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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 17:03

 

 

Bendounga blessé

 

blessures crâne Bendounga

 

 


(Le Pays 27/10/2010)


Le pouvoir en Afrique est, selon toute vraisemblance, l’incarnation d’une monarchie de droit divin. En effet, certains chefs d’Etat africains ou du moins certains monarques africains aiment mieux être traités avec délicatesse, tant ils ne supportent guère la contradiction. Tel le grand timonier, ils veulent, en véritables potentats, paraître pour des anges ou des démiurges.

 

"Il semble que la nature, disait La Rochefoucauld, qui a si sagement disposé les organes sur notre corps pour nous rendre heureux, nous ait aussi donné l’orgueil de dissimuler nos imperfections". S’opposer ou critiquer la vision d’un chef d’Etat en Afrique équivaut à un crime de lèse-majesté. Au lieu de citoyens conscients de leurs droits et devoirs, les chefs d’Etat africains veulent des sujets ou des encenseurs. "Vanité des vanités, tout est vanité", disait l’Ecclésiaste. Comment comprendre que l’Afrique, en dépit de ses vingt ans d’expérience démocratique, soit toujours le théâtre de tant de scènes barbares et inhumaines ?

Même les principes fondamentaux de la démocratie, telle la liberté d’expression et l’alternance politique, demeurent encore une véritable chimère. Champions dans la mal gouvernance, des dirigeants s’illustrent dans les délits de tous genres : détournements de deniers publics, crimes politiques, mascarades électorales, et que savons-nous encore ? Et malgré tout, on parle encore de démocratie. Quelle démocratie ? Peut-être la démocratie monarchique ou la monarchie démocratique. Un syncrétisme idéologique bien singulier aux dirigeants africains.

Rien que le 29 septembre dernier, le trentenaire congolais Armand Tungulu, pour avoir lapidé le cortège du président Joseph Kabila, a été, séance tenante, arrêté par des soldats de la garde présidentielle. Et quelques jours plus tard, on apprenait, par un communiqué, sa mort "par suicide". Un argument piteux, révoltant et invraisemblable qui ressemble à une insulte à l’intelligence des Congolais. Armand Tungulu, toute raison gardée, aurait payé le prix fort pour avoir commis un crime de lèse-majesté. En manifestant visiblement sa désaffection pour le régime Kabila, le pauvre Tungulu n’a pas su qu’il portait atteinte à une dignité seigneuriale qui pouvait lui coûter la vie.

Le 19 octobre dernier, l’opposant centrafricain Joseph Bendounga, alors que le président de la République, François Bozizé conférait avec les forces vives de la nation, en présence de la communauté internationale, pour avoir demandé avec insistance la parole, a été "rossé par la garde présidentielle". Couvert de sang avec sa chemise déchirée, il aurait quitté le palais de la Renaissance à pieds, pour rejoindre, sous l’escorte d’une foule curieuse indignée, son domicile. Qui mieux que Bozizé connaît ce que vaut le martyre ? Lui qui en a longtemps souffert. Pourquoi donc clouer au pilori un homme politique au point de l’humilier ? Sans doute s’achemine-t-on vers un nouvel empire centrafricain sous Bozizé 1er.

Tout régime démocratique se caractérise par des courants politiques pluriels. Et la politique est faite d’idées. Autant dire aux chefs d’Etat africains qui ne supportent pas la contradiction, de renoncer à la politique. La meilleure façon, dans un Etat de droit, de sanctionner un citoyen qu’on juge fautif, est de le traduire en justice et non de le livrer à la vindicte de ces gardes présidentielles qui ne jurent que par leur maître et se croient au-dessus de la loi. Certaines gardes présidentielles en Afrique ressemblent à des milices ou à des escadrons de la mort, tant elles excellent dans les violations des droits de l’Homme. Elles s’arrogent souvent le droit, pour une raison ou pour une autre, d’ôter impunément la vie à certains citoyens.

Leur proximité avec les chefs d’Etat ne les met pas au-dessus du citoyen lambda et ne leur garantit guère le droit de vie ou de mort sur ce dernier. Il revient aux militants des droits de l’Homme de le leur apprendre, si tant est qu’ils l’ignorent encore. Un chef d’Etat est avant tout un citoyen. "Que les peuples seront rois quand les rois seront philosophes !" s’exclamait si judicieusement l’empereur Antonin.


Boundi OUOBA

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 16:04

 

 

Tiangaye Nicolas

 

BANGUI - AFP / 27 octobre 2010 15h55 L'opposition et les ex-rébellions centrafricaines ont dénoncé mercredi la modification des dates de dépôt des candidatures pour les élections de janvier 2011, avancée et réduite de 31 à 12 jours par la Commission électorale indépendante (CEI).

Cette période devait courir du 8 novembre au 10 décembre. Son ouverture a été avancée et sa clôture fixée au 8 novembre au lendemain d'une réunion entre le président François Bozizé, les acteurs politiques et la société civile.

Lors de cette rencontre, le 19 octobre à Bangui, M. Bozizé avait jugé longue la période d'un mois pour la réception des candidatures aux élections présidentielle et législatives prévues le 23 janvier 2011 (éventuel second tour le 20 mars).

Dans un communiqué reçu par l'AFP, le Collectif des forces du changement (CFC), regroupant l'opposition et les ex-rébellions intégrées au processus de paix, dénonce une "décision unilatérale prise par le président de la CEI (Joseph Binguimalé) à l'insu des autres membres de la commission électorale" pour cette modification du calendrier électoral.

Le CFC "rejette la décision arbitraire et unilatérale de M. Binguimalé modifiant les dates de dépôt et de clôture des candidatures en les fixant du 28 octobre au 8 novembre 2010" et "s'en tient" aux anciennes dates.

Pour lui, cette modification viole le Code électoral ainsi que l'accord signé le 10 août 2010 par la classe politique et les ex-rébellions et censé permettre aux Centrafricains d'aller aux élections dans de bonnes conditions.

"Le président de la commission électorale manque de respect concernant les dispositions arrêtées par consensus (...) en modifiant des dates fixées dans le cadre d'un accord. Nous voulons aller aux élections mais il faudra que juridiquement et techniquement cela soit possible. Or, pour l'instant, c'est impossible", a déclaré le porte-parole du CFC, Me Nicolas Tiangaye.

Dans son communiqué, le Collectif réclame la démission du président et du porte-parole de la CEI, la publication d'un audit réalisé en début d'année sur le financement des élections et précise qu'il "se réserve le droit de retirer ses représentants à la CEI si ses exigences ne sont pas satisfaites".

Joint par l'AFP, le porte-parole de la commission électorale, Rigobert Vondo, a défendu la modification du calendrier basée, selon lui, sur des "dispositions techniques".

"La CEI a jugé que les dates retenues pour la période de dépôt des candidatures obéissent à des dispositions techniques. (...) Si les opposants veulent contester les dates, la justice est là pour ça", a affirmé M. Vondo, sans autres commentaires.

(©)

 

NDLR : Rigobert Vondo ce « doungourou » du vrai faux pasteur se fout du monde maintenant qu’il est bien repu des « fonds politiques » qu’il n’a cessé de percevoir à la CEI. Il y a-t-il une justice en Centrafrique actuellement ? La preuve, Bozizé vient de s’asseoir sur l’arrêt du Conseil d’Etat sur le découpage des circonscriptions électorales aux législatives en refusant de signer un autre décret conforme à cette décision.  

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 15:32

 

 

Tiangaye

 

Carine Frenk RFI mercredi 27 octobre 2010

L’opposition centrafricaine s'achemine-t-elle vers un boycott des élections présidentielles et législatives de janvier 2011 ? Dans un communiqué, publié mardi 26 octobre 2010, le Collectif des forces du changement, qui regroupe tous les partis d'opposition ainsi que les ex-rebelles, demande la démission du président de la commission électorale le pasteur Binguimalé. La veille, le président François Bozizé déclarait sur RFI que les élections auront bien lieu, que l'opposition le veuille ou non, le 23 janvier prochain.

Pour l'opposition centrafricaine, le processus électoral tel qu'il est mené aujourd'hui, va droit dans le mur. Le président François Bozizé a refusé de faire un nouveau découpage électoral. «Cela crée un vide juridique», explique le Collectif des forces du changement.

Pour éviter un nouveau report des élections, le président Bozizé a décidé d'instaurer le vote manuel. «C'est inacceptable» pour l'opposition. Le code électoral prévoit une liste électorale permanente et informatisée.

Dans un nouveau communiqué, la coalition de l'opposition enfonce le clou et demande la démission du président de la Commission électorale indépendante. Le pasteur Joseph Binguimalé est accusé de tous les maux : incompétence, détournements de fonds. «Il gère la CEI tout seul, il doit démissionner», explique Nicolas Tiangaye. Le porte-parole de la coalition ajoute «nous demandons aussi que l'audit financier sur la CEI soit rendu public et que des sanctions soit prises».

Le Collectif des forces du changement refuse enfin de se plier au changement de calendrier qui vient d'être annoncé quant au dépôt des candidatures. Les partis d'opposition déclarent qu'ils ne déposeront pas la liste de leurs candidats à partir du 28 octobre mais qu'ils le feront à partir du 8 novembre comme c'était prévu. Ils prennent le risque de trouver porte close.

 

Ci-desssous la réction d'un internaute sur www.rfi.fr

 

 

Marre de BOZIZE

Par LE CENTRAFRICAIN (non vérifié), le mer, 2010-10-27 15:11.

Ce monsieur(BOZIZE) et sa bande de profiteurs considèrent la RCA comme leur propriété privée. Ils pensent que le pays leur appartient et les autres doivent se plier à leurs décisions.
Bozizé oublie qu'on est en période électorale et que le consensus doit prévaloir. Il n'en est pas question d'aller aux urnes avec des cartes ou des listes manuelles car cela ouvrira la voix aux fraudes. L'opposition doit tenir bon et refuser d'aller aux élections dans ces conditions.
Quant à la communauté internationale, elle ne doit pas cautionner ces pratiques et veiller aux respects des règles démocratiques QUE BOZIZE et sa bande ne cessent de violer.
BOZIZE doit partir car on en a marre il fait la honte du pays vue son comportement

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 14:50

 

 

drapeaux_rca_ue_200.jpg

 

Source: Commission européenne (CE); Union européenne (UE) 25 octobre 2010


Sommaire: le 25 Octobre 2010, Bruxelles - La Commission européenne

 

Pourquoi le processus de soutien de la Commission européenne démocratique dans les pays partenaires?

L'Union européenne estime que la démocratie et les droits de l'homme sont des valeurs universelles qui devraient être promues à travers le monde. Ils font partie d'un travail efficace sur la réduction de la pauvreté et la prévention des conflits et leur résolution, comme précieux remparts contre le terrorisme. Il ne peut y avoir de développement à long terme lorsque les lois et les droits ne sont pas assurés. Après être entré en vigueur le 1er Janvier 2007, l'Instrument européen pour la démocratie et droits de l'homme (IEDDH) est l'expression concrète de l'intention de l'UE à intégrer la promotion de la démocratie, les droits de l'homme et la primauté du droit dans le monde entier.

Des élections honnêtes sont une base essentielle pour le développement durable et une démocratie qui fonctionne. L'Union européenne estime que les actions en faveur du droit de participer à de véritables élections peuvent apporter une contribution majeure à la paix, la sécurité et la prévention des conflits. Le soutien prend la forme de projets d'assistance électorale et des missions d'observation électorale de l'UE.

Comment fonctionne le processus de soutien de la Commission européenne démocratique dans les pays partenaires?

La Commission européenne encourage le processus de démocratisation dans les pays partenaires à travers trois instruments principaux:

• le dialogue politique: encourager les gouvernements partenaires à intégrer la démocratie et des droits de l'homme dans leurs plans de développement et identifier les possibilités d'assistance de la CE de contribuer à ces objectifs;

• l'intégration des valeurs démocratiques dans tous les instruments de développement de la Commission: principes tels que la participation politique, la représentation, la responsabilisation, la transparence et l'égalité sont intégrées dans la planification, la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques et des programmes. En outre, dans la formulation des autres politiques, tout effet négatif sur la démocratisation doit toujours être évité;

• des programmes spécifiques d'assistance financière et technique, en se concentrant sur quatre domaines clés: la promotion équitable, liberté et transparence des processus électoraux, le renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles des parlements, la promotion de médias indépendants et professionnels, et l'encouragement des systèmes politiques pluralistes.

Pourquoi la Commission européenne soutient le processus électoral en République centrafricaine?

La tenue d'élections libres et transparentes présidentielles et législatives tous les cinq ans est l'une des conditions stipulées dans les conclusions du Dialogue politique inclusif qui a eu lieu à Bangui en Décembre 2008, suite à l'accord de paix global signé à Libreville en Juin 2008. Le Dialogue politique inclusif a confirmé l'engagement des six groupes d'intervenants dédiés à la consolidation de la paix et la promotion de la stabilité en République centrafricaine: la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale, les partis d'opposition démocratique, les autres partis politiques, société civile, la fonction publique et mouvements politico-militaires.

La Consolidation de la paix, la sécurité et la réduction de la pauvreté sont au cœur de la coopération entre l'Union européenne et la République centrafricaine. L'UE, aux côtés des États membres et la communauté internationale, suit activement et soutient ce processus.

Les élections présidentielles et législatives qui se tiendront le 23 Janvier 2011 (premier tour) et 20 Mars 2011 (deuxième tour) seront les deuxièmes élections libres et démocratiques en République centrafricaine depuis l'ordre constitutionnel rétabli en 2005.

Comment le projet d'appui au processus électoral en République centrafricaine sera appliqué et surveillé?

Plus de 95% des fonds de l'UE (€ 9,1 millions) seront transférés à un panier de fonds mis en place par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour aider à la préparation des élections en République centrafricaine, dont le budget a été estimé à environ 15 M €. Le montant restant ira à une assistance technique directe à la Commission électorale indépendante (€ 300 000) et d'audit, d'évaluation et éventualités (€ 100 000).

L'approche du PNUD du panier de fonds est appropriée au besoin d’appui  moral, matériel et soutien financier et électoral ainsi que de l'action coordonnée des situations fragiles de la part de la communauté internationale.

Le panier de fonds a pour objectif de contribuer à assurer que les élections présidentielles et législatives de 2011 se passent le mieux possible dans les conditions de sécurité, de liberté, d'inclusion et de transparence requises par la Constitution et le Code électoral. Cela se fera par:

• fournir l'appui technique nécessaire et logistique à la Commission électorale indépendante (CEI), y compris sur la planification de la sécurité des élections;

• fournir du matériel électoral nécessaire pour l'établissement de listes électorales, l'organisation du scrutin et les résultats de traitement;

• informer l'ensemble de la population - et les femmes en particulier - sur les questions électorales et la promotion des droits civils et politiques en général;

• assurer la pérennité des enseignements pour l'avenir de cycles électoraux et pour la consolidation démocratique.

Le projet ne vise pas seulement à soutenir les élections de 2011, mais fait partie d'une approche plus large des cycles électoraux et durable de consolidation démocratique. Les activités concernées sont celles de renforcement des capacités nationales et l'appropriation nationale. En ce sens, les activités préparatoires et post-électorales de suivi sont aussi importantes que les élections elles-mêmes.

Qu'est-ce que l'aide européenne à la République centrafricaine?

L’UE a alloué 137 000 000 € à la République centrafricaine au titre du 10e Fonds européen de développement (FED) pour la période 2008 à 2013. L'objectif de la coopération de l'UE avec la République centrafricaine est de soutenir les efforts du gouvernement centrafricain visant à réduire la pauvreté, principalement grâce à la concentration sur les deux secteurs de:

• La gouvernance démocratique et de rétablir la sécurité et de services sociaux (72,500,000€);

• Infrastructure et une meilleure accessibilité (19,5 millions €).

Cette allocation est complétée par 34,000,000 €  de l'appui budgétaire et  11 millions € de l'assistance technique et des projets environnementaux.

En plus de la FED, la République centrafricaine d’autres prestations provenant d'autres fonds du budget de l'UE, qui complètent la stratégie du pays EDF, tels que ceux pour les urgences. Dans ce cas particulier, les acteurs non-étatiques et autorités locales dans le programme de développement en vertu de la Coopération au Développement (ICD) appuie les initiatives de la société civile à renforcer les médias dans la période pré-électorale.

La République centrafricaine est l'un des pays les plus pauvres dans le monde et continue de souffrir des conséquences de plusieurs années d'instabilité politique et l'insécurité, qui ont endommagé l'infrastructure du pays, la situation socio-économique et des structures administratives. La République centrafricaine est connue comme un «orphelin de l'aide" en raison de son petit nombre de donateurs et est classé 179ème sur 182 pays dans l'Indice de développement humain. L'UE est le principal partenaire de développement de la République centrafricaine.

UE source: Commission européenne

• Date: 25/10/2010

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 14:32

 

 

universit--de-Bangui.jpg

 

Ai- Rca- Mardi, 26 Octobre 2010 11:54

Le Premier ministre Archange Touadera a présidé le  22 octobre à l’hémicycle de l’Assemblée nationale la cérémonie de remise de diplômes à  44  docteurs en médecine dont 39 centrafricains,  5 étrangers de nationalité tchadienne et camerounaise.

 Les soutenances étaient dirigées par le  président général des membres de jury, le Professeur Marc Gentilini, spécialiste des maladies infectieuses et parasitaires et  président honoraire de l’académie française de médecine.

Il était assisté  de 16 membres de jury dont d’éminents professeurs venus du Togo, du  Bénin, du Congo et de la Centrafrique.

Cette 25ème soutenance de thèse de doctorat portait essentiellement sur la médecine, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la chirurgie, la santé publique et les sciences fondamentales.

La  promotion a présenté 44 thèses.  « Ce qui représente une masse importante et une contribution scientifique  quantitatif et qualitatif. Et toutes les thèses ont été approuvées par les différents jurys",  a dit le doyen de la Facs.

Selon Prof Grezengue, la particularité de cette promotion est la présence de 10 lauréates sur les 44 impétrants. Et surtout, des lauréats de nationalité étrangère.  

De sources académiques,  depuis 1982,  cette faculté de médecine  a formé plus de 438 médecins dont 376 de nationalité centrafricaine.  Les 62 autres sont venus du  Bénin, du Tchad, du Cameroun, du Burundi, du Congo, de la France, de la Guinée et du Rwanda.

"Chers amis lauréats, dans les jours à venir,  vous commencerez une nouvelle vie. Je vous souhaite pleine de réussite. Dans cette nouvelle aventure, vous allez découvrir les bienfaits du savoir que vous avez acquis au sein de notre faculté.  La tâche qui vous attend est exaltante mais aussi contraignante», a dit le Pr Gentilini, rappelant les trois qualités essentielles d’un bon médecin que sont : la compétence, la disponibilité et la modestie.

Dans son allocution, le Ministre délégué auprès du Ministre de l'éducation nationale,  Djibrin Sall, a remercié toutes les personnes « de bonne foi pour leurs  contributions non négligeable pour la réussite de cet événement"

Il s’est réjoui de ce que l’université de Bangui accompli avec fierté les missions qui lui sont assignées. Et ce faisant,  a fait d'elle une institution de développement au service de la République Centrafricaine.

"Afin de permettre à la Facss de se mettre au diapason des établissements similaires dans le monde,  des filières spécialisées  en biologie médicale, chirurgie générale, gynécologie obstétrique, pédiatrie et santé publique viennent d'être créées"  a informé  M Djibrin.

S’adressant aux récipiendaires, le ministre délégué leur a prodigué des  conseils leur demandant de valoriser les diplômes reçus.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : On note que Bozizé qui aime à rappeler lui-même que "ni lui ni ses enfants n'ont jamais fréquenté l'université, s'est tenu totalement à l'écart de cet événement pour laisser place à son ineffable premier ministre.

 

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 02:05

 

 

Bozize KNK

 

COLLECTIF  DES FORCES DU CHANGEMENT

(CFC)

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le vendredi 22 octobre 2010, le Rapporteur Général de la coordination Nationale de la commission Electorale Indépendante (CEI), Monsieur Rigobert Vondo a lu à Ia radio une décision signée par le président de cet organe, modifiant la date de dépôt et de clôture des candidatures aux élections présidentielle et législatives de 2011.

La décision unilatérale prise par ce dernier à l'insu des autres membres de la CEI modifie partiellement le chronogramme électoral révise ayant fait l’objet de l'Accord du 10 Août 2010 et dont l'article 4 dispose:

« Toute modification significative du chronogramme électoral révisé et du calendrier électoral ne peut se faire que suite à la demande et sur Rapport de la CEI à laquelle participent toutes les entités représentées au Dialogue politique Inclusif. Cette modification est entérinée par un décret pris en Conseil des Ministres »

La décision unilatérale prise par Monsieur Joseph Binguimalé, président de la CEI viole l'Accord du 10 août 2010 et conforte l’Opposition dans sa conviction que ce dernier persiste dans sa volonté de fraude qui peut conduire à des élections non transparentes.

Son acte irresponsable s'ajoute à d'autres qui ont déjà été décriés depuis Décembre 2009 par l'opposition et dont certains ont été reconnus par le Président de la République :

- incompétence notoire ;

- détournement des fonds de la CEI;

- rapports fictifs pour justifier la convocation du corps électoral en Avril et Mai 2010 etc..

Face à la gravité et à la persistance de ces dérives qui sont de nature à conduire le processus électoral dans l'impasse, le Collectif des Forces du Changement :

1- Rejette la décision arbitraire et unilatérale de Monsieur Binguimalé modifiant les dates de dépôt et de clôture des candidatures en les fixant du 28 Octobre au 08 Novembre 2010.

2- S'en tient aux dates de dépôt et de clôture des candidatures indiquées dans le chronogramme révisé du 10 Août 2010 c'est à dire du 08 Novembre au 08 décembre 2010.

3- Exige à nouveau la publication du rapport d'audit des fonds alloués à la CEI,

4- Exige la démission de Monsieur Joseph Binguimale et de son complice Rigobert Vondo respectivement Président et Rapporteur Général de la CEI.

5- Se réserve le droit de retirer ses représentants à la CEI si ses exigences ne sont pas satisfaites.

 

Bangui, le 26 Octobre 2010

Ont signé :

ADP                                                                                                         LONDÔ

P. POUN                                                                                           F. DAGO

ASD                                                                                                         MLPC

F. GOTTO GAZIAMODO                                                       Martin ZIGUELE

CRPS                                                                                                        NAP

Nicolas TIANGAYE                                                            Hilaire NGUITONGO

FC

Timothée MALENDOMA                                                                                                           

PATRIE

B. MAPOUKA

RDC

Louis Pierre GAMBA

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 00:31

 

 

Bozize KNK

 

Binguis

 

 

Par Boniface Vignon de RFI

 

« L'urgence, c'est de faire en sorte que les élections se tiennent le 23 janvier prochain... Il faut aller aux élections. Les démocrates qui criaient sur les toits 'démocratie', aujourd'hui fuient la démocratie. Ils fuient les élections, inventent les artifices...  ça fait pas sérieux, la constitution a été piétinée... »

*************************************************************

 

Interrogé à Montreux à l'occasion du sommet de la Francophonie, François Bozize revient essentiellement sur le processus électoral en cours dans son pays.

Ses propos dans ses interviews qu'il accorde généralement à RFI sont toujours un tissu de mensonges et de raisonnement spécieux. Alors qu’il est clair aujourd’hui que c’est lui la principale source de blocage du processus électoral, il s’emploie en permanence à en rejeter la responsabilité sur les autres. A l’entendre, si ce n’est pas l’opposition politique qui fuit les élections parce qu’elle a peur d’aller aux urnes, c’est la communauté internationale représentée à Bangui qui qui freine les choses par ce qu’elle ne veut pas financer ces élections.

Actuellement c’est lui seul qui refuse de se soumettre à la décision du Conseil d’Etat qui doit pourtant s’imposer à tous y compris à lui, à propos du découpage des circonscriptions électorales aux législatives, mettant tout le monde dans une impasse totale. Il veut qu’on en revienne au découpage qui a permis les élections de 2005 qui n’avaient été en réalité, qu’une grosse mascarade électorale. Le découpage de 2005 reposait sur le Code électoral de 2005 qui a été modifié en 2009. Il ne peut donc servir en 2011.

L’opposition qui a justement été à l’origine de la décision du Conseil d’Etat puisqu’elle lui a fait recours en annulation du précédent décret de Bozizé, fait maintenant à juste raison de la question du nouveau découpage  une des conditions de sa participation au processus électoral. La balle est donc bien dans le camp de Bozizé qui ne peut continuer ainsi à se défausser en permanence sur les autres. La question du découpage des circonscriptions électorales aux législatives, est loin d’être un simple artifice destiné à retarder inutilement la tenue des élections comme Bozizé le dit.

Pendant que Bozizé débitait ses mensonges à Montreux au micro de RFI, l’Union Européenne a annoncé avoir alloué une enveloppe de 9,5 millions euros pour les élections en Centrafrique. Cet argent devrait permettre on l’espère, le financement de l’informatisation des listes électorales que Bozizé voulait qu’elles soient traitées manuellement. Le vrai problème autour du financement des élections centrafricaines est ce que Bozizé appelle lui-même la « gloutonnerie » de la CEI dont il sait très bien par ailleurs que c’est son complice et larron le vrai pasteur Joseph Binguimalé qui en est la source.  

S’il continue de protéger et de couvrir le responsable de cette gloutonnerie qui fait que  la CEI est devenue un véritable tonneau de danaïdes, la préparation des élections continuera de piétiner et on ira de report en report. Si on ne veut pas que les élections se tiennent, on ne s’y prendrait pas autrement, contrairement aux allégations et accusations fantaisistes que lance à chaque fois Bozizé.  On est sidéré d’entendre Bozizé reconnaître dans l’interview, détenir le rapport sur l’audit effectué sur la gestion par Binguimalé des fonds alloués à la CEI mais il estime que sa publication n’est pas urgente. Pourquoi ?

En réalité, Bozizé a maintenant beaucoup de mal à assumer avec Binguimalé leur gestion opaque et ultra secrète de la CEI dès après sa mise en place. Ils étaient convaincus tous les deux au début qu’ils allaient réussir à imposer en deux temps trois mouvements, un calendrier électoral en accéléré qui pourrait permettre la tenue des élections en avril dernier et réaliser leur hold-up. Ils ont vidé les caisses de l’Etat et dépensé sans compter pour acheter à la hâte des urnes, faire imprimer clandestinement des cartes d’électeurs, acquérir coûteusement du matériel informatique pour dresser des listes électorales dont finalement personne ne veut, et faire illégalement plein d’autres choses en catimini.

Mal leur en a pris car ils ont à présent le bec dans l’eau avec la reprise en main par le PNUD et la communauté internationale du processus. Binguimalé tente en vain de faire rembourser à la CEI les coûts d’une partie de ce matériel que personne sauf Bozizé, ne l’avait autorisé à acheter. Le peu d’empressement et la gêne actuelle de Bozizé à publier le rapport d’audit sur la gestion de Binguimalé ne s’explique pas autrement. C’est l’entourage immédiat de Bozizé, notamment à certains de ses enfants et autres personnes du KNK, que le vrai faux pasteur a filé de juteux  marchés à tour de bras et de gré à gré. L’incompétence, la cupidité et la mauvaise gestion imputées aujourd’hui à Binguimalé sont aussi celles de Bozizé qui l’a instrumentalisé pour les besoins de son projet de victoire électorale rapide et facile.

Il doit être clair pour ces deux larrons que sont Bozizé et Binguimalé qu’ils ne peuvent faire ce qu’ils veulent de l’enveloppe destinée au financement des élections en Centrafrique octroyée par l’UE et les pays amis, fonds constitués de l’argent des contribuables de ces pays qui demandent toujours des comptes. 

 

La Rédaction C.A.P 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 00:16

 

 

Bozize KNK

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 26 Octobre 2010 13:25

Les agents de recensement de Bangui ont commencé à percevoir les reliquats de leurs perdiems le lundi 25 octobre 2010, suite au décaissement de  57 millions de FCFA (68,895 euros) par le Chef de l’Etat centrafricain.

Ce règlement intervient après que ces agents aient manifesté ces derniers temps pour revendiquer leurs dus de la Commission Electorale Indépendante (CEI).

D’après Joseph Binguimalé, président de la CEI le montant décaissé par le gouvernement est relatif à la prise en charge des agents  de recensement qui ne figure dans la ligne du budget alloué par le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD).

Il a précisé que ceux des provinces recevront leur part dès que les états de paiement arriveront à la CEI.

Selon certaines sources, un membre du comité local de la CEI de Bimbo se serait disparu avec la totalité du reliquat des perdiems des agents de cette localité.

Interrogé sur la question,  le président de la CEI a indiqué qu’il n’a pas encore reçu un rapport sur ce fait afin de mener des procédures judiciaires.

Le président de la CEI a aussi précisé que plusieurs étapes restent encore dans ces opérations de recensement : notamment la vérification de la liste électorale et la confrontation des données pour éviter la répétition des noms.

Pour sa part, Adraman Baron, le pacte de la Jeunesse pour la Paix et le Développement a confirmé au cours d’un point de presse lundi, sa détermination à aller aux élections à la date prévue, tout en invitant les acteurs impliqués à éviter ce qu’ils appellent l’élection à l’Ivoirienne.

Il faut dire aussi que, le collectif des Forces du Changement avait menacé en fin de cette semaine de se retirer du processus électoral si  ses exigences relatives aux décisions du chef de l’Etat  sur les élections ne sont pas respectées.

 Le 1er tour des élections groupées en Centrafrique sont prévues pour le 23 janvier 2011.

 

 

NDLR : C'est bien la preuve que c'est Bozizé qui détermine le bon fonctionnement des préparatifs de ces élections. S'il le veut, ils avancent, s'il refuse, ils piétinent. Il est maintenant obligé de suppléer à ce qu'il appelle lui-même la gloutonnerie financière de la CEI. Qui est le responsable de cette boulimie si ce n'est son homme de main Binguimalé dont il est en train de couvrir la mauvaise gestion et l'incompétence crasse ? Les 3,5 milliards qu'il prétend avoir octroyés à la CEI ont été dilapidés par ce dernier qui a multiplié l'octroi des marchés de plusieurs dizaines voire centaines de millions de F CFA, de gré à gré  à certains rejetons de Bozizé et certains de leurs amis du KNK moyennant la rétrocession de juteuses commissions. C'est d'ailleurs pour cette raison que Bozizé refuse obstinément de publier le rapport de l'audit sur la gestion par Binguimalé des fonds alloués à la CEI sous le fallacieux prétexte que cela n'était pas urgent.  

 

L’Association des Radios Communautaires s’inquiète du sort des journalistes

Radio Ndéké Luka Mardi, 26 Octobre 2010 13:33

 « Au nom de la vérité, les journalistes des Radios Communautaires en Centrafrique sont menacés. Ils ne peuvent pas informer librement la population. Les autorités politiques et administratives de certaines préfectures du pays s’ingèrent dans les affaires de ces radios ».

Ces propos sont tenus ce mardi 26 octobre 2010 sur Radio Ndeke Luka, par l’Abbé Jean Ignace Manéngou, Président de l’Association des Radios Communautaires de Centrafrique (ARC)

Dans un communiqué rendu public ce lundi, l’Abbé martèle que ces autorités font usage des armes et parfois arrêtent ces hommes de médias.Ce communiqué donne des dates précises en commençant par le 14 Mai 2009 où Madame, le préfet de la Ouaka Marthe Lydie Yanga s’est prise à Célestin Yotomane de la radio Bé Oko ; le 20 Octobre 2010, Jean Claude Gnapongo de la Radio Zoukpana de Berberati est arrêté.

Sept cas de violation des droits à la liberté de presse enregistrés dans les villes de Bouar, Bambari et Berberati, ont été perpétrés par les autorités locales, indique ledit communiqué.

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 00:13

 

 

Bozizé toudjoubé

 

LIBREVILLE 26 oct (AFP) - L'insécurité ne peut pas empêcher les élections présidentielles et législatives prévues en 2011 en Centrafrique, confrontée à des attaques de groupes rebelles, a estimé son président, François Bozizé, refusant toute idée de report, dans un entretien à RFI diffusé mardi.

"Vous croyez que notre insécurité dépasse celle de l'Afghanistan? Au Congo démocratique (République démocratique du Congo, RDC), il y a eu insécurité et les élections se sont déroulées normalement", a affirmé M. Bozizé, interrogé par Radio France Internationale en marge du sommet sur la Francophonie tenu à Montreux (Suisse).

Il lui avait été demandé si les élections fixées au 23 janvier 2011 (avec le second tour au 20 mars) pourraient se tenir à échéance dans le contexte d'insécurité dans son pays, demeurant en proie à des attaques de mouvements rebelles centrafricains en dépit d'un processus de désarmement en cours depuis 2009 ainsi qu'à des exactions de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA).

"Nous avons connu ce phénomène d'insécurité en 2005 (année de la dernière présidentielle, NDLR), tout s'est déroulé normalement", a ajouté M. Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 par un coup d'Etat, élu deux ans plus tard et candidat à sa succession.

François Bozizé a par ailleurs rejeté toute idée de report du scrutin et les accusations de l'opposition après sa décision d'instaurer un vote manuel à la place du vote informatisé pour des raisons d'économie.

"L'urgent, c'est de faire en sorte que les élections soient tenues le 23 janvier prochain. (...) Pourquoi changer cette date? Pourvu que la commission électorale se mette sérieusement au travail", a-t-il ajouté.

Le 23 octobre, le collectif regroupant l'opposition et les ex-rébellions avait réclamé un vote informatisé conforme, selon lui, aux dispositions du code électoral et à un accord sur les élections signé en août avec la majorité. Il avait menacé de se retirer du processus électoral en cas de refus.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

NDLR : La question de l’insécurité que Bozizé prend ici à la légère est un obstacle réel dont les conséquences se sont déjà fait sentir en grandeur nature lors de la récente opération du recensement électoral où l’accès à certaines zones et certains citoyens qui sont des électeurs potentiels n’a pas été possible aux agents recenseurs. Va-t-on faire des élections où seule une partie seulement des Centrafricains pourra voter ? Bozizé ne cesse de ces derniers temps de prendre pour référence les élections de 2005 qu’il a prétendument gagnées.

Tout le monde sait pourtant qu’il n’en était pas le vrai vainqueur car les langues qui ne se délient que maintenant sur les conditions de déroulement des scrutins de 2005reconnaissent qu’il s’était agi d’une grossière mascarade électorale. Bozizé et ses « libérateurs » avaient terrorisé la population et les citoyens avec leurs armes dans les bureaux. Ces élections n’étaient ni libres ni démocratiques, ni transparentes. Elles ne sauraient constituer un modèle de référence à rappeler en toutes circonstances.

Par ailleurs, les élections en Afghanistan ont aussi été une vaste et honteuse mascarade qui ne devrait pas être citée en exemple tant les conditions et le contexte sont loin de ressembler à ceux de la République centrafricaine. Au lieu de se préoccuper plutôt des conditions d’une préparation consensuelle des élections, Bozizé fait de la diversion. Il ne peut rejeter sur d’autres ses propres responsabilités dans le piétinement du processus électoral en cours. C’est lui qui refuse de signer le décret sur le découpage électoral en conformité avec la décision du Conseil d’Etat. C’est lui qui refuse, et pour cause, la publication du rapport d’audit sur la calamiteuse gestion de son homme de main Binguimalé de la CEI. C’est lui qui veut imposer un traitement manuel des élections, véritable porte ouverte à la fraude généralisée, à la place de l’informatisation des données.

Tout cela cache mal la peur de Bozizé de se prendre une déculottée aux élections car son bilan après sept années de gestion du pays est tellement désastreux que ces compatriotes se préparent à le sanctionner dans les urnes. D’où sa réelle appréhension que les élections se tiennent. Il joue la montre et fait tout pour multiplier les obstacles sur le chemin du processus, il ne faut pas un dessin pour s’en apercevoir.

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 23:15

 

 

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Ai- Rca- Mardi, 26 Octobre 2010 14:42  « Je souhaite très vivement que cette assemblée générale ouvre des voies afin de répondre aux aspirations des justiciables qui espèrent obtenir de bonnes décisions de  justice prises sans complaisance,  fondées sur le droit et rien que le droit »,  a déclaré le Ministre de la Justice  Laurent Ngon Baba, à l’ouverture le 25 octobre à Bangui des travaux de l’assemblée générale des magistrats.

Selon les organisateurs, cette assemblée générale va permettre aux magistrats d’échanger sur les différents thèmes liés à la bonne administration de la justice tels que l’éthique, la déontologie judiciaire, la gestion de la carrière, les rapports entre les magistrats et les avocats.

Pour le chef de ce département ministériel,  cette rencontre est la bienvenue car elle se tient au moment où le corps  judiciaire s’apprête à accueillir des auditeurs de justice qui viendront renforcer le  corps.

Selon le  garde des sceaux, ces assises sont une  tradition prescrite par les textes  qui organisent le fonctionnement des institutions judiciaires en République Centrafricaine. Des institutions conçues de manière à ce que chaque année, en marge de la rentrée solennelle des cours et tribunaux, les principaux acteurs de la justice que sont les magistrats et les juges des juridictions administratives et financières se retrouvent au cours d’une assemblée générale  pour débattre des questions liées  au bon fonctionnement du pouvoir judiciaire.

« J’invite les chefs des juridictions à veiller à la bonne marche de la profession  car la sécurité juridique et surtout judiciaire constitue le vecteur de la relance économique d’un pays post conflit comme le nôtre », a déclaré  le garde des sceaux pour qui,  il est de temps de s’interroger sur l’insuffisance des magistrats centrafricains tant en terme de qualité que de quantité.

« C’est -à-dire un juge formé en connexion avec le contexte politique, économique, social et culturel du milieu nationale et international dans lequel il est appelé à exercer sa délicate mission qui est celle de dire  le droit »,  a-t-il expliqué.

Et de conclure : « un juge doit dire  le droit non pas pour sa satisfaction personnelle mais pour la satisfaction du peuple au nom de qui il rend quotidiennement justice ».

L’ assemblée générale prendra fin le 30 octobre prochain.

Kabongo, Ai Bangui

 

 

NDLR : Les propos de ce ministre de la justice de Bozizé sont aux antipodes de la volonté politique et des pratiques de son patron dont le seul objectif est de tout faire pour assujettir les magistrats centrafricains et toutes les institutions judiciaires. Le dernier exemple en date est le refus du dictateur Bozizé de se conformer à l'arrêt rendu par le Conseil d'Etat dans la question essentiele du découpage des circonscriptions électorales des législatives. Est-il concevable qu'un président de la République puisse disposer d'une prison spéciale comme c'est le cas du bagne de Bossembélé pour Bozizé ? Est-il normal qu'un président de la République fasse une descente dans un parquet pour y ordonner des arrestations de citoyens ? Le vrai défi des magistrats centrafricains aujourd'hui est de pouvoir exercer librement leur profession et de relever ces défis d'ingérence permanente de celui-là même qui est pourtant le président du conseil supérieur de la magistrature et qui veut les soumettre coûte que coûte à son dictat. Tout le reste n'est que brassage d'air inutile.

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