Recensement électoral la CEI locale de Bossangoa dénonce
la non implication des chefs de quartier
Radio Ndéké Luka Vendredi, 15 Octobre 2010 13:26
Le président de la Commission élection indépendante (CEI) locale de la ville de Bossangoa dénonce
l’attitude des chefs de groupe et de quartier de Bossangoa ce 14 octobre 2010. Il réclame la participation de ces autorités locales aux opérations du recensement électoral.
Le président de CEI locale de Bossangoa s’est entretenu avec ces notables aujourd’hui. Les primes
hebdomadaires revues en baisse seraient à l’origine de cette démotivation. Ils perçoivent 4.100 FCFA par semaine au lieu de 5.000 FCFA. Aussi, sur les 50 chefs de quartiers, 43 seulement ont été
pris en compte.
Le président de la CEI a affirmé, quant à lui, prendre en compte leur souci et les exhorte cependant
avant toute solution d’agir par esprit patriotique. Il a beaucoup insisté sur l’importance de la présence d’un chef de quartier pendant le recensement électoral.
Selon le code électoral, un électeur avant son inscription sur la liste doit présenter entre autres, une
carte d’identité nationale, un permis de conduire, un livret de pension, sinon c’est le témoignage du chef de son quartier.
Depuis le démarrage de ces opérations, le président national de la CEI, Joseph
Binguimalé a invité tous ces chefs d’aider les agents recenseurs. Les opérations du recensement électoral prendront fin le 22 octobre prochain. Cependant, les opérations n’ont encore
démarré dans certaines régions de la Centrafrique
Recensement électoral suspendu à Birao par les agents
recenseurs
Radio Ndéké Luka Vendredi, 15 Octobre 2010 13:32
Les agents recenseurs de la ville de Birao dans l’extrême Nord-est de la Centrafrique ont manifesté ce
15 octobre 2010 devant la préfecture.
Ils ont suspendu les activités du recensement électoral. Ils se sont rendus au bureau du Coordonnateur
de la CEI locale pour réclamer leurs indemnités journalières d’un montant journalier de 2500 FCFA.
Ils ont confisqué à cet effet les registres de recensement électoral. Selon certains agents recenseurs
interrogés par Radio Ndeke Luka, ils poursuivront cette manifestation jusqu’à la satisfaction de leur besoin.
Depuis son lancement, le recensement électoral évolue en dent de scie dans la ville de Birao souvent
cible des attaques des groupes armés en dépit de la présence des forces loyalistes et multinationales déployées dans cette zone.
Des déplacées internes à Bria, la municipalité lance un SOS
Radio Ndéké Luka Vendredi, 15 Octobre 2010 13:35
La ville de Bria continue à accueillir plusieurs milliers de personnes arrivées en flux depuis plus de 2
mois.
Ces personnes sont en provenance des localités minières entre autres de Baïdou, Yangoutrandjia et
Aïgbando, en proie à une insécurité persistante, liée aux multiples attaques des groupes armés principalement de la rébellion de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) de
Charles Massi.
Selon Vincent Moussa Gounoumane, Président de la délégation spéciale la ville de Bria,
il se pose aujourd’hui un sérieux problème de logement et de campement de ces personnes dans cette ville minière de l’Est de la République centrafricaine.
Il a ajouté qu’un autre problème est lié à la prise en charge sociale, sanitaire et nutritionnelle de
ces nombreuses familles, notamment des enfants surtout scolarisés, abandonnés à leurs tristes sort.
Il lance à cet effet un appel aux organisations humanitaires nationales qu’internationales d’apporter un
soutien à ces personnes. Il a aussi précisé que la question sécuritaire de cette zone est préoccupante, et le gouvernement doit tout faire pour sécuriser la zone à quelques 3 mois des élections
dans le pays.
Selon Luc Yemogo, chef du village de Aïgbando 5, la population de son village est
estimée à plus de 5 000 habitants, mais aujourd’hui, il se retrouve avec tout son village dans la ville de Bria.
Selon plusieurs témoins sur place à Bria, si rien n’est fait d’ici là, la ville de Bria risque de faire
face à une épidémie quelconque ou confronter à une insécurité alimentaire. Ce 15 octobre déjà, le correspondant de Radio Ndeke Luka affirme qu’un kilo de viande de bœuf est passé de 750 FCFA à
plus de 2000 FCFA