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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:34

 

 

carte admin RCA

 

 

ACCORD PORTANT ADOPTION DU CHRONOGRAMME REVISE

Relatif au processus électoral de 2010

 

Considérant la Constitution du 27 décembre 2004, modifiée et complétée par la Loi constitutionnelle N° 10.005 du 11 mai 2010 ;

Considérant la Loi N° 09.016 du 2 octobre 2009 portant Code électoral  de la République Centrafricaine;        -

Considérant le Décret N° 09.316 du 8 octobre 2009 portant mise en place de la Commission Électorale Indépendante;

Considérant les conclusions du Rapport du Comité de suivi des recommandations du Dialogue Politique Inclusif;

Considérant le Rapport de la Commission Électorale Indépendante du 29 avril 2010 proposant le report technique des élections et invitant les acteurs politiques et les autorités nationales à lui faire des propositions justes, réalistes et adaptées au contexte centrafricain, en vue de la reprise des travaux ;

Considérant les différentes consultations faites par le président de la CEI auprès des entités et les observations écrites reçues en retour;

Considérant le nouveau chronogramme et le nouveau calendrier électoral ci-après en annexe;

Considérant le Décret N° 10.224 du 30 juillet 2010 portant convocation du corps électoral;

 

LES CO-SIGNATAIRES DU PRESENT PROTOCOLE D'ACCORD POLITIQUE CONVIENNENT CONSENSUELLEMENT DE CE QUI SUIT

 

Article 1er: Les entités approuvent le chronogramme révisé et ses modalités techniques de mise en œuvre, présenté par la CEI qui fixe le premier TOUR des élections au 23 janvier 2011 et le deuxième TOUR au 20 mars 2011.

Article 2: Les co-signataires du présent protocole d'accord politique exhortent le gouvernement à poursuivre les efforts entrepris en mettant les moyens financiers, matériels et humains à la disposition de la CEI, .conformément à l'article 18 du Code électoral, afin de lui permettre de parachever le processus électoral.

Article 3 : Les entités exhortent la Communauté Internationale à mettre à la disposition de la CEI l'enveloppe budgétaire prévue à l'effet de garantir les chances de succès du processus électoral.

Elles saluent son implication constante dans le processus électoral.

Article 4 : Toute modification significative du Chronogramme électoral révisé et du calendrier électoral ne peut se faire que suite à la demande et sur Rapport de la Commission Électorale Indépendante à laquelle participent toutes les entités représentées au Dialogue Politique Inclusif.

Article 5 : Les co-signataires conviennent d'adopter, dès la clôture des candidatures un Code de Bonne Conduite devant régler les rapports entre les parties prenantes au processus électoral pendant et après la période électorale.

Article 6: Le présent Protocole d'Accord Politique qui prend effet à compter de la date de sa signature, sera publié partout où besoin sera.

Fait à Bangui, le 10 août 2010

Ont signé:

- L'Opposition Démocratique

Henri Pouzère (UFVN), Marcel Loudégué (MLPC), Louis Pierre Gamba (RDC), Patrick P. Poune (ADP)

- Les Pouvoirs Publics

Laurent Ngon-Baba, Ministre de la Justice, Fidèle Gouandjika, Porte parole du Gouvernement)

- La Majorité Présidentielle

Joseph Kiticki-Kouamba, (KNK), Michel Zabolo, GPPMP), Bouba Inousse, Partis alliés, PNCN

- Les« Autres Partis»

Timothée Malendoma

- La Société Civile

Clotaire Rodonne Siribi

- Les Mouvements Politico-Militaires

Jean Jacques Demafouth

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:09

 

 

afrique

 

 

YAOUNDE - Un navire néérlandais sillonne actuellement les côtes ouest-africaines dans le but de se débarrasser de sa cargaison de "déchets toxiques dangereux", a annoncé mercredi le ministre camerounais de l'Environnement dans un communiqué reçu par l'AFP.

"Des informations qui nous sont parvenues font état d'un navire hollandais dénommé N.V. Nashville, No UE/SU 4635950, transportant des déchets toxiques dangereux qui sillonne les côtes ouest-africaines dans le but de se débarrasser de ces déchets", indiqué le ministre, Pierre Hélé.

Aucun détail n'a été fourni sur la position ou la direction du bateau.

(©AFP / 11 août 2010 15h11)

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:03

 

 

URNE EN BOIS

 

En Centrafrique consensus pour la présidentielle en janvier 2011

BANGUI (AFP) - 11.08.2010 12:01 - Après deux reports et de nombreuses tergiversations, pouvoir, opposition et ex-rebelles sont tombés d'accord sur la date du 23 janvier 2011 pour les élections présidentielle et législatives que l'opposition espère transparentes et dans un climat "apaisé".

Les élections devaient initialement se tenir le 25 avril et avaient été repoussées au 16 mai, puis reportées une seconde fois, sine die, au-delà de la fin du mandat constitutionnel des parlementaires et surtout du président François Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003, élu en 2005 pour cinq ans et candidat à sa propre succession.

Après deux reports et de nombreuses tergiversations, pouvoir, opposition et ex-rebelles sont tombés d'accord sur la date du 23 janvier 2011 pour les élections présidentielle et législatives que l'opposition espère transparentes et dans un climat "apaisé".

L'accord signé entre toutes les parties dans la nuit de mardi à mercredi fixe le second tour au 20 mars et prévoit aussi l'adoption d'un "code de bonne conduite devant régler les rapports entre les parties prenantes au processus électoral, pendant et après la période électorale", selon le texte.

"Le consensus a prévalu depuis le Dialogue politique inclusif (DPI, forum sur la paix réunissant toutes les parties en 2008) et il n'est pas question de nous détourner de tout ce qui doit nous unir pour le bien de la République centrafricaine", a résumé Me Henri Pouzère, coordonnateur de l'Union des forces vives de la nation (UFVN), principale coalition d'opposition.

Les élections devaient initialement se tenir le 25 avril et avaient été repoussées au 16 mai, puis reportées une seconde fois, sine die, au-delà de la fin du mandat constitutionnel des parlementaires et surtout du président François Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003, élu en 2005 pour cinq ans et candidat à sa propre succession.

Le président avait fin juillet fixé arbitrairement la date du 23 janvier, ignorant alors une proposition de la Commission électorale indépendante (CEI) qui préconisait le 24 octobre. Plus sur la forme que sur le fond, cette décision sans concertation avait irrité l'opposition qui avait menacé de boycotter le scrutin.

"Cet accord qui vient d'être signé doit nous permettre d'aller aux élections dans de bonnes conditions. C'était notre souhait pour que ces élections se déroulent dans la transparence et de manière apaisée", a précisé Me Pouzère.

Jean-Jacques Demafouth, le leader de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), une des principales ex-rebellions, représentant l'ensemble des politico-militaires dans la CEI, s'est également déclaré "satisfait que toutes les parties prenantes au DPI aient accepté de signer cet accord".

"Nous, politico-militaires, avons estimé que l'accord donne des assurances que les élections seront transparentes, démocratiques et libres. C'est un accord que nous avons adopté de manière consensuelle. Tout s'est bien passé et les Centrafricains ont démontré qu'ils étaient capables de surmonter leurs divergences et faire montre de maturité", a affirmé M. Demafouth, également candidat à la présidentielle.

"Nous insistons cependant sur le fait que, le Code de bonne conduite qui doit régler tout différend ou malentendu pendant et après la période électorale, est ce qui est primordial", a précisé M. Demafouth. "Les politico-militaires restent pointilleux là dessus. Il nous faut des règles de bonne conduite après tout ce que ce pays a connu et la solution réside bien dans ce Code".

Fidèle Ngouandjika, ministre Porte-parole du gouvernement, parle lui de "victoire pour la démocratie". "Nous sommes parvenus à un accord consensuel. La classe politique, les pouvoirs publics, la société civile, les politico-militaires ont prouvé que nous voulons tous aller à des élections libres, apaisées, transparentes et démocratiques", a-t-il dit.

"Maintenant que cet accord est signé, nous pensons que nous pourrons rapidement avoir le financement de ces élections promis par la Communauté internationale", a ajouté le ministre.

La Centrafrique est engagée depuis 2008 dans un processus de paix réunissant pouvoir, opposition et ex-rebellions pour tenter de mettre fin à des années d'instabilité et d'insécurité.

 

© 2010 AFP

 

Centrafrique: accord général pour des élections le 23 janvier

BANGUI - Pouvoir, opposition et ex-rebelles ont entériné dans la nuit de mardi à mercredi la date du 23 janvier 2011 pour les élections présidentielle et législatives en Centrafrique, avec un second tour le 20 mars, a appris l'AFP de source officielle et auprès des différentes parties.

"Les parties prenantes au Dialogue politique inclusif (DPI, forum sur la paix réunissant toutes les parties en 2008), notamment l'opposition démocratique, les pouvoirs publics, la majorité présidentielle, (...) la société civile et les mouvements politico-militaires, ont convenu de ce que la date du second tour des élections soit fixée au 20 mars. La date du premier tour reste inchangée", a déclaré Rigobert Vondo, rapporteur et porte-parole la Commission électorale indépendante (CEI).

Fin juillet, le président François Bozizé avait fixé la date du scrutin au 23 janvier, ignorant l'avis de la CEI qui préconisait le 24 octobre. Cette décision sans concertation avait alors agacé l'opposition sur la forme. L'opposition avait menacé de boycotter ces élections, si cette date n'était pas arrêtée de manière consensuelle.

"Cet accord qui vient d'être signé (dans la nuit) doit nous permettre d'aller aux élections dans de bonnes conditions", a affirmé à l'AFP Me Henri Pouzère, coordonnateur de l'Union des forces vives de la nation (UFVN).

"C'était notre souhait pour que ces élections se déroulent dans la transparence et de manière apaisée", a-t-il poursuivi soulignant: "Le consensus a prévalu depuis le DPI et il n'est pas question de nous détourner de tout ce qui doit nous unir pour le bien de la République centrafricaine".

L'accord, en six points, stipule que "toute modification significative du chronogramme électoral révisé et du calendrier électoral ne peut se faire que suite à la demande et sur rapport de la CEI", selon M. Vondo.

Par ailleurs, "les co-signataires conviennent d'adopter dès la clôture des candidatures, un code de bonne conduite devant régler les rapports entre les parties prenantes au processus électoral, pendant et après la période électorale", a-t-il ajouté.

L'accord "exhorte la Communauté internationale à mettre à la disposition de la CEI l'enveloppe budgétaire prévue à l'effet de garantir les chances de succès du processus électoral", a précisé M. Vondo.

(©AFP / 11 août 2010 11h21)

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:01

 

 

vote-a-Bangui.jpg

 

 

lundi 2 août 2010 - Le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), parti du défunt président André Kolingba, accepte la nouvelle date des élections fixée au 23 janvier 2011, a déclaré lundi à l’AFP Honoré Nzessiwé, son secrétaire général adjoint.

 

"Le RDC juge que la nouvelle date des élections qui vient d’être fixée par décret présidentiel est raisonnable. Il croit que ce délai va suffire à notre pays pour organiser ces élections et tourner la page des institutions républicaines transitoires", a affirmé M. Nzessiwé.

"Nous croyons que la CEI (Commission électorale indépendante) mettra tout en oeuvre pour tenir ce délai, afin que ces élections qui ont fait l’objet de reports successifs puissent enfin se tenir, dans la transparence, l’équité et la liberté", a-t-il ajouté.

Le président centrafricain François Bozizé a fixé vendredi au 23 janvier 2011 les élections présidentielle et législatives, déjà reportées à deux reprises, ignorant la proposition de la Commission électorale indépendante et suscitant la colère d’une partie de l’opposition.

Deuxième formation politique membre de l’opposition (six députés), le RDC, alors parti unique, avait dirigé le pays de 1986 à 1993. Au début de l’année, il a claqué la porte de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), la principale coalition de l’opposition, pour faire cavalier seul.

Source : www.essor.ml

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:53

 

 

CarteBirao.jpg

 

 

10 août 2010 – Il est urgent de trouver une solution « pour combler le vide sécuritaire » au nord-est de la République Centrafricaine après le retrait de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), a estimé mardi le Représentant spécial de la Mission, Youssef Mahmoud, devant le Conseil de sécurité.

« La menace envers les civils, les déplacés, les réfugiés et les travailleurs humanitaires au nord-est de la République centrafricaine (RCA) reste réelle », a déclaré Youssef Mahmoud devant les 15 membres du Conseil de sécurité.

« Le manque de progrès durables dans le lutte contre les menaces à la sécurité au nord-est de la RCA est principalement le résultat de la faible présence de ses forces armées et le manque de moyens et de logistique pour ses opérations », a-t-il ajouté.

Le Représentant spécial de l'ONU pour la MINURCAT a proposé deux options envisagées par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son dernier rapport, afin de tenter de mettre un terme à cette insécurité.

La première option prévoit le déploiement d'environ 1.000 personnes supplémentaires, militaires et civiles, afin de limiter l'insécurité jusqu'à ce que la RCA développe « les capacités adéquates pour assumer ce rôle de dissuasion ». Le déploiement d'une telle force de maintien de la paix des Nations Unies « demanderait un minimum de six mois » et le coût de cette opération est estimé « entre 98 et 122 millions de dollars par an », a indiqué Youssef Mahmoud.

La seconde option se concentrerait sur « le renforcement à long et moyen terme des capacités de la RCA pour assurer la sécurité et l'Etat de droit, couplé avec des mesures immédiates de renforcement des Forces armées centrafricaines dans le nord-est », a dit le Représentant spécial de la MINURCAT.

Cette solution nécessiterait également le déploiement d'une force conjointe en charge de patrouiller le long des frontières de la RCA et du Tchad et du Soudan. L'assistance destinée au renforcement des capacités de l'Etat pourrait être fournie par une aide bilatérale ou multilatérale notamment au travers de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avec le soutien de l'Union africaine (UA), a expliqué Youssouf Mahmoud. Il a souligné que lors de contacts préliminaires des membres de l'UA et de la CEDEAO avaient exprimé qu'ils étaient prêts à examiner cette option.

Le président de la République Centrafricaine, François Bozizé, a signalé sa préférence pour la seconde option, a indiqué le Représentant spécial.

Youssef Mahmoud a également souligné les importants efforts déployés par le gouvernement du Tchad pour combler la première vague de retrait des soldats de la MINURCAT déployés dans le pays. « Le gouvernement du Tchad n'a ménagé aucun effort pour assumer, graduellement, sa responsabilité pour la protection des civils. Lorsqu'il s'est avéré nécessaire, des actions vigoureuses ont été prises », a estimé le Représentant spécial.

Le 25 mai dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté la résolution 1923 qui prévoit la fin de la MINURCAT au 31 décembre 2010. Le retrait graduel des composantes militaire et civile ont débuté à la fin du mois de mai et la responsabilité de la protection des réfugiés et des déplacés internes a été progressivement transférée au gouvernement tchadien.

Adoptée à l'unanimité, la résolution 1923 prévoit la réduction des effectifs de la MINURCAT de 3.300 à 2.200 Casques bleus (1.900 au Tchad et 300 en RCA) d'ici au 15 juillet. La seconde phase de retrait débutera le 15 octobre et au 31 décembre 2010, tout le personnel civil et militaire de le MINURCAT aura quitté le territoire tchadien.

La MINURCAT a intensifié son travail avec la police tchadienne, notamment le Détachement intégré de Sécurité (DIS) en charge de la protection des réfugiés et des personnes déplacées dans l'est du pays, pour lui transférer la responsabilité de la sécurité, l'assister dans la relocalisation de certains camps de réfugiés et assurer la liaison et l'échange d'informations avec les acteurs nationaux, régionaux et internationaux.

« Le DIS a fait des avancées considérables, avec les autres forces de sécurité, pour assumer la protection de l'espace humanitaire », s'est félicité Youssef Mahmoud. « Cependant, beaucoup reste à faire par le gouvernement et la MINURCAT pendant les derniers mois de la Mission. De nombreux défis restent à surmonter. La pérennisation du DIS sera un processus long et laborieux, qui demandera toute l'attention du gouvernement et de ses partenaires », a-t-il prévenu.

Environ 70 organisations non gouvernementales internationales continuent à fournir une aide aux 255.000 refugiés soudanais et aux 168.000 déplacés dans l'est du Tchad et au 64.000 refugiés de RCA au sud-est du Tchad.

La MINURCAT a été créée en 2008, pour faire face à l'augmentation des troubles dans l'Est du Tchad.

 

Source:http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=22657&Cr=MINURCAT&Cr1=

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:46

 

 

beac en

 

 

APA-Libreville 10-08-2010 (Gabon) Les cinq pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se situent dans la catégorie ayant un niveau de corruption considéré comme endémique, a appris APA.

 

Dans le classement des pays les plus corrompus de la CEMAC, rendu public mardi à Libreville, par le quotidien national L’Union, le Gabon arrive en tête, suivi par le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, la Guinée-Equatoriale et le Tchad.

 

Au niveau mondial, le Gabon occupe la 97ème position, devant le Cameroun (141ème), la RCA (152ème), le Congo (161ème), la Guinée-Equatoriale (172ème) et le Tchad (173ème).

En matière de lutte contre la corruption au Gabon, le quotidien l’Union, déplore que six ans après sa création, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLEI) n’ait toujours dévoilé aucune étude ou statistique sur le phénomène de la corruption dans le pays.

 

Le journal invite la CNLEI à suivre l’exemple de la Commission nationale anticorruption du Cameroun (CONAC) qui a publié le 26 juillet dernier le classement des départements ministériels les plus corrompus du pays. L’Union salue « une initiative courageuse qui devrait faire école ».

 

« L’exemple de la CONAC au Cameroun doit inspirer la CNLEI du Gabon, sinon elle devrait soit revoir ses missions et les limiter à la prévention, soit tout simplement disparaître », conclut le journal.

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:34

 

 

MINURCAT

 

La République centrafricaine a demandé mardi au Conseil de sécurité de l'Onu de l'aider à faire face aux rébellions qui secouent le pays alors que la Minurcat, la force de paix de l'Onu, doit se retirer de la région d'ici la fin de l'année. "Il est nécessaire de protéger l'avenir de cette partie du pays (...) qui peut à tout moment sombrer de nouveau dans la violence en raison de nombreux facteurs de déstabilisation" a déclaré le ministre centrafricain des Affaires étrangères. "L'annonce du retrait de la mission des Nations unies en République centrafricaine (...) aura de dangereuses conséquences si nous n'y prenons garde" a-t-il ajouté.

JDD 10/08/2010 - 19:44

 

 

Conseil de sécurité 

 

CS/10008                                       

6371e séance – matin

 

LE CHEF DE LA MINURCAT SOULIGNE LA NÉCESSITÉ DE RENFORCER LES FORCES DE SÉCURITÉ TCHADIENNES ET CENTRAFRICAINES EN VUE DU RETRAIT DE LA MISSION, LE 31 DÉCEMBRE 2010

 

Le Représentant spécial et Chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), M. Youssef Mahmoud, a assuré, ce matin, les membres du Conseil de sécurité que la Mission, dont le retrait sera achevé le 31 décembre prochain conformément à la résolution 1923, avait entamé la réduction de ses effectifs militaires dans l’est du Tchad et au nord-est de la République centrafricaine. 

 

« La pérennisation du Détachement intégré de sécurité (DIS) au Tchad, qui sera un processus long et laborieux, demandera toute l’attention du Gouvernement et de ses partenaires, et il faudra combler le vide sécuritaire après le départ de la MINURCAT du nord-est de la République centrafricaine », a prévenu M. Mahmoud.

 

Le Chef de la MINURCAT a d’abord souligné qu’en dépit de la complexité persistante de la situation en matière de sécurité dans l’est du Tchad, le Gouvernement tchadien, à la suite de la suspension des patrouilles et des escortes de la Mission avait, le 27 mai, commencé à assumer la pleine responsabilité de la protection des civils et des travailleurs humanitaires dans la zone.  « Le DIS a ainsi accru ses escortes de travailleurs humanitaires à l’intérieur et autour des camps de réfugiés et dans les principales villes de l’est du Tchad », a-t-il précisé. 

 

M. Mahmoud a ajouté que, de son côté, la force conjointe du Tchad et du Soudan avait, au cours de la période considérée, continué à patrouiller le long de la frontière entre les deux pays en vue de juguler le trafic d’armes et le flux de réfugiés soudanais.  La situation humanitaire au Darfour voisin, qui reste préoccupante, a entraîné l’arrivée de réfugiés au Tchad, a-t-il indiqué.  « Quelque 70 ONG fournissent l’assistance à 255 000 réfugiés soudanais et à 168 000 personnes déplacées dans l’est du Tchad ainsi qu’à 150 000 réfugiés centrafricains dans le sud-est du pays », a-t-il rappelé.  Depuis le mois d’avril, 20 000 réfugiés sont retournés dans leur pays, a-t-il ajouté.

 

Le Chef de la MINURCAT a assuré que la Mission poursuivait, dans ce contexte, la mise en œuvre de son mandat dans les domaines de l’état de droit, de la justice, des droits de l’homme, de la protection des civils et de la lutte contre la violence sexuelle.  « La Mission discute avec l’équipe de pays de l’ONU sur les moyens à mettre en place pour absorber ses activités dans le Plan-cadre de l’ONU pour l’aide au développement du Tchad », a-t-il également indiqué. 

 

De l’avis de M. Mahmoud, « le renforcement du Détachement intégré de sécurité devra faire l’objet d’une attention particulière de la part du Gouvernement tchadien ».  Les autorités tchadiennes et l’ONU, a-t-il indiqué, ont créé à cet effet un groupe de travail technique chargé d’établir un plan clair, dont le Gouvernement devrait exposer les grandes lignes au Conseil de sécurité. 

 

Se référant ensuite au rapport* du Secrétaire général, M. Mahmoud a évoqué les deux options que pourrait examiner le Conseil à la suite du retrait de la MINURCAT du nord-est de la Centrafrique.  Il a expliqué que le Président centrafricain, M. François Bozizé, et le Secrétaire général privilégiaient l’option prévoyant le renforcement des capacités des Forces de sécurité nationales plutôt que le déploiement d’une opération de maintien de la paix dans la zone, dont les coûts de fonctionnement, a-t-il dit, seraient compris entre 98 et 122 millions de dollars par an. 

 

Le Ministre des affaires étrangères, M. Antoine Gambi, qui prenait part à la réunion de ce matin, a confirmé que le Président Bozizé appuyait cette option.  Les efforts visant à renforcer les capacités nationales dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit auront, a-t-il estimé, un impact plus durable dans cette partie encore fragile du territoire centrafricain qui risque, de nouveau, de basculer dans la violence, le banditisme, l’insécurité transfrontalière et le conflit interethnique ».  M. Gambi a indiqué que le Président centrafricain avait demandé au Secrétaire général que des instructeurs et observateurs issus de la MINURCAT aident son Gouvernement à former et à appuyer logistiquement les Forces armées centrafricaines.  Il a insisté sur l’importance de cette aide dans la période cruciale de transition que traversent son pays et la sous-région. 

 

Le Ministre a ainsi évoqué la préparation des élections générales de janvier prochain dans son pays, la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), la persistance de l’insécurité régionale, marquée par la crise du Darfour et la présence d’éléments de l’Armée de résistance du Seigneur, le référendum à venir sur l’indépendance du Sud-Soudan ou encore les contraintes financières auxquelles est confronté le Gouvernement centrafricain.  « C’est au Conseil de sécurité d’assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationales et c’est pourquoi, la République centrafricaine compte sur son appui pour faire face aux nombreux défis auxquels elle est confrontée », a affirmé M. Gambi.  Il a conclu en estimant que « la paix n’a pas de prix dans un contexte où la vie de milliers de personnes est menacée ».

 

À son tour, le Représentant permanent du Tchad auprès de l’ONU, M. Ahmad Allam-Mi, a réaffirmé  que son pays était engagé à protéger les civils, notamment les réfugiés et les personnes déplacées jusqu’à leur retour volontaire dans leur foyer d’origine.  « Cela implique, sans l’ombre d’un doute que le Détachement intégré de sécurité, qui avait été créé par le Tchad avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), soit maintenu et renforcé en effectifs, en moyens financiers et techniques et en soutien des Forces de défense et de sécurité tchadiennes », a-t-il insisté.  M. Allam-Mi a demandé que les infrastructures promises soient réalisées au profit du Détachement intégré de sécurité et des institutions judiciaires et pénitentiaires.  Le Fonds d’affectation spéciale doit, a-t-il estimé, continuer à fonctionner après le retrait de la Mission pour répondre aux besoins du Détachement intégré de sécurité.

 

* S/2010/409

 

LA SITUATION AU TCHAD, EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET DANS LA SOUS-RÉGION

 

Rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) ( S/2010/409)

 

Dans ce rapport, le Secrétaire général aborde en particulier les conséquences du retrait militaire de la MINURCAT de la République centrafricaine, qui devrait être terminé d’ici au 31 décembre 2010.  Il rappelle que la Mission, dans le cadre du mandat qui lui avait été confié par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1861 (2009), devait, au nord-est du pays, effectuer des opérations de caractère limité en vue d’extraire des civils et des travailleurs humanitaires en danger et protéger le personnel et les locaux des Nations Unies. 

 

Il note que la situation générale en matière de sécurité dans la zone continue de pâtir du conflit interethnique, du banditisme et des activités criminelles transfrontières.  L’absence d’autorité de l’État, la faible présence et les capacités limitées des Forces armées centrafricaines (FACA) ainsi que le manque de progrès réalisés dans la mise en œuvre des accords de paix entre le Gouvernement et les groupes rebelles de la République n’ont pu contribuer à améliorer la situation de manière durable, estime-t-il. 

 

M. Ban Ki-moon souligne qu’il faudra quelque temps au Gouvernement pour renforcer ses capacités et que, dans l’intervalle, « il est à craindre que le retrait du contingent de la MINURCAT ne renforce les groupes armés de la région et se traduise par une aggravation de la criminalité et une dégradation de la situation humanitaire ».  « Pour remédier à ces problèmes, il faudra une volonté politique, des progrès importants au niveau de la réconciliation nationale et l’appui des partenaires internationaux de manière à ce que le Gouvernement puisse asseoir son autorité dans la région, notamment en renforçant les forces armées, la police et le régime de droit », indique le Secrétaire général.

 

M. Ban évoque ensuite les deux options que pourraient envisager le Conseil de sécurité pour ce qui est du nord-est de la République centrafricaine.  Le Conseil pourrait soit créer une force de maintien de la paix pour prévenir l’insécurité dans la région, soit continuer d’appuyer les efforts déployés pour renforcer les capacités de l’État dans le domaine de la sécurité et à prendre des mesures pour améliorer les moyens d’action des forces armées dans la zone.  Le Secrétaire général note que le Président centrafricain, M. François Bozizé, estime qu’une option qui miserait sur les capacités nationales « aurait un impact plus durable que le déploiement de personnel de maintien de la paix ».

 

Dans ses observations, le Secrétaire général considère que les problèmes humanitaires et les problèmes de sécurité dans l’est du Tchad et dans le nord-est de la République centrafricaine continueront à retenir « sans aucun doute » l’attention du Conseil de sécurité après la fin de la Mission.  « Néanmoins, l’amélioration des relations entre le Tchad et le Soudan, l’efficacité grandissante des patrouilles communes le long de leur frontière commune et les efforts entrepris par le Gouvernement tchadien pour renforcer les capacités nationales de protection augurent bien de l’avenir », fait-il remarquer. 

 

M. Ban se félicite du fait que le Gouvernement tchadien et l’ONU ont depuis l’adoption de la résolution 1923 (2010) entretenu des relations constructives pour résoudre les problèmes persistants de protection de la population dans l’est du Tchad.  Saluant ce qu’a fait le Gouvernement tchadien pour s’acquitter de ses obligations internationales en la matière, il déplore toutefois la poussée récente de criminalité qui a conduit des travailleurs humanitaires à suspendre leurs opérations dans l’est du pays.  « Je demande instamment aux autorités locales et centrales de continuer à adresser des signaux sans ambiguïté, pour bien convaincre ces criminels que les attaques contre la vie et les biens des travailleurs humanitaires et des populations vulnérables ne seront pas tolérées », prévient ainsi le Secrétaire général.

 

Le Secrétaire général demande aux Gouvernements tchadien et centrafricain de continuer à apporter le soutien voulu à la restructuration en cours de la Mission et au retrait des militaires.  Il convient en outre, « avec le Président Bozizé », que le maintien de la paix n’est pas le meilleur instrument pour résoudre les problèmes auxquels est confrontée la République centrafricaine.  M. Ban encourage, par conséquent, le Gouvernement centrafricain et les acteurs multilatéraux et bilatéraux de la consolidation de la paix et du développement à continuer à étudier la deuxième option.  Il se dit prêt à les aider en exerçant ses bons offices.

 

 

 

 

NDLR : Depuis que la question du départ de la MINURCAT avait été soulevée par le Tchad, les autorités centrafricaines sont toujours restées mutiques comme si le problème ne les concernait pas. C'est donc maintenant qu'elles se réveillent pour commencer à poser le problème des inévitables conséquences de ce retrait sur la situation dans leur pays. Il a d'ailleurs fallu que ce soit Mme Zewde du BINUCA qui puisse attirer leur attention et plaidé auprès de la communauté internationale pour la nécessité du maintien de la MINURCAT pour la RCA. Peut-on appeler cela des dirigeants d'un pays ?

PLUS QUE JAMAIS BOZIZE DOIT PARTIR !

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:02

 

 

carte admin RCA

 

 

Ai-Rca Mardi, 10 Août 2010 18:41 - Signé ce jour après moult débats, par les leaders politiques, parties prenantes au processus électoral en Centrafrique, cet accord qui compte 6 articles se veut une feuille de route pour la poursuite des opérations du nouveau chronogramme du processus électoral en Centrafrique établi par la CEI.

Le texte en son article 1er stipule que, les entités approuvent le chronogramme révisé, paraphé et le calendrier électoral présenté par la CEI qui fixe le 1er et le Second tour respectivement les 23 et 20 mars 2011.

Et de poursuivre dans son article 2 que, les cosignataires encouragent le gouvernement à poursuivre les efforts tout en mettant à la disposition de la CEI des moyens nécessaires et ceci conformément à l’article 18 du code électoral centrafricain afin de parachever le processus.

Par conséquent l’article 3 qui emboite le pas à l’article 2, souligne que les signataires exhortent la communauté internationale à mettre à la disposition de la CEI l’enveloppe budgétaire prévue.

L’article 4 par contre met l’accent sur les éventuelles modifications significatives du chronogramme électoral révisé qui ne devraient se faire que suite à la demande et sur rapport de la CEI à laquelle participent tous les entités représentées au Dialogue Politique Inclusif. Et de préciser que cette modification sera entérinée par un décret pris en conseil des ministres.

« Les cosignataires conviennent d’adopter dès la clôture des candidatures, un code de bonne conduite devant régler les rapports entre les parties prenantes au processus électoral pendant et après la période électorale » indique l’article 5 de cet accord

Les signataires de cet accord sont :

Opposition démocratique : Gamba Louis Pierre, Marcel Loudegue et Patrice Poune

Mouvement Politico Militaire : Jean Jacques Démafouth

Majorité Présidentielle : Kiticki Kouamba, Michel Zabolo et Bouba Inousse

Pouvoirs publics : Laurent Ngon Baba Ministre de la Justice et Fidèle Gouandjika, de la Communication

Autres Partis : Timothée Malendoma

Société Civile : Rodonne Siribi Clotaire

 

Kabongo, Ai Bangui.

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 22:48

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

Ai-Rca Mardi, 10 Août 2010 18:27 - Le protocole d’accord politique relatif au processus électoral 2010-2011 a été signé ce jour au siège de la Commission Electorale Indépendante (CEI) à Bangui.

C’était en présence du Ministre de la Justice Laurent Ngon-Baba et du Ministre porte parole du gouvernement Fidèle Goaundjika.

«C’est pour moi un honneur et réel plaisir de prendre la parole en ce jour mémorable du 10 août 2010 pour vous rendre un vibrant hommage pour le grand geste patriotique combien significatif que vous venez de poser», a déclaré le Président de la CEI dans son discours de clôture des travaux pour l’adoption de ce protocole qui a démarré depuis hier au siège de la CEI.

Pour Binguimale, la signature de cet accord met un terme à toutes les divergences sur le chronogramme et ses conditions techniques de mise en œuvre. Et de poursuivre : « cette signature permet à la CEI de relancer le processus électoral sans encombre».

Il a en outre exhorté les leaders des entités à s’assumer non seulement devant l’histoire du pays, mais aussi aux yeux du monde, observateur averti, une responsabilité individuelle et collective.

«Le paradigme du consensus a une fois de plus prévalu ici, ce qui nous a permis d’appesantir tous sur l’essentiel, à savoir offrir aux centrafricaines et centrafricains des élections crédibles et apaisées les 23 janvier et 20 mars 2011 respectivement pour le 1er et le second tour», a-t-il conclu.

Kabongo, Ai Bangui

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 22:45

 

 

37694_pape-une.jpg

 

 

Mardi, 10 Août 2010 18:05

Ai- Rca- Le Nonce Apostolique a été reçu en audience  ce jour  au palais de la Renaissance par le Président de la République François Bozize, a appris l’agence Ai.

Selon une source proche de la présidence,  la situation de l'Eglise Catholique en Centrafrique caractérisée par l'indiscipline de certains membres du clergé centrafricain a été examinée au cours de la rencontre entre le Chef de l'Etat François Bozize et le nonce apostolique Mgr Judes Thadeus Okolo.

« Il voulait avoir une idée de  la situation de l'Eglise Catholique en Centrafrique», a déclaré Mgr Judes Thadeus Okolo au sortir de l’audience.

« Je lui ai donné assurances quant au calme qui règne dans l’église catholique et que le St Père  prête son attention paternelle et  cordiale au peuple centrafricain et surtout  aux églises en Centrafrique », a-t-il renchéri.

A en croire le nonce apostolique, pour ce qui est  des sanctions,  le Saint siège concilie la justice et  la miséricorde. Car, selon lui, les deux  vont ensemble.

« Dire que nous allons chasser tous les prêtres n’est pas juste. Ce sont  les journaux qui répandent cette nouvelle»,  a spécifié M Okolo, confirmant cependant que  quelques prêtres avaient été déjà sanctionnés pour des fautes comises. « Parce que dans l’Eglise,  il faut instaurer  une discipline», a fait savoir le nonce.

« Les prêtres ne doivent pas utiliser l’argent du pauvre à d’autres fins. Cela n’est pas  juste », a déploré M Okolo.

Il convient de préciser que, le nonce apostolique a présidé lundi dernier une rencontre avec tous les prêtres.

Kabongo, Ai Bangui.

 

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