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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 23:42

 

 

Joseph Binguimalé

 

 

Voici ci-dessous la lettre de démission que le deuxième vice-président de la CEI, Me Crépin Mboli-Goumba a adressée au vrai faux pasteur Joseph Binguimalé dont il n'en a qu'assez des méthodes mafieuses de gestion de l'importante mission à la tête de la CEI à lui confiée, et dont manifestement il n'en a ni les qualités intellectuelles et morales, ni l'envergure.  

 

C.A.P

 

 

************************************************************

 

 

MAÎTRE CREPIN MBOLI-GOUMBA

DEUXIEME VICE-PRESIDENT

COMMISSION ETECTORALE INDEPENDANTE

 

20-10-2010

 

A

MONSIEUR JOSEPH BINGUIMALET

PRESIDENT DE LA COMMISSION ETECTORATE INDEPENDANTE

- BANGUI -

 

OBJET: DEMISSION

 

En acceptant d'intégrer la CEI, j'étais habité par un sentiment d'utilité. Candidat à rien du tout en 2010, je voulais aider mon pays à organiser des élections libres, et transparentes, dont dépendent tant de choses.

Aujourd’hui, mon honneur et un certain sens de la crédibilité me commandent de quitter cet organe.

Homme de droit, et droit, je me mépriserais de continuer à associer ma personne à une structure, qui, par ses travers, son pervertissement, a fini par devenir la risée de tout un pays. Ceci est une suite tout à fait logique. Lorsque, tout au début, j'insistais sur un fonctionnement orthodoxe, avec comme pierre philosophale le souci du consensus et la transparence dans le processus des prises de décision, en phase avec le règlement intérieur, j'ai été mal compris. Pis. J'ai été vilipendé, traité en ennemi, parce que mes exigences n'arrangeaient pas les plans du clan mafieux qui a fini par vous prendre en otage, vous faisant signer contrats sur contrats. Transgressant vos prérogatives, vous avez envoyé à mon domicile une horde armée jusqu'aux dents.

Une certaine connaissance de l'histoire des hommes dans ce pays qui est nôtre, surtout quand ils sont publics, et de la façon dont ils finissent, en général, m'a persuadé que vous iriez droit dans le mur. Cela n’a pas tardé. Quand vous eûtes fini de signer les contrats, dont certains, à ce jour, relèvent  de la pure fantaisie, vous vous retrouvâtes dans une solitude désargentée, incapable d'assumer  la moindre de vos responsabilités.

En effet, quel intérêt y avait-ii à signer un contrat de communication de plus de trois millions mensuels, quand, dans le même temps. Vous aviez dans votre masse salariale un Chargé de Communication et un Porte-Parole ?

L’audit, j’en suis persuadé, réservera bien des surprises. Comme ces fonds hebdomadaires, que percevaient certains membres de votre cabinet, improprement qualifiés de fonds politiques, s’élevant quasiment au million chacun. Des fonds politiques à la CEI !

L’organe que vous dirigez est pointé du doigt à juste titre comme ayant détourné 3,5 milliards à l’Etat. J’aime cependant dire que l’amalgame ainsi crée m’insupporte. Je n’adhère pas à cette vision christique et ne saurait endosser la responsabilité d’une faute que je n’ai pas commise. La responsabilité est individuelle, et si vous avez été trompé, comme vous dites, alors, peut-être vous vous en tirerez en dénonçant ceux-là qui vous ont abusé. Peut-être.

Ne pouvant souffrir l’amalgame ainsi fait, et constatant amèrement que la CEI ne dispose plus des moyens de sa mission, je vous remets ma démission.

Je n’ai qu’un seul souhait, celui de voir une suite judiciaire à l’audit qui a effectué, pour que les responsabilités soient établies.

C’est pour cela que j’attends avec la tranquille assurance de celui qui n’a rien à se reprocher.

Et a hâte que le peuple sache enfin jusqu’à quel point il a été floué.

Surtout par qui.

« A ceux qui ont beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé ». Ainsi parlait Luc au chapitre XII, verset 46, 47.

Mes salutations distinguées.

 

Crépin MBOLI-GOUMBA

Avocat à la cour

Centrafrique

crepin@cmboli.com

 

 

 

NDLR : Cette démission devrait constituer un électrochoc pour en particulier, tous ceux qui sont censés siéger à la coordination nationale de la CEI au nom des formations politiques de l’opposition et qui n’ont jamais osé jusqu’ici claquer la porte, alors que de sérieux motifs pour le faire ne manquaient pas. Après lecture de cette lettre de démission, la seule question qui vient à l’esprit est de savoir comment les représentants de l’opposition politique à la CEI dont on ne peut pas croire qu’ils étaient ignorants de toutes les dérives, malversations et autres magouilles qui avaient cours autour du vrai faux pasteur Binguimalé et que l’ancien deuxième vice-président Me Mboli-Goumba a le courage de dénoncer seulement maintenant, sont demeurés à la CEI jusqu’à présent. Comme on le dit habituellement, mieux vaut tard que jamais. Selon les dires du démissionnaire, la goutte d’eau qui a fait déborder son vase est le compte-rendu qui lui a été fait à son retour d’un déplacement à l’étranger, du récent déroulement de la rencontre sur le processus électoral de mardi dernier au palais de la Renaissance entre Bozizé et les forces vives de la nation en présence du corps diplomatique au cours de laquelle Joseph Bendounga a été victime d’un passage à tabac barbare en règle. Le peu que Me Mboli-Goumba a révélé sur la gestion de Binguimalé et sa cupidité permet de comprendre et d’expliquer partiellement où est partie la somme de 3,5 milliards de F CFA que Bozizé prétend avoir versée à la CEI et dont on semble ne pas savoir ce qui en a été fait.

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 23:34

 

 

Binguis

 

Le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé

 

 

 

Rigobert-Vondo.jpg

 

Le rapporteur général et Porte Parole

de la CEI Rigobert Vondo

 

 

Voici le rapport de la CEI daté du 19 octobre 2010, que le Rapporteur général de la CEI, Monsieur Rigobert Vondo s'apprêtait à lire à la réunion du mardi dernier au Palais de la Renaissance convoquée par François Bozizé, quand ce dernier lui a refusé la parole. Il se passe de commentaires tant sa vacuité laisse pantois. Ce n’est du reste pas le premier rapport de la CEI qui nous habitués depuis son existence, à la production de bafouilles rédigées dans un charabia qu’on ne peut décemment qualifier de rapport. Celui-ci est un tissu d’approximations et de mensonges (les chiffres sur le taux de recensement de la population à Bangui et à en province sont visiblement fantaisistes et ne paraissent pas reposer sur un fondement matériel sérieux) alors qu’il était censé fournir des indications précises et déterminantes sur le degré de préparation de la CEI à un peu plus de trois mois de la date du premier tour de scrutin prévue pour le 23 janvier. Le seul sujet qui paraît préoccuper plus sérieusement le vrai faux pasteur Binguimalé et son « doungourou » et rapport général Rigobert Vondo est la mobilisation des ressources financières qui ne leur permet pas de continuer à mener grand train de vie.

Rédaction C.A.P

 

 

COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE

 

RAPPORT SYNTHESE SUR L’EVOLUTION DU PROCESSUS ELECTORAL EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Bangui 19 octobre 2010

 

Suite à la signature le 30 Juillet 2010 du Décret portant convocation du Corps électoral par le  président de la République, Chef de l'Etat pour le 23 Janvier 2O11, les entités politiques ont convenu consensuellement de signer un accord portant adoption du chronogramme révisé relatif au processus électoral de 2010.

C'est à la lumière de ce chronogramme que le train du processus électoral a repris les rails à destination du 23 Janvier 2011.

Plusieurs activités ont été ainsi effectuées en prélude à l'étape suivante qui est le recensement électoral, option exigée par les partenaires.

Le présent rapport s'appesantira sur l'état d'avancement du recensement électoral ainsi que sur les activités de sensibilisation, ensuite abordera la question relative la saisie des données issues de terrain, la mobilisation des ressources, enfin fera état de la situation des candidatures et des difficultés.

1. Etat d’avancement du recensement électoral

En référence au chronogramme électoral, cette activité doit démarrer le 22 Septembre  2010 et doit  prendre fin le 21 Octobre 2010 à 16 h 00 mn.

Mais le démarrage a été difficile en raison du retard dans le déploiement des commissaires sur le terrain dû au retard dans la livraison des commandes et dans la procédure de locations des véhicules.

C'est ainsi que le lancement du recensement électoral n'a pas été uniforme au niveau de tout le pays, mais grâce à la détermination des commissaires, nous avons constaté avec satisfaction à ce jour une bonne évolution dans les opérations de recensement.

Suivant les statistiques qui nous parviennent par l’intermédiaire du centre d’opérations et de liaison (COPEL), nous pouvons estimer qu'à Bangui le taux d'inscription des électeurs est à plus de 65% et qu'à l'intérieur il est avoisine 60%.

2. Sensibilisation des électeurs

Elle a été faible au début par insuffisance de mobilisation de certains acteurs. Nous voudrions cependant remercier le BINUCA qui a fait depuis hier un geste dans ce sens.

Nous signalons que c'est maintenant qu'il faut faire ce travail de sensibilisation et non au moment du Scrutin

3. La saisie des données

Les données commenceront par arriver sous peu de terrain. La saisie étape immédiate et coûteuse constitue pour l'heure une préoccupation qui mérite que des meilleures actions soient envisagées.

4. Mobilisation des ressources

Au cours de la rencontre initiée par Son Excellence, Monsieur le Président de la République Centrafricaine, Chef de l'Etat, regroupant la Communauté internationale, la CEI et les responsables du DDR le 31 Août 2010, le principe d'une négociation de compensation a été arrêtée entre le PNUD et ta CEI en ce qui concerne les matériels acquis par la CEI à partir de la contribution du Gouvernement.

Aujourd'hui, non seulement le PNUD utilise une méthode dilatoire dans le décaissement des fonds destinés à toutes les opérations en général au motif que ce sont ses procédures, mais pire encore il se refuse de rembourser à la CEI la juste valeur des propres matériels de la CEI, utilisés sur son autorisation (les cartes manuelles qui font office en ce moment de récépissé au cours du recensement électoral).

En revanche, nous sommes très heureux de constater que l'Union Africaine a libéré ses ressources pour appuyer le processus électoral.

C'est le lieu également de signaler l'annonce de la contribution additionnelle de la FRANCE.

Nous sommes conscients que le budget des opérations électorales actuellement en exécution est presque caduc au regard des opérations en cours ; C'est pourquoi nous envisageons engager des missions de mobilisation de financement complémentaires auprès d'autres partenaires.

5. Enregistrement des candidatures

Dans le chronogramme harmonisé du 20 Août 2010 et en raison des difficultés techniques et opérationnelles, nous avons prévu l'ouverture des candidatures du 10 Octobre au 08 Novembre 2010.

Lors de notre dernière réunion d'information avec les entités politiques, ces derniers sont revenus sur les dates initiales du chronogramme paraphé du 10 août 2010, à savoir l’ouverture des candidatures du 08 Novembre au 08 Décembre 20

6. Les difficultés

Elles sont essentiellement dues au Représentant Résident du PNUD, Monsieur BÔSCHAK.

Il s’agit soit de la rigidité soit de la lenteur dans toutes les procédures de décaissement occasionnant par voie de conséquence des retards dans la réalisation des opérations.

Il s'agit également de la duplicité dans tous ses actes.

En définitive on note une absence manifeste d'un engagement réel pour le processus.

Conclusion

Comme nous l'avions dit plus - haut, la CEI est techniquement prête pour amener le peuple Centrafricain aux élections le 23 Janvier 2011.

En revanche, elle doute de la volonté réelle du PNUD à soutenir les Elections en République Centrafricaine.

C'est pourquoi, la CEI remercie le Gouvernement peur les efforts déjà accomplis et ‘exhorte à les poursuivre dans l'intérêt supérieur de la Nation.

La CEI lance un appel pressant à toute la Communauté internationale d'aider à la tenue des élections le 23 Janvier 2011.

Enfin, la CEI pense que chaque entité doit jouer à fond et positivement sa partition, car il s'agit d’une responsabilité nationale et collective

Je vous remercie !

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 01:31

 

 

poste-de-recensement-electoral.jpg

 

radio Ndéké Luka Samedi, 23 Octobre 2010 15:42

A quelques jours de la clôture de ces opérations, presque tous les postes de recensement dans les huit arrondissements de Bangui étaient quasiment déserts. Aucun poste n’a enregistré plus 1000 personnes.  Si ces opérations n’ont pas connu un succès dans certains arrondissements de Bangui, à Bruxelles dans le 2ème arrondissement, les agents recenseurs ont pu enregistrer beaucoup de personnes grâce une méthode que leur coordination à mis en place : Le recensement allant de porte par porte.

 

 Les opérations du recensement électoral en République centrafricaine ont été définitivement closes  depuis le 21 octobre dernier sur tout le territoire centrafricain.

 

Ces opérations entamées depuis le 22 septembre, ont de manière générale connues plusieurs difficultés, entre autres des cas de fraudes, des mécontentements des agents recenseurs et une faible mobilisation de la population. Malgré tout, la Commission Electorale Indépendante (CEI) estime à au moins 70% de réussite, ces opérations.

Selon Rigobert Vondo, Rapporteur Général de la CEI, le bilan des opérations de recensement électoral est positif sur toute l’étendue de Centrafrique. « On peut l’estimer à au moins 70% », a-t-il affirmé à Radio Ndeke Luka.

Fulgence Zeneth, coordonnateur de l’Observatoire National des Elections a, quant à lui, précisé que le bilan n’est pas totalement satisfaisant. Si une faible mobilisation de la part de la population est enregistré, c’est parce que les leaders des partis politiques ne se sont pas impliqués dans les sensibilisations.

Mais Martin Ziguélé, Président du MLPC, Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), si la population n’est pas suffisamment sensibilisée par les partis politiques, c’est parce que les médias publics ne leurs sont pas ouverts.

Bien que le recensement ait pris fin, certains agents recenseurs continuent de hausser le ton pour revendiquer leurs per diems, à l’exemple de ceux du 5ème arrondissement de Bangui qui ont manifesté leur mécontentement le 22 octobre.

Jusqu’à présent, certains agents recenseurs détiennent encore les listings par devers eux.

 

 

NDLR :  Rien n'a été fait pour qu'il n'en soit pas ainsi. La CEI est en train d'imploser. Un éminent membre d'un parti de l'opposition, le vice-président Crépin Mboli-Goumba vient de démissionner avec fracas et d'autres représentants de l'opposition vont vraisemblablement faire comme lui bientôt. Les jours du vrai faux pasteur et truand de président de la CEI Joseph Binguimalé sont semble-t-il comptés. Bozizé refuse de signer un nouveau décret portant découpage des circonscriptions aux législatives et s'entête dans sa propension à dicter sa propre loi au lieu de rechercher une préparation consensuelle des élections. Bref, toutes les conditions sont apparemment réunies pour que les élections en Centrafrique qui devaient se tenir le 23 janvier 2011 soient encore reportées au calendes grecques du fait du blocage de Bozizé et de l'incompétence et la mauvaise gestion de la CEI par le malhonnête Binguimalé.    

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 01:18

 

 

Bendounga-blesse.jpg

 

blessures-crane-Bendounga.jpg

 

 

 

Voici les photos du crâne de Joseph Bendounga président du parti MDREC à la suite des blessures à coups de crosse de fusil d’assaut AK 47 que lui ont infligés sur ordre de Bozizé les soldats de sa garde prétorienne au cours de la réunion avec les forces vives de la nation en présence de tous les membres du corps diplomatique accrédité en Centrafrique le mardi 19 octobre 2010 au Palais de la Renaissance.

 

18 points de sutures ont été nécessaires à l'infirmière pour refermer toutes les entailles faites sur le crâne de la victime de cette barbarie.

 

Aussitôt après avoir quitté le Palais de la Renaissance, Joseph Bendounga s’est rendu dans avant de se rejoindre la clinique pour se faire soigner, le Général d’opérette Jules Bernard Ouandé, ministre de la sécurité publique et ministre par intérim de l’Administration du Territoire, avait envoyé des éléments des forces spéciales menacer de mort le photographe qui l’a filmé. 

 

Bozizé aurait le même jour, selon nos informations, traité par la suite de tous les noms d'oiseaux sa garde prétorienne de n’avoir pas purement et simplement abattu « l’emmerdeur » Joseph Bendounga.  

 

En vertu des articles 1 et 17 de la constitution du Centrafrique, Joseph Bendounga a confié à Centrafrique-Presse son intention d’engager une action en justice contre le général président François Bozizé et son chef de son protocole, un certain Macfoy ainsi que des éléments de sa garde prétorienne auteurs des coups et blessures qu’il a subis.

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 23:47

 

 

Bozize KNK

 

 

Paris 22 oct (C.A.P) Arrivé de Bangui le jeudi 21 octobre en bref transit à Paris avant de rejoindre Montreux en Suisse pour prendre part au sommet de la Francophonie, le dictateur sanguinaire de Bangui Bozizé s’est brièvement entretenu vendredi matin avec les militants de son soi-disant parti le KNK avant de partir en Suisse.

Selon nos informations, la rencontre a pris une allure d’une copieuse engueulade et d’un véritable réquisitoire en direction de ceux-là mêmes sur lesquels reposent les destinées de sa formation politique en France. Préalablement informé en long et en large sur l’affaire Guinon, sans doute depuis Bangui, Bozizé les a ni plus ni moins traités d’être des  « voleurs, des voyous et des gens qui ne foutent rien » autant d’épithètes qui viennent s’ajouter aux chefs de mise en examen retenus contre le délinquant et activiste du KNK et BDR, le sieur Bienvenu Guinon qui a été pêché par la police parisienne la semaine dernière et qui a ensuite été mis sous mandat de dépôt à la prison de la santé à Paris pour « vol, usurpation d’identité et escroquerie ».

Cela fait quand même beaucoup pour un seul individu et on peut comprendre la colère de Bozizé. Certains complices de Guinon, désormais orphelins de lui et qui prenaient part à la rencontre avec leur boss, regardaient le bout de leurs souliers et n’en menaient pas large. Bozizé d’ordinaire déjà pingre, a dû prendre prétexte sur la colère que ces délinquants ont suscitée en lui pour ne pas leur filer la moindre enveloppe, toujours selon nos sources.

A Bangui, plusieurs dignitaires du gouvernement et zélés du KNK qui se sont récemment distingués en faisant les grands guignols à Paris dans le sillage de Bozizé en s'affichant et jouissant des voitures de luxe louées par Bienvenu Guinon avec des cartes de crédit volées, ont le trouillomètre à zéro comme on dit. Ils sont en effet susceptibles d'être poursuivis en justice pour recel et complicité de vol avec recel. Des commissions rogatoires d'interpol seraient en effet déjà adresseés à Bangui qui viseraient certains d'entre ces pitres.    

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 23:18

 

 

RCA Afrique

 

La situation que vivent aujourd’hui les Centrafricains dans leur pays à la veille d’élections générales cruciales pour l’avenir du pays est d’une gravité qu’on ne peut imaginer. Les habitants de la capitale Bangui en particulier, endurent depuis des mois et des mois voire des années Bozizé notamment, un terrible calvaire en raison de l’incapacité chronique des deux entreprises qui ont pourtant le monopole de la fourniture du courant électrique et d’eau potable.

Les activités socio-économiques et le fonctionnement normal d’un état moderne aujourd’hui bref, la vie courante tout simplement, est grandement tributaire de l’énergie électrique, denrée à laquelle une grande majorité de Centrafricains n’ont pas accès même s’ils ont les moyens de se permettre. La nuit venue, plus de la moitié de la capitale est plongée dans l’obscurité avec toutes formes d’insécurité que cela peut engendrer. La fourniture d’eau potable également tributaire du courant électrique est très problématique. Les rues et principaux axes routiers de la capitale sont devenus comme un véritable gruyère et dans un état de délabrement ce qui oblige les automobiles à une gymnastique très ardue et accélère la mise hors d’usage des véhicules.

Trouver de quoi manger au quotidien est un réel souci pour de nombreux Centrafricains actuellement. La famine et la malnutrition surtout infantile sévissent sur quasiment toute l’étendue du territoire et ont suffisamment défrayé la chronique avec la publication des rapports des organisations du système des Nations Unies et des ONG humanitaires spécialisées qui n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme. Plusieurs indicateurs de développement socio-économiques comme placent la RCA en queue de peloton tel que l’indice du développement humain du PNUD ou carrément à la dernière place comme le taux de mortalité infantile ou de prévalence du VIH/ SIDA en Afrique centrale.

Le pouvoir d’achat qui est extrêmement faible ne permet point à une écrasante majorité de la population tant rurale qu’urbaine de vivre décemment. Le paiement des pensions aux retraités et leurs ayant-droits est problématique malgré les subventions qu’accorde l’Union Européenne. C’est souvent à coup de manifestations violentes ou de sit-in des intéressés que ces modiques sommes sont laborieusement versées.

L’administration est actuellement dans l’incapacité totale de délivrer des passeports aux citoyens qui en besoin et font la demande. Bozizé a imposé un de ses rejetons, un certain Socrate dont les compétences restent à établir, à la tête de la nouvelle structure chargée de délivrer les nouveaux passeports biométriques aux normes CEMAC. Une importante quantité de passeports biométriques a été commandée auprès d’un fournisseur et même livrée mais les documents ne sont pas conformes aux normes, donc inutilisables.

En attendant de résoudre cette anomalie, il n’y a plus de carnets de passeports disponibles à la délivrance. Voilà une des conséquences d’avoir des rejetons de Bozizé qui sont loin d’être des lumières, à toutes les strates de l’appareil d’Etat. On les trouve à la présidence de la République, à la gendarmerie, à la garde présidentielle, à l’aéroport Bangui-Mpoko, au ministère de la défense, à la police politique de la tristement célèbre section de recherche et investigation, bref quasiment partout. Ils spolient et rackettent les paisibles citoyens en s’emparant de force de leurs biens et commettant souvent beaucoup d’exactions.

Bozizé et sa famille se préparent à prendre d’assaut la prochaine assemblée nationale. Qu’on en juge ! Il est lui-même candidat à l’élection législative dans le quatrième arrondissement de la capitale tout en briguant sa propre succession à la présidentielle. Son épouse Monique qui avait déjà usurpé au second tour le siège de Bimbo 2 aux législatives, est à nouveau candidate dans la même circonscription. Il en engagé sa maîtresse Renée Madeleine Bafatoro qu’il a arrachée à un jeune compatriote, pour le siège de Carnot 1. Son fils Jean Francis qui est ministre délégué à la présidence chargé de la défense, est positionné à la circonscription de  Sido qui a été omise dans le décret annulé par le Conseil d’Etat. Socrate qu’il a imposé à la tête du service des passeports biométriques à Gambo dans le Mbomou. Sa sœur cadette Joséphine Kéléfio qui est déjà députée sortante de Bossangoa 2 est de nouveau dans les starting-blocks. A supposer que tout ce monde soit élu, la coloration familiale de la future assemblée ne fera plus doute. Pourra-t-on encore dès lors parler d’assemblée « nationale » ? Où va-t-on ainsi ? Le parti KNK qu’il a créé ex nihilo pour l’aider à aller aux élections n’en est pas un. Personne dans ses sphères de sa direction n’a été élu par la base lors du prétendu congrès constitutif de Mbaiki, ce qui explique le sympathique désordre et l’anarchie qui y règnent.  

Face à un tel décor, le peu d’engouement des Centrafricains pour se faire recenser sur les listes électorales est très préoccupant mais peut néanmoins s’expliquer par le fait que beaucoup pensent que les élections en Afrique ne servent à rien car on connaît d’avance les vainqueurs et les vaincus. Les récents exemples gabonais et togolais des présidentielles sont encore présents à l’esprit pour les conforter dans leur position. D’aucuns se demandent à quoi bon voter lorsque la propagande des bien-pensants  et du pouvoir en place ainsi ceux que les françafricains qui soutiennent Bozizé et qui proclament que c’est lui qui sera le vainqueur des prochaines élections, qu’on le veuille ou non. Les élections en Centrafrique ne semblent pas intéresser grand monde au niveau sous-régional et africain. L’occident, en particulier la France, est davantage soucieux de ce qui va se passer après le référendum d’autodétermination du Sud Soudan et ses éventuelles conséquences dans les pays voisins ainsi que du déroulement des présidentielles de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et au Niger.  

On pourrait pourtant leur opposer qu’en 1993, les Centrafricains ont fait mentir ces certitudes en faisant mordre la poussière au président sortant le général André Kolingba. Si les gens ne croient plus aux urnes comme meilleure solution car pacifique, pour obtenir l’alternance politique au pouvoir, il est à désespérer de la démocratie en Afrique. C’est en revanche la meilleure façon de sacraliser les rébellions comme Bozizé y a recouru. Il a ainsi réussi à  bluffer tout le monde et à s’emparer des commandes à Bangui, ce qui lui a permis d’étancher sa vieille soif du pouvoir et de s’enrichir scandaleusement par sa mainmise et son total contrôle sur la juteuse filière du diamant et de l’uranium par le tristement célèbre Ndoutingaï interposé.  

Actuellement, la RCA est un pays fantôme qui n’allait déjà pas bien et que Bozizé est venu mettre encore plus bas que terre. Si à Dieu ne plaise et par impossible il venait à s’autoproclamer vainqueur des futures élections, si elles ont lieu un jour, commencerait une descente définitive aux enfers des Centrafricains.   

 

 

 

Manifestation contre la coupure de l’électricité dans le 8e arrondissement de Bangui

Radio Ndéké Luka Vendredi, 22 Octobre 2010 15:21

4 personnes ont été arrêtées le 21 octobre 2010 lors d’une manifestation contre les coupures répétées d’électricité dans le 8e arrondissement de Bangui.

Le transformateur  secteur est tombé en panne depuis presque trois semaines. Ce qui plonge une partie du 8ème arrdt dans l’obscurité. Les jeunes dudit arrondissement ont manifesté leur colère en dégonflant les pneus d’un des véhicules des agents de l’Energie Centrafricaine (ENERCA) en service sur le site et en barricadant la route qui mène à l’aéroport Bangui M’Poko.

Selon eux, le transformateur n’est pas en panne mais ceci avait été déplacé pour être installé par l’ENERCA sur un autre site.

Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour disperser les manifestants et récupérer le véhicule et ramener le calme.

D’après l’un des manifestants interrogé par Radio Ndeke Luka, la population du 8e arrondissement de Bangui est déçue de ce manque de lumière.

La population du 8e demande le limogeage du directeur général de l’ENERCA.

Mais au cours d’une réunion convoquée en marge des manifestations à l’intention des Maires et Chefs de Groupes des 4ème, 5ème et 8ème arrondissements de Bangui, le Directeur Général de l’ENERCA, Samuel Tozouï, a fait savoir que des dispositions sont prises pour l’achat d’un nouveau transformateur.

Il a par ailleurs affirmé que c’est cette même population qui est à l’origine de cette panne à cause de l’utilisation frauduleuse du courant électrique de l’ENERCA. Et si cet acte continue, poursuit-il, le secteur sera toujours privé de l’électricité.

A l’issue de cette rencontre, des stratégies ont été mises en place en vue de lutter contre ces fraudes qui occasionnent souvent ce genre de panne.

Le transformateur en panne est d’une puissance de 630 KWA. Il pourra supporter les charges et pallier les éventuelles ruptures d’électricité dont souffre la population du 8ème arrondissement. Le coût d’achat est de 15 millions de francs CFA.

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 14:23

 

 

Bozize KNK

 

 

Bozizé où la tentation permanente de contourner le consensus

Il fallait s’y attendre. En convoquant une catastrophique et inutile réunion au palais pour faire étalage sans fard de sa barbarie et abattre ses dernières cartes avec le sens dictatorial et l’autoritarisme qu’on lui connaît, Bozizé savait-il qu’il prenait encore sur lui le risque de bloquer à nouveau le processus électoral. En refusant de signer un nouveau décret portant sur le découpage des circonscriptions aux législatives qui soit conforme à la décision du Conseil d’Etat et en traitant ses membres de criminels et d’avoir prétendument outrepassé leur champ d’action, Bozizé s’est clairement et définitivement placé dans l’illégalité et l’illégitimité. Il vient de faire brillamment la démonstration qu’il n’a nullement envie que les élections se tiennent car la victoire dès le premier tour qu’il escompte est impossible actuellement.  

Il a aussi prouvé si besoin en est encore, qu’il a une conception villageoise et médiévale du fonctionnement de l’Etat qu’il ne peut nullement imposer par la force aux Centrafricains aujourd’hui. Pour lui, toutes les institutions judiciaires et les magistrats doivent se comporter avec aplatissement comme la Cour constitutionnelle à la tête de laquelle il a placé son parent et dont les membres lui sont totalement assujettis. C’est tout simplement inadmissible. Tant qu’à faire, il n’a qu’à dissoudre le Conseil d’Etat voire le supprimer pour être tout à fait cohérent avec son entendement archaïque des choses.

C’est au nom de cette conception éculée du fonctionnement de l’Etat qu’il a cru qu’il pouvait faire une descente au parquet du tribunal de grande instance de Bangui, chose jamais vue dans le monde, et y ordonner de surcroît au substitut du procureur qu’on arrête les citoyens qu’il croyait responsables de l’incendie du supermarché de son ami et complice, le commerçant et truand libanais Ali El Akhrass. A présent, il se retrouve le bec dans l’eau, Amnesty International lui exigeant la libération des personnes arbitrairement arrêtées et toujours détenues dans sa prison spéciale de Bossembélé.

En l’état actuel de la situation, Bozizé doit comprendre qu’il ne peut plus décider tout seul de faire ce qu’il veut et bon lui semble s’agissant des différentes étapes du processus électoral. Le nouveau découpage  des circonscriptions aux législatives est un paramètre essentiel des prochaines élections et ne doit pas être traité avec la désinvolture avec laquelle il le fait. Il ne saurait nullement être question d’aller aux urnes en 2011 avec le découpage inique et franchement politicien de 2005. Il est donc inutile qu'il continue de s'arcbouter sur le découpage de 2005 effectué sur la base du code électoral de 2005 qui a été révisé. La sous-préfecture de Sido érigée par  lui-même doit être prise en compte dans le nouveau découpage or elle a été omise dans le décret annulé..

Autre exemple, à défaut de connaître leurs limites, les populations des villages de Tira I, Tira II, Maïssolo et Tetedaï  appartenant à la Sous-Préfecture de Batangafo ont été recensés par les agents recenseurs de Markounda. Les populations de ces villages ont donc refusé de se faire recenser une seconde fois par les agents recenseurs venus de Batangafo. Ce type de situation, préjudiciable en l’espèce à la sous-préfecture de Batangafo, doit être corrigé impérativement par de nouvelles dispositions et arbitrage. Il faut inévitablement une base juridique au travail de la CEI.

Tout indique que fort de la prolongation anticonstitutionnelle de son mandat déjà expiré depuis le 11 juin dernier, Bozizé veut continuer à jouer les prolongations au pouvoir et s’y éterniser. Il avait d’ailleurs prétendu qu’on l’avait obligé à reporter les élections.

Le niveau d’impréparation ou la mal préparation des prochaines élections et son refus de jouer loyalement le jeu en raison de sas intentions de frauder les résultats, font peser de lourdes menaces sur la tenue de ces élections selon le chronogramme arrêté par consensus. Sa tentation  permanente de faire fi de ce consensus et d’imposer arbitrairement sa volonté est incompatible avec la préparation dans la sérénité des élections.

Ses tentatives de vouloir faire porter le chapeau à d’autres bouc-émissaires tels que les représentants à Bangui de la communauté internationale notamment l’ambassadeur de l’Union Européenne qu’il semble pointer du doigt,  du nouveau report qui pointe encore à l’horizon sont vaines. Il assumera seul la responsabilité de bloquer une fois de plus la tenue des élections législatives et présidentielle prévue pourtant par lui-même par un décret pris à la hussarde pour le 23 janvier 2011. Il est aussi seul responsable de ses propres turpitudes et celles de son « doungourou »  l'incompétent et truand vrai faux pasteur qu'il a placé à la tête de la commission électorale, à savoir Joseph  Binguimalé. 

Rédaction C.A.P 

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 12:05

 

 

Bozizé toudjoubé

 

 

COLLECTIF DES FORCES DU CHANGEMENT  

(CFC)

 

DECLARATION RELATIVE A LA RENCONTRE DU 19 OCTOBRE 2010 AU PALAIS DE LA RENAISSANCE

 

 

Le 19 octobre 2010, le Président de la République avait rencontré dans la salle de Cinéma du Palais de la Renaissance, les Forces Vives de la Nation en présence des représentants de la Communauté Internationale.

 

         Contre toute attente, le Président de la République, en violation du Code électoral et de l'Accord du 10 Août 2010 portant adoption du chronogramme révisé relatif au processus électoral 2010 a pris des décisions unilatérales.

 

En effet, il ressort de cette réunion que le Chef de l’Etat a :

 

1°) remis en cause la décision du Conseil d’Etat du 28 Septembre 2010 relative au découpage électoral;

 

2°) imposé des cartes d’électeurs manuelles en lieu et place des cartes informatisées;

 

3°) réduit la durée des délais incompressibles relatifs au dépôt, au contentieux et à la validation définitive des candidatures;

 

4°) menacé de dissoudre la Commission Electorale Indépendante;

 

5°) ordonné l’expulsion manu militari de la salle de réunion d’un leader de Parti Politique : Monsieur Joseph BENDOUNGA.

 

Le Collectif des Forces du Changement exprime ses vives préoccupations et formule les observations suivantes :

 

I-   SUR LA REMISE EN CAUSE DE LA DECISION DU CONSEIL D’ETAT

 

La Constitution fait obligation au Président de la République de veiller « à l’exécution des décisions de justice ».

 

Les décisions du Conseil d’Etat n’étant susceptibles d’aucun recours, et étant opposables à tous, y compris au Chef de l’Etat, le refus de ce dernier de faire exécuter l’arrêt du 28 Septembre 2010 constitue un crime de haute trahison pour violation de son serment et qui l’expose à des poursuites devant la Haute Cour de Justice dont il refuse à dessein la prestation de serment des membres déjà désignés ou élus.

 

Le Président de la République endossera l’entière responsabilité qui découlera de son intransigeance à retarder le processus électoral, car les décrets sur le découpage électoral ayant été annulés, le dépôt des candidatures est lié à la signature d’un nouveau décret conforme à la décision du Conseil d’Etat.

 

II.           SUR LE REFUS DE L’INFORMATISATION DES DONNEES ELECTORALES

 

C’est pour éviter les fraudes que le nouveau Code Electoral a exigé que les listes électorales soient permanentes et informatisées. Il en découle que les cartes d’électeurs ne peuvent qu’être informatisées sur la base des outils qui ont permis la confection des listes.

 

Les propos verbaux du Chef de l’Etat ne peuvent remplacer les dispositions claires et impératives de la Loi.

 

III-         SUR LES DELAIS INCOMPRESSIBLES RELATIFS AU DEPOT, AU CONTENTIEUX ET A LA VALIDATION DES CANDIDATURES

 

Le Chef de l’Etat, en voulant ramener à une semaine les opérations de dépôt, de contentieux et de validation des candidatures remet en cause non seulement les dispositions pertinentes du Code Electoral mais aussi l’accord portant adoption du chronogramme révisé relatif au processus électoral de 2010 signé le 10 août 2010 par toutes les entités, y compris les partis politiques de la Majorité Présidentielle, et surtout les Pouvoirs Publics représentés par deux membres du Gouvernement : Le Ministre de la Justice Monsieur Laurent NGON BABA et le Ministre de l’agriculture Monsieur Fidèle GOUANDJIKA.

 

IV-        SUR LA DISSOLUTION DE LA CEI

 

Le Chef de l’Etat a relevé à l’encontre de la CEI les manquements dénoncés depuis le mois de Janvier 2010 par le Collectif des Forces du Changement : incompétence notoire et opacité dans la gestion des fonds mis à la disposition de la CEI

 

Le collectif des Forces du Changement exige que le rapport d’audit ayant fait l’objet du Protocole d’Accord Politique du 13 février 2010 soit rendu public afin que les responsabilités soient établies.

 

V-          SUR LES VIOLENCES EXERCEES SUR LA PERSONNE DE MONSIEUR BENDOUNGA

 

Le Chef de l’Etat réagissant aux propos de Monsieur Joseph BENDOUNGA, Président du MDREC avait ordonné à  sa Garde de procéder à son expulsion. Ce qui fut fait séance tenante.

 

       A l’extérieur, ce compatriote a été roué de coups de crosse par les soldats de la Sécurité du Chef de l’Etat. Grièvement blessé à la tête, il est sous traitement médical.

 

Le Collectif des Forces du Changement condamne avec la dernière rigueur ces pratiques honteuses qui n’honorent ni la fonction du Président de la République, ni notre Pays.

 

Fort de ce qui précède, le Collectif des Forces du Changement considère que le Président BOZIZE cherche des subterfuges pour ne pas aller aux élections et faire porter la responsabilité à des bouc- émissaires : CEI, Opposition et Communauté Internationale.

 

Le Collectif des Forces du changement exige :

 

1- L’exécution intégrale de la décision du Conseil d’Etat du 28 Septembre 2010 relative au découpage électoral ;

 

2- L’informatisation de toutes les données électorales notamment les listes électorales et les cartes d’électeurs.

 

3- Le respect scrupuleux des délais incompressibles prévus par le Code électoral et l'Accord du 10 Août 2010 portant adoption de l'Accord notamment l'article 4 qui dispose: " Toute modification significative du Chronogramme électoral révisé et du calendrier électoral ne peut se faire que suite à la demande et sur Rapport de la CEI à laquelle participent toutes les entités représentées au Dialogue Politique Inclusif.

Cette modification est entérinée par un Décret pris en conseil des Ministres".

 

4- La publication du rapport d’audit de la CEI et la suite judiciaire qui y sera réservée.

 

Le Collectif des Forces du Changement :

 

-         Exprime en outre son indignation à la suite de l’agression dont a été victime Monsieur Joseph BENDOUNGA, chef d'un Parti Politique légalement reconnu.

 

-         Rend le Président Bozizé responsable du retard ou de l’échec du processus électoral.

 

    -   Se réserve le droit de se retirer du processus électoral si ses exigences ne sont pas satisfaites.

 

 

 

 

Fait à Bangui, le 20 Octobre 2010

 

 

Ont signé :

 

 

ADP                                                                 LONDÖ

 

 

 

ASD                                                                 MLPC

 

 

 CRPS                                                              NAP

 

 

PATRIE

 

 

 

FC                                                                   RDC

 

 

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 11:23

 

 

CENTRAFRIQUE_JOIE_111010.jpg

 

 

Ainsi donc nos Fauves n’ont fait qu’une seule bouchée des fennecs qui étaient en Afrique du Sud au dernier mondial, confirmant qu’au football, c’est onze joueurs contre onze autres et qu’il n’y a pas de grandes et de petites nations. Un grand bravo pour le onze national avec une mention spéciale à Monsieur ACORSI qui mérite notre gratitude. Les Fauves viennent de rappeler, et de quelle manière, l’importance du mot DIGNITE dans notre devise nationale.

 

   J’aime à penser que cet exploit sportif prélude celui du peuple centrafricain tout entier au soir du premier tour des élections. Quel bel échantillon que le onze national pour transcender les visées ethniques à courte vue !

 

    Le dictateur de Bangui aurait tort de s’illusionner comme tous les dictateurs sur l’exploit des Fauves. Qu’il se rappelle l’évolution politique de l’Argentine de Videla et d’une matière générale des pays d’Amérique latine après leurs victoires  au mondial. La marche du peuple centrafricain vers la démocratie est inexorable et nul ne peut l’en détourner.

 

Si les Centrafricains ne veulent plus se réveiller le ventre creux, la peur au ventre, avec des enfants déscolarisés sous la férule de soi-disant   "libérateurs"  par ailleurs parfaitement incapables d’assurer leur sécurité tant à Bangui que dans les provinces, ils doivent à l’instar des Fauves retrouver leur DIGNITE dans les isoloirs pour congédier proprement et promptement dès le premier tour Bozizé et sa clique de malfrats pour refaire leur UNITE mise à mal et se remettre au TRAVAIL . Bref, réaliser la trilogie de notre devise nationale. Nous appellerons cette victoire le  "sursaut national"   à opposer au «  sursaut patriotique » de sinistre mémoire qui n’a cessé d’opprimer le peuple . Pour nous, la nation signifie «  la volonté de vivre ensemble » selon la définition d’Ernest Renan . Cette définition nous diffère des tenants actuels du pouvoir qui sont pour la division.

 

   Enfin, depuis la victoire des Fauves, un refrain relatif aux anciens Fauves me revient inlassablement en mémoire. Je n’ai cessé de le fredonner depuis deux semaines et tiens à le partager avec mes compatriotes (en changeant à peine quelques mots ) .

 

   « Yé so amolengué so asala

       Na pikango ndémbo

        Zo kouè a ba ah ah

       A zi kaméné na lé ti é

       Na yé so ala sala oh oh oh

        Oh oh bravo !

                   A kinda ( nation) Algérie

                   A kinda ( nation ) Algérie

                   A kinda ( nation ) mingui “

 

 

                           Kadé ( France )

 

 

 

FIFA : Le grand bond de la Centrafrique

© frmf

Rédaction Football365.fr / FootSud

 

mercredi 20 octobre 2010 - 12h24

La dernière actualisation du classement FIFA voit l’Egypte sortir du Top 10 mondial, alors que la Centrafrique, désormais 112ème nation mondiale, gagne 60 places en un mois, à la faveur notamment de son spectaculaire succès sur l'Algérie !

  La dernière actualisation du classement FIFA voit l’Egypte sortir du Top 10 mondial. Les Pharaons, désormais 11èmes, demeurent la meilleure nation africaine. Autres équipes à perdre du terrain : le Cameroun (38ème, -1), le Gabon (39ème, -8) ou encore la Zambie (76ème, -2). Sont en revanche orientées à la hausse : le Ghana (17ème, +3), la Côte d’Ivoire (19ème, +4), l’Algérie (33ème, +2), le Burkina Faso (37ème, +2), la Tunisie (45ème, +11), et le Maroc (77ème, +18). Les plus grosses progressions sont à mettre à l’actif de la Guinée (47ème, +34), la Libye (81ème, +26), le Niger (100ème, +54), le record revenant à la Centrafrique (112ème, +60) !

 

P.J (Rédaction Football365/FootSud)

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 18:14

 

 

Jean Pierre Bemba Gombo

 

LA HAYE 21 oct (AFP) — Le procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Centrafrique de l'ancien vice-président de RD Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba s'ouvrira le 22 novembre devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, a annoncé jeudi la CPI.

"La Chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI) a fixé la date d’ouverture du procès (...) au lundi 22 novembre 2010", a déclaré la CPI dans un communiqué, deux ans et demi après l'arrestation à Bruxelles de M. Bemba.

La CPI avait rejeté mardi en appel l'exception d'irrecevabilité de l'affaire soulevée par la défense, qui soutenait que M. Bemba avait bénéficié d'un non-lieu en Centrafrique en 2004 pour les mêmes faits et ne pouvait donc être à nouveau poursuivi.

M. Bemba, 47 ans, est selon l'accusation responsable de meurtres, viols et pillages commis par les hommes de sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), envoyés en Centrafrique pour appuyer le régime de l'ex-président Ange-Félix Patassé.

Arrêté à Bruxelles en mai 2008 en vertu d'un mandat international de la CPI et détenu à La Haye depuis juillet 2008, il doit répondre de deux chefs de crimes contre l'humanité et de trois chefs de crimes de guerre.

Jean-Pierre Bemba avait fui la RDC après avoir perdu l'élection présidentielle organisée à la fin de la période de transition qui a suivi la guerre de 1998-2003 et au cours de laquelle il était l'un des quatre vice-présidents.

Prenant la tête de l'opposition pendant une courte période, il avait dû s'exiler lorsque les forces gouvernementales avaient entrepris de désarmer sa milice privée au cours d'affrontements qui avaient fait 300 morts en mars 2007.

L'ouverture de son procès, initialement prévue le 27 avril, avait été reportée trois fois, les juges estimant dans "l'intérêt de la justice" que l'exception d'irrecevabilité devait être tranchée avant le début du procès.

 

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

 

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