Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 05:57

 

 

LRA-soldats

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 26 Novembre 2010 14:26

Les éléments de la LRA (Armée de Résistance du Seigneur) de Joseph Koni ont attaqué les villages de Ngoulio et de Banaï situés à 160 km à l’Ouest de la ville de Obo (sud-est de la RCA) les 20 et 21 novembre 2010.

 

Selon des sources militaires, le bilan de l’attaque fait état d’un tué (Un fille de 16 ans), un blessé et de 4 personnes enlevées. La personne blessée a été évacuée à Nzala vers le sud Soudan par l’armée ougandaise qui traque la LRA dans cette région de la Centrafrique.

 

Toujours selon la même source, les éléments de la LRA chassés du Darfour au Soudan se dirigent présentement à nouveau vers les 3 préfectures centrafricaines du Haut Mbomou, voisines du Soudan.

 

La population de Obo, ville située seulement à une centaine de kilomètres de la frontière soudanaise, vit depuis plusieurs dans la peur des attaques de cette rébellion considérée comme un mouvement terroriste par les Nations Unies.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 05:09

 

 

Binguimale2 0

 

 

Lomé 26 nov (Xinhua) Binguimalé, président de la Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine, a indiqué jeudi que le processus électoral dans son pays avance "doucement" et reste confronté à un problème d’urnes, a rapporté vendredi le quotidien Togo-Presse.

"Pour l’instant, le processus avance doucement", a déclaré à la presse le président de la CEI, au sortir d’une audience chez le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé à qui il transmettait un message du président centrafricain François Bozizé.

Selon lui, comme la CEI centrafricaine est confrontée à un besoin d’urnes et n’a pas les "moyens de les acquérir, le Togo s’est proposé de les mettre à notre disposition".

Joseph Binguimalé a souligné que le Togo est toujours prêt à accompagner son pays dans un élan de confraternité.

La mise à disposition de ces urnes a fait l’objet de la conclusion d’un accord, peu après, entre la CEI de la République centrafricaine et la Commission électorale nationale indépendante du Togo.

 

NDLR : Après le Togo où ira-t-il encore mendier les isoloirs ainsi que les autres matériels électoraux ? Après avoir fait le fou et claquéavec "gloutonnerie" comme l'a dit Bozizé lui-même les 3,5 milliards de F CFA sortis du trésor national pour la CEI lorsqu'ils voulaient faire tenir les élections en avril dernier, les voilà prendre leur bâton de pélerin pour faire la manche dans le monde entier pour des élection dont la tenue est de plus en plus problématique avec tous les bruits de bottes qu'on entend au loin chaque semaine. Ce vrai faux pasteur et son patron Bozizé qui se tiennent par la barbichette sont une calamité nationale et une véritable honte pour les Centrafricains.  

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 05:07

 

 

CarteBirao.jpg

 

 

BANGUI (AFP) - 26.11.2010 18:25 - Le gouvernement et l'armée centrafricains ont annoncé vendredi avoir repris Birao la principale ville du nord du pays occupée depuis mercredi par la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ce que nie la CPJP qui affirme toujours tenir la ville.

"Pour le moment, l'armée contrôle la ville de Birao", a déclaré le ministre Fidèle Ngouandjika, porte-parole du gouvernement joint au téléphone par l'AFP. "J'avais annoncé que la riposte était imminente et que si les rebelles voulaient la guerre ils allaient avoir la guerre (...) Les rebelles ont voulu le feu, ils ont le feu maintenant. Je puis vous dire que la riposte est importante et conséquente", a-t-il ajouté.

"Les éléments de l'armée centrafricaine ont repris le contrôle de Birao aux premières heures de la matinée d'aujourd'hui (vendredi), après des opérations qui ont commencé quelques heures plutôt. Actuellement nous pouvons confirmer que l'armée a mis en déroute les rebelles", a affirmé une source du haut commandement militaire à l'AFP.

"Des opérations de ratissage étaient en cours depuis dans les alentours de Birao pour repérer les poches de résistance", a ajouté la source. "Le bilan dans les rangs de la rébellion est lourd, mais il n'est pas encore précis pour le moment. Parce que nos hommes ont engagé la riposte à partir de plusieurs points de la ville".

De son côté, Bevarrah Lala, coordonnateur et porte-parole de la CPJP, a affirmé à l'AFP depuis la France que les hommes de son mouvement "continuaient à tenir la ville".

"Nous sommes toujours là et aux alentours. Nous ne voulons pas partir. Le gouvernement raconte des histoires avec une certaine arrogance. C'est juste de la poudre aux yeux pour rassurer à l'étranger avant les festivités de l'indépendance (qui doivent avoir lieu le 1er décembre)", a commenté M. Lala.

"Nous avons des prisonniers. Le gouvernement ferait mieux de s'en préoccuper plutôt que d'inventer des histoires", a-t-il ajouté.

La ville de Birao a été attaquée mercredi par la CPJP qui a annoncé en avoir pris le contrôle. Cette occupation a été confirmée par le haut-commandement militaire et par M. Ngouandjika qui avait alors promis une riposte.

M. Ngouandjika avait aussi accusé la CPJP d'être épaulé "par des rebelles tchadiens chassés du Darfour", région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre où de nombreux mouvements rebelles tchadiens disposaient jusqu'à récemment de bases arrière. Selon des sources militaires tchadiennes et occidentales, certains rebelles tchadiens auraient rejoint le nord-est de la Centrafrique.

Le haut commandement militaire reconnaît "quatre morts" dans ses rangs ainsi que des prisonniers. La CPJP annonçait-elle un bilan plus lourd "une dizaine" de militaires tués et "onze prisonniers dont le commandant de Birao". Selon M. Lala, la CPJP avait eu un un mort.

La CPJP, qui affirme régulièrement avoir pour fief la zone de Ndélé, à quelque 300 km au sud de Birao, n'a pas signé d'accord de paix avec Bangui, contrairement à d'autres mouvements rebelles de Centrafrique, pays engagé dans un processus de pacification depuis 2008. Elle a récemment occupé d'autres villes dont Yalinga et Ippy (est).

© 2010 AFP

 

NDLR : Entre le temps où les autorités de Bangui ont reconnu l'occupation de la ville par les rebelles et l'annonce de leur riposte qui se préparait etleur triomphalisme actuel, Birao étant situé à plus de mille km de la capitale d'où sont partis les renforts, il est quasiment impossible que ceux-ci aient déjà pu rejoindre le théâtre des opérations, a plus forte raison, repris le contrôle de la ville, tout en sachant qu'ils étaient partis par des routes dont l'état en ces temps de pluies diluviennes, se passe de commentaires. Sauf si l'intervention de l'aviation de guerre d'Idriss Déby, à force de bombarder les positions des rebelles, a fini par les chasser de la ville. Or selon certaines sources proches de ces derniers, les avions tchadiens qui larguent des bombes sur eux voleraient à très haute altitude ce qui rend leurs bombardements très peu efficaces. 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 05:04

 

 

158245.jpg

 

 

BBC Afrique 26 Novembre, 2010 - Heure de publication 15:09 GMT

Les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) ont pris le contrôle de Birao, dans le nord-est du pays, après de violents combats contre les forces gouvernementales, selon un responsable de l'ONU.

Les rebelles se sont emparés de plusieurs endroits stratégiques, notamment le quartier général de l'armée et l'aéroport.

La ville de Birao, située près des frontières soudanaise et tchadienne, était gardée par des éléments des Nations Unies depuis juin dernier.

Mais la mission onusienne sur place s'est achevée il y a deux semaines.

Le bilan des affrontements n'est pas encore disponible, même si on sait, à ce stade, qu'un humanitaire a été tué.

Le responsable du bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU en Centrafrique, Jean-Sebastien Munie, a indiqué qu'un grand nombre de rebelles avait lancé l'attaque de jeudi.

"Les rebelles ont attaqué les forces gouvernementales par surprise," a ajouté Jean-Sebastien Munie.

La CPJP est le seul groupe armé centrafricain qui se tient à l'écart du processus de paix en cours dans le pays.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 13:13

 

 

AAW-Airbus-A320_5A-ONB-Afriqiyah-1_CDG.jpg

 

 

Source : Air-journal.fr  le 25 novembre 2010 par Elsa Lecautec

La compagnie aérienne libyenne Afriqiyah Airways a réceptionné, mardi 23 novembre, à l’aéroport de Tripoli, un nouvel Airbus A320, le dixième avion livré par le constructeur aéronautique européen à la compagnie.

Et de dix ! Afriqiyah Airways a pris possession mardi son dixième Airbus, un A320 d’une capacité de 148 sièges et une autonomie de 8 heures de vol sans approvisionnement.

La compagnie libyenne avait passé commande en 2009 de 23 avions auprès de l’avionneur européen. Le premier, un A330, avait été livré dès septembre 2009. Trois autres avaient suivi en août 2010 -un A319 et un A330- et en octobre 2010 –un A320. Et d’ici la fin de l’année, Afriqiyah Airways devrait recevoir encore une livraison.

La compagnie libyenne s’est spécialisée, rappelle-t-on, dans la liaison entre les capitales africaines et européennes et, de ce fait, assure la desserte de 74 destinations à travers le monde en passant par Tripoli : Afrique du Sud, Tchad, Burkina Faso, Bénin, République Démocratique du Congo, Centrafrique, Cameroun, Egypte, Ghana, Soudan, Côte d’Ivoire, Mali, Togo, Niger et Sénégal. En Europe et dans le monde, Afriqiyah dessert la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne, le Danemark, les Emirats Arabes Unis, la Chine et le Bengladesh.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 13:10

 

 

joseph_kony_lra.jpg

 

 

(BBC Afrique 26/11/2010)

Le président américain Barack Obama a présenté un plan visant à désarmer la Lord Resistance Army (LRA), l'Armée de résistance du Seigneur d'Ouganda, l'un des mouvements rebelles les plus redoutés d'Afrique.

Son objectif est de mettre fin au bain de sang en Afrique centrale en éliminant chef de la LRA, Joseph Kony.

Les combattants de la LRA seront également encouragés à faire défection ou à déposer les armes.

L'Ouganda, l'allié des États-Unis n'est pas parvenu en plus de vingt ans à défaire la LRA, réputée pour les enlèvements d'enfants destinés à servir comme des soldats et des esclaves sexuels.

Les dirigeants de la LRA avaient d'abord prétendu se battre pour installer une théocratie en Ouganda sur la base des 10 commandements bibliques.

Ils errent maintenant dans certaines régions du Soudan et en République centrafricaine (RCA), ainsi que dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

Les États-Unis ont apporté un appui logistique et au niveau du renseignement dans le passé aux armées d'Ouganda, du Sud-Soudan et de la RD Congo.

Mais leur effort concerté en Décembre 2008 pour tuer les commandants de la LRA a échoué - le groupe s'est dispersé et a attaqué des églises et des villages en République démocratique du Congo, cette année.

Une paix qui se dérobe

Le président Obama a présenté sa stratégie en quatre points pour désarmer les rebelles au Congrès américain dans une lettre adressée aux sénateurs et aux députés.

M. Kony est recherché par la Cour pénale internationale (CPI), et il est toujours en mouvement entre le Soudan et la RCA.

En 2008, le chef de la LRA était sur le point de signer un accord de paix avec l'Ouganda, un accord négocié par le Sud-Soudan, mais à la dernière minute il a refusé de déposer les armes.

© Copyright BBC Afrique

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 09:43

 

 

Birao

 

 

 

(MISNA) 25/11/2010   19.52 - Au moins 18 militaires auraient péri tandis qu'un nombre indéterminé d'entre eux auraient été faits prisonniers suite à l'attaque des rebelles de la Convention des patriotes pour la Justice et la Paix (Cpjp) qui auraient investi Birao, dans le Nord du pays, indiquent des sources missionnaires locales de la MISNA.

 

"Les faits, qui avaient commencé à être divulgués dès hier, ont été confirmés par le gouvernement qui a annoncé le déploiement de renforts aux militaires restés sur place et qui se sont repliés jusqu'à une quinzaine de kilomètres de Birao, pour lancer immédiatement une controffensive et reprendre le contrôle de la ville", ajoutent nos sources, préférant garder l'anonymat pour raisons de sécurité.

 

"Plus qu'un mouvement rebelle, le Cpjp est un groupe qui aspire à s'emparer du pouvoir mais sans aucun véritable objectif politique ou quelques revendications sur lesquelles faire démarrer des négociations", expliquent nos sources, qui estiment que la misère extrême du Centrafrique "en fait une terre de conquête pour les groupes armés qui, surtout en provenance des frontières poreuses du Nord, entre le Soudan et le Tchad, parviennent facilement à s'introduire sur le territoire".

 

Considérée d'une importance stratégique capitale du fait de sa position à proximité du Tchad et du Soudan, Birao avait été récemment attaquée par les rebelles ougandais de l'Armée de Résistance du Seigneur (Lra), qui en avaient pillé et brûlé une grande partie.

 

 

 

 

La rébellion s'empare de la ville de Birao en Centrafrique

 

BANGUI 25 nov 14h30 (Reuters) - Les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) ont annoncé jeudi s'être emparés de la ville de Birao, aux confins des frontières du Tchad et du Soudan, et viser la capitale centrafricaine, Bangui, à des centaines de kilomètres plus au sud.

De son côté, le gouvernement a confirmé avoir retiré sa garnison de Birao, ville de l'extrême nord contrôlée jusqu'au 15 novembre par des casques bleus de l'Onu, dans le but d'épargner les vies des civils, tout en préparant une contre-attaque.

"La ville (de Birao) est sous notre contrôle", Abdoulaye Issène, chef des opérations des forces de la CPJP, a déclaré à Reuters. "Nous avons fait 48 prisonniers (...) et nous avons récupéré un stock assez important d'armes et des munitions. "Birao est prise et notre objectif final est Bangui", a-t-il ajouté.

On ignore si la chute de cette localité, qui revêt une grande importance stratégique compte tenu de sa position géographique, a fait des victimes.

Ramadane Abdelkader, un journaliste centrafricain présent à Birao, a indiqué que la population locale s'était enfuie en brousse.

Le colonel Jean Ladawa, porte-parole du ministère de la Défense à Bangui, a expliqué que l'armée s'était repliée pour éviter "un bain de sang".

"Notre armée, après son repli tactique de la ville, prépare actuellement une sévère riposte qui ne fera pas de cadeau à ces bandits hors la loi", a déclaré de son côté Fidèle Gouandjika, porte-parole du gouvernement centrafricain.

La Centrafrique, l'un des pays les plus pauvres de la planète malgré ses richesses minières, est le théâtre de nombreuses rébellions de faible intensité menées par plusieurs groupes d'insurgés depuis les dernières élections de 2005.

Ce vaste pays sans infrastructures routières et privé d'un Etat central fort ressent sur son sol les contrecoups des conflits régionaux, notamment ceux du Soudan, du Tchad et du Congo démocratique.

La CPJP s'était emparée de plusieurs localités de l'est du pays en septembre et octobre, qui ont depuis été reprises par l'armée gouvernementale.

Les affrontements avec les rebelles et des problèmes de financement retardent la tenue d'élections, programmées désormais pour janvier.

 

NDLR : Selon des informations émanant d'une source proche de la fraction de la rébellion de la CPJP qui contrôle désormais la ville de Birao et ayant requis l'anonymat, l'aviation de guerre du président Idriss Déby aurait commencé depuis hier à bombarder les positions des rebelles qui tiennent la ville de Birao mais ces derniers affirment être déterminés à ne pas se laisser faire. Une preuve que les rebelles tiennent bien la ville, ils ont coupé les communications téléphoniques Gsm avec Birao.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 15:58

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

 

 

Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix

 

 

Communiqué

 

RELATIF A LA PRISE DE BIRAO PAR LES MARCHEUR-COMBATANTS DE LA CPJP

 

                Le mercredi 24 Novembre 2010, la CPJP (Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix) a pris le contrôle de la ville de Birao après de brefs combats à l’issue desquels nous avions relevé le bilan suivant :

                Côté GARDE PRESIDENTILLE :

 

-          11(onze) prisonniers, dont le Commandant de Birao et son Lieutenant;

-          Une dizaine de soldats de la garde présidentielle (dénombrés par nous) tombés au combat;

 

                Côté CPJP :

 

-          1 marcheur de la CPJP tombé au combat ;

-          2 blessés.

 

Après la mise en déroute des éléments (GP) fidèles aux Président François BOZIZE, nous avons récupéré  neuf (9) véhicules, soit :

 

-          1 Véhicule équipé d’un canon de 14-5;

-          2 Véhicules avec armes légères;

-          2 Véhicules de transport d'armes lourdes;

-          4 Véhicules de transport de troupes.

 

Face à cette défaite cuisante des éléments du Général François BOZIZE, le porte parole du gouvernement, le Ministre Fidèle GOUANDJIKA, a dénoncé maladroitement une coalition entre la CPJP et des « rebelles tchadiens » (ce qui a été immédiatement démenti par les concernés) et a annoncé qu’une riposte de grande envergure est en préparation.

 

Nous rappelons que notre marche a pour objectif de restaurer la dignité humaine et la démocratie et que nous mettrons tout en œuvre pour mettre un terme définitif à la dérive mafieuse et la barbarie du pouvoir illégitime du sanguinaire François BOZIZE.

 

Nous disons aux Centrafricaines et Centrafricains et à tous les marcheurs qui nous ont déjà rejoints que « C’est pour vous que nous avons pris les armes ! » « C’est avec vous que nous vaincrons ! » « C’est ensemble que nous bâtirons un pays libre et prospère ! »

 

 

Fait le 25 novembre 2010,

Pour la CPJP,

 

 

Le Coordinateur de la marche et porte parole

Dr Bévarrah LALA

 

 

 

 

NDLR : Une chose est sûre, les préfectures de la Ouaka, la Haute-Kotto et la Vakaga sont truffées de mouvements de rébellions qui cherchent à en découdre d'une manière ou d'une autre avec le régime de Bozizé. Selon des informations dignes de foi émanant de sources proches des responsables du Conseil National de la Résistance qui regroupe au moins quatre de ces mouvements armés, ce sont les conditions météorologiques qui retardent leur avancée vers la capitale Bangui mais dès que les pluies cesseront, des opérations de grande envergure seraient lancées pour en finir avec Bozizé dit-on. S'agissant à proprement parler de la dernière attaque de Birao, l'état-major du CNR déclare n'y être pour rien et en rejette la responsabilité sur une des fractions de la CPJP et donne rendez-vous pour faire parler de lui très bientôt.  

 

 

 

 

Centrafrique : environ 10 militaires tués, 11 capturés à Birao

LIBREVILLE - AFP / 25 novembre 2010 17h00 - La rébellion centrafricaine de la CPJP, qui contrôle depuis mercredi la ville de Birao (nord-est de la Centrafrique), a annoncé jeudi y avoir tué une dizaine de militaires et fait prisonniers onze autres, alors que l'armée centrafricaine fait état de 4 morts.

Mercredi, "la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) a pris le contrôle de la ville de Birao après (un) bref combat à l'issue duquel" ont été dénombrés "une dizaine" de membres de la garde présidentielle (GP, unité d'élite de l'armée)" tombés au combat, affirme la rébellion dans un communiqué transmis à l'AFP à Libreville.

Le texte, signé par son porte-parole Dr Bévarrah Lala, mentionne un mort et deux blessés dans ses rangs.

Selon la même source, la CPJP détient "onze prisonniers" membres de la GP, "dont le commandant de Birao et son lieutenant" et a récupéré "neuf véhicules" de l'armée.

Jeudi matin, un responsable au Haut commandement de l'armée centrafricaine avait indiqué à l'AFP à Bangui que quatre militaires avaient été tués et un nombre indéterminé capturés par la CPJP qui, depuis l'attaque, contrôlait Birao, chef-lieu de la Vakaga et la plus importante ville du nord-est du pays.

"Actuellement, le gros de la troupe s'est replié sur Sam Ouandja, Ndélé et Bria", autres grandes villes de la région, "mais des renforts sont acheminés pour la riposte qui ne saurait tarder", avait affirmé le responsable militaire.

Le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika, avait aussi confirmé l'occupation de la ville, en indiquant que la CPJP a été appuyée dans l'assaut "par des rebelles tchadiens chassés du Darfour", région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre où de nombreux mouvements rebelles tchadiens disposaient jusqu'à récemment de bases arrière.

La CPJP, basée à Ndélé (nord-est), a récemment occupé d'autres villes du pays (Yalinga, Ippy, est), après avoir tenté, en juillet, une attaque contre Birao qui avait été repoussée par l'armée avec l'appui d'ex-rébellions basées dans la ville et de groupes d'autodéfense.

Elle n'a pas signé d'accord de paix avec Bangui, contrairement à d'autres mouvements rebelles de Centrafrique, pays engagé dans un processus de pacification depuis 2008.

(©)

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 10:56

 

 

CarteBirao.jpg

 

 

BANGUI - AFP / 25 novembre 2010 10h48 - Quatre militaires ont été tués et certains faits prisonniers par des rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) ayant attaqué mercredi Birao et qui demeuraient jeudi dans cette ville du nord-est de la Centrafrique, selon un haut responsable militaire.

"L'attaque de la ville de Birao par les rebelles de la CPJP a fait quatre morts dans nos rangs et quelques blessés", a déclaré jeudi à l'AFP ce responsable au Haut commandement de l'armée.

"Certains de nos hommes ont été faits prisonniers et nous n'avons pas assez de précisions à ce sujet", a-t-il ajouté.

Aucun bilan n'était disponible pour le camp des rebelles qui, selon lui, demeuraient jeudi dans cette ville, chef-lieu de la Vakaga et la plus importante du nord-est du pays.

"La situation est très préoccupante, Birao est occupée par les assaillants. (...) Actuellement, le gros de la troupe s'est replié sur Sam Ouandja, Ndélé et Bria", autres grandes villes de la région. "Tout cela fait que nous avons des difficultés pour faire un bilan. Mais des renforts sont acheminés pour la riposte qui ne saurait tarder", a-t-il affirmé.

  Joint par l'AFP, le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Ngouandjika, a déclaré: "Birao est occupée par des rebelles de la CPJP appuyés par des rebelles tchadiens chassés du Darfour", région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre où de nombreux mouvements rebelles tchadiens disposaient jusqu'à récemment de bases arrière.

Il n'a pas identifié les rebelles tchadiens évoqués et a affirmé ne pas disposer de bilan.

"Le gouvernement a jusque-là privilégié la politique de la main tendue à la rébellion de la CPJP, et il reste ouvert aux négociations. (...) Mais s'ils (les rebelles) veulent la guerre, ils auront la guerre. Les éléments des forces de défense et de sécurité sont mobilisés pour organiser la riposte qui est imminente", a ajouté M. Ngouandjika.

Aucun responsable de la CPJP n'avait pu être joint jeudi. Mercredi, un membre de la coordination du mouvement, Joachim Kokaté, joint en France, avait indiqué qu'il y avait eu "des morts et des blessés". Il avait aussi fait état de militaires capturés.

La CPJP, basée à Ndélé (nord-est), a récemment occupé d'autres villes du pays (Yalinga, Ippy, est), après avoir tenté, en juillet, une attaque contre Birao qui avait été repoussée par l'armée avec l'appui d'ex-rébellions basées dans la ville et de groupes d'autodéfense.

Elle n'a pas signé d'accord de paix avec Bangui, contrairement à d'autres mouvements rebelles de Centrafrique, pays engagé dans un processus de pacification depuis 2008.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

(©)

 

NDLR : Birao, toujours Birao, encore Birao. La situation dans le chef-lieu de la préfecture de la Vakaga commence à devenir une préoccupation réelle pour Bozizé avec ce nouveau développement. Jusqu'ici, les diverses escarmouches qui se produisaient dans cette ville située à plus de 1000 km de la capitale aux confins du Tchad et du Soudan, ne l'empêchaient pas de dormir sauf une fois en 2006 où il a dû rebrousser chemin depuis Paris, en transit pour Beijing où il voulait se rendre, Birao venant d'être occupée par la rébellion de l'UFDR. Selon nos informations d'une source proche de son proche entourage souhaitant conserver l'anonymat, Bozizé serait réellement très inquiet et aurait solliciter l'intervention de l'armée tchadienne pour dessérer l'étau des rebelles de la CPJP. En 2006-2007, Bozizé avait bénéficié à deux reprises d'une intervention inespérée des mirages français qui avaient stoppé net l'avancée vers la capitale des éléments de l'UFDR. C'était du temps du président Jacques Chirac et du défunt Omar Bongo Ondimba. Depuis, les données semblent avoir notablement changé. Chirac n'est plus à l'Elysée et l'ex doyen des chefs d'Etat africains n'est plus de ce monde. Bozizé a donc du soucis à se faire d'où les nombreux achats d'armes qu'il fait mais il faut aussi des soldats pour utiliser ces armes, ce qui est visiblement loin d'être le cas.       

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 02:30

 

 

CPI-si-ge.jpg

 

 

Source : Affaires-stratégiques.info 23 novembre

Le procès de l’ancien chef rebelle et vice-président de la République Démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, s’ouvre aujourd’hui ; il comparaît devant la Cour Pénale Internationale (CPI), accusé, en tant que supérieur hiérarchique, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Jean-Pierre Bemba, qui plaide non coupable, est présenté comme responsables des exactions multiples commises par les miliciens qu’il avait envoyé en Centrafrique en 2002-2003 à la demande de l’ancien Président centrafricain, Ange-Félix Patassé. Il est la plus importante personnalité politique prise en charge par la CPI depuis sa création en 2002. Son procès, après 30 mois de détention aux Pays-Bas, devrait durer 7 mois ; il s’annonce très complexe. En effet, il constitue non seulement un enjeu pour l’accusé et la RDC mais aussi pour la CPI et pour l’Afrique de façon plus générale, car les contestations émises contre la CPI semblent freiner la mise en œuvre d’une justice pénale internationale dont l’effet principal semble être la remise en question définitive de l’impunité des dirigeants.

Le procès de Jean-Pierre Bemba ne fait pas l’unanimité. Il est bien évidemment critiqué par les hommes de l’accusé qui affirment que la communauté internationale s’arroge, non pas le droit d’ingérence qui lui a été déjà si souvent reproché à d’autres occasions, mais le droit d’évacuer de la scène politique nationale un homme quelque peu dérangeant et qui n’envisage pas de renoncer à ses ambitions politiques. Jean-Pierre Bemba, un des plus riches hommes d’affaires congolais, a d’abord mené une rébellion grâce à la milice qu’il avait mise en place, le Mouvement de Libération. En 2003, il est nommé vice-président du gouvernement provisoire puis se présente aux premières élections « démocratiques » du Congo en 2006 mais il est alors battu par Joseph Kabila au deuxième tour. En 2007, alors qu’il est depuis peu sénateur, il est contraint de quitter le Congo, à la suite de heurts entre ces hommes et l’armée congolaise. Il est arrêté en 2008 à Bruxelles.

L’Union Africaine ne remet pas en question la gravité des faits qui motivent le procès (violences répétées, viols…) mais adopte une position critique vis-à-vis de la CPI qui exige également l’arrestation de l’actuel président du Soudan, Omar El Béchir pour une autre affaire. Les pays de l’UA ont accepté de prêter main forte à la lutte contre le terrorisme en territoire africain ; ils estiment donc que les affaires intérieures doivent pour l’instant relever de la justice nationale voire, éventuellement, régionale. L’Afrique ressent l’action de la CPI non pas comme une invitation à la transparence mais comme une mise en examen systématique. Ces contestations émises contre la CPI remettent non seulement en question sa légitimité mais aussi sa capacité d’action. Entrée en vigueur en 2002, ces débuts effectifs ne datent que de 2003, avec l’élection des juges la composant.

 Les compétences de la Cour ne sont pas rétroactives, elles ne sont donc valables que pour les crimes commis après le 1er juillet 2002 ; mais tous les crimes relevant de sa compétence sont imprescriptibles. La Cour n’est compétente que dans la mesure où les tribunaux nationaux ne le sont pas ou se refuser à intenter une action contre les responsables dont les crimes peuvent être pris en charge par la Cour. Or, dans le cas de l’affaire Bemba, le problème est qu’un jugement a déjà été rendu par un tribunal centrafricain qui a prononcé un non-lieu concernant le procès intenté selon la responsabilité pénale de l’accusé. Autre affaire discréditant la Cour : le procès de Thomas Lubanga, tout premier procès instruit par la CPI. Le procès a commencé en 2009, pour crimes de guerre et enrôlement d’enfants soldats, mais il a été suspendu en juillet pour vice de procédure du fait d’un "refus de coopération" de la part de l’accusation, il a toutefois repris depuis octobre.

La CPI procède actuellement à des examens préliminaires en Afghanistan, en Colombie, Côte d’Ivoire, Géorgie, Guinée ainsi qu’en Territoires palestiniens afin de déterminer si elle est compétente ou non à y engager des enquêtes officielles. Le procureur général a par ailleurs annoncé qu’il ouvrait une enquête au Honduras où la Cour aller enquêter sur le putsch militaire qui a entraîné, l’an dernier, l’éviction du Président Manuel Zelaya, ainsi qu’au Nigeria pays à propos duquel il n’a aucunement précisé les motifs de l’investigation. Mais la justice internationale reste en danger en raison de la non application effective des lois fixées par les Etats pourtant parties de la Cour : outre l’absence de coopération des gouvernements, il n’y a aucune intégration en terme de droit interne des dispositions prévues par le traité de Rome.

Sources : France24, BBC

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales