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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 23:00

 

 

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AFRICAN UNION UNION AFRICAINE1

UNIÃO AFRICANA

Addis Ababa, Ethiopia, P.O. Box: 3243 Tel.: (251-11) 5513 822 Fax: (251-11)

5519 321

 

Email: situationroom@africa-union.org, oau-ews@ethionet.et

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Addis Abéba, le 4 décembre 2010 - La Commission de l’Union africaine (UA) a été informée de la présence de M. Joseph Kokou Koffigoh, ancien Premier ministre du

Togo et chef de la Mission d’observation électorale dépêchée par l’UA à l’occasion du deuxième tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, à la cérémonie de prestation de serment de M. Laurent Gbagbo, qui a eu lieu aujourd’hui, 4 décembre 2010.

La Commission voudrait préciser que M. Koffigoh ne représentait pas l’Union africaine, qui n’est en rien engagée par cet acte individuel. La position de l’Union africaine est telle que déterminée par les communiqués publiés par son Conseil de paix et de sécurité et par le Président de la Commission.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 22:51

 

 

 

Massi.jpg

 

 

Le 03/12/2010 - La plainte contre X déposée en août dernier, en France, par les avocats François Gibault et Jean-Charles Tchikaya afin de faire la lumière sur la disparition, il y a tout juste un an, de l'opposant centrafricain Charles Massi, a été jugée recevable suite aux premières investigations de la police judiciaire française. Saisi dans un premier temps, le parquet de Paris a transféré le dossier, le 23 novembre, au procureur de la République de Versailles, déclaré compétent territorialement.

 

Les autorités judiciaires françaises sont donc habilitées à instruire cette plainte pour "torture, traitements inhumains et meurtre" dans le cadre de laquelle des proches du président François Bozizé, voire le chef de l'Etat lui-même, pourraient être entendus. Ancien ministre de Bozizé passé du côté de l'opposition, Charles Massi a disparu en décembre 2009 après avoir été arrêté au Tchad puis remis au régime en place à Bangui. Il serait décédé dans la prison de Bossembélé des suites des traitements infligés par des membres de la Garde présidentielle (GP) centrafricaine.

 

Pour appuyer leur démarche, les deux avocats, défenseurs de la famille Massi représentée par le beau-fils de l'opposant disparu, Eric Neris-Massi, se fondent sur des éléments de preuve "accablants" émanant d'autorités ministérielles centrafricaines et de militaires proches de Francis Bozizé, fils du chef de l'Etat et actuel ministre délégué à la présidence chargé de la défense. A suivre…

 

Copyright 2010 - La Lettre du Continent - tous droits réservés

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 20:19

 

 

afrique

 

 

NDLR : La situation dans laquelle se retrouve la Côte d'Ivoire qui a quelques similitudes avec celle de la RCA inspire certains de nos lesteurs qui prennent leur plume pour exprimer leurs sentiments tout en souhaitant conserver l'anonymat. Nous publions ci-dessous une réaction d'un d'entre eux et sommes également disposés à nourrir le débat ainsi ouvert par d'autres points de vue. A vos plumes !

 

 

 

Il faut analyser en profondeur la situation exceptionnelle que vit la Côte d'Ivoire depuis 10 ans ? Que s'est réellement passé sur le terrain lors des élections en Côte d'Ivoire ?

Laurent Gbagbo. Voilà un homme qui a gagné démocratiquement les élections en 2000 mais qui n'a jamais profité de sa victoire pour prouver ce dont il est capable pour son pays, la Côte d'Ivoire qu'il aime tant. L'audace et le courage de cet homme remontent à la nuit des temps, aux années 70, plusieurs années avant la conférence de la Baule. Il avait déjà osé défier le vieux Houphouet Boigny sous le parti unique. C'était du jamais vu. Quand le Vieux a organisé les premières élections démocratiques en octobre 1990, Gbagbo était le seul qui a osé se présenter contre lui. Le parcours de Gbagbo jusqu'aujourd'hui est sans faute, ni grossièreté. L'homme a toujours su habilement déjouer tous les pièges que ses adversaires, ivoiriens ou non, lui ont toujours tendus.

Venons-en aux élections de 2010. Le Président Gbagbo a toujours refusé d'aller aux élections dans la mesure où le pays est divisé en deux. Notons ici, que la fameuse communauté internationale fait du deux poids, deux mesures. Quand les rebelles ont pris les armes pour attaquer le pouvoir légitime de Laurent Gbagbo, personne ne les a condamnés. Ni la France, ni les États-Unis, ni les Nations Unies, personne n'a rien dit. Au contraire, on a demandé à Laurent Gbagbo de partager le pouvoir avec les rebelles. Ailleurs, au Tchad par exemple, les rebelles tchadiens sont chassés et pourchassés par l'aviation française aussi bien de Chirac que de Sarkozy afin de permettre à Idriss Déby de régner en maître absolu au Tchad jusqu'à sa mort. C'est ici qu'il y a deux poids et deux mesures. En Côte d'Ivoire, on demande au président Gbagbo de partager le pouvoir avec les rebelles, mais au Tchad, c'est l'armée française qui chasse les rebelles.

En Côte d'Ivoire donc, malgré un partage du pouvoir avec les rebelles, avec cet étudiant sans diplôme Guillaume Soro comme Premier Ministre, le pays est resté divisé en deux, avec un nord contrôlé par les Forces Nouvelles, les rebelles donc, et un sud contrôlé par les forces loyalistes. Alors que c’est Gbagbo qui l’a nommé Premier Ministre, c’est à Ouattara qu’il remet sa démission. Toutes les preuves sont là pour démontrer que la rébellion de 2002 a un seul patron qui s'appelle Alassane Dramane Ouattara. Dans ces conditions, on ne peut organiser des élections libres et transparentes. Au deuxième tour, au nord, il n'y a pas eu de vote digne de ce nom : intimidation des votants potentiellement favorables à Gbagbo, bourrage des urnes, des hommes en armes devant les bureaux de vote pour forcer tout le monde à voter Ouattara...

Anomalie dans l'annonce des résultats

Alors que la CENI n'avait encore rien dit, le monde entier était en possession des résultats du deuxième tour, chiffres et pourcentage à l'appui, au moins 72 heures avant la proclamation par la CENI des mêmes résultats. Que s'est-il passé ? Du jamais vu dans aucun processus électoral dans le monde. Et puis, pourquoi le président de la CENI a choisi d'aller annoncer les résultats au QG d'Alassane Ouattara ? Il s'agit visiblement d'un complot international ourdi contre Laurent Gbagbo. L'homme n'est pas né de la dernière pluie. Il a vu et contrôlé pire situation. Décision logique de la Cour Constitutionnelle, il faut invalider les résultats de tous les bureaux de vote du nord, sous contrôle rebelle. Et si on invalide le vote des nordistes, le Mossi n'a plus rien. Il perd les élections. Le sieur Ouattara, sûr de lui, n'avait introduit aucun recours, ce qui fait dire qu'il admet implicitement que tout s'est très bien déroulé dans le reste du pays.  

L'empressement avec lequel la France et les Etats-Unis réclamaient la publication illico presto des résultats du second tour était suspect de prime abord. Ils ne l'ont jamais fait pour d'autres pays. Le représentant des Nations Unies en Côte d'Ivoire, s'appuyant sur les déclarations des observateurs internationaux, affirme que les élections se sont globalement bien déroulées dans l'ensemble du territoire national. A-t-on déjà vu dans un pays d'Afrique, des observateurs internationaux remettre en cause des irrégularités qui sont de nature à entacher la sincérité d'un scrutin ? Jamais. Et puis, aux Etats-Unis en 2000, quel est le pays dans le monde, qui a interpellé les Américains dans leur imbroglio post-électoral ? Au Togo, au Tchad, au Burkina... tout se passe toujours bien, en toute transparence, selon ces fameux observateurs internationaux, même si les peuples manifestent ouvertement leur soif du changement. Au Togo, en 2005, les populations ont beau pleuré toutes leurs glandes lacrymales mais la fameuse communauté internationale était restée de marbre.

Le criminel Faure Gnassingbé, comme son père dictateur, a lâché ses chiens-soldats dans la rue. Il y a eu au moins 500 morts. Ni la France, ni les Etats-Unis, ni les Nations Unies, n'ont pipé mot. Plusieurs chefs d’Etat africains dont Lansana Conté, Omar Bongo, Idriss Déby, Paul Biya, Blaise Compaoré, Abdelaziz Bouteflika, pour ne citer que ceux-là, ont modifié la Constitution pour être président à vie. Les démocrates de ces pays ont beau pleuré toutes leurs larmes, personne ne les a écoutés. Enfin de compte, Laurent Gbagbo est-il plus illégitime que Faure Gnassingbé ou Idriss Déby, Blaise Compaoré ou Bouteflika ? La réponse est non. La seule différence est que Gbagbo n'est pas le candidat des Occidentaux, alors, on veut le pousser vers la sortie pour remettre la Côte d'Ivoire dans l'orbite de la France à travers le Mossi Alassane Dramane Ouattara.

A malin, malin et demi. Le rusé Gbagbo les a piégés. S'il s'agissait d'un match de foot, 5 à 0 pour Gbagbo. LA COTE D'IVOIRE AUX IVOIRIENS ! BRAVO ET LONGUE VIE A LAURENT GBAGBO !

 

Un fidèle lecteur africain de C.A.P

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 18:57

 

 

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          Dispensaire de Malimaka

 

 

 Radio Ndéké Luka Samedi, 04 Décembre 2010 15:22

 

Quatre centres de santé urbains de Bangui seront très bientôt réhabilités et équipés grâce à l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD). Il s’agit des centres de santé des Castors, de Malimaka, de Boy rabe et de Bedè dans le 8e arrondissement de Bangui. Le démarrage des travaux a été marqué le 2 décembre 2010 par une cérémonie présidée par le Ministre du Plan Sylvain MALIKO.  Le coût total de ces travaux s’élève à  6 millions d’Euros soit près de 4 milliards de FCFA.

 

Le projet de réhabilitation et d’équipement de ces quatre centres de santé urbains s’inscrit dans le cadre du projet PRSS, (Projet de Réhabilitation des Services de Santé).

Selon André NALKE DOROGO, ministre centrafricain de la santé publique, ce projet de réhabilitation et de construction  trouve son fondement dans une convention signée avec l’Agence Française de Développement. Quant à Hugues Marion, chef de mission de l’AFD en Centrafrique, il a précisé que ce concours de l’AFD a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de santé des populations les plus vulnérables de la ville de Bangui.

Marie Thérèse MAGA BOYMANDJIA, première conseillère de la Mairie du 8ème arrondissement s’est dite très satisfaite de la mise en œuvre de ce projet. La population du 8ème arrondissement présente au lancement des travaux n’a pas manqué aussi d’exprimer sa satisfaction pour ces travaux.

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 18:54

 

 

Ban Ki moon

 

 

3 décembre 2010 – A deux mois des élections en République Centrafricaine (RCA), le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, encourage les autorités centrafricaines et les partis politiques à « continuer d'agir de manière responsable » et à terminer « la réintégration des anciens combattants », la situation sécuritaire étant toujours précaire, notamment au nord et à l'est du pays.

« Les élections présidentielle et législatives constituent un jalon essentiel de la nouvelle ère de consolidation de la paix qui s'ouvre en République centrafricaine. J'encourage vivement la Commission électorale indépendante à poursuivre ses efforts pour tenir le calendrier établi d'un commun accord par toutes les parties concernées et régler rapidement et dans la transparence les derniers problèmes techniques et logistiques », déclare Ban Ki-moon dans un rapport sur la situation du pays publié vendredi.

Il appelle aussi « les parties prenantes nationales à continuer d'agir de manière responsable et de bonne foi au nom de l'intérêt suprême du pays » et exhorte « le gouvernement à parachever l'élaboration d'une stratégie globale et inclusive de réintégration des anciens combattants ».

Depuis que le mandat présidentiel a expiré le 11 juin 2010 comme prévu par la Constitution, le Président centrafricain, François Bozizé, gouverne le pays en vertu de l'amendement constitutionnel voté par l'Assemblée le 10 mai dernier, qui a prorogé le mandat du Président et de l'Assemblée nationale jusqu'à la tenue d'élections. Le 30 juillet, le Président Bozizé a pris un décret présidentiel qui fixe au 23 janvier 2011 la date du premier tour des élections présidentielle et législatives.

En août dernier, le Président Bozizé avait expliqué ce long report par la nécessité impérieuse de bien préparer les élections et de surmonter les problèmes logistiques liés à la saison des pluies, pendant laquelle de nombreuses régions du pays deviennent inaccessibles par la route.

Dans son rapport, le chef de l'ONU souligne la nécessité pour les candidats en lice de pouvoir circuler librement sur tout le territoire national pour les besoins de leur campagne électorale. « Je demande également aux partenaires régionaux et internationaux de maintenir leur appui politique et financier pour faire en sorte que des élections transparentes, crédibles, sans exclusives et pacifiques se déroulent le 23 janvier 2011 comme prévu. », rappelle-t-il.

Le début des préparatifs des élections s'est accompagné d'une atténuation de certaines tensions sociales à Bangui. Les travailleurs du secteur des télécommunications se sont vu verser leurs arriérés de salaires et les mouvements de grève du secteur de l'enseignement, qui coïncident généralement avec le début de l'année scolaire, en septembre, ont également été évités, rapporte le Secrétaire général.

L'inscription des électeurs a commencé « lentement ». L'Observatoire national des élections et l'Institut démocratique national ont constaté un faible degré de participation des partis politiques et des dirigeants de la société civile locale, y compris les dirigeants des communautés et les chefs traditionnels.

Les conditions de sécurité demeurent précaires dans certaines zones. Alors que la situation est restée relativement calme autour de Bangui et dans le sud-ouest du pays, des violences ont éclaté dans le nord et dans l'est « en raison du manque de moyens des forces de sécurité nationales et de la présence de mouvements rebelles qui ne participent pas au processus de paix, de groupes criminels, notamment de bandits et de contrebandiers lourdement armés », estime Ban Ki-moon. « Au cours de la période considérée, aucune attaque n'a été signalée dans le nord-ouest du pays. Toutefois, la profusion d'armes légères et de petit calibre menace la sécurité du pays dans son ensemble », ajoute-t-il.

Les groupes d'autodéfense qui se sont constitués au niveau des communautés locales ainsi que les mouvements rebelles, en particulier l'Union des forces démocratiques et républicaines (UFDR) et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), assurent dans les faits une protection contre les bandes armées criminelles et les éléments étrangers dans de vastes zones du pays, où les Forces armées centrafricaines (FACA) mal équipées ne sont pas déployées ou n'ont qu'une présence limitée. La Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) ne participe toujours pas au processus de paix de Libreville, et il n'existe toujours aucune information sur son chef, Charles Massi, qui a disparu en décembre 2009.

« Il faut absolument que tous les groupes armés continuent de participer au processus de désarmement, démobilisation et réintégration, et notamment le Front démocratique du peuple centrafricain FDPC et le Mouvement des Libérateurs Centrafricains de la Justice (MLCJ), en dépit de leur effectif relativement modeste. On doit également s'efforcer d'associer à ce processus les groupes armés qui ne l'ont pas encore rejoint et de désarmer les groupes d'autodéfense et les milices ethniques », explique le chef de l'ONU.

« Sans un personnel de sécurité suffisamment entraîné et équipé pour s'attaquer à la menace des groupes armés qui circulent librement dans le pays et à travers ses frontières poreuses, la situation d'instabilité et d'insécurité relatives persistera. J'engage vivement les partenaires bilatéraux à répondre favorablement aux appels lancés par le gouvernement et à aider les FACA afin de leur permettre de mieux garantir la sécurité, notamment dans la région instable du nord-est », appelle Ban Ki-moon.

Il souligne également la nécessité de mettre « fin à la culture de l'impunité qui reste un trait primordial des violations des droits de l'homme commises en République centrafricaine ainsi que pour lutter contre la corruption, qui constitue l'un des principaux obstacles au développement socioéconomique du pays ».

Conformément à la Résolution 1923 du Conseil de Sécurité adoptée en mai dernier 2010, la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) a transféré le 15 novembre dernier le contrôle des camps Bahai, Guéréda et Iriba aux autorités tchadiennes et prévoit d'achever son retrait définitif le 31 décembre 2010.

 

Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=23866&Cr=centrafricaine&Cr1

 

 

Centrafrique: Vers la prolongation du mandat des Nations unies

(Pana) 04 décembre 2010 - Ban Ki-moon recommande la prolongation du mandat des Nations unies en RCA - Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a recommandé au Conseil de sécurité de prolonger d’un an le mandat du Bureau des Nations unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) dont le mandat va expirer le 31 décembre.

Dans un rapport publié vendredi à New York, au siège de l’ONU, il a souligné que cette prolongation va permettre au BINUCA de poursuivre son travail de facilitation du processus de stabilisation du pays.

«L’année prochaine, le BINUCA va continuer à exécuter son mandat dans un cadre intégré et en étroite collaboration avec les autorités nationales et les partenaires de la République centrafricaine (RCA) avec un accent particulier sur le processus de réconciliation, y compris par le biais de l’achèvement du processus électoral», a souligné M. Ban.

«Le BINUCA aide également les autorités nationales à mettre en oeuvre le  désarmement, la démobilisation et le programme de réinsertion», a-t-il ajouté.

Il a indiqué que le BINUCA apporte son soutien pour l’instauration de l’autorité de l’Etat à travers le pays, à la réforme du secteur de la sécurité et la promotion de l’Etat de droit et pour le respect des droits de l’homme.

Le secrétaire général de l’ONU a estimé que beaucoup reste à faire pour accroître la capacité de l’armée nationale centrafricaine.

«En l’absence d’un personnel suffisamment formé et équipé pour barrer la route aux groupes armés qui agissent sans être inquiétés et profitant des frontières perméables,  le pays va continuer à vivre dans l’instabilité et l’insécurité», a-t-il dit dans son rapport.

M. Ban exhorte les partenaires bilatéraux à répondre positivement à l’appel lancé par le gouvernement de la RCA pour une assistance en faveur de son armée nationale.

Il a également fait part de ses inquiétudes quant à la disparition de leaders politiques en RCA et a renouvelé son appel aux autorités pour clarifier les circonstances des incidents relatifs à la disparition et à garantir la sécurité des leaders politiques et des chefs militaires qui ont rejoint le processus de paix.

Il a aussi lancé un appel contre «la culture de l’impunité» dans le pays, qui est un aspect important dans les violations des droits de l’homme.

Le secrétaire général a souligné la nécessité de la lutte contre la corruption qui constitue un des obstacles majeurs au développement socio-économique du pays.

«Je suis satisfait du progrès réalisé dans la fusion en cours entre le BINUCA et l’équipe locale des Nations unies», a déclaré M. Ban.

«L’harmonisation stratégique des Opérations des Nations unies dans chacun des domaines humanitaire, de développement et politique permet de renforcer les activités de chaque agence et une meilleure prestation de services dans nos efforts communs de consolidation de la paix en République centrafricaine», a-t-il ajouté.

Le Bureau de consolidation de la paix en RCA (BONUCA), mis sur pied en 2000, est devenu depuis le 1er janvier 2010 le BINUCA.


 

 

NDLR : Quelle crédibilité dispose encore l'ONU avec ce qui se passe en Côte d'Ivoire ? Partout où elle intervient c'est le chaos. Les exemples de Haiti, la RDC et maintenant la Côte d'Ivoire parlent d'eux-mêmes. C'est attristant. En RCA, Bozizé contrôle totalement le processus électoral et aussi la Cour constitutionnelle, autantd'atouts pour valider son hold-up électoral en cours de préparation. C'est Bozizé qui fixe le calendrier des élections, décide du délai de clôture des dossiers de candidatures et du découpage électoral en foulant impunément aux pieds le code électoral, le tout, sans la moindre réaction de l'ONU ni de l'UE et de la France. Bien au contraire cette dernière dépêche même son nouveau ministre de la coopération pour aller encourager Bozizé à aller de l'avant dans ses turpitudes et ses violations de la loi, dans un pays dont plus de la moitié du territoire est occupée par diverses rébellions. Aller aux urnes dans un pays dont une grande partie du territoire est contrôlée par des rebelles qui refusent de déposer les armes est la pire des situations. Puisse au moins le triste exemple ivoirien nous servir de leçon ! 

 

Selon nos informations, le Hercules C 130 "d'Air Bézambé" serait parti pour Lomé pour prendre livraison des urnes togolaises que le vrai faux pasteur et nullissime Binguimalé était allé mendier dernièrement auprès du président Faure Gnassingbé. Après les urnes, où trouveront-ils les isoloirs, les bulletins de vote et autres matériels électoraux si toutes les mendicités financières de Bozizé pour la tenue des élections continuent de faire chou blanc ? Nous apprenons en effet que dépêché à la BEAC à Yaoundé après avoir adressé une lettre pour solliciter 5 milliards de F CFA afin de financer les élections, le ministre des finances de Bozizé, Albert Besse, a essuyé une fin de non recevoir, l'Etat centrafricain étant de toute façon déjà très endetté vis à vis de la BEAC.  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 18:10

 

 

Binguimale2 0

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 03 Décembre 2010 14:00

Après la publication de la liste des candidats à la présidentielle de 2011 par la cour constitutionnelle, la commission électorale indépendante (CEI) se fixe désormais  comme objectif la confection des bulletins de vote et le déploiement des matériels lourds  des élections sur le terrain. Mais d’ores et déjà certains commissaires de la CEI disent qu’ils ne sont pas très motivés actuellement pour faire le travail.

Selon Joseph Binguimalé, président de la CEI, pour ne pas accuser un retard sur son calendrier, la CEI a mis en place un comité tripartite composé des membres de la CEI, du PNUD et des Forces armées centrafricaines dans le but de  déployer ces matériels sur le terrain.

Certains observateurs continuent de s’interroger si les élections vont se tenir à la date prévue. Le nœud du problème est le financement des élections par les bailleurs de fonds à travers le PNUD, principal gestionnaire du processus électoral encours en Centrafrique.

Le financement tombe à petites gouttes, et la CEI n’arrive pas toujours à payer tous les agents recenseurs comme ceux du village de Landia Mboko qui réclamaient  le 2 décembre dernier le versement de leur  reliquat d’indemnités qui s’élèvent à plus de 1 650 000 frs cfa. Ayant accusé 9 mois d’arriérés de salaire, d’après nos informations, certains membres de la CEI sont menacés d’expulsion dans les maisons de location par leurs propriétaires. Tous ces facteurs amènent certains centrafricains à s’interroger sur l’effectivité de la tenue de ces élections à date échue.

 

NDLR : Visiblement toutes les conditions d’un nouveau report des élections du 23 janvier sont réunies mais personne ne veut prendre la responsabilité d’en parler en premier craignant d’être taxé d’avoir peur d’aller aux urnes comme Bozizé aime à le dire. En attendant, le vrai faux pasteur et nullissime président de la CEI dont plus personne ne veut, prend des initiatives, va rencontrer des chefs d’Etat comme récemment à Lomé, brasse du vent comme à son habitude. Il veut maintenant associer les Faca aux opérations électorales pour suppléer au refus des comités locaux de la CEI qui n’ont toujours pas perçu leurs indemnités. A-t-il déjà eu l’accord de son nouveau patron Willibyro-Sacko ? Après un récent entretien avec Bozizé, le Délégué de l’UE à Bangui avait curieusement déclaré que l’UE apporterait son appui financier « le moment venu ». Et dire que le nouveau ministre français de la coopération demandait à Bangui où il se trouvait avant-hier qu’il fallait aller sans tarder aux élections puisque les conditions seraient déjà réunies selon lui. Sait-t-il que d’autres conditions essentielles ne sont toujours réunies ?  

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 17:44

 

 

 

sida malade

 

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 03 Décembre 2010 14:03

 

La République Centrafricaine célèbre à partir du 03 jusqu’au 04 décembre 2010 en différé la journée mondiale de lutte contre le sida. Le Ministère de la santé publique et de la population, a opté pour ce décalage en raison de la coïncidence de la date du 1er décembre, avec la commémoration de la proclamation de la République centrafricaine couplée cette année avec la fête de l’indépendance du pays.

« Droits et obligations des personnes vivant avec le VIH/Sida », est le thème retenue pour l’année 2010. Selon un rapport publié en novembre 2010 par l’ONUSIDA, « en 26 ans de vie, le sida a considérable réduit l’économie mondiale. Elle à fait environ 30 millions  de victimes et 10 millions de malades restent dans l’attente d’un traitement ».

En République Centrafricaine,  des efforts de la part du gouvernement et des partenaires ont contribué à baisser la courbe des infections au VIH, pendant ces cinq dernières années. Du fait que certains malades sont sous traitement antirétroviraux, a déclaré à Radio Ndeke Luka, André Nalké Dorogo, Ministre de la santé. Il demande aux centrafricains de s’impliquer davantage dans la lutte contre cette maladie.

Le président du réseau des personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVS), Luc Vindo, a indiqué que la prise des antirétroviraux réduit le décès des PVVIH. Le droit des personnes vivant avec le VIH, existe en République Centrafricaine, mais elles continuent de souffrir a-t-il ajouté. « Il faut insérer dans le budget de l’état un fond alloué pour l’achat des médicaments antirétroviraux », suggère-t-il, car « présentement le stock n’est pas suffisant pour les malades du sida », a-t-il conclu

Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida dans le monde, c’est l’engagement que prend l’ONUDSIDA en cette journée  mondiale de lutte contre cette pandémie du siècle. Propos tenus en Centrafrique par le directeur exécutif du programme Michel SIDIBE, toujours à l’occasion des activités relatives à cette journée.

 

NDLR : En RCA qui occupe le 10ème rand mondial du taux de prévalence et détient le record sous régional, la lutte contre le VIH SIDA a beaucoup souffert de la prédation et des malversations de la coordinatrice du CNLS Hyacinthe Wodobodé qui vient enfin d’être limogée mais qui a eu largement le temps de commettre suffisamment de dégâts. Les nombreuses ruptures d’ARV dues à sa mauvaise gestion de cette dame qui a longtemps bénéficié d’une protection au plus haut niveau des autorités centrafricaines, ont été préjudiciables au fonctionnement de cet important service et occasionné  beaucoup de décès parmi les malades.   

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 17:13

 

 

afrique

 

 

ABIDJAN - AFP / 03 décembre 2010 17h00 - Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a remporté la présidentielle du 28 novembre avec plus de 51% des suffrages, a proclamé vendredi le Conseil constitutionnel, invalidant les résultats provisoires de la commission électorale qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur.

Laurent Gbagbo "est proclamé élu président de la Côte d'Ivoire" avec "51,45%" des suffrages, contre "48,55%" à son rival, selon les résultats définitifs annoncés par le président du Conseil, Paul Yao N'Dré, lors d'une déclaration à Abidjan.

Le Conseil constitutionnel, qui est dirigé par un proche du chef de l'Etat, a ainsi invalidé les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI), qui créditaient Alassane Ouattara de 54,1% contre 45,9% au président sortant.

Il a "annulé" les votes dans sept départements du nord, sous contrôle de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002, où selon le camp Gbagbo le scrutin avait été "frauduleux". Il a notamment invalidé le vote dans le département de Bouaké (centre), fief des FN.

Le Conseil constitutionnel a donné raison au candidat Gbagbo qui dénonçait "des irrégularités graves et nombreuses de nature à empêcher la sincérité et la régularité des résultats du vote" dans ces zones.

Il s'agissait notamment de "bourrages d'urnes" et de cas d'électeurs "empêchés" de voter ou "contraints, sous la menace des armes", de voter pour M. Ouattara, selon cette décision du Conseil.

Avant la proclamation des résultats définitifs, le camp Ouattara avait mis en garde contre un "putsch" de M. Gbagbo, et rejeté par avance les annonces du Conseil.

L'ONU et les principales missions d'observation internationales ont jugé que le scrutin s'était globalement déroulé d'une manière correcte, malgré des incidents parfois violents.

Elu en 2000 à l'issue d'un scrutin controversé dont avaient été exclus l'ex-président Henri Konan Bédié et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, M. Gbagbo était resté au pouvoir en 2005 après la fin de son mandat, en invoquant la crise née de la partition du pays. Les élections avaient été reportées à maintes reprises.

(©)

 

Côte d'Ivoire: Gbagbo vainqueur selon le conseil constitutionnel

 

Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a remporté la présidentielle du 28 novembre avec plus de 51% des suffrages, a proclamé vendredi le Conseil constitutionnel. L'instance a invalidé les résultats provisoires de la commission électorale qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur.

Laurent Gbagbo a été réélu président de la Côte d'Ivoire avec 51,45% des suffrages, contre 48,55% à son rival, selon les résultats définitifs annoncés par le président du Conseil, Paul Yao N'Dré, lors d'une déclaration devant la presse.

Le Conseil constitutionnel, qui est dirigé par un proche du chef de l'Etat, a ainsi invalidé les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI), qui créditaient Alassane Ouattara de 54,1% contre 45,9% au président sortant.

Il a "annulé" les votes dans sept départements du nord, sous contrôle ex-rebelle depuis 2002, où selon le camp Gbagbo le scrutin avait été "frauduleux".

(03 décembre 2010 16:38) 

 

 

Le risque d’une crise politique grandit en Côte d’Ivoire

Loucoumane Coulibaly et David Lewis Reuters 3 décembre 2010

 

Le risque d'une violente confrontation entre partisans d'Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo grandit en Côte d'Ivoire, où la commission électorale a proclamé la victoire de l'ancien Premier ministre alors que le Conseil constitutionnel a annoncé celle du président sortant.

Un proche d'Alassane Ouattara, annoncé vainqueur de l'élection présidentielle jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des voix, a mis en garde contre une nouvelle guerre civile, alors que le scrutin devait favoriser la réunification du pays.

Alassane Ouattara n'acceptera aucune tentative juridique d'inverser ce résultat, a prévenu vendredi un haut responsable de sa campagne, Amadou Gon.

Peu après, un porte-parole du Conseil constitutionnel a pourtant affirmé que la lecture détaillée des résultats avait montré des irrégularités et que le total révisé donnait 51% des voix à Laurent Gbagbo et 49% à Alassane Ouattara.

L'institution, seule habilitée à valider les résultats de l'élection présidentielle, est dirigée par un proche du président Gbagbo, Paul Yao N'Dré, qui avait déjà jugé illégale l'annonce faite par la CEI, car étant intervenue après l'expiration du délai prévu, mercredi à minuit.

La télévision d'Etat n'a donné aucun résultat et le journal pro-Gbagbo, Notre Voie, titre vendredi: "Proclamation de faux résultats - Le coup d'Etat de la France a encore échoué".

Paris, comme les Nations Unies et les Etats-Unis, a appelé les candidats à respecter le jugement du peuple ivoirien.

ABIDJAN AU RALENTI

Le président sortant avait réclamé l'annulation dans quatre régions du Nord, fief de son adversaire.

Laurent Gbagbo accuse les rebelles partisans de Ouattara d'y avoir manipulé les résultats et intimidé les électeurs. Mais selon les résultats donnés par la CEI, il faudrait annuler près de 400.000 votes pour donner la victoire au président sortant.

Gbagbo a toujours fait usage d'une rhétorique populiste et nationaliste, rappelle Gilles Yabi, estimant qu'une communauté internationale trop ouvertement favorable à l'ex-directeur adjoint du FMI ferait donc le jeu du président sortant.

Interrogé par Reuters, Pascal Affi N'Guessan, son directeur de campagne, a insisté sur le fait que "le Conseil constitutionnel était l'institution compétente pour proclamer les résultats définitifs de l'élection".

Abidjan, la capitale économique, donnait vendredi l'image d'un pays dans l'attente. Le centre-ville ne grouillait pas de taxis, les magasins sont restés fermés et le port, d'où part normalement une grande partie de la demande mondiale de cacao, tournait au ralenti. Le cours du cacao a fortement grimpé jeudi, le marché craignant l'arrêt des exportations".

FRONTIÈRES FERMÉES

Signe d'un climat électoral tendu, un couvre-feu a été instauré par Gbagbo avant le scrutin, une élection censée constituer un pas important vers la réunification du pays après des années de guerre civile et d'incertitude politique.

"C'est un bras de fer juridique qui peut faire basculer le pays dans la violence. Je pense que le pays a assez souffert et qu'on en avait pas besoin", dit Jeanne Assiri, femme d'affaires de 27 ans rencontrée à Abidjan.

"Pour moi, la commission électorale n'avait plus le droit de donner des résultats après le délai", estime Claude Kouadio N'Da. "Si le Conseil constitutionnel dit que Alassane (Ouattara) a gagné, on va accepter."

L'armée a fermé toutes les frontières jeudi soir "jusqu'à nouvel ordre", sans donner d'explication, et l'annonce des résultats a été faite sous haute protection de l'Onu, dans un hôtel plutôt qu'au siège de la CEI.

L'organisme de régulation des médias a également suspendu la diffusion en Côte d'Ivoire des chaînes de télévision Canal+ Horizon, France 24, TV5 Monde et des radios RFI et BBC FM.

La Cour pénale internationale (CPI) a fait savoir qu'elle serait particulièrement attentive aux actes de violence dans le pays. Des incidents ont été signalés à Abidjan depuis le deuxième tour, faisant plusieurs morts par balles.

Clément Guillou pour le service français, édité par Gilles Trequesser

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 15:31

 

 

ATT-Bangui.jpg

 


(L'Essor 03/12/2010)


Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a fait une présence remarquée au défilé militaire et civil en Centrafrique dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de ce pays d’Afrique centrale.

Ici tout le monde garde encore en mémoire le rôle joué par ATT dans le règlement des conflits politico-militaires qui ont déchiré ce pays très riche en ressources naturelles. Le retour du président Touré à Bangui a été fêté comme celui de l’homme prodige. Tout a commencé à l’aéroport international de Bangui quand le chef de l’État a foulé le sol, mardi en début de soirée. Les Centrafricains lui ont réservé un accueil chaleureux et enthousiaste digne de son rang.

La communauté malienne était aussi de la fête. Après l’exécution des hymnes nationaux, la revue de troupes et autres séances protocolaires, le président Touré, accompagné de son hôte François Bozize, a pris un bain de foule dans une ambiance folle. Les chefs d’État se sont entretenus dans le salon d’honneur de l’aéroport avant de se séparer.

 Le matin du défilé, le président ATT a fait une apparition saluée par le vivat de la foule nombreuse massée le long de l’Avenue des martyrs. Le chef de l’État passe en revue un détachement militaire avant de s’installer à la tribune officielle aux côtés de ses homologues invités. « Le Mali a la chance d’avoir un président comme ATT.

L’homme est pragmatique, posé et très charismatique », a commenté un confrère centrafricain. Le spectacle que les Centrafricains ont offert au monde entier au cours de ce grand défilé contraste avec le niveau de développement de leur pays qui manque d’infrastructures urbaines. Il faut toutefois signaler que les Maliens de Centrafrique exploitent mal la bonne image du président ATT dans ce pays à cause, dit-on, de leur mésentente. Il s’agit tout simplement des conflits d’intérêt quand on sait que la plupart d’entre eux sont dans les affaires de diamant ou dans le commerce tout court. Comme a témoigné l’un d’entre eux.

« Je suis ici depuis 1993 et je travaille dans le secteur de diamant. Mais actuellement les affaires marchent peu car les Maliens ne s’entendent pas. Ils se dénoncent aux autorités alors qu’ils évoluent en grande partie dans les affaires de diamant. Si nos autorités arrivent à réconcilier les Maliens d’ici, ce sera bon pour nous tous », a déclaré notre interlocuteur. Avant de quitter Bangui hier aux environs de 11 heures, le président Touré a reçu à sa résidence les remerciements de son homologue centrafricain François Bozizé. Les deux chefs d’État ont ensuite fait le tour de la ville, en prenant un bain de foule notamment dans les quartiers que ATT avait fréquenté pendant sa médiation. Le président Touré a enfin accordé une interview à la presse locale dans laquelle il a vivement apprécié le défilé militaire et civil et le changement intervenu dans le pays après le retour de la paix.


Envoyé spécial  M. K.

© Copyright L'Essor

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 15:28

 

 

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AFP et Reuters | 03.12.10 | 07h12

 

La Cour suprême de Guinée a confirmé, dans la nuit de jeudi à vendredi, l'élection de l'opposant historique Alpha Condé à la présidence, avec 52,52 % des voix, contre 47,48 % à l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, après cinquante-deux ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires.

Ces résultats définitifs sont les mêmes que ceux qui avaient été annoncés le 15 novembre par le général malien Siaka Sangaré, qui présidait la Commission électorale. M. Condé, 72 ans, obtient cependant 307 voix de plus que le 15 novembre, tandis que le nombre de voix de M. Diallo reste inchangé (1 333 666). La Cour suprême a examiné et rejeté toutes les requêtes pour irrégularités et fraudes, en jugeant qu'elles étaient "non fondées".

La Cour suprême a ainsi validé les résultats de deux circonscriptions de Haute-Guinée, Siguiri et Kouroussa, dont M. Diallo demandait "l'annulation". Le candidat d'ethnie peule accusait son adversaire – d'ethnie malinké – d'avoir mené une campagne "basée sur l'incitation à la haine ethnique" ayant conduit à des violences contre les Peuls dans ces circonscriptions, en octobre.

La Guinée attendait anxieusement ces résultats définitifs, deux semaines après l'annonce de la victoire provisoire de M. Condé, qui avait été suivie de trois jours de violences dans des fiefs de M. Diallo. Selon une ONG des droits de l'homme, dix personnes ont péri et deux cent quinze autres ont été blessées dans les troubles survenus depuis l'annonce des résultats du second tour, en novembre.

Depuis le 17 novembre, le pays vit sous le régime de "l'état d'urgence" qui doit normalement prendre fin avec la publication de ces résultats définitifs. Dans la nuit, le calme semblait régner à Conakry. Quelques centaines de jeunes militants du RPG festoyaient aux abords de la maison d'Alpha Condé, qui n'a pas souhaité recevoir la presse immédiatement. Jeudi après-midi, les deux candidats avaient lancé, séparément, des appels au calme.

 

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