Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 00:10

 

 

Bozize KNK

 

 

Le Président François Bozizé pose la première pierre de la construction de trois (300) logements

Le Président de la République, François Bozizé, a signifié que la restructuration urbaine permet aussi la préservation de l’environnement urbain, par la collecte des ordures ménagères par l’association des jeunes femmes et autres groupes sociaux constituent un atout d’intérêt économique lié au revenu généré par les activités rendues possibles par cette restructuration

Selon le Président de la République, François Bozizé, la faiblesse du pouvoir d’achat aggravé par le paiement irrégulier de salaire d’une part, et un contexte économique international défavorable d’autre part, a fait des centrafricains et plus particulièrement du citadin moyen, un laissé pour compte.

« L’amélioration de cadre de vie ne doit pas seulement prendre en compte l’homme en tant qu’individu, mais aussi ses relations avec la communauté à laquelle il appartient », a estimé le Président François Bozizé.

Car, a ajouté le Président François Bozizé, « c’est un processus, un travail continue qui doit impliquer tous les acteurs du phénomène urbain depuis la conception jusqu’à la gestion de chacune des activités et en fonction de la ville ».

« Je vous exhorte a généralisé les opérations des restructurations de quartiers de façon spontané, car les avantages sont nombreux », a conclu le Président François Bozizé.

Le ministre de l’Habitat et de Logement, Herbert Gontran Djono Ahaba a annoncé que des contacts très prometteurs ont été pris avec les partenaires de Centrafrique pour la Réalisation de dix (10) mille logements dont quatre (4) mille à Bangui et six (6) mille dans les villes des préfectures que compte la République Centrafricaine.

Source : afriquehebdo.com  October 5, 2010

 

**********************************************************************************************

 

 

Non sans arrière-pensée électoraliste, Bozizé passe depuis un bon moment déjà le plus clair de son temps non pas à inaugurer des réalisations de projet de développement ou de grands travaux à mettre éventuellement à l’actif de son régime, ce dont il pourrait légitimement se targuer mais plutôt à poser des premières pierres d’ouvrages qui de toute évidence, ne verront jamais le jour comme le cas du projet pharaonique avec son homme de confiance d’alors, le truand Ibrahim Aoudou Pacco, de la fameuse Cité lumière sur l’Île des singes en face de Bangui dans le fleuve Oubangui qui s’avère n’avoir été qu’une véritable chimère.

De même, comme nous l’avions écrit précédemment dans nos colonnes au sujet de la cimenterie dont il avait posé la première pierre il y a quelques semaines avec un homme d’affaire indien, le projet de la cimenterie est en train de tourner en eau de boudin. Le partenaire indien a vu Bozizé pour obtenir plutôt dorénavant un agrément d’importation de sacs de ciment. En outre, il est également intéressé par l’acquisition d’une concession minière afin de faire du diamant.

Lundi dernier, à peine revenu de son périple new yorkais et chinois, il s’était rendu au quartier Boy Rabé dans le quatrième arrondissement de la capitale pour une cérémonie de plus de première pose pour dit-on la construction de trois cents logements. Cette occasion lui a encore permis de proférer ses grossièretés langagières habituelles et autres injures dont il est désormais coutumier, traitant de sorciers les habitants du quartier qui ne sont pas venus massivement à sa rencontre et même certains de ses ministres.

Cette attitude des habitants du quartier Boy-Rabé considéré pourtant comme le sanctuaire des « ex-libérateurs » et compagnons de rébellions de Bozizé en dit long sur le degré d’impopularité atteint désormais par l’homme du 15 mars 2003 à la veille d’élections cruciales pour lui et le pays. Il peut continuer à accumuler les cérémonies de pose de première pierre mais cela ne saurait combler ni palier à la totale vacuité de son bilan après plus de sept années à la tête du pays.

 

Rédaction C.A.P  

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 23:22

 

 

Charles-Massi.jpg

 

Charles Massi est mort. Aucun doute n’est désormais possible : le temps passant, les langues se délient, des témoins se font connaître, des preuves s’accumulent. L’affaire est grave car ce n’est pas d’un personnage secondaire dans l’histoire de Centrafrique qu’il est question, mais bel et bien d’un acteur clef de la politique centrafricaine et d’un grand commis de l’État.

Né le 25 juillet 1952 à Baboua, dans la région de Nana-Mambéré, dans l’ouest du pays, non loin de la frontière camerounaise, Charles Massi était devenu pharmacien-biologiste des armées avec le grade de commandant après ses études à l’École de santé navale de Bordeaux (France). Sa carrière politique commence en 1991, lorsque le président André Kolingba autorise le multipartisme. Il participe alors à la création du Comité pour l’information et la défense de la démocratie. En 1993, Ange-Félix Patassé est élu à la présidence et Charles Massi devient son ministre des Ressources énergétiques et minérales, poste qu’il occupe jusqu’en 1996. En 1997, il est ministre de l’Agriculture et de l’Élevage.

Il fonde et préside le Forum démocratique pour la modernité (Fodem), parti officiellement reconnu en 1998. Cette même année, aux élections législatives, il devient député de Baboua. En mars 2003, Patassé est renversé par un coup d’État. Charles Massi sera deuxième vice-président du Conseil national de transition (CNT) jusqu’à la fin de la période d’incertitude et l’élection de François Bozizé à la présidence de la République, en mai 2005. Il est alors promu colonel par décret présidentiel exceptionnel. Le 11 juin 2005, il est décoré comme grand officier dans l’ordre de la Reconnaissance nationale, pour services rendus à la nation. Il est ensuite successivement ministre d’État à l’Équipement, aux Transports et à l’Aviation civile, puis ministre d’État au Développement rural.

Depuis deux ans, la situation politique sur la scène intérieure centrafricaine s’est complexifiée avec l’apparition de différents mouvements politico-militaires, en rébellion contre le pouvoir de François Bozizé. Le dialogue politique inclusif (DPI), placé sous l’égide de feu le président gabonais Omar Bongo Ondimba, a conduit à un accord de paix signé le 20 décembre 2008. Un processus de démobilisation, désarmement et réintégration des combattants (DDR) est alors enclenché vis-à-vis des rebelles. Mais tous les mouvements ne sont pas signataires de l’accord, notamment la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), dont le conseil politique est présidé par Charles Massi.

C’est à ce titre qu’il part pour le Tchad début 2009, afin de négocier un accord bilatéral avec Bangui sous l’égide du président Idriss Déby Itno. Mais il est arrêté le 16 mai 2009 dans le Sud tchadien, roulant en direction de la Centrafrique en compagnie de plusieurs de ses hommes. Il est mis en prison et N’Djaména lui prête des intentions subversives, affirmant qu’il doit être jugé pour « infiltration frauduleuse » au Tchad et « tentative de déstabilisation d’un pays voisin ». Sur l’intervention de la France, de la CPJP et, dit-on, des francs-maçons, il est libéré le 8 juillet 2009 après avoir manifesté son « intention de faire la paix avec le régime centrafricain ». Il est autorisé à rester au Tchad.

Cependant, le président Bozizé refuse désormais de négocier quoi que ce soit avec lui. Il décide donc d’en appeler à un autre médiateur, le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso. On raconte que l’influence de ce dernier serait plus importante que celle de son homologue tchadien car il est le plus haut dirigeant de la franc-maçonnerie en Afrique centrale, surtout depuis la mort d’Omar Bongo.

François Bozizé, qui serait également franc-maçon, devrait donc se révéler plus sensible à une intervention du grand maître congolais… Mais certaines sources affirment que, en réalité, le colonel Massi aurait reçu une importante somme d’argent, probablement en provenance d’un permis d’exploitation forestière qu’il détiendrait à Bouar (dans sa région natale de Nana-Mambéré, dans l’ouest du pays) et qui lui rapporterait quelque 200 millions de francs CFA. Toujours est-il que Charles Massi s’envole début décembre 2009 pour le Congo, avec l’assentiment du président tchadien. Mais il a été piégé. Le numéro de son téléphone satellite Thuraya est connu et c’est grâce à cela que l’on va rapidement s’apercevoir qu’il ne va pas à Brazzaville mais qu’il s’est arrêté en transit à Douala, qu’il a quitté l’aéroport et remonte par la route vers le nord du Cameroun, en direction de la frontière tchadienne.

Le colonel Massi et ses hommes, peut-être une quinzaine, sont soupçonnés d’être en route pour passer commande ou prendre livraison d’armes et de munitions. Leur itinéraire camerounais est soigneusement pisté : on sait qu’ils passent par Garoua, Tcholliré, Touboro et Bogdibo.

De Bogdibo, ils prennent une piste qui conduit à un cours d’eau, frontière naturelle entre le Cameroun et le Tchad. Leurs fournisseurs sont de l’autre côté, dans un village appelé Min ou Mini. Leur sécurité étant a priori assurée, la petite troupe traverse la frontière. Au village, on les installe à l’ombre dans une maison pour attendre le rendez-vous. Au bout d’un certain temps, Charles Massi prend conscience qu’une partie de ses hommes a disparu. D’un coup, il entend claquer des coups de feu. Le piège se referme : il est bel et bien tombé dans une embuscade. À l’évidence, sa garde rapprochée comprend un traître, qui est allé quérir les assaillants lesquels, heureusement, s’avèrent n’être, en réalité, que la gendarmerie tchadienne. Une partie des éléments de Massi, ignorant qu’il s’agit d’une arrestation programmée, tentent de résister et de protéger leur chef.

Au moins un gendarme sera tué dans la fusillade. En tentant de sortir de la maison où il est réfugié, le colonel Massi se trouve brusquement face à un homme qui lui braque son arme sous le nez : « Ne bougez plus. » C’est fini, il est arrêté et emmené au poste.

Dans un premier temps, tout va bien. Les Tchadiens sont courtois, lui présentent les respects dus à son grade. On lui présente son arrestation comme un incident, une patrouille qui serait tombée sur lui par hasard et, comme il se trouvait là sans autorisation et qu’une échauffourée a eu lieu, il faut que la brigade en réfère à sa hiérarchie. On lui demande alors de rappeler ses éléments. Seuls ceux qui ignoraient avoir affaire à un piège se présentent… pour être arrêtés. Massi ignore toujours que son Thuraya est repéré et il va appeler plusieurs personnes de son réseau, notamment Hassan Ousmane. Celui-ci appartient au Mouvement national du salut de la patrie (MNSP), né d’une scission avec le mouvement du mercenaire tchadien Abakar Sabone. Il disparaîtra dans des circonstances inexpliquées du camp Micopax, situé près de l’aéroport Bangui M’Poko, où il était hébergé. Seuls ses effets personnels et son téléphone portable seront retrouvés dans sa chambre.

En marge de cet événement, des entretiens ont eu lieu à très haut niveau entre le Tchad et la Centrafrique, destinés à améliorer les relations qui s’étaient dégradées entre les deux pays. En gage de bonne volonté, Bangui aurait livré à N’Djaména le « général » Baba Ladde, un rebelle tchadien ayant œuvré au Darfour, réfugié en Centrafrique. En retour, N’Djaména livrait Charles Massi à Bangui, non sans avoir obtenu l’assurance qu’aucun mal ne lui serait fait. En application de cet « accord », c’est un détachement de la garde présidentielle centrafricaine, qui pourrait avoir été conduit, à ce que l'on dit, par le capitaine Vianney Sem Ndiro, qui est venu chercher le prisonnier. Ce convoi de trois voitures est parti le 15 décembre de la ville de Bossembélé, a traversé Bozoum, Bocaranga, Ngaoundaye et Baïbokoum. Hommes et véhicules ont passé la nuit à 5 kilomètres de Mini. À 9 h, le 16 décembre, ils ont pris livraison de leur victime.

Tant qu’il a été en territoire tchadien, Charles Massi a été bien traité. Sous l’œil des gendarmes, il est monté dans la cabine de l’une des voitures. Seule anicroche susceptible de l’inquiéter : alors qu’il demandait à aller chercher ses bagages et ses médicaments, on lui a répondu que c’était inutile, qu’il allait simplement avoir un entretien et qu’il pourrait ensuite retourner dans ses quartiers récupérer ses affaires. Arrivée à la frontière, l’escorte tchadienne a fait demi-tour et les trois véhicules centrafricains se sont éloignés sur la piste.

C’est alors que le cauchemar de Charles Massi a commencé. Au bout d’un certain temps, les voitures se sont arrêtées. Le malheureux a été sorti de son siège, ligoté et battu à mort. Son corps agonisant a ensuite été jeté à l’arrière d’un pick-up. Certains disent que le coup de grâce lui aurait été asséné par un « haut personnage de l’État ». Son cadavre aurait été brûlé afin qu’aucune trace du forfait ne puisse subsister.

