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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 00:26

 

 

ali_ben_deplacement.jpg

 

 

LIBREVILLE - AFP / 18 décembre 2010 20h59 - le président de l'Union nationale (UN), un des deux principaux partis d'opposition du Gabon, a demandé samedi la démission du président Ali Bongo Ondimba et l'arrêt de la révision de la Constitution, a constaté l'AFP.

"L'Union nationale demande la démission d'Ali Bongo Ondimba et rejette son projet de révision de la Constitution", a affirmé Zacharie Myboto lors d'un meeting rassemblant un peu plus d'un millier de personnes au siège de son parti à Libreville.

Citant le documentaire "Françafrique" diffusé en décembre par la chaine publique française France2, M. Myboto a affirmé: "Un extrait du documentaire (...) montre des autorités françaises (...) qui déclarent que l'élection présidentielle d'août 2009 remportée par Ali Bongo, fils d'Omar Bongo décédé en juin, a été bien truquée. Ces mêmes autorités confirment que c'est bel et bien André Mba Obame (actuel secrétaire exécutif de l'UN) qui avec 42% des suffrages a été élu président de la République".

Un orateur a promis de distribuer mille DVD à la foule de l'extrait en question. Dans cet extrait, Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique du président français Jacques Chirac affirme que les résultats ont été inversés. Michel de Bonnecorse a depuis parlé de "montage" de ses propos affirmant: "Je disais que la dernière rumeur du jour (...) c'était que c'était inversé (le résultat). En aucune façon, je n'ai endossé cette affaire, mais j'ai sans doute été maladroit".

"Ali Bongo n'a pas gagné il doit partir (..) Non à l'usurpation, non à la dictature non à toute forme de monarchisation du Gabon", a poursuivi M. Myboto.

Le président de l'UN a également demandé le soutien de la communauté internationale en vue des législatives de 2011. Pour lui, la révision en cours de la Constitution qui prévoit notamment "l'attribution de pouvoirs exceptionnels au président en cas de force majeure sans contrôle du parlement" montre qu'il y a une "volonté farouche de se maintenir coûte que coûte au pouvoir (...) C'est un recul des libertés publiques".

Plusieurs centaines de ses militants ont manifesté dans le calme devant l'Assemblée nationale, déserte le week-end, avec des banderoles sur lesquelles était écrit: "Sarkozy, Obama, Ping (président UA), Ban Ki-Moon. Gabon Côte d'Ivoire: deux poids deux mesures" ou "Communauté internationale, rendez-nous notre victoire. Y a pas que la Côte d'Ivoire".

"Si Gbagbo (le président de la Côte d'Ivoire) part, Ali (Bongo) doit partir". La France et Sarkozy mettent la pression à Gbagbo mais pourquoi Sarkozy n'a pas fait ça à Bongo. Ici aussi il y a eu un coup d'Etat électoral", a affirmé à l'AFP, Pierre, un militant de 37 ans.

(©)

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 00:06

 

 

vote d'une Africaine

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 18 Décembre 2010 14:55

8 commissaires de la Commission Electorale Indépendante (CEI), quittent Bangui ce samedi 18 décembre 2010, pour valider la liste des membres des bureaux de vote proposés par les différents partis politiques du processus électoral dans les provinces.

 

 Ce travail fait suite au recensement de 4573 bureaux de vote et de centres de dépouillement par la CEI, à 35 jours de la tenue des élections groupées en Centrafrique.

 

Selon Rodrigue Mayté, président de la commission « Bureaux de vote et centres de dépouillement », interrogé par Radio Ndeke Luka, « ce chiffre est encore provisoire ».

Il précise « qu’il s’agit de la carte d’implantation de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire centrafricain qui, d’après lui, a pris une semaine de traitement pour trouver un chiffre exact ».

La mission de ces membres de la CEI dans les provinces va durer 5 jours. Actuellement, 1 842 160 électeurs sont recensés par la CEI pour une population estimée à 4 millions de personnes.

 

 

NDLR : La publication seulement maintenant  de toutes ces données, c'est à dire juste un mois avant la date du scrutin, n'est pas conforme au calendrier prévu par le chronogramme adopté par toutes les parties intéressées aux élections. Tout indique que ces élections doivent une fois encore être reportées pour mieux les préparer. De surcroît, les rebellions n'ont toujours pas déposé les armes, faisant peser de sérieuses menaces et l'insécurité sur le déroulement de la campagne quant à la circulation dans l'arrière-pays. Faute de cela, ce sera encore des élections bâclées dont les résultats risquent d'être immédiatement et automatiquement contestés une fois publiés. 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 00:03

 

 

pousseur de viande Bangui

 

 

Ai- Rca- Vendredi, 17 Décembre 2010 09:50  La Société d'Etat de Gestions  des Abattoirs (SEGA) a lancé le  15 décembre dans les 8 huit arrondissements  que compte Bangui, la capitale une vaste opération de lutte contre l'insalubrité dans des gargotes de la capitale.

Selon une source à la SEGA, cette opération vise d'abord à sensibiliser les tenanciers sur l'insalubrité entretenue dans certaines gargotes de la ville qui sont transformées en  lieux d'abattage des petits ruminants et  qui sont ensuite  livrés à la consommation humaine.

Après la visite de quelques gargotes dans 4 des  8 arrondissements de Bangui, le docteur vétérinaire mandaté par la SEGA, Patrick Ningata a dressé un premier bilan : « Le constat fait est amer, car  l'endroit où  vendeurs et tenanciers de gargotes abattent les animaux  est très  insalubre".

A en croire M Ningata,  cette série de visite lui a permis de voir dans quelles conditions les petits ruminants et les volailles sont abattus. Les  conditions qui, selon lui,  ne respectent pas les normes  établies par la SEGA.

Pour le docteur vétérinaire, cette opération est d'abord une campagne de sensibilisation et dans les jours à venir les moyens seront mis en place pour que les vendeurs ou les tenanciers de gargotes puissent respecter les textes en vigueur.

"Tout abattage doit se faire à la SEGA. L'abattage des petits ruminants  et des bovins",  a-t-il spécifié.

Kabongo, Ai Bangui

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 00:01

 

 

Joseph-Kony.jpg

 

 


(Le Monde 18/12/2010)

C'est l'un des groupes armés les plus mystérieux et les plus violents de la planète. Qui viendra à bout de l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA), venue d'Ouganda, et qui évolue à présent entre le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), la Centrafrique (RCA) et, sans doute, le Sud-Soudan ? Le mouvement, ancré à l'origine au sein de la population acholie, dans le nord de l'Ouganda, et opposé au pouvoir du président Museveni lors de sa création à la fin des années 1980, s'est mué en groupe armé aux objectifs flous, luttant pour sa survie en massacrant les villageois des régions qu'ils traversent, ou en les transformant en esclaves.

Entre millénarisme, mysticisme et utilisation de manière calculée de la violence, la LRA se déplace sans cesse, dispersée en petits groupes. Une opération régionale, "RudiaII", la combat avec l'appui des Etats-Unis, notamment dans le domaine du renseignement. La lutte contre la LRA intéresse au plus haut point les diplomates américains, qui rédigent depuis Kampala des télégrammes tous les quinze jours pour rendre compte des progrès sur le terrain congolais des troupes ougandaises. Pourtant, la discrétion est de mise sur le déroulement exact de cette opération.

"Nous notons que le gouvernement ougandais a délibérément (et avec le plus grand succès) gardé le silence sur la taille de son corps expéditionnaire et le fait que ses hommes se battent régulièrement avec la LRA, tout ceci étant destiné à plaquer un visage congolais sur l'opération [Rudia II]", précise un télégramme en 2009.

CHEF INSAISISSABLE

L'ambassade de Kampala relate régulièrement les actions de l'armée ougandaise contre la LRA dans le nord-est du Congo. Exemple en juin 2009 : "Les opérations militaires ougandaises sur le terrain continuent d'enregistrer des progrès. Les forces de défense populaires d'Ouganda (UPDF, armée régulière) poursuivent avec ténacité les groupes de la LRA et ont monté des embuscades réussies, qui se sont conclues par la mort de commandants supérieurs de la LRA. Entre le 18 et le 29 mai, les UPDF ont tué 41 combattants de la LRA, dont le brigadier général César Achellam et le lieutenant-colonel Okello Okuti."

Les télégrammes suivants poursuivent le décompte des pertes infligées par les forces ougandaises à la rébellion de Joseph Kony, son chef insaisissable, dans le nord-est de la RDC.

Mais bientôt, il leur faut attribuer leurs actions à une autre armée, celle de RDC, en dépit de la passivité de cette dernière. "Depuis mars, les UPDF ne pouvaient plus rendre compte publiquement de leur action car l'Ouganda s'est retiré ostensiblement de la région et voulait mettre un masque congolais sur Rudia II", résume pour ses interlocuteurs américains le porte-parole de l'armée ougandaise, Felix Kulayigye.

Le responsable militaire ougandais se plaint du fait que ses homologues congolais ne rendent pas publics les succès de l'opération, "bien qu'il leur fournisse des mises à jour permanentes" sur les victoires qu'ils sont censés remporter lors d'accrochages menés, en réalité, par des soldats ougandais. En conséquence, il a fallu publier certaines de ces informations dans les journaux ougandais, "attribuant la mort de commandants importants à des actions de l'armée congolaise, même s'ils avaient été tués par l'armée ougandaise". "L'Ouganda continuera d'attribuer les succès à venir à l'armée congolaise", assure le responsable militaire ougandais.

Pendant ce temps, l'opération continue et marque des points, selon Kampala, qui a toujours considéré la période de négociations entamées avec la LRA comme une manœuvre des hommes de Kony pour se réarmer et a poussé à une guerre régionale pour détruire les chefs de la LRA.

Le ministre de la défense ougandais, Crispus Kiyonga, cité dans un télégramme d'avril 2009, estime que "50 % des responsables de haut niveau de la LRA et 25 % de ses combattants ont été tués pendant les opérations. Kiyonga estime à présent le nombre de combattants [restant] à trois cents. La Mission des Nations unies au Congo (Monuc) fournit des chiffres comparables, estimant le nombre de combattants de la LRA à trois cents ou quatre cents, et le nombre de personnes enlevées entre six cents et mille."

PRÉSENT À KHARTOUM ?

Dans l'intervalle, cependant, la LRA n'a pas été mise hors d'état de nuire. Bénéficie-t-elle de l'appui du Soudan, comme cela s'est déjà produit dans le passé ? L'hypothèse est à nouveau envisagée en février 2010, lorsqu'un haut diplomate français, chargé des affaires africaines, confie au sous-secrétaire d'Etat américain en charge de l'Afrique, Johnnie Carson, que "les services de renseignement français ont recueilli auprès de leurs sources des informations sensibles sur la présence à Khartoum, il y a six mois, du chef de la LRA, Joseph Kony".

La réaction américaine est prudente, mais intéressée : "Si cela devait se vérifier, cela constituerait un acte de mauvaise foi considérable de la part du gouvernement soudanais (…). Cela montrerait que le Nord ne peut être considéré comme un partenaire fiable auquel il serait possible d'accorder sa confiance." Déjà, se fait jour une hypothèse : que Joseph Kony soit "réactivé" par ses contacts soudanais pour mener des actions de déstabilisation du Sud-Soudan. L'organisation d'un référendum d'autodétermination, en janvier 2011, devrait se conclure par la sécession du sud (où se trouve l'essentiel des réserves pétrolières du pays) avec le nord.


Jean-Philippe Rémy

Article paru dans l'édition du 19.12.10

© Copyright Le Monde

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 23:05

 

 

diamants.jpg

 

 

International Crisis Group Rapport Afrique N°167 16 déc. 2010

SYNTHÈSE ET RECOMMANDATIONS

Malgré la richesse de leur sous-sol, certaines régions diamantifères de la République centrafricaine (RCA) restent frappées du sceau de l’extrême pauvreté et d’une violence à répétitions. Une apparente fatalité contre laquelle le Président François Bozizé n’a jusqu’ici pas tenté de lutter de façon rigoureuse. Sa mainmise sur le secteur du diamant renforce son pouvoir et favorise l’enrichissement d’une minorité, mais ne contribue pas à atténuer la pauvreté de milliers de mineurs informels. L’effet conjugué d’un Etat prédateur, de la criminalité et de l’extrême pauvreté aboutit à des cycles de violence, en incitant les factions politiques rivales à entrer en rébellion tout en leur permettant de tirer profit du commerce illégal des diamants. Pour rompre ce cercle vicieux, la réforme en profondeur du secteur doit devenir une priorité essentielle de la stratégie de consolidation de la paix.

Historiquement, l’exploitation du diamant a bien plus bénéficié aux entrepreneurs étrangers et aux régimes cupides qu’aux Centrafricains. L’extraction industrielle ou semi-industrielle des diamants n’existe plus et leur exploitation est essentiellement artisanale et illégale : environ 80 000 à 100 000 mineurs creusent dans l’espoir de subsister en vendant leur production à des intermédiaires étrangers qui les revendent aux comptoirs d’exportation. Le gouvernement n’a ni la capacité de superviser cette chaîne de production dispersée, ni la volonté d’investir les revenus tirés du diamant dans le développement à long terme des communautés minières.

La fragilité chronique de l’Etat a aussi ancré au sein de l’élite politique une habitude de monopolisation des richesses nationales et de gains à court terme. Cette confusion entre exercice du pouvoir et prédation économique renvoie à l’histoire coloniale et postcoloniale.

Jean-Bédel Bokassa, un temps « empereur » de la RCA, a monopolisé l’exportation des diamants. Ses cadeaux personnels au Président français Giscard d’Estaing sont devenus le symbole des excès de son régime impérial. Ange-Félix Patassé a confondu intérêts privés et gestion publique en développant sa propre compagnie d’exploitation du diamant. Bozizé est lui plus circonspect. Son régime maintient un étroit contrôle sur les revenus miniers grâce à une réglementation fiscale stricte et à une gestion opaque et centralisée.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, les compagnies minières sont quasiment toutes parties, notamment parce que les exigences répétées des autorités compromettent leur marge de profits. L’exploitation minière artisanale et informelle se développe rapidement, mais la fermeture en 2008 par le gouvernement de la plupart des compagnies d’exportation de diamants a sévèrement diminué les investissements dans la production, a fait disparaître de nombreux emplois et a contribué à l’essor de la malnutrition infantile dans les zones minières. Par ailleurs, le coût élevé des permis artisanaux et la corruption de la brigade minière entravent les tentatives des mineurs d’échapper au piège de la pauvreté, alors que la contrebande, due à la fiscalité la plus élevée de la région sur les exportations de diamants, prive l’Etat de recettes bien nécessaires.

Le refus du gouvernement de distribuer équitablement la richesse nationale a conduit certains individus cupides et des groupes marginalisés à prendre les armes afin d’obtenir un plus grosse part du gâteau. L’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) a signé un accord de paix avec le gouvernement mais poursuit l’extraction et la contrebande de diamants dans le Nord-est du pays. Si l’objectif de l’UFDR n’est plus la prise du pouvoir, les profits tirés de l’exploitation des diamants permettent à ce groupe armé d’attirer des mineurs qui espèrent améliorer leur sort, et constituent une forte incitation à ne pas déposer les armes. La Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), le groupe rebelle actuellement le plus actif, exerce son contrôle dans l’Est du pays. Sous couvert de rébellion, ce banditisme limite sérieusement les activités économiques de la région, risque d’empêcher le bon déroulement des élections dans la région, lors de leur tenue prévue pour le 23 janvier 2011, et menace les populations.

La réforme du secteur du diamant, intégrée à la réforme de la gouvernance et aux efforts de résolution des conflits, est impérative pour améliorer les conditions de vie des communautés minières, augmenter les maigres recettes de l’Etat et mettre fin aux conflits armés. Le gouvernement doit d’abord concentrer ses efforts sur la gouvernance du secteur minier. La stratégie de réforme devrait prioriser l’exploitation artisanale sur l’exploitation industrielle mais aussi réduire les incitations à la contrebande et renforcer les contrôles sur le lien entre trafic de diamants et groupes armés. L’engagement manifeste du pouvoir à développer le contrôle démocratique et la transparence de la gestion minière devrait constituer la condition sine qua non pour le soutien des partenaires internationaux à une réforme du secteur du diamant qui est autant une question de volonté politique que de capacité.

Recommandations

Améliorer la gouvernance du secteur minier

Au gouvernement de la République centrafricaine :

1. Transférer de la présidence au ministère des mines le pouvoir de signer les contrats miniers et de délivrer des agréments aux compagnies d’exportation, et exiger de ce ministère qu’il rende publics les contrats pour examen et débat – notamment en les soumettant à un groupe parlementaire incluant les principaux partis d’opposition – avant d’obtenir l’approbation du conseil des ministres et de les signer.

2. Adhérer pleinement à l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) et, afin de garantir que les audits externes déjà menés suscitent des pratiques plus transparentes, exiger que le Conseil National de l’ITIE et un groupe parlementaire multi-partis enquêtent rigoureusement sur les écarts entre les recettes du gouvernement et les paiements provenant des compagnies d’extraction et d’exportation de diamants.

3. Demander l’adhésion au projet ITIE++ de la Banque Mondiale.

4. Réduire l’incitation à la contrebande en harmonisant la fiscalité sur les exportations de diamants avec celle des pays voisins.

 

Aux partenaires internationaux de la République centrafricaine :

5. Fournir un soutien financier et technique aux autorités minières seulement si le gouvernement fait preuve de son engagement pour une gestion minière plus démocratique et transparente ; à cette fin, dans le cadre de l’ITIE++, les partenaires internationaux devraient :

a) assister les ministères des mines et du plan dans la définition d’une stratégie de réforme du secteur minier qui priorise une gouvernance plus transparente ainsi que la formalisation et la promotion du secteur minier artisanal ; et les aider à l’incorporer dans le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) pour 2011-2013 ;

b) aider le gouvernement à créer une nouvelle Unité spéciale anti-fraude (USAF) pour remplacer l’actuelle brigade minière, en l’incorporant dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité ; s’assurer que la nouvelle force a une composition multiethnique et multirégionale, et qu’elle est responsable devant un organe interministériel incluant les ministères des mines, de la sécurité intérieure et de la défense ;

c) l’Organisation mondiale des douanes devrait proposer de superviser et coordonner les investigations des autorités douanières du Cameroun, du Soudan, du Tchad et de la RCA sur les techniques et les routes de contrebande; et

d) la Commission de Consolidation de la Paix de l’ONU devrait aider le gouvernement à organiser en 2011 une conférence des bailleurs de fonds pour la mise en place du DSRP 2011-2013, incluant des fonds dédiés à la réforme du secteur minier.

Empêcher l’exploitation des diamants de favoriser les conflits armés

Au gouvernement de la République centrafricaine :

6. Empêcher les rebelles de profiter de l’exploitation des diamants en dressant une liste noire publique des individus interdits d’exploitation et de commercialisation de diamants, soit parce qu’ils appartiennent aux groupes rebelles soit parce qu’ils ont des liens avec eux.

7. Définir au sein du programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) un plan pour réintégrer les ex-combattants dans la vie civile, qui leur fournisse une source de revenu alternative à celle découlant de l’extraction et du commerce illégal des diamants.

8. Inviter le Processus de Kimberley à effectuer une nouvelle mission d’examen.

Au Processus de Kimberley:

9. Envoyer une équipe en RCA avec pour mandat d’évaluer précisément l’implication des rebelles dans les zones minières de l’Est et de conseiller le gouvernement sur les mesures nécessaires afin de s’assurer que les comptoirs d’exportation n’achètent pas de diamants extraits ou vendus par les groupes rebelles.

A la Mission de Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX) :

10. Se déployer dans le Nord-est et combiner les opérations de protection des populations avec un programme de surveillance des sites miniers en coordination avec le ministère des mines et l’Unité spéciale anti-fraude (USAF).

11. Assurer la sécurité de l’équipe du Processus de Kimberley susmentionnée.

Stimuler le développement dans les zones minières

Au gouvernement de la République centrafricaine:

 

12. Diminuer le prix des permis pour l’exploitation artisanale, permettre aux mineurs de payer ces permis en plusieurs versements et les rendre valides pour un an à compter de la date d’achat et non plus seulement jusqu’à la fin de l’année calendaire.

13. Réduire le coût de lancement d’une coopérative ; renforcer la transparence dans la gestion de l’Union nationale centrafricaine des coopératives minières (UNCMCA) ; et initier un programme de formation professionnelle pour les coopératives, en incluant l’alphabétisation, les techniques minières et la gestion financière.

14. Allouer une partie des taxes sur les exportations de diamants à un fonds pour le développement des communautés minières finançant des projets locaux et des programmes de formation sur la valorisation des diamants et les techniques minières ; et créer des comités locaux pour gérer les fonds de manière collective et transparente.

 

Nairobi/Bruxelles, 16 décembre 2010

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 23:03

 

 

Willybiro Sako

 

 

 

Ai- Rca- Jeudi, 16 Décembre 2010 17:51 - Un séminaire de formation sur l'appropriation des textes électoraux  et les contentieux des élections s’est tenu ce jour à Bangui.

 C’était  en présence du Ministre d'Etat chargé de l'administration du territoire et de la décentralisation en charge des élections Jean Wilibyro Sacko.

Organisé par le Ministère de l'administration du territoire avec l'appui financier et technique de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF),  l’atelier  a regroupé les conseillers  de la Cour Constitutionnelle (CC), du Haut Conseil de la Communication (HCC) et les commissaires de la Commissions Electorale Indépendante (CEI).

Pour le Ministre d'Etat chargé de l'administration du territoire et de la décentralisation en charge des élections,  le gouvernement qui s'est engagé depuis quelques années dans un vaste programme  de développement économique et social a besoin d'une élection qui se tienne dans les délais « afin de  poursuivre ses efforts en vue de réaliser le  document des stratégies pour la réduction de la pauvreté (DSRP) et les OMD et aussi lui permettre de faire des économies ».

Selon le  membre du gouvernement, les reports successifs des élections en Centrafrique peuvent être considérés comme une fuite en avant.

"Les objectifs du présent séminaire vont totalement vers les attentes du gouvernement  qui souhaite que les élections de 2011 s'inscrivent en  droite ligne des précédentes  en Centrafrique et soient une fois de plus une occasion pour notre pays  de démontrer ses capacités à dépasser les divergences internes" a relevé M Wilibyro Sacko.

Il a d’ailleurs fait savoir que ces divergences se résument à des problèmes économiques et financiers.

« Les préoccupations quelques fois légitimes des uns et des autres doivent être surpassées pour permettre au peuple centrafricain d'user du seul moyen démocratique pour bâtir un pays de paix, d'unité et de travail », a-t-il poursuivi, avant d’exhorter tous les participants à saisir  cette occasion pour tirer profit des   expériences des experts..

Kabongo, Ai Bangui

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 23:00

 

 

vente-de-bili-bili.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 16 Décembre 2010 14:14

Trois produits de la brasserie Mocaf, l’unique brasserie en Centrafrique viennent de connaitre une 3e augmentation pour la seule année 2010. La bière 33 exports et Castel beer se vendent désormais à 600 et 650FCFA pour les grandes bouteilles et à 400 FCFA pour les petites bouteilles au lieu de 550 et 600FCFA. Cette augmentation a provoqué la grogne des consommateurs des boissons alcoolisées en Centrafrique.

Le ministre centrafricain se dit surpris par cette augmentation. Une sorte de bras de fer entre la brasserie Mocaf, les consommateurs et le ministère du commerce en Centrafrique est cependant encours.

Selon l’association nationale des distributeurs de boisson, la nouvelle est apparue brusquement, sans aucune sensibilisation.

La hausse du prix de ces produits MOCAF a fait l’objet le 13 décembre dernier d’une assemblée générale de cette association.

Selon Mathurin Massikini président de l’association nationale des distributeurs de boissons, des négociations ont été menées avec la direction commerciale de la brasserie Mocaf mais sans grand succès. Il appelle cependant le gouvernement à s’y impliquer.

Dans un communiqué de presse signé du ministère de commerce en date du 13 décembre 2010, le ministère affirme ne pas être tenu au courant de cette nouvelle hausse des prix par la brasserie.

Mais la brasserie MOCAF donne comme raison de cette hausse, l’augmentation des coûts de production due aux multiples délestages du courant électrique ; l’augmentation du coût des matières premières et consommables ; l’augmentation du prix de transports des importations et l’augmentation des cotisations sociales.

Pour l’heure, plusieurs consommateurs interrogés par Radio Ndeke Luka, se demandent comment vont-ils passer les fêtes de la fin d’année.

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 14:55

 

 

Binguimale2 0

 

 

Bangui (Xinhua) jeudi 16 décembre 2010 - La Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine a recommandé mercredi au gouvernement de verser des arriérés dus aux membres des comités locaux et aux agents recenseurs avant le déploiement des matériels électoraux afin d’éviter tout acte de sabotage.

Une caisse d’avance est proposée pour que les agents archivistes accélèrent la transcription des registres manquants et des autres documents électoraux, et le nombre des agents de transcription devra être revu en hausse pour permettre à la sous-commission candidature de faire la commande des bulletins de vote, selon les recommandations formulées lors d’un atelier organisé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Bangui.

Sur le plan technique, les capacités de la sous-commission listes électorales devraient être renforcées afin de faciliter la publication rapide de la liste des bureaux de vote dans l’optique des commandes des bureaux de vote, ont affirmé les participants de cet atelier de " mise à niveau " des membres de la coordination nationale de la CEI sur l’état d’avancement du processus électoral.

Pendant cet atelier d’une journée, les participants ont tenté de faire l’état des lieux du processus en ce qui concerne principalement l’établissement des listes électorales, la commande des bulletins de vote, les informations nécessaires aux différents coordonnateurs au sujet du plan de déploiement pour leur permettre de comprendre le mécanisme et jouer pleinement leur rôle dans la coordination et la supervision des scrutins, le moment venu.

Les membres de la coordination nationale de la CEI ainsi que des experts nationaux et internationaux intervenant dans le processus ont aussi abordé des questions liées aux anomalies et à la correction des listes électorales, la répartition des bureaux de vote, la sensibilisation des électeurs sur les opérations de vote et la formation des délégués des candidats et partis politique devant siéger dans les bureaux de vote.

 

NDLR : Après la gloutonnerie c'est la période de vaches maigres. Avec tous ces problèmes financiers qui agitent la CEI, comment peut-elle correctement finir la préparation et tenir les élections dont les listes électorales ne sont toujours pas arrêtées à un mois de la date du scrutin.   

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 14:43

 

 

Bokassa 1er

 

 

 

Par TF1 News, mis à jour le 16 décembre 2010 à 14:15

Le château que l'empereur déchu de Centrafrique possédait à Hardricourt, en banlieue parisienne, va être vendu dans moins d'un mois. Mise à prix : 735.000 euros

S'il vous reste quelques euros à dépenser après les fêtes, pourquoi ne pas vous faire un petit plaisir en achetant un petit château... par exemple, celui de Jean-Bedel Bokassa, dans les Yvelines ? Il s'agit de l'ancien château de Hardricourt, propriété de l'empereur déchu de Centrafrique, un manoir d'une vingtaine de pièces aux toits d'ardoise qui domine la vallée de la Seine. Il sera vendu aux enchères le 12 janvier à Versailles. Mise à prix : 735.000 euros, selon une annonce légale parue sur des sites spécialisés.

Si vous êtes tenté, méfiez-vous toutefois : l'avis mentionne incidemment que les "lieux semblent occupés". Et si vous espérez une bonne affaire, sachez encore que, selon des spécialistes de l'immobilier, les enchères ne devraient pas dépasser 1,2 million d'euros. Mais c'est surtout en raison du mauvais entretien de ce manoir et de l'état du parc, laissé à l'abandon...

Le fils Bokassa en appelle à Sarkozy

L'annonce précise que la vente comprend un "château d'une superficie habitable de 547,78 m2, une maison de gardien (95,49 m2), un vaste parc arboré et un double garage". Cette vente aux enchères sur licitation est organisée à la suite d'un jugement du tribunal de grande instance de Versailles.

L'ex-empereur Bokassa s'était installé en décembre 1983 à Hardricourt, l'une de ses propriétés en France, après un exil de quatre ans en Côte d'Ivoire à la suite de sa déposition le 21 septembre 1979 par des parachutistes français, précipitée par le massacre présumé d'une centaine d'écoliers par sa garde personnelle lors de troubles à Bangui. L'un des fils de Jean-Bedel Bokassa, Georges, ancien ministre de la Défense de son père, a supplié mardi le président Nicolas Sarkozy d'intervenir pour éviter ce qu'il estime être une spoliation de l'héritage de la famille Bokassa.

Par TF1 News le 16 décembre 2010 à 14:12

 

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Un château de Bokassa en France vendu aux enchères

PARIS 16 déc 2010 (AFP)  Un château de la banlieue parisienne qui appartenait à l'empereur déchu de Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa décédé en 1996, sera vendu aux enchères le 12 janvier avec une mise à prix de 735.000 euros, selon une annonce légale parue sur des sites spécialisés.

Bokassa s'était installé en décembre 1983 au château de Hardricourt, l'une de ses propriétés en France.

L'annonce précise que la vente qui aura lieu à Versailles, près de Paris, comprend un "château d'une superficie habitable de 547,78 m2, une maison de gardien (95,49 m2), un vaste parc arboré et un double garage". Cette vente aux enchères est organisée à la suite d'un jugement du tribunal de grande instance de Versailles. L'avis ajoute que les "lieux semblent occupés".

Selon des spécialistes de l'immobilier interrogés par l'AFP, les enchères ne devraient pas dépasser 1,2 million d'euros, en raison du mauvais entretien de ce manoir d'une vingtaine de pièces aux toits d'ardoise qui domine la vallée de la Seine et du parc laissé à l'abandon.

Bokassa s'était installé à Hardricourt après un exil de quatre ans en Côte d'Ivoire à la suite de sa déposition le 21 septembre 1979 par des parachutistes français, précipitée par le massacre présumé d'une centaine d'écoliers par sa garde personnelle lors de troubles à Bangui.

L'un des fils de Jean-Bedel Bokassa, Georges, ancien ministre de la Défense de son père (1975-1976), a "supplié" mardi le président français Nicolas Sarkozy d'intervenir pour éviter ce qu'il estime être une spoliation de l'héritage de la famille Bokassa.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

NDLR : Georges Bokassa soutient fermement que c'est lui qui est le légataire universel (il en détient les preuves) de son père et qu'il se bat seul depuis quinze pour les biens laissés par son père contrairement à ce que prétend Jean Charles Bokassa depuis Abidjan.

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 03:22

 

 

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New York 14 décembre 2010 – Le Conseil de sécurité de l'ONU a apporté mardi son soutien aux efforts déployés en faveur de la réconciliation nationale en République centrafricaine et s'est félicité des progrès réalisés jusqu'à présent même s'il demeure vivement préoccupé par la situation en matière de sécurité.

A l'issue d'une réunion consacrée à la situation dans ce pays, la Présidence du Conseil, occupée en décembre par les Etats-Unis, a lu une déclaration dans laquelle le Conseil de sécurité « demande au gouvernement centrafricain et à toutes les parties prenantes de poursuivre leurs efforts pour accélérer la préparation et la conduite d'élections libres, régulières, transparentes et crédibles ».

Il salue à cet égard le décret présidentiel de juillet dernier fixant au 23 janvier la date du premier tour des scrutins présidentiel et législatif, ainsi que le déroulement sans violence du processus d'inscription sur les listes électorales. Il appelle cependant la Commission électorale indépendante « à poursuivre ses efforts pour respecter le calendrier fixé », notamment pour « résoudre rapidement les problèmes techniques et logistiques » qui demeurent.

Evoquant ensuite le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) des anciens combattants de groupes rebelles, le Conseil de sécurité demande à ces groupes « de prendre sans tarder les mesures requises pour mener à terme ce processus ». Il appelle également les autorités centrafricaines à accélérer l'élaboration et l'application de sa stratégie de réinsertion des anciens combattants. A cette fin, il encourage aussi le Bureau de l'ONU pour la consolidation de la paix en Centrafrique (BINUCA) « à apporter sans retard un soutien au processus ».

Autre demande formulée par les membres du Conseil de sécurité au gouvernement centrafricain, la relance des efforts pour réformer les institutions du secteur de la sécurité, qu'ils qualifient « d'élément crucial de la consolidation de la paix, pour traiter l'impunité généralisée, promouvoir l'état de droit et mieux faire respecter les droits de l'homme ».

Abordant ensuite la question de la stabilité du pays, le Conseil se déclare « vivement préoccupé » par la situation sécuritaire et condamne « toutes les attaques de groupes armés qui menacent la population, ainsi que la paix et la stabilité du pays et de l'ensemble de la sous-région ».

Dans ce contexte, il salue le renforcement récent de la coopération entre les Etats de la région, notamment « les recommandations issues de la conférence de l'Union africaine en octobre à Bangui, qui prévoient la création d'un centre d'opérations conjointes, d'une brigade commune et le renforcement de la coopération en matière de patrouilles frontalières ».

Pour conclure, les membres du Conseil de sécurité se félicitent de l'appui de la communauté internationale au processus de réconciliation. Il salue en particulier celui apporté au travail du BINUCA et la prorogation de son mandat d'un an, jusqu'au 31 décembre 2011, compte tenu du retrait de la Mission de l'ONU en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) décidé par le Conseil de sécurité en mai dernier et qui sera achevé le 31 décembre 2010.

 

 

NDLR : Ce que demande le Conseil de sécurité des Nations Unies au gouvernement de Bozizé à savoir organiser des « élections libres, régulières, transparentes et crédibles » est franchement hors de sa portée. En choisissant de mettre à la tête de la CEI un nullissime comme Binguimalé, Bozizé ne savait-il pas qu’il allait plomber les dites élections ? Plus d’un an après, il se voit obligé de nommer quelqu’un (Willibyro-Sacko) pour coiffer le vrai faux pasteur qu’il n’a pas la force morale de virer ni de publier le rapport d’audit sur sa gloutonnerie et sa mauvaise gestion de la CEI.

Cependant, ce qui est inadmissible est que les Nations Unies pressent les parties pour aller aux élections tout en n’ignorant pas que le désarmement des rebelles reste toujours à faire, Bozizé refusant de sortir l’argent qui a été donné par la CEMAC pour le DDR. Les Nations Unies doivent maintenant tirer les dures leçons de la Côte d’Ivoire pour éviter à la République centrafricaine de connaître la même situation au sortir d’élections frauduleuses et émaillées d’énormes irrégularités.

 

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