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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 23:42

 

 

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Ai-Rca Vendredi, 03 Septembre 2010 16:55 - Les journalistes centrafricains, aussi bien de la presse privée que publique, soutenus par les membres de l’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA) ont organisé ce jour une marche pacifique sur l’Avenue des Martyrs. Et un mémorandum a été remis au Premier ministre Archange Touadera.

Le chef du gouvernement était entouré pour la circonstance de quelques membres du gouvernement au premier rang desquels, le Ministre par intérim de la communication et Porte-parole du gouvernement Fidèle Gouandjika, Ministre de l’Agriculture.

Le but de cette marche était, selon les organisateurs, de manifester publiquement leur mécontentement suite aux agressions et actes d’humiliation subis par la journaliste Virginie Makondji.

Cette dernière, faut-il le rappeler, a été victime dans la nuit du 15 au 16 août dernier d’une agression dans le quartier Ngongono 7 dans le 8ème arrondissement alors qu’elle revenait d’une mission. Les journalistes voulaient ainsi lui témoigner leur compassion et amour. Surtout, se jeter à nouveau dans la bataille pour l’obtention d’un statut particulier pour les journalistes de la presse publique.

Au cours de la manifestation, on pouvait lire sur les banderoles déployées par les journalistes et l’OFCA : «Soutien à notre consœur Virginie Makondji, que justice soit faite. Médias des services publics, non à l’agression et à l’intimidation des journalistes par les forces de défense et de sécurité, Médias des services publics, Journalistes Centrafricains unanimes pour un statut particulier de la Presse, 50 ans après les indépendances, nous disons non aux violences à l’égard de la femme centrafricaine. Non aux humiliations subies par notre sœur Virginie Makondji Que justice soit faite».

Pour bon nombre d’observateurs, les journalistes ont enfin pris conscience des risques liés à leur métier et se sont levés comme un seul homme pour défendre leurs intérêts.

«Nous avons une de nos sœurs qui a été attaquée et humiliée par les malfaiteurs. Nous, les femmes, nous avons nos droits. Malheureusement les hommes ne les respectent pas», a vociféré Mme Passala, enseignante à L’Ecole Notre Dame de Bangui, Présidente de l’Ong Galvp.

A l’en croire, le Premier ministre Touadera a été lui aussi touché lorsque le président de l’Union des Journalistes Centrafricains Maka Gbossokotto lui a remis ce mémorandum.

«l’OFCA se joint à cette marche parce que Mme Viriginie Makondji est une femme. C’est nous femmes qui donnons la vie et nous sommes incontournables» a conclu Mme Passala.

«Je pensais au début que mes sœurs, mes frères et tous les médias m’ont lâchée. Mais ce que j’ai vu aujourd’hui, témoigne de ce que les autres sont avec moi. Je suis très contente et soulagée», a timidement confié la victime Virignie Makondji, laissant couler quelques gouttes de larmes.

Selon les organisateurs, c’est plus d’une centaine de personnes composées de journalistes et femmes de l’OFCA qui ont manifesté, encadrées par des éléments de la Police Centrafricaine..

Kabongo, Ai Bangui

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 03:09

 

 

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La nouvelle paranoïa de François Bozizé a un nom : Claude Richard Gouandja ! 

À en croire le site internet de Jeune Afrique qui a révélé l’information, citant une source proche de François Bozizé, une dizaine de Slovaques ont été arrêtés mercredi 1er septembre à Nola, localité située au sud-ouest de la Centrafrique,  non loin de la frontière avec le Congo-Brazzaville.

Ces hommes auraient été pris par l’armée, toujours selon Jeune Afrique, au moment où ils s’apprêtaient à prendre livraison de deux caisses d’armes et de munitions. Ils ont été ramenés à Bangui et incarcérés au commissariat du Port. Entre-temps, deux d’entre eux ont réussi à prendre la fuite. Les armes saisies ont été entreposées au palais présidentiel.

Et notre confrère de préciser que les premières investigations ont révélé que ces Slovaques seraient arrivés légalement à Bangui il y a une dizaine de jours, en se présentant comme des investisseurs forestiers et agricoles en liaison avec une société de la place. Ils auraient ensuite gagné Nola, où sont censées se trouver leurs concessions forestières.

Selon toute vraisemblance, il s’agit moins de mercenaires mais plutôt de chasseurs, même si les armes saisies, comme l’a écrit Jeune Afrique, ne correspondraient pas à du matériel de chasse.

Une affaire cousue de fil blanc

Cette seconde affaire de coup d’État intervient moins de cinq jours après l’article du journal banguissois Le Globe visionnaire qui pourfendait le président congolais Denis Sassou N’Guesso, accusé de chercher à renverser François Bozizé.

Ces inventeurs tentent ni plus ni moins de corroborer les graves accusations portées contre le chef de l’État congolais. La proximité de cette nouvelle trouvaille avec la frontière du Congo Brazzaville n’aura pas échappé aux observateurs avisés : il se dit dans les cercles du pouvoir à Bangui que Denis Sassou serait une fois de plus derrière ces ressortissants slovaques.

D’après nos sources, l’affaire des mercenaires arrêtés tout comme le pamphlet contre le voisin congolais ont été confectionnés dans les locaux du Bureau national de la documentation, l’un des services de renseignement de Bangui, directement rattaché à François Bozizé, que dirige son conseiller spécial en matière de sécurité, un certain Claude Richard Gouandjia.

Qui est Claude Richard Goundjia ?

Ce personnage taciturne, falot, sans envergure qui a trainé son boss un peu partout sur le continent a eu une trajectoire plus que trouble. Il est cité dans l’affaire de l’attentat du DC 10 de l’UTA qui s’est écrasé au dessus du désert nigérien en 1989. Il est désigné comme celui-là même qui aurait transporté de Tripoli à Brazzaville où il vivait en exil, la valise contenant la bombe utilisée pour commettre cet attentat terroriste. Il avait d’ailleurs été bien cuisiné, comme on dit dans le jargon du renseignement, par des agents de la CIA pendant son séjour au Canada. Séjour au cours duquel il prétend avoir suivi une formation de détective privée.

Lorsque le doyen Bongo Ondimba, le défunt président gabonais, s’était reconverti dans le recyclage d’Africains en perdition, Claude Richard Gouandja a posé ses valises à Libreville où il officiait comme barbouze. Même nommé conseiller spécial en matière de sécurité de François Bozizé, l’homme avait toujours élu domicile dans la capitale gabonaise.

Il ne voulait que d’une seule chose : prendre la place d’Aristide-Briand Reboas, l’autre personnage haute en couleur qui dirigeait le BND (bureau national de documentation). À cette époque, Claude Richard Goundjia se répandait partout qu’il était sous utilisé par Bozizé qui ne lui donnait pas les moyens de ses actions. À ses heures perdues, il racontait également que Jean-Jacques Demafouth aurait sollicité à Bozizé le poste du directeur de campagne pour la prochaine élection présidentielle, dans l’objectif de casser du MLPC. Gouandjia serait même l’auteur des nombreuses fiches de renseignement qui accusaient Martin Ziguélé de vouloir renverser Bozizé avec le soutien de la France, notamment la dernière que Jules Bernard Ouandé avait lu devant le Premier ministre en présence de Ziguélé et certains membres de son parti.

Depuis sa nomination à la tête du BND, l’homme s’est découvert une nouvelle passion : le racket des commerçants libanais et les sociétés de la place. Il s’est également trouvé un coéquipier atypique : le pédophile camerounais qui avait, souvenez-vous, enlevé les trois filles de notre confrères Christian Aimé Ndotah, le mercredi 7 juillet dernier.

Selon une source proche du dossier, alors que l’affaire suivait son cours, le pauvre confrère a reçu le samedi 9 juillet une convocation du Bureau national de documentation, signée de Claude Richard Gouandja, pour « besoin de service ». En bon citoyen, il s’y était rendu pour se voir reprocher d’être « une préoccupation pour la sécurité nationale ».  On l’avait également accusé de ne « pas aimer son pays » et de « salir la police ». 

Ce même jour où Ndotah a répondu à cette convocation, le pédophile camerounais, Besong-Egpe,  se trouvait également, à en croire plusieurs sources crédibles,  au Palais de la Renaissance, dans l’enceinte du BND et le véhicule qui a servi à l’enlèvement des enfants, garé dans la cour. Or, il se trouve que le 12 août dernier, Christian Aimé Ndotah a été convoqué par le Procureur de la République près le tribunal de Grande Instance de Bangui. Quand il arrive, son sang, on imagine,  n’a fait qu’un tour : il voit sortir du bureau du Procureur, sieur Claude Richard Gouandjia, suivi du pédophile camerounais Emmanuel Besong-Egpe. Les deux hommes sont repartis ensemble au volant d’une BMW noire coupé sport.

 

Même placé sous mandat de dépôt pour flagrant délit, le pédophile continue de se la couler douce et de narguer la justice centrafricaine. Il cornaque toujours son nouvel allié Gouandjia dans les arnaques de commerçants et autres escroqueries. Selon nos informations, les deux hommes auraient réussi à prendre 60 millions à la société de téléphonie mobile Télécel Centrafrique.

 

Et depuis que Gouandjia a plagié l’association gabonaise « Bongo doit partir » dont le siège était à deux pas de sa maison de Libreville, pour créer son association Bozizé doit rester (BDR), les affaires ont repris de plus belle et les deux malfrats ne se quittent plus.

 

Pourquoi Bozizé doit se méfier de ses barbouzes autoproclamées !

 

Le coup d’État étant une chose aussi grave que sensible, son traitement par un régime qui se respect, ne saurait aucunement être confié à la presse, fût-elle proche du pouvoir.

 

Si Bozizé avait quelque chose à reprocher à son homologue congolais qui est en même temps son parrain, l’usage aurait voulu que l’Ambassadeur du Congo à Bangui soit d’abord et préalablement convoqué au ministère des Affaires étrangères centrafricaines pour que le problème lui soit exposé. Ensuite, Bozizé devait chercher à s’entretenir avec le président congolais à qui il allait présenter les preuves tangibles de son implication dans les manœuvres de déstabilisation afin de le mettre dos au mur et lui démontrer par la même occasion que les services centrafricains de renseignement sont efficaces. Un État doit aussi avoir de la classe !

 

Au lieu de chercher inutilement à créer des incidents diplomatiques entre les deux pays qui n’en ont pas besoin. Car, si Sassou N’Guesso avait voulu déstabiliser le régime Bozizé, il n’avait pas besoin d’un chef rebelle centrafricain ou déclaré comme tel pour le faire. Il aurait tout bonnement utilisé les quelques centaines de soldats congolais stationnés à Bangui dans le cadre de la force de paix africaine et qui connaissent le pays comme leurs poches pour le faire.

 

Il ne suffit pas seulement de jouer les agents doubles comme Claude Richard Gouandjia aime à le faire, en téléphonant lui-même à Joachim Kokaté quand il se trouvait encore il y a peu en vacances à Brazzaville et après, rameuter le monde en faisant croire que Sassou cherche à déstabiliser Bozizé. C’est bien beau de tenter de justifier l’usage d’énormes crédits alloués chaque semaine par Bozizé au BND en inventant des histoires à dormir debout, mais il faut toujours avoir à l’esprit, on allait dire esprit affabulateur, que les relations de bon voisinage entre deux États sont au dessus de toutes les considérations égoïstes et personnelles.

 

Et surtout choisir les bonnes personnes qu’il faut accuser en évitant de déranger le sommeil d’un lion. Point n’est besoin en effet de rappeler que Denis Sassou N’Guesso est un vieux de la vielle. L’homme a déjà « trois coups d’État réussis » à son actif. Comprenne qui pourra !

 

 Source : lindependant-cf.com

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 02:06

 

 

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Bangui, 2 sept. (C.A.P) - Depuis le mercredi 1er septembre, le 8ème arrondissement de Bangui est en ébullition à cause de l’arrestation du président de sa Jeunesse KNK, qui serait un proche de Marie Justine Mamba (sœur de Vincent Mamba Tchaka, propriétaire DG de radio Linga FM et de l’Espace Linga Térè au quartier Galabadja), candidate KNK aux législatives contre le candidat « indépendant KNK» et non moins ministre de la sécurité publique, le général d’opérette  Jules Bernard Ouandé dont la proximité avec Bozizé est bien connu.

Selon les journaux de jeudi à Bangui, la première accompagnée de ses partisans serait allée réclamer hier à l’OCRB la libération du jeune homme accusé de braquage. La dame aurait abreuvé d’injures publiques le second, qui n’a eu d’autres ressources que d’aller faire un point de presse pour expliquer que ce n’est pas parce qu’il est candidat dans le 8ème que la police doit s’abstenir d’arrêter les braqueurs dans cet arrondissement.

Ministre de la Sécurité publique  et de l’Administration du Territoire par intérim, candidat prétendument indépendant mais estampillé KNK aux législatives dans le 8ème arrondissement, le général d’opérette Jules Bernard Ouandé est un personnage pittoresque dont on peut légitimement s’interroger sur l’équilibre mental.

Faut-il rappeler qu’au mois de mai dernier, il avait défrayé la chronique en annonçant avoir déjoué une tentative de coup d’Etat dont le commanditaire serait un certain AFP, putsch qui devait selon se dérouler sur une semaine entière et dont il n’a pas été par la suite en mesure jusqu’ici de révéler l’identité véritable des auteurs dont il avait pourtant prétendu détenir la liste.

En définitive, on peut être fondé à se demander si les raisons qui ont présidé à l’interpellation  du jeune braqueur présumé du 8ème  détenu à l’OCRB ne relèvent pas purement et simplement de la légendaire mythomanie du ministre de la sécurité publique en question

 

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 19:04

 

 

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Centrafrique - Exclusif : mystérieuse arrestation d'hommes armés


02/09/2010 à 10h:56 rédaction web de Jeune Afrique Mis à jour jeudi 2 septembre à 16h00

François Bozizé aurait échappé à une tentative de coup d'État.

Une dizaine de personnes armées ont été arrêtées hier. À Bangui, certains parlent de tentative de déstabilisation du pouvoir, d'autres tentent de calmer les esprits.

Selon des sources proches du chef de l’État, une dizaine de Slovaques–et non Tchèques, comme indiqué plus tôt– ont été arrêtés mercredi 1er septembre à Nola (sud-ouest du pays,  non loin de la frontière avec le Congo-Brazzaville).

 Ces hommes auraient été pris par l’armée au moment où ils s’apprêtaient à prendre livraison de deux caisses d’armes et de munitions. Ils ont été ramenés à Bangui et incarcérés au commissariat du Port. Entre-temps, deux d’entre eux ont réussi à prendre la fuite. Les armes saisies ont été entreposées au palais présidentiel.

Les premières investigations ont révélé qu’ils seraient arrivés légalement à Bangui il y a une dizaine de jours, en se présentant comme des investisseurs forestiers et agricoles en liaison avec une société de la place. Ils auraient ensuite gagné Nola, où sont censées se trouver leurs concessions forestières.

 Psychose

Cette arrestation a déclenché un certain climat de psychose dans la capitale centrafricaine, où des rumeurs de tentative de coup d’État ont circulé dans la matinée. Rien de tel n’a cependant été confirmé de source officielle.

 Une source proche du ministère de la Défense avait pour sa part avancé une autre version, moins alarmiste, à la mi-journée, selon laquelle le groupe arrêté était en fait composé de chasseurs. Mais les armes saisies ne correspondraient pas à du matériel de chasse.

Contexte électoral

Cette arrestation intervient, dans tous les cas, dans un contexte tendu, le processus électoral  en Centrafrique tournant au ralenti. Après deux reports et de nombreuses tergiversations, le président a finalement fixé la date des élections au 23 janvier, ignorant l'avis de la Commission électorale indépendante qui préconisait le 24 octobre.

Le recensement électoral devrait débuter le 22 septembre. Le dépôt des candidatures aura lieu du 10 octobre au 8 novembre. Candidat à sa propre succession, François Bozizé s’est engagé à quitter ses fonctions s’il n’était pas réélu.

 
Tous droits de reproduction et de représentation

 

 

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 02:03

 

 

BEAC

 

 

Selon des informations crédibles parvenues à la rédaction de Centrafrique-Presse, par une décision en date du 31 août le Gouverneur de la BEAC, l’Equato-Guinéen Lucas Abaga Ntchama aurait remis à la disposition de la Direction des Ressources Humaines de l’institution deux cadres supérieurs. Si cette information est avérée, la BEAC aurait encore fait un pas de plus dans la politisation de cette institution et sa soumission au diktat de certains chefs d’Etat des pays membres.  

Il s’agirait de Justin Grégoire BODEMAN qui était jusqu’ici Directeur de l’Emission et qui totalise vingt-cinq (25) ans d’ancienneté à la BEAC dont onze (11) en tant que Directeur des ressources humaines et Rufin MALIKO, également près d’une vingtaine d’années Directeur des Services informatiques.

On ignore les véritables raisons qui ont motivé le limogeage de ces deux cadres centrafricains de la BEAC dont la compétence n’a pourtant jamais été mise en cause et dont l’expérience et  la longévité au sein de l’institution peuvent être considérées comme un gage de leur technicité et de l’adéquation de leur profil aux différents postes qu’ils ont occupés.

Depuis un certain temps, certaines informations faisaient état de ce que les autorités du pouvoir de Bangui qui sont toujours mues par des considérations politico-tribalistes, auraient carrément écrit au nouveau Gouverneur de la BEAC pour faire part de leur souhait de voir ces deux cadres ici en question, quitter leurs postes officiellement pour des raisons de « trop grande ancienneté ».

Bozizé a pourtant imposé entre temps en juillet 2008 à la session de la CEMAC de Yaoundé à l’ancien Gouverneur de la BEAC la nomination de son neveu, Camille Kéléfio qui venait à peine de débuter sa carrière à la BEAC et dont l’incompétence, le manque d’expérience et surtout le bégaiement fort prononcé et les énormes difficultés de lecture, auraient dû objectivement constituer une contre-indication avec les fonctions de Directeur national à Bangui de l’institution bancaire sous régionale.

En outre, certaines informations émanant du siège de la BEAC font également état de ce qu’une partie des difficultés de cette banque des banques de l’Afrique centrale serait due à l’exercice actuel jusqu’en janvier prochain de la présidence de son conseil d’administration par le ministre centrafricain des finances, Albert Besse, dont la médiocrité fait jaser plus d’une personne à Yaoundé et dans d’autres capitales de la sous-région où les conditions du marché surfacturé de la clôture du futur siège de la direction nationale de la BEAC font aussi montrer du doigt le ministre centrafricain des finances et son patron de président .

 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 18:31

 

 

Bozizé Y

 

 

Ai- Rca Mercredi, 01 Septembre 2010 12:26  - « J’ai initié  la rencontre de ce jour  pour faire le point sur l’ensemble de la situation. Notamment, le fonctionnement de  la Commission Electorale Indépendante (CEI) et le programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) ».

C’est en tout cas l’essentiel du message fait le 31 août à Bangui par le chef de l’Etat centrafricain.

C’était à l’occasion d’une  rencontre avec les représentants de la communauté internationale, les partenaires du DDR et du processus électoral, les membres de la CEI et le ministre en charge du DDR Paul Raymond Ndougou.

Selon une source crédible,  le but de cette réunion était de permettre au Président de la République François Bozize de s'informer sur le niveau de mobilisation des ressources financières nécessaires avant les opérations de recensement qui vont bientôt démarrer.

Le Président Bozize dans son discours introductif a rappelé aux uns et autres que beaucoup de décisions ont été prises et que cette rencontre allait  permettre de faire le tour d’horizon.

Pour la présidente du comité de pilotage du DDR et de la CEI  Sahle Work Zewde, représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies et  patronne du Binuca (Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique), le redémarrage des opérations du processus électoral a été enclenché après  les  signatures d’abord  du nouveau chronogramme révisé  ensuite celle portant sur la  convention de financement de l’Union Européenne avec le gouvernement centrafricain et  la convention de contribution entre le PNUD et l’Union Européenne,  et enfin la signature du document du projet d’appui au cycle électoral (PACE) entre  le gouvernement et les Nations Unies.

Selon Mme Sahle, en vue du démarrage des opérations de recensement, des procédures ont été engagées par le PNUD,  de commun accord avec la CEI à travers la pré qualification des entreprises et autres prestataires.

Ces opérations  sont  en cours d’exécution pour l’édition, l’impression des documents techniques du processus électoral.

« En ce qui concerne la mobilisation des ressources, plusieurs partenaires ont commencé à contribuer. Entre autres,  l’Union Européenne avec  6,5 millions d’euros déjà connus et on attend les 3 autres  millions qui ont été promis.  Le gouvernement du Nigéria  a déjà versé sa quote-part.  Les Nations Unies aussi. Nous attendons d’autres contributions »,  a-t-elle déclaré.

Sur le DDR, selon Mme Sahle, la partie technique est finalement terminée car la vérification des listes à déjà commencé.

A l’en croire,  les listes des ex combattants dans le Nord-Ouest sont en train d’être vérifiées  et certainement, les observateurs militaires dans le Nord Est vont le faire aussi pour les deux groupes politico-militaires qui s’y trouvent.

Elle a souhaité que ce processus de vérification puisse aller vite afin qu’on puisse passer effectivement au désarmement et à la démobilisation.

Cette rencontre avec les partenaires précède l’intervention du chef de l’Etat centrafricain dans un avenir proche à la tribune du conseil de sécurité des Nations unies sur la situation générale en RCA.

Kabongo, Ai Bangui.

 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 18:28

 

 

Bozize KNK

 

 

Enquête exclusive de C.A.P

Neveu de l’ancien président Ange Félix Patassé, le Colonel Martin-Gérard Tebiro fut longtemps ambassadeur de la République centrafricaine en République fédérale d’Allemagne avec résidence à Bonn avant d’être nommé Secrétaire d’Etat chargé de la restructuration des armées dans le gouvernement du Premier ministre Anicet Georges Dologuélé. Prétextant retourner en Allemagne pour récupérer sa garde-robe, il ne revient plus à Bangui provoquant ainsi l’ire de son oncle Patassé qui a dû se résoudre à le limoger du gouvernement.

En arrivant au pouvoir à l’issue de son coup d’Etat du 15 mars 2003, Bozizé a entériné la décision prise naguère par Patassé de relever de ses fonctions l’ambassadeur Tébiro mais lui et Charles Wénézoui ont toujours couvert les agissements très peu catholiques de Tébiro. L’autre problème, c’est que Martin Gérard Tébiro a continué à occuper l’appartement situé au Johanniterstraße 19. 53113 à Bonn que l’Etat centrafricain louait à Bonn à l’époque pour lui et qui servait à la fois de résidence et de chancellerie. Les impayés de loyer qui courent toujours se chiffrent à l’heure actuelle à la rondelette somme de 330.000 euros soit 216.465810 millions de F CFA. Le gouvernement allemand exige aux autorités de Bangui l’apurement dans les meilleurs délais de cette ardoise.

Selon nos informations d’une source proche du dossier ayant requis l’anonymat, le ministre des affaires étrangères de Bangui le général Antoine Gambi a chargé un diplomate de l’ambassade de la RCA à Paris de se rendre à Bonn pour faire le point de la situation et obtenir de Mme Maimouna Cissoko Tébiro, (une malienne qu’il a épousée en secondes noces après un divorce houleux avec une allemande), qui refuse obstinément de quitter l’appartement. Informé par son épouse, Martin Gérard Tébiro revient dare-dare et incognito de Bangui mais refuse également d’ouvrir la porte des lieux au diplomate venu de Paris qu’il a pourtant croisé. Ce dernier est obligé de regagner Paris bredouille et de rendre compte à Bangui.

Avec son entêtement, le couple Tébiro risque maintenant d’être purement et simplement  expulsé de force de l’appartement mais l’Etat centrafricain doit toujours des comptes au gouvernement allemand. Comme colonel de l’armée centrafricaine, Martin Gérard Tébiro vient également d’être admis à valoir ses droits à la retraite des Faca.

A rappeler que lorsque Bozizé, flanqué de Sylvain Ndoutingai et Charles Hervé Wénézoui, avait été interpelé en juin 2004 par la police des frontières allemande à Düsseldorf avec sa mallette de diamants, Tébiro qui a toujours bénéficié de la complicité et la protection de Bozizé avait proposé à Wénézoui qui l’avait pourtant appelé au téléphone, de venir les assister à leur lieu de rétention mais Bozizé avait refusé.

Rédaction de C.A.P

 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 18:26

 

 

Binguis

 

Contraint par le PNUD de lancer de concert avec lui un appel d’offres afin de retenir les entreprises susceptibles de confectionner les documents techniques destinés au recensement du corps électoral, le président de la CEI le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé a tenu un point de presse destiné à publier les résultats de cet appel d'offres.

Les 3 entreprises "nationales" recalées pour le marché de l'impression des documents du recensement sont  AKRAM, MEDIAPRINT et NEWTECH.

Les concernant, voici ce qu'a déclaré le vrai faux pasteur Binguimalé lors de son point de presse :

"En ce qui concerne les nationaux, et compte tenu de la délicatesse des opérations, une mission conjointe CEI/PNUD, conduite par le président de la CEI a permis de se rendre à l'évidence que les trois (03) entreprises pré-qualifiées sur dossier étaient véritablement et en toute sincérité loin de répondre aux exigences de l'heure (qualité des équipements, stock, personnel, l'environnement de travail, sécurité énergétique...)."

A signaler également que les critères de pré-qualification auxquels elles ont satisfait sont les suivants :

- avoir la conformité administrative (être en règle avec les impôts, la sécurité sociale, ne pas être en faillite, pas de procès en instance...),

- apporter la preuve d'existence d'au moins trois ans par la production de bilan certifié (2007, 2008, 2009),

- avoir la capacité technique (expériences en marchés similaires, équipements modernes, ressources humaines qualifiées).

On le voit, maintenant que le PNUD est réellement associé à la gestion du processus électoral, certaines règles élémentaires d’orthodoxie financière reviennent dans la gestion de ces importantes  affaires de recensement électoral pilotées en solo et quasi exclusivement de façon opaque  par Bozizé et Binguimalé. Ce n’est pas par hasard que des entreprises sont recalées et certaines magouilles vont aussi prendre fin.

 

 

NDLR : Et dire que parmi les entreprises nationales recalées pour le marché de l'impression des documents du recensement, il y a NEWTECH. Le vrai faux pasteur Binguimalé lui avait initialement confié de gré à gré le marché de la révision informatique des anciennes listes électorales de 2005 découvertes et exhumées comme par enchantement par le vrai faux pasteur. Le gérant de NEWTECH, Serge Singha, continue encore de réclamer plus de 250 millions de F CFA que la CEI reste lui devoir sur un montant de 500 millions de F CFA dit-on. L’opposition avait contesté fermement ce marché sans trop se faire entendre, le gérant de NEWTECH étant lui-même candidat KNK aux élections législatives dans une circonscription de Bangui. On voit aujourd’hui apparaître au grand jour les limites des agissements et de l’incompétence notoire de Binguimalé

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 18:24

 

 

URNE EN BOIS

 

 


Bangui 01/09/2010 (xinhua) - Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), le pasteur Joseph Binguimalé, a déclaré lundi à Bangui qu'il n'y avait plus d'obstacle financier à l'organisation des élections législatives et présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 23 janvier 2011.

« Il n'ya plus de problème d'argent en ce moment concernant le processus électoral », a indiqué M. Binguimalé, ajoutant que la plupart des partenaires ont honoré leurs engagements visant à contribuer au budget des élections qui s'élève à environ 14 milliards Fcfa.

Il a également indiqué que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), principal partenaire de la CEI, avait décaissé les fonds nécessaires pour l'organisation du recensement électoral qui devrait démarrer le 22 septembre prochain.

Le président de la CEI s'exprimait au cours d'un point de presse destiné à publier les résultats d'un appel d'offres lancé de concert avec le PNUD afin de retenir des entreprises susceptibles de confectionner les documents techniques destinés au recensement.

Selon M. Binguimalé, seules 2 entreprises internationales ayant « une vaste expérience confirmée par les instances supérieures des Nations Unies » ont été retenues sur une liste de 11 soumissionnaires, dont 8 entreprises centrafricaines.

Mais dans le souci « d'accélérer les différents processus d'acquisition afin de ne pas trop glisser sur le calendrier électoral », il a indiqué avoir sollicité la bienveillance des partenaires techniques et financiers pour lancer un second appel d'offres en direction des entreprises centrafricaines «capables de réaliser en 5 jours ces opérations d'impression ».

Initialement prévues pour 1er septembre, le démarrage du recensement électoral ne devrait intervenir que le 22 septembre prochain en raison des difficultés financières enregistrées par la commission électorale.

C'est après environ 3 mois de controverse que le pouvoir et l'opposition ont adopté, le 10 août dernier, un chronogramme consensuel des élections, condition exigée par les partenaires financiers pour libérer les contributions promises à la CEI.


Source: xinhua

© Copyright

 

Le financement du processus électoral, une préoccupation majeure

Mercredi, 01 Septembre 2010 14:05

Comment régler la question du financement des activités de la Commission Electorale Indépendante et du programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) ?

Ces interrogations ont constitué le sujet d’une rencontre le mardi 31 août 2010, entre le président centrafricain François Bozizé, la Communauté Internationale, la Coordination de la Commission Electorale Indépendante (CEI) au Palais de la Renaissance à Bangui.

La rencontre vise les premières opérations du processus électoral qu’est le recensement électoral qui démarre dans neuf jours.

Selon le Chef de l’Etat centrafricain, il est question de s’assurer si toutes les conditions sont réunies pour que ces opérations ne souffrent d’aucune entorse.

Toutefois, le Président de la République a relevé qu’il y aurait quelques défaillances liées au fonctionnement de la CEI et demande aux membres de ladite institution de mettre davantage de rigueur dans le système de fonctionnement.

François Bozizé a conclu que  l’exécution des programmes a connu un retard et a demandé aux membres du Comité de pilotage d’aller vers les leaders des groupes rebelles, discuter avec eux pour faire avancer les opérations ; car selon lui, c’est un travail de terrain qu’il faudra faire à ce niveau.

Pour Saleh Work Zewdé, Représentante Spéciale du Secrétaire Général  des Nations Unies, interrogée par Radio Ndeke Luka, la question du financement des opérations ne se pose plus, car, a t - elle précisé, tous les partenaires se sont montrés rassurants.

Pour Pasteur Joseph BINGUIMALE, président de la CEI, tout est prêt pour cette opération sur le terrain.

Les élections présidentielles et législatives sont fixées pour le 23 janvier 2011, après 2 reports.

 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 14:23

 

 

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Bangui 01/09/2010 (xinhua) - Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), le pasteur Joseph Binguimalé, a déclaré lundi à Bangui qu'il n'y avait plus d'obstacle financier à l'organisation des élections législatives et présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 23 janvier 2011.

« Il n'ya plus de problème d'argent en ce moment concernant le processus électoral », a indiqué M. Binguimalé, ajoutant que la plupart des partenaires ont honoré leurs engagements visant à contribuer au budget des élections qui s'élève à environ 14 milliards Fcfa.

Il a également indiqué que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), principal partenaire de la CEI, avait décaissé les fonds nécessaires pour l'organisation du recensement électoral qui devrait démarrer le 22 septembre prochain.

Le président de la CEI s'exprimait au cours d'un point de presse destiné à publier les résultats d'un appel d'offres lancé de concert avec le PNUD afin de retenir des entreprises susceptibles de confectionner les documents techniques destinés au recensement.

Selon M. Binguimalé, seules 2 entreprises internationales ayant « une vaste expérience confirmée par les instances supérieures des Nations Unies » ont été retenues sur une liste de 11 soumissionnaires, dont 8 entreprises centrafricaines.

Mais dans le souci « d'accélérer les différents processus d'acquisition afin de ne pas trop glisser sur le calendrier électoral », il a indiqué avoir sollicité la bienveillance des partenaires techniques et financiers pour lancer un second appel d'offres en direction des entreprises centrafricaines «capables de réaliser en 5 jours ces opérations d'impression ».

Initialement prévues pour 1er septembre, le démarrage du recensement électoral ne devrait intervenir que le 22 septembre prochain en raison des difficultés financières enregistrées par la commission électorale.

C'est après environ 3 mois de controverse que le pouvoir et l'opposition ont adopté, le 10 août dernier, un chronogramme consensuel des élections, condition exigée par les partenaires financiers pour libérer les contributions promises à la CEI.


Source: xinhua

© Copyright Le Quotidien du Peuple

 

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