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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 01:52

 

 

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Source: United Nations World Food Programme (WFP)


BANGUI 24 Août 2010 – Des dizaines de milliers de personnes risquent d'être touchées par la malnutrition à moins que de nouveaux fonds soient alloués au Programme alimentaire mondial (PAM) en République centrafricaine.

Le PAM a un manque à pourvoir de 15 millions de dollars sur les huit mois à venir pour fournir une aide à près de 600 000 personnes en situation d'insécurité alimentaire et principalement situées dans le nord du pays touché par les conflits .

De nouveaux besoins sont apparus depuis la fin 2009 en raison d'un afflux de 17 500 réfugiés congolais dans la région de Lobaye au sud du pays. Dans les régions de Mbomou, du Haut-Mbomou et du Haut Kotto situées à l'est, le PAM fournit une aide alimentaire à près de 9 100 réfugiés en provenance du Soudan et de la République Démocratique du Congo et à 14 000 personnes contraintes de quitter leurs maisons en raison des attaques de « l'Armée de résistance du Seigneur ».

"Ces besoins supplémentaires mènent nos ressources à leurs limites," indique Sitta Kai-Kai, le directeur pays du PAM en République centrafricaine. "Si des fonds ne sont pas rapidement trouvés d'ici les deux prochains mois, nous allons devoir réduire nos rations pour près de 100 000 réfugiés et déplacés et même suspendre notre aide alimentaire aux autres ».

"Cette situation pourrait provoquer des tensions avec la population en raison d'une pression grandissante sur les ressources locales."

Kai-Kai indique que si le manque de fonds n'est pas comblé lors de la réouverture des écoles à la mi-octobre, les rations seront réduites pour environ 150 000 enfants bénéficiaires de repas scolaires, 17 000 enfants malnutris et 15 000 femmes enceintes et allaitantes bénéficiant de cette aide dans les centres de nutrition.

Le taux d'assiduité à l'école déclinerait et l'état de santé des personnes traitées dans les centres de nutrition s'aggraverait.

Le PAM pense être à cours de vivres en novembre. Il est crucial que de nouvelles contributions soient faites rapidement car il faut compter quatre à cinq mois pour que l'aide alimentaire arrive en République centrafricaine, pays enclavé. Le PAM en particulier a besoin de dons en espèces afin d'acheter de la nourriture sur les marchés locaux et auprès du Cameroun voisin.

De généreuses contributions ont déjà été faites en 2010 par les Etats-Unis, le Japon, le Canada, la France, la Suisse et par des bailleurs privés tels YUM. Toutefois le PAM a besoin de 6,6 millions de dollars d'ici le mois de septembre pour maintenir ses programmes en République centrafricaine jusqu'à la fin de l'année.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 00:09

 

 

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KINSHASA (AFP) - 24.08.2010 11:28 - Au moins 1.500 Centrafricains qui ont fui ces derniers mois des attaques de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), ont été transférés dans le nord-est de la RD Congo, a indiqué mardi le Haut- commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Au moins 1.500 Centrafricains qui ont fui ces derniers mois des attaques de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), ont été transférés dans le nord-est de la RD Congo, a indiqué mardi le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Ces réfugiés centrafricains ont été transférés à Kpala-Kpala, localité congolaise située à quelque 70 km de la frontière centrafricaine, et y recevront des vivres de première nécessité, souligne un communiqué du HCR.

"Malgré d’importantes difficultés logistiques, le HCR et ses partenaires ont établi le camp de réfugiés de Kpala-Kpala, notamment par la construction d'abris d'urgence et de latrines, ainsi que l'exploitation d'une source d'eau", indique le texte.

L'opération est menée en collaboration avec Caritas Allemagne et la Commission nationale congolaise pour les réfugiés (CNR). Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) y sont également associés.

La LRA a enlevé près de 700 personnes, dont un tiers d'enfants, lors d'attaques en RD Congo et en Centrafrique depuis février 2009, a rapporté mi-août l'ONG Human Rights Watch (HRW).

Dirigée par Joseph Kony - qui est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité - la LRA est considérée comme l'une des guérillas les plus brutales au monde.

Elle est entrée en activité en 1988 dans le nord de l'Ouganda, avant d'étendre ses actions dans l'extrême nord-est de la RDC, en Province orientale depuis une dizaine d'années, puis en 2008 en Centrafrique.

Elle sévit également au Sud-Soudan.

 
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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 00:03

 

 

carte admin RCA

 

BANGUI 24 août 2010 (AFP) — Un recensement en vue des élections présidentielle et législatives de janvier 2011 en Centrafrique sera organisé à partir 22 septembre et le dépôt des candidatures sera possible à compter du 10 octobre, a annoncé mardi la Commission électorale indépendante (CEI).

"Le recensement électoral, notamment la collecte des données auprès des électeurs, se fera du 22 septembre au 21 octobre 2010", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la CEI, Rigobert Vondo.

"Le dépôt des candidatures aura lieu du 10 octobre au 8 novembre", a-t-il affirmé.

Après deux reports et de nombreuses tergiversations, le président François Bozizé avait fixé fin juillet la date des élections au 23 janvier, ignorant l'avis de la CEI qui préconisait le 24 octobre.

Cette décision sans concertation avait alors agacé l'opposition.

Le 10 août, un accord avait été conclu entre toutes les parties pour la tenue du premier tour le 23 janvier avec un éventuel second tour le 20 mars.

Selon Rigobert Vondo, l'accord du 10 août entre le pouvoir, l'opposition et les ex-rebelles a dû être légèrement révisé notamment pour "faciliter la collaboration entre la Commission électorale indépendante (CEI) et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud)".

"Il est prévu la signature d'un mémorandum d'entente entre la CEI et le PNUD afin de clarifier les rôles et les responsabilités de chaque partie dans l'exécution des diverses phases opérationnelles", a-t-il indiqué.

Selon lui, les forces de l'ordre et de sécurité déployées à travers le pays devront voter "sur leur lieu d'affectation". Pour le premier tour, elles devront voter un jour avant les civils pour assurer la sécurité du scrutin. "La CEI prendra et publiera une décision à cet effet", a-t-il dit.

Copyright © 2010 AFP

 

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 00:01

 

 

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Radio Ndeka Luka Mardi, 24 Août 2010 13:51

 

Le chronogramme révisé des opérations électorales a été présenté le 23 août 2010 aux entités parties prenantes au processus électoral à Bangui. Ce chronogramme issu de l’accord politique intervenu le 06 août entre ces entités a subi certaines modifications.

Le premier point important inscrit au chronogramme est la descente des commissaires sur le terrain pour les opérations du recensement. Cette opération est prévue du 09 au 14 septembre 2010.

Certaines dates, comme le démarrage des campagnes électorales, sont restées sans changement dans le but de respecter le code électoral, a précisé le Pasteur Joseph Binguimalé, président de la Commission électorale indépendante (CEI).

Selon lui, il appartient désormais aux différentes parties au processus en cours de sensibiliser leurs électeurs pour qu’ils s’inscrivent sur la liste électorale.

Les élections quant à elles sont prévues pour le 23 janvier 2011.

 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 23:59

 

 

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 (MFI / 24.08.10) Le chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, est toujours en fuite. Selon Human Rights Watch, il dirige même les rebelles ougandais qui effectuent actuellement une campagne d’enlèvements en RCA et en RD-Congo.

 Au cours des dix-huit derniers mois, l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), le groupe rebelle ougandais, a enlevé « au moins 697 adultes et enfants dans le cadre d'une campagne, peu documentée, menée en République centrafricaine et dans le district du Bas-Uélé voisin, dans le nord de la République démocratique du Congo », affirme un rapport publié le 12 août dernier par Human Rights Watch (HRW).

L’organisation américaine, qui effectuait une mission d’enquête depuis le 12 juillet dans ces deux régions précise que « près d'un tiers des personnes enlevées sont des enfants, dont beaucoup sont obligés de servir comme soldats ou sont utilisés comme esclaves sexuels par les combattants du groupe armé ».

 La LRA reconstitue ses effectifs

 Pour Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior pour la division Afrique de l’ONG américaine, « la LRA poursuit son horrible campagne pour reconstituer ses effectifs en arrachant brutalement les enfants de leurs villages et en les forçant à combattre ». Le communiqué précise que les témoignages recueillis « désignent Joseph Kony, le chef de la LRA , comme l'instigateur de cette campagne atroce ».

L’enquête de HRW met au jour des « campagnes d'enlèvements de grande envergure », similaires dans les deux pays, et dont l’impact est dévastateur sur les communautés touchées. Meurtres d’adultes et d’enfants, « souvent en leur fracassant la tête à coups de gourdins », enfants en captivité forcés « à tuer d’autres enfants et adultes »

 Les rebelles chercheraient spécialement les enfants 

 Au sud-est de la RCA , la campagne démarrée le 21 juillet 2009 a permis à la LRA d’enlever 304 personnes dans les villages proches d'Obo puis dans l'ouest, aux alentours de Mboki. Et une campagne similaire est en cours au Congo dans le district reculé du Bas Uélé.

« Certaines des personnes enlevées qui ont réussi ensuite à s'échapper ont indiqué que la LRA les avait interrogées sur la localisation des écoles d'Ango, ce qui laisse penser que les rebelles ont pu chercher spécifiquement à enlever des enfants », rapporte HRW, qui a établi que la LRA avait été stoppée par des soldats congolais à moins de 15 kilomètres de cette localité.

Peu d'informations ont filtré sur ces crimes du fait que cette région est très reculée, que peu d'agences humanitaires sont sur place et que la présence des forces onusiennes est également très réduite. Pourtant, indique l’ONG, des « dizaines de milliers de personnes ont fui la zone » : entre 15 000 et 20 000 en RCA, « qui ont cherché refuge dans les grandes villes, laissant des villages entiers abandonnés ». La protection des civils est largement insuffisante, assurée depuis plus d’un an par l’armée ougandaise quelque appuyée par 200 soldats centrafricains. Mais les deux armées ne sont pas coordonnées et la situation ne cesse de se dégrader, avec en première ligne, des enfants qui continuent à être enrôlés de force.

Dans le Bas-Uélé, c’est 54 000 civils qui sont déplacés à l’intérieur du district ou réfugiés en RCA. Et là encore, le bataillon dépêché par l’armée congolaise, mal équipé et sans moyen de transport, ne suffit pas. Quant à la Mission de la paix de l’ONU au Congo, elle n’a déployé que 1 000 soldats dans la zone affectée sur les 19 000 dont elle dispose pour tout le pays. Mais aucun de ces soldats de maintien de la paix n’est basé dans le district concerné et pour cause : dans les deux derniers mois, la base de Dingila, dans le Bas-Uélé, a été fermée…

 

Antoinette Delafin

 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 23:54

 

 

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(Mutations 24/08/2010)

 Depuis une dizaine de jours, un «comité de rémunération» est installé au siège de la Béac. Ordonné par les chefs d’Etat de la sous région, ce comité revoit entre autre les salaires de l’ensemble du personnel de cette structure, et porte son regard sur les maux qui créent le déficit croissant de cette banque d’émission. Une réorganisation de la Béac se profile à l’horizon.

La révélation, courant 2009, de deux scandales financiers retentissants à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), la vie dans cette institution monétaire est marquée par des difficultés de gestion. Une situation pendant longtemps éludée par les chefs d’Etat de la sous-région, mais qui ont fini par procéder aux réformes plusieurs fois annoncées et attendues, mais maintes fois ajournées du fait de querelles de préséance et de partage des principaux postes au prétexte de la non rupture du Consensus de Fort-Lamy.

La partie française, inquiète, a clairement exprimé sa préoccupation. Il n’est pas jusqu’au Fmi qui ne s’en émeut. Une réforme est cependant rendue incontournable. D’où d’ailleurs sa mise en route effective à la conférence des leaders de la Cemac, à Bangui, en janvier 2010, avec la nomination au poste de gouverneur de l’Equato-guinéen Lucas Abaga Nchama et la prescription de différentes enquêtes. Pour autant, la solution n’est pas pour demain.

La crise à la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a connu un rebondissement depuis quelque deux mois, avec la mise en place par la conférence des chefs d’Etat, au terme du sommet extraordinaire du 06 juin 2010, d’un comité dit de rémunérations. Par la même occasion, les présidents des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) initiaient des enquêtes approfondies sur la situation financière de l’institution d’émission. Sur la question des malversations financières et de la gouvernance globale, Paul Biya, Ali Bongo, Idriss Deby, Obiang Nguema, François Bozize et Denis Sassou Nguesso sont divisés, mais s’accordent au moins sur certaines autres réformes.

A la lumière des premiers rapports alarmants, ils ont prescrit l’évaluation des placements effectués sur la place parisienne par l’entremise du Compte d’opérations. Le Comité de rémunérations est appelé, de ce point de vue, à donner un éclairage sur le 1,6 milliard d’euros placés à Paris et dont la rémunération pose d’énormes soucis à la direction de la banque depuis fin 2009. Selon des informations concordantes, le taux d’intérêt de cette enveloppe est passé de 2,75 à 1%, la partie française soutenant que, du fait de la crise financière internationale, «l’argent ne se vend plus». Conséquence, les comptes de l’institution financière se trouvent fortement perturbés.

 Selon les premières estimations du Comité de rémunérations (et bien avant, les différentes enquête conduites), pour l’exercice 2009, la Beac a enregistré un déficit de 29 milliards de Fcfa. Au 30 juin 2010, ses pertes étaient évaluées à 31 milliards de Fcfa. Une situation jugée des plus incertaines par la communauté monétaire internationale, au premier rang de laquelle le Fonds monétaire international (Fmi), qui a suspendu, courant juin 2010, ses décaissements en faveur des pays de la Cemac du fait de «graves perturbations survenues dans la gouvernance de la Beac». Si la mission en cours a aussi pour objectif de réduire ces différents déficits, son rôle est surtout de donner au management de la banque centrale des outils pour conduire à un véritable assainissement.

Serrer la ceinture

 Pour cela, il lui est demandé la diminution des charges de fonctionnement de l’institution, dont les salaires et les missions constituent les plus importantes poches de dépenses. D’où la dégradation amplifiée de sa trésorerie. D’après les premiers résultats du Comité de rémunérations, et selon des indiscrétions recueillies dans l’entourage des chefs d’Etat au cours de la célébration du cinquantenaire de la République du Congo, le 15 août 2010 à Brazzaville, la Beac emploie 300 hauts cadres. Cette réalité suscite des appréhensions certaines du fait de la qualité de la masse salariale, et il faut se serrer la ceinture. A titre d’exemple, le gouverneur gagne 30 millions de Fcfa, le vice-gouverneur et le secrétaire général ont 20 millions de rémunération chacun, cependant que les trois directeurs généraux perçoivent 15 millions mensuels chacun. Sur la foi des observations formulées par les commissaires, ces six hauts cadres de la Beac sont rétribués à hauteur de 130 millions de Fcfa.

Des traitements auxquels il faut ajouter les autres avantages à l’instar des hôtels particuliers. Or, dans le même temps, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), a un salaire qui oscille entre 8 et 10 millions. Un écart de traitement entre les gouverneurs des deux institutions bancaires que rien ne justifie, en tout cas. Prémonitions, querelles de leadership ou simple volonté d’affirmation ? Pour les chefs d’Etat du Tchad et de la Guinée Equatoriale, le changement de gouverneur n’était pas une solution à la réforme des institutions communautaires. Il fallait surtout une volonté politique doublée de la qualité des hommes. Surtout que, sous le ciel de Yaoundé où siège la banque centrale, aucun oracle ne laissait poindre à l’horizon les scandales financiers à répétition qui ont éclaté au grand jour depuis 2008. Les réformes, dont le premier volet a sanctionné le sommet de Bangui, étaient certes rendues incontournables. Mais il urgeait d’éviter de retomber dans les travers du passé.

Puissance pétrolière

Ceux ayant entouré la nomination controversée du Gabonais Philibert Andzembé, dont le bail à la tête de la banque centrale s’est en partie caractérisé par la découverte, tardive, en avril 2008, par le vice-gouverneur, Rigobert Roger Andely, de l’existence de ce placement à risque. Une révélation qui n’a pu améliorer la situation qui a, au contraire, connu d’autres développements plutôt déplorables dès lors qu’à partir de ce moment-là, la mésentente entre les deux hommes (Andzembé et Andely) était devenue patente au point de détériorer le climat général de travail. Et pourtant, c’est un gouverneur élu à l’unanimité, pour un mandat de 5 ans, qui a pris fonction quelques années plus tôt avant d’être confronté à l’hostilité du Tchad et de la Guinée Equatoriale.

 Dès le départ, la délégation tchadienne aura pointé son manque d’expérience, rejointe par la Guinée Equatoriale, qui avait déjà mené campagne pour faire tomber Jean-Félix Mamalepot. Ambitieuse, regorgeant de dollars, la nouvelle puissance pétrolière de la sous-région demande que le poste de gouverneur, réservé à un Gabonais, tourne entre les six États de la Cemac.

Une revendication que le pays juge légitime, puisqu’il alimente au moins 50% des avoirs en devises centralisés par la Beac et considère que son argent est très mal géré. La Guinée Equatoriale et le Tchad continuent de demander, comme ils le font depuis au moins un an, au Gabon de rembourser à la Beac les pertes du placement auprès de la Société générale. Un autre front sur lequel doit se prononcer le Comité de rémunérations.

 Une enquête de Léger Ntiga

© Copyright Mutations

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 23:22

 

 

 

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Ai-Rca Lundi, 23 Août 2010 16:12  - Deux conventions relatives aux Fonds d’Etudes et de Renforcement des Capacités (FERC 8 et FERC EDU) et d’un Protocole additionnel pour le projet d’amélioration de la formation paramédicale de la Croix Rouge ont été signées le 20 aout à Bangui.

C'était entre le gouvernement centrafricain représenté par le Ministre d’Etat au plan, à l’économie et à la coopération internationale Sylvain Maliko et l’ambassadeur de France Jean Pierre Vidon, en présence de Hugues Marion et Olivier Geoffroy, respectivement Représentant de l’Agence Française de Développement (AFD) et chef de délégation de la Croix Rouge Française.

Selon une source gouvernementale, ces deux conventions de financement de l’Agence Française de Développement (AFD) sont conformes au Document Cadre de Partenariat signé le 8 avril 2010 entre la RCA et la France.

Pour cette même source, ce document cadre entérine la stratégie de coopération française et précise les secteurs de concentration de l’aide, infrastructures, éducation et autres qui sont hors concentration tels que la santé et le sida, environnement etc.

L’ambassadeur français Jean Pierre Vidon, a fait savoir que l’AFD entend s’engager dans le secteur de l’éducation à travers ces deux concours financiers dont le montant total s’élève à plus de 420 millions de francs CFA, et ce, en soutien à la stratégie sectorielle du gouvernement et en complémentarité à l’initiative accélérée « Education Pour Tous », programme exécuté par la Banque Mondiale.

«Contribuant à faciliter la stratégie sectorielle du gouvernement ,ce FERC a pour objectif de renforcer les capacités du Ministère de l’éducation nationale pour mettre en œuvre cette stratégie en faisant bénéficier le secrétariat technique permanent d’un outil de financement souple permettant de réaliser des études, des ateliers et d’être appuyé par une assistance technique ponctuelle » a renchéri le diplomate.

En ce qui concerne le secteur forestier, M. Vidon a spécifié que le FERC 8 dont le montant s’élève à 330 millions de francs CFA en faveur de la RCA est destiné à financer principalement «des études se rapportant aux infrastructures telles que les études complémentaires nécessaires pour la remise à niveau de l’Aéroport Bangui Mpoko, de l’assistance en faveur du secteur forestier » .

Pour lui, ce concours financier en faveur du projet de l’étude pour la remise à niveau de l’aéroport permettra de désenclaver le pays et de mettre une assistance technique auprès du ministère en charge des forêts afin de renforcer ses capacités en matière de suivi des plans d’aménagement.

Quant au protocole additionnel dont le montant s’élève à plus de 565 millions de francs CFA, a précisé M Vidon «il permettra d’apporter un appui technique et financier à la Croix Rouge Centrafricaine pour l’exécution de deux composantes du projet qui s’inscrit sur trois années».

Et d’expliquer que, ces deux composantes concernent les infrastructures avec la réhabilitation des salles de cours de la Faculté des Sciences et de la santé de Bangui et celle de l’annexe de Bambari et le volet formation des techniciens supérieurs en soins infirmiers et la refonte des curricula assistants de santé et infirmiers diplômés d’Etat.

Le Ministre d’Etat Maliko, s’est félicité de la signature de ces deux conventions qui viennent ainsi compléter le portefeuille de l’AFD en Centrafrique actuellement composé de 12 projets en cours d’exécution.

«J’adresse au gouvernement français nos remerciements pour l’appui qu’il nous apporte dans les différents domaines et demeure convaincu que la signature d’autres conventions en cours de discussions interviendra incessamment », a-t-il conclu.

Kabongo, Ai Bangui

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 23:11

 

 

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APA-Bangui (Centrafrique) 23-08-2010 - Le Président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé, a annoncé lundi à Bangui, à l’issue d’une assemblée générale, que sa formation va présenter 120 candidats dans autant de circonscriptions pour les législatives de 2011.

Parlant du découpage électoral, il a fait savoir que l’opposition a saisi le Conseil d’Etat parce que le découpage n’a pas été conçu conformément à la loi électorale qui stipule qu’une circonscription électorale est composée de 45.000 personnes.

« Nous croyons que d’ici la fin du mois d’août 2010, avec la décision du Conseil d’Etat, le nombre de circonscriptions va augmenter », a dit M. Ziguélé.

Par ailleurs, le Premier vice-président du MLPC et premier vice-président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Jean-Edouard Gabriel Koyambounou, a annoncé qu’en septembre prochain, tous les coordonnateurs de la CEI seront sur le terrain pour le recensement électoral pour une durée d’un mois sur toute l’entendue du territoire national.

 « La MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en Centrafrique) prendra part à la sécurisation de ce processus électoral et l’Afrique du Sud enverra de gros avions pour le transport des matériels de ces élections », a encore dit M. Ziguélé.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 23:06

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 23 Août 2010 13:48

Les responsables de la douane centrafricaine se sont finalement prononcés ce lundi 23 août 2010 sur les opérations de contrôles lancées ces jours derniers sur l’ensemble du territoire de la Centrafrique.

 

Homère Kouakoua superviseur de ces opérations a expliqué à Radio Ndeke Luka qu’il s’agit « d’une mission conjointe de recouvrement qui implique les services des Douanes, des Impôts, du Trésor public, du Commerce et des Eaux et Forêts. Cette mission a été décidée par le comité de trésorerie dans le but de renforcer la caisse de l’Etat pendant cette période de la saison des pluies qui d’habitude occasionne généralement une baisse drastique des recettes de l’Etat ».

 

Mais pour les commerçants, l’opération n’est qu’une escroquerie et une manière de frauder le fisc, car les douaniers exigent  de chaque commerce visité, le versement d’une somme comprise entre 20.000 et 50.000 FCFA (environ 30,5 à 76,5 Euros), sans délivrer le moindre reçu, et avant toute restitution des clés confisquées du magasin.

Ces opérations de contrôle ont démarré il y a déjà une semaine et se poursuivent encore à travers le pays.

 

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 02:28

 

 

liasses de CFA

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Août 2010 14:51

Plusieurs commerçants de Bangui continuent de fermer boutique en ce  jeudi 19 août 2010, pour échapper à un contrôle surprise déclenché par la douane. Cette situation paralyse depuis 3 jours le secteur du commerce dans la capitale centrafricaine et pénalise les clients en quête d’approvisionnement.

Selon ces commerçants, interrogés par Radio Ndeke Luka, les douaniers exigent  de chaque commerce visité, le versement d’une somme comprise entre 20.000 et 50.000 FCFA, sans délivrer le moindre reçu, et avant toute restitution des clés confisquées du magasin.

Pour eux, l’opération n’est qu’une escroquerie et une manière de frauder le fisc.

Quant aux responsables de la douane, ils se refusent pour l’instant à toute déclaration à la presse. Ils se contentent juste d’expliquer que « ce  contrôle s’exécute sur instructions de l’Etat et qu’il en est seulement à ses débuts ».

 

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