Très vite, la famille et les partisans de Charles Massi s’inquiètent de sa disparition et se mettent à sa recherche. Ils se heurtent d’abord à un mur de silence mais, peu à peu, des informations filtrent. Des photos extraites de deux films vidéo, dont l’un au moins a été tourné avec un téléphone portable, circulent. Dès lors, comment expliquer les conclusions rendues par le procureur du tribunal de Bangui, Firmin Findiro, le 16 août dernier : « L’enquête [engagée par requête en dénonciation en date du 18 janvier 2010] n’a révélé aucun élément matériel plausible de nature à attester la disparition, a fortiori la torture et l’assassinat, de monsieur Charles Massi dans les locaux du camp de Roux ou de la prison de Bossembélé. » Une investigation un tant soit peu sérieuse peut mettre en évidence les parcours respectifs de Charles Massi, dont le Thuraya est également témoin, et du convoi de la garde présidentielle, les villes et villages traversés sont plein de témoins qui ne demandent qu’à parler.

Il semble donc que le pouvoir s’emploie à masquer l’événement. Serait-ce en rapport avec la présence de ce « haut personnage » témoin de la mort d’un vieux compagnon de route ?

Afrique Asie  Mardi 5 Octobre 2010

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 16:18

 

 

Bozize KNK

 

Sandra Titi-Fontaine/InfoSud (Le Temps.ch 05/10/2010)

Selon une étude, le taux de mortalité en République centrafricaine est quatre fois plus élevé que dans les autres pays du continent noir. En cause, les violences récurrentes et l’incurie de l’Etat depuis l’indépendance

En 2010, la République centrafricaine (RCA) aura perdu 6% de sa population. Une moyenne qui prévaut depuis une décennie dans ce pays enclavé d’Afrique centrale, frontalier de voisins turbulents comme le Tchad, le Soudan ou la République démocratique du Congo (RDC). Avec un taux de mortalité mensuel d’environ 5 pour 1000, la RCA se situe à un niveau bien plus élevé que le 1,3 pour 1000 évalué pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, ou encore le 0,7 pour 1000 estimé aux Etats-Unis. «Le taux pour la RCA est comparable ou plus élevé que celui de crises bien connues comme celles du Darfour ou de la RDC», relève Patrick Vinck, chercheur au Centre des droits humains (HRC) de l’Université de Berkeley aux Etats-Unis.

Crise humanitaire oubliée

Patrick Vinck et sa collègue Phuong Pham ont mené en 2009 une vaste enquête de terrain en RCA, pour connaître l’impact des violences dans le cadre d’une étude sur les processus de paix et de reconstruction dans les pays en guerre. Ils entendent ainsi répondre à une absence quasi totale d’information sur un pays dont l’espérance de vie ne dépasse pas 44 ans. Depuis 1996, la RCA a connu près de 11 coups d’Etat et mutineries, dont une guerre civile en 2002-2003. Les combats localisés n’ont jamais cessé, entraînant une grande partie de la population sur la voie de l’exode interne, obligée de se déplacer au gré des heurts et de se réfugier parfois au cœur de la forêt durant des années. Ces coups d’Etat s’expliquent aussi bien par le manque de loyauté de l’armée régulière envers ses dirigeants que par la situation géostratégique du pays qui en fait un pion dans les rapports de force des puissances régionales.

Premier résultat surprenant: seul un décès sur cinq apparaît directement lié aux violences. Même dans les zones relativement exemptes de combats, comme la partie sud, les taux de mortalité sont bien au-dessus du seuil d’urgence aiguë, selon le rapport. «En fait, la majorité des décès sont dus à une pauvreté extrême et une pénurie de centres de soins que les conflits n’ont fait qu’exacerber, fait valoir Patrick Vinck. La conséquence est un manque total d’investissement dans les infrastructures, ou dans le capital humain, comme l’éducation ou la santé.»

Indice: 179e sur 182

Peu visible sur la scène internationale, le pays peine à attirer des financements des grands bailleurs et les acteurs humanitaires sont peu présents sur le terrain. Un exemple de ce sous-investissement? Sur 24 000 km de pistes, seuls 500 sont en bitume. Le reste est peu, voire pas du tout entretenu, et les longs déplacements au nord ou dans le sud-est du pays se font en avion plutôt qu’en voiture, pour des raisons pratiques et sécuritaires. Sur les routes défoncées, on ne dépasse pas les 25 km/h. Une lenteur qui fait souvent la différence entre la vie et la mort lorsqu’il s’agit d’accéder à des soins.

Classée au 179e rang sur 182 de l’indice de développement humain 2009 des Nations unies, la République centrafricaine est sous-peuplée. Un million d’habitants vivent à Bangui, la capitale et seule ville électrifiée du pays avec Mobaye. Trois autres millions sont éparpillés sur tout le territoire.

«Etre classé parmi les derniers sur l’échelle du développement, c’est très abstrait, remarque Patrick Vinck. Imaginez plutôt être à plusieurs dizaines de kilomètres, voire une centaine, du centre de santé décent le plus proche, sans moyen de transport. Il n’y a pas de personnel qualifié pour des soins prénataux. Un accouchement qui se passe mal se finit mal, parce que le docteur est simplement trop loin. On meurt du diabète ou d’autres maladies facilement guérissables, juste parce que les médicaments ne sont pas disponibles, ou trop chers.»

L’un des rares points positifs de l’étude est qu’une grande majorité des sondés dit vouloir participer à la prochaine élection présidentielle. Réponse le 23 janvier prochain, avec toutefois peu d’option importante de changement: les deux candidats déclarés sont le président actuel, François Bozizé, et son prédécesseur, Ange-Félix Patassé.

© Copyright Le Temps.ch

 

NDLR : Un bilan accablant ! Tous ces tristes chiffres et records mondiaux négatifs que détient la République centrafricaine ne sont pas des inventions de l’opposition politique à qui le régime calamiteux du dictateur sanguinaire Bozizé aime s’en prendre souvent. Les études et enquêtes qui ont donné lieu à ces statistiques socio-économiques si désastreuses  ont été effectuées par des institutions et des spécialistes non susceptibles d’être accusés d’anti-bozizisme primaire. Elles sont hélas le reflet exact de la mal gouvernance du régime Bozizé et de sa politique de démission nationale et de prédation qui ont engendré le catastrophique bilan que doivent juger les Centrafricains lors des prochaines élections.  

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 15:38

 

 

Noel-Ramadan.jpg

 

 

Mardi, 05 Octobre 2010 14:13

Les enseignants de Centrafrique exigent ce mardi 5 octobre 2010 du gouvernement des conditions de travail décentes. Ils l’ont exprimé au cours de la célébration de la 16eme  journée mondiale des enseignants sur le thème « la reconstruction passe par les enseignants ».

Ladite journée commémore l’anniversaire de la signature en 1966, de la recommandation de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education la Science et la Culture (UNESCO) et l'Organisation Internationale du Travail relatif à la condition du personnel enseignant. L'Unesco a instauré cette journée pour attirer l'attention de certains gouvernements sur les mauvaises conditions de travail que le corps enseignant doit parfois supporter.

Aucune manifestation particulière n’a été organisée dans le cadre de cette célébration en Centrafrique, le ministère de l’Education nationale n’ayant pris aucune initiative dans ce sens. Toutefois, interrogé par Radio Ndeke Luka, Noël Ramadan, secrétaire général de la Fédération des Enseignants de Centrafrique, a interpellé les autorités pour la revalorisation des conditions de travail des enseignants. Pour sa part, Pierre Lebrun Siovene, conseiller pédagogique et chef de service de la Radio Télévision Scolaire, a lancé un appel à ses collègues pour le respect la déontologie de la profession.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 15:32

 

 

bria

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 05 Octobre 2010 14:11

 

La ville de Yalinga située à 170 km de la ville minière de Bria dans le centre-est de la RCA a été reprise par les Forces armées centrafricaines (FACA). Elle était, depuis le 18 septembre 2010,  sous le contrôle d’éléments de la CPJP (Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix), une rébellion  armée dirigée naguère par Charles Massi.

 

Selon les informations rapportées par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la localité, la reprise a eu lieu dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2010, sans résistance ; les éléments de la CPJP, prévenus de l’arrivée d’une colonne de l’armée centrafricaine, avaient évacué leurs positions dans la nuit.

Selon plusieurs témoignages, la ville a été survolée le jour de l’attaque par un hélicoptère de combat des forces régulières.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 15:19

 

 

RCA_carte-2.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 04 Octobre 2010 13:45

Un garçon de 21 ans a été abattu et son père grièvement blessé par un élément des forces armées ougandaises stationnées dans la ville de Obo. L’incident s’est produit le lundi 4 octobre 2010.

 

Selon des témoignages rapportés par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans cette ville, tout est parti de la disparition d’un téléphone portable appartenant au soldat ougandais. Ce dernier a toujours accusé le jeune homme de lui avoir volé son téléphone et continuait, depuis près de deux semaines, de réclamer le paiement d’une somme d’argent en guise de dédommagement.

 

Le militaire ougandais a tiré à bout portant sur le jeune homme quand celui-ci, interpelé une énième fois a répondu ne pas disposer de la somme qui lui était réclamée. Le père de la victime, voulant porter secours à son fils, s’est  retrouvé de son côté avec une balle dans la jambe.

 

Les forces centrafricaines de défense de la ville se sont saisies de l’affaire et une enquête est ouverte.

La présence des forces ougandaises dans cette partie de la RCA fait suite à un accord signé entre Bangui, Kampala et Kinshasa autorisant l’Ouganda à poursuivre les éléments rebelles de la LRA de Joseph Koni réfugiés sur le territoire centrafricain.

 

 

NDLR : Ce genre d’incident devait arriver un jour ou l’autre à Obo. Il pose la question de l’opportunité de la présence de cette armée étrangère sur le territoire centrafricain. Pourquoi Bozizé et son fils Francis ont cru devoir sous-traiter la sécurité dans le quart sud-est du pays à l’armée de Yoweri Museveni ? Ce ne sont plus seulement les bandits criminels de la LRA de Joseph Kony qui tuent et sèment la désolation sur le sol centrafricain mais aussi maintenant les soldats de l’armée ougandaise. Ils se livrent également ouvertement au trafic d’armes de guerre et d’uniformes militaires dans la ville d’Obo. Où va-t-on ? Bozizé et son fils Francis sont passibles de la Haute Cour de Justice !

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 00:55

 

 

027082009155005000000MASSI.jpg

 

 

Source : Bakchich mardi 5 octobre par Urba Neel

Dix mois est sans nouvelles du chef rebelle centrafricain Charles Massi. Selon sa famille, il aurait été enlevé au Tchad en décembre et remis aux autorités centrafricaines qui l’auraient torturé à mort.

Charles Massi est mort, assassiné et les preuves s’accumulent.

Massi ? Un acteur clef de la politique centrafricaine et grand commis de l’État. Né le 25 juillet 1952 à Baboua, dans la région de Nana-Mambéré, dans l’ouest du pays, non loin de la frontière camerounaise, Charles Massi était devenu, après des études suivies à l’École de Santé navale de Bordeaux, pharmacien-biologiste des armées avec le grade de commandant. Régulièrement ministre et député, de 1993 à 2007, il est aussi le fondateur de son parti, le Fodem.

La situation, souvent chaotique de Centrafrique, chavire un peu plus il y a deux ans avec l’apparition de différents mouvements en rébellion contre le pouvoir de François Bozizé. Mais, le Dialogue Politique Inclusif (DPI), placé sous l’égide de feu le président gabonais Omar Bongo, conduit à un « accord de paix » signé le 20 décembre 2008. Un processus de démobilisation, désarmement et réintégration des rebelles est alors enclenché. Mais tous les mouvements n’ont pas signé cet accord, c’est le cas la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), présidée par Charles Massi

Et c’est coiffé de sa casquette d’insurgé que Massi part pour le Tchad début 2009, afin de négocier un accord bilatéral avec Bangui, cette fois sous l’égide du patron de N’Djamena, Idriss Déby.

Maçonneries

Mais, le 16 mai 2009 dans le Sud tchadien, il est arrêté alors qu’il roule vers la Centrafrique. Sur l’intervention de la France, et, dit-on, des francs-maçons, il est libéré le 8 juillet 2009, après avoir manifesté son « intention de faire la paix avec le régime centrafricain ». Il est autorisé à rester au Tchad.

Le président Bozizé refuse désormais de négocier quoi que ce soit avec lui. Il décide donc d’en appeler à un autre médiateur, le congolais Denis Sassou Nguesso, le dictateur de Brazzaville. On raconte qu’après la mort de Bongo, l’influence de ce dernier serait plus importante que celle de l’autre triste sire, Déby, le potentat tchadien : Sassou est plus élevé que Deby dans les grades de la franc-maçonnerie d’Afrique Centrale.

François Bozizé, également franc-maçon, devrait donc se révéler plus sensible à une intervention du grand maître congolais désormais taulier des loges.

Toujours est-il que Charles Massi s’envole début décembre 2009 pour le Congo, avec l’assentiment de l’honnête Deby, dit aussi «  débit de boisson » tant il aime le bordeaux. En réalité le rebelle Massi, en transit à Douala, s’éclipse pour remonter vers le Tchad, sans doute pour y réceptionner des armes… En tout cas le croit-il. En fait, trahi par des hommes de sa garde, Massi est tombé dans un piège, face à un homme qui lui braque son arme sous le nez : « Ne bougez plus. » C’est fini, le colonel est arrêté.

Cadeau

Cet événement est l’occasion de réchauffer des relations bien dégradées entre le Tchad et la Centrafrique. Bangui livre alors à N’Djaména le « général » Baba Ladde, un rebelle tchadien réfugié en Centrafrique. Et N’Djaména fait cadeau de Charles Massi à Bangui, non sans avoir obtenu l’assurance « qu’aucun mal ne lui serait fait ». Bien sûr. Le 16 décembre, c’est un détachement de la garde présidentielle centrafricaine, conduit par le capitaine Vianney Sem Ndiro, qui vient chercher le prisonnier.

Arrivé en Centrafrique le drame se joue pour Massi. Il est arraché à son siège, ligoté et battu à mort, son corps est jeté à l’arrière d’un pick-up. Certains témoins, des Africains bavards, affirment que le coup de grâce lui a été asséné par un « haut personnage de l’État ».

Findiro a dit

Très vite, la famille et les partisans de Charles Massi s’inquiètent. Peu à peu, des informations filtrent, des photos extraites de deux vidéos, dont l’un au moins a été tourné avec un téléphone portable, circulent. Heureusement, en France comme en Afrique, veillent de gentils procureurs comme Firmin Findiro, maître du parquet à Bangui.

Le 16 août dernier ce magistrat déclare sans honte : « L’enquête n’a révélé aucun élément matériel plausible de nature à attester la disparition, a fortiori la torture et l’assassinat, de monsieur Charles Massi dans les locaux du camp de Roux ou de la prison de Bossembélé. » Findiro a raison, ce n’est peut-être pas dans un camp mais tout simplement au bord d’une piste que Massi a reçu dans la tête une balle tirée par «  une haute personnalité »…

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 23:07

 

 

Boz-et-Hu-Jin-Tao.jpg

 

 

On se souviendra que lorsque Bozizé avait pris le pouvoir à Bangui dans les conditions que l’on sait le 15 mars 2003, il avait beaucoup hésité en raison de ce que son parrain le président Idriss Déby du Tchad fricotait avec Taiwan et à cause de la diplomatie du carnet de chèque qu’affectionne ce dernier, à poursuivre les relations diplomatiques et de coopération que le régime MLPC du président Ange Félix Patassé avait rétablies avec la République populaire de Chine après que le pouvoir du général André Kolingba eut entretenu d'excellents rapports avec Taiwan. Bozizé avait même déjà pris discrètement langue avec des émissaires de Taiwan. C’est grâce aux présidents Omar Bongo Ondimba et Denis Sassou Nguesso que Bozizé a fini par renoncer à ces intentions du début et maintenir les relations de la République centrafricaine avec la République Populaire de Chine.

Depuis, Beijing semble avoir oublié les tergiversations de Bozizé à son égard et sans doute afin de l’empêcher de basculer dans les bras de Taiwan, a renforcé les liens avec Bangui et multiplié les gâteries en direction de l’homme du 15 mars 2003. C’est surtout dans le domaine  des fournitures d’armes de guerre que Bozizé a démarré ses rapports avec Beijing. A la suite d’un long séjour en Chine de son homme de confiance de l’époque, le député de Carnot 1 Ibrahim Aoudou Pacco, plusieurs tonnes d’armes et munitions de guerre sont débarquées sur le tarmac de l’aéroport Bangui-Mpoko en échange de diamants. Les caisses portaient l’adresse de ce dernier.   

Après une seconde visite officielle en Chine, Bozizé a obtenu la livraison de plusieurs centaines de milliers de T-shirts, casquettes, motos, vélos et autres gadgets pour campagne électorale. Il vient encore d’achever son troisième séjour en République Populaire depuis qu’il est à la tête de la République centrafricaine, précédé par une forte délégation de son parti le KNK dont les pratiques et la philosophie sont pourtant aux antipodes de ceux du Parti Communiste Chinois (PCC) qui entretient désormais d’étroites relations avec lui.

Bozizé a été rejoint pendant son récent séjour en Chine par son illustre ministre d’Etat chargé des mines et non moins argentier, l’indéboulonnable Sylvain Ndoutingai. On peut aisément deviner qu’il a sans doute été beaucoup question d’uranium de Bakouma et exploitation du pétrole centrafricain que Bozizé tient à céder aux Chinois. Le ministre des Affaires étrangères Antoine Gambi avait déjà rencontré au cours de cette année son homologue chinois lors du contre-sommet sur le nucléaire convoqué à Téhéran par le président Mahamoud Ahmadinejad.

Face à cette diplomatie et coopération chinoise particulièrement serrée avec Bozizé, plus d’uns au MLPC ne comprennent pas que le PCC puisse entretenir des rapports aussi étroits avec un dictateur aussi sanguinaire que Bozizé et son parti réactionnaire KNK tout en n’écartant pas la possibilité de revoir les relations de la RCA avec Beijing au cas où le MLPC viendrait à reconquérir le pouvoir. Est-ce un signe qui va dans ce sens quand, bien qu’actuellement présent à Bangui, Martin Ziguélé le président du MLPC a préféré se faire plutôt représenter aux festivités du 1er octobre 2010, 61ème anniversaire de la République Populaire de Chine que de répondre lui-même à l’invitation de M. Shi Hu, ambassadeur de Chine à Bangui ?  

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 22:21

 

 

MRH

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

COMMUNIQUE DE PRESSE N°07

DE LA CANDIDATE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

MARIE REINE HASSEN

                                   CANDIDATE INDEPENDANTE

 

 

 

********************************

 

Marie-Reine HASSEN rencontrera la communauté Centrafricaine de France le samedi 16 octobre 2010 à Paris pour un après-midi d’échanges et de débats autour du thème : « Quelle Centrafrique pour demain ?»

 

Les amis de la RCA, de la Diaspora Africaine et de tous les Continents, sont cordialement invités à venir partager leurs opinions. 

 

Cette rencontre se tiendra de 13 h à 17 h à la Bourse du Travail, 3 rue du Château-d’Eau, 75010, Métro République, dans la salle POTIER.

 

Pour toute information complémentaire, appelez Edmond au 06 21 09 94 82, ou Eli au 06 71 92 36 81. 

 

Fait à Paris le 1er octobre 2010

 

Marie-Reine HASSEN

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 18:31

 

 

Sud Est RCA

 

Paris, France 02/10/2010 (Pana) - Le président du Conseil national de la résistance, (CNR, nouveau regroupement de la rébellion centrafricaine), Christophe Gazam Betty, a présenté vendredi à Paris, un plan de sortie de la longue crise politique que connaît son pays, assurant qu'il est fondé sur «des propositions réalistes».

«Notre regroupement est un partenaire permanent à un dialogue véritable et aussi une force de propositions qui souhaite contribuer à sortir la Centrafrique de cette crise politique sans fin», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.

Le plan du CNR prévoit l'ouverture des discussions inclusives sur les causes profondes de la crise à répétition dans son pays et sur les orientations à lui donner pour le protéger de la mauvaise gouvernance.

«Pour nous, tout ce qui doit être envisagé doit désormais avoir pour ambition de mettre un terme à l'immobilisme et à la léthargie engendrés par la mal- gouvernance. Nous ne pouvons plus continuer à faire l'économie d'un débat franc sur le mal qui mine notre pays», a insisté l'ancien ambassadeur de République centrafricaine (RCA) en Chine.

Les propositions de la coalition des mouvements rebelles centrafricains comprennent la tenue des élections générales libres, démocratiques et transparentes sous l'égide d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI).

«Il s'agit d'un passage obligé pour sortir le pays de la crise. On ne peut envisager le retour de la confiance dans les institutions de la République sans un scrutin libre, transparent et démocratique», a ajouté le chef rebelle centrafricain.

Après une longue période d'actions isolées, les mouvements rebelles centrafricains ont récemment mis en place le CNR qui regroupe la Convention pour le peuple, la justice et le progrès (CPJP), le Collectif des officiers libres (COL), le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) et les Forces républicaines nouvelles (FRN).

Le CNR compte également en son sein des personnalités politiques et des acteurs de la société civile.

 

 

 

NDLR : Qui a dit que Bozizé est intéressé par un plan de sortie de crise ?

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique