Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 00:09

 

 

Zigu-l-.jpg

 

(MISNA) 27/9/2010   15.02 - Le gouvernement a accusé l'opposant et probable candidat à la prochaine présidentielle de 2011, Martin Ziguelé, d'avoir pris les commandes du mouvement rebelle de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (Cpjp). Le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika, a déclaré à la radio nationale détenir les preuves que le Cpjp – dont le chef et ancien ministre Charles Massi est porté disparu depuis plusieurs mois - constituerait la branche armée du parti dirigé par M Ziguelé, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (Mplc).

Interviewé par la presse, M Ziguelé a fermement démenti les faits allégués par l'exécutif. Nommé Premier ministre de 2001 à 2003, M Ziguelé a été désigné par le Mplc candidat à la présidentielle, initialement prévue en avril 2010 et actuellement fixée au 23 janvier 2011. Ces dernières polémiques interviennent alors que les rumeurs se multiplient quant à la formation d'une rébellion prête à se soulever à nouveau et que l'insécurité persiste dans le Nord du pays, notamment à Birao, récent théâtre de combats entre militaires et rebelles du Cpjp.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 01:38

 

 

Bozize KNK

 

 

Une réunion extraordinaire de sécurité s’est tenue le vendredi 24 septembre 2010 à Sassara, et placée pour la première fois sous la présidence d’un certain NICO,  le directeur général adjoint des Renseignements de la Présidence (dont le DG et coordonnateur est Joël MOIDAMSE SINFEI). NICO était assisté du capitaine Eugène NGAIKOISSET  « le boucher de Paoua » qui dirige le service « action »   logé dans le garage situé à côté du Centre Protestant pour la Jeunesse.

Prenaient également part à la réunion :

-          Francis BOZIZE

-          Capitaine John SALLE, fils de Kockcis OUILIBONA, Député

-          Lieutenant Teddy BOZIZE

-          Capitaine Vianney SEMNDIRO

-          Jules Bernard OUANDE

-          Elie OUEFIO

-          Lieutenant Olivier KOUDEMON alias GBANGOUMA

-          Lieutenant DOKABONA

-          Sergent- Chef NAGO

-          Marius SINFEI, Commissaire Spécial de l’Aéroport et frère cadet de Joël MOIDAMSE SINFEI ;

-          Lieutenant OUILIBOZOUMNA

-          Sergent-Chef  FEASSONE

L’unique point inscrit à l’ordre du jour portait sur l’affaire ZIGUELE et sur PATASSE.

Le débat a commencé sur le voyage effectué par Martin ZIGUELE, Président du MLPC, dans la Nana-Mambéré. Le capitaine Vianney SEMNDIRO et les Sergent-Chef FEASSONE et NAGO avaient été dépêchés dans la Nana- Mambéré pour enquêter sur le passage de la mission de ZIGUELE. Cette enquête complète celle menée par le Préfet de la Nana-Mambéré, Monsieur DENGBE, qui s’était rendu dans la nuit du jeudi 16 septembre à Baboua avec une moto conduite par discrétion par un militaire. Arrivé sur place, le préfet DENGBE a été informé par le sous-préfet de Baboua, Monsieur Marc OUEFIO, qu’à son arrivée dans la ville, ZIGUELE a été triomphalement accueilli par la population et il est allé saluer la famille Massi pendant un quart d’heure dans leur domicile familial. Ne pouvant aller lui-même rencontrer ZIGUELE pour ne pas éveiller ses soupçons, le Préfet DENGBE a dépêché le sous-préfet de Baboua, Monsieur Marc OUEFIO et ses collaborateurs, pour aller, sous-prétexte de  visite de courtoisie, sonder ZIGUELE et sa suite sur ses intentions par rapport à l’information reçue et selon laquelle il allait organiser la place mortuaire de Charles MASSI cette nuit-là. L’information s’est avérée fausse parce que le sous-préfet Marc OUEFIO a trouvé ZIGUELE et sa suite à la Cité des missionnaires luthériens en train de causer tranquillement entre eux après leur dîner. Aucune place mortuaire n’a été organisée par lui ni par sa suite. Le lendemain matin, ZIGUELE a organisé une assemblée générale avec ses militants au domicile de leur président sous-fédéral et a continué sur Béloko-Cantonniers.

A Béloko-Cantonniers, il a été placé sous la surveillance constante du Commissaire Spécial de la ville de Béloko, Monsieur SIKINDJI François. Après une assemblée générale au domicile de la Présidente de la section féminine de son parti à Cantonniers, il est reparti sur Abba et n’a donc pas organisé de place mortuaire à Béloko.

A son retour d’Abba, il s’est rendu avec sa délégation chez le sous-préfet Marc OUEFIO à domicile pour le saluer, puis il est allé saluer à nouveau le frère aîné de MASSI avant de partir pour Bouar. D’après les rumeurs que nous n’avons pas encore vérifié de source sûre, ZIGUELE aurait demandé le soutien politique de la famille MASSI, pour les venger en cas de victoire.

Le capitaine Eugène NGAIKOISSET a pris la parole pour dire qu’il a toujours voulu régler « militairement » le compte de ZIGUELE et on lui a toujours refusé cela. Voilà que maintenant ZIGUELE montre son vrai visage. « Si on le laisse aller aux élections et qu’il gagne, notre sort sera scellé », a-t-il martelé.

Francis BOZIZE l’a interrompu en ces termes : « Vous les membres de la Garde Présidentielle, vous n’êtes pas discrets. C’est vous qui avez divulgué les problèmes de santé de mon père. Quand mon père est tombé au palais, est ce que les journaux privés étaient présents ? C’est vous qui les avez informés. Alors toi, NGAIKOISSET, ce que tu dis maintenant -là, si nous prenons une décision ici contre ZIGUELE, demain ce sera connu de tout le monde. Donc moi je ne dis rien jusqu’au retour de mon père. Et ce NGOUANDJIKA, chaque fois qu’il crie à la radio, il nous complique les choses. Je suis d’accord avec le Premier Ministre que ce n’est pas quelqu’un comme NGOUANDJIKA qui doit être porte-parole du gouvernement, il nous complique la vie et raconte n’importe quoi. En plus il fait gratuitement la publicité de ZIGUELE qui fait grâce à lui la « une » des journaux et des médias internationaux…Tout cela en l’absence de mon père et du Premier Ministre, c’est du sabotage. En tout cas, il faut savoir que si ZIGUELE a dit qu’il veut venger MASSI, cela signifie que Patassé qui a emmené MASSI dans la politique centrafricaine pense aussi la même chose. Cela veut dire aussi que les membres actuels du gouvernement qui sont de la famille MASSI, comme NALKE et NTELNOUMBI, pensent aussi la même chose mais n’osent pas l’exprimer. De même ses parents comme les Emery DEDE et autres. Alors quelle conclusion tirez-vous ? »

NGAIKOISSET a repris la parole pour dire que lui il est opérationnel 24h/24h. Il a dit qu’il se sait déjà condamné donc il n’a peur de rien ni de personne. Il veut que Francis lui donne suffisamment de munitions, et des crédits téléphoniques pour ses éléments.

Les autres membres qui suivaient jusque-là sans prendre la parole sont intervenus pour dire qu’il faut agir avec ZIGUELE comme avec Jean-Paul NGOUPANDE : il faut trouver une occasion de lui administrer un poison chinois pour le rendre impotent et grabataire en toute discrétion. Ils ont ajouté que NGOUANDJIKA ne rend service ni au Président ni au KNK avec ces déclarations tonitruantes qui renforcent la position de ZIGUELE. Il faut le changer comme porte-parole avant les élections pour éviter la catastrophe.

 Entretemps est arrivé  Joël MOIDAMSE SINFEI. Il était le plus acharné contre ZIGUELE, et il a dit que lui, il était en constant contact téléphonique avec le Commissaire spécial de la Ville de Béloko, Monsieur SIKINDJI François, pour suivre les déplacements de ZIGUELE. Il a dit que le MLPC revenu au pouvoir ne lui pardonnera jamais, et que quelle que soit la décision à prendre, il faut toujours boycotter et saboter les déplacements de ZIGUELE, et ne lui laisser aucune marge de manœuvre politique jusqu’aux élections. Il a ajouté qu’à son avis, poursuivre ZIGUELE en justice comme dit NGOUANDJIKA est inutile car les magistrats sont majoritairement hostiles au pouvoir et vont classer le dossier sans suite après un semblant d’instruction. En plus ZIGUELE utilisera toute poursuite judiciaire pour jouer au martyre et faire sa propre publicité.

Francis BOZIZE est encore revenu à la charge pour dire qu’il attend le retour de son père pour décider du cas ZIGUELE. En attendant il allait convoquer tous les éléments de la GP qui ont assisté à la chute de son père au Palais, et c’est ce qu’il a effectivement fait ce samedi 25 septembre à 18 heures.

En divers :

Le Ministre Jules Bernard OUANDE a pris la parole pour dire que les élections c’est l’argent. Si François BOZIZE leur remet de l’argent pour les contacts, il faut qu’ils donnent effectivement cet argent aux personnes cibles, au lieu de garder cet argent par devers eux. C’est en distribuant l’argent à des personnes bien ciblées, que lui OUANDE qui était détesté dans son quartier, est maintenant courtisé par tout le monde.

Le Chef d’escadron  Papy BOZIZE a demandé à Elie OUEFIO de désigner 5 jeunes KNK pour intégrer les comités de recensement dans les arrondissements de Bangui et en province, afin de sauvegarder les intérêts du KNK.

Le Lieutenant DOKABONA a dit qu’il est spécialement venu à cette réunion pour les informer des plaintes et des récriminations exprimées en sourdine par les associations satellites du pouvoir : « BDR » de Richard NGOUANDJA, le « CSB » d’Apôtre YAKOTA, « 5 Etoiles » de la dame BADI, l’une des nombreuses maîtresses de François BOZIZE, habitant à côté de la résidence de l’ambassadeur  du Cameroun) et d’« Action Courant », créé par un membre de la diaspora en France. Ces associations se plaignent du fait que seuls les jeunes Gbaya de KNK pur ont vu leur liste retenue  pour intégrer la gendarmerie malgré le concours effectué. Francis BOZIZE a demandé le retrait de cette liste en attendant le retour de son père.

Le lundi 27 septembre, Francis BOZIZE doit décaisser les fonds de précampagne et les remettre aux délégués.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 01:35

 

 

Ziguélé pt

 

Le jeudi 23 septembre le porte-parole du gouvernement, le Ministre Fidèle Ngouandjika a signé un communiqué gouvernemental qu'il a lui-même lu et fait diffuser en boucle sur les médias d'Etat dans lequel il a violemment pris à partie et porté de très graves accusations contre Martin Ziguélé, tout simplement parce que lors de sa récente tournée d'abord interdite puis enfin autorisée dans le Nord-Ouest du pays, particulièrement dans la ville de Baboua, il était allé saluer la famille de Charles Massi.

Cette réaction du pouvoir est la preuve que son objectif est clair: empêcher le Président du MLPC et son candidat d'aller aux élections sous de fallacieux prétextes, comme il l'avait déjà tenté en 2005 où sous des motifs purement fantaisistes, la Cour Constitutionnelle dont le président qui est un parent de Bozizé et en service commandé, a éliminé 7 des 11 candidats. Il a fallu à l'époque la médiation du défunt Président Omar Bongo Ondimba pour que les recalés soient autorisés à prendre le départ de la compétition des présidentielles.

D'aucuns tentent donc de faire se répéter l'histoire. D'ailleurs, c'est depuis 2006 que le parti MLPC fait l'objet d'un véritable harcèlement de la part du pouvoir, et il ne se passe pas un seul trimestre sans que son président Martin Ziguélé soit accusé de fomenter un coup d'Etat, tantôt de connivence avec la France, tantôt avec le Tchad, la Libye et le Soudan, tantôt avec la Congo RDC puis Brazzaville, tantôt avec la communauté internationale et maintenant d’être un terroriste et complice des mouvements de rébellion ici même.

A des journalistes d’une radio internationale qui l’interviewait récemment sur l’affaire, Fidèle Ngouandjika a promis de faire ouvrir une information judiciaire contre Martin Ziguélé par le doyen des juges d'instruction. On le voit, le président du MLPC donne visiblement des cauchemars au pouvoir de Bangui qui voit en lui le principal obstacle pour la réélection de François Bozizé. On va donc continuer d’enregistrer dans les prochains la multiplication de tracasseries et de manœuvres de toutes sortes pour tenter de le disqualifier et lui barrer la route pour le fauteuil présidentiel mais le MLPC est un parti qui aime relever les défis et ne se laissera pas compter.

Jusqu’ici, en dehors des protestations et récusations de ces accusations fantaisistes que le régime n’a jamais pu prouver, Martin Ziguélé n’a jamais voulu donner quelque suite que ce soit à cette campagne de paranoïa du régime. Cette fois-ci en revanche, il compte lui-aussi saisir la justice et attend de pied ferme Fidèle Ngouandjika le porte-parole du gouvernement. Il a déjà confié l’affaire à ses conseils, Me Mathias Morouba et Moussa Vékéto.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 00:48

 

 

Binguis

 

 

APA Bangui 26 sept 2010 (Centrafrique) Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Joseph Binguimalet, a dénoncé samedi à Bangui, le laxisme du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans la mise en place du financement des agents recenseurs recrutés pour le démarrage des opérations de recensement électoral sur le terrain qui ont connu un retard sur le chronogramme de la CEI.

« On a déjà accusé un retard sur le chronogramme. Il faut que le PNUD prenne ses responsabilités pour que les opérations de recensement électoral puissent se dérouler dans le délai imparti », a déclaré le Président de la CEI, Joseph Binguimalet, au cours d’une conférence de presse.

Selon lui, ces retards ont débuté dans la livraison tardive des documents électoraux, la prise en charges des forces de sécurité et la location de véhicules pour les agents électoraux par le PNUD afin d’assurer le bon fonctionnement des opérations de recensement.

Joseph Binguimalet a indiqué que le gouvernement a investi près de 3,5 milliards de francs cfa, par rapport à sa contribution initiale qui est de 2 milliards, pour financer l’achat des matériels notamment les huit (8000) mille isoloirs, huit (8000) mille urnes et la première révision des listes électorales de 2005.

« Avec plusieurs reports nous ne sommes plus dans la logique du premier budget qui s’élevait à 9 milliards de francs cfa. Aujourd’hui le budget de la CEI s’élève à 19 millions de dollars dont la contribution de l’Union Européenne est de 6 millions d’euros », a dit Binguimalet.

 

 

NDLR : La CEI est sans doute aujourd’hui victime du précédent laxisme et de la gabegie de celui-là même qui ose dénoncer à présent le laxisme du PNUD à savoir le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé. Le PNUD qui a maintenant la responsabilité des finances destinés aux élections, tirant leçon de la gestion scabreuse de ce dernier, croit devoir serrer les vis dans la gestion des fonds des élections. 

Il y a cependant un juste milieu à trouver car nous apprenons que le PNUD a refusé de remettre à Bangui avant son départ au commissaire de la CEI chargé de superviser le recensement en Europe l’enveloppe des 15.000 euros seulement affectés à cette mission. C’est une fois arrivé à Paris que cinq transferts par Western Union lui ont été envoyés non sans tracasseries avec le risque d’éveiller le soupçon des services de Bercy de blanchissement d’argent. Tout cela ne fait pas très sérieux et doit être immédiatement corrigé ainsi que le montant totalement dérisoire des indemnités des agents recenseurs en Europe.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 22:21

 

 

Boz-ONU.jpg

 

RCA : la Radio de l’ONU à bâtons rompus avec le Président Bozizé

Source: United Nations Radio 23 Sep 2010

François Bozizé, le Président de la République centrafricaine, qui est venu cette année au siège des Nations Unies à New York pour prendre part au Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), a saisi les occasions qui lui été offertes dans divers forums pour parler de la situation de son pays.

Dans une interview accordée à la Radio des Nations Unies, François Bozizé évoque les défis économiques et sécuritaires, les préparatifs des futures élections ainsi que le niveau actuel des réalisations des OMD en République centrafricaine.

Le Président de la RCA a en début de semaine participé à une réunion qui a eu lieu à New York sur les défis de la consolidation de la paix et du développement dans son pays. C'était en présence des représentants d'organisations internationales et régionales ainsi que des pays partenaires de la RCA.

Cet événement a été organisé conjointement par la Commission de l'ONU de la consolidation de la paix et la Banque mondiale. Pour le Président François Bozizé, la République centrafricaine revient de loin. Le renouveau de son pays doit se manifester à travers la sécurité, la paix, la stabilité politique et institutionnelle ainsi que la relance économique. A propos des élections, François Bozizé donne des assurances sur son engagement pour que les actions en cours aboutissent à des élections équitables, libres et transparentes.

François Bozizé constate que sur le plan sécuritaire, les efforts de reconstitution des forces de défense et de sécurité de la RCA imposent des moyens colossaux et des capacités opérationnelles exceptionnelles, et immédiatement disponibles. A cet égard, la question du retrait de la MINURCAT, la Mission des Nations Unies en RCA et au Tchad (MINURCAT) apparait comme une nouvelle opportunité pour soutenir les efforts de réforme du secteur de la sécurité en Centrafrique.

A la dernière journée à New York du sommet de l'ONU consacré aux OMD, le Chef d'Etat centrafricain a plaidé pour l'établissement d'un programme spécial de partenariat pour les Etats fragiles afin que 2015 ne soit pas un autre rendez-vous manqué pour la RCA. Il a reconnu que la réalisation des OMD en République centrafricaine est une gageure et qu'il serait très difficile d'atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté malgré quelques résultats encourageants sur l'accès à l'eau potable ou la scolarisation des filles.

(Extrait sonore : François Bozizé, Président de la République centrafricaine; propos recueillis par Jean-Pierre Amisi Ramazani)

 

NDLR : Selon des informations sûres d’une source proche de son entourage, Bozizé a fait un malaise depuis New York où il se trouvait encore hier pour le sommet des Nations Unies sur l’OMD. Ce malaise confirme bien les informations de ces dernières semaines faisant état de ce que Bozizé est malade, informations qu’a osé démentir à tort son griot, le directeur général de la presse présidentielle de Bangui. Jusqu'à présent, aucun bulletin médical sur l'état de santé de Bozizé n'a été publié. Il compte se rendre pourtant bientôt au Bénin pour se faire soigner par un guérisseur traditionnel, tout cela afin de ne pas venir en France dont il accuse les autorités de vouloir le renverser.   

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 22:18

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 24 Septembre 2010 13:56

Des centaines des personnes arrivent en flux depuis plusieurs semaines dans la ville de Bria (Est). Tous les jours, de nouveaux déplacés internes arrivent dans cette ville.

Les localités de Baïdou, Aïgbando, Yangoutrondja et les chantiers miniers environnants se vident de jour en jour.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, ces personnes fuient l’insécurité grandissante perpétrée dans leurs régions par les rebelles de CPJP de Charles MASSI.

En ce moment, la ville de Bria se retrouve avec une population cosmopolite. Certains observateurs voient déjà une crise  alimentaire d’ici peu de temps dans cette ville.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 21:58

 

 

Ziguele-et-Kolingba-a-la-prestation-de-serment-de-Boz-en.jpg

 

Martin Ziguélé ici à droite avec ANdré Kolingba à

l'investiture de Bozizé le 11 juin 2005

BANGUI (AFP) - 24.09.2010 16:09 - Le gouvernement centrafricain a accusé Martin Ziguélé, principal opposant et probable candidat à la présidentielle de 2011, de diriger la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), dans une déclaration vendredi à la radio nationale.

Le gouvernement centrafricain a accusé Martin Ziguélé, principal opposant et probable candidat à la présidentielle de 2011, de diriger la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), dans une déclaration vendredi à la radio nationale.

Le gouvernement centrafricain a accusé Martin Ziguélé, principal opposant et probable candidat à la présidentielle de 2011, de diriger la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), dans une déclaration vendredi à la radio nationale.

M. Ziguélé qui préside le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) est le "nouveau président de fait de la CPJP, désormais branche armée du MLPC", a estimé le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika.

"Le gouvernement par ma voix tient à témoin l'opinion nationale et internationale (...) des dérives terroristes et tribalo-ethniques de M. Martin Ziguélé et sa bande armée", a déclaré le porte-parole.

Interrogé par l'AFP, M. Ziguélé a qualifié cette déclaration de "grotesque, ridicule et indigne d'un membre du gouvernement".

"Si un membre du gouvernement affirme détenir des preuves d'un délit que j'ai commis, qu'il porte plainte devant la justice", a-t-il ajouté.

Ancien Premier ministre (2001-2003), Martin Ziguélé avait été investi en juin 2009 par son parti pour être candidat à l'élection présidentielle qui devait se tenir en avril 2010 mais a été reportée à deux reprises.

Le premier tour des élections présidentielle et législatives en Centrafrique a finalement été fixé par décret présidentiel au 23 janvier 2011, et l'éventuel second tour au 20 mars.

Le dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle doit avoir lieu entre le 10 octobre et le 8 novembre 2010.

Figure de la scène politique centrafricaine, M. Ziguélé avait été candidat à la présidentielle de 2005, battu au second tour par François Bozizé.

La CPJP n'a pas signé les accords de paix en Centrafrique en 2008 et 2009. Son principal dirigeant est l'ex-ministre Charles Massi donné pour mort par sa famille après avoir été torturé en janvier dernier dans une prison centrafricaine.

 

© 2010 AFP

 

NDLR : C'est bien connu que "qui veut noyer son chien l'accuse de rage". Ces accusations fantaisistes et sans fondement contre Martin Ziguélé sont la preuve de l'état de profond désarroi du régime de Bozizé qui n'a plus d'arguments et sent comme le sol se dérober sous ses pieds à l'approche des élections cruciales pour la RCA. Est-il besoin de rappeler que contrairement à Bozizé qui est putschiste indécrottable, Martin Ziguélé est un démocrate et patriote sincère qui croît résolument à la force du bulletin de vote populaire pour l'alternance politique au pouvoir d'Etat et non aux baillonnettes et aux canons qui ont tant fait souffrir notre pays et son peuple.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:44

 

 

Martin_Ziguele141108250.jpg

 

Bangui, 24 septembre 2010 (L’Agence de Presse Xinhua)  Le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Gouandjika, a accusé jeudi l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, candidat à la prochaine élection présidentielle, d’avoir "délibérément choisi la voie du terrorisme pour la conquête du pouvoir".

Dans un communiqué du gouvernement lu à la radio nationale, M. Gouandjika, qui se fait l’écho de propos tenus par Ziguélé, candidat du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC, ancien parti au pouvoir), l’a reproché d’être devenu le "président de fait" de la Convention des patriotes pour la justice et le progrès (CPJP), groupe armé dirigé par le colonel Charles Massi, ancien ministre d’Etat disparu depuis décembre.

Il a également accusé l’ancien ministre de l’Education nationale, le dr Bévarrah Lala, et le capitaine Joachim Kokaté, de "multiplier les communiqués et déclarations incendiaires" revendiquant l’occupation des villes de Nzako et Yalinga (760 km au nord-est de Bangui), à l’est du pays.

"Les dérives terroristes et tribalo-ethniques de M. Martin Ziguélé et sa bande armée sont susceptibles de compromettre des négociations d’un accord de paix avec l’ancien dirigeant de la CPJP, M. Abdoulaye Hissène, et mettre un coup de frein fatal au processus de DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion]", ajoute le communiqué.

Le communiqué lance, par ailleurs, un "vibrant appel aux Etats- unis et à la France pour l’aider dans leur lutte commune contre le terrorisme".

La publication de ce communiqué intervient au lendemain du démarrage théorique des opérations de recensement des électeurs, en prélude aux élections législatives et présidentielles dont le premier tour est prévu pour le 23 janvier 2011.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 23:45

 

 

027082009155005000000MASSI.jpg

 

En rendant visite au grand frère de Charles Massi qu’il a assuré de son total soutien et de sa compassion lors de son passage à Baboua, ville natale de ce dernier, au cours de sa récente tournée dans la préfecture de la Nana-Mambéré, Martin Ziguélé aurait commis ainsi un crime de lèse-majesté à l’égard du pouvoir de Bozizé. C’est ainsi que le porte-parole du gouvernement de Bangui s’est permis, sur les antennes de la radio nationale devenue depuis radio KNK, de l’assimiler à un vulgaire chef de rébellion en raison des fraternelles salutations qu’il est allé faire au grand frère de Charles Massi.

Bozizé et sa clique aurait sans doute voulu que Martin Ziguélé fasse preuve de couardise et d’hypocrisie dans des situations où la morale, l'honneur et la dignité dicteraient plutôt le courage et l'audace, comme certains aiment à le faire en Centrafrique, en s’abstenant d’aller saluer le grand frère de Charles Massi alors qu’il se trouvait dans sa ville natale de Baboua, histoire de ne pas s’attirer les foudres du régime en place. La grande hantise du clan Bozizé était que Ziguélé aille organiser une veillée mortuaire pour Charles Massi au domicile du grand frère de celui-ci.  

Cette courageuse attitude, le président du MLPC Martin Ziguélé l’a eue conformément à la position de condamnation de la disparition dans des conditions pour le moins obscures et inadmissibles de Charles Massi voilà bientôt un an, et clairement exprimée dans diverses déclarations de l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) et du Collectif des Forces du Changement (CFC). Il n’y a pas encore si longtemps, le CFC a tenu un point de presse pour réitérer son exigence du début à savoir, la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur l’affaire Charles Massi.

La réaction des tenants du pouvoir de Bangui à l’égard de Martin Ziguélé traduit d’une part leur embarras dans une affaire criminelle qui leur pend et pendra au nez jusqu’à sa clarification, et d’autre part leur désespoir et leur manque d’arguments dans le débat politique actuel à la veille d’élections à l’issue incertaine pour eux. Bozizé, son fils Francis et leurs bras armés criminels, sur lesquels pèsent les plus graves accusations au sujet de la disparition de Charles Massi, n’ont jamais pu fournir jusqu’ici une version cohérente et convaincante du sort de l’ancien ministre d’Etat.

Le poids de l’affaire de la disparition de Charles Massi dans le bilan déjà combien désastreux de Bozizé ne fait aucun doute et constitue une source de réelle panique pour lui et son clan.  L’ombre et la mémoire de Charles Massi continueront de hanter la conscience de Bozizé et de sa clique de criminels et planeront pendant longtemps encore sur les élections à venir et sur la vie politique centrafricaine.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 21:53

 

 

BEAC

 


(Mutations 23/09/2010)


Le conseil d’administration décide de mesures rigoureuses pour endiguer l’hémorragie financière.

Les mauvaises nouvelles s’accumulent à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), qui vient de se prescrire une cure d’austérité accompagnée d’un plan d’ajustement structurel. Le conseil d’administration de la Banque centrale, en sa session du 8 septembre dernier à Douala, a en effet adopté un «budget rectificatif pour 2010» (qui était déjà déficitaire) de l’institut d’émission. La nouvelle enveloppe, en recettes et en dépenses, se chiffre à 131,9 milliards de francs.

Les Etats membres, dans le même temps, sont priés de «faire preuve de plus de discipline dans le sens du respect de leurs obligations de rapatriement de la totalité de leurs avoirs extérieurs». S’agissant des marchés importants passés entre 2000 et 2009, le gouverneur Lucas Abaga Nchama a été autorisé à signer un contrat avec un cabinet d’audit international spécialisé. En terme de renforcement des contrôles interne et externe des activités de la Beac, la recherche d’une meilleure gouvernance devrait, après avis conforme du conseil ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), aboutir à des statuts réformés.

Ces nouvelles dispositions, qui sont le fruit d’une situation financière difficile, avaient déjà été édictées lors de la session du conseil d’administration du 24 juin dernier, toujours à Douala. A l’occasion, l’instance demandait que lui soit soumis «un budget 2010 rectificatif de fonctionnement et d’investissement, fondé sur des hypothèses réalistes de revenus de la Banque, compte tenu du niveau actuel des taux d’intérêt (…), de manière à rétablir au plus vite l’équilibre financier de la Banque». Ledit budget, indiquait le communiqué publié à cet effet, devra prévoir une stabilisation des dépenses de fonctionnement au niveau de 2009 ainsi qu’un gel des investissements immobiliers pour les chantiers n’ayant pas encore démarré.

La même instance demandait au comité des rémunérations, en étroite collaboration avec les censeurs, de lui soumettre des propositions sur la rémunération et les avantages accordés à l’ensemble des membres du gouvernement de la Banque ainsi qu’aux autres organes de décision et de contrôle, permettant ainsi «d’en réduire significativement le coût global». Sur le plan des dépenses d’investissement, le gouverneur de la Beac devra présenter au conseil, au plus tard à fin décembre 2010, un programme immobilier pluriannuel «révisé».
Cette avalanche de mesures de rigueur et de restructuration, résultante d’une série de couacs dans un environnement également marqué par des malversations financières, vient ainsi confirmer les informations publiées dans ces mêmes colonnes voici quelques jours. Entre le 1er janvier et le 30 juin 2010, les pertes financières enregistrées par la Beac étaient évaluées à 31 milliards, selon des indiscrétions recueillies auprès du Comité de rémunérations qui enquête actuellement au sein de cette institution d’émission sous-régionale. Ce déficit était de 29 milliards de francs pour l’exercice 2009.


Malversations


La première cause de cette situation, précisait Mutations, est la chute drastique du taux d’intérêt de placements, d’une valeur de quelque 1.049 milliards de francs, effectués depuis fin 2009 auprès de la Banque de France par l’entremise du Compte d’opérations de la Beac. Et, du fait de la crise financière internationale, le taux d’intérêt de l’enveloppe est passé de 2,75 à 1%. Le Comité de rémunérations a aussi pointé, dans la litanie des problèmes qui plombent l’état de santé financière de la Banque, la pléthore de ses cadres dont les 6 plus hauts gradés sont mensuellement rétribués à hauteur de 130 millions de francs en dehors des avantages liés à la fonction. Les misères de trésorerie de la Beac interviennent à la suite d’autres avanies, à l’instar des 328 milliards de francs de placement effectués auprès de la Société générale de France et qui, en décembre 2008, avaient conduit à une perte comptable sèche de 16,4 milliards de francs.


En février 2009, l’alors gouverneur de la Banque, le Gabonais Philibert Andzembe, dût avouer que ce fonds avait été géré «avec opacité» et que le produit contracté «n'était pas totalement conforme aux prescriptions des statuts» de son institution.


Deux années avant, anticipant la réforme du Compte d'opérations, les membres du gouvernement de la Beac responsables du comité de stratégies, avaient, par appels d'offres, décidé de la diversification des modalités de placements des avoirs de réserves en devises en vue d’optimiser le couple «rendement/risque», plus proche du taux de refinancement de la Banque centrale européenne. Cette manœuvre avait alors permis à la Banque centrale de bénéficier d'un rendement sans risque de contrepartie, en attendant d'avoir une meilleure visibilité sur les répercussions de la crise sur les marchés financiers internationaux.

En attendant des jours meilleurs, la Beac continue de fouiller dans les malversations financières intervenues au Bureau extérieur de Paris (Bep) entre 2004 et 2007, avec un préjudice financier a été estimé à 16,6 milliards de francs par le cabinet français Mazars. Cet auditeur a ainsi révélé que lesdites malversations portaient sur 858 chèques et 6 virements frauduleux au profit de 101 bénéficiaires, 1306 retraits en espèces frauduleux et 38 bénéficiaires de titres de transport aériens frauduleux.


A la suite de ce coup de pied dans la fourmilière, le gouverneur Philibert Andzembe avait été limogé par la conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Dans la foulée, il a été mis fin au fameux «Consensus de Fort-Lamy», qui imposait un Gabonais à la tête de la Beac et des origines bien définies à d’autres postes de gestion.

 


Félix C. Ebolé Bola

 

© Copyright Mutations

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE