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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 01:29

 

 

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N'DJAMENA - AFP / 31 octobre 2010 22h24 - Des chefs d'Etat africains et dirigeants politiques se sont engagés dimanche à agir pour sauvegarder le lac Tchad menacé d'assèchement en adoptant une série de propositions dont le classement du lac comme patrimoine de l'humanité, lors d'un forum international à N'Djamena.

Cinq chefs d'Etat africains (Libye, Sénégal, Centrafrique, Tchad, Nigeria) ont participé à la clôture de la session Afrique du 8e Forum mondial du développement durable ayant pour thème "Sauver le lac Tchad", plan d'eau au coeur de l'Afrique dont la superficie s'est dramatiquement réduite ces dernières décennies.

En 1960 la taille du lac était de 25.000 km2, aujourd'hui, elle avoisinerait 8.000 km2, voire 2.500 km2, selon différentes estimations. Les autorités et certains experts attribuent son rétrécissement au réchauffement climatique, alors que d'autres avancent des causes multiples et notamment sa surexploitation pour l'irrigation ou pour les besoins en eau des villes.

Une série de propositions ont été adoptées "par consensus" par les participants - chefs d'Etat, responsables politiques et experts - pour sauvegarder le lac, selon un communiqué final lu par le ministre tchadien de l'environnement Hassan Terap.

"C'est les meilleures propositions qui ont été faites, nous devons les adopter par consensus", a déclaré le président tchadien Idriss Deby, suscitant les applaudissements des participants.

Les experts du comité scientifique du forum réunis vendredi et samedi avaient soumis ces propositions au "segment politique", selon Emile Malet, délégué général du forum.

La première vise à "faire du lac Tchad un patrimoine de l'humanité". "Si on y arrive, cela permettra de réparer une injustice, et le lac Tchad sera respecté avec des droits et des devoirs pour l'ensemble des pays riverains" (Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad), a relevé Emile Malet.

Concernant l'alimentation en eau du lac Tchad, notamment en détournant des cours d'eau, il a été retenu de "confronter toutes les considérations avant de faire quoi que ce soit", en tenant compte de trois objectifs: "les équilibres du lac Tchad doivent être respectés, les populations doivent être sauvegardées et les activités doivent être amplifiées", a poursuivi M. Malet.

Les experts ont aussi souhaité la création d'une "autorité" pour le lac, afin d'éviter les risques de conflits, notamment entre migrants et populations autochtones qui subissent les aléas climatiques.

Situé à la frontière de quatre pays, le lac est un lieu de migration important, attirant notamment des éleveurs et pêcheurs.

Enfin, les participants ont souhaité que les recherches sur le lac puissent être mutualisées et coordonnées.

Le délégué général du forum a indiqué qu'une réunion se tiendra à Paris dans six mois pour affiner les propositions afin de les présenter aux bailleurs de fonds.

"Il est impérieux que nous nous serrions les coudes pour donner vie au lac Tchad", a insisté le président tchadien Idriss Deby Itno. "N'Djamena n'est qu'une étape qui doit être franchie avec ces pertinentes propositions", a-t-il ajouté.

"Le lac n'appartient ni au Tchad, ni aux riverains, mais à toute l'Afrique, c'est un bien de l'Afrique", a de son côté soutenu le président sénégalais Abdoulaye Wade, pour qui "la politique faite depuis 40 ans sur le lac Tchad et autour du lac sont les véritables responsables de sa régression".

"Nous ne pouvons pas permettre que le lac Tchad meure", a renchéri son homologue nigérian, Goodluck Jonathan.

(©)

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 01:00

 

 

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PRETORIA - AFP / 31 octobre 2010 21h10 - Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé dimanche à la presse un remaniement de son cabinet avec le limogeage de sept ministres, afin notamment d'améliorer l'efficacité de son action dans la lutte contre la pauvreté.

Parmi les principales victimes du remaniement figure le ministre des Communications Siphiwe Nyanda, soupçonné d'irrégularités.

"Nous sommes guidés par la mission de ce gouvernement qui est d'améliorer la qualité de vie de tous les Sud-Africains, en particulier des pauvres", a déclaré Jacob Zuma, élu président en 2007.

"Etant donné que nous avons toujours des difficultés graves en matière de chômage, de pauvreté et d'inégalité dans ce pays, le gouvernement se doit de travailler plus vite pour arriver", a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse.

Responsable important du parti au pouvoir ANC (Congrès national africain), Siphiwe Nyanda est un ancien chef des Forces armées d'Afrique du Sud : il avait été publiquement critiqué lorsque la compagnie qu'il possède en partie avait été choisie pour des appels d'offre de l'Armée valant plusieurs millions de rands (euros).

M. Nyanda avait aussi des actions dans une entreprise de télécommunications alors qu'il était ministre.

On lui reproche encore d'avoir préféré descendre dans un hôtel cinq étoiles lors d'une réunion au Cap, alors qu'un logement officiel était prévu.

Parmi les nouveaux promus au gouvernement figure Fikile Mbalula, un ancien membre radical des jeunesses de l'ANC, comme ministre des Sports. Il est récompensé pour avoir dirigé la campagne électorale de M. Zuma.

Paul Mashatile, déjà influent comme chef du parti de la province de Gauteng (le coeur économique du pays où se trouve Johannesburg), est nommé ministre des Arts et de la culture.

Un autre ancien dirigeant des jeunesses de l'ANC, Malusi Gigaba, qui était vice-ministre de l'Intérieur, est nommé ministre des entreprises publiques.

En revanche plusieurs ministères clés comme les finances, les Affaires étrangères et l'Intérieur gardent leurs titulaires.

"L'accès aux services de base, a poursuivi le président, reste aussi important que lorsque nous avons obtenu notre liberté en 1994", à la fin de l'apartheid et de la domination blanche.

Le chef de l'ANC, qui a été critiqué pour la persistance d'inégalités sociales criantes en Afrique du Sud, a souligné: "il faut que nos compatriotes perçoivent une amélioration visible dans la fourniture d'eau, d'électricité, des services de santé, d'éducation, de sécurité sociale, de services administratifs, de sécurité et une série de besoins fondamentaux".

"Nous avons les ressources, notamment des cadres compétents et expérimentés: ils doivent faire en sorte que ces services arrivent bien aux gens, sous la direction des ministres et des vice-ministres".

Le chef du groupe parlementaire de l'Alliance démocratique, principal parti d'opposition, Athol Trollip, a estimé que ce remaniement donnait "le signal positif d'un exigence accrue de responsabilité".

Il s'est félicité du départ de M. Nyanda ainsi que du ministre chargé des femmes, de l'enfance et des handicapés Mme Noluthando Mayende-Sibiya, critiquée pour avoir échoué à faire vivre ce nouveau ministère, ou encore de Richard Baloyi, ministre de la Fonction publique, mis en cause pour sa mauvaise gestion de la grève des enseignants et personnels soignants cet été.

"Ces ministres n'ont pas donné satisfaction, et le président Zuma a pris la bonne décision en les remplaçant", a-t-il dit.

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 00:57

 

 

URNE EN BOIS

 

Dimanche, 31 Octobre 2010 12:24

Plus de 100 jeunes issus de différentes entités ont édifiés samedi 30 octobre 2010, sur le processus électoral en cours par le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) à la primature à Bangui.

Il a été question pour le CNJ de recueillir les avis de ces derniers sur les forces et faiblesses des différentes phases de cette consultation populaire prévue pour le 23 janvier 2010.

A la lumière des discussions, Christian Guénébem, président du CNJ, interrogé par Radio Ndeke Luka, a déclaré que cette rencontre se poursuivra avec toutes les parties impliquées dans ce processus, avant, a-t-il précisé, toute prise de position.

Pour Rodrigue Maïté, représentant de la Jeunesse dans l’entité société civile au sein de la Commission Electorale Indépendante, techniquement les élections sont possibles pour le 23 janvier 2011, mais politiquement, non, a-t-il martelé, en raison de certaines divergences qui secouent la machine électorale

Quant à Delphin Nguia, secrétaire à la Jeunesse au sein de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), un des partis de l’opposition, la date du 23 janvier fixée pour le 1er tour des élections en Centrafrique doit être tenue et a appelé les acteurs au respect de l’accord du 10 Aout 2010.

Pour sa part, Patrick Nambéaré, conseiller du premier ministre en matière de la jeunesse, l’initiative est louable. D’après lui, cela prouve déjà la maturité de la jeunesse centrafricaine.

Cette rencontre intervient au moment où l’opposition menace de se retirer dudit processus. Elle a d’ailleurs exigé entre autres la démission du président de la CEI et son rapporteur, ainsi que la publication du résultat de l’audit de cette structure en charge des élections.

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 00:43

 

 

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Le 10 août dernier, pouvoir usurpateur, opposition bancale, rebelles ou ex rebelles c’est selon, ont signé un texte qu’ils se sont empressés de présenter comme un « accord politique ».  Les signataires du texte parlaient tous d’une même et seule voix. En tout cas, ils affichaient leur bonne entente et s’étaient surtout mis d’accord sur la date du 23 janvier 2011, pourtant fixée de manière unilatérale par Bozizé, comme la date du premier tour des élections législatives et présidentielle.

L’Indépendant avait alors douté de la faisabilité de cet accord et pointait  quelques anomalies majeures qui, à notre sens, pouvaient entraver le procès d’opérationnalisation des élections.

D’abord nous doutions de la sincérité de Bozizé, qui, seul dans son carcan, sans préalablement consulter ses partenaires de l’opposition, signa le 30 juillet le décret fixant la date des élections au 23 janvier. Pour nous, il était impossible que Bozizé qui entend être le seul homme-orchestre du processus électoral ait changé radicalement en l’espace d’une semaine et soit désormais touché par la bonne grâce de l’ange du CON-SEN-SUS.

Ensuite, nous affirmions que le soi-disant accord politique n’incitait nullement à l’optimisme du fait d’importantes questions qui demeuraient et qui demeurent encore en suspens à savoir, le redécoupage des circonscriptions électorales pour les élections législatives, le désarmement des rebelles et le recensement électoral à proprement parler dans un pays dont plus de la moitié échappe carrément au contrôle gouvernemental.

Enfin, nous considérions que le fameux accord politique auquel d’ailleurs, plus personne aussi bien du pouvoir que de l’opposition ne fait  aujourd’hui allusion, n’aura eu pour seul mérite que de LÉ-GI-TI-MER le régime illégal et sanguinaire d’un François Bozizé qui caresse désormais l’ambition d’installer une dynastie sur les bords de l’Oubangui-Chari.

À l’époque, tous les leaders de l’opposition  en sont à feindre d’ignorer que François Bozizé n’est pas et ne saurait être un homme de parole, et que chez lui, le double langage, le rétropédalage est une seconde nature.

L’indispensable coup d’État démocratique !

Aujourd’hui, pas un jour ne passe sans que les amis d’hier s’invectivent par communiqués et décrets illégaux interposés. La bonne entente du 10 août a volé en éclat. Cette discorde était prévisible, disions-nous.

Convaincu de la léthargie et la faiblesse de ses vis-à-vis de l’opposition, Bozizé et les siens se sentent poussés des ailes. Ils multiplient les provocations et snobent l’opposition. Ainsi, Bozizé persiste dans son refus annoncé lors de la réunion du 19 octobre au Palais de la Renaissance, de se conformer à la décision du Conseil d’État sur le découpage des circonscriptions électorales aux législatives et à repris purement et simplement non sans  un ridicule culot, le décret qui a servi pour les élections de 2005. Selon les souhaits de Seigneur Bozizé 1er, au lieu d’un mois comme le prévoyait l’accord politique, l’ouverture du dépôt des dossiers de candidature ne mériterait plus que 12 petits jours ! Quid des réclamations et autres contestations.

Comme il fallait s’y attendre, l’opposition qui, hier, menait le même combat que Bozizé contre les intérêts des Centrafricains, multiplie les communiqués de presse pour réclamer la démission du président de la CEI (Commission électorale indépendante), le très décrié Joseph Binguimalé,  et menace, toute honte bue, de se retirer du processus électoral faute d’être entendue.  

Si, comme le clament Bozizé et certains de ses thuriféraires, les élections devraient ne se tenir que le 23 janvier prochain, les électeurs Centrafricains pourraient encore une fois de plus se retrouver avec le SIDA et le CANCER, Patassé et Bozizé, seuls candidats de la présidentielle. Un scénario aussi loufoque qu’insensé. Ce sera alors la grande pagaille, qui confirmera le caractère nocif de ces deux individus pour la cohésion sociale et la concorde nationale.

Pour espérer sortir à peu près indemne de cette impasse, deux hypothèses :

La première : la Centrafrique devra se trouver ou inventer une personnalité de très grande sagesse pour jouer les médiateurs et faire entendre raison à Bozizé qui ne semble pas prendre la mesure du grand danger qui guette son pays. Qu’on se le dise, nous ne sommes plus très loin d’une guerre civile en bonne et due forme.

Or, l’on réalise que dans tout le pays et même dans la sous-région, il y a finalement peu de personnalités imposantes et suffisamment consensuelles pour raisonner Bozizé et tempérer ses ardeurs meurtriers.

La seconde hypothèse est à notre sens la plus pragmatique et la moins mauvaise: si Bozizé et son opposition ne parvenaient pas à s’entendre sur le processus électoral et à organiser des élections libres, transparentes, crédibles un tantinet incontestables, un Amadou Toumani Touré se doit d’intervenir pour mettre  tout le monde d’accord.

Ce sera salutaire pour le bonheur du peuple et le salut de la NATION.

 

Rédaction L'Indépendant 

 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 02:49

 

 

URNE EN BOIS

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 30 Octobre 2010 14:35

Le Conseil national de la jeunesse recueille depuis le 30 octobre 2010 les avis des leaders des différentes organisations de jeunesses sur la fixation de la date des prochaines élections de République centrafricaine.

Le Conseil national de la jeunesse veut ainsi avoir une idée claire de la position des jeunes des conditions qui permettent aujourd’hui d’aller aux élections le 23 janvier 2011.

Il faut rappeler que l’opposition a menacé cette semaine de se retirer du processus parce qu’elle trouve que le code électoral n’est pas respecté. Les leaders de l’opposition jugent unilatérales, les dernières décisions prises par la Commission Electorale Indépendante en ramenant la date du dépôt des candidatures du 28 octobre au 8 novembre 2010.

Elle condamne également « certaines actions du pouvoir en place qui sont de nature à truquer les prochaines élections ».

 

NDLR : Cela a tout l’air d’une manœuvre du pouvoir en place qui est à la recherche d’un casting afin de ne pas perdre la face et probablement pour se débarrasser du vrai faux pasteur à la tête de la CEI dont plus personne ne veut. La jeunesse comme instrument, il n'y a pas mieux !

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 02:39

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 30 Octobre 2010 14:33

Il n’y a toujours pas d’entente au sein du Parti politique du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) du feu président André Kolingba. Le Parti connaît une crise de leadership depuis la mort de son Président fondateur. Deux tendances se bousculent pour coordonner les activités de cet ex parti unique.

 

Il y a la tendance Louis-Pierre GAMBA qui tient le Bureau Politique Transitoire (BPT) et, la tendance Marguerite PETRO KONI ZEZE du Bureau Politique Provisoire (BPP). Une guerre de communiqués enclenchée ces derniers jours par les deux tendances, amène la Radio Ndeke Luka à leur tendre le micro.

Guerre d’appellation ou de positionnement ? Difficile de répondre précisément à cette question. Les deux tendances, n’étant pas en mesure de s’assoir autour d’une même table pour discuter du véritable problème qui mine le RDC, se livrent ces derniers temps une guerre par voie de presse.

Mais en regardant les choses de près, la décision prise par l’une des tendances de rallier le RDC au parti KNK (Kwa na Kwa) de François Bozizé, aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Cette situation conduira à l’exclusion de certains membres du Parti.

C’est le cas de Honoré NZESSIWE, Secrétaire général adjoint du bureau politique transitoire qui vient d’être radié par une décision signée du président Louis Pierre GAMBA, le 27 octobre dernier.

Selon Pascal KOYAMENE, Porte-Parole du Bureau politique transitoire du RDC, NZESSIWE a préféré un coup de force plutôt que la voix du dialogue. Il ajoute qu’à cette allure, Honoré NZESSIWE sera traduit en justice pour usage abusif du Logo du Parti RDC.

Mais en réponse à cette décision prise à son endroit, Honoré NZESSIWE atteste que cette sanction est infondée. Selon lui, « le Bureau politique provisoire reste ouvert à toute discussion avec les autres Frères du Parti ».

Pour l’instant, seul un Congrès national du Parti, susceptible de rassembler tout le monde, peut décanter la situation. Ce Congrès, selon le BPT, se tiendra les 4, 5, et 6 novembre prochain à Bangui.

 

 

NDLR : Il est clair que c'est Bozizé qui le principal responsable de ce qui se passe au RDC. Il a proposé beaucoup d'argent certains responsables en vue de ce parti afin qu'ils sèment cette zizanie. Le RDC est depuis longtemps membre de l'UFVN et du CFC et a activement pris part à certaines luttes que l'opposition a menées contre le pouvoir de Bozizé. Comment peut-on expliquer autrement qu'à quelques mois des élections, quelques uns de ses militants sans doute achetés par le pouvoir, veuillent atteler ce parti à la caravane boziziste ! C'est tout simplement inadmissible. Bozizé veut dépecer le parti du défunt général Kolingba. Tous ceux qui sont attachés à sa mémoire et son oeuvre doivent se mobiliser pour faire échec aux manoeuvres machiavéliques de division de Bozizé.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 02:30

 

 

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Ai- Rca- Samedi, 30 Octobre 2010 20:20  - Le Ministre d'Etat aux transports et à l'aviation civile Parfait  Anicet Mbay, a reçu le 27 octobre M Arnaud Desmarchelier, chef de projet infrastructure au sein de l'Agence Française pour le Développement (AFD).

 De sources crédibles,  il était question lors de ce tête-à-tête du financement du projet d'aménagement de l'aéroport Bangui Mpoko et d'autres aérodromes de la République Centrafricaine.

"Si tout se passe bien,  nous pouvons espérer avoir un accord signé contractuellement  entre le gouvernement centrafricain et l'AFD dans le premier trimestre de l'année 2011" a confié M Desmarchelier au sortir de l'audience,  annonçant  que son organisme entamerait  les premiers travaux d’ici la fin du premier semestre de l'année 2011".

Selon M Desmarchelier,  ces travaux contribueront  au renforcement de la sécurité de l'aéroport.

"Et ceci passe par la reconstruction de la clôture autour de la piste de l'aéroport" a-t-il expliqué.

M Desmarchelier a  réitéré  le soutien de l'AFD auprès du gouvernement centrafricain pour l'exécution de ce projet qui selon lui,  devrait se faire soit en puisant dans le budget de l'Etat, soit sur financement d'autres partenaires.

"Cependant,  si les autres partenaires au développement ne se manifestaient pas,  l'AFD  apportera son appui financier au  gouvernement pour la réalisation de cet important ouvrage qui permettra  à l'aéroport d'assurer des vols  long-courriers ", a-t-il dit.

Etait également présent  à cette entrevue, le directeur général de l'aviation civile Kenndy Kétafio.

Kabongo, Ai Bangui

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 02:17

 

 

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BANGUI - AFP / 30 octobre 2010 23h26 -  Vingt et un agents, qui participaient au recensement en vue des élections en Centrafrique, ont été enlevés vendredi dans le nord-est par la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), a appris l'AFP samedi d'une source du haut commandement militaire à Bangui.

"D'après les informations qui nous sont communiquées par les forces de défense et les autorités de Birao (nord-est), 21 agents recenseurs qui acheminaient les données du recensement à Birao ont été interceptés par des éléments de la CPJP qui les détiennent en ce moment", a déclaré cette source, précisant qu'ils avaient été interceptés "à quelques dizaines de kilomètres de Birao", vendredi.

"Ces éléments de la CPJP ont confisqué et déchiré les données du recensement" en vue des présidentielle et législatives de janvier 2011, a précisé la source.

"On ignore pour l'instant le sort qui est réservé à ces agents recenseurs", a-t-elle ajouté, indiquant que "les forces de défense et de sécurité basées à Birao ont reçu pour mission de mettre en condition de sécurité" les 21 personnes.

"Les responsables de la commission électorale indépendante locale viennent de nous informer que 21 agents recenseurs ont été pris en otage par des éléments de la CPJP", a confirmé Rigobert Vondo, porte-parole de la Commission électorale indépendante en Centrafrique.

"Ces agents recenseurs convergeaient vers Birao avec les données du recensement qui ont été détruites par les rebelles", a-t-il déclaré, estimant qu'il était "encore trop tôt pour la CEI pour faire des commentaires sur cette situation".

Après deux reports et plusieurs tergiversations, le premier tour des élections a été fixé par décret présidentiel au 23 janvier, et l'éventuel second tour au 20 mars.

Le recensement en vue des élections s'est terminé le 21 octobre mais la liste définitive n'est pas encore connue. Ces opérations de recensement doivent doter le pays d'une liste électorale permanente, selon la CEI qui estime le corps électoral entre "1,6 à 1,8 millions" de personnes.

La CPJP n'a pas signé les accords de paix en Centrafrique. Son principal dirigeant est l'ex-ministre Charles Massi dont les proches affirment qu'il a été torturé à mort en janvier dans une prison centrafricaine.

Cette rébellion a récemment occupé dans l'est les villes de Yalinga (entre le 18 septembre et début octobre) et brièvement celle d'Ippy (le 16 octobre). Ces villes avaient été reprises par l'armée.

La Centrafrique est engagée depuis 2008 dans un processus de paix réunissant pouvoir, opposition et ex-rebellions pour tenter de mettre fin à des années d'instabilité et d'insécurité. La tenue d'une présidentielle juste et transparente est l'une des conditions pour pacifier le pays, selon de nombreux observateurs.

 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 01:32

 

 

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(AFP) 28.10.2010, 19h10

Une expédition scientifique se rendra début novembre en République centrafricaine pour étudier la biodiversité dans une région de lacs mal connue, à la découverte de nouvelles espèces, ont annoncé jeudi les organisateurs, de l'association Insectes du Monde basée à Toulouse.

Cette mission d'une dizaine de personnes dans le parc national de Dzanga-Ndokicette, baptisée "Sangha", devrait notamment permettre d'identifier de nouvelles espèces d'insectes de la zone dont "nous n'avons aucune donnée entomologique", a estimé le coordinateur, Philippe Annoyer, entomologue au Muséum d'Histoire naturelle de Toulouse.

Lors d'une expédition en 2008 près de la rivière Sangha, dans la même région d'Afrique, il avait découvert 13 nouvelles espèces, dont 10 de fourmis, une de papillon de jour, une de bousier et une de mante.

L'entomologue, qui sera notamment accompagné d'un botaniste et d'un ornithologue, prospectera en particulier toute la ramure d'arbres situés au bord des lacs, pour déterminer quels insectes vivent sur les mousses, lichens, orchidées ou fougères croissant sur les branches.
"Les insectes sont de très bons indicateurs de la biodiversité et de ses changements", car la présence de telle ou telle espèce révèle celle des plantes, des mammifères ou des oiseaux auxquels ils sont associés, explique Philippe Annoyer.

 Les chercheurs travailleront dans des arbres de 40 à 60 m de haut, juchés sur une plateforme spéciale en toile de l'association "Tout là-haut", qui permet de pénétrer à l'intérieur de l'entrelacs de branches.

 

 

NDLR : Il faut souhaiter à ces scientifiques qu'ils ne soient pas l'objet de la paranoïa ambiante à Bangui et que les sécurocrates du régime Bozizé ne les prennent pas encore pour des mercenaires déguisés en chercheurs venus faire un putsch contre le dépeceur, comme pour la mésaventure vécue par les chasseurs tchèques arrêtés le 2 septembre dernier et à qui on a fait goûter quelques jours au "confort" des geôles du commissariat du Port de Bangui. 

 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 00:48

 

 

URNE EN BOIS

 

(MISNA) 27 oct 2010 - Le Collectif des forces du changement (Cfc), composé de tous les partis de l'opposition et d'anciennes formations rebelles, exige la démission du président de la Commission électorale indépendante (Cei). À trois mois de la présidentielle et des législatives du 23 janvier 2011, l'opposition accuse le président de la Cei, le pasteur Joseph Binguimalé, de malversations et d'incompétence.

Le Cfc critique en outre le refus du président François Bozizé d'informatiser les listes électorales et de restaurer le vote manuel. Initialement prévu le 25 avril dernier, le scrutin avait déjà été reporté une première fois au 16 mai pour raisons techniques et logistiques. En attendant, les radios communautaires du pays ont accusé d'ingérence les autorités politiques et administratives de certaines régions.

Selon le président de l'Association des radios communautaires du Centrafrique (Arc), père Jean Ignace Manengou, certains hauts fonctionnaires auraient eu recours à la menace - allant parfois jusqu'à l'utilisation d'armes ou l'arrestation arbitraire - pour empêcher les journalistes d'exercer leur métier.

 

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