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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 03:59

 

 

Mocaf

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 23 Décembre 2010 13:34

Les nouveaux prix fixés par la Brasserie Mocaf sur certains de ces produits sont gelés. L’accord a été conclu le mercredi 22 décembre 2010, entre le Gouvernement centrafricain et les responsables de cette société de fabrique de bière en République Centrafricaine. La brasserie avait majoré le prix de ses produits de 50 f CFA (environ 0,7 euros).

Au  cours d’une réunion tenue en présence du Ministre d’Etat aux transports Parfait Anicet Mbaye, intérimaire du Premier ministre,  le directeur général de cette société, Guy Werner Verner, a déclaré que « tout est redevenu à la normale pour une belle fête de fin d’année ». Il a précisé que « la crise a été passagère pour que la société retrouve sa rentabilité ».

Il a conclu que « c’est depuis 3 ans que MOCAF, enregistre des pertes et entend engager des discussions avec les autorités à ce sujet ».

Il faut dire que les grossistes ont interdit depuis le 13 décembre leurs distributeurs de se procurer des produits MOCAF. Ce qui a provoqué une pénurie des boissons dans les gargotes.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 18:23

 

 

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Emile-Gros-Raymond-Nakombo-copie-1.jpg

 

 

Elections Présidentielles 2011

                                              

Rassemblement Démocratique Centrafricain                                              www.nakombo2011.com

                            *****                                                                                   www.lerdc.org

         Direction Nationale de Campagne

                            *****

              Comité de Soutien Europe

                            *****

              Comité de Soutien France

 

 

CONFERENCE-DEBAT

 

Le Comité de Soutien Europe-France d’Emile Gros Raymond NAKOMBO convie les Centrafricaines, les Centrafricains et les amis de la RCA à une conférence-débat qu’il organise le lundi 27 décembre 2010 au 70 rue des Maraichers (75020) à Paris de 17h00 à 20h00 en présence du Candidat.

 

Emile Gros Raymond NAKOMBO, Candidat du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) et de la plate-forme SEWA OKO aux Présidentielles de l’année prochaine présentera :

1.     Son projet de société SEWA OKO et la plate-forme politique qui l’accompagne ;

Et :

2.    Débattra de l’actualité Centrafricaine et Africaine.

 

L’heure du changement a sonné et nous allons tout changer : FAITES PASSER LE MESSAGE.



 
Paris, le 22 décembre 2010

 

Marcel NGAO LOEMBE              Médard POLISSE-BEBE

  Coordonnateur Europe                       Coordonnateur France

 

 

 

RENCONTRE

 

 Emile Gros Raymond NAKOMBO consacre la journée du mardi 28 décembre 2010 aux rencontres et entretiens individuels.

Pour toute audience, veuillez prendre contact avec Mme Barbara Catherine VOHITO au 0678709057.

Paris, le 21 décembre 2010

Barbara Catherine VOHITO,

Chargée de Relations Publiques.

 

 

 

Accès à la Conférence-débat :

 

 

 

 

·  En transport :

 

RER A : Nation, Métro Ligne 9 : Maraîchers

Bus 26, 57, 64 : Maraîchers

Bus 351, PC 2 : Porte de Montreuil

 

·  En voiture :

 

E15 / Boulevard Périphérique

Sortie N302 / Porte de Montreuil

2ème à droite : Avenue de la Porte de Montreuil

Continuer sur la Rue d’Avron

Prendre à droite : Rue des Maraîchers

  

 

 

« L’heure du changement a sonné et nous allons tout changer »

 

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 12:05

 

 

50ans

 

 

On a beau être un universitaire chevronné et rompu aux déplacements en Afrique, certaines "mission-conférences" ont leur limite.

Explications.

Les invités du "Colloque international sur le cinquantenaire de l'indépendance de la République centrafricaine", organisé du 25 au 29 novembre par le ministère des affaires
étrangères dirigé par Antoine Gambie et financé par le Groupement interprofessionnel de Centrafrique (GICA), n'oublieront pas de sitôt leur aventure banguissoise.

Partis de Paris le 23 novembre aux alentours de midi, par un vol Royal Air Maroc (RAM), le politologue Mohamed Télémadi Bangoura et son épouse Dominique Bangoura, enseignante au Centre d'études diplomatiques et stratégiques de Paris (Université de la Sorbonne), ainsi que le Camerounais François Ndengwe, fondateur du Congrès des économistes africains (CEA), sont arrivés dans la capitale centrafricaine le lendemain à une heure du matin, après un passage par Casablanca et Douala.

Ils n'ont pu gagner leur appartement que trois heures plus tard, après avoir serpenté dans la ville dans une petite estafette de fortune. Le couple Bangoura a été logé dans une villa du groupe Kamach, présent dans le secteur forestier, alors que le professeur Ndengwe a été conduit - très mécontent - à 9 km du centre-ville dans le Grand Séminaire Saint-Marc. Petit repos bien mérité pour tout le monde, avant de s'apercevoir au réveil qu'aucune collation n'avait été prévue.

Rejoint sur place par le polytechnicien David A. Jonhson de l'Université de Paris-Est Créteil, les conférenciers se sont contentés d'un frugal repas en début d'après-midi. Ensuite… rien ! Pas de prise en charge financière, alors qu'on les avait assurés du contraire. Tous les participants ont dû débourser de leur poche, à condition d'avoir prévu suffisamment de liquidités ! Le protocole chargé de l'organisation, ainsi que Valérie Sou, "relookeuse" et directrice de l'agence parisienne Colors, à laquelle le gouvernement centrafricain a fait appel pour les festivités du cinquantenaire, doivent s'attendre à des courriers plutôt acrimonieux.

Source : La Lettre du Continent n°601, du 9 décembre 2010.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 11:57

 

 

Binguimale2 0

 

En Centrafrique, des militaires ont assiégé toute la journée du 22 décembre 2010 et ce depuis la veille au soir l'Assemblée nationale où se trouve le siège de la Commission nationale indépendante, empêchant les commissaires de la CEI de rentrer chez eux. A un mois des élections législatives et présidentielles, les listes électorales ne sont toujours pas affichées. La CEI est en train de travailler d'arrache-pied pour confectionner les listes d'émargement mais l'arrivée des militaires a surpris tout le monde.

Les élections doivent se tenir dans un mois et les retards s'accumulent. Pour retranscrire les noms des électeurs inscrits sur les listes d'émargement, 150 scribes viennent d'être recrutés. Dans la nuit du 21 au 22 décembre, les forces de sécurité ont mis en place une sorte de blocus de la CEI, au grand dam de l'opposant Gabriel Jean-Edouard Koyambounou, premier vice-président de la CEI.

«On a passé la nuit, ici, au siège de la CEI comme des prisonniers. Et nous, on est surpris que ça se passe comme cela, qu’on nous réduise notre liberté et que nous travaillons sous pression. C’est quand même un processus démocratique. C’est comme si on était en état de siège. Cela crée une psychose chez les agents électoraux que nous sommes.»

Le 22 décembre, le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika, faisait valoir que les militaires ne sont pas dans les salles de la CEI mais à l'extérieur du bâtiment, et qu'il faut bien que le travail se fasse.

«C’est parce qu’on voudrait que tous les commissaires restent là, sur place, pour terminer cette opération cruciale. Si cette opération ne réussit pas, on risque de ne pas aller aux élections le 23 janvier 2011. Il faut qu’ils travaillent pour mériter les indemnités. Et les personnes seront libérées que lorsque le travail sera fini. Notre pays a un slogan c'est : ‘Le travail, rien que le travail’. Il faut que les gens travaillent».

Stupéfaite, l'opposition centrafricaine ne cachait pas mercredi soir son inquiétude sur les conditions du vote, le 23 janvier prochain.

 

Source : Rfi.fr   23-12-2010

 

Les militaires imposent une nuit blanche à la CEI

Radio Ndéké Luka Jeudi, 23 Décembre 2010 13:29

Il n’y a jamais eu de prise d’otage des commissaires de la Commission Electorale Indépendante (CEI). C’est le directeur de sécurité de cette institution, le lieutenant Steve Yambété qui l’a dit ce jeudi 23 décembre 2010.

Il réagit aux propos faisant état du blocus du siège de la CEI qui se trouve à l’Assemblée Nationale, par des militaires pour contraindre les agents électoraux à finaliser les toilettages des listes électorales.

Le lieutenant se dit « surpris et inquiet » des allégations qui font état de l’implication du Chef de l’Etat, qui aurait monnayé les opérations. Selon lui, ce sont là « des propos trop déplacés ».

Il ajoute que ces commissaires ont pris « des engagements vis-à vis du pays qu’ils devraient tenir », pour permettre à la CEI de respecter l’article 60 du code électoral.

Tout est parti de la journée du mercredi 22 décembre qui restera gravée dans les annales de la CEI (Commission électorale indépendante) à Bangui. Les Commissaires se sont vus interdits de quitter leurs bureaux et de rentrer chez eux. Pour les obliger à travailler et même à accélérer la cadence, le président de la CEI, Joseph Binguimalé a fait appel à l’armée. Des militaires ont en effet débarqués pour bloquer les issues, empêchant ainsi les commissaires de la CEI de rentrer chez eux. Les élections doivent se tenir dans un mois, jour pour jour et toujours point de listes électorales. Il faut désormais mettre les bouchées doubles et confectionner les listes.

L'opposant Gabriel Jean-Edouard Koyambounou, premier vice-président de la CEI, raconte :
«On a passé la nuit, ici, au siège de la CEI comme des prisonniers. Et nous, on est surpris que ça se passe comme cela. Nous ne sommes plus libres. Nous travaillons sous pression alors qu’il s’agit tout de même d’un processus démocratique. C’est comme si on était en état de siège. Cela crée une psychose chez les agents électoraux que nous sommes.»

Comme pour s’excuser et atténuer l’effet provoqué par l’irruption de militaires pour contraindre les agents de la CEI à travailler, le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika, fait valoir que « les militaires ne sont pas dans les salles de la CEI mais à l'extérieur du bâtiment, et qu'il faut bien que le travail se fasse. C’est parce qu’on voudrait que tous les commissaires restent là, sur place, pour terminer cette opération cruciale. Si cette opération ne réussit pas, on risque de ne pas aller aux élections le 23 janvier 2011. Il faut qu’ils travaillent pour mériter les indemnités. Et les personnes seront libérées que lorsque le travail sera fini. Notre pays a un slogan c'est : ‘Le travail, rien que le travail’. Il faut que les gens travaillent».

Du côté de l'opposition centrafricaine, c’est la grande inquiétude sur les conditions du vote, le 23 janvier prochain, au vu des retards qui s'accumulent. Pour retranscrire les noms des électeurs inscrits sur les listes d'émargement, 150 agents  viennent d'être recrutés. Ils travaillent désormais sous le blocus instauré par les militaires

Par ailleurs, les commissaires des CEI locales de Bambari réclament 14 760 000 f CFA (environ 22, 501 euros). Une somme qui correspond à 9 mois d’arriérés d’indemnités. Ils attendent aussi l’acheminement des matériels électoraux lourds déployés par la CEI.

Au cours d’une réunion tenue mardi 21 décembre, ces commissaires ont remarqué que certains électeurs manquent des récépissés des cartes électorales, des bureaux de votent ont été omis. Une situation qui rend difficile la répartition des membres de bureaux de vote.

   

 

 

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 11:47

 

 

Christophe N'DOUBA

 

Honorable Christophe NDOUBA

 

Député de Paoua II                                                 Bangui, le 22 décembre 2010

Assemblée Nationale

BANGUI – République Centrafricaine

Tél. 00.236.75.50.36.96

 

                                                                                  Honorable Président de

                                                                                   l’Assemblée Nationale

                                                                                       BANGUI

 

Objet : interpellation des ministres.

 

 

                        Honorable Président,

 

                        En date du 22 novembre 2010 et comme le prescrit le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, je vous ai adressé une demande d’interpellation des Ministres Délégué à la Défense, de l’Energie, de la Santé et de l’Equipement afin qu’ils informent la représentation nationale des problèmes de leur département dont l’acuité est devenu un vif sujet de préoccupation.

 

                        A ce jour, soit 30 jours plus tard, je n’ai toujours pas encore remarqué la moindre mise en œuvre de cette demande, introduite pourtant conformément aux dispositions du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale.

 

                        En d’autres termes, vous avez choisi de ne donner suite, ni administrativement, ni juridiquement à une demande à laquelle il n’y avait rien à reprocher.

 

                        En réagissant de la sorte, vous donnez une fois de plus, l’illustration à ceux qui en doutent encore, que rien ne peut ébranler votre détermination à museler l’Assemblée Nationale ainsi que votre volonté à cultiver l’immobilisme dans une Institution où plus que jamais le dynamisme devait être de mise et enrichir la démocratie centrafricaine. Le principal fossoyeur de cette démocratie a pour nom Célestin Leroy GAOMBALET et c’est en tant que tel que l’histoire de notre pays retiendra son nom.

 

                        Je vous prie de croire, Honorable Président, à l’expression de ma haute considération.

 

 

                                                                         Christophe NDOUBA

 

Copie

-       Parlement CEMAC

-       Parlement Panafricain

-       Secrétaire Général OIF

-       Ambassades

-       Groupes Parlementaires

-       Presse

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 11:45

 

 

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La plainte de la famille de Charles Massi, l'ancien ministre centrafricain devenu opposant, a été jugée recevable à Paris et transmise au parquet de Versailles.

La plainte contre X déposée en août en France par les avocats François Gibault et Jean-Charles Tchikaya, afin de faire la lumière sur la disparition, il y a tout juste un an, de l'opposant centrafricain Charles Massi, a été jugée recevable suite aux premières investigations de la police judiciaire française. Le parquet de Paris a transmis le dossier, le 23 novembre, au procureur de la République de Versailles, déclaré compétent territorialement. Les autorités judiciaires françaises sont donc habilitées à instruire cette plainte pour "torture, traitements inhumains et meurtre".

Dans le cadre de ce dossier, des proches du président François Bozizé, voire le chef de l'Etat lui-même, pourraient être entendus.

Ancien ministre ayant rejoint les rangs de l'opposition, Charles Massi a disparu en décembre 2009 après avoir été arrêté au Tchad, puis remis au régime en place à Bangui. Il serait décédé dans la prison de Bossembélé des suites des traitements infligés par des membres de la Garde présidentielle (GP) centrafricaine. Pour appuyer leur démarche, les deux avocats, qui conseillent la famille Massi représentée par le beau-fils de l'opposant disparu, Eric Neris-Massi, se fondent sur des éléments de preuves "accablants" émanant d'autorités ministérielles centrafricaines et de militaires proches de Francis Bozizé, fils du chef de l'Etat et actuel ministre délégué à la présidence chargé de la défense. A suivre…


Source : La Lettre du Continent n°601, du 9 décembre 2010.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 01:02

 

 

Kabila-Kabangue.jpg

 

 

La séquestration depuis quarante-huit heures par la garde présidentielle sur ordre de Bozizé des membres de la Commission électorale afin qu’ils se dépêchent d’apprêter les listes électorales pour absolument rendre possible le  scrutin du 23 janvier 2011 montre clairement que malgré les obstacles techniques rédhibitoires et le considérable retard enregistré par la CEI sur le chronogramme du processus électoral, Bozizé veut tordre le cou à la réalité pour tenir coûte que coûte le calendrier.  

Selon nos informations, alors que rien n’est prêt au niveau de la préparation des élections, Bozizé aurait réussi à convaincre le président de la RDC, Joseph Kabila Kabangé qui doit aussi aller aux urnes dans son pays en 2011, de tout faire pour que l'organisation sous régionale la CEEAC puisse réunir auprès de ses Etats membres la bagatelle de sept (7) milliards de F CFA pour lui permettre de financer les élections. Mieux, le dictateur de Bangui se serait également mis d’accord avec Kabila pour qu’il envoie des soldats de la RDC « sécuriser » les élections en Centrafrique. Il existe donc bel et bien un axe Kinshasa - Bangui.

Dans un pays qui n’a pas encore fini d’exorciser les démons des rebelles du MLC de Jean-Pierre Bemba dont le procès vient seulement de s’ouvrir à la Cour Pénale Internationale, on ne peut comprendre qu’une fois de plus, Bozizé croît devoir faire appel une fois de plus, à des forces étrangères pour la bonne tenue d’un acte de souveraineté par excellence comme les élections. Quand est ce que Bozizé va-t-il arrêter de sous-traiter les problèmes du pays à des l’étranger ?

L’armée de la RDC est bien connue pour sa participation dans les exactions de toutes sortes et de graves violences sexuelles sur son propre territoire qui ne cessent de défrayer la chronique et susciter les condamnations du monde entier. Ce n’est pas une armée modèle et disciplinée à envoyer dans des opérations de maintien de la paix dans d’autres pays. Les soldats de la RDC n’ont rien à envier aux rebelles du MLC de Jean-Pierre Bemba de sinistre réputation.

Tous les Centrafricains doivent se lever comme un seul homme pour barrer la route et faire échec aux complots et magouilles de Bozizé et Kabila visant à déployer des soldats congolais sur le territoire centrafricain afin de s’assurer un hold-up électoral à l’issue des prochaines élections en Centrafrique. Bozizé ne veut reculer devant aucun plan machiavélique pour parvenir à conserver son fauteuil présidentiel. Qui se ressemble s’assemble ! Comme le régime de Bozizé, celui de Joseph Kabila s’est aussi tristement spécialisé ces derniers temps dans d’odieux assassinats d’opposants à son pouvoir.

Le déploiement des soldats de la garde présidentielle autour du siège de la CEI est bien la preuve que Bozizé n’hésitera pas le cas échéant, à faire la même chose lorsque, si d’aventure les résultats des élections présidentielles ne lui étaient pas favorables. Il sera prompt à recourir à la force armée et aux canons pour inverser les résultats des dites élections en sa faveur. Il l’a même clairement laissé entendre lors des nombreuses réunions avec ses « tontons macoutes » dont Centrafrique-Presse a suffisamment rendu compte. Va-t-on le laisser faire ? Voilà la bonne question ! A en juger par l’hypocrisie et l’inertie de la communauté internationale, rien n’est exclu.

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 23:49

 

 

drapeau françafricain

 

 

(Afrik.com 22/12/2010)

Le film de Patrick Benquet crée des remous sur le continent africain. L’intention était de faire découvrir au grand public une zone obscure de l’histoire contemporaine, cinquante années de relations politiques et économiques entre l’Etat français et ses anciennes colonies africaines. Mais Françafrique, le documentaire en deux parties de Patrick Benquet, diffusé sur France 2 les 9 et 16 décembre, n’est plus seulement un brillant cours d’histoire, il est entré dans l’histoire, influençant quasi instantanément le sujet même qu’il traite. En Côte d’Ivoire et au Gabon, le film est instrumentalisé par les pro-Gbagbo et les anti-Bongo, au grand dam de son auteur.

Lundi, à Libreville, des membres de l’Union nationale, une coalition de partis d’opposition, manifestaient devant l’Assemblée nationale pour réclamer le départ du président Ali Bongo, qu’ils jugent « illégitime ». Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés par la police, avant d’être relâchés dans la soirée. Leur principal argument ? La diffusion par France 2 de la première partie du film Françafrique, intitulé « Raison d’Etat », dans laquelle est révélé qu’André Mba Obame a gagné l’élection présidentielle de 2009 avec 42% des voix contre 37% au fils d’Omar Bongo Ondimba. Une révélation qui vient appuyer le combat qu’ils mènent, depuis la proclamation des résultats, pour la reconnaissance de la vérité.

Le tripatouillage électoral gabonais n’émeut pas Maurice Delaunay, l’un des personnages interviewés dans le film. « L’élection a peut-être été un peu truquée comme partout, mais bon… », déclare-t-il. La suite du documentaire permet de comprendre pourquoi cet ancien ambassadeur français à Libreville n’est pas choqué par cette éventualité. Il a été sous les ordres du Monsieur Afrique du général De Gaulle, Jacques Foccart, qui a fait et défait les présidents africains des anciennes colonies françaises. Léon Mba et Omar Bongo au Gabon, Ahmadou Ahidjo au Cameroun, Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire… Des hommes aux ordres d’une France soucieuse de son approvisionnement en énergie après l’indépendance de l’Algérie.

Une instrumentalisation imparable

Des chefs d’Etat manipulés par la France. Ce sont ces images que la télévision nationale ivoirienne (RTI), aux mains du camp Gbagbo, a diffusées en boucle. Des images dont Charles Blé Goudé, le leader des Jeunes patriotes bombardé ministre de la Jeunesse, a fait l’apologie ce week-end lors de sa tournée dans plusieurs quartiers populaires d’Abidjan. Alors que les médias français, jugés partiaux et favorables à Alassane Ouattara, le rival de Laurent Gbagbo, sont interdits de diffusion sur le territoire national, Charles Blé Goudé a autorisé, avec force félicitations publiques à l’appui, les équipes de France 2 à le suivre dans ses meetings, leur chaîne ayant coproduit et diffusé le film. Dans un communiqué daté du 15 décembre, la Compagnie des Phares et Balises, productrice de Françafrique, a précisé qu’elle « refuse toute instrumentalisation du film dans le cadre du conflit en cours en Côte d’Ivoire ». Peine perdue, donc.


En levant un pan du voile qui cachait au grand public, français et africain, la politique française sur le continent noir depuis les indépendances, Patrick Benquet et son conseiller historique, Antoine Glaser, ne pensaient sans doute pas que leur travail serait si promptement récupéré. Le formidable impact du film tient dans son sujet, très sensible et terriblement actuel, mais aussi dans la qualité du traitement qui lui a été réservé. Françafrique est un film remarquable, tant dans le fond que dans la forme. Une leçon d’histoire.

par Franck Salin

© Copyright Afrik.com

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 23:46

 

 

afrique

 

 

APA – Douala (Cameroun) 22-12-2010 - La mission d’information du président sortant de Côte d’Ivoire de passage au Cameroun a exprimé son inquiétude à propos des « menaces de génocide » qui pèsent sur la Côte d’Ivoire.

« Notre pays court un grave risque de génocide, raison pour laquelle nous voulons attirer l’attention de l’opinion internationale en affirmant que la situation pourrait être plus grave qu’au Rwanda il y a quelques années », ont insisté des émissaires du président sortant.

Laurent Gbagbo a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel alors que la Commission électorale indépendante (CEI) a plébiscité son adversaire Alassane Ouattara au terme du deuxième tour de la présidentielle ivoirienne le 28 novembre 2010.

Arrivée au Cameroun lundi afin d’expliquer aux autorités et au peuple camerounais « la situation réelle post électorale » qui règne dans ce pays, la mission du camp Gbagbo a fait le point de son séjour au Cameroun après des rencontres avec des responsables politiques de tout bord, avant de mettre le cap mercredi sur le Gabon « pour les mêmes rasions ».

« La Côte d’Ivoire est sous la menace d’un génocide. Si cela arrive, ce sera la faute la faute de l’ONUCI (la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire) dont la chaîne de radio ONUCI FM qui émet dans le pays distille à longueur de journée, des messages de haine pour dresser les Ivoiriens contre les Ivoiriens », a déclaré le chef de délégation Pierre Dagbo Godé, par ailleurs conseiller en communication à la présidence.

« Le mot génocide n’est pas fort », a dit un membre de cette mission.

 « Quand on appelle une partie de la population à descendre dans la rue, au soulèvement contre les autres et à lutter contre le régime au prétexte qu’il s’accroche au pouvoir, en l’encourageant à faire usage de tous les moyens, à quoi doit-on s’attendre si ce n’est à attiser la haine entre les communautés ».

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 23:41

 

 

logo ONU

 

Mme Zewde Work

 

 

APA Bangui (Centrafrique) 22-12-2010 - La représentante du Secrétaire général des Nations-Unies en Centrafrique, Sahle Work Zewdé, a annoncé mercredi au cours d’une conférence de presse relative à la situation en République Centrafricaine, la prolongation jusqu’en décembre 2011, du mandat du Bureau Intégré des Nations-Unies en Centrafrique (BINUCA).

Le Conseil de Sécurité a demandé à la Commission Electorale Indépendante de poursuivre ses efforts en vue de respecter le calendrier convenu par toutes les parties concernées et de résoudre rapidement les problèmes d’ordre technique et logistique en suspens de manière transparente et consensuelle, avec l’appui de la communauté internationale

Il a lancé un appel aux groupes politico-militaires afin qu’ils prennent les mesures requises pour mener à terme sans tarder, dans la transparence et le respect du principe de responsabilité, le processus de désarmement et de démobilisation. Il a demandé au gouvernement centrafricain d’accélérer l’élaboration et l’application de la stratégie nationale de réintégration des anciens combattants.

Le conseil a condamné toutes les attaques commises par des groupes armés locaux et étrangers, qui menacent la population, ainsi que la paix et la stabilité dans le pays et la sous -région, y compris celles lancées les 19 juillet et 24 novembre à Birao par la Convention des patriotes pour la Paix et la Justice.

Par ailleurs, le Conseil s’est félicité du concours apporté par la Mission de Consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) à l’appui d’une paix et d’une sécurité durables en République Centrafricaine, et demandé aux organisations régionale et sous – régionale d’envisager, à la requête du gouvernement centrafricain, de nouvelles mesures en vue de renforcer la sécurité dans le pays, comme le renforcement de la Mission.

 

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