguste Phonze, expert national, Noel Ngoya, directeur général des études et de la programmation et du contrôle, Gabriel Gninga Zingas, directeur général de l'équipement et du désenclavement, Marie-Claire Bitouanga, Directrice générale du Fonds d'Entretien Routier (FER).

 

NDLR : Voici un excellent cas de dilapidation de deniers publics donc de mauvaise gouvernance. Pas un seul kilomètre de route ne sera construit après la participation de cette pléthorique délégation à ce fameux congrès de Lisbonne. Il est à craindre que ces messieurs et dame se soient juste payé une bonne promenade  touristique et une occasion  pour faire aussi leurs courses avec les frais de mission qu’ils se sont grassement octroyés sur le dos de l’Etat et/ ou du Fonds routier.

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 01:53

 

 

Boz-en-campagne.jpg

 

 Bozizé étant absent de Bangui depuis dimanche dernier pour cause de sommet de Nice, la réunion des « tontons macoutes » a eu lieu samedi à Sassara sous la supervision de Francis Bozizé, assisté de Claude Richard Ngouandjia rentré précipitamment de Brazzaville à cause d’un décès dans sa famille à Bangui.  Il en ressort les informations suivantes :

  La société Aurafrique à Bambari est accusée par Claude Richard Ngouandjia, sur la foi dit-il de ses renseignements, de soutenir financièrement l’opposition. Francis Bozizé a renchéri en disant que cette société leur a déjà fait un mauvais coup dans le passé et qu’au retour de son père de Nice et Brazzaville, il lui demandera de faire fermer cette société.

 

Tiangaye

  Me Nicolas Tiangaye

D’après leurs informations, Maître Nicolas Tiangaye est entrain de mobiliser la diaspora centrafricaine en France et Maître Pouzère fait la même chose à Bangui, pour que simultanément en France et à Bangui une marche soit organisée contre François Bozizé le 11 juin 2010, date à laquelle expire le mandat de Bozizé.

 Francis Bozizé et Richard Ngouandjia ont annoncé au cours de cette réunion que François Bozizé a reçu des informations selon lesquelles l’opposition s’apprête à mettre en place une stratégie unitaire aussi bien aux élections législatives que présidentielles sous la double impulsion de Maitres Henri Pouzère et Nicolas Tiangaye. Ils ont dit que c’est un scénario catastrophique pour le pouvoir et que tout sera mis en œuvre pour que l’opposition ne parvienne pas à s’entendre sur ce point et aille aux élections en ordre dispersé. Bien vu !

 

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                              Martin Ziguélé

Ange Félix Patassé a dit qu’il ne souhaitait pas en réalité être candidat aux élections présidentielles mais il le fait uniquement pour laver l’affront monté contre lui par Martin Ziguélé, Gabriel Edouard Koyambounou et Jacquesson Mazette. Il a donc déclaré qu’en cas de second tour entre lui et François Bozizé, il se désistera en faveur de ce dernier.

 

Le recrutement de nouveaux gendarmes annoncé sur les ondes nationales vendredi 4 juin par le Colonel Sambia, DG de la gendarmerie et beau-frère de François Bozizé n’est qu’un leurre destiné à tromper l’opinion nationale et internationale qui financera leur formation. Tous les gendarmes ont déjà été recrutés parmi les jeunes KNK et BDR.

 

 

Cyriaque-Gonda-1

        le mythomane Cyriaque Gonda

La décision d’interdiction de sortie faite à l’ancien Ministre d’Etat Cyriaque Gonda vient de François Bozizé lui-même qui avait en fait l’intention de procéder à son arrestation. Il en a été dissuadé par certains proches parents Gbaya à cause de la période électorale et des risques de division dans la famille. Bozizé a néanmoins promis de l’arrêter après les élections pour détournement de fonds, ainsi que Kokcis Ouilibona à qui il reproche d’avoir détourné 150 millions de francs CFA destinés à des opérations politiques d’achat de personnes influentes. Cyriaque Gonda a pu quitter quelques jours après Bangui et se trouve actuellement à Montpellier en France.

François Bozizé a fait distribuer des téléphones portables aux voyous et enfants de la rue en ville avec son numéro et celui de Francis pour leur signaler tout mouvement suspect.

Papy Bozizé, fils de son père et Directeur de la Section Recherche  et Investigation (SRI) est envoyé en stage en France (Tours) pour revenir commandant. Compte tenu des multiples rackets qu’il opérait à la SRI, les parents Gbaya sont intervenus auprès de Bozizé pour lui demander de l’affecter ailleurs à son retour de stage.

 

Le Commissaire Feizouré de l’aéroport de Bangui-Mpoko qui a fait partie du contingent des 50 policiers Gbaya formés en Libye pendant deux mois, a participé à la réunion des services de renseignements de ce samedi à Sassara. Sa mission à l’aéroport est de surveiller le déplacement des opposants et de photocopier leurs passeports pour retracer leurs itinéraires de voyages.

 

 

Joseph Binguimalé

  le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé

François Bozizé accuse le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé d’avoir organisé le pillage de la CEI avec le KNK Rigobert Vondo, rapporteur général de la CEI. Il les accuse d’avoir refusé d’ouvrir un compte pour y déposer les deux décaissements de 2 milliards puis de 1,6 milliards qu’il a effectués en faveur de la CEI, et ont gardé l’argent dans les coffres à la CEI pour effectuer des dépenses en espèces contre commissions. Il a promis les relever mais hésite à cause des nombreux secrets qu’ils détiennent sur lui. Bozizé pourrait au moins laisser publier le rapport d’audit qui a été effectué sur la gestion de Binguimalé.

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 01:48

 

 

armement  armée tchadienne

 

 

Nous annoncions il y a 48 heures la présence à Ndjaména du capitaine Vianney Semndiro, l’homme des missions militaires secrètes de Bozizé, pour prendre possession des armes dont Bozizé avait fait la demande à Idriss Déby et que celui-ci a décidé de lui fournir. Centrafrique-Presse est en mesure de donner en exclusivité l’exacte composition qualitative et quantitative du colis d’armes et munitions de guerre remises au capitaine Semndiro. Le convoi de ce dernier constitué de sept (7) pick-up Toyota BJ 75 à bord desquels a été embarqué le précieux cadeau de Déby ainsi que quelques combattants, a été aperçu par plusieurs témoins dans la journée de ce dimanche à Bocaranga dans la préfecture de l’Ouham-Pendé à destination sans doute de Bossembélé règne le sanguinaire Semndiro ou Bangui.  

Après le sommet Afrique-France de Nice puis Paris où il a accompagné Bozizé, le très zélé ministre des sports Aurélien Simplice Zingas se trouve présentement à la chambre 518 de l’hôtel Novotel « la Tchadienne » à N’djaména où il s’est arrêté sur le chemin de retour. Nous ignorons les véritables raisons de sa présence au Tchad. Cherche-t-il à être reçu par Idriss Déby où est- il dans la capitale tchadienne pour une autre mission secrète de Bozizé ? A quel jeu joue-t-il alors qu’il prétend être un cacique du KNK. Une chose est sûre : il est à l’origine de la fuite des informations que nous révélons ci-dessous au sujet de la cargaison d’armes remise au capitaine Semndiro.

Selon nos informations, Bozizé a aussi demandé une trentaine de pick-up Toyota BJ 75 pour usage militaire mais son nouvel ami le président soudanais Omar El Beshir ne lui en a donné que six (6) ce qui l’a rendu très furieux. S’agissant du cadeau du président tchadien, il est ainsi composé :

-          25 pistolets mitrailleurs

-          30 fusils d’assaut AK 47 Kalachnikov

-          2 canons de 14,5

-          30 caissettes de munitions pour Kalachnikov

-          30 caissettes de munitions pour canon de 14,5

-          30 caissettes d’ogives pour lance-roquette RPG7

-          30 caissettes d’obus pour mortier 80 et 120

-          70 caissettes pour mortier 107

C'est clair et on le voit, Bozizé ne prépare pas les élections mais bel et bien la guerre. Que les Centrafricains se le tiennent pour dit. 

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 01:31

 

 

Tiangaye.JPG

 

                     Me Nicolas Tiangaye

 Paris 6 juin (C.A.P) - Profitant de la présence en France du porte parole du Collectif des Forces du Changement Me Nicolas Tiangaye, sa section de France a organisé le samedi 5 juin 2010 dans les salons d’un hôtel en région parisienne, une importante réunion à laquelle ont pris part de nombreux militants de différents partis politiques composant le CFC ainsi que plusieurs compatriotes, démocrates impatients de voir la République centrafricaine être débarrassée au plus vite du calamiteux régime bozizéen. Très ravis aussi de venir à la rencontre de Me Nicolas Tiangaye, ces compatriotes ont échangé près de trois heures durant avec le porte parole du CFC qui s’est dit très heureux d’être parmi eux.

 

C’est le président du Bureau du CFC France, Clément Bélibanga qui a pris la parole le premier pour remercier Me Tiangaye, lui souhaiter la bienvenue et retracer brièvement dans quelles conditions et pour quelles raisons la section France du CFC a vu le jour en France pour relayer et amplifier la lutte sur le terrain au pays du CFC contre la dictature sanguinaire du général François Bozizé.

 

Puis Me Tiangaye a pris la parole pour faire l’historique de la lutte du CFC, en particulier les différentes étapes du processus électoral et du bras de fer que toute l’opposition a engagé contre Bozizé et son homme de main qui se trouve malheureusement à la tête de la Commission Electorale Indépendante. Le porte parole du CFC a insisté et expliqué en détails à son auditoire les diverses manœuvres politiciennes, tant de Bozizé que de la cour constitutionnelle et du président de l’Assemblée nationale pour parvenir à la prorogation pour une durée indéterminée de son mandat qui expire le 11 juin prochain.

 

Me Tiangaye a déclaré que tout le monde doit être conscient qu’en violant la constitution, Bozizé et ses complices n’avaient pas fait autre chose qu’un vrai coup d’Etat constitutionnel. Il a ajouté en outre que dès lors que le mandat de Bozizé expirera le 11 juin, il n’aura plus de légitimité car c’est le suffrage universel qui confère la légitimité. Seul un accord politique aurait pu permettre de préserver la paix civile dans notre pays mais Bozizé a rejeté la proposition de l’opposition consistant à signer cet accord politique.

 

Selon l’orateur, sans élection, point de légitimité. Sans légitimité, point de président. La cour constitutionnelle n’est pas habilitée à proroger le mandat du président de la République, les députés non plus. Ceux-ci dont le mandat a aussi expiré depuis le 3 juin, n’ont pas également le droit de proroger leur propre mandat. Bref Me Tiangaye a appelé à la mobilisation générale des Centrafricains pour barrer la route à la dictature et de tout faire pour déjouer toutes les manœuvres du président Bozizé visant à réaliser un hold-up électoral afin de demeurer éternellement au pouvoir.

 

En conclusion, Me Tiangaye a fait état pour le déplorer, la signification du 179ème rang sur 182 pays dans le monde qu’occupe la RCA sur l’échelle de l’Indice de Développement Humain du PNUD. Il a aligné les désastreuses statistiques socio-économiques et sanitaires dont détient hélas le triste record notre pays. 39 ans d’espérance de vie en moyenne ; un des taux les plus élevés dans le monde pour la mortalité infantile ;  10ème rang dans le monde pour ce qui est du taux de séroprévalence au VIH/SIDA ; grave malnutrition infantile endémique avec des seuils dépassant les standards internationaux admissibles, bref, un tableau quasi apocalyptique dont la responsabilité est à imputer en grande partie à Bozizé et sa mauvaise gouvernance.

 

Dans les très riches échanges entre les participants et Me Tiangaye, il ressort que les militants de la section France du CFC ont renouvelé leur totale confiance au CFC du pays et comptent énormément sur la détermination de toute l’opposition sur le terrain, sur sa capacité et génie créateur pour la pertinence et l’efficacité des actions à mener afin de conduire à la victoire finale la lutte ainsi engagée contre la dictature sanguinaire de François Bozizé.  

 

La réunion s’est achevée sur la prise de rafraichissement et de petits fours offerts par le Bureau du CFC France aux participants, le tout dans une ambiance fraternelle et bon enfant qui n’a rien à voir avec la pitoyable et insipide réunion de Bozizé avec ses partisans du KNK à l’hôtel Méridien Porte Maillot, le mercredi 2 juin et où notre compatriote le journaliste et directeur de publication du journal en ligne l’Indépendant Adrien Poussou avait fait l’objet d’une violente agression barbare commanditée par Bozizé en personne et exécutée par son fils Teddy et un certain Bienvenu Guinon du KNK.

 

reunion-CFC-rafraichissement.JPG 

  séance de rafraîchissement à l'issue de la réunion

  Avant même que Me Tiangaye ne retourne au pays, les « tontons macoutes » de Bozizé et Claude Richard Gouandjia font déjà courir des informations mensongères sur les propos et activités de Me Nicolas Tiangaye durant son séjour en France. Ce procédé traduit leur désarroi devant la lutte que mène le CFC et toute l’opposition pour le changement attendu par tous les Centrafricains.     

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 23:53

 

 

Patass é décorant Bozize

 

Comme Patassé, Bozizé on le sait, est extrêmement fasciné par les marchands d’illusions et autres hommes d’affaires véreux de tout acabit qui lui font miroiter des mirages financiers et autres perspectives d’enrichissement et de gains faciles de toutes sortes. C’est le cas de l’escroc indo-pakistanais Saifee Durbar qui croupit actuellement à la prison de la Santé à Paris, qui avait commencé ses tours de prestidigitation en Centrafrique du temps de Patassé pour reprendre du service ensuite avec Bozizé. Outre les gourous béninois de son église du Christianisme céleste, Bozizé est aussi lié d’amitié avec diverses personnalités obscures de toutes nationalités qui gravitent autour comme par exemple le Rwandais Fabien Singaye, le béninois Zul Salami et autres.Après le sommet de Nice, Bozizé s'est d'ailleurs rendu à Cotonou pour enterrer dit-on, le gourou de sa fameuse secte avant de rejoindre Brazzaville pour le sommet de La CEMAC.  

Il s’est aussi attaché les conseils d’un marabout sénégalais du nom de Bacar Diagne qu’il appelle d’ailleurs « Papa » et fait le go between entre la société française KIOSK Industry dont Bozizé a occasionné la faillite et la mise en liquidation judiciaire et le président centrafricain. Le délibéré de la dernière audience du tribunal de commerce de Nanterre pour cette affaire pour laquelle en 2007 déjà, l’Elysée du temps du président Chirac et son Monsieur Afrique Michel de Bonnecorse, avait déjà avait déjà conseillé à Bozizé de la résoudre à l’amiable mais il ne jamais fait.

Depuis son retour au bercail,  nombreux sont ceux qui sont ceux qui affirment sans doute avec raison, qu’il existerait un pacte secret entre l’ancien président Ange Félix Patassé et son tombeur François Bozizé, sans l’aval duquel il ne n’aurait pu de toute façon, remettre pieds dans son pays après son exil togolais. Patassé en effet, n’a pas cessé de multiplier les actes d’allégeance à Bozizé dont il avait déjà au demeurant reconnu publiquement le pouvoir lors du Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008. C’est ainsi qu’il a cru devoir offrir ses bons office pour tenter de résoudre la crise du processus électoral après le refus de l’opposition regroupée au sein du Collectif des Forces du Changement du calendrier électoral unilatéralement fixé par Bozizé à deux reprises mais personne n’a voulu de sa médiation. 

Ce comportement de Patassé est aussi et surtout destiné à amadouer Bozizé afin qu’il puisse ordonner la main levée politico-judiciaire qui a frappé ses biens (comptes personnels et de sociétés ainsi que ses avoirs dans les banques de la place). Cela fut fait à l’issue de la rencontre que les deux hommes ont eue au début du mois d’avril dernier où Bozizé, avant de recevoir Patassé, avait discrètement demandé qu’on lui apporte tous les dossiers judiciaires des biens de Patassé. On a ainsi compris que la restitution ou le dégel des biens de Patassé a dû faire l’objet de leur entretien et sans doute d’un échange de bons procédés, du donnant donnant en quelque sorte, ce qui n’a fait évidemment l’objet cependant d’aucune communication officielle ni de Bozizé ni de Patassé.

C’est un secret de polichinelle que Patassé et Bozizé se rencontrent assez régulièrement depuis lors, tantôt à la résidence de Bozizé de Sassara, tantôt à Boali loin des yeux indiscrets. Patassé a assuré dernièrement au cours de leur rencontre de Sassara Bozizé, d’appeler à voter pour lui s’il parvenait au second tour de la présidentielle contre Martin Ziguélé. Mais au cas où Patassé arriverait au second tour avec Bozizé, il se propose de se retirer pour faire gagner Bozizé. On ne peut mieux s’aplatir. Il l’a également mis en garde contre certains membres de l’actuelle direction du MLPC qui furent pourtant naguère ses anciens camarades et ministres avant le putsch du 15 mars 2003.

Selon nos informations, Patassé a délivré récemment un mandat à un Sénégalais du nom El Hadj Mansour Tchiandoum qui n’hésite pas à l’exhiber fièrement à ses interlocuteurs, pour que celui-ci lui recherche des financements pour sa campagne électorale ainsi que pour remettre à flot ses sociétés minières et forestières (Colombes Mines, Colombes Forêts et autres Trans-Oil) sur lesquelles Bozizé a désormais levé l’interdiction qui les frappait depuis le coup d'Etat du 15 mars 2003.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 01:10

 

 

Bozizé en Chine

 

 

Alors qu’il reste encore plus de 8 150 ex-combattants à démobiliser

Source : La Tribune d’Algérie 06-06-2010 latribuneonline.com Par Lyes Menacer

 

Les Centrafricains attendent toujours l’annonce d’une nouvelle date de la tenue des élections, présidentielle et législatives, qui ont été reportées en raison de la persistance du problème sécuritaire, malgré les efforts de la communauté internationale à amener plusieurs factions rebelles à déposer les armes. Initialement prévu le 25 avril, ce double scrutin a été reporté une première fois au 16 mai avant de se voir renvoyé encore une fois à une date ultérieure qui n’a toujours pas été fixée.

La Commission électorale indépendante éprouve en fait d’énormes difficultés à accomplir sa tâche à cause des groupes rebelles, à leur tête l’Armée de résistance du seigneur (LRA) qui a tué au moins 200 personnes en Centrafrique en 2008. Ce groupe, rendu responsable de plusieurs atrocités, écume l’extrême nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), l’est de la Centrafrique et le Sud-Soudan, après avoir sévi pendant des années dans le nord de l’Ouganda, selon l’AFP. «Ce qui m’inquiète beaucoup ici en ce moment, c’est le problème sécuritaire. Notre pays est traversé par de nombreuses bandes armées», déclare Jean-Jacques Demafouth, ancien ministre de la Défense passé à l’opposition, cité par l’AFP. 
«Certains mouvements politico-militaires n’ont pas encore rejoint la table des négociations» pour participer au programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-rebelles (DDR), a révélé ce chef du plus important des anciens mouvements de rébellion, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie. Le président François Bozizé a promis mercredi dernier sur les ondes de Radio France internationale que le nouveau calendrier électoral tiendrait compte du problème sécuritaire.

Des diplomates et des militaires soulignent que des efforts sont en cours pour ramener la sécurité dans ce pays enclavé aux forts potentiels miniers, forestiers et hydrographiques mais économiquement exsangue après de multiples rébellions, mutineries militaires et coups d’Etat, a ajouté encore l’AFP. Lancé en 2009, le DDR doit permettre de démobiliser 8 151 membres de cinq ex-rébellions, selon des observateurs associés à ce processus conduit par l’Organisation des Nations unies. Ces observateurs appartiennent à la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique. En août 2009, Bangui avait affirmé que le programme durerait 36 mois. Budget requis : environ 27 millions de dollars, estimait l’ONU en décembre dernier.

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 00:53

 

 

centrafrique

 

Après la dérouillée infligée ces derniers jours à la garde présidentielle et aux Faca dans les environs de Ndélé par la rébellion de la CPJP, Bozizé on le sait, a dépêché un émissaire, le commandant Roger Godongai à N’djaména, demander des armes de guerre à Idriss Déby. Selon des informations émanant d’une source proche du commandement de la garde présidentielle ayant requis l’anonymat, c’est le capitaine Vianney Semndiro, commandant de la garnison de Bossembélé et homme des sales besognes et des missions secrètes de Bozizé qui a été envoyé au Tchad pour prendre livraison des armes que Idriss Déby a décidé de fournir à Bozizé.

Le nom de ce bras armé de Bozizé est également souvent cité par certaines sources d’information, comme étant un de ceux qui auraient participé aux tortures infligées à Charles Massi ayant entraîné sa mort. Vianney Semndiro est, toujours d’après les mêmes sources, un habitué des bistrots et autres buvettes de Bangui où il aime lever le coude.  

Certains observateurs à Bangui et aussi à N’djaména s’étonnent et ne comprennent pas la logique que suit le président tchadien qui est sans cesse publiquement accusé dans les médias par Bozizé de dire un peu n’importe quoi dans l’affaire Massi par ignorance ou supposition, accepte malgré tout de lui livrer des armes de guerre pour l’aider à combattre la rébellion de la CPJP.    

 

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