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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 00:20

 

 

Joseph Kony et un de ses adjoints

Source: Missionary International Service News Agency (MISNA)

 (MISNA) 07 Oct 2010 - Au moins cinq personnes ont trouvé la mort dans des combats advenus entre les rebelles ougandais de la Lra (Armée de résistance du seigneur) et des forces ralliées au gouvernement centrafricain, indiquent des sources de police, reprises par les médias internationaux.

Les affrontements ont éclaté après qu'un groupe de la Lra a attaqué plusieurs villages de la zone de Tiringoulou (nord-est), à proximité de la frontière du Tchad et du Soudan. La zone est actuellement sous contrôle des anciens rebelles centrafricains de l'Union des forces démocratiques du rassemblement (Ufdr, ralliée aux autorités centrafricaines) qui auraient riposté à l'attaque en tuant quatre combattants de la Lra et perdu un de leurs hommes dans les combats. La chasse à l'homme contre la Lra qui s'est ensuivie aurait jusque là abouti à la libération de 40 otages des rebelles ougandais.

 

 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 00:16

 

 

Carte-Centrafrique-Generale-

 

 

Recensement électoral les déplacés internes recensés à Bria

Radio Ndéké Luka Jeudi, 07 Octobre 2010 13:23

Les populations des régions périphériques de la ville de Bria qui ont fui l’insécurité dans leurs villages et qui ont trouvé refuge dans cette ville, ont commencé à être recensées le 07 octobre 2010.

C’est le comité local de la commission électorale indépendante (CEI) de Bria qui a pris cette décision. Elle fait suite à l’arrivée quotidienne et massive des populations de ces régions dans la ville.

Les responsables de la CEI locale ont également affirmé que le recensement ne serait pas effectif dans ces localités à cause de l’insécurité manifeste. Ces personnes pourront voter dans la ville de Bria au moment du scrutin.

 

Trafic de moustiquaires imprégnées, une saisie opérée par la gendarmerie

Radio Ndéké Luka Mercredi, 06 Octobre 2010 14:12

35 ballons des moustiquaires imprégnées d’insecticide destinés à la campagne de lutte contre le paludisme ont été saisis le 5 septembre 2010 par les éléments de la Gendarmerie Nationale au quartier YALOWA dans le 3ème arrondissement de Bangui.

Ces ballons de moustiquaires seraient achetés par un commerçant du marché « kilomètre 5 ». Trois personnes soupçonnées dans cette affaire ont été arrêtées et placées en garde à vue à la Section des Recherches et d’Investigation (SRI), pour nécessité d’enquêtes. Quant au cerveau de ce trafic, il serait encore en cavale.

Selon le Lieutenant  Paul Amédée MOYENZO, commandant du deuxième peloton du 1er escadron de la légion de gendarmerie mobile, c’est suite à une dénonciation anonyme que le trafic a été découvert.

Sadia Mahamat, l’épouse du commerçant en fuite, a expliqué que son mari a acheté ces ballons de moustiquaires avec la complicité d’un autre commerçant dans le but de revendre le lot avec un énorme bénéfice.

Cette situation a provoqué le mécontentement des habitants du quartier, surtout  ceux qui n’ont pas reçu leur moustiquaire, dans le cadre de la campagne de distribution gratuite, bien que détenteurs d’un ticket, leur donnant droit à un moustiquaire par ménage.

Cette distribution gratuite de moustiquaires a fait plusieurs blessés dans certaines localités. Les  populations se bousculent en effet pour s’en procurer. A Boali, les éléments de la gendarmerie ont été obligés d’intervenir pour mettre de l’ordre dans la distribution, en raison du nombre insuffisant de moustiquaires.

Chaque ballon contient 50 moustiquaires. La campagne a pris fin le 2 octobre dernier pour le compte de la ville et Bangui et s’achève le 7 octobre pour les provinces.

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 23:33

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 07 Octobre 2010 13:22

 

100.000 Dollar américain, soit 50 millions de FCFA, c’est la contribution financière de l’Union Africaine au « basket fund » mis en place par la communauté internationale en appui au processus électoral en République Centrafricaine.

L’accord dudit financement a été signé le 07 octobre 2010 entre l’Union Africaine et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), comité de gestion des fonds des partenaires pour l’organisation de ces élections en Centrafrique.

L’accord a été signé par Hawa Ahmed YOUSSOUF et Bo SCHACK, respectivement représentants résidents de l’UA et du PNUD, en présence du Président de la Commission électorale indépendante, Joseph Binguimalé.

Selon Hawa Ahmed Youssuf, Représentante Résidente de l’UA en Centrafrique, l’organisation entend suivre de très près la situation qui prévaut en Centrafrique à 4 mois des échéances électorales. C’est pourquoi elle souhaite que le processus électoral en cours trouve un aboutissement heureux, poursuit-elle.

Pour le Président de la CEI, le Pasteur Joseph Binguimalé, ce financement vient juste compléter le budget de la CEI qui reste difficile à mobiliser.

Le Représentant Résident du PNUD, Mr Bo SCHACK déclare pour sa part que c’est un travail conjoint qui conduira à la tenue de ces élections tant attendues.

Le budget global de l’organisation des élections en Centrafrique est de 9 milliards de FCFA. L’UA devra également, le moment venu, déployer des observateurs dans le cadre du suivi de ces élections, prévu le 23 janvier 2011 en RCA.

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 23:27

 

 

Livre F Saragba

 

« Toute  vérité n’est pas bonne à dire ». Pour autant, faudrait-il taire toute vérité ?

Ni le KNK, ni les partis politiques classiques, ni les principaux leaders politiques qui ont exercé  le  pouvoir et qui ont échoué. Place à la génération Fini Kodé ici et maintenant.

L’heure est grave et la nation centrafricaine est en péril. Le salut pour notre peuple ne viendra ni du KNK, parti au pouvoir qui pourtant à première vue prône une excellente idéologie travailliste du « kwa na kwa « (le travail rien que le travail). Hélas ! Cette idéologie combien prometteuse s’il en était sonne désormais d’une manière désespérément creuse, comme vidée de sa raison d’être. Elle ne trouve pas un écho favorable du fait qu’elle proclame et exalte faussement l’avènement d’un monde ouvrier imaginaire qui n’a pas un ancrage dans le pays. Par ces actes, le KNK affirme de plus en plus sa volonté de faire la chasse à tous ceux de nos concitoyens qui ne sont pas  d’accord avec ce qui est devenu une stratégie d’exclusion et de division nationale. On peut ajouter à cela, le manque de culture ouvriériste des principaux acteurs  qui animent le parti « KNKiste » aux ordres d’un général-président, devenu homme politique par accident. Toutes ces contradictions sèment  le doute, discréditent et décrédibilisent. Elles finissent par conférer aux messages du KNK une dimension populiste et démagogique. Nos compatriotes ont compris cela et n’en veulent plus malgré des prébendes qui sont  distribuées régulièrement avec parcimonie pour acheter les consciences.

D’autre part , le salut ne viendra  ni des partis politiques de l’opposition démocratique qui n’ont pas su jusque là répondre aux attentes de leurs militants et sympathisants respectifs en opérant une véritable restructuration ou mutation après la disparition regrettable des pères fondateurs ou la mise à l’écart de certains de ces leaders charismatiques. En l’absence des pères fondateurs de ces partis politiques classiques ou de leader charismatique, ces partis politiques ont du mal à opérer leur restructuration ou carrément une mutation salvatrice. Ceux-ci excellent surtout dans l’art d’afficher à quelques mois des élections leurs dissensions internes, leur indiscipline caractérisée, démontrant ainsi leur incapacité à porter un projet commun et fédérateur. Ceux-ci n’attendent qu’une chose. Former rapidement pour la énième fois un gouvernement d’union qui leur permettrait  de participer aux désossements de ce qui reste de notre pays. A moins qu’ils attendent opportunément la fin d’un régime déjà aux abois pour reprendre les rênes du pouvoir sans vraiment modifier un iota au fonctionnement. Il en a été ainsi depuis cinquante ans.

Et enfin, notre salut  ne viendra pas non plus de ces leaders politiques qui ont jadis exercé le pouvoir et qui ont également échoué. Notre pays aspire aujourd’hui à un véritable changement qui passera nécessairement par le renouvellement effectif de la classe politique. Seules des idées novatrices et rassembleur pourra sauver notre pays et notre peuple. La rupture radicale avec cette pratique désuète des «  gbérës kodé » est une nécessité. Fini Kodé n’a pas confiance à la capacité du régime du KNK au regard des actes qu’il a posé depuis sept bonnes années de pouvoir rassembler les centrafricains et  projeter la Centrafrique dans l’avenir. Le KNK est aujourd’hui incapable d’apporter le changement dont le pays a réellement besoin. Fini kodé n’a pas non plus confiance aux partis politiques classiques  qui ont déjà exercé le pouvoir et qui ont échoué. Ils ont tous implosé pour une raison ou une autre et sont désormais incapables  de porter l’espoir de notre peuple.

 

La nécessité de remettre les valeurs de la parole donnée au centre de la vie politique dans notre pays.

Toute vérité n’est pas bonne à dire, avions-nous dit. Voilà ! Un postulat qui semble  s’ériger  en une sorte de contrat morale dont les termes biens que relatifs et confus sont  admis définititivement par tous. Une assertion qui est en flagrante contradiction avec les us et coutumes  d’un peuple comme le nôtre, porteur d’une culture multiséculaire basée sur la notion de l’oralité. Laquelle  oralité véhicule  aussi bien des valeurs d’échange, de partage que celle du dialogue et du pardon au sens noble du terme que leur donnaient nos anciens. Par ailleurs, elle sous-tend celle  de probité, de la recherche perpétuelle de la vérité au-delà de laquelle et dans une communion intergénérationnelle la parole donnée a été sacralisée. Une prédisposition toute naturelle si l’on en croit  à débattre donc à la tolérance. Celle-ci requière une ouverture d’esprit, une certaine humilité qui sont des vertus combien essentielles  au fonctionnement  d’un état de droit que nous voulons forcément  modeste et pragmatique.

Or, ce ferment de notre culture qui nous lient à nos anciens et nous projettent vers l’humanité toute entière est rompu. Ce véritable legs qui nous a été transmis de génération en génération pour n’en faire qu’un avec nous-mêmes est aujourd’hui vilipendé, transgressé pour être vidé honteusement de sa riche contenue par  la faute de quelques «  hommes   politiques «  peu scrupuleux.  Ceux-ci, pour le malheur de notre peuple se sont révélé êtres incapables de porter le prestigieux héritage ancestral pour le transmettre en de bonne condition à la génération future. Au nom d’un hypocrite « politiquement correct », de douteuses  prérogatives du chef de l’état dans un domaine faussement réservé qui camouflent  d’éphémères intérêts égoïstes, claniques ou tribaux nous avions tu à tort certaines vérités dans le seul but de plaire à un homme, président de la république soit -il. Ce, contre notre vaillante et laborieuse population. En faisant cela, chacun de nous n’agit-il pas contre lui-même et contre la nation toute entière ?

Avant-hier, certains de nos parents, frères,  amis et connaissances l’ont fait pour des raisons égoïstes  et purement matérialistes. Ils ont soutenu à tort  et d’une manière aveugle,  clanique le régime du défunt  président  André Kolingba alors que la majorité de notre peuple souffrait en silence.

Hier, certains de nos parents, frères,  amis et connaissances l’ont fait pour des raisons égoïstes  et purement matérialistes. Ils ont soutenu à tort d’une manière aveugle,  clanique le régime du président Ange Félix Patassé   alors que la majorité de notre peuple souffrait en silence.

Aujourd’hui, certains de nos parents, frères, amis et connaissances le font pour des raisons égoïstes  et purement matérialistes, ils soutiennent à tort  et d’une manière aveugle,  clanique le régime du général Bozizé  alors que la majorité de notre peuple souffre en silence.

Qui ne dit mot, consent. Aussi, à la veille des élections présidentielles  et législatives qui se profilent dans notre pays, nous nous devons de dire la vérité selon les principes de la parole donnée. Non pas de cette vérité comme notion abstraite et toute relative mais de celle d’une vérité qui s’appuie sur des éléments objectifs d’appréciations.  Nous ne devons non seulement nous donner la liberté de  dénoncer mais nous devons également  proposer une troisième voie, la voie fini kodé qui serait une solution  salvatrice  pour rassembler définitivement  nos compatriotes afin de sauver notre pays du chaos.

Une cinglante désillusion qui se traduit par la démission, la compromission, la concussion, l’irresponsabilité et l’incompétence  de la classe politique Centrafricaine depuis cinquante ans.

La classe politique traditionnelle et les partis politiques classiques ainsi que leurs représentants qui ont exercé le pouvoir  hier et aujourd’hui au nom de notre laborieuse population ont échoué.

Dire cela et en ces termes est un doux euphémisme tant la situation est grave. Toutes les données quantifiables relatives à notre pays affichent des chiffres désastreux. Notre pays est classé dernier parmi les derniers si ce n’est le dernier. Malgré cela quelques compatriotes qui sont  voilés par leur activisme partisan trouvent de manière outrageuse et méprisante encore des qualités à ces régimes qui nous ont gouvernés dans le passé et qui  nous gouvernent aujourd’hui.

Le KNK qui est aujourd’hui au pouvoir n’est pas différent du MESAN  d’avant-hier, ni du MDD, ni du RDC, ni du FPP, ni du MLPC pour ne citer que ceux qui ont exercé l’effectivité du pouvoir. Il est tout simplement  la synthèse de toutes les tares destructives de la nation centrafricaine. Le fiasco centrafricain est le résultat de cinquante années de confusion, d’hésitation, de contradiction, d’incohérence autrement dit  que d’errements politiques avons-nous envie de crier haut et fort !

C’est toujours la faute à l’autre. L’autre qui n’est évidemment et forcément pas moi, puisqu’il appartient à un autre régime, à un autre parti politique, à une autre …ethnie. Bien entendu que c’est toujours la faute des jaloux, de ces ennemis du peuple qui osent critiquer. La culture de non revendication cultivée et entretenue. Dénis de responsabilité, systématisation du processus accusatoire qui sont basés sur des éléments subjectifs pour incriminer l’autre d’être responsable des malheurs du pays. Opposition aveugle. Abrutissement total de la conscience populaire par une élite conformiste avec la complicité d’une intelligentsia de bon aloi qui contribue à produire et vulgariser à son tour une sous culture, consacrant ainsi une sous-éducation. L’âme de notre peuple encore pure recèle  néanmoins en sa conscience collective les qualités de ses défauts. Une âme qui reste encore malléable parce que n’ayant pas reçu les outils appropriés pour se prémunir des dérives populistes et autoritaristes des princes du pouvoir. Solidarité de famille, de clan, d’ethnies ou partisans opportunistes,  liens indéfectibles et irraisonnés d’une passion exacerbée contre la raison analytique et salvatrice.

L’heure n’est plus aux conciliabules, aux connivences, aux traitrises. L’état de notre pays ne nous permet plus aujourd’hui de jouer les prolongations, ni de tergiverser alors que le monde avance à pas de géant. Un constat cinglant et indiscutable s’impose au-delà de toutes considérations partisanes, ô ! Que dis-je. Nos  hommes politiques sont en dehors de toute logique partisane qui serait en comparaison un moindre mal. Il y’a longtemps qu’ils se sont inscrits  plutôt en deçà, c’est-à-dire au niveau d’une logique de familiale, de clan ou d’ethnie. A cause des ces considérations altérées qui a fini par gangrener tous nos hommes politiques et diviser la nation toute entière. Elles ont placé l’Etat centrafricain dans un état de  déconfiture et l’expose aux dangers permanents. Ce bilan combien désastreux donne  à nous autres citoyens, premiers victimes des actes irresponsables posés par nos différents  gouvernants  la légitimité de proposer une autre solution  pour en finir avec cette logique désuète et suicidaire.

Alliés d’hier, ennemi d’aujourd’hui où la rumba des fossoyeurs de la République.

Ni les régimes passés du MESAN, du MDD, du RDC, du MLPC  du moins de ce qu’il en reste et du KNK  ainsi que leurs alliés qui se sont partagé le pouvoir  hier mais également aujourd’hui n’ont incarné l’idéal commun. A aucun moment, ces partis politiques qui ont régné ou qui règnent aujourd’hui n’ont pas su ou pu mettre en place les bases d’un état moderne, juste et pragmatique. En cela, ils ont tous échoué.

Au risque de déplaire aux militants, aux sympathisants  et autres fanatiques de ces partis politiques et à leurs alliés qui ont exercé le pouvoir à un moment où à un autre dans l’histoire récente de notre pays qu’ils ont tout simplement échoué et lamentablement échoué. Soit par naïveté, par médiocrité, par irresponsabilité, par incompétence ou soit par traitrise et prédation. Le résultat demeure le même sinon notre pays n’en serait pas là.  Tous ces régimes ont échoué dès lors qu’ils n’ont pas su arrêter le processus de dégradation pour impulser un autre virage, une autre dynamique à notre pays. Chaque régime depuis l’accession de notre pays à l’indépendance jusqu’aujourd’hui a mis son grain de sable pour l’enfoncer un peu plus. Chaque régime est arrivé au pouvoir pour se servir  avec les siens en entretenant le système contre lequel il s’était érigé puis de s’en aller gaiement sans apporter le véritable changement dont le pays a besoin. Il est anormal que cinquante années après l’accession à l’indépendance se posent encore des problèmes  de souveraineté, des problèmes aussi fondamentaux que ceux liés par exemple à l’électrification de l’ensemble du territoire national à défaut de la seule capitale Bangui, d’une armée nationale digne du nom , expurgée de ses considérations ethniques, de santé publique pour tous sans distinction de classe sociale, de l’éducation nationale, de l’autosuffisance alimentaire, de la circulation des biens et des personnes…

Il ne suffit pas tout simplement d’embellir un coin de rue , de remblayer un tronçon de route ou encore de distribuer l’argent que l’on a  pas toujours  gagné à la sueur de son front  pour aussitôt se targuer d’avoir mieux fait que l’autre régime. Il ne suffit pas seulement d’être élu démocratiquement pour ensuite s’endormir sur ses lauriers et laisser le désordre s’établir. Il ne suffit pas d’accepter les résultats sortis des urnes en se faisant passer pour un démocrate  pour aussitôt réclamer la paternité d’un coup d’état. Il ne suffit pas de se désolidariser  d’une manière lâche d’un régime dont on a été un acteur principal pour retrouver une virginité.

 Il s’agit d’apporter un changement de fond dont les effets seront appréciables à court et à long terme pour tous.  Tout à tour, ces régimes qui ont échoué s’accusent sans vergogne  les uns après les autres en oubliant de reconnaitre leur grande part de responsabilité. On fait la part belle à la démagogie en préparant sciemment ou inconsciemment un terrain fertile à l’épanouissement d’un populisme dangereux. On assiste de plus en plus dans une course effrénée à la propagande, à la démagogie. Tous les régimes sans distinction aucune qui se sont succédés au pouvoir en Centrafrique ont entretenu et participer à cela. Cette manière de fonctionner a pris encore aujourd’hui une ampleur inégalée avec le régime du général-président Bozizé où des incompétents et des sans grades se sont accaparés les rênes du pouvoir et s’y sont maintenu par la force. Le peuple ignorant des véritables enjeux est irrémédiablement acculé dans un labyrinthe de médiocrité et de non réflexion.

Désormais le peuple meurtri refuse ces changements de régimes dans la continuité, c’est pourquoi  Fini kodé propose une autre grille de lecture ici et maintenant

Le régime du général-président Bozizé est la pire des choses qui puissent arriver à notre pays. En même temps comment apporter un soutient à ces partis politiques classiques qui sont dans l’opposition ou à leurs candidats dès lors qu’ils promettent le changement sans pour autant en apporter réellement dans les actes qu’ils posent aujourd’hui.  Attendent t-ils d’êtres au pouvoir pour le faire ? Ces partis politiques qui sont incapables de mettre de l’ordre dans leur parti politique respectif aujourd’hui, seront t-ils capables de rassembler les centrafricains ? Tous ces partis politiques traditionnels qui ont exercé le pouvoir sont en pleine implosion après la disparition de leur chef charismatique pour une raison ou pour une autre. Tout ce que ces partis politiques nous proposent à quelques jours de ces échéances électorales  est l’exposition au grand jour de leur scission et autres contradictions internes à la grande satisfaction d’un régime décrié de toute part. La refondation tant voulue et promise n’a pas eu lieu. Des querelles de bas-étages viennent s’ajouter à la cacophonie générale. Pourtant le peuple aspire à une  véritable rupture.  Le peuple centrafricain ne veut plus revoir ces partis politiques qui ont exercé le pouvoir revenir juste avec un tout petit saupoudrage pour abuser de leur confiance. Toujours avec les mêmes acteurs, hier ami, aujourd’hui ennemi jurés. Les centrafricains dans leur majorité veulent désormais une nouvelle classe politique responsable et convaincue de la justesse du combat qu’elle mène.

Pour rassembler, il faudra une personne neutre. Fini kodé se positionne au-delà des partis politiques classiques et en dehors du cercle de tous ceux qui ont exercé le pouvoir dans notre pays et qui ont échoué. Il est la manifestation de la volonté de tous les patriotes républicains qui en ont marre de tous ces cafouillages, de toutes ces déchirures, de toutes ces divisions entres fils du pays érigées en règle de gouvernement depuis cinquante années qui ne fait que pénaliser notre pays. Par leur conduite irresponsable, ces acteurs principaux de la scène politique centrafricaine ont fragilisé notre pays et l’ont offert en pâture. Trop  de haine entretenue entre ces principaux acteurs, trop d’hypocrites pardons prononcés au bout des lèvres lors de nombreuses réconciliations pour être sincères, trop de trahison entre ces acteurs politiques.

Compte tenu de tous ces éléments, aucun parti politique classique ni aucun de ces principaux leaders  politiques n’est en position aujourd’hui de rassembler dans un élan dé générosité et de désintéressement pour conduire notre pays vers un meilleur destin. Les uns et les autres sont dans une posture de méfiance, de crainte et de revanche perpétuelle. Peut-on vraiment rassembler pour avancer et construire ensemble d’une manière sincère avec ces hommes qui se vouent une haine à peine dissimulé ? La victoire des uns ne signifient-elle pas l’exclusion des autres ? C’est pourquoi un  rassemblement sincère ne se fera seulement et seulement qu’autour d’une entité neutre et républicaine qui cultive des valeurs de probité et un sens républicain indiscutable.

 

Franck SARAGBA «  De l’esprit Fini Kodé »

-La troisième voie en marche-

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 10:41

 

 

centrafrique

 

Bangui (Xinhua) jeudi 7 octobre 2010 - Le général de division André Mazi est nommé chef d’état-major des Forces armées centrafricaines (FACA) en remplacement du général de brigade François Mobebou, a annoncé la radio nationale mercredi soir.

Inspecteur général des armées avant sa nomination, le général André Mazi avait servi comme préfet de Bamingui-Bangoran (nord-est), où opèrent les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP). Il avait été chef d’état-major général adjoint des FACA en 2001.

Nommé à la tête de l’armée le 21 juin 2010, le général François Mobebou avait remplacé à ce poste le général de division, Jules Bernard Ouande.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 02:03

 

 

GP Boz

 

 

Bangui 7 oct (C.A.P) - Aux termes d’un décret rendu public sur les antennes de radio Centrafrique le mercredi 6 octobre, Bozizé vient de rappeler certains de ses généraux pourtant déjà à la retraite, pour occuper certaines fonctions de commandement à la tête des Forces armées centrafricaines et comme attachés militaires dans certaines ambassades à l’étranger. C’est ainsi que c’est désormais le général de division André Mazi qui devient Chef d’Etat-major des Faca en remplacement  du général François Mobébou qui avait eu récemment des ennuis de santé, nommé lui, Inspecteur général des Faca.

Le colonel Thierry Lengbé est nommé Commandant de la prétendue Ecole Spéciale des Officiers d’Active de Bangui (à bien distinguer de l’ESFOA de Bouar de l’époque) en remplacement du colonel Sérégaza qui devient Inspecteur Général Adjoint des Faca.

Le colonel Thomas Tchimangoa est nommé Commandant du Bataillon chargé de la Sécurité et la protection des Institutions, entendre Garde Présidentielle.

Le colonel Doléwaye est nommé commandant chargé des opérations des Faca

Le colonel Hyaumby de Moindi est nommé chef de corps du Bataillon Amphibie

Le général Gaston Ouédane est nommé attaché militaire auprès de l’ambassade de Centrafrique à Paris.

Les colonels Noyaga et Mélemokosso sont nommés respectivement attaché militaire à Khartoum et Yaoundé.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 01:05

 

 

Bozize KNK

 

 

Publié dans le quotidien banguissois Le Citoyen n° 3470 du 6 octobre 2010

 

Les cadres Gbayas subissent la chasse aux sorcières des démons de la République

« Le ciel a toujours promis à la terre que les secrets seront connus », dit l’adage populaire. C’est pourquoi, on dit que tout ce qui se trouve dans le noir finira un jour pour éclater au grand jour.

Peuple centrafricain, en général, et surtout la famille Gbaya en particulier, il est grand temps pour que nous puissions nous retrouver autour du feu pour nous interroger sur la manière dont notre grand frère, le général Bozizé, président de la République est en train de se conduire. Son agissement vis-à-vis de ses frères commence à faire peur. Et on se demande si c’est possible pour qu’on puisse gouverner à base des rumeurs ou des fiches mensongères montées de toutes pièces.

Voilà encore une fois de plus, on vient de fomenter des complots contre deux cadres du ministère des finances, plus précisément de la direction générale du Trésor en la personne de Thomas Zandanga, cadet du président de la République et Augustin Kpengaï, caissier principal du Trésor. Selon des infos de sources sûres, la CEI qui est un organe autonome de l’organisation des élections, a adressé une demande d’appel de fonds au gouvernement et celui-ci a donné son accord de principe pour le décaissement.

Par rapport au programme de la semaine établi par le DG du Trésor, le général Guillaume Lapo, le caissier principal qui se trouve être un agent d’exécution a appelé M. Thomas Zandanga, TG de la CEI, et celui-ci est venu décharger les sous au niveau du Trésor pour aller verser au compte de la CEI à la BPMC (Banque Populaire Maroco Centrafricaine).

Mais grande est notre surprise de voir ces deux cadres du Trésor arrêter arbitrairement, le dimanche 3 octobre 2010, et garder à vue à la Section de recherches et investigations (SRI) Malgré la présentation des bordereaux de décharge et des pièces à conviction, ceux-ci sont maintenus à la SRI sur décision du Président de la République. Aussi pouvons-nous ajouter que même les responsables du ministère des finances ne connaissent pas le nœud du problème. Ceux-ci déclinent leur responsabilité sur le  Directeur Général du Trésor qui est à l’origine de cette  arrestation. La preuve en est qu’il cherche à nommer un intérimaire pour assumer la responsabilité du caissier principal qu’il a toujours haï. Bien avant cela, le DGT a initié un arrêté pour relever le caissier principal parce que ce n’est pas son homme de main. Il y a anguille sous roche. Mais ce n’est pas en fomentant des choses ou en cherchant des poux dans les cheveux du caissier principal qu’il sera relevé du poste. Qu’il ignore que l’intrigant finira par être victime de son intrigue. Que les gens aillent au niveau de la BPMC vérifier si le compte de la CEI n’est pas crédité. Ce n’est pas normal que le Président de la République puisse humilier ses frères de la sorte. Il ne fait que nous récompenser par l’humiliation et la frustration, toujours prêt à mettre ses parents en prison pour des fiches mensongères, des rumeurs, alors que dans l’administration, on reçoit des coups de nos chefs hiérarchiques qui sont de l’opposition ou des soi-disant amis. Pense-t-il qu’on va toujours l’accompagner comme ça dans la mesure où il nous remercie en monnaie de singe ? Nous lui rappelons que le 4ème arrondissement est en ébullition suite à son ingratitude par rapport à ses vaillants fils, à savoir Martin Rangba alias Gomez, Fio-Ingmona Georges, lieutenant Sangbaté, Wanam Romuald, Dogo Célestin un de nos cascadeurs, Zanguilo, lieutenant Kongaina Alain, Yango Kapita et autres sont tombés sur le champ de bataille et leurs épouses et fils sont abandonnés à leur triste sort.

Mais souviens-toi de notre rassemblement à Sido. Tu as dit que tu ne nous lâcheras pas. On va partager le lit ensemble, boire de l’eau ensemble et aujourd’hui c’est le revers de la médaille.

On constate que les loups des premières heures sont en train d’être lâchés. C’est le cas de Gbadora qui a restitué la tenue suite à des promesses non réalisées, le colonel Namboro qui était obligé de manifester son mécontentement au Palais, les lieutenants Ouanfio et Ganazoui Hervé abandonnés à eux-mêmes et n’ont pas de poste, et le lieutenant Koudémon alias Gbangouma que Bozizé a humilié à cause de son fils en lui retirant le véhicule et les éléments.

Toujours dans le cadre de l’humiliation au niveau de l’administration, hier c’était le tour de Wafio, Gonda, Vincent Yankoissé, Ngaissio, Marcel Rangba, Aimé Reboas et autres dont il a relevé des postes de responsabilité  au sujet des fiches mensongères.

Aujourd’hui c’est le tour de Thomas Zandanga et Kpengai Augustin qui sont arbitrairement arrêtés suite à des gesticulations de Guillaume Lapo qui cherche à plaire au Président de la République. Et demain à qui sera le tour ? Ne sommes-nous pas des intellectuels ? Où est notre place ? Doit-on travailler sous quel régime ? Ce ne sont pas tes parents qui t’ont accompagné à la rébellion ? Est-ce ça la récompense ? Ainsi nous demandons à la population du 4ème arrondissement de bien réfléchir pour ne pas que les gens puissent se moquer de nous demain.

La situation est tendue. La preuve en est que la population du 4ème arrondissement a manifesté son mécontentement en refusant d’aller massivement à la descente du Président au niveau du Karting. Qu’il sache que la population du 4ème arrondissement l’a élevé au pouvoir comme un drapeau hissé le matin qui ne peut être redescendu le soir. Donc l’heure n’est plus à l’accompagnement mais aux réflexions sérieuses qui nécessitent des solutions adéquates car le président de la République a des yeux beaucoup plus braqués vers les dinosaures, les énergumènes, les médiocres qui ont quitté leur parti d’origine (transhumants politiques), pour venir le conduire à la dérive. Qu’il garde ses billets de 500 F CFA qu’il jette à chaque 5 km pour d’autres arrondissements et non le 4ème arrondissement. On n’est pas des mendiants ni des accompagnateurs.

A bas les fiches mensongères !

A bas les rumeurs !

Oguéré Démona Mozané

Membre du Conseil National KNK

Cité Jean XXIII

4ème arrondissement

 

 

NDLR : Ce document à la forme curieuse et dont la lecture laisse pantois, reflète assez bien le climat de fin de règne qui prévaut actuellement dans les allées du pouvoir bozizéen. Il s’agit d’une grossière interpellation de Bozizé sur des bases de tribalisme Gbaya sans fard. (Cf. l’utilisation abondante des termes de « parents », de « frères », de « notre régime » ! On est où ? On a ici un début d’explication du boycott lundi dernier par la population du quartier Boy-Rabé pourtant réputé être le bastion de la bozizie, de la présence en personne de Bozizé quand il était venu poser la première pierre pour la prétendue construction de 300 logements dans ce quartier.  

Outre le tribalisme offusquant qui perle à chaque phrase de cet abject écrit, on est néanmoins édifié par certains rappels des engagements pris par Bozizé durant sa rébellion mais non tenus par la suite, vis-à-vis de ses compagnons dits « libérateurs » dont bon nombre sont de braves illettrés qui croyaient qu’une fois le pouvoir conquis, il leur laisserait la possibilité comme disait feu Me Goungaye Wanefiyo, « de se servir de la RCA comme d’un butin de guerre ».

C’est franchement écoeurant et indécent qu’on puisse présenter comme des héros nationaux et faire l’apologie de certains fils indignes de Centrafrique. La plupart de ces pseudos « libérateurs » dont les noms sont ici égrenés, ne sont que des criminels et des assassins notoires que Bozizé a utilisés, instrumentalisés, protégés et leur a assuré jusqu’à présent une totale impunité, ce qui leur a permis de croire qu’ils sont au-dessus des lois tout en continuant à narguer la population. Tout ceci, simplement parce qu’ils ont pris part derrière lui à une calamiteuse rébellion qui a détruit le pays à une échelle dont il mettra encore plusieurs années à s’en relever. C’est proprement scandaleux !

Ces grossiers tribalistes Gbayas dont la conception de l’unité nationale est totalement aux antipodes de celle des Centrafricains dignes de ce nom, pensaient avoir définitivement mis la main sur les principaux leviers de l’appareil de l’Etat, en particulier sur les finances de l’Etat et surtout la caisse principale du Trésor, Bozizé étant lui-même ordonnateur des dépenses et président du comité de trésorerie. La boucle de leur dispositif de  prédation était ainsi bouclée.

Saura-t-on un jour le grain de sable qui a fait gripper la machine et qui est à l’origine de l’arrestation des deux agents du trésor qui sème tant la zizanie dans la bozizie. Les termes de cet écrit crapuleux sonnent comme un avertissement sans frais pour Bozizé. On peut très bien imaginer ce document avoir été télécommandé par certains ténors politiques Gbaya intrigants tels que Jean Serges Wafio du PDCA ou un Cyriaque Gonda du PNCN qui a des raisons de ruminer quelques frustrations.

Une chose est sûre : Il y a véritablement péril en la demeure du clan Bozizé. Il y a des signes qui ne trompent pas et qui sont annonciateurs du commencement de la fin d’un régime minable, médiocre, sanguinaire et de prédation, qui n’aura été qu’un accident de l’histoire de la RCA, un régime à l’origine d’une misère qui bat tous les records mondiaux et dans lequel les Centrafricains ne se reconnaissent pas. Un constat est clair ! Même ceux qui l’ont conduit au pouvoir ne veulent plus de Bozizé. Le compte à rebours a donc vraiment commencé pour lui. BOZIZE DOIT PARTIR !!!  

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 18:55

 

 

URNE EN BOIS

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 06 Octobre 2010 14:10

 

Les centrafricains vivant au Sénégal se disent abandonnés par la Commission Electorale Indépendante (CEI) de leur pays. Ils pointent du doigt cette institution et l’accusent d’avoir failli à sa mission, celle de faire participer tous les centrafricains de l’étranger aux échéances électorales de janvier 2011.

 

Cette désapprobation intervient à quelques jours de la fin du recensement électoral débuté le 22 septembre. Or aucune commission de recensement n’est encore arrivée à Dakar pour leur permettre de s’inscrire et de participer au scrutin le moment venu.

Dans un communiqué destiné à la presse et parvenu le 29 septembre 2010 à la rédaction de Radio Ndeke Luka, ces centrafricains sollicitent la diligence du Chef de l’Etat centrafricain pour une réponse favorable à leurs aspirations.

Plusieurs correspondances ont pourtant été envoyées au bureau de la CEI à ce sujet et sont restées à ce jour sans suite, selon le même communiqué.

Le porte-parole des centrafricains résidant au Sénégal, Ruisdael Patrick Gnikoli, affirme pourtant que le ministère des Affaires étrangères et la Primature ont de leur côté donné les instructions nécessaires  à la CEI pour l’ouverture d’un bureau de recensement au Sénégal, mais rien n’est encore fait.

Interrogé par Radio Ndeke Luka sur la question, le porte-parole de la CEI, Rigobert  Vondo affirme que  « force doit rester à la loi ».

D’après le code électoral, indique le rapporteur général, seuls les centrafricains vivant dans les pays abritant les consulats de Centrafrique sont appelés à s’inscrire sur la liste électorale. Ce qui n’est pas le cas pour le Sénégal. Dans ces conditions, « il n y a que le Chef de l’Etat qui peut débloquer la situation en prenant un décret instituant un bureau de recensement au Sénégal ».

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 18:48

 

 

Bevarrah LALA

 

 

BANGUI AFP / 06 octobre 2010 16h52 - L'armée centrafricaine a repris le contrôle de la ville de Yalinga (est), occupée depuis le 18 septembre par les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ont indiqué mercredi une source proche du commandement militaire et une députée.

La CPJP a affirmé quant à elle continuer à "tenir la ville".

"L'armée centrafricaine a repris sans résistance aucune, lundi tôt, le contrôle de la ville de Yalinga, après la fuite des éléments rebelles qui ont tous quitté la ville", a déclaré à l'AFP une source proche du haut commandement militaire.

Yalinga, comptant une dizaine de milliers d'habitants, avait été occupée le 18 septembre par des rebelles de la CPJP entrés alors sans rencontrer de résistance. La CPJP n'a pas signé les accords de paix en Centrafrique.

"Les forces armées centrafricaines (Faca) ont entrepris de manoeuvrer en direction de Yalinga (...) et devaient lancer la riposte lundi tôt dans la matinée. Toutefois, les rebelles ont été tenus au courant du campement" de l'armée et ont décampé", a indiqué la source.

La députée de Yalinga, Justine-Véronique Abatchou (Parti social démocrate, majorité présidentielle), actuellement à Bangui, a affirmé à l'AFP avoir joint plusieurs habitants de sa ville qui lui ont confirmé le départ des rebelles et l'arrivée des Faca.

"De nombreux habitants m'ont appelée pour me faire part de la libération par l'armée de ma circonscription. Ils ont confirmé qu'il n'y a pas eu de combats. Cependant un hélicoptère a été aperçu à plusieurs reprises dans le ciel", a-t-elle expliqué.

Joint au téléphone depuis Libreville, Bevarrah Lala, coordinateur de la CPJP en France, a réfuté cette version, affirmant: "Nous continuons à tenir la ville. Les informations données par l'armée sont erronées et fallacieuses".

Affirmant être en contact permanent avec ses hommes sur le terrain M. Lala assure: "On a aperçu depuis la semaine dernière trois véhicules de la GP (Garde présidentielle) mais c'est tout".

"Nous ne pouvons pas vous donner le nombre (de rebelles) en ville" pour ne pas dévoiler les forces présentes "mais je peux vous garantir que nous sommes nombreux. Nous nous battons contre la dictature du (président François) Bozizé et nous n'abandonnerons pas la ville comme ça", a-t-il encore assuré.

Yalinga est voisine de Ndélé, où était basée la CPJP. Mais la rébellion avait été contrainte de quitter la région à l'issue d'une offensive de l'armée en mai et juin.

Son principal dirigeant est l'ex-ministre Charles Massi dont la famille affirme qu'il est mort en janvier des suites de tortures dans une prison centrafricaine. Les autorités affirment ne pas savoir où se il se trouve.

(©)

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 13:20

 

 

Sud Est RCA

 

 

BANGUI 6 oct (AFP) - Un accrochage entre la LRA (Armée de résistance du Seigneur) et l'ex-rébellion de l'Union des forces démocratiques du rassemblement (UFDR) a fait 5 morts lundi dans le nord de la Centrafrique près de Tiringoulou, base de l'UFDR, a indiqué mercredi la gendarmerie de Birao à l'AFP.

"L'accrochage a eu lieu au moment où des éléments de la LRA ont attaqué le village de Moanda à 40 km de Tiringoulou où se trouve l'état-major de l'UFDR. Quatre éléments de la LRA et un autre de l'UFDR ont été tués lors de cet accrochage", a précisé la gendarmerie.

L'UFDR a aussitôt engagé la poursuite des éléments de la LRA qui se sont repliés en incendiant plusieurs maisons d'habitation, selon les gendarmes.

Le 9 septembre, la LRA avait attaqué à deux reprises la localité de Ouandda Djallé (nord), rencontrant d'abord la résistance des habitants, puis celle d'éléments de l'ex-rébellion de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) venus en renfort, selon un gendarme de Birao.

Les éléments de l'UFDR avaient ensuite pris en chasse les assaillants et libéré 45 villageois de la préfecture voisine de la Haute-Kotto (centre-est), notamment aux alentours de la zone minière de Bria qui a subi trois attaques au mois d'août dernier, toujours selon cette source.

Depuis 2008, plus de 200 personnes ont été tuées et au moins 400 autres enlevées par la LRA dans l'est du pays, selon une association centrafricaine des ressortissants de ces régions.

Dirigée par Joseph Kony - recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité - la LRA est considérée comme l'une des guérillas les plus brutales au monde.

Elle est entrée en activité en 1988 dans le nord de l'Ouganda, avant d'étendre ses actions dans l'extrême nord-est de la RDC, en Province orientale depuis une dizaine d'années, puis en 2008 en Centrafrique. Elle sévit au Sud-Soudan également.

Les autorités centrafricaines et l'UFDR, une des anciennes rébellions les plus puissantes du pays qui a intégré le processus de paix, ont signé en avril 2008 et juin 2009 respectivement un accord de paix et un accord global de paix.

En 2006, l'UFDR s'était notamment rendue maître un temps de la ville de Birao.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

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