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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 00:37

 

 

Bozize KNK

 

 

Exclusivité Centrafrique-Presse

 

Conscient qu’il a été trop loin dans son refus obstiné d’accéder à la moindre exigence de l’opposition sur les conditions de préparation consensuelle des élections, Bozizé commence déjà à faire face à l’éventualité d’un boycott des élections par l’opposition, notamment la perspective que le candidat qu’il redoute le plus, Martin Ziguélé, puisse refuser de déposer sa candidature. Il craint de se retrouver à nouveau avec seul Ange Félix Patassé comme challenger, situation tellement loufoque qu’elle s’était déjà présentée au mois d’avril et mai derniers lorsque l’opposition avait surpris tout le monde en restant ferme jusqu’au bout dans son refus de déposer ses dossiers de candidatures aussi bien à la présidentielle que pour les législatives. Cette fermeté a fait capoter tous les plans machiavéliques de Bozizé qui tablait sur la mollesse des leaders de l’opposition et avait fait fixer un dead line par son homme de main Joseph Binguimalé.

Bozizé et celui-là même que son coup d’Etat a renversé en mars 2003, Ange Félix Patassé,  étaient en effet les seuls à avoir remis leur dossier de candidature et acquitté la somme requise (5.000.000 de F CFA) pour la caution à l’élection présidentielle. Notre rédaction s’était même fait alors l’écho d’une information selon laquelle, c’est même le premier qui aurait versé l’argent de la caution du second ainsi que tous les candidats aux législatives qu’il parraine.   

Craignant d’avoir à faire à nouveau face au même genre de situation qu’en avril, Bozizé à déjà arrêté une stratégie pour contourner cette difficulté. Cela consiste évidemment à susciter à faire émerger moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, des candidatures qui pourraient lui servir de faire-valoir pour aller quand même aux urnes. Il a déjà ciblé certaines personnes dont le président de l’URD, Auguste Boukanga à qui on proposerait de filer une grosse enveloppe contre l’acceptation de se porter candidat à l’élection présidentielle. Bozizé n’aura pas inventé la roue… !

De même, afin de noyauter et infiltrer son entourage pour le neutraliser, il a aussi chargé certains de ses « tontons macoutes » de lui indiquer l’identité des véritables conseillers actuels de l’ancien président Ange Félix Patassé.

 

La rédaction  

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 19:11

 

 

Bozize KNK

 

 

Par un jugement prononcé le 20 octobre dernier dans l’affaire KIOSK INDUSTRY, le Tribunal de Commerce de Nanterre a rejeté l’intégralité des exceptions soulevées par les avocats de président de la  République centrafricaine, François Bozizé.

Outre le rejet des moyens soulevés par la défense de Bozizé, le Tribunal a considéré comme valable, la commande et la créance de la société KIOSK INDUSTRY qui a été mise en liquidation judiciaire du fait du non-respect de M. Fraçois Bozizé  de ses engagements.

Il est évident que cette attitude et ce refus de régler les sommes dues et de rechercher une transaction, nuit manifestement aux intérêts mêmes de la République centrafricaine. Les conséquences de ce jugement et de la situation dans laquelle Bozizé met la République centrafricaine sont très graves et de nature à compromettre tout investissement des entreprises françaises dans ce pays.

En effet, malgré les visites purement protocolaires comme celle rendue lundi 25 octobre par Bozizé au Comité Afrique du MEDEF, on ne voit pas comment des entreprises de cette organisation patronale, pourraient traiter avec un pays dont le Président ne respecte pas sa signature et emploie tout moyen pour éviter un règlement.

Pourtant selon des sources proches du dossier, le 18 octobre 2010, soit quarante-huit heures avant le prononcé du jugement, le marabout sénégalais de Bozizé, un certain Bacar Diagne, l’avait prévenu en ces termes : « Président, vous allez perdre…Je l’ai vu. Je l’ai senti. Je vous dis ». Le marabout avait raison.

L’ensemble des arguments présentés par la défense de Bozizé au Tribunal de Nanterre, sont détruits les uns après les autres. La RCA et son président sont reconnus avoir confirmé une commande non honorée financièrement par le donneur d’ordre. Le Tribunal a reconnu l’existence et la véracité d’une lettre commande authentifiée comme étant signée de la main même du président Bozizé. La juridiction française se reconnait seule compétente pour statuer sur le fond du dossier.

Pour parfaire les choses, le Tribunal de commerce de Nanterre transfert le dossier devenu manifestement politique, au Tribunal de Grande Instance et reconnaît le bien-fondé du principe de la demande d’indemnisation de 12.800.000 euros que KIOSK a fixé à 14.800.000 euros.

Alors qu’aussi bien son marabout Bacar Diagne ainsi que l’entourage du président Jacques Chirac à l’époque à l’Elysée n’ont cessé de préconiser à Bozizé un règlement amiable de cette affaire, ce dernier est demeuré sourd jusqu’ici à toute demande allant dans le sens d’un dénouement discret et sans publicité afin de ne pas nuire à l’image de marque de son pays. Une décision est attendue pour bientôt, sans doute avant les présidentielles centrafricaines. Bozizé doit éviter que l’addition ne s’alourdisse davantage.

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 19:04

 

 

Sud Est RCA

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 29 Octobre 2010 13:35

21 agents recenseurs ont été enlevés le 28 août 2010 aux environs de 10 heures dans la commune de Ouandjia située dans la circonscription électorale de Birao 2 (Extrême nord-est de la RCA).

 

Selon des sources de Radio Ndeke Luka, ces hommes sont entre les mains des éléments de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), rébellion fidèle à Charles Massi, ancien ministre d’Etat centrafricain disparu en décembre 2009.

Selon les sources, les rebelles ont capturé ces agents dans 7 centres de recensement du village de N’Dâa, déchiré les listes électorales et détruit les outils qui ont servi aux opérations  de recensement.

Les hommes sont encore entre les mains de ces rebelles. Pour l’heure, on ignore le sort des prisonniers et la revendication des ravisseurs.

Grogne des agents recenseurs d’Alindao, listing électoral confisqué

Les agents de recensement de la ville d’Alindao ont manifesté leur mécontentement le 29 octobre 2010 pour réclamer le versement du reliquat de leurs per diems. Ils ont confisqué les listings avant de les remettre après discussions avec le Coordonnateur de la Commission Electorale Indépendante (CEI) de cette localité.

Ces agents dénoncent le fait que les responsables de la CEI locale ainsi que le maire de la ville leur exigent de verser une somme, allant de 15 à 20.000 FCFA avant d’être payés.

Ils sont au total 260 agents recenseurs qui devraient percevoir chacun une somme de 35.650 FCFA. Selon Paulin Tékata, un des manifestants, la CEI locale ne leur donne pas des informations claires sur le versement du reliquat de leurs per diems bien que les opérations de recensement aient pris fin dans cette localité le dimanche 24 octobre dernier.

Ces agents recenseurs ont reçu des informations de la part des responsables de la CEI locale comme quoi le PNUD n’a pas encore décaissé le reliquat de leurs per diems.

Cette situation tend à devenir monnaie courante dans presque toutes les villes de la République Centrafricaine. A Berberati, un cas de détournement des indemnités des maires et des agents de recensement a été signalé. Le président de la Coordination de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalet a indiqué cette semaine à Radio Ndeke Luka que tous les agents recenseurs des provinces seront payés dès que leurs états seront envoyés à la CEI nationale.

 

 

NDLR : Bozizé a récemment prétendu avec beaucoup d'aplomb que l'insécurité en RCA n'était pas comme en Afghanistan où des élections avaient eu quand même lieu. Va-t-on alors faire des élections sans la Vakaga ?

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 19:02

 

 

Binguis

 

Vendredi, 29 Octobre 2010 13:39

La sous-commission dépôt de dossiers de candidature de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a ouvert ses portes depuis le 28 octobre 2010, pour la réception des dossiers  dont la date est fixée du 28 octobre 2010 au 08 novembre prochain.

Selon Thierry Patrick Akoloza, président de la sous-commission dépôt de candidature de la CEI, au deuxième jour de cette date, l’ambiance est encore morose, car les candidats ne se manifestent presque pas.

Thierry  Patrick Akoloza a déclaré par ailleurs que la sous-commission connait des difficultés qui ne leur permettent  pas de travailler dans des conditions idéales. De ce fait, il appelle le PNUD et le gouvernement centrafricain à créer des  conditions leur permettant « de mener à bien cette étape des élections groupées en RCA).

Thierry Patrick Aoloza a confié à Radio Ndeke Luka que certains représentants des partis politiques réunis au sein du Collectif des Forces du Changements sont passés récupérer les fiches de déclaration de candidature, « ce qui est un bon signe », dit-il.

Signalons que l’opposition politique centrafricaine réunie au sein du Collectif des forces du changement menace de retirer leurs représentants au sein de la CEI si cette date n’est pas repoussée en la date consensuelle du 28 novembre au 8 décembre. Il menace aussi de ne pas déposer leur candidature si cette date est maintenue.

 

NDLR : Cette CEI a perdu toute légitimité. L’opposition qui y était représentée a exigé de nouveau la démission de son vrai faux pasteur de président. Même si Bozizé traîne les pieds pour publier le rapport de l’audit sur la gestion de Joseph Binguimalé, celui-ci est dorénavant plombé et doit rendre son tablier car son jeu politicien avec Bozizé afin de réaliser leur hold-up électoral a achevé de les discréditer.

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 02:06

 

 

Bozize KNK

 

Il persiste dans son refus annoncé lors de la réunion du 19 octobre dernier au Palais de la Renaissance, de se conformer à la décision du Conseil d’Etat sur le découpage des circonscriptions électorales aux législatives et de reprendre le décret qui a servi pour les élections de 2005.

 A peine rentré hier de Paris, Bozizé a déjà signé plusieurs décrets datés comme par hasard du 27 octobre comme la ridicule lettre du président de la CEI Joseph Binguimalé adressée au Premier Ministre Faustin Touadéra, rendus publics par le porte-parole du gouvernement Fidèle Ngouandjika sur les antennes de radio Centrafrique, portant sur la question du découpage des circonscriptions électorales aux législatives. Le premier décret portant découpage électoral reprend donc purement et simplement le décret de 2004 qui a servi de base juridique aux élections législatives de 2005.

Un autre décret rapporte celui pourtant signé par Bozizé lui-même qui a érigé la localité de Sido, base arrière de sa rébellion de 2001-2003, en sous-préfecture. Or dans le décret portant découpage annulé par le Conseil d’Etat, la Sous-préfecture de Sido avait été omise, omission réparée par le Conseil d’Etat mais Bozizé préfère sacrifier la sous-préfecture de Sido et le Conseil d’Etat sur l’autel de sa volonté de hold-up électoral. Tout porte à croire que c’est en parfaite concertation entre Bozizé, Binguimalé et Faustin Touadéra que cette cascade de décrets scélérats sont pris.

On est dès lors fondé à légitimement s’interroger sur la volonté réelle de Bozizé de préparer de façon consensuelle les élections du 23 janvier dont tout indique maintenant que la date ne sera pas tenue. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour bloquer le processus électoral tout en en rejetant la responsabilité tantôt sur l’opposition, tantôt sur la communauté internationale. Heureusement, plus personne n’en est dupe car sa mauvaise foi est de plus en plus clairement perçue par les partenaires de la République centrafricaine.

Tout le monde à présent se rend bien compte que c’est toujours lui qui constitue l’obstacle principal au bon déroulement du processus électoral car il veut toujours imposer sa conception des choses à la CEI dont il aime pourtant parfois à rappeler qu’elle est souveraine. Il est le seul à vouloir que la CEI fasse le choix du traitement manuel des listes électorales, véritable porte ouverte aux fraudes, au détriment de l’informatisation dont les bailleurs de fonds se disent prêts à en assurer le surcoût. Il est le seul à refuser le découpage électoral des circonscriptions aux législatives simplement par ce que le Conseil d’Etat a annulé son décret scélérat qui comportait plein de graves missions.

Il met une telle pression sur les préfets et toute l’administration territoriale qui à leur tour font du zèle et terrorisent littéralement les populations dans leur localité pour qu’elles votent forcément pour Bozizé le moment venu.

A coup de grosses enveloppes d’espèces sonnantes et trébuchantes, il est en train de multiplier les manœuvres machiavéliques et sordides de toutes sortes pour imposer Désiré Zanga Kolingba acquis à sa cause, à la tête  du parti RDC de son défunt père le général André Kolingba à l’issue de son congrès qui vient de s’ouvrir - ce qui aura sans doute pour conséquence son immédiate implosion - tout cela afin de neutraliser cette formation politique qu’il redoute tout autant que le MLPC de Martin Ziguélé.

Il est clair que si on laisse Bozizé continuer à ce rythme, on s’achemine tout droit à une mascarade électorale et un véritable hold-up. L’opposition ne doit et ne peut pas se contenter de l’accompagner dans les urnes dans de telles conditions. Ce sera dès lors tout sauf des élections transparentes et crédibles. Ceux qui encouragent Bozizé dans ce sens doivent s’attendre à gérer tout ce qui pourrait advenir par la suite.  

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 02:05

 

 

Sud Est RCA

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 28 Octobre 2010 14:57

Il est difficile de trouver des denrées alimentaires sur le marché d’Obo (est du pays). Raison de la pénurie, les multiples attaques de l’Armée de Résistance pour le Seigneur (LRA).

Le correspondant de Radio Ndeke Luka affirme la crise découle du fait que la population a peur de vaquer aux travaux champêtres, pour ne pas s’exposer à une éventuelle attaque et prise d’otage par la LRA.

Une femme interrogée sur la question déclare « aller au champ, c’est risquer sa vie ».

Il faut rappeler que la ville d’Obo a été baptisée il y a une décennie « Programme Alimentaire Mondial». Elle était considérée comme un des greniers de la République centrafricaine, produisant en grande quantité toutes sortes de produits agricoles. Une situation qui contraste avec la crise alimentaire qui frappe la ville actuellement.

 

NDLR : Qui est responsable de cette situation sinon celui qui prétend être un général d’armée et qui a préféré sous-traiter cette région du pays à une armée étrangère.

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 01:43

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 28 Octobre 2010 14:55

Le bureau politique transitoire du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) a prononcé la radiation de son secrétaire général adjoint, Honoré Nzéssiwé.

Dans une décision signée du président Louis Pierre Gamba, en date du lundi 27 octobre et diffusée sur Radio Ndeke Luka, le RDC a estimé que son secrétaire général adjoint a conduit certains membres du parti à organiser un coup de force contre le bureau politique transitoire.

Cette attitude, selon le communiqué du RDC, est de nature « à diviser le RDC, et favoriser le clientélisme, indiscipline au sein du bureau politique transitoire ».

Il est désormais fait interdiction  à Honoré Nzéssiwé, d’exercer  au nom du parti sous peine de poursuite judicaire.

La radiation de ce cadre du RDC, intervient après celle en septembre dernier, de David Gbéti, alors président de la jeunesse de ce parti. Le bureau politique transitoire avait reproché au président de la jeunesse de rallier le camp du parti Koua Na Koua du président François Bozizé.

Il faut dire que le RDC a sombré ces derniers dans une crise sans précédent après le décès en juin de son fondateur André Kolingba, ancien président de la République Centrafricaine.

 

 

NDLR : Le chat parti, les souris dansent dit un adage. C’est un triste constat que de voir que c’est Bozizé et le KNK qui sont à l’origine des difficultés que traverse actuellement ce parti dont le président fondateur doit sans doute se retourner dans sa tombe devant ce spectacle affligeant. C’est surtout son fils Désiré qui , à coup d’enveloppe et afin de demeurer ad vitam aeternam ministre dans les gouvernements Bozizé, est l’objet d’une manipulation méthodique et qui veut que le RDC se fasse hara-kiri en s’attelant au KNK de Bozizé.Honoré Nzessiwé avec quelques autres, sont également instrumentalisés par le clan Bozizé pour tenter d’imposer Désiré Kolingba à la tête du RDC. Tant mieux si leur jeu politicien est ainsi découvert et neutralisé par les responsables transitoires du RDC.  

 

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 01:41

 

 

Binguis

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 28 Octobre 2010 14:53

L’enregistrement des candidatures pour les élections (Présidentielle et législatives) a démarré ce 28 octobre 2010 à l’Assemblée nationale, conformément à la nouvelle décision prise par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Initialement, le chronogramme fixait le début de cette étape du processus électoral au 8 novembre, soit une dizaine de jours plus tard.

Le 22 octobre dernier, la CEI a modifié la date de dépôt et de clôture des candidatures aux élections groupées de 2011. Au lieu d’un mois à compter du 08 novembre, elle a réduit ce délai à 12 jours et arrêté les dates du 28 octobre au 08 novembre.

L’opposition politique centrafricaine rejette cette décision et exige la démission du président de la CEI, le Pasteur Joseph Binguimalé, et du Rapporteur Général Rigobert Vondo. Elle menace à nouveau de retirer  ses représentants à la CEI si ses exigences ne sont pas satisfaites.

Le collectif des Forces du Changement qualifie cette décision d’unilatérale, arbitraire et non conforme à l’accord du 10 août 2010 entre les différentes entités impliquées dans le processus en cours.

Me Henri Pouzère, coordonnateur de l’Union des Forces Vives de la Nation et membre du Collectif des Forces du Changement, a déclaré à Radio Ndeke Luka que « le collectif retirera tous ses représentants au sein de la CEI si Joseph Binguimalé et Rigobert Vondo ne démissionnent pas  et si la date du dépôt des candidatures n’est pas repoussée au 8 novembre prochain ».

Le président de la CEI a indiqué à la radio qu’il ne démissionnera jamais. Sauf si la majorité des commissaires se prononcent en faveur de son départ de la présidence de la CEI ou alors qu’il soit mis fin à ses fonctions par un décret présidentiel.

S’expliquant sur la nouvelle date de dépôt des candidatures, Joseph BINGUIMALE  a affirmé à Radio Ndeke Luka que rien n’a changé dans le chronogramme. Il s’agit d’un problème technique.

C’est la deuxième fois au cours du seul mois d’octobre, que l’opposition menace de se retirer du processus électoral en cours, suite à des divergences avec la CEI.

Par ailleurs, certains agents recenseurs de la ville de Bangui détiennent encore par devers eux, la liste des électeurs, une semaine après la fin des opérations de recensement électoral. 18 agents de recensement de Bégoua dans la ville de BIMBO 2 détiennent une liste d’au moins 10.000 électeurs.

Ils réclament le versement du reliquat de leur per diem qui s’élèverait à 540 000 francs CFA (environ 823 euros). Selon ces agents de recensement la somme a été détournée par leur commissaire qui serait à présent détenu à la Section des Recherches et d’Investigation. Mais la CEI affirme que des dispositions sont en train d’être prises pour le paiement de tous les reliquats.

 

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 16:23

 

 

Binguis

 

 

 

COMMISSION NATIONALE INDEPENDANTE

 

Bangui, le 27 octobre 2010

 

NOTE

A la Haute Attention de son Excellence

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

 

-BANGUI –

 

Objet : Ouverture des candidatures aux

élections présidentielles et législatives

 

Monsieur le Premier Ministre,

J’ai l’honneur de porter à votre haute attention que la date d’ouverture des candidatures aux élections présidentielles et législatives est fixée au 28 octobre 2010.

Compte tenu des Décrets n° 10.285 et 10.286 du 20 octobre , rapportant les dispositions des décrets n° 10.049 et 10.097 des 2 et 25 mars 2010 portant découpage électoral, la CEI se trouve dans une situation de vide juridique d’autant plus que les deux Décrets précités ont été pris en application des dispositions du Code électoral de 2009 qui avait abrogé de facto la loi portant Code électoral de 2004.

Cependant, dans l’intérêt supérieur de la Nation centrafricaine et en attendant le nouveau Décret de découpage, la CEI souhaite procéder le jeudi 28 octobre 2010 à l’ouverture des candidatures sur la base du Décret de découpage ayant servi aux élections présidentielles et législatives de 2005, bien qu’inexistant.

Telle est substance de la présente note que je soumets à votre haute attention.

 

Le Président de la Commission Nationale Indépendante

 

Révérend Pasteur Joseph BINGUIMALE

 

 

NDLR : Quelle pantalonnade ! Avec cette note, le vrai faux pasteur Binguimalé a atteint les sommets du ridicule et de la bouffonnerie. Son départ de la CEI est désormais une impérieuse nécessité. Voilà ce que c’est que d’aller chercher parmi d’anciens chauffeurs d’ambassade pour en faire un président de commission électorale. On finit par se demander entre Bozizé et Binguimalé, lequel détient la palme d’or de la bouffonnerie et de l’incompétence.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement Fidèle Ngouandjika vient de donner lecture sur radio Centrafrique d'un décret daté du 27 octobre qui rapporte celui qui a fait de Sido une sous-préfecture et un autre portant découpage des circonscriptions aux législatives qui reprend purement et simplement le décret de 2004 qui a permis les élections législatives de 2005. C'est clair ! Bozizé refuse de se conformer à l'arrêt du Conseil d'Etat dont il a traité les membres d'être des criminels. Il décide donc de faire ce qu'il veut sachant bien qu'il bloque ainsi de nouveau la tenue des élections car l'opposition ne pourra jamais accepter ses caprices.  

 

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 00:34

 

 

Bozize KNK

 

 

Centrafrique-Presse avait rapporté dans sa parution du 1er octobre 2010 que le 16 septembre dernier, Bozizé avait fait venir dans son bureau du Palais de la Renaissance le Préfet de la Mambéré-Kadéi chef-lieu Berbérati, un certain Joël Paréfa pour lui proférer des menaces de mort en cas de victoire de Martin Ziguélé dans sa juridiction aux présidentielles. Depuis, ce préfet fait du zèle afin de sauver sa tête. Il déjà annoncé comme par hasard, la victoire de Bozizé dans sa préfecture. A quoi bon aller encore aux urnes ! Sans doute informés de l’épée de Damoclès qui plane sur la tête de leur collègue de Berbérati, d’autres préfets se sont également mis à faire n’importe quoi pour plaire à Bozizé.

Dans le communiqué de presse de l’Association des Radios Communautaires de Centrafrique (ARC Centrafrique) que nous publions ci-dessous, un inventaire est dressé de certaines menaces graves et d’inadmissibles tentatives d’intimidation dont s’illustrent certains préfets zélés - en particulier celui de la Mambéré Kadéi, le sieur Joel Parefa de Berbérati que Bozizé a menacé de tuer - à l’égard des journalistes de certaines radios communautaires.

Il y a à peine quarante-huit heures, nous nous faisions l’écho d’un projet de décret déjà prêt que Bozizé doit signer bientôt pour changer certains préfets qu’il juge trop tièdes à son goût ou ne terrorisant pas suffisamment la population en sa faveur.

Ce communiqué de l’Association des Radios Communautaires de Centrafrique (ARC Centrafrique) tombe à pic qui vient mettre le doigt sur les méthodes dictatoriales de Bozizé et son KNK qui terrorisent littéralement les préfets, sous-préfets, maires, chef de quartiers et chefs de groupes, pour les embrigader de force et mettre ainsi sous leur coupe toute l’administration territoriale. Voilà les élections transparentes et la démocratie à la Bozizé. C’est de cette manière que Bozizé veut réaliser son double hold-up électoral à la présidentielle et aux législatives. C’est tout simplement scandaleux et insupportable. On ne peut que s'associer à l'indignation exprimée ici par l'ARC qu'on ne peut suspecter de rouler pour l'opposition politique ou encore moins d'antibozizisme primaire.  

Rédaction C.A.P

 

Communiqué de presse

 

L’Association des Radios Communautaires de Centrafrique (ARC Centrafrique) est une structure constituée de 15 radios disséminées sur l’ensemble du territoire centrafricain. Sa mission est d’agir pour la reconnaissance et la pérennisation des radios communautaires en Centrafrique. Elle poursuit entre autres, les buts suivants :

-          Regrouper les radios communautaires de Centrafrique ;

-          Travailler à étendre les services des radios communautaires au plus grand nombre de la population centrafricaine ;

-          Encourager la démocratisation du monde de la communication ;

-          Servir de carrefour d’opinions et de service pour les communautés bénéficiaires des programmes de ses membres ;

-          Agir comme représentante de ses membres et/ou favoriser diverses actions concertées visant à promouvoir les intérêts communs de ses membres auprès des  instances politiques et administratives, et auprès de toute autre instance externe qui présente un intérêt commun pour l’ensemble de ses membres.

Les radios communautaires membres de l’ARC Centrafrique sont des stations qui ont pour objectifs de :

-          Promouvoir les activités des organisations de la société civile ;

-          Assurer le développement local (développement social, culturel et politique) ;

-          Donner une information de proximité fiable aux auditeurs ;

-          Consolider les liens sociaux (la cohabitation pacifique entre les communautés) ;

-          Servir de forum en vue d’échange d’expériences entre associations affiliées ;

-          Offrir un service à la communauté où la radio se situe et à laquelle elle s’adresse tout en favorisant l’expression et la participation de celle-ci.

L’association des Radios Communautaires de Centrafrique a le regret de porter à la connaissance des autorités politico-administratives, des acteurs de la société civile, des partis politiques, des organisations de défense des droits de l’homme et de l’opinion nationale et internationale les menaces et pressions subies par certaines de ses radios membres.

Radio Notre Dame, Radio Evangile Néhémie, Radio ESCa Voix de la Grâce, Radio la Paix Linga FM (Bangui), Radio Songo (Mbaiki), Radio Kull Ndunga (Nola), Radio Zoukpana (Berbérati), Radio Siriri, Radio Maïgaro (Bouar), Radio Maria Bé Africa (Bossangoa), Radio ICDI (Boali), Radio Bé Oko, Radio Linga FM (Bambari), Radio Zereda(Obo).

Le 14 mai 2009, le Préfet de la Ouaka, Mme Lydie Marthe Yangba, a convoqué M. Célestin Yétomane, journaliste de la radio diocésaine Bé Oko de Bambari pour le menacer à propos d’une émission diffusée le 1er mai 2009 et qui portait sur les problèmes d’approvisionnement en eau potable dans la ville de Bambari. D’après elle, la radio incite la population à se révolter contre le président Bozizé. Elle serait capable de fermer la radio.

Le 11 mars 2010, le Préfet de la Mambéré-Kadéi, M. Joel Parefa, a convoqué le chef de station de Radio Zoukpana, M. René Pierre Ndoumbé, devant une assemblée d’autorités dont le Procureur de la République et d’autres responsables des services décentralisés de l’Etat. Il a demandé que le journaliste soit entendu sur procès-verbal.

Le motif de cette convocation serait la diffusion d’un vox pop sur le profil du député souhaité par la population. Le 13 septembre 2010, M. Jean Sosthène Dengué, Préfet de la Nana Mambéré, a organisé une réunion au cours de laquelle il a mis en place un comité de gestion ad hoc de la radio communautaire Maïgaro (ce qui n’est pas dans ses attributions) alors que le comité de gestion, élu, était en train de préparer une assemblée générale. Le 13 octobre 2010, le Préfet de la Mambéré Kadéi, M. Joel Parefa, a fait convoquer M. Jules Nakoé, chef de programmes et ses agents de Radio Zoukpana dans son cabinet. Il leur a dit de ne pas se fatiguer à dénoncer les tentatives de fraudes et autres car, de toutes les façons, le candidat du KNK aux élections présidentielles sera réélu. En fait, la radio avait diffusé une information portant sur l’existence de postes de recensement parallèles et nocturnes dans la ville de Berbérati. D’après le Préfet, les journalistes devraient éviter de se créer des problèmes inutiles car le responsable local du KNK pourrait les éliminer d’une manière ou d’une autre.

Le 19 octobre 2010, M. Joel Parefa, le Préfet de la Mambéré Kadéi a sorti son revolver pour menacer M. Jules Nakoé, chef de programmes de Radio Zoukpana, qui devait l’accompagner à Carnot. Dans la même soirée, la Radio Zoukpana a diffusé un communiqué du collectif des agents recenseurs de Berbérati qui convoquait les membres pour une réunion de travail le 20 octobre 2010, à la sous-préfecture. Peu de temps après, les responsables de la Commission Electorale de Berbérati ont fait diffuser un contre communiqué sur les ondes de Radio Zoukpana le lendemain 20 octobre, bien que Claude Gnapongo est arrêté dans les locaux de la radio. Mlle Mathilde Gbalé, bien que malade, sera cueillie à son domicile très tôt le matin. Les deux ont passé 5 heures en geôle avant d’être remis en liberté provisoire.

Le Commissaire affirme avoir reçu les instructions du Préfet de la Mambéré Kadéi M. Joel Parefa.

Convaincue que le processus démocratique ne peut se développer sans une information correcte de l’ensemble de la population, l’ARC Centrafrique s’indigne du comportement de certains acteurs de lavie politique et des autorités qui s’ingèrent dans le fonctionnement des médias.

L’Association des Radios Communautaires de Centrafrique (ARC Centrafrique) qui est signataire du code de bonne conduite des partis politiques, des acteurs de la société civile et des médias pendant la période électorale, déplore la multiplication des actes d’intimidation, des menaces et des pressions que les radios subissent. Elle rappelle à tous que les médias que les radios communautaires ne sont pas des succursales de la radio d’Etat et ont leurs spécificités. Elles contribuent à l’émergence de la consolidation de la démocratie dans notre pays en fournissant des informations de proximité de qualité à la population. Elle s’inquiète du risque de violence que laissent présager les menaces sur les journalistes et autres acteurs de la société civile.

A l’approche des élections de janvier 2011, l’ARC Centrafrique invite les autorités politico-administratives à laisser les médias faire leur travail de manière professionnelle pour que la population arrive à des élections transparentes, dans un climat apaisé.

Fait à Bangui, le 25 octobre 2010

Pour l’ARC-Centrafrique

Abbé Jean Ignace Manengou

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation