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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 00:43

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 


BANGUI 20/12/2010 (Xinhuanet) -- Certains représentants de partis politiques et candidats aux élections de la République centrafricaine ont exprimé vendredi leur inquiétude sur le "non-respect des délais" qui, selon eux, rendrait impossible la tenue des élections présidentielle et législatives prévues le 23 janvier 2011.

Ils ont fait cette remarque lors d'un séminaire d'appropriation des textes électoraux et traitement des contentions électoraux.

A 37 jours des scrutins, les listes électorales ne sont pas publiés et la localisation des bureaux de vote reste inconnue, selon les participants du séminaire, tandis que le code électoral dispose que ces informations devraient être connues 60 jours avant le délai de la campagne électorale.

Organisé par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le séminaire vise à harmoniser les compréhensions et éviter des ambiguïtés génératrices de divergences, de contradiction, de conflits de lectures et de compétence, au sein des institutions concernes par l'organisation des élections : la Commission électorale indépendante (CEI), le Haut conseil de la communication (HCC) et la Cour Constitutionnelle (CC).

Les participants du séminaire ont recommandé la simplification du processus de dépouillement, la mise en place d'un cadre de concertation permanente entre les organes concernés par l'organisation des élections, et le paiement des soldes des agents recenseurs et des commissaires.

© Copyright Xinhuanet

 

NDLR : Le bon déroulement de ces élections constitue un élément critique du processus de reconstruction et de pacification de notre pays. Des élections crédibles seraient un pas de plus vers cet objectif. Malheureusement, à la veille de ce scrutin capital pour l’avenir de notre pays, force est de constater que de nombreux problèmes techniques et logistiques demeurent non résolus. Le recensement et les inscriptions sur les listes électorales sont loin d’avoir été convenablement menés sur toute l’étendue du territoire national. On est donc loin de réunir toutes les garanties d’élections libres, régulières, transparentes et crédibles. Manifestement le  constat est clair que ces élections ne peuvent raisonnablement avoir lieu à la date prévue du 23 janvier 2011. Il faut impérativement s’accorder sur un report de l’échéance électorale. Il s’agit de ne pas céder à la précipitation  et de donner toutes les chances à notre fragile démocratie. La démocratie n’est jamais décevante quand elle sait se donner le temps de son accomplissement. Nous demandons à toutes les parties prenantes de la communauté internationale de bien vouloir tirer les leçons de la triste expérience ivoirienne qui se déroule encore sous nos yeux et de soutenir ce nouveau calendrier et d’apporter toute l’aide nécessaire pour la tenue d’élections dignes de ce nom et crédibles.

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 00:00

 

 

GERMIA.jpg

 

APPEL AU PEUPLE CENTRAFRICAIN

ET A LA POPULATION DE BANGUI

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Dans quelques semaines, sauf imprévu, tu seras appelé à choisir par la voie des urnes tes représentants à l’Assemblée Nationale et un Président de la République.

Pour te permettre d’exercer tes droits civiques et procéder à ces choix, certaines conditions doivent être nécessairement réunies, sinon tu ne seras pas libre lors de ces opérations électorales. Mais quel constat peut-on faire aujourd’hui en attendant ces élections ?

 

Au plan sécuritaire, des régions entières de notre pays sont occupées par des rébellions nationales et étrangères. Il s’agit des préfectures de l’Ouham-Péndé, de l’Ouham, de la Nana Gribizi, de la Bamingui Bangoran, de la Vakaga et du Haut Mbomou. Dans certaines d’entre elles, tes Forces Armées (FACA) se battent encore contre ces rébellions. Ces batailles ont pour conséquences d’une part de faire rapatrier à Bangui, les dépouilles de tes soldats tombés au combat et d’autre part d’envoyer tes compatriotes de ces régions chercher, paradoxalement, la sécurité en brousse. Dans certaines autres où on s’était battu il y a encore quelques années ou quelques mois encore, beaucoup de tes compatriotes se sont également enfuis en brousse où ils vivent encore aujourd’hui à l’état sauvage. Rapportée à Bangui, cette sordide réalité ne semble non seulement émouvoir personne, mais surtout apparaît comme un gros mensonge des opposants habitués à ce genre de plaisanterie.

 

Ces régions et les axes routiers qui y conduisent sont mis en coupe réglée entre la Garde Présidentielle et ces rébellions. Le mouvement des biens, des marchandises et des personnes s’y fait moyennant un racket systématique. Le sentiment dominant dans ces régions est la PEUR !

 

Il n’est pas rare de voir que les candidats à ces élections sont empêchés de circuler dans leur circonscription. D’autres candidats, pour accéder à leur circonscription, sont obligés de la contourner et d’y accéder en passant par un pays étranger ou bien à se cacher dans leurs mouvements.

 

Quelles sont donc ces élections où les candidats et tes compatriotes, sur toute l’étendue de ton pays, ne sont pas mis sur le même pied d’égalité ? Quelles sont donc ces élections où les régions font l’objet d’un traitement discriminatoire ? Peut-on t’assurer que tous les Centrafricains voteront le même jour et dans les mêmes conditions ? A quelles fins une telle préparation est-elle entreprise ?

 

Au plan institutionnel, l’Assemblée Nationale qui aurait pu jouer un rôle de premier plan dans la recherche des solutions à tous les problèmes de ton pays est confinée, par la volonté de son Président, dans un rôle caractérisé par la passivité et la démission, laissant le pays s’empêtrer dans des problèmes peut-être simples, mais dont le pourrissement les fait apparaître comme insolubles.

 

Je n’ai pas accepté cette situation car elle me paraissait tout à la fois incompréhensible et inadmissible, ce qui a justifié la série de publications auxquelles j’ai procédé il y a déjà quelques mois. Cela n’a pas plu à certains, mais beaucoup ont apprécié ces publications qui ont eu le mérite d’éclairer mes compatriotes sur des pratiques qu’on leur a toujours cachées. Depuis lors, les mêmes tares se sont poursuivies, surtout en matière d’embauche des parents et de gestion des fonds. La fréquence de mes publications et la dureté de leurs propos étaient telles que le Président de l’Assemblée Nationale s’était interrogé de savoir ce qu’il m’a fait pour mériter un tel affront. Mais il se résoudra à conclure que ce n’était rien de plus qu’une manifestation de la jalousie de ma part. Rien de moins que ça ! Grosse méprise car mes préoccupations trouvent leur justification dans la souffrance d’autant d’âmes qu’on maintient volontairement dans cet état.

 

Aussi, c’est pour te permettre de comprendre ces problèmes et bien d’autres encore, à travers les débats radiodiffusés, que j’ai demandé en date du 22 novembre 2010, l’interpellation du Ministre Délégué à la Défense pour t’éclairer sur l’avancement du DDR, de celui de l’Energie pour te parler de la situation du courant électrique dont la fourniture aux quartiers de Bangui se fait de façon sélective et discriminatoire, de celui de la Santé pour t’édifier sur la situation des hôpitaux de Bangui devenus des centres commerciaux et des mouroirs et enfin de celui de l’Equipement pour nous situer sur l’état très préoccupant des rues et ponts de la capitale qui se sont presque tous effondrés.

 

Alors que l’Assemblée Nationale est en session ordinaire depuis le 1er octobre 2010 et ce, jusqu’au 30 décembre 2010, seuls cinq (05) projets de loi dont des traités ont été votés à ce jour. En dépit de cette oisiveté manifeste des élus, le Président de ton Assemblée Nationale a refusé de faire déférer ces membres du Gouvernement devant les Députés pour te donner les informations que tu es en droit de recevoir d’eux. C’est de cette manière que ton Assemblée Nationale a été dirigée pendant cinq (05) années. Tu comprends donc pourquoi ton pays se vautre encore aujourd’hui dans des problèmes auxquels on aurait bien pu trouver des solutions. Quel est ce problème au monde qui ne trouve pas de solution ? Ton pays, notre pays est-il à ce point damné parmi autant d’autres pays du monde ? Qu’avons-nous fait de si particulier au ciel pour mériter un tel traitement ?

 

Les principaux défis auxquels notre pays est principalement confronté est d’abord et surtout celui des hommes. C’est se méprendre que de se focaliser sur autre chose.

 

Peuple de Dieu, Peuple béni, nous gardons l’espoir d’un avenir meilleur car toi et moi, sommes convaincus de n’avoir rien fait de particulièrement grave pour être ainsi mis, pour l’éternité, au ban des nations modernes. De ce point de vue, considérons que tout ce qui t’arrive, tout ce qui nous arrive n’est que passager et prendra fin un jour. Je l’espère, tu l’espères, très bientôt.

 

 

Christophe NDOUBA

Député MLPC de PAOUA II

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 23:32

 

 

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Centrafrique : L’Allemagne annule une dette commerciale

Ai- Rca- Lundi, 20 Décembre 2010 17:11  Le nouvel ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne avec résidence à Yaoundé au Cameroun Reinhard Bushnolz et la Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères Ambroisine Kpongbo ont signé le 17 décembre à Bangui  un accord de remise de dettes commerciales.

De source proche du membre du gouvernement,  cette dette commerciale qui a été annulée par la République Fédérale d'Allemagne et dont le montant s'élevait à plus d'un milliard de francs CFA permettra au  gouvernement centrafricain d'accélérer sa lutte contre la pauvreté.

"Cette dette qui est le fruit de notre coopération qui date depuis 1969  est une dette commerciale"  a fait savoir le diplomate allemand Reinhard Bushnolz.

Pour lui,  l'annulation de cette dette est l'apport de son pays dans la lutte que mène la République Centrafricaine contre la pauvreté.

Le diplomate a profité de cette occasion pour remettre  au président de la République François Bozize ses lettres de créances.

Kabongo, Ai Bangui

 

 

 

Centrafrique : Le gouverneur de la Beac chez Bozizé

 

Lucas Abaga Nchama 

Ai- Rca- Lundi, 20 Décembre 2010 12:12  Le gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (Beac) Lucas Abaga  Ntchama en visite de travail à Bangui, la capitale  a été reçu en audience le  17 décembre au palais de la renaissance par le président de la république François Bozize.

Selon une source officielle, le gouverneur Lucas Abaga a fait au chef de l'Etat centrafricain, un bref aperçu des reformes entreprises au sein de cette institution financière sous régionale.

"Il est normal qu’au bout d'une  certaine période, le gouverneur vienne rendre compte de l'évolution de la situation de la banque ", a confié M Abaga.

"Nous avons constaté que les indicateurs macro-économique  évoluent positivement  et que la croissance est de retour et nous pensons réaliser un taux de croissance du PIB de l'ordre de 4% pour l'an 2010", a-t-il ajouté,  soulignant que la croissance était  de retour et la Beac a projeté pour l'année 2011 un taux de croissance du PIB de 4,8%.

Selon M Abaga, les problèmes au sein de l’institution financière  ont été circonscris. Ce qui  a favorisé, selon lui,  l'exécution de la  feuille de route des chefs d’Etat et le plan d'action du Fonds Monétaire International (FMI).

"Nous avons un plan de réforme que nous mettons en œuvre et je pense très certainement que dès 2011, il n'y aura plus  de problème à la Beac",  a-t-il rassuré.

Le gouverneur de la Beac  était accompagné du Ministre centrafricain des Finances et du Budget Albert Besse.

Kabongo, Ai Bangui

 

Le ministre Faustin N’Telnoumbi inhumé

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Décembre 2010 13:59

Les obsèques du Ministre centrafricain de la reconstruction des édifices publics et de l’urbanisme,  Faustin N’Telnoumbi décédé le 30 novembre dernier se sont déroulées ce 20 décembre sur l’esplanade située à proximité de la primature  à Bangui.

Un grand rendez d’adieu qui a connu la présence des membres du gouvernement avec à leur tête Faustin Archange Touadéra, 1er ministre ; des corps diplomatiques accrédités en République Centrafricaine parmi lesquels l’ambassadeur de France ainsi que les militants du Parti Liberal Démocrate (PLD) où exerçait  le défunt Ministre ainsi que des parents amis et connaissances.

Au cours de la cérémonie, le Ministre Désiré Zanga Kolingba du Secrétariat général du gouvernement a présenté le parcours du défunt Ministre depuis son entrée à l’école primaire catholique St François de Nola jusqu’à l’obtention de son diplôme de technicien supérieur de géomètre.

Le Ministre défunt est élevé  à titre posthume de reconnaissance centrafricaine par le président de la République François Bozizé.

Après la cérémonie,  le corps est remis aux parents pour l’inhumation dans la ville de Nola.

Le Ministre Faustin N’Teloumbi est né vers 1948 à Zindi dans la sous-préfecture de Nola. Il laisse 3 veuves, 17 enfants et 25 petits fils.

 

Les PME réclament leurs dus

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Décembre 2010 13:56

Les fournisseurs et prestataires des services de l’Etat réunis au sein du collectif des Petites et Moyennes Entreprises sont en colère ce lundi 20 décembre 2010.

Ils ont organisé un sit in devant le trésor public pour réclamer le paiement de leurs créances. Cette manifestation fait suite aux nombreuses tentatives de négociation infructueuse avec les autorités centrafricaines.

Selon un des mécontents, dans une prière faite pour la circonstance, ils sont « assez rassasiés de mépris et leurs âmes sont rassasiées de moqueries et des orgueilleux ».

Pour Jean Louis Kamango, délégué de ces derniers, ils sont « oubliés et délaissés par les autorités du pays », qui ont d’ailleurs d’après lui, « gelé toutes leurs créances ».

Il ajoute qu’« à l’approche des fêtes de fin d’année, il y a un besoin croissant en argent pour la relance de leurs affaires et subvenir aux besoins de leurs familles ».

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 03:35

 

 

 

Binguimale2 0

 

 

Quotidien AGORA de Bangui N° 701 du 17 Décembre 2010

Alors que la date fatidique du 23 janvier 2011, date à laquelle les Centrafricains sont appelés à se rendre aux urnes se rapproche, la Commission électorale n’est pas du tout prête pour tenir sur les projections qu’elle a faites.

Si l’on demandait à la Commission Electorale Indépendante de donner avec exactitude le nombre des électeurs centrafricains appelés à voter le 23 janvier prochain, il n’est pas garanti que cette institution donnerait les chiffres attendus.

De même, le Centrafricain lambda ne sait pas combien il y a de bureaux de votes légaux d’isoloirs, de centres de vote, etc.

Aussi, quand on jette un coup d’oeil attentif sur le fameux chronogramme inventé par la Commission électorale indépendante, on se rend compte qu’elle est très en retard sur les actions projetées. Les Centrafricains, du moins ceux qui s’étaient fait recenser, attendent toujours leur carte d’électeur et ne savent pas dans quel bureau de vote ils vont déposer leur bulletin. Diantre!

D’autre part, le commun des mortels continue à penser que les élections ne se tiendront pas dans certaines zones, notamment celles sous occupations rebelles.

On voit mal en effet, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et la LRA de Joseph Koni, se ranger aux désirs de la CEI, favorisant la tenue des élections dans les zones qu’elles contrôlent et d’où elles terrorisent les paisibles populations.

Ce qui nous fait penser également que les élections à venir, telles que nous les concocte la CEI, vont à coup sûr se tenir comme en Afghanistan, c'est-à-dire que seule une partie du territoire centrafricain ira aux urnes.

Cette zone quelque peu apaisée est la dorsale sud du pays qui va de Bangassou à Gamboula en passant par Mobaye Bimbo, Mbaïki, Nola, Berberati et les circonscriptions avoisinantes. Dans cette dorsale apaisée, la lutte sera rude car, tous les candidats voudront faire le plein des voix pour espérer la victoire.

Par ailleurs, l’article 62 du Code électoral prescrit que :

 

« Soixante (60) jours avant le délai de la campagne électorale, le nombre et la localisation des bureaux de vote de chaque circonscription sont arrêtés et publiés par la CEI ».

 

L’ouverture de la campagne électorale étant fixée au 10 janvier 2011 jusqu’au jour d’aujourd’hui, 18 décembre 2010, ni le nombre, ni la localisation de ces bureaux de vote n’ont été arrêtés et publiés jusque là.

Par ailleurs encore, les listes électorales provisoires qui devaient être affichées dans chaque municipalité pour être complétées et corrigées ne sont pas disponibles aujourd’hui. Il en résulte que les travaux de publication de ces listes définitives ne sont pas encore engagés.

Dans ces conditions, on se demande si la délivrance des cartes d’électeur à chaque citoyen en âge de voter sera effective avant le 23 janvier 2011, date des scrutins ?

L’observateur averti de la scène politique centrafricaine, pense que la Commission Electorale Indépendante devait changer de fusil d’épaule et se rendre à l’évidence.

Elle n’a pas la possibilité ou les moyens de sa mission. Et pour cela, on ne peut lui en vouloir. Mais c’est lorsqu’elle veut faire le miracle qu’elle se crée des ennuis.

Il suffit seulement de tendre une oreille attentive et de capter les gémissements des commissaires de la CEI qui courent encore après leurs primes et indemnités, pour se dire qu’il y a du sabotage dans l’air, car la grogne et le mécontentement sourdent en leur sein, que certains ne cachent plus leurs sentiments de colère. Vont-ils dans ce cas œuvrer de bonne foi?

La Commission Electorale Indépendante, c’est connu, n’a pas les moyens financiers pour mener librement ses activités. Elle attend tout de la communauté internationale qui rechigne à décaisser les fonds indispensables au processus électoral. Cette communauté internationale devenue Saint Thomas , qui semble ne vouloir lâcher des miettes qu’à la seule condition de...

Aussi, la CEI se devait de cesser de jouer avec le feu, car l’opinion publique ne saurait comprendre qu’on lui affirme une chose et son contraire seulement quelques instants après.

Aujourd’hui, tout concourt à un autre report et le faisant autrement, c'est-à-dire tel qu’on le constate présentement, la « fabrication » d’un simulacre d’élections ou des élections à l’afghane risque de décevoir encore plus.

St Calixte de Gbado

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 02:52

 

 

Bozizé Y

 

 

Accord politique entre les partis de la majorité présidentielle

Considérant l’enjeu politique des prochaines échéances électorales de 2011 et de la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale ;

Considérant la volonté politique des partis politiques signataires de conclure une stratégie unitaire en vue de soutenir le candidat du parti Kwa Na Kwa pendant et après les élections groupées de 2011 ;

 Considérant la volonté des partis politiques signataires de constituer une majorité parlementaire forte, stable capable de soutenir la politique du candidat  KNK une fois élu ;

Les partis signataires du présent accord politique ont convenu de ce qui suit :

Chapitre I -  De l’objet  

Article 1er : Le présent Accord a pour objet d’assurer la victoire de leur candidat commun à l’élection présidentielle de 2011.

La majorité parlementaire des partis politiques signataires en vue de soutenir le gouvernement qui sera issu en la réalisation effective du programme du candidat.

La gestion commune des affaires publiques en tenant compte de la représentation effective des partis signataires à l’Assemblée nationale et de la compétence de leurs cadres.

Chapitre II – De l’élection présidentielle

Art 2 : Les partis politiques signataires décident de désigner leur candidat unique à l’élection présidentielle de 2011, le candidat du parti Kwa Na Kwa, le Général d’Armée François Bozizé Yangouvonda.

Art 3 : Afin d’assurer la victoire de leur candidat unique, les partis politiques signataires du présent Accord s’engagent à participer à l’élaboration du programme de campagne du candidat et à son animation avec la direction nationale de campagne du candidat du KNK

Art 4 : Le candidat de la majorité s’engage à mettre à la disposition des partis politiques signataires les moyens et les supports nécessaires à la réalisation d’une campagne électorale permettant d’assurer sa victoire à l’élection présidentielle de 2011.

Les partis politiques signataires s’engagent à s’organiser à battre campagne et à s’assurer la victoire de leur candidat dans toutes les circonscriptions de la République centrafricaine et dans les pays étrangers où les Centrafricains sont appelés à voter.

Chapitre III – Les élections législatives

Art. 5 : Chaque parti politique signataire présente un candidat les circonscriptions de son choix au 1er tour des élections législatives.

Les partis politiques signataires s’engagent à organiser et à battre individuellement campagne dans un esprit de non-agression mutuelle. A cet effet, les candidats aux élections législatives s’engagent dans leurs circonscriptions respectives à :

-          A ne pas tenir eux-mêmes des propos désobligeants et outrageants vis-à-vis des autres candidats présentés par des formations politiques signataires du présent Accord politique ;

-          A appeler leurs militants politiques à adopter un comportement empreint de respect et de retenue.

Le candidat de la majorité s’engage à mettre à la disposition des partis politiques signataires qui présentent des candidats aux législatives les moyens financiers et les appuis nécessaires à leur campagne.

Art. 6 : Les partis politiques signataires du présent Accord s’engagent pour le second tour des élections législatives à désister au profit du candidat de la majorité le mieux placé sauf si les candidats retenus sont tous issus de la majorité.

 Art. 7 : Les députés élus sous la bannière des partis politiques signataires constituent un intergroupe parlementaire à l’Assemblée nationale en vue de soutenir la politique de leur candidat élu à la magistrature suprême et de son gouvernement.

Art. 8 : Les groupes parlementaires des partis politiques constitués en intergroupe à l’Assemblée nationale conviennent de se concerter aussi régulièrement que possible en vue d’harmoniser leur position face aux grandes questions d’intérêt national.

Chapitre IV – De la gestion des affaires publiques

Art. 9 : Le président élu et les partis politiques signataires du présent Accord conviennent de participer à la gestion commune des affaires publiques pendant la durée des mandats du président et de leurs députés.

Chapitre V – Des suivi et évaluation

Art.10 : Les partis politiques signataires du présent Accord s’engagent à à œuvrer à la stabilité de la majorité parlementaire issue des élections générales de 2011.

Art.11 : La mise en application et l’évaluation des dispositions du présent Accord politique sont placées sous la responsabilité directe du président élu et des leaders des partis politiques signataires.

Art. 12 : En cas de conflit ou de divergence sur le présent Accord politique, les partis politiques s’engagent à privilégier le dialogue et la concertation en vue d’une solution appropriée.

Chapitre VI – Dispositions finales

Art. 13 : Tout parti politique qui désire adhérer au présent Accord politique est tenu d’en faire la demande au leader de la majorité. En cas d’acceptation, le parti politique s’engage pour un accord qu’il signe avec le président du parti politique Kwa na Kwa à respecter les dispositions du présent Accord politique.

Art. 14 : Le présent Accord politique qui prend effet à compter de la date de sa signature est établi pour une durée de cinq (5) ans.

Il peut être dénoncé par lettre d’un préavis pour non-respect des engagements.

Ont signé pour les partis de la majorité.

1/ Le Parti d’Action pour le développement (PAD) Laurent Ngon-Baba

2/ Le Congrès des socio-démocrates et de la renaissance de Centrafrique (CDRC) Romain Ndakouzou

3/ Le parti centrafricain pour le développement (PCD) Paul Gérard Erakona

4/ Le congrès des socio-démocrates centrafricains (CSDC) Nodier Yali

5/ Parti national pour un Centrafrique nouveau (PNCN) Cyriaque Gonda

6/ Parti démocrate centrafricain (PDCA) Michel Zabolo

7/ Parti social démocrate (PSD) Enoch Dérant Lakoué

8/ Parti libéral démocrate (PLD) Pierre Abraham Mbokani

9/ Union des démocrates pour le renouveau panafricain (UDRP) Paul Parasala Kario

10/ Union pour un mouvement politique de Centrafrique (UMPCA) Pierre Kanago

11/ Forum démocratique pour la modernité (FODEM) Jean Garba Ouangoulé

12/ Front national démocratique (FND) André dénamsé Ketté

13/ Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) Louis Papéniah

14/ Mouvement pour la démocratie, l’indépendance et le progrès social (MDI-PS) Daniel Nditiféi Boysembé

15/ Mouvement de l’évolution sociale en Afrique noire (MESAN-Boganda) Dieudonné Stanislas Mbangot

16/ Mouvement socialiste centrafricain (MSC) Jean Etienne Ouilibona

17/ Union nationale démocratique du peuple centrafricain (UNDPC) Mme Martine Mbolidi

18/Union pour le développement économique et social (UPDES) Hubert Katossy-Simani D’Akwany

19/ Mouvement national pour le renouveau (MNR) Paul Bellet

20/ Union nationale pour la défense de la démocratie (UNDD) Djibril Sow

21/ Union nationale des démocrates centrafroicains (UNADER) Laurent Gomina-Pampali

22/ Union pour le progrès en Centrafrique(UPCA) Faustin Yérima

23/ Parti républicain centrafricain (PRC) René Serge Aziagbia

24/ Union pour la République (UPR) Jean André Claude Yésimbélé

25/ Front patriotique pour le progrès (FPP) Moïse Kotayé et Alexandre Goumba

26/ Parti pour l’unité nationale (PUN) Gaston Mackouzangba et Mme Léa Koyassoum Doumta

27/ Mouvement des verts Laurent Mbokonas

28/ Parti Kwa na Kwa (KNK) Joseph Kiticki-Kouamba

Fait à Bangui le 14 décembre 2010

 

NDLR : Forte de ses vingt huit « partis politiques », cette majorité présidentielle autour du KNK n’est en réalité qu’un tigre en papier. La plupart de ces prétendus partis politiques aux dénominations plus ou moins ronflantes dont une écrasante majorité de Centrafricains ignore même jusqu’à leur existence tant il ne sont confinés qu’à la capitale Bangui, ne se limite qu’à leur seul leader et sa famille. Si la nouvelle loi sur les partis politique est effectivement appliquée après les élections, nombre d’entre eux disparaîtront d’eux-mêmes faute de réunir le minimum de cinq députés à l’Assemblée nationale que prescrit ladite loi. Il est fort étonnant que le parti au pouvoir puisse fonder ses espoirs électoraux sur de tels pseudos partis. Connaissant Bozizé et ses pratiques bien connues, aussitôt les élections passées, à supposer qu’il soit élu, ce que l’on ne peut souhaiter pour le pays, ces soi-disant partis et leurs leaders ne le verront même plus et cet accord ne sera qu’un chiffon de papier de plus.

On peut subtilement remarquer que le KNK évite soigneusement de donner une date précise pour ces fameuses élections de 2011, et pour cause. Il n'est sûr de rien tant rien n'est prêt au niveau de la CEI qui éprouve d'énormes difficultés à respecter le chronogramme ce qui donne à penser que la date du 23 janvier  2011 ne tiendra sans doute plus. 

Par ailleurs, d'inquiétantes et persistantes informations font aussi état de plusieurs millions de cartes d'électeurs (environ quatre millions) fabriquées par l'entreprise Mediaprint appartenant à un certain Elie Namtoli proche de Francis Bozizé et déjà distribuées sur quasiment toute l'étendue du territoire national et aussi à l'étranger en vue de faire abusivement voter plusieurs fois le jour du scrutin, des jeunes du KNK payés à cette fin. Tout cela n'est pas de nature à permettre la tenue sereine des élections transparentes qu'espèrent les Centrafricains, sans compter l'épineuse question des différentes rébellions qui n'ont toujours pas été désarmées faute de financement du DDR. Plus que jamais, un nouveau report des élections s'impose donc.      

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 02:46

 

 

Assingambi-Zarambaud.jpg

 

 

Décision du 7 décembre 2010 du CIRDI dans l’affaire Etat centrafricain contre RSM

Le 7 décembre 2010, le centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), organisme d’arbitrage, sis à Paris, a rendu une décision dans le litige opposant la RSM PRODUCTION à l’Etat centrafricain. A la suite de cette décision, les deux parties ont crié victoire. Qu’en est-il ?

Il faut de prime abord rappeler que c’est la société qui avait saisi le CIRDI et non l’Etat centrafricain. La société demandant au CIRDI de déclarer valable le contrat d’exploitation pétrolière qu’elle avait signé sous le régime Patassé, de constater que le régime Bozizé l’a empêché de poursuivre l’exécution du contrat, et de condamner en conséquence l’Etat centrafricain à rembourser ses investissements ainsi qu’à lui payer des dommages intérêts.

Ce contrat avait été signé le 17 novembre 1999 et était entré en vigueur le 24 novembre 2000.

L’Etat centrafricain avait répliqué en demandant au CIRDI de dire que le contrat est nul et de nul effet pour les motifs suivants :

-          Rédaction du contrat en un seul exemplaire et en une seule langue, l’anglais.

-          Violation de la Constitution du 14 janvier 1995 alors en vigueur,

-          Violation de l’accord du 11 août 1960 signé entre la France, le Tchad, la RCA et le Congo notamment en son Annexe III, aux termes duquel, en ce qui concerne les matières premières stratégiques (hydrocarbures, liquides ou gazeux, uranium, thorium, lithium, béryllium) la RCA, le Tchad, le Congo « tiennent la République française informée des mesures générales ou particulières qu’elles se proposent de prendre en ce qui concerne la recherche, l’exploitation et le commerce extérieur des matières premières stratégiques ». Or la France n’avait pas été saisie du projet du contrat selon l’Etat centrafricain.

-          Violation du code pétrolier

A titre subsidiaire, au cas où le CIRDI déclarerait le contrat régulier, la RCA lui demandait de constater que ledit contrat était arrivé à expiration et n’avait pas été renouvelé.

            A titre surabondant, au cas où le CIRDI ne déclarerait pas que le contrat est venu à expiration, la RCA lui demandait de constater que la société n’avait pas rempli ses obligations et qu’en conséquence la RCA ne lui devait rien : ni remboursement d’investissements, ni encore moins dommages intérêts.

La RCA demandait en ce cas au CIRDI de condamner la société à lui rembourser ses dépenses, notamment d’Avocats, provisoirement évaluées à la somme de 2.750.000 euros (un milliard huit cent quarante millions de francs CFA) ainsi que des dommages-intérêts d’un montant de 400.850.000 euros, soit 262.957.600.000 F CFA (deux cents soixante deux milliards neuf cent cinquante sept millions six cent mille francs CFA).

Le CIRDI a rejeté tous ces arguments et a validé le contrat.

S’agissant de la rédaction du contrat en une seule langue (l’anglais) et en un seul exemplaire, « le Tribunal rappelle que, selon l’article 4 du décret fixant les conditions d’application du code pétrolier, les demandes prévues au décret « doivent être établies en langue française ou, le cas échéant, comporter une traduction dans cette langue ». « Il considère que le Décret du 24 novembre 2000 n’a pu être pris que sur la base de documents préalablement traduits en français, dans le respect par les Autorités centrafricaines de leur propre réglementation. Il relève également que le représentant du Ministère de l’Energie  de la RCA qui présidait la réunion tenue à Bangui en février 2004 a affirmé que le contrat avait été cosigné dans deux langues en anglais et en français. »

« En conséquence, le Tribunal considère mal fondée la demande de nullité du contrat qui résulterait du fait que celui-ci n’aurait été rédigé qu’en langue anglaise ».

S’agissant de la violation de l’Accord signé entre la France et le Tchad, c’est à peine si le Tribunal ne s’est pas étonné que la RCA s’en prévale. Il a en tout cas rejeté cet argument.

Après s’être déclaré compétent et rejeté toutes les exceptions soulevées par la RCA, le CIRDI a statué sur le fond. Il a dit et jugé que l’exécution du contrat avait été suspendue par un cas de force majeure résultant des événements politico-militaires qui ont secoué la RCA. Il a précisé que la société avait saisi la RCA de ce cas de force majeure par lettres des 22 avril 2003 et 12 novembre 2003 et que par un procès-verbal du 27 février 2004, la RCA avait reconnu l’existence de la force majeure.

Le CIRDI a jugé que le contrat était suspendu pendant la période de force majeure et a relevé que pendant cette période, la société a, par lettre du 25 février 2004, demandé le renouvellement du contrat et a continué à remplir ses obligations financières, notamment celles concernant les redevances et les frais de formation, mais n’a pas demandé le renouvellement du permis.

« En conséquence, le Tribunal arbitral, (le CIRDI) a constaté que le contrat et le permis sont expirés depuis le 23 novembre 2004 et que le contrat a été suspendu depuis le 22 avril 2003, date de la notification de la force majeure, à sa date d’extinction, le 23 novembre 2004.

Toutefois le Tribunal a considéré que « la RCA n’a pas pu, ni dans ses mémoires ni dans les pièces produites faire état d’aucune initiative qu’elle aurait prise entre le 22 avril 2003 et le 23 novembre 2004 dans le cadre de l’article 28. 2 dans le but de prendre des dispositions utiles ou nécessaires à la reprise de l’activité objet du contrat après la cessation de la force majeure. »

« Le tribunal considère dès lors que la RCA s’est rendue coupable d’une inexécution contractuelle pendant la période de suspension du contrat, dont elle doit réparation à RSM… »

Par contre, s’agissant de la demande reconventionnelle de la RCA en remboursement de frais et en paiement de dommages-intérêts, « Le Tribunal n’a pu relever aucune faute à la charge de RSM, ni aucun préjudice qu’elle aurait causé à la RCA. Il note par ailleurs que la RCA n’a pas rapporté la preuve d’un tel préjudice pas plus que les éléments qui ont conduit à le chiffrer à 400.850.000 euros, d’une part, et 2.750.000 euros, d’autre part ».

Le CIRDI a fixé un délai à la société pour justifier et chiffrer sa demande de réparations, et à réservé sa décision sur les frais et dépens.

Quelle somme demandera la société et au paiement de quelle somme la RCA sera condamnée ? cette somme s’ajoutera à celle de 5.658.159 dollars (2.829.079.500 F CFA ) au paiement de laquelle ont été condamnés les sieurs François Bozizé, Sylvain Ndoutinga, Elie Doté et Emmanuel Touaboy par jugement par défaut du 20 août 2009 du Tribunal du District de Columbia aux Etats-Unis.

Le CIRDI a déclaré le Permis expiré uniquement parce que la société a omis d’en demander le renouvellement. La RCA a pu donc soutenir qu’elle a gagné le procès, quoique ce soit en quelque sorte « à l’insu de son plein gré » : elle devrait cependant attendre de connaître le montant des remboursements et des dommages-intérêts qui seront mis à sa charge avant de crier victoire.

Il est en effet à craindre que les montants soient si élevés qu’ils absorbent ou dépassent tout ce qui sera payé par le prochain repreneur.

Quant au procès pénal qui vient de débuter à Bangui sur citation directe de l’Etat centrafricain et de messieurs François Bozizé et Sylvain Ndoutingaï contre le sieur Jack Grynberg, Directeur de la société, il ne concerne en aucun cas la valididté du Permis de la société. C’est un procès en diffamation ; les trois plaignats reprochent au Directeur de les avoir diffamés, de les avoir menacés et de les avoir escroqués, en les traitant de corrompus et en les accusant d’avoir des comptes et des immeubles à l’étranger, notamment en Suisse, aux Iles Caïmans et au Burkina-Faso.

Vrai ou faux, seul le Tribunal pourra le dire étant observée que la voie pénale choisie est la plus longue. En effet, tant qu’il y aura des recours, le jugement ne sera exécutoire ni en ce qui concerne d’éventuelles condamnations, ni en ce qui concerne d’éventuels dommages-intérêts jusqu’à survenance d’un arrêt définitif de la Cour de Cassation. Pendant ce temps, le sieur Grynberg et sa société pourront par contre exécuter leurs décisions.

Le sieur Grynberg estime n’avoir diffamé personne. Il pense donc qu’il sera purement et simplement relaxé des fins de la poursuite. Il pense même que le Tribunal de Bangui est radicalement incompétent pour connaître des infractions commises à l’Etranger par un Etranger, que toute éventuelle diffamation est effacée par la prescription de six mois et que se proposer de saisir les juridictions ne saurait constituer une infraction ; en outre le Code pénal ne punit les menaces, si menaces il y a, que lorsqu’elles visent l’intégrité des personnes physiques.

Me Zarambaud Assingambi

 

NDLR : Depuis son arrivée à la tête de la République centrafricaine, force est hélas de constater que plusieurs affaires judiciaires assez gratinées concernant Bozizé et certains individus de son clan interposés, opposent l’Etat centrafricain à diverses sociétés étrangères. C’est entre autres le cas du dossier KIOSK Industry qui est maintenant renvoyé devant le Tribunal de Versailles après celui de Nanterre et de ce vieux conflit entre le pétrolier américain Jack Grynberg au sujet du permis d’exploration que lui avait accordé l’ex-président Patassé. Une seule chose est quasiment sûre : c’est l’Etat centrafricain qui risque de payer les pots cassés de la boulimie financière et de la mauvaise gestion de Bozizé dans toutes ces sulfureuses affaires. En effet les sommes auxquelles il risque d’être condamné sont a priori astronomiques car se chiffrant à des plusieurs dizaines de milliards de F CFA, ce qui posera naturellement d’énormes difficultés au pays qui a déjà beaucoup de mal à s’en sortir, même après le départ de Bozizé des affaires nationales. Dans l'affaire de la citation directe de Grynberg pour "diffamation", le procès est renvoyé au 23 décembre prochain.  

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:41

 

 

Gbagbo-et-ADO.jpg

 

 

Jean de la Fontaine

A la suite d’ une manipulation des résultats des récentes élections en Côte d’ Ivoire, toute la communauté internationale est en train de faire fausse route, les prix Nobel, le Conseil de Sécurité de l'ONU qui s'est définitivement compromis en déclarant bizarrement son soutien, donc forcément un parti pris, les sages de l' UA, bref tous, sauf la quantité négligeable que constituent la Chine, la Russie, membres permanents du Conseil de Sécurité et d' autres grands pays comme l' Inde, le Brésil, le Mexique et tous ceux qu' on n' a pas encore beaucoup entendu dans cette affaire.

En effet, rares sont les sommités qu'on n'a pas entendu condamner Gbagbo. Parmi elles citons tout de même sauf erreur de ma part, Sa Sainteté le Pape .Mais ça viendra peut-être.

Peut-être aussi que bientôt on entendra Gbagbo murmurer au fond d'une geôle du TPI après un repentir:

"Et pourtant j'ai raison ! " à l'instar du fameux " Et pourtant elle tourne !" de Galilée.

Quels sont donc les faits ?

Durant la campagne du second tour l’ une des inconnues jugées les plus décisives pour l’issue du scrutin par les observateurs les plus avertis était quelle serait l’affluence dans les bureaux de vote le jour de l’ élection. Et la question se posait déjà de savoir à qui allait bénéficier une éventuelle diminution du taux de participation. C’est ainsi que Kesy B .Jacob faisait remarquer dans le quotidien Nord Sud :

« Les leaders d’opinion du camp Bédié ont été sollicités pour traduire en résultat le soutien du Pdci. L’annonce de la désignation d’un Premier ministre de l’ancien parti unique participe de cette offensive. Cette stratégie repose, à l’évidence, sur un quasi-maintien du taux de participation. Ce qui permettrait au désormais candidat du Rhdp de séduire 60% de la cible-Pdci. Une éventuelle baisse importante du taux de participation pourrait donc réduire les chances du candidat Ouattara. Dans cette hypothèse, l’on pourrait conclure que les électeurs de Bédié n’ont pas pu surmonter leur déception ou ne se sont pas sentis liés par l’appel de leur leader à voter Ouattara. Pour Gbagbo, il était important de briser le lien entre Bédié et ses électeurs. »

Or, le premier enseignement que les observateurs ont tiré du scrutin du 28 novembre c’ était que le taux de participation était nettement inférieur à celui du premier tour qui était d’ environ 83%. Certains ont même essayé de justifier cet état de fait par le couvre-feu qui aurait dissuadé des électeurs.

Puis dès le lendemain, lundi 29 novembre, la Commission électorale indépendante a annoncé que le taux était de 70%, ce qui confirmait les observations de la veille. Et l’ information a été relayée par toutes les agences d’ informations du monde :

La baisse du taux de participation du second tour par rapport au premier (13% d'écart) donne mathématiquement un avantage au candidat arrivé en tête au premier tour, en l’occurrence Gbagbo.

C’est la seule explication au fait avéré qu’on ait été amené, pour déclarer Ouattara vainqueur, a annoncer, 3 jours après, des résultats faisant état d’un taux de participation de 81.12%. Une variation de 1% ou 2% et à la rigueur, à l’extrême limite, de 5%, pourrait encore être mise sur le compte de la marge d’erreur, comme il en existe dans toute donnée statistique. Mais de 70% à 81,12%, soit 11,12% qui,, rapportés à 5 784 490 inscrits, correspond à 643 235 votants supplémentaires qui ne sont sûrement pas allés au profit de Gbagbo le mauvais garnement, l’ homme à abattre, l’ empêcheur de tourner en rond mais au candidat de la Communauté internationale, un libéral pur et dur ayant dans le passé, quand il était Premier Ministres donné suffisamment de gages de meilleur garant des intérêts non négligeables de la France . Ce « Right man in the right place » avait en effet besoin de compenser par ce gonflement artificiel traduit en voix en sa faveur le manque à gagner résultant de l’abstention des partisans de Bédié qui n’ ont pas obéi a la consigne de vote de ce dernier et pour cause. Qui était le père de l’ivoirité dont a tant souffert Ouattara ? Ce dernier a-t-il d’ ailleurs honoré sa promesse de nommer Premier Ministre un membre du PDCI ? Comme quoi Balzac avait raison de dire que « la moitié des ingratitudes sont des vengeances ».

Outre cet indice du gonflement du taux de participation qui, en lui seul constitue un élément d’appréciation suffisant pour déterminer le vrai vainqueur, il y a également le déroulement des faits, eu égard aux procédures et à la loi qui révèle les manquements qui ont contribué à la prétendue victoire de Ouattara.

Le Code électoral prévoit que la CEI doit donner les résultats dans un délai de 3 jours francs. Elle n’a pas pu le faire pour des raisons de fond, à savoir, le désaccord en son sein. On a crié au scandale quand le rapporteur de la Commission a été empêché physiquement de proclamer les résultats, et les images ont été passées en boucle sur toutes les chaînes de télévision du monde comme une énorme forfaiture. A tort, car quoi de plus normal que d’empêcher, par tous les moyens possibles, y compris physiquement, la violation de la loi ? On exécute bien des gens pour violation de la loi, dans les pays où la peine de mort existe encore et cela se passe même dans des pays dits civilisés. Dans le cas d’ espèce le rapporteur de la CEI a simplement été empêché physiquement de violer la loi comme quelqu’un aurait été empêché physiquement de perpétrer un coup d’ état. Il n’ y avait pas d’ accord sur les résultats qu’ il voulait donner et la règle c’ est que la Commission prend ses décisions uniquement par consensus.

A propos du délai de proclamation des résultats qui était expiré on a entendu la plus grande bêtise qui soit, à savoir qu’un délai légal puisse être indicatif.

Passons sur les conditions dans lesquelles la proclamation des résultats a été faite, en cati mini, au QG de la campagne électorale de Ouattara, en l’absence des autres membres de la Commission.

On trouve anormale l’annulation par le Conseil Constitutionnel de certains résultats qui ont porté, au total sur un nombre de suffrages, comme par hasard a peu près égal à celui ajouté par les 11,12% de participation supplémentaire déclarés par la CEI lors de la proclamation des résultats. Cela se fait toujours dans toutes les démocraties. Cela s’est même fait avec l’élection en cause avec l’annulation des scrutins, pour le vote de la Diaspora en France et au Sénégal.

Le Représentant du Secrétaire Général de l’ONU, M. Choi, se substitue au Conseil Constitutionnel pour approuver les résultats sous prétexte que c’ est ce que prévoient les accords . Si les accords prévoient un tel excès de pouvoir, ils sont nuls au regard des principes généraux de droit relatifs à la non validité des accords, lorsqu’ ils sont léonins ou violent les lois existantes. Ces accords auraient donc violé la Constitution et ne pouvaient être ratifiés sans la modification de celle-ci.

Certains partisans de Ouattara ont même dit que le conseil devait en vertu de l'article 64 du code annuler les élections dans leur entièreté, ce qui n'est pas faisable vu leur coût exorbitant. Du reste se rappelle que le vote de la diaspora ivoirienne au Sénégal et en France a été annulé et n' a pas été repris. La certification de l'élection en contradiction avec la décision du Conseil constitutionnel est une violation grave de la procédure de certification elle-même. Dans une conférence de presse tenue le jeudi 28 mai 2009 au siège de l’ ONUCI, Choi avait déclaré :

« En cas de dysfonctionnement porté à ma connaissance, je dispose de quatre niveaux d’actions : 1) j’encourage les parties concernées à prendre les mesures correctives nécessaires. 2) si cela n’aboutit pas, je recherche des solutions au niveau national avec les protagonistes ivoiriens. 3) Si cela ne marche pas, je peux faire appel à l’arbitrage du Facilitateur. 4) En dernier recours, je peux faire rapport au Conseil de Sécurité. Ce n’est pas ce qu’ il a fait comme tout le monde peut le constater.

Pour ce qui est de la situation du pays et du bilan de Gbagbo sur lesquels beaucoup de gens sont si critiques, on semble ignorer que des 10 ans de pouvoir de Gbagbo, 5 ont été des années de guerre civile, le pays ayant été entraîné dans une spirale de violence depuis la tentative avortée du coup d’état du 19 septembre 2002 par les partisans de Ouattara.. Bien qu’ ayant échoué , les putschistes qui s’ étaient enfuis au Burkina Fasso d’ où ils sont revenus avec des renforts, fortement armés, entraînés et équipés pour envahir tout le Nord et l’ Ouest, ont mis le pays en état de partition et de guerre jusqu’ en 2007 avec la complicité de la France.

Les gouvernements Chirac et Sarkozy, poursuivant une politique néocolonialiste de maintien de ses anciennes colonies dans le giron de la France, ont toujours soutenu Ouattara et ses partisans, les Rebelles qui sont, de leur point de vue, les meilleurs garants des intérêts français en Côte d’ Ivoire.

 

La France a aussi obtenu, en faveur de cette politique, le soutien des Etats Unis qui avaient besoin de la ramener à de meilleurs sentiments dans sa fronde contre la guerre en Irak sous Bush et qui a besoin de consolider son alliance avec l’Europe dans sa guerre actuelle en Afghanistan. C’est ce soutien des Etats Unis qui lui avait valu l’appui des Nations Unies pour l’envoi des casques bleus et des soldats de la CEDEAO en 2003 et qui lui vaut encore maintenant ce soutien pour valider l’élection ratée de Ouattara.

Quid alors des autres soutiens, notamment celui de la CEDEAO ?

S’agissant de celle-ci, en réalité seuls 6 Chefs d’ Etat sur les 15 ont fait le déplacement à Abuja où la question a été examinée. Le Président gambien a même fait connaître tout récemment son opposition à cette cabale.

3- Et le reste de la Communauté internationale ?

Tous les autres ont suivi par effet d’entraînement, chacun se fondant sur celui qui est logiquement le plus concerné :

- la CEI dit se fonder sur le choix des Ivoiriens

- la CEDEAO sur la CEI

- l’UA sur la CEDEAO

- le Conseil de Sécurité de l’ONU sur l’UA

La position du Conseil de Sécurité est du reste assez éloquente car c’est bien la première fois de son histoire que cet organe « SOUTIENT ‘», c’est à dire, acculé par la Russie, avoue une position partisane et obtient non pas son accord mais la levée de son veto.

Donc tout s’ est joué au niveau de la CEI qui a manipulé les résultats du vote et couvert sa forfaiture par un gonflement artificiel du taux de participation qu’ elle avait annoncé comme étant de 70% ,en parfaite concordance avec ce que tous les observateurs avaient note et rapporte et qu’elle a finalement donné comme étant de 81,12%, sans aucune explication, soit une augmentation de 643 235 voix.

On dit que Gbagbo est resté 10 ans au pouvoir illégalement, en repoussant plusieurs fois les élections. On oublie qu’ à peine 2 ans après son élection, le 19 septembre 2002, les partisans de Ouattara ont fomenté un coup d’ état qui a échoué mais qui a ouvert une période (jusqu’en 2007 avec les Accords de Ouagadougou) de 5 ans de rébellion et de partition , créant des conditions peu propices à l’ organisation d’ élections et pendant laquelle l’ Etat ivoirien a été traité comme un belligérant vaincu et mis sous tutelle internationale avec pour résultats :

- le chef de l’Etat régulièrement élu se voit commander de modifier la Constitution par ordonnances et non par référendum, pour aller vite, sous prétexte d’ appliquer les accords d’ Accra et d’ extirper de la Constitution les dispositions inspirées de l’ivoirité qui y avaient été introduites par Bédié en 1995.

 

- le chef de l’Etat se voit imposer la composition de son gouvernement et doit confier à la rébellion les postes de

Premier Ministre, de Ministre de l’Intérieur et de Ministre de la Défense

- le Gouvernement légal est totalement écarté de l’ organisation des élections confiée à une Commission électorale au sein de laquelle l’ opposition est majoritaire à 70% même s’ il est vrai qu’ elle ne peut prendre de décision que par consensus et c’ est ce qui explique le fait inédit d’ un gouvernement qui conteste les élections.  

- Aucun organe de l’Etat n’est compétent pour confirmer la validité des élections. Seul le Représentant des Nations Unies est compétent pour désigner le vainqueur.

Malgré cet immense complot contre la Côte d’ Ivoire et son gouvernement légalement élu, la situation du pays au plan social et économique est globalement bonne, comparée aux autres pays de la sous-région. La Côte d’ Ivoire n’est pas en situation de faillite et bien au contraire se trouve toujours dans le peloton de tête en Afrique de l’Ouest. Pour s’en convaincre il n’ est que de se referez à l’ Indice de Développement Humain (IDH) publié chaque année par le PNUD depuis 1990.

Pour rappel, l’ IDH (indicateur composite ou synthétique) intègre trois séries de données :, à savoir :  l'espérance de vie à la naissance (qui donne une idée de l'état sanitaire de la population du pays),  le niveau d'instruction mesuré par deux indicateurs : le taux brut de scolarisation (nombre d'élèves dans le primaire, le secondaire et le supérieur / effectifs des classes d'âge concernées) et le taux d'alphabétisation des adultes, le PIB réel (c'est à -dire réajusté compte tenu de l'inflation) par habitant, calculé en parité de pouvoir d'achat (c'est à -dire en montant assurant le même pouvoir d'achat dans tous les pays) ; le PIB par habitant donne une indication sur le niveau de vie moyen du pays.

Si l’on se réfère au chemin parcouru depuis 2000, année d’accession de Gbagbo au pouvoir jusqu’ à ce jour, en comparant l’IDH de la Côte d’ Ivoire à celui du Sénégal par exemple, on voit qu’en 2000 ce dernier était classé 154ème avec un indice de 0,431, devant la Côte d’ Ivoire classée 156ème avec un indice de 0,428.

En 2010 par contre c’est la Côte d’ Ivoire qui devance le Sénégal et se classe 163ème avec un indice de 0,484 devant le Sénégal 166ème avec un indice de 0,464.

C’est bien la preuve que malgré la situation défavorable créée par la guerre civile et la partition du pays, le bilan de M. Gbagbo n’est pas, globalement pris, aussi négatif que ses détracteurs le présentent.

Quant aux atteintes aux droits de l’homme et notamment les atrocités commises et dont attestent des charniers comme celui trouvé à Yopougon, elles l’ont été de part et d’autre

sans qu’on ait pu en déterminer de façon irréfutable les vrais responsables.

Il est donc temps de rétablir la vérité sur cette élection au sujet de laquelle le monde entier a été induit en erreur sur la base des résultats inexacts proclamés par la Commission électorale indépendante, sans qu’ il ne vienne à l’esprit de personne de les mettre en doute, alors que le seul fait qu’ un taux de participation officiellement déclaré de 70% à la face du monde le lendemain du vote soit passé à la proclamation des résultats à 81,12% aurait dû susciter de sérieuses interrogations, aucune explication n’ ayant été fournie à ce jour.

 

Souleymane Racine WANE

oneracine@gmail.com

 

 

Marine Le Pen condamne la « précipitation » de Sarkozy à soutenir Ouattara

dimanche 19 décembre 2010  AFP

 

La vice-présidente du FN, Marine Le Pen, a condamné dimanche la "précipitation avec laquelle" Nicolas Sarkozy "a pris position" pour Alassane Ouattara lors de la présidentielle ivoirienne, en disant ne pas prendre position entre ce dernier ou Laurent Gbagbo.
 

"Je juge avec assez de sévérité la précipitation avec laquelle le président de la République a pris position", a déclaré Marine Le Pen, invitée du Grand Jury RTL-LCI Le Figaro, en ajoutant que "des vies de Français sont en jeu" en Côte d'Ivoire.

Alors que l'ensemble de la communauté internationale, dont les Nations Unies, a reconnu Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle face au sortant Laurent Gbagbo, qui refuse de céder la place, la dirigeante du parti d'extrême droite a ajouté qu'elle ne prenait pas position.
 

"Il y a eu des contestations. Ces contestations n'ont pas fait l'objet d'une instruction de la part des instances internationales qui ont décidé quelques heures après la fin de l'élection que l'élection devait être entérinée. Je pense que ça aurait mérité à tout le moins un examen", a déclaré Marine Le Pen.

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:37

 

 

ali-ben-bongo.jpg

 

 

Par delaeu | 19/12/2010 | 12:56:02

rédaction de Koaci.com au Gabon

C’est la trame de la sortie politique de ce week-end, de l’une des principales formations de l’opposition gabonaise, l’Union Nationale, qui invite le chef de l’Etat gabonais à démissionner. Invitation sous fond d’accusations d’usurpation à la tête du pays, qui intervient au lendemain de la diffusion sur la chaîne de télévision publique française, France 2, d’un documentaire sur les travers des réseaux Françafrique. Un documentaire proposé en deux parties, respectivement intitulées, « raison d’Etat » ou cinquante ans de secret, et «l’argent roi ». Le centre d’intérêt de la dernière sortie en date de l’Union Nationale, est la levée du voile par un conseiller « Afrique » du président français, Jacques Chirac, Michel de Bonnecorse, sur la manipulation au bénéfice d’Ali Bongo Ondimba par les lobbies français, des résultats de la présidentielle du 30 août 2009 au Gabon, en inversant les scores entre le premier (André Mba Obame) crédité de 42% et le deuxième (Ali Bongo Ondimba) qui était crédité de 37%. Conséquence de ce tripatouillage au nom des intérêts supérieurs de la France, Ali Bongo Ondimba est proclamé vainqueur du scrutin, la rue gronde, des émeutes meurtrières son enregistrées dans la capitale économique, Port Gentil, et la France trinque, pour avoir fait passer en force son poulain.

Vraisemblablement surpris par la gravité de ses propos, ou probablement au nom d’espèces sonnantes et trébuchantes, Michel de Bonnecorse verse quelques jours plus tard dans des démentis, sans toutefois convaincre personne. Le politique français tente cette fois d’affirmer que les propos dont il est certes l’auteur, ne reflètent pas la profondeur de sa pensée, et qu’ils sont tout simplement les fruits de manipulation de l’équipe de montage. Comme si l’interventionnisme de la France dans le processus électorale en Afrique datait de l’arrivée controversée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. Les travers de la Françafrique sur le quotidien des populations africaines frappent comme le nez sur le visage, et les immixtions dans la crise politique en côte d’ivoire, sont d’autant exemples de tentatives de garder la main sur les richesses du pays, par le biais de valets interposés, bref.

Outre cette invitation à quitter le pouvoir adressée à Ali Bongo Ondimba, l’Union Nationale qualifie de recul des libertés publiques et de confiscation du pouvoir, le projet de révision de la constitution actuellement entre les deux chambres du parlement. Dans ses récriminations, ce parti politique de l’opposition au Gabon, dénonce notamment les dispositions attribuant au chef de l’Etat, l’exclusivité des pouvoirs dans le domaine de la sécurité et de la défense, pouvant notamment se défaire de l’avis du parlement. Les mandats illimités et renouvelables à souhait, des présidents de la cour constitutionnelle et du conseil national de la communication. Le maintien de la vacuité des attributions du vice-président de la république, ainsi que la désignation du président de la république, comme représentant du peuple devant la justice. La liste n’étant pas exhaustive.

Au-delà de ces dénonciations, l’on reste dans l’attente qu’entend donner à sa sortie, l’Union Nationale, dans la perspective du retour prochain de Paris en France, d’André Mba Obame, son secrétaire exécutif.

Notons que cette soudaine sortie de la France est loin d’être fortuite, elle vise simplement à vouloir maintenir à tous les prix ses intérêts au Gabon, au moment où Bongo-fils tente de diversifier ses partenaires en vue de son programme politique de Gabon Emargent. La France agite dont la menace de dévoiler les secrets d’Etat, si l’homme s’aventurait à persister dans son élan de se tourner vers l’Asie et l’Amérique Latine. Il n’y a donc pas lieu de suivre aveuglement ces agissements de Paris, dont la finalité n’est nullement d’aider les gabonais.

Delaeu, correspondant de Koaci.com à Libreville

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:35

 

 

Tandja.jpg

 

AFP  19/12/2010 | Mise à jour : 21:38

La Cour d'Etat du Niger a levé cette semaine l'immunité du président déchu Mamadou Tandja, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre lui pour de présumées malversations financières, a affirmé aujourd'hui le porte-parole du gouvernement, Laouali Dan Dah.

"Cette levée de l'immunité de l'ancien président fait suite à des contrôles dans divers sociétés et organismes qui ont décelé des irrégularités que les responsables de ces sociétés lui ont imputées directement ou indirectement", a-t-il déclaré à la presse.

La levée de son immunité permettra à l'ancien chef d'Etat de "s'expliquer", a-t-il fait valoir. Cette décision permet au procureur de la République d'"engager une action publique" contre Mamadou Tandja s'il est établi qu'il a commis "des infractions au Code pénal", a ajouté le porte-parole.

Selon l'hebdomadaire privé "La roue de l'Histoire", les résultats d'enquêtes de la Commission de lutte contre la délinquance financière, créée par la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat contre Mamadou Tandja en février, sont "accablants" pour ce dernier. Ces enquêtes ont débuté en mai et ont déjà conduit à l'incarcération de plusieurs hauts responsables, notamment l'ex-patron du Trésor, tous accusés d'avoir dilapidé des fonds publics.

Vendredi, le chef de la junte, le général Salou Djibo, a indiqué à la télévision que plus de 4,7 milliards CFA (plus de 7 millions d'euros) ont été récupérés sur 21 milliards de FCFA (plus de 32 millions d'euros) réclamés par la commission. Mamadou Tandja est depuis février détenu dans une villa dans l'enceinte de la présidence. Mais en novembre, la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a jugé "arbitraires" son arrestation et sa détention et "ordonné sa libération". Le Niger avait alors fait savoir qu'il comptait demander la révision du procès.

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:27

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 17 Décembre 2010 14:19

 

Les anciens parlementaires de la troisième législature ont marché le 16 décembre 2010 sur l’avenue Barthélémy Boganda à Bangui pour revendiquer du gouvernement le versement de leurs indemnités qui s’élèvent de 5 à 6 mois pour les uns et de 7 à 8 mois pour les autres. Le  montant total de ces indemnités se chiffre à 540 millions de FCFA. A la fin de leur marche, ils ont déposé un mémorandum au cabinet du chef de l’Etat.

 « Payez le reliquat de nos indemnités, non à l’injustice, non au payement discriminatoire, non au payement sélectif ». Ce sont ces mots que l’on peut lire sur les banderoles. Ces anciens parlementaires ont marché tout le long de l’avenue Barthélemy Boganda, depuis le rond-point Boganda jusqu’au point zéro au centre-ville de Bangui. Avant d’entamer la marche, ils ont d’abord observé une minute de silence en mémoire de Timothée Malendoma, l’un d’eux décédé le 12 Décembre dernier ; avant de chanter la Rénaissance, l’Hymne nationale centrafricaine devant le monument Barthélemy Boganda.

La marche débutée aux environs de 11h, n’a pu atteindre le palais de la Renaissance. La police s’est interposée au point zéro, au centre-ville pour engager des discussions avec les manifestants, dans le but de libérer la circulation, bloquée par la marche. Un membre du cabinet du président de la république était dépêché sur les lieux pour recevoir le mémorandum.

Les manifestants ont promis d’entreprendre une autre action si leur préoccupation n’est toujours pas satisfaite.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique