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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 15:47

 

 

centrafrique_4501.jpg

 

13/11/2010 | 07H51 GMT par Ibrahima Baldé

Le Comité international de la croix rouge (Cicr) vole au secours des populations déplacés internes et réfugiés de la République de Centrafrique et du Libéria. 

Dans le premier pays, ce sont environ plus  55 000 habitants, déplacés internes et réfugiés, dans les préfectures du haut-Mbomou et de Mbomou  qui vont bénéficier d’une aide alimentaire dans la partie Est de la  République Centrafrique touchés par le conflit. Cette vaste opération organisée par le Cicr vient à son heure au moment ou «  les conditions de sécurité se sont détériorées dans la région, ces 12 derniers mois » explique Valentine Bernasconi, Chef adjointe de la délégation du Cicr à Bangui dans un communiqué qui nous est parvenu. « Ces incursions des groupes armés sèment  le chaos parmi la population civile, suscitant un sentiment généralisé de peur et de vulnérabilité qui persiste longtemps après la fin de l’attaque. Ce qui perturbe fortement le cours normal de la vie » note la source.

Cette opération  de secours sera menée dans les villes qui constituent les lieux de refuge des déplacés notamment Obo, Mboki, Rafai et Zemio. Vu le nombre pléthorique des habitants dans ces villes, la demande en nourriture ne peut pas être satisfaite.  Christa Utiger, coordonnatrice du Cicr chargée de la sécurité économique pour le République de Centrafrique et responsable de l’opération explique dans le communiqué que « plusieurs facteurs nuisent à la sécurité alimentaire dans la région. Les terres fertiles sont nombreuses, mais les violences perturbent les modes de vie traditionnels comme l’agriculture, la chasse et la pêche, les fermiers craignant souvent d’être attaqués s’ils s'éloignent de la ville pour aller travailler dans leurs champs. La production en souffre, ce qui entraîne une hausse des prix, au point que tout le monde ne peut pas se permettre d'acheter de la nourriture, même lorsqu'il y en a ».

 Et pour aider ces populations touchées par ce conflit d’avoir de quoi manger indique le document, le Cicr « prévoit de distribuer des semences à ces mêmes communautés avant la saison des semailles au printemps 2011, afin de garantir que des récoltes abondantes, à l’automne, produisent suffisamment de nourriture à un prix raisonnable. La priorité est d’aider les communautés à reprendre pied ».

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 03:25

 

 

RCA-decoupage-electoral.jpg

 

Trahi par sa scandaleuse lettre au général d’opérette Ouandé lui demandant la « conduite à tenir » suite au dépôt de candidature du président du MLPC Martin Ziguélé, Joseph Binguimalé aura achevé de faire la preuve de son manque total d’indépendance, de son incompétence crasse et de sa fourberie en tant que président de la coordination de la CEI. En vérité, cette CEI n’a jamais été indépendante mais bien au contraire, elle était totalement inféodée via son président à Bozizé qui n’est qu’un candidat, dictait allégrement ses quatre volontés. Du fait de cette subordination, Bozizé, tout autant que sa femme et sa progéniture ainsi que Binguimalé, s’est enrichi lui aussi avec les scandaleux marchés de gré à gré non exécutés de plus de 500 millions de F CFA que Binguimalé leur honteusement a attribués.

A cause de leur cupidité et la très mauvaise gestion du processus électoral par Bozizé et Binguimalé, le feu couve actuellement et risque de prendre en RCA. A présent, la seule question qui vaille la peine d’être posée est bel et bien de savoir si à travers le fameux Comité de pilotage des élections qui regroupe les représentants de la Communauté Internationale tels que le  BINUCA (Nations Unies), l’Union Africaine et l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi que les illustres ambassadeurs de l'Union Européenne, de la France et des USA, ses partenaires et parties prenantes au processus électoral qui assurent de manière déterminante le financement de ces élections avec l’argent des contribuables de leurs pays,  laisseront se dérouler jusqu’au bout une grossière farce d’élections. Jusqu’à quand continueront-ils de fermer les yeux et boucher les oreilles sur le plan de hold-up que Bozizé est en train de mettre en place pour s’autoproclamer vainqueur.  

Alors même que sa gestion partisane de la commission électorale n’en finit pas de le montrer du doigt comme un malhonnête et un fourbe incompétent qui s’est mis exclusivement au service du candidat président François Bozizé, l'inénarrable vrai faux pasteur Binguimalé s’est précipité pour transmettre déjà le vendredi 12 novembre à la Cour constitutionnelle les noms de ceux des candidats dont la CEI avait retenu les dossiers de candidatures parce que prétendument déposés dans les délais, version Binguimalé. C’est tout simplement de la fuite en avant et tout cela est parfaitement illégal.

Il ne serait pas non plus surprenant que dans quelques jours, la Cour constitutionnelle de Bangui dont on connaît le degré d’aplatissement et de subordination à Bozizé, emboîte le pas à Binguimalé pour déclarer recevable les candidatures en question pour les élections présidentielles. Les Centrafricains ont aujourd’hui l’impression d’assister à la répétition du même scénario  qui a précédé la électorale de 2005 où Bozizé s’était servi de la même Cour constitutionnelle aux ordres présidée par son parent Marcel Malonga pour écarter gratuitement les dossiers de sept fils du pays sur les onze qui avaient fait acte de candidature.

 En 2005 en effet, on se souviendra que c’était suite au tollé général déclenché par la volonté politique d’exclusion de Bozizé via cette même et indigne Cour constitutionnelle qui fait honte avec ses membres pantouflards qui se tournent les pouces et sont grassement rétribués, qu’à la faveur de l’intervention énergique de feu le Président Omar  Bongo Ondimba appelé d’urgence à la rescousse par les recalés, Bozizé a dû battre en retraite et permettre le repêchage de six des sept candidats à l’exception de l’ex-président Patassé dont personne ne voulait de la candidature. Cinq ans après, l’histoire politique de la RCA est donc hélas en train de se répéter.

Cinq ans après, force est de constater que le candidat Bozizé renoue avec la tentation, comme en 2005, de choisir lui-même ses adversaires électoraux, en éliminant sous de fallacieux prétextes ceux qu'ils jugent dangereux pour lui dans la compétition, en particulier Martin Ziguélé. Un seul débat est également à l’ordre du jour dans le contexte actuel crée par le duo Bozizé – Binguimalé, celui de l’utilité de la présence des représentants des formations politiques de l’opposition au sein de ce machin qu’on appelle CEI. Me Crépin Mboli-Goumba avait déjà envoyé un électrochoc par sa fracassante démission qui aurait dû être immédiatement suivie de celles des autres membres de l’opposition qui ne servaient que de faire valoir à Bozizé et son Binguimalé pour duper l’opinion publique. Maintenant il faut les laisser à découvert car leur masque est tombé. Tout le monde sait qu’ils sont les seuls responsables de l’enlisement du processus électoral et de tout ce qui pourrait advenir. Qu’ils continuent de s’entêter… !    

Rédaction C.A.P

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 21:24

 

 

Florian-Ndjadder.jpg

 

 

SENEGAL-CENTRAFRIQUE-POLITIQUE

12/11/2010 19:09 GMT

Dakar, 12 nov (APS) - L’opposant centrafricain François Florian Bedaya-N’Djadder, candidat indépendant à la présidentielle de janvier 2011 dans son pays, organise une conférence de presse lundi au siège de la RADDHO, annonce un communiqué reçu à l’APS.

Prévue à partir de 10 heures, la rencontre avec les journalistes portera sur ’’la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine’’, précise la même source.

François F. Bedaya-N’Djadder, est le président de l’Union des forces républicaines (UFR-Centrafrique).

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 18:44

 

 

gros-diamant.jpg

 

(MISNA) 12/11/2010   16.44 - Les prochaines élections générales du 23 janvier 2011 pourraient largement dépendre de la question des diamants, surtout dans l'Ouest, où, jusqu'à fin 2008, rappelle le quotidien indépendant Le Confident, la plupart de la population locale était employée dans l'extraction artisanale et dans le commerce des pierres précieuses qui leur permettaient de vivre dans des conditions acceptables.

Avec la promulgation du nouveau code minier, promu par l'administration du président François Bozizé, de nombreuses personnes, entre mineurs artisanaux et acheteurs, ont dû abandonner le secteur du diamant entre fin 2008 et début 2009 se retrouvant sans emploi. Pourtant le directeur de publication du Confident Momet Mathurin précise à la MISNA que les fraudes persistent au profit des commerçants les plus riches, les seuls autorisés à garder ouverts leurs bureaux de vente.

Notre interlocuteur déplore en outre l'absence de mécanismes de compensation efficaces pour les populations riveraines des départements de Sangha-Mbaere, Mambere-Kadei et Lobaye. Une dizaine de grandes compagnies opèrent dans le commerce de diamants centrafricain, dont la production officielle s'élève à 500.000 carats, soit la moitié de ce qui serait véritablement extrait dans le pays, qui reste pourtant l'un des plus pauvres de tout le continent.

Si la nouvelle règlementation sur l'exploitation minière aspire à renforcer les contrôles en la matière et à améliorer la traçabilité et la gestion de tout le secteur, les anciens mineurs artisanaux estiment quant à eux que la loi a favorisé les intérêts du régime et des grandes compagnies.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 18:28

 

 

Boz-en-campagne.jpg

 

  NDLR : Nous publions ci-dessous le cri de ras'l bol d'un compatriote vivant en France vis à vis du dépeceur et hors la loi Bozizé

 

 

 

              Partez Monsieur le Président !

 

 

Dans un article précédent, je vous ai affublé du titre de « Bouffon 1er » et je voudrais et je voudrais m’en excuser auprès de tous les vrais bouffons du monde entier qui ont un avantage sur vous : ils font rire tandis que vous faites pleurer le peuple centrafricain depuis sept ans . Cela m’est intolérable en tant que Centrafricain, , en tant qu’Africain et en tant que Démocrate . Alors souffrez Monsieur le Président que je vous dise en quelques mots votre fait depuis votre forfaiture du 15 mars 2005 abusivement qualifiée de «sursaut patriotique ».

 

_Vous serez donc le premier Président patriote à vassaliser sa patrie par rapport au président tchadien, devenu de facto votre suzerain. Il vous a instrumentalisé pour faire de notre pays un glacis protecteur de son pétrole de Doba et accessoirement régler son contentieux avec Patassé. Vous êtes le vrai garde-frontière sud du Tchad, libérant ainsi le président tchadien qui peut s’occuper plus facilement de son opposition du Nord-Est . La souveraineté centrafricaine est bradée.

 

_Par voie de conséquence, vous avez introduit des soldats réguliers et des mercenaires sur le territoire national. Ils se sont conduits comme en pays conquis, saccageant le peu de tissu industriel centrafricain existant, démontant des équipements médicaux, volant et violant comme les hordes de barbares qu’ils sont . La RCA est transformée en butin de guerre mais il y a des partages de butin de guerre qui se terminent mal : rappelez-vous le vase de Soissons !

 

_Cette bizarre conception de la patrie vous a conduit à la diriger exclusivement avec les vôtres. Vous êtes le premier Président à fouler aux pieds la Loi fondamentale en nommant votre fils ministre de la défense. Ce faux nez ne trompe personne : vous cumulez de fait le poste de ministre de la défense avec celui de Président de la République au mépris de la Constitution. Pour quels résultats ? Votre fils se calfeutre au camp Béal à Bangui tandis que des milices étrangères de Kony et de Baba Laddé sont installées à demeure chez nous, sur le territoire de nos ancêtres sans parler des Centrafricains mécontents de votre gestion patrimoniale qui ont pris les armes et que votre manque de perspicacité politique empêche de rencontrer. Dites à votre fils que le département de la défense ne se dirige pas uniquement avec des communiqués de presse. Il faut se rendre de temps en temps sur le terrain comme les soldats, sinon on perd toute crédibilité. Vos nombreux autres enfants sont à la tête d’importants services de l’état ainsi que vos neveux et féaux. Que reprochiez-vous déjà à Patassé qui a commis l’erreur politique de vous céder l’état-major ? Tout ça pour ça, serait-on tenté de dire.

 

_Vous avez interrompu un processus démocratique en cours pour imposer une dictature implacable dans le seul but de vous enrichir. Cette soif inextinguible d’enrichissement rapide vous a placé dans une situation délicate à Düsseldorf en Allemagne. Vous êtes le premier Président centrafricain pris comme un vulgaire trafiquant avec des valises de diamants. Aujourd’hui notre pays bat des records négatifs en matière de santé, de malnutrition, d’analphabétisme…Des compatriotes sont obligés de vivre dans la brousse comme des bêtes sauvages pour fuir votre soldatesque ou échapper aux hordes de bandits que vous tolérez dans un dessein machiavélique de fraude électorale . Combien coûte une valise de diamants ? Vous vendez des diamants alors que le peuple meurt de faim à Berbérati et à Boda qui sont les berceaux du diamant. Cherchez l’erreur Monsieur le Président. Au lieu d’être A.T.T ( Ahmadou Toumani Touré ) pour la RCA, vous vous comportez comme un Dadis Camara de très bas étage . De votre mentor politique Bokassa, vous n’avez retenu que la violence. Méditez ces paroles de Sacha Guitry « on peut faire semblant d’être grave, on ne peut pas faire semblant d’avoir du talent » . Vous manquez d’idéal patriotique pour ce beau et grand pays.

 

_Vous avez cru vous en sortir en vous entourant de gens médiocres. Mais un Président médiocre plus un gouvernement de médiocres, cela donne toujours de la médiocrité. Vous dirigez notre pays comme une caserne ou une ferme familiale avec des méthodes dépassées, erronées et dangereuses. Le peuple s’en est rendu compte : redoutez sa colère dans les urnes.

 

_Vous faites assassiner vos anciens partenaires politiques et embastiller de paisibles compatriotes sans jugement. Cela rappelle fâcheusement des temps révolus et sera porté à votre passif. Votre attitude est celle d’un chef de bande, d’un « Godobé » diraient les Centrafricains, qui n’entend régler que des comptes : avant-hier avec les juges, hier avec les douaniers, aujourd’hui avec les avocats et demain avec qui ? Votre comportement vindicatif vous a aliéné toutes ces institutions, ces corps nécessaires à la bonne marche d’une démocratie. Le sang centrafricain est sacré : personne ne doit le verser ! Or, c’est un homme qui a prêté serment comme Président de tous les Centrafricains et qui prétend par ailleurs être un pasteur qui le fait. Quel est ce dieu qui vous enjoint de tuer vos compatriotes ? Que faites-vous des dix commandements (tu ne tueras point ) et de l’amour du prochain ( tu aimeras ton prochain comme toi-même ) ? Et cette terrible « qui tue par l’épée périra par l’épée «  ne figure-t-elle pas dans votre livre saint ? Dans ce cas, que Dieu préserve la RCA de votre religion qui enseigne la haine. La prolifération de faux prophètes comme vous peut annoncer des temps nouveaux …pour la RCA.

 

_Dans ce même ordre d’idée, vous avez nommé un autre soi-disant « pasteur »à la tête de la CEI comme naguère l’empereur Caligula avait nommé son cheval Incitatus sénateur. Quel camouflet pour les Centrafricains ? Après cinquante ans d’indépendance, des décennies de formation de cadres en tous genres : magistrats, avocats, professeurs d’universités…aller chercher un ancien chauffeur d’ambassade illettré pour présider cette importante commission est une insulte à l’intelligence de mes compatriotes. A moins que ce ne soit un défi. En tous les cas, monsieur Buinguimalé et vous, volez ensemble parce que vous êtes des oiseaux de même plumage. Le jugement des hommes est déjà sévère pour vous en attendant celui de Dieu.

 

_Vous êtes un Président mendiant qui tend sa sébile partout où il passe : d’abord dans l’espace CEMAC, puis dans toute l’Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique, bref la communauté internationale pour reprendre votre expression favorite. C’est une humiliation supplémentaire infligée au peuple centrafricain. Au nom de quoi exigez-vous le soutien financier de tous sans contrepartie ? Pourquoi l’Union Européenne par exemple qui est un espace de liberté doit-il financer un gouvernement antidémocratique comme le vôtre après le traitement que vous avez infligé à un de ses représentants. Par réalisme ou par cynisme politique ? Il faut croire que votre chère communauté internationale commence à bien vous cerner car elle rechigne dorénavant à alimenter votre tonneau des Danaïdes. Ne savez-vous pas qu’un gouvernement qu’on soutient est un gouvernement qui tombe ? Ne vaut-il pas mieux apprendre à faire la politique de nos propres moyens que de continuer à tendre cette sébile humiliante ? Ne dit-on pas que «  la main qui reçoit est au-dessus de celle qui reçoit" ? Et combien vaut une valise de diamants déjà Monsieur le Président ?

 

   Je suis persuadé que votre nervosité au palais de la Renaissance contre ce pauvre Bendounga est une mauvaise réponse à la communauté internationale. Ce faisant, elle a révélé votre vraie personnalité pour ceux qui ne vous connaissent pas encore. Vous ne savez qu’opposer la force brute. La violence comme seule mode de gestion des contradictions politiques centrafricaines c’est un peu court. Contrairement à vous, le peuple centrafricain a mûri. Rassurez-vous Monsieur le Président, ceux qui on utilisé sans discernement la force brute avant vous sont restés 13 ans pour Bokassa et 12 ans pour Kolingba. Comme vous le constatez la durée est décroissante.

 

Il est à souhaiter que la vôtre se termine démocratiquement, tranquillement dans les urnes, si possible dès le 23 janvier 2010 après sept ans de folie meurtrière. Faut-il vous rappeler que vous n’êtes qu’un locataire du palais de le Renaissance ? Que Bendounga et tous les autres représentants des partis d’opposition sont chez eux dans ce palais ? Que notre pays survivra à tous vos gouvernements de pieds nickelés ?

 

_Vous êtes un Président sans idéal, sans projet national : l’état centrafricain est une pure fiction qui ne dépasse même pas les frontières de la capitale Bangui avec un Président qui tue alors qu’il a promis la paix et la sécurité à ses compatriotes. Un Président qui pille les maigres ressources nationales. Un Président qui ne respecte pas ses compatriotes. Un Président qui ne fait pas grand cas de la souveraineté nationale. Un mauvais Président en somme et ce n’est pas le séjour dans le marigot croupi des dictatures de l’Afrique centrale qui vous transformera en démocrate respectueux des droits de l’homme. Alors partez ! Rendez un dernier service à ce peuple qui a tant souffert en quittant le pouvoir. Partez Monsieur le Président et «  que nos femmes et nos filles jettent derrière vous le tison ardent, symbole d’un départ définitif et honteux".

 

Ainsi parlait Barthélémy Boganda à propos des mauvais colons européens. Partez en espérant la mansuétude du peuple centrafricain si prompt à pardonner. Mais vous n’échapperez sûrement pas à la Cour Pénale Internationale de la justice. En effet Bemba va parler bientôt : craignez qu’il n’établisse les vraies responsabilités des uns et des autres dans les évènements de Bangui. Vous êtes dans le collimateur de la CPI et je ne vous plains pas Monsieur le Président.

 

 

P.S : Quelques chiffres glanés dans la presse concernant la RCA depuis votre calamiteuse arrivée à sa tête

 

Perte démographique : 6% (1% dû à la violence et le reste à la pauvreté extrême)

Taux de mortalité       : 5% comme au Darfour

Espérance de vie         : 44 ans

Rang mondial              : 179ème sur 182 (Indice de Développement Humain 2009 de l’ONU)

Routes                          : 24000 km dont 500km bitumés

Villes électrifiées          : Bangui et Mobaye

Dixième pays dans le monde le plus infecté par le sida

 

El Pais, le journal de référence espagnol a fait un reportage en RCA intitulé « Oublié des Européens, l’ancien empire de Bokassa est en déshérence «  . L’avez-vous lu ? Je vous en livre juste une phrase « des coups d’état successifs qui ont amené au pouvoir des militaires en quête de fortune ». La photo La photo d’illustration montre la maternité de Kissikou (Nana Gribizi) avec seulement quatre lits : beaucoup de femmes se retrouvent contraintes d’accoucher à même le sol.

   Ultime question Monsieur le Président : combien rapporte une valise de diamants sur le marché international ?

 

 

Georges Guénébem (France)

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 16:05

 

 

Binguimalet.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 12 Novembre 2010 14:40


La polémique ne semble pas prête de s’atténuer dans le processus électoral en cours en République Centrafricaine. L’étau semble se resserrer davantage autour de l’opposition démocratique, d’autant que la Commission Electorale Indépendante (CEI) fait preuve d’intransigeance quant à un éventuel retour sur sa décision de clôture des candidatures. L’Opposition pour sa part estime que le chronogramme électoral a été biaisé. Quatre dossiers de candidatures à la présidentielle ont été transmis à la Cour constitutionnelle ce 12 novembre 2010, mais sans celui de Martin Ziguélé, le candidat du MLPC à l’élection présidentielle.

Parmi les 4 dossiers transmis se détachent les noms du chef de l’État sortant, François Bozizé, investi par son parti, le KNK, et celui de son prédécesseur Ange Félix Patassé, candidat indépendant qu’il a destitué en mars 2003 par un coup d’Etat. Il y a aussi Jean-Jacques Démafouth, l’ancien ministre de la Défense et chef de l’ex-rébellion de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD,), et Justin Innocent Wilité, du Congrès Centrafricain de la Renaissance (un parti nouvellement créé).

Les deux autres postulants qui ont aussi déposé leur candidature dans les délais : Thierry Cleophas Azourouth, membre du KNK et représentant des jeunes diplômés sans emploi, ainsi que Lambert Kouet Fodé, opérateur économique indépendant seraient probablement non partants dans cette course vers la Magistrature Suprême.

Quant à la candidature de l’opposant Martin Ziguélé du MLPC, arrivée à la CEI le 09 novembre alors que tout a été clôturé la veille à minuit, c’est encore le suspens. Dans une correspondance adressée au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation en date du 09 novembre, la CEI a demandé au Gouvernement une conduite à tenir par rapport à cette candidature de Ziguélé déposée hors délai.

A l’heure actuelle, aucune décision officielle n’a filtré des instances compétentes pour clarifier le sort réservé au leader du MLPC, seul Candidat de l’opposition ayant déposé son dossier pour la Présidentielle ; Émile Gros Raymond Nakombo du RDC, envisageant déposer le sien vers la fin de la semaine.

Le Collectif des forces du changement, qui regroupe tous les partis de l'opposition centrafricaine, a décidé de ne pas déposer de candidatures dans les délais fixés par la CEI pour protester contre la décision qualifiée d’ « unilatérale » du président Bozizé d’anticiper la période d’enregistrement des candidatures pour la terminer le 8 novembre.

Une prise de position qui a aussi interpellé le candidat indépendant Elois Anguimaté. Dans une Déclaration adressée par ce dernier au Président de la République en date du 10 novembre dernier, Mr Anguimaté conteste la clôture des candidatures au 08 novembre estimant que cette date est contraire à l’Art. 47 du code électoral centrafricain qui stipule que « le dossier de candidature doit être déposé, pour enregistrement, 30 jours avant l’ouverture des campagnes pour les élections présidentielles, législatives, régionales ou municipales ». Il déclare de ce fait, maintenir sa candidature à l’élection présidentielle, ajoutant qu’il ne déposera son dossier que dans le délai fixé par le Code électoral centrafricain en vigueur. Mr Anguimaté se dit solidaire du Collectif des Forces du Changement dont il partage les vues. Lequel Collectif a, par ailleurs, déposé un recours devant le Conseil d’État, contestant aussi la légalité du découpage électoral.

La question que se posent les centrafricains à Bangui est celle de savoir si les élections se tiendront bien effectivement le 23 janvier 2011 sans la participation des principales forces d’opposition.

Pour l’heure, on attend la publication des listes des candidatures aux législatives annoncée dans la soirée du vendredi 12 novembre.

 

NDLR : Rien ne dit que ces élections auront bien lieu le 23 janvier. La communauté internationale et surtout l'UE qui en finance une bonne partie, acceptera-t-elle de contribuer avec l'argent des contribuables européens à l'organisation d'un hold-up électoral et des élections frauduleuses et exclusives pour la victoire connue d'avance d'un dictateur sanguinaire comme François Bozizé ?

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 16:02

 

 

Bozizé en Chine

 

 

Tripoli - Pana 12/11/2010 - Visite du président Bozizé à Tripoli Libye - Le président centrafricain, François Bozizé, est arrivé jeudi soir à Tripoli, dans le cadre d'une visite de travail dont la durée n'a pas été précisée.

Le président Bozizé devrait avoir dans la soirée de ce jeudi, des entretiens avec le guide libyen Mouammar Kadhafi, axés sur la consolidation des relations de coopération entre les deux pays et les développements dominants sur la scène africaine, en plus du raffermissement de la marche de l'Union africaine.

 

NDLR : Que cherche-t-il cet homme ? La semaine dernière, il avait déjà effectué une visite flash en Afrique du Sud !

 

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 02:08

 

 

centrafrique trio

 

11/11/2010 à 12h:34 Par Cécile Manciaux Jeune Afrique

L’enregistrement des candidatures pour l’élection présidentielle centrafricaine est clos. Seuls six candidats se sont déclarés. L’opposition a boycotté le calendrier de remise des dossiers, modifié à la dernière minute.

Six dossiers de candidature pour la présidentielle du 23 janvier 2011 ont finalement été déposés dans les temps. C’est ce qu’a annoncé la Commission électorale indépendante (CEI), dans un communiqué diffusé à la radio nationale, lundi 8 novembre à minuit. Proclamant la clôture officielle de l’enregistrement des candidatures… opérations anticipées et réduites à 12 jours (du 28 octobre au 8 novembre) au lieu des 31 initialement prévus (du 8 novembre au 10 décembre). Résultat : l’opposition, qui refuse ce calendrier électoral modifié, fait figure de grande absente.

Parmi les six candidats enregistrés se détachent les noms du chef de l’État sortant, François Bozizé, investi par son parti, le Kwa na kwa (KNK, « le travail rien que le travail ») et celui de son prédécesseur Ange-Félix Patassé - qu’il a destitué en mars 2003 - qui se présente en indépendant. Il y a aussi Jean-Jacques Démafouth, l’ancien ministre de la Défense et chef de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, ex-rébellion).

Trois autres postulants ont déposé leur candidature dans les délais : Thierry Cleophas Azourouth, membre du KNK et représentant des jeunes diplômés sans emploi, ainsi que Justin Innocent Wilité, du Congrès centrafricain de la renaissance (un parti en cours de création) et Lambert Kouet Fodé, opérateur économique indépendant. Ces derniers sont les deux nouveaux venus sur la scène politique nationale.

Période illégale

En revanche, les négociations menées jusqu’au dernier moment par le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, n’ont abouti à aucune prolongation du délai d’inscription, qui aurait pu permettre à d’autres de déposer leurs dossiers. À commencer par les deux principaux chefs de file de l’opposition : l’ancien Premier ministre (2001-2003), Martin Ziguélé, qui était arrivé au second tour en 2005, et le député Émile Gros Raymond Nakombo. Ils sont respectivement candidats déclarés du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) - deux anciens partis au pouvoir aujourd’hui dans l’opposition.

 Le Collectif des forces du changement, qui regroupe tous les partis de l'opposition centrafricaine, a décidé de ne pas déposer de candidatures dans les délais fixés par la CEI pour protester contre la décision qualifiée d’ « unilatérale » du président Bozizé d’anticiper la période d’enregistrement des candidatures pour la terminer le 8 novembre.

« Je ne me sens pas du tout concerné par le dépôt de candidature lundi à minuit, cette période fixée par la Commission électorale indépendante est illégale », a déclaré lundi Martin Ziguélé. Il a déposé son dossier le 9 novembre « conformément au délai initialement prévu » et Émile Gros Raymond Nakombo compte le faire d’ici au 15 novembre…

Jeu électoral biaisé

Le calendrier initial élaboré par la CEI prévoyait que les opérations d’inscription se tiennent du 8 novembre au 10 décembre. Les élections présidentielle et législatives, elles-mêmes prévues en avril puis en mai 2010, ont été reportées à janvier 2011 – bien que le mandat du président Bozizé ait expiré en juin dernier – en raison de problèmes d’organisation dus essentiellement, selon la CEI, à l’insuffisance des fonds disponibles.

La polémique ne semble pas prête de s’atténuer dans les rangs de l’opposition. D’autant que le Collectif des forces du changement a, par ailleurs, déposé un recours devant le Conseil d’État, contestant la légalité du découpage électoral.

Alors que la CEI en appelle à l’aide matérielle et financière de la communauté internationale pour organiser les scrutins, cette dernière acceptera-t-elle de cautionner un jeu électoral où les principales forces d’opposition ne seraient pas représentées ?

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 01:42

 

 

Bozize KNK

 

 

Alerté qu’un fort mouvement de mécontentement de la jeunesse du MLPC et du RDC serait en train de naître dans le pays en raison la clôture illégale et arbitraire du délai de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle excluant ipso facto les candidats investis de ces deux formations politiques, dont l’implantation dans l’ensemble du territoire national et la représentativité ne font aucun doute, Bozizé et sa clique commencent à paniquer et ont fait déclencher une vaste opération d’intimidation en direction de certains quartiers populaires de la capitale Bangui.

C’est ainsi que depuis le mercredi 10 novembre, une opération de contrôle d’identité renforcée a été menée nuitamment au quartier Sara par plusieurs éléments de la garde présidentielle armés jusqu’aux dents qui ont procédé à plusieurs arrestations arbitraires de jeunes de ce quartier. Nos sources d’information font état de ce que ces opérations coup de poing seront étendues à d’autres quartiers des 5ème, 8ème et 4ème arrondissements qui devraient également faire l’objet de contrôle sévères et de fouilles ces jours-ci. Il est même question que la garde présidentielle soit épaulée par de nouvelles recrues de jeunes oisifs et supplétifs Gbaya habillés en civil, ayant pour mission de susciter des troubles dans les quartiers afin d’en imputer ensuite la responsabilité au MLPC. Pas de chance, ce plan machiavélique est rendu public.

Toujours d’après nos informations, une grande quantité de cartes d’électeur portant la photo du Monument des Martyrs secrètement confectionnées en assez grand nombre et destinées à l’exécution du plan frauduleux de hold-up électoral de Bozizé et Binguimalé, a été distribuée à grande échelle pour le jour J

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 00:52

 

 

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Selon des informations de sources concordantes, le village Kpata près de la villa de Ndélé aurait été incendié le mercredi 10 novembre par des éléments armés qui auraient brusquement fait irruption. Tout y aurait consumé dans les flammes: listes électorales, cartes d'électeur, récépissés, etc.

Toujours au sujet des échos de l’insécurité dans l’arrière-pays centrafricain, des informations dignes de foi émanant du Conseil National de la Résistance (CNR),  plateforme rassemblant plusieurs mouvements de rébellion dont la CPJP, le FDPC et le Collectif des Officiers Libres entre autres, la ville minière aurifère de Ndassima où est implantée la société AXMIN, située aux environs de Bambari dans la Ouaka, serait également passée sous contrôle des forces rebelles depuis le mercredi 10 novembre 2010.

Par ailleurs, on signale aussi qu’à Berbérati, une cantine entière  contenant divers documents de la CEI sur les sept qui devaient être acheminées à Bangui aurait également disparu. Des recherches seraient toujours en cours pour retrouver la malle.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation