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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 17:35

 

DECES DU GENERAL TIMOTHEE MALENDOMA :

MESSAGE DE CONDOLEANCES DE MAITRE CREPIN MBOLI-GOUMBA

PRESIDENT DU PATRIE

  Tim-Malendoma.jpg

J’ai appris avec affliction, la disparition du Général Timothée MALENDOMA.

Je voudrais, en cette occasion douloureuse, exprimer à sa famille, au nom du PATRIE, ainsi qu’au  mien propre, toute ma sympathie et ma solidarité.

Assurément, notre pays perd un grand homme. Pour avoir eu le rare privilège, ces temps derniers, de partager avec lui le même ancrage politique, et de compter du nombre de ses proches, j’ai pu mesurer à quel point le personnage était immense, atypique dans le paysage politique centrafricain.

Homme de culture et de caractère, la rigueur et l’autodérision se donnaient la main chez lui avec harmonie.

De ces conversations libres, entre un homme, moi, ignorant certains détails qui ont fait l’histoire de ce pays, et ce Général si brillant, qui a justement accompagné et fait cette histoire, comme on dit, le courant est passé.

Comment ne pas se rappeler le courage dont il a fait montre tout au long de sa vie politique, et de sa vie tout court ?

Comment ne pas souligner l’humilité qui était la sienne, décidant de consacrer sa vie à Dieu, allant de veillée de prière en veillée de prière, devenant même membre d’une chorale.

 Un autre Général célèbre, De Gaulle, avait dit ceci : « Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera un jour une source d’ardeurs nouvelles quand j’aurais disparu »

Mon Général, Maintenant que vous avez disparu du théâtre visible des humains, il reste la leçon, apprise, croyez-le bien, du courage politique.

Je souhaite que votre parcours soit une source d’inspiration pour tous les Centrafricains, vous qui prîtes la courageuse décision de démissionner de votre confortable position de Secrétaire Général d’Air Afrique à Abidjan pour vous mettre au service de votre pays.

Pour ma part, je voudrais vous remercier de l’opportunité que vous m’avez donnée d’être à votre école, et d’avoir été quelques fois votre interlocuteur, dans la quiétude de votre résidence.

Devant l’amoncellement des nuages qui laissent présager un temps brumeux, et donc une navigation tourmentée pour notre pays, tâchez d’être notre boussole, de là ou vous êtes.

 

Paix éternelle !

 

 

Maître Crépin MBOLI-GOUMBA

 

 

 

Crepin-Mboli-Goumba.jpg

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 17:01

 

 

une-femme-regarde-son-enfant.jpg

 

 

 

mardi 14 décembre 2010

Par Claire Hédon RFI

Un peu plus d’un mois avant les élections présidentielles dans ce pays, où en est-on des Objectifs du Millénaire pour le développement. En 2000, les pays membres des Nations Unies se sont engagés à réduire de moitié la pauvreté d’ici à 2015. Sur les 8 objectifs, 6 sont liés à la santé : paludisme, sida, tuberculose, lutte contre la mortalité maternelle, infantile et contre la faim.

En Centrafrique, un enfant sur 10 né vivant, meurt avant d’avoir atteint l’âge de 5 ans. C’est un des taux de mortalité infantile les plus élevés au monde, il n’a pas baissé depuis 20 ans.

 Ce pays de 4 millions d’Habitants, avec une superficie équivalente à celle de la France et de la Belgique réunit, est enclavé, manque d’infrastructures. A cela s’ajoute 10 ans de crises politico-militaires. Aujourd’hui encore, toute la moitié nord est contrôlée par des ex-rebelles, et le sud-ouest est confronté à du banditisme.

  Dans ces conditions comment lutter contre la mortalité infantile ? Quels en sont les principales causes ? Comment améliorer l’accès aux soins ?

Avec:

Pr Bobossi, chef du service de pédiatrie au Complexe Pédiatrique et Recteur de l’Université de Bangui.

Dr Jean Chrysostome Gody, pédiatre, directeur du Complexe Pédiatrique.

Pierre Signé de l’UNICEF

Avec également des témoignages de patients.

Une émission enregistrée au Complexe pédiatrique de Bangui, l’hôpital de référence pour la santé des enfants en Centrafrique.

 

NDLR : Les chiffres, rien que les chiffres, n'en déplaise à Bozizé et son ministre de la santé plus adeptes de verbiage !

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 16:22

 

 

-hotel-golf-ou-se-trouve-alassane.jpg

 

l'accès de l'hôtel Golf où sont retranchés Ouattara et Soro

 

 

LEMONDE.FR avec AFP, Reuters, AP | 13.12.10 | 15h57

Un face-à-face tendu entre des éléments armés des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire avait lieu, lundi 13 décembre, autour de l'hôtel où se trouve le gouvernement d'Alassane Ouattara, désigné président par la Commission électorale indépendante et la communauté internationale. Des forces de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo, le président sortant qui a également revendiqué sa victoire au scrutin, ont entouré cet hôtel d'Abidjan en début de matinée. Des barrages ont été établis à chaque extrémité de la route.

En face, une cinquantaine d'hommes appartenant aux Forces nouvelles (FN), partisans de M. Ouattara, leur faisaient face, armés jusqu'aux dents. Un porte-parole de M. Ouattara a déclaré que ce déploiement avait été précédé d'une première tentative des militaires d'installer un poste de contrôle près de l'hôtel. "Les rebelles des Forces nouvelles ont démantelé le poste de contrôle. Il y a eu des tirs mais ils ont tiré en l'air", a déclaré Patrick Achi.

L'hôtel Golf sert de quartier général aux partisans de M. Ouattara et aux membres du gouvernement de son premier ministre et chef des FN Guillaume Soro. Il est sécurisé par les FN, mais aussi par des casques bleus. Lundi, environ 80 soldats de la mission onusienne Onuci se trouvaient aux côtés des Forces nouvelles. L'armée, qui a fait allégeance à Laurent Gbagbo, n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat sur ce déploiement. Au cours du week-end, elle avait mis en garde l'Onuci et la force française Licorne, déployée en Côte d'Ivoire, de ne pas "faire la guerre aux Ivoiriens".

 

 

ONUCI.jpg 

Abidjan: vive tension autour de l`hôtel où est retranché le camp Ouattara

 le lundi 13 décembre 2010  AFP

La situation était très tendue lundi matin à Abidjan près de l`hôtel où est retranché le gouvernement d`Alassane Ouattara, un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, ont constaté des journalistes de l`AFP.

Aux alentours de cet hôtel situé en bord de lagune, seulement accessible par une route contrôlée par un barrage à chacune des deux extrémités, des éléments des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) qui soutiennent Alassane Ouattara, étaient en fin de matinée en position de combat, agenouillés, armes à la main.

Des Casques bleus de la mission de l`ONU se trouvaient à leurs côtés mais aucun élément des forces de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo, l`autre président proclamé, n`était alors visible, selon les journalistes de l`AFP.

Peu auparavant, Patrick Achi, porte-parole du gouvernement d`Alassane Ouattara, avait déclaré à l`AFP que des loyalistes "sont arrivés vers 08H00 (GMT et locales) et ont tenté d`empêcher les gens de passer". Des membres des FN "se sont approchés mais il n`y a pas eu d`incident" et les loyalistes "sont partis" en fin de matinée, a-t-il ajouté.

L`hôtel sert de quartier général aux partisans de Ouattara et aux membres du gouvernement de son Premier ministre et chef des FN Guillaume Soro. Il est sécurisé par les FN et des Casques bleus.

 

NDLR : Pendnnt combien de temps Ouattara et Soro vont-ils camper dans cet hôtel ?Pour diriger la Côte d'Ivoire, il faudra bien qu'ils quittent les lieux pour prendre les commandes du pouvoir. 

 

L’avion présidentiel ivoirien bloqué au Bénin

APA-Cotonou (Bénin) 13-12-2010 - Le Gruman présidentiel ivoirien est actuellement bloqué au Bénin selon une source contactée dimanche soir par APA dans la capitale économique ivoirienne.

« Le Gruman présidentiel est effectivement cloué au sol au Bénin à la demande du président de la république, Alassane Ouattara », a expliqué cette source, ajoutant que l’avion transporte Alcide Djédjé, un proche de M. Gbagbo en tournée dans la sous-région ouest africaine.

Contacté par APA, le camp du président Laurent Gbagbo n’a ni confirmé ni infirmé cette information.

A en croire une autre source, ce dernier était au cours de cette semaine à Ouagadougou où il a tenté en vain d’obtenir une audience avec le président Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue direct en Côte d’Ivoire.

L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, Richard Kodjo, a été relevé de ses fonctions par le président Alassane Ouattara, a conclu cette source.

La Côte d’Ivoire vit une grave crise post-électorale depuis la fin du second tour de la présidentielle marquée par la victoire du candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, contestée par le président sortant, Laurent Gbagbo, appuyé par le Conseil constitutionnel.

Les deux hommes proclamés président par la Commission électorale indépendante (CEI) pour Ouattara et le Conseil Constitutionnel pour Gbagbo ont donc prêté serment séparément et chacun a formé son gouvernement.

M. Gbagbo est isolé par la communauté internationale qui lui demande de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara qui a gagné les élections selon elle.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 16:06

 

 

RCA

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 13 Décembre 2010 13:47

La Force Multinationale des Etats de l’Afrique Centrale (FOMAC), compte bientôt  installer une de ses bases à Ndélé (nord de Centrafrique). La construction du  camp militaire est en cours grâce à un financement de l’Union Européenne. Il  abritera des éléments de la FOMAC. Ceux-ci auront pour mission de stabiliser cette zone du nord du pays en proie à l’insécurité.

Le Général Prosper Nabyolwa, commandant la FOMAC s’est rendu sur le site pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux du camp.

Au terme de sa visite, il a déclaré avoir demandé, « l’accélération des travaux pour que tout soit achevé dans les délais et que grâce aux éléments qui seront stationnés à Ndélé, la sécurité revienne dans la préfecture ». Le Général Nabyolwa a demandé la pleine coopération des populations avec la FOMAC, condition pour réussir la mission de sécurisation.

Quant à Dieu-Béni Célestin Teribërka secrétaire général de la préfecture de Ndélé, « la population de cette localité vit dans la psychose suite aux crises militaro-politiques  et c’est avec espoir qu’elle attend l’installation des éléments de la FOMAC pour retrouver le calme et vaquer à ses occupations. La présence de la FOMAC peut renforcer la situation sécuritaire pour une consolidation de la paix ».

Signalons que cette prochaine base de la FOMAC à Ndélé vient compléter celle de Kaga Bandoro. Une autre ville qui a souvent été victime des incursions de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix de Charles Massi.

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 15:53

 

 

urne

 

 


Bangui (Xinhuanet) 13/12/2010 - Le Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine déploie depuis vendredi après-midi les matériels électoraux, notamment les matériels lourds comme les urnes, les isoloirs et les isorels, dans les différents arrondissements de Bangui, capitale du pays.

Ce sont les 4ème et 7ème arrondissements qui ont été servis à l'occasion de ce lancement. Les urnes ont d'abord été codifiées par les éléments de la Mission de consolidation de la paix ( Micopax) et le président de la sous-commission matériels et logistique et président de CEI locale du 6ème arrondissement de Bangui, Salomon Namkosserena, avant d'être déployées.

Les urnes portent des étiquettes pour avoir une traçabilité, a expliqué Salomon Namkosserena.

"Avec ces étiquettes, nous avons toutes les indications géographiques depuis la préfecture jusqu'aux bureaux de vote, tout cela est informatisé. A partir d'ici, nous avons un numéro qui est codifié et sur l'ordinateur on est capable de savoir où se trouve telle ou telle urnes, c'est une grande première", a-t-il dit.

Toutes les dispositions ont été prises pour la sécurisation de ces matériels stockés dans les commissariats de police d'arrondissement, a-t-il ajouté.

Le déploiement des matériaux électoraux vont se faire par voie terrestre, aérienne et fluviale. Après la capital, un deuxième déploiement va se faire dans une ou deux semaines, selon Salomon Namkosserena.

Le chronogramme prévoit immédiatement après le déploiement des matériels lourds, celui des matériels sensible comme les bulletins de vote.

© Copyright Xinhuanet

 

Centrafrique : Elections 2011, le CEI déploie le matériel électoral

Ai- Rca- Lundi, 13 Décembre 2010 12:44  - Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI)  Joseph Binguimale a donné le 11 décembre  à Bangui le coup d'envoi du déploiement des matériels électoraux sur toute l'étendue du territoire national, a appris l’agence Ai. .

Selon le Président de la sous-commission matériel et logistique de la CEI, le commissaire Salomon Namkosserena qui a supervisé la distribution des urnes et isoloirs et les iso lorettes dans les deux arrondissements de Bangui, les 4è et 6è, ces matériels devraient être  déployés un peu plus tôt. Mais ce retard est dû à un problème technique que la CEI a déjà résolu.

M Namkosserena a informé que ces matériels destiné à l’organisation des  élections de Janvier 2011 ont été sécurisés  dans des commissariats de police.

"L’urne fait partir des  matériels très sensibles pour les élections", a-t-il dit, ajoutant  que le nombre de ces matériels électoraux varie  en fonction des bureaux de vote.

« Par exemple, au niveau du 6è arrondissement,  il y a 56 bureaux de vote et pour ce faire,  nous avons livré  dans le contexte actuel 104 urnes  par ce qu'il y a  deux par bureau de vote et 52 iso lorettes", a expliqué M Namkosserena.

La particularité  pour les élections de janvier 2011 est que chaque urne porte une étiquette.

"Cette étiquette permettra d’identifier le matériel et d'avoir une traçabilité des urnes livrées. Avec cette étiquette,  nous avons donc toutes les indications géographiques depuis la préfecture jusqu'au bureau central  où tout sera informatisé", a précisé le président.

A l'en croire, la CEI a un plan lui permettant de se  déployer facilement. Ce plan prévoit, selon lui,  un déploiement à trois niveaux : les déploiements par voie terrestre, fluviale et aérienne.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : On parle ici du cas de la capitale mais qu’en est-il des provinces ? Tout cela se fait avec un certain retard quant au chronogramme du processus arrêté d’un commun accord entre les différents protagonistes mais que Bozizé et Binguimalé ont déjà pris la fâcheuse habitude de fouler aux pieds. Tout montre bien que la CEI ne sera jamais prête pour que les élections aient lieu le 23 janvier 2011, ce d'autant que la liste électorale est loin d'être prête et qu'on ne connaît pas non plus par conséquent le nombre des bureaux de vote. Quand aura-t-elle  le courage d'annoncer publiquement qu'elle souhaite le report des élections à une nouvelle date car il ne sera pas techniquement possible de tenir les délais. Il ne faut pas tourner autour du pot.    

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 02:40

 

 

vote à Bangui

 

6 décembre 2010 By Mermoz Kouzoukoa Journal des éléctions

 

Après les vérifications des listes par les commissaires locaux, les coordonnateurs de chaque préfecture poursuivent les travaux de vérification et de confirmation des listes selon les procès-verbaux des agents recenseurs et le travail fait par les commissaires locaux et les archivistes.

«  La  sous-commission continue à rassembler les données des listes nationales et étrangères qui seront toutes confirmées par les coordonnateurs. On attend tout rassembler pour faire sortir une fois les listes de peur que les hommes politiques ne les utilisent à d’autres fins  », a indiqué le président  de la sous-commission listes électorales, Christophe Brémaïdou.

Le retard dans la publication des listes électorales est dû d’une part à un arrêt de travail des commissaires de la CEI du samedi 13 au mercredi 21 novembre pour réclamer le paiement de leurs indemnités de huit mois. D’autre part, aux confiscations de certaines données du recensement par les agents recenseurs et aux conditions difficiles de travail, a indiqué un coordonnateur ayant requis l’anonymat.

Selon le rapport  d’observation préélectorale de EISA, les opérations ont connu d’énormes difficultés entre autres un retard dans la plus part des centres de recensement en raison de difficultés logistiques, la rétention des listes manuelles par certains agents recenseurs en raison du non-paiement de leurs indemnités.

Soulignant que le travail est manuel, Christophe Brémaïdou  admet néanmoins que la lenteur dans les travaux est une précaution  pour éviter d’éventuelles erreurs car c’est à partir des listes électorales qu’on peut déterminer le nombre et l’emplacement des bureaux de vote en fonction du nombre des votants : 700 électeurs par bureau de vote selon le Code électoral.

 

NDLR : Dans ces conditions, on ne voit pas comment, sauf un miracle de dernière minute, les élections pourraient avoir décemment lieu le 23 janvier 2011,  à moins de vouloir faire un hold-up. Il évident que c'est la fiabilité des listes électorales qui va déterminer la relative transparence du scrutin qui conférera la crédibilité de ces élections malgré les dizaines de milliers de fausses cartes d'électeurs dont le KNK a déjà  inondé le pays et l'étranger en vue de frauder massivement les élections le jour J. Il faut donc se demander en fonction de quels critères l'inénarrable Rigobert Vondo s'était empressé d'annoncer ce week-end le déploiement du matériel électoral en province.     

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 01:57

 

 

Pascal-Bembe.jpg

 

                  Pascal Bembé

 

 

Bangui 12 décembre (C.A.P) - Selon des informations d’une source proche de la famille, la dépouille mortelle du médecin-capitaine Achille Lakouama du Bataillon Pour la Sécurité des Institutions (BPSI) qui avait trouvé la mort le 24 novembre 2010 dernier lors de l’attaque rebelle de la ville de Birao n’aurait pas pu être ramenée à Bangui mais inhumée sur place.

Le médecin-capitaine Achille Lakouama était celui-là même qui avait abattu de sang-froid l’ancien directeur du protocole à la présidence Pascal Bembé le 21 septembre 2006 avant d’aller se réfugier à Sassara chez Bozizé en personne.

Depuis lors, comme c’est presque toujours le cas de plusieurs autres assassins et criminels bras armés de Bozizé tels que le capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua », le lieutenant Olivier Koudémon alias Gbangouma pour ne citer que ceux-là, il a pu bénéficier de la protection de celui-ci et était resté impuni jusqu’à sa mort brutale à Birao car n’avait jamais pu rendre quelque compte que ce soit à la justice.

Ayant appris l’inhumation de sa dépouille à Birao, sa famille chercherait vainement depuis lors à rencontrer Bozizé afin d’obtenir l’autorisation de ce dernier d’aller à Birao exhumer le corps afin de le ramener à Bangui en vue de funérailles plus décentes mais craignant sans doute que ces obsèques ne puissent entraîner des troubles, Bozizé doit sans doute hésiter à accorder cette autorisation à la famille Lakouama.  

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 00:40

 

 

Sylvain-Ndoutinga--lt-Cl.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 12 Décembre 2010 13:37

La République Centrafricaine vient de recouvrer sa pleine souveraineté et la libre disposition sur la zone pétrolière dans le Nord du pays. La polémique est désormais tranchée à ce sujet. Depuis plusieurs années, une bataille judiciaire était engagée entre le gouvernement centrafricain et la société américaine RSM Production Corporation.

C’est le tribunal arbitral du Centre International pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI) qui a le 7 décembre 2010. Le verdict a été présenté et commenté  samedi 11 décembre, par le ministre d’Etat centrafricain aux Mines Sylvain Ndoutingaye à Bangui au cours d’un point de presse.

Le ministre d’Etat a présenté à la presse un document de 73 pages contenant les conclusions du tribunal arbitral du CIRDI. La société RSM Production Corporation avait demandé au tribunal arbitral du CIRDI le maintien du contrat qu’elle avait signé en décembre 1999 avec les autorités centrafricaines de l’époque, à Denver aux Etas Unis. Ce contrat rédigé uniquement en anglais affectait toute la zone pétrolière du Nord de la RCA à cette Société.

Selon le ministre d’Etat Sylvain NDOUTINGAÏ, « le tribunal a dit le droit ». Il a précisé que « le tribunal arbitral a accédé à la requête de la Centrafrique en décidant que le contrat et le permis pétrolier de 55 000 kilomètres carrés sont arrivés à expiration le 23 novembre 2004 ». Cette décision, a-t-il ajouté, « permet à la RCA de recouvrer sa souveraineté sur la zone des permis qui avaient été bradés par les régimes précédents à RSM et à sa libre disposition ».

A la question de savoir si la société RSM aura d’autres voies de recours, le ministre a expliqué que « sur le plan de droit, non ». Parce que martèle-t-il, « la décision du tribunal arbitral est sans appel et sans recours ». Maintenant, poursuit-t-il, « le gouvernement en appelle à la vigilance du peuple centrafricain, et qu’il se réveille ».

Le ministre d’Etat Ndoutingaye a rappelé que  dans une lettre qui lui avait été adressée en date du 19 avril 2006, « le président de la société RSM Production Corporation menaçait que si la RCA ne se résigne pas à ses exigences, elle en subirait les conséquences ». La justice a désormais tranché.

 

NDLR : Cela  a l’air trop beau pour être vrai. Attendons de voir quelle sera la réaction de Jack Grynberg, le patron de la société RSM quant aux allégations de Ndoutingaï. Après les ressources du diamant et surtout de l’uranium de Bakouma dont Ndoutingaï et Bozizé tirent seuls un maximum de profit personnel dans une totale opacité, le trésor ne voyant la couleur de quoi que ce soit, les bonus et autres dessous de table qu’on leur verse prennent systématiquement la destination de leurs comptes bancaires planquées dans les paradis fiscaux, l’exploitation du pétrole centrafricain doit attendre qu’un régime véritablement démocratique et soucieux des intérêts du pays arrive au pouvoir pour voir le jour car sinon, les revenus du pétrole centrafricain serviront essentiellement comme cela se fait dans un pays voisin bien connu, à acheter des armes pour que Bozizé continue de tuer les Centrafricains et se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, Ndoutingaï oublie comme par hasard, de rappeler que lui même ainsi que Bozizé, l'actuel "doungourou" et candidat à la suppléance de Bozizé aux législatives dans le 4ème arrondissement de Bangui, l'ex-PM Elie Doté et l'ambassadeur Emannuel Touaboy, avaient été collectivement condamnés précédemment par un autre tribunal américain à verser la bagatelle de presque 6 millions de dollars au même patron RSM Jack Grynberg.

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 23:05

 

 

  Malendoma.jpg

 

 

 

Les enfants MALENDOMA, la circonscription de Mala, le village Ngbolokaba, toute la famille de l’opposition politique et en particulier le Collectif des Forces du Changement et son parti le Forum Civique, ont la profonde douleur d’annoncer le décès du Président en exercice du CFC, Président Fondateur du Forum Civique, le général de corps d’armée Timothée MALENDOMA, survenu ce 12/12/2010 à l’Hôpital Général de Bangui des suites de  maladie.

Le programme de ses funérailles sera communiqué ultérieurement.

Pour tout renseignement, veuillez contacter :

Jean-Pierre Mara au 33 6 50 64 03 57 ou

Aymard Malendoma au 33 6 59 72 85 38 

 

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  Tim Malendoma

Lieutenant de la jeune armée nationale centrafricaine en 1965, l’illustre disparu prit part activement au coup d’Etat de la Saint Sylvestre 1965 du colonel Jean Bedel Bokassa. Il fut notamment chargé de neutraliser la station de Radio Centrafrique lors de ce putsch. Il fut ensuite ministre de Bokassa avant de regagner le siège de la compagnie multinationale AIR AFRIQUE.

Pendant la période de transition politique de 1992 sous le règne du Président André Kolingba, il fut nommé Premier Ministre de la République centrafricaine du 4 décembre 1992 au 26 février 1993, battant ainsi le record de brièveté dans cette fonction en RCA. Elu aux législatives de 1993 Député de Mala, Timothée MALENDOMA fit encore un second mandat parlementaire de 1998 à 2003 mais ne fut pas réélu en 2005. Il fut également candidat malheureux à la présidentielle de 1993. 

Ancien Président du Conseil Presbytéral de l’Eglise réformée du Christ Roi de Bangui, il fut promu par décret présidentiel à titre exceptionnel Général de corps d’Armée le 24 décembre 2004 par le putschiste et président autoproclamé François Bozizé qui s’auto-bombarda lui-même Général d’armée par la même occasion, ce qui suscita alors beaucoup d’interrogations dans l’opinion publique nationale.

La rédaction de Centrafrique-Presse présente à la famille du disparu et ses proches, ses condoléances les plus attristées. 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 01:08

 

 

F-Saragba.jpg

 

 

Au moment où la communauté internationale, particulièrement les cinq membres permanents des nations unies, l’Union africaine et la CEDEAO ont le regard  tourné vers la côte d’ivoire afin de trouver une solution définitive et salvatrice à l’incroyable imbroglio politique qui se déroule sous nos yeux, un autre scénario aussi catastrophique risque de se produire d’ici le mois de janvier en République centrafricaine.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets dit-on. Voici deux pays potentiellement riches  et stratégiquement sensibles, l’un se situe en Afrique de l’ouest et l’autre en Afrique centrale. Pourtant ces deux pays sont porteurs par la faute de leurs gouvernants, des mêmes symptômes qui camouflent tant bien que mal le syndrome d’un mal être profond, qui, pour la Côte d’ivoire s’étale aujourd’hui au grand dam de tous les démocrates. Demain, la communauté  internationale  notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies, suivie en cela par « la très discrète » Union Africaine et « l’inexistante CEMAC », lesquelles  font pression aujourd’hui sur les opposants centrafricains pour qu’ils se présentent aux élections présidentielles de janvier  alors que  toutes les garanties pour assurer une élection juste et transparente n’ont pas été prises.  Comme toujours, cette communauté internationale fera mine de ne rien savoir et d’exiger aux candidats de participer à une élection dont les résultats sont déjà biaisés. Comme dans le cas de la Côte d’ivoire, ces membres permanents en profiteront  après coup pour régler leur compte en faisant valoir un droit de veto sous prétexte de défendre l’intérêt des Africains.

 Il est vrai que le cas centrafricain est à désespérer. Tant de milliards de franc CFA ont été engloutis à la commission électorale indépendante pour rien. L’empressement de la communauté internationale à aller à ces élections pour en finir avec le désordre et l’incompétence de nos gouvernants mais aussi avec les hésitations et autres impertinences d’une opposition qui ne sait finalement pas ce qu’elle veut est compréhensible. Toutefois, le risque d’une contestation des résultats est évident. Cela vaut -t-il vraiment la peine d’aller aux élections en Centrafrique le 23 janvier 2011 dans ces conditions ? Ne sommes-nous pas dans une situation plus rédhibitoire à celle de la Côte d’Ivoire ?

Elections  contestées en Afrique  sur fond de querelles entre membres permanents des nations-Unies.

Dans le cas de la Côte d’ivoire, les Etats-Unis et la France parlent d’une seule et même voix en demandant au président Gbagbo de s’en aller alors que la Chine et la Russie sont contre. Sommes-nous en train d’assister au remake de la guerre froide entre l’Est et  l’Ouest ? A moins que ce soit entre les pays riches et les pays émergeants. Entres les deux se trouvent coincer les pays africains. Il est vrai que seule la voie des urnes doit parler. Dès l’instant où les ivoiriens se sont exprimés et que le déroulement de ces élections ont été jugé acceptable, le président Gbagbo doit partir. S’il est vrai que l’imbroglio politique ivoirien est une honte pour l’Afrique, il a par ailleurs donné l’occasion d’instrumentaliser la situation entre membres permanents de l’ONU dans une logique stratégique inavouable. Une guerre de positionnement qui ne dit pas son nom semble occulter le problème et les intérêts ivoiriens au second plan. Dans tous les cas de figures, Gbagbo ou Watara, celui des deux candidats qui restera au pouvoir aura la lourde responsabilité de réconcilier les ivoiriens.

En attendant la population est prise en otage dans une querelle dont on dit politique mais en vérité entre des personnes aux égos surdimensionnés dont la course aux pouvoirs n’a ni de limite ni de morale. Seul, ce qui compte pour eux et leurs amis, c’est d’accéder coûte que coûte au pouvoir ou de s’y maintenir  à tous les prix malgré le cri affamé et apeuré d’une population qui assiste médusé et désenchanté. Tout le monde est d’accord pour aller aux élections mais personne n’est disposé à accepter les résultats sortis des urnes qui lui sont défavorables alors que tout le monde savait que les conditions qui garantiraient la transparence de ces élections n’étaient pas remplies.

Le cas de la côte d’ivoire est édifiant à plusieurs niveaux pour les hommes politiques Centrafricains qui veulent absolument aller aux élections alors qu’aucune garantie aussi bien au niveau de la sécurité dans le pays qu’au niveau de la logistique n’est assurée. Qu’attendent objectivement les candidats des partis politiques de l’opposition démocratique et les candidats indépendants de ces élections en Centrafrique ?  Attendent t-ils la proclamation des résultats pour crier au voleur ? Pourquoi cette opposition-là ne dénonce t’elle pas ouvertement et fermement les manigances du parti au pouvoir qui est en train de soumettre toutes les institutions de la république à sa cause,  avec les nominations de dernières minutes et autre  réhabilitation.  Pourquoi ne s’opposent t’elle pas d’une manière frontale à un régime qui n’accepte pas les règles élémentaires de la démocratie et qui bafoue continuellement la constitution ? Si la Côte d’ivoire a attiré l’attention sur elle c’est tout simplement parce que l’opposition a été à la hauteur et a fait une opposition frontale pour imposer ses idées. La politique étant basée sur un rapport de force et non de perpétuelle soumission et de compromission dans l’espoir de ramasser les miettes.

On a beau accusé le régime du général Bozizé de ces innombrables errements et autres manquements mais il faut reconnaitre que l’opposition démocratique manque de cran  sinon d’audace et de ligne de conduite. Elle ne réagit que par à coup sinon après coup pour se compromettre dans un énième gouvernement d’union qui n’apporte rien  au pays. Seule une véritable alternative peut apporter le changement dans notre pays.

Comparaison n’est pas raison mais la raison n’exige t’elle pas aussi  comparaison ?

La Côte d’Ivoire et la Centrafrique ont la particularité par leur position géographique de constituer une zone  tampon. Par les opportunités économiques qu’elles offrent, elles jouent  un rôle stabilisateur incontestable dans leur sous- région respective bien que la Centrafrique soit enclavée. Si la première est le poumon économique de l’Afrique de l’ouest depuis quelques décennies, la  deuxième est le ventre mou et se trouve au cœur  d’un continent et d’une sous-région déjà instable à plusieurs titres qui pourrait devenir un no man’s land si l’on y prend garde et  ainsi entrainer ou déstabiliser dans une anarchie indescriptible les autres pays voisins. Les rebelles de la LRA ont déjà montré le chemin. L’une et l’autre ont bénéficié de l’aura et du charisme de deux hommes au destin exceptionnel qui sont Félix Houphouët-Boigny et Barthélémy Boganda. Animés un moment par la même vision, Barthélemy Boganda et son parti politique le MESAN s’affilieront à la fameuse fédération des partis politiques du grand rassemblement démocratique africain (RDA), créé par Houphouët-Boigny  en 1946 avec la collaboration d’un autre « dinosaure » de la scène politique de l’Afrique des indépendances en la personne de Modibo Keïta du Mali. Boganda se désengagera plus-tard du RDA pour diverses raisons et notamment pour retrouver son autonomie. Si, ces deux personnalités politiques ont façonnés  au point de laisser  leurs empreintes indélébiles dans l’histoire de leur pays respectif et de l’Afrique, il n’en est pas de même pour  ceux qui les ont succédés.

L’idéologie de l’Ivoirité  et son parent pauvre le clanisme Centrafricain.

L’idéologie de l’Ivoirité avancée comme argument politique pour évincer un redoutable adversaire en Côte d’Ivoire a finalement échoué. Son parent pauvre, le clanisme érigé puis entretenu pour être sacraliser par les différents gouvernants en mode de gouvernement en Centrafrique est toujours en vigueur. Ces deux « idéologies » ont failli avoir raison de ces deux peuples. Contrairement à l’idéologie de l’ivoirité  qui est désormais banni du vocabulaire des hommes politiques ivoiriens, la préférence clanique continue son bonhomme de chemin en Centrafrique au mépris des valeurs de la compétence et de la méritocratie. Ces deux approches de division et d’exclusion ont montré leur limite et ont définitivement transformés le paysage socio politique et économique de ces deux nations. Désormais, il y’aura une période « avant  l’ivoirité » et une période » après l’ivoirité".

 En Centrafrique, la période « d’après clanisme » et  « d’après la médiocrité » n’a pas encore débuté au vu des derniers décrets de nomination. Autant dire que cette idéologie néfaste se perpétue en Centrafrique, régime après régime en espérant que s’opère une véritable alternance politique qui résultera d’une élection juste  et transparente dont le résultat sera accepté par tous.    

  

Franck SARAGBA

Fini Kodé

La troisième voie

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion