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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 04:21

 

 

Bozize KNK

 

 

Jusqu’au bout, la plus grande incertitude plane sur l’effectivité des élections centrafricaines le 23 janvier 2011. Non seulement Bozizé tient à en rester le maître du jeu mais aussi et surtout à faire un passage en force pour s’autoproclamer vainqueur des prochaines élections en Centrafrique.

Tous les observateurs des affaires centrafricaines prédisent son échec pour peu que ces élections soient un tant soit peu transparentes mais conscient de ses graves faiblesses et en particulier de la vacuité de son bilan qui lui vaut un fort taux d’impopularité auprès de ses compatriotes, il a planifié depuis fort longtemps un hold-up électoral basé sur le bourrage massif des urnes et un recours systématique à l’intimidation armée des adversaires.

C’est ainsi que selon des informations émanant d’une source sûre et proche de Bozizé même ayant requis l’anonymat, il vient de faire recruter moyennant espèces sonnantes et trébuchantes et dotation d’armes et munitions de guerre, plusieurs centaines d’anciens soldats radiés du contrôle des Forces armées centrafricaines (FACA) pour divers motifs (consommateurs de drogue, chanvreurs, voleurs, violeurs, auteurs d’exactions et autres actes graves d’indiscipline).

Dès le 31 décembre 2010, tous ces miliciens car on ne peut les appeler autrement, prendront la route de l’arrière-pays pour être acheminés dans les villes de province afin de créer des troubles à l’ordre public, semer l’insécurité pendant la campagne électorale et particulièrement le jour du scrutin pour perturber et saboter le vote dans les zones où l’électorat est catalogué être peu favorable aux candidats du KNK aux élections législatives et surtout à son candidat à la présidentielle.

Il est donc clair comme l’eau de roche que ce ne sont pas des élections à la régulière qui vont se dérouler mais on va assister à une grotesque mascarade, un semblant d’élections dont le gagnant veut être connu d’avance à savoir François Bozizé.

En principe, si Bozizé était respectueux des lois et textes du pays, en particulier du Code électoral, ces élections initialement prévues par lui-même pour se tenir le 23 janvier 2011, devraient encore être reportées à une date ultérieure, le temps de mieux préparer le déploiement des éléments dits sensibles. Or le fait de les avoir déjà reportées à deux reprises semble jeter a priori un discrédit sur toute éventualité d’un nouveau report dont la responsabilité risque d’être imputée à Bozizé lui-même et surtout au nullissime président de la CEI, le vrai faux pasteur comme lui, Joseph Binguimalé qu’il a imposé à sa tête.  

Ce dernier s’en est allé vendredi dernier à Dubaï dans les émirats pour confirmer la commande des bulletins de vote notamment pour les présidentielles qui prévoient la compétition entre six candidats. Or entre temps, on vient de constater que le chèque tiré par un des candidats, en l’occurrence, Justin Innocent Willité est revenu impayé pour manque de provision. La Cour constitutionnelle doit statuer lundi prochain et sans doute invalider ce candidat, ce qui voudra dire qu’au finish, seuls cinq candidats resteront pour la présidentielle et leur numéro d’ordre posera problème sur les bulletins de vote dont la commande est déjà confirmée chez le fournisseur à Dubaï.  

   Par ailleurs, près d’une cinquantaine de dossiers de candidats aux législatives sont en contentieux devant le Tribunal administratif qui tarde également à rendre sa décision au sujet de ces dossiers. Tout cela réuni constitue autant de motifs qui rendent impossible la tenue des élections à la date du 23 janvier 2011. La CEI elle-même de concert avec le Comité de pilotage, en leur âme et conscience devraient courageusement pour d’évidentes raisons, prendre la décision du report et proposer au pays une nouvelle date. C’est sans doute beaucoup trop leur demander. S’ils prenaient une décision qui déplaisait à Bozizé, celui-ci pourrait une fois de plus les faire séquestrer par les soldats de sa garde présidentielle, éventualité que les membres de la CEI n’ont sans doute plus envie de revivre.

Tout cela montre que les élections centrafricaines tant attendues ne déboucheraient vraisemblablement pas sur le changement qualitatif et l’alternance souhaitée par les fils de ce pays. Bozizé a déjà fait savoir qu’il n’a pas encore dit son dernier mot et se prépare à une fraude à grande échelle et à une épreuve de force armée du fait de l’arsenal de guerre qu’il n’a cessé de stocker depuis. Les Centrafricains vont-ils accepter de courber l’échine devant un hold-up électoral de Bozizé ? De sombres et lourds nuages planent visiblement dans le ciel de ce pays qui n’en finit pas de descendre aux enfers.

 

Rédaction C.A.P    

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 03:08

 

 

 

Elections 2011

* * *

*

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LE PARTI DE L’ALTERNANCE EN RCA

Martin ZIGUELE

Un candidat

Une profession de foi

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Ziguélé

 

 

 

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BANGUI ‐ RCA

 

E‐mail.: mziguele@lemlpc.net

 

Site web du parti: www.lemlpc.net

 

Site web du président: www.martinziguele.com

 

Prix unique: 10 €

 

ISBN: 978-2-9536678-1-3

 

 

Le livre de Martin ZIGUELE paraîtra aux Éditions Bêafrika en France et  en RCA à compter du 5 janvier 2011.

 

Siège des Editions Bêafrika

BP 2081 Bangui (RCA)

PK9, Gobongo

Tél.: 00236 75 50 36 32 / 70 50 36 32

 

Bureau de France

15 rue d’Angleterre 44000 Nantes

Tél.: 00 33 6 47 68 75 77

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 03:04

 

 

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D’aussi loin que me porte ma mémoire, il me semble qu’une seule et unique fois, je fus en désaccord avec vous, très cher Béchir Ben YAHMED. Et je vous le fis savoir.
C’était il y a fort longtemps, mais lorsque passe trop temps, ce dernier ne revêt plus aucune importance ; je l’avoue humblement, je n’ai nullement le sens du temps. C’était au sujet du nom du journal 
« Jeune Afrique ». Il me souvient que vous lui attribuiez alors le titre de « L’intelligent. » Mes yeux fulminaient de colère lorsque je vous en parlai. Aujourd’hui encore, je ne puis oublier votre sourire ; et cette manière très pétillante de me rétorquer que j’aurais dû vous écrire pour vous dire mon sentiment. Depuis ces temps si lointain, aucune particule, aucune ride ne s’est point posée sur le respect et l’amitié qui nous lient… Au moins, c’est CE QUE JE CROIS.
 

Voilà que pour la deuxième fois, un sujet nous oppose : les élections Présidentielles en Côte d’Ivoire.
Je ne crois pas que Monsieur Alassane OUATTARA soit le Président élu de la Côte d’Ivoire car pour cela, il eût fallu que sa victoire fût reconnue par le Conseil Constitutionnel de son pays ; il me semble que ce n’est point le cas, me tromperais-je ? Aucune commission électorale, aussi noble soit-elle, ne saurait proclamer le vainqueur d’une élection, d’autant que dans le cas de la Côte d’Ivoire, cette commission électorale était constituée aux 2/3 par les membres de l’opposition.…

Vous me rétorquerez que le Président du Conseil Constitutionnel Ivoirien est un homme du Président GBAGBO. Oui, sans aucun doute. Mais n’est-ce point le cas dans tous les pays du monde et même en France ? On se souvient tous du cas des U.S.A où s’opposait alors AL GORE et W. BUSH. La Cour suprême trancha en faveur de ce dernier alors qu’il bénéficiait de moins de voix que son adversaire. Il me semble n’avoir pas entendu des cris d’orfraie des démocrates du monde entier, me tromperais-je ? Il me semble que l’ONU ne battit pas un cil pour condamner cette « usurpation de pouvoir. »
Je ne crois pas que le Président Français Nicolas Sarkozy aime tant l’Afrique et ses habitants qu’il veille à la démocratisation du continent, voire au bien-être de ses peuples. Je n’ai pas
oublié le discours de Dakar… Je n’ai pas oublié les élections au Gabon. Ne fut-il pas le premier à féliciter BONGO fils ? Pourquoi ne fustigea-t-il pas ce dernier ? Pourquoi le félicita-t-il, alors que l’opposition contestait, preuve à l’appui, les résultats des Urnes ? Il me semble avoir raté, -ce qui m’étonne-, votre édito lapidaire sur ce hold-up électoral. Et j’ajoute que le documentaire sur la Françafrique a clairement démontré les impostures, les magouilles et les mille manigances de mon pays, la France, pour placer et maintenir au pouvoir quelques despotes dévoués corps et âme à notre mère patrie.

 

Je ne crois pas en l’ONU, ce minuscule Club d’États riches où aucun pays d’Afrique ne siège en son Conseil de Sécurité ; je ne crois pas que L’UNION AFRICAINE soit libre de ses propos d’autant que malheureusement pour les africains, celle-ci est financée par l’Union Européenne.
Je ne crois pas que les dirigeants Africains soutiennent activement Alassane OUATTARA ; il me semble n’avoir vu aucune félicitation émanant d’un Chef d’Etat du continent, adressée au Président désigné par la Communauté Internationale. Mais qui se cache derrière cette nébuleuse ? Seraient-ce les mêmes qui croisent les bras pendant qu’on bombarde l’Irak ou l’Afghanistan ?

Je ne crois pas à ce souci d’alternance démocratique dont ils veulent nous abreuver. Combien de chef d’États ont changé la constitution de leur pays pour pouvoir être élu pour la énième fois ? Combien d’entre eux occupent le poste de Président depuis vingt voire trente ans ? Pourquoi la soi disant communauté Internationale ne les condamne-t-elle pas ? Et la France, qu’en dit-elle ? Rien. Silence ! On exploite !
Je crois et permettez-moi de reprendre vos propos «la légende selon laquelle GBAGBO serait le grand défenseur de la souveraineté nationale et que ses positions tranchées lui ont valu l’hostilité de la France, » Il s’agit d’une réalité, vérifiée et palpable, confirmée en outre ces derniers jours par le documentaire français « la Françafrique. » Avez-vous oublié les implications de la France dans le coup d’état contre GBAGBO en 2002, ainsi que les multiples complots qui s’ensuivirent ?

 

Je crois que tous les Panafricanistes croient au complot contre la Côte d’Ivoire. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les deux manifestations organisées à Paris pour le soutien à la
souveraineté de la Côte d’Ivoire et qui a réuni près de cinq mille personnes, battant le macadam dans le froid hivernal parisien. Donc GBAGBO n’est pas seul. Il a le peuple Africain à ses côtés.

Je crois qu’autrefois, la France et ses acolytes organisaient des coups d’Etat armés pour déloger les Chefs d’État Africains qui ne correspondaient pas à leurs critères de sélection. Je crois que la forme de renversement des pouvoirs indésirables a évolué ; elle est plus subtile. Me permettez-vous d’introduire la notion de « Coup d’ État électoral ? » Et si le Président GBAGBO en était une des dignes victimes ? Y aviez-vous songé ?
 

Je crois que la stratégie géopolitique voudrait que le Golfe de Guinée soit totalement sous contrôle Occidental. L’épuisement des puits pétrolifères dans le Golfe Persique et la résistance armée dans ces régions, justifient que l’Europe se tourne vers l’Afrique. Pour son pétrole. Pour ses matières premières. Pour ses innombrables richesses. Et aussi- il ne s’agit pas d’un argument moindre,- sa capacité de soumission bas-ventrale…

Je crois que tous les pays du Golfe de Guinée connaîtront le même sort que la Côte d’Ivoire dans un avenir plus ou moins proche.
Je crois tout simplement qu’Alassane OUATTARA est pour les Occidentaux l’homme de confiance et que pour atteindre leurs objectifs, à savoir lui faire revêtir le costume de président de la Côte d’Ivoire, ils sont prêts à tout

Je crois enfin que GBAGBO ainsi que le peuple Ivoirien se battront jusqu’au bout pour ne point se faire dépouiller… en témoigne le peu d’enthousiasme qu’a suscité l’appel à la mobilisation d’Alassane OUATARA.
Je ne sais pas s’ils y réussiront.
Voilà, cher Béchir Ben YAHMED, ce en quoi je crois. Ou pas.

Calixthe Beyala 

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 03:00

 

 

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Les élections Présidentielle et Législatives annoncées de Janvier et Mars 2011 devront être un point de rupture indispensable consacrant pour notre Pays un véritable nouveau départ lui permettant d’amorcer son développement son bien être social économique et politique.

 

La situation post-électorale en CÔTE D’IVOIRE doit nous interpeller profondément.

Elle pose avec force la question centrale du respect des Institutions de l’Etat qui incarnent la Souveraineté et de nos règles. L’élection Présidentielle est un acte de souveraineté qui ne saurait s’accommoder d’incertitudes dans son organisation.

 

Le Forum démocratique pour la modernité (FODEM) a déjà eu l’occasion de s’interroger sur le processus électoral en cours et pour lequel il a attiré l’attention sur la nécessité de prendre en compte les difficultés à réaliser un recensement en période de crises et notamment de crises politico-militaires. Nous avions même pris l’exemple de la CÔTE D’IVOIRE qui, aujourd’hui, malgré la nature consensuelle exceptionnelle de son processus électoral, connaît des difficultés gravissimes depuis la proclamation des résultats par son Conseil Constitutionnel.

 

Forts de nos analyses et renforcés dans ce que nous avions déjà dit, il y a quelques mois, nous demandons à la représentation nationale de proposer au Chef de l’Etat le report responsable des élections générales annoncées dans notre Pays.

 

Lorsqu’à moins d’un mois des élections générales, le code électoral n’est pas respecté, il n’est pas responsable de laisser faire. Ni les listes électorales, ni les bureaux de vote ne sont à ce jour publiés alors que leurs publications devaient déjà être connues depuis plus d’un mois comme le stipule le code électoral. Les cartes d’électeurs ne sont toujours pas distribuées, sans compter les conflits qui naîtront de tout ce processus et qui devront être réglés avant les élections.

 

Le FODEM demande au Conseil Constitutionnel qui est l’arbitre politique de recadrer le processus en sifflant les fautes dès maintenant.

 

Le FODEM, très attaché à un processus électoral pacifié qui doit contribuer à l’apaisement d’un Pays aujourd’hui coupé en deux, avec huit (8) Préfectures sur seize (16) sous contrôle de différents mouvements rebelles, lance un appel à tous les Partis Politiques engagés dans le processus électoral afin qu’ensemble nous aidons à sauver un processus dont l’issue semble fortement vouée à un échec certain et dont les conséquences risqueraient de nous ramener  quelques décennies en arrière.

Le FODEM demande un report responsable de ces élections générales dont le processus est allègrement bafoué parce que ne reposant plus sur le code qui le régit, c'est-à-dire le code électoral.

 

A vouloir organiser les élections au forceps, la Commission Electorale Indépendante (CEI), seule responsable de l’organisation de ces élections, prendra le risque d’installer notre Pays dans une longue période d’instabilité et d’incertitudes, ce qui donnerait exactement le contraire de ce que tout le Peuple attend de ces mêmes élections. Comment ne pas s’interroger sur le désordre qui règne quant au processus électoral Centrafricain lorsque nous sommes témoins de ce qui se passe actuellement en CÔTE D’IVOIRE ?

 

Le FODEM réaffirme sa volonté de voir le programme Désarmement Démobilisation Réinsertion (DDR) et la Paix devenir une réalité dans toutes les Préfectures Centrafricaines avant la tenue des élections et dans le respect du code électoral. Le non désarmement des mouvements rebelles rend aléatoire le déploiement de l’administration, des commissaires de la CEI et des différents représentants officiels sur tout le territoire national. Et que dire des candidats eux-mêmes qui devront battre campagne partout sur le territoire national ?

 

Dans moins de deux semaines, la campagne électorale devra être lancée conformément au chronogramme proposé par la CEI et au code électoral. Il est inimaginable de considérer que la situation actuelle du processus électoral permet le début d’une campagne électorale et la tenue des élections en Janvier 2011.

 

 L’insécurité reste une réalité dans plusieurs localités Centrafricaines.

L’humilité comme marque de respect des lois et règlements nous dicte d’avoir le courage d’avouer qu’en Centrafrique, l’organisation des élections, l’insécurité et le non respect du code électoral ne permettent pas de convoquer les électeurs à aller voter le 23 Janvier 2011.

 

Par ailleurs le FODEM dénonce la signature de l’accord politique par Monsieur Jean Garba OUANGOLE qui engagerait notre Parti politique à soutenir le candidat du KNK, Parti au pouvoir, à la prochaine élection Présidentielle.

 

Cet engagement mépriserait le combat démocratique et le sens de l’Honneur qui devrait habiter tout homme épris de Justice et de Paix au regard des récents évènements tristes caractérisés par la disparition de Charles MASSI, Président fondateur du FODEM, pour laquelle une plainte est déposée et jugée recevable par ailleurs.

Le FODEM s’interroge d’ailleurs sur les véritables raisons d’un tel accord avant même le premier tour de l’élection.

 

Le FODEM note que cet accord dans son article 4  prévoit que le candidat de la majorité, c'est-à-dire le candidat du KNK, le général François BOZIZE, Chef de l’Etat, s’engage à mettre à la disposition des partis signataires les moyens et les supports nécessaires à la réalisation d’une campagne électorale permettant d’assurer sa victoire à l’élection présidentielle.

 

Il ne peut y avoir de Majorité Présidentielle qu’au travers d’une Majorité Parlementaire.

Un parti politique qui n’a pas de députés au parlement est de facto exclu de la Majorité Présidentielle, puisqu’il n’existe pas au Parlement et donc dans la Majorité Parlementaire.

La Convergence KNK devenue un parti politique aura besoin de gagner largement des places au Parlement pour ne pas dépendre des députés volatiles des autres partis. Comment imaginer une seule seconde que le KNK parti politique, finance sa propre campagne électorale via les partis dits de la Majorité Présidentielle ?

 

Notre Pays a besoin de partis politiques solides, des partis politiques avec un programme, des convictions et des valeurs. Nos partis politiques doivent être incarnés par des hommes et des femmes aux valeurs et convictions qui les placent au dessus de tout calcul personnel et comportements nuisibles, contraires à l’intérêt supérieur de la Nation.

 

On ne peut pas vouloir être toujours du côté où coulent le miel et le lait en se reniant en permanence. Notre Pays a besoin d’hommes et de femmes capables de montrer le chemin et de le conduire sur le parcours parfois difficile, mais parcours qui conduit à la Justice, à la Paix, à l’Unité, à la Prospérité. Nos différentes formations politiques ont contribué par la passé à freiner l’épanouissement politique et démocratique de notre Pays, empêchant l’alternance politique démocratique.

L’heure est venue de tout mettre en œuvre pour garantir à notre Pays un paysage politique bénéfique pour son devenir.

 

Le candidat qui gagnera devra mettre de l’ordre dans ce marché de confiseries où on change de stands selon les goûts du moment.

Quel que soit le Vainqueur de l’élection Présidentielle, il aura besoin de travailler en présence de formations politiques responsables, capables de critiques constructives et donc de propositions participatives dans le respect de notre Constitution et des convictions politiques respectives.

En l’état actuel des positionnements des partis, il est à redouter que le conglomérat des partis dont on se demande d’ailleurs pourquoi n’ont-ils pas fusionné avec le KNK n’est qu’une stratégie de survie qui ne repose sur aucun projet commun de société à réaliser, ni sur aucune idéologie partagée ou similaire.

 

Le FODEM attend jeter les nouvelles bases de son devenir en mutation et ne peut accepter la perpétuation des comportements non-conformes à son règlement et ses statuts.

 

Lors de la célébration du cinquantenaire de notre indépendance, la flamme a été symboliquement transmise à la jeunesse, la jeune génération par le Chef de l’Etat.

 Il va maintenant falloir accepter de passer progressivement le flambeau politique pour rester cohérents. C’est un devoir.

 

En cette fin d’année qui a marqué le cinquantenaire de notre indépendance, nous avons le devoir responsable de nous interroger sur notre Souveraineté. Seules nos Institutions Républicaines incarnent notre Souveraineté Nationale. De cette souveraineté découlent des actes qui lui sont attachés, parmi lesquels l’organisation des élections nationales.

 

Si les informations connues sont avérées, le FODEM demande au Chef de l’Etat, le général François BOZIZE, Chef de l’Etat, de renoncer à l’idée de confier la sécurisation des élections à venir aux forces armées Congolaises de la République démocratique du Congo (RDC).

Le procès de Jean Pierre BEMBA au Tribunal Pénal International (TPI) ne peut autoriser une telle demande de la part des autorités Centrafricaines par respect pour les victimes.

 

 

Fait à PARIS, le 30 Décembre 2010.

Saturnin NDOMBY

Président du FODEM

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 02:48

 

 

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Libreville, jeudi 30 décembre 2010  AFP  - L'opposant gabonais André Mba Obame dit AMO, de retour à Libreville après cinq mois passés en France, a été accueilli jeudi par environ 2.000 sympathisants à qui il s'est présenté comme le "président élu" du Gabon et à qui il a promis "toutes les hypothèses" pour 2011.

Au Gabon, "nous sommes dans une situation comme en Côte d'Ivoire où il y un président élu et un président légal", a affirmé Mba Obame qui a toujours contesté les résultats de la présidentielle d'août 2009 officiellement remportée par Ali Bongo Ondimba.

La Cour constitutionnelle avait après un long contentieux validé en octobre l'élection du fils du président Omar Bongo Ondimba. S'appuyant sur un documentaire diffusé par France 2 en décembre, AMO revendique une victoire avec 42% des voix.

"Nous, à l'Union nationale, nous sommes respectueux des institutions mais nous disons aussi que dans toute république qui se respecte la légitimité prime sur la légalité", a-t-il poursuivi.
"C'est le peuple seul qui donne la légitimité à travers les élections. La Cour constitutionnelle peut proclamer quelqu'un qui va avoir un semblant de légalité mais très vite il faut que la légitimité et la légalité se retrouvent sur un même homme. Nous allons nous y atteler. Je vous le dis fermement: toutes les hypothèses sont sur la table", a-t-il lancé, déclenchant un tonnerre d'applaudissements, mais sans préciser quelles étaient ces "hypothèses".

AMO a aussi pris la communauté internationale à témoin: "Presque indifférente à la volonté du peuple gabonais de choisir librement ses dirigeants et privilégiant le diktat de la Cour Constitutionnelle, la communauté internationale affirme depuis quelques semaines avec fermeté, une fermeté insoupçonnée, la nécessité de respecter le seul choix des peuples: place donc au président réellement élu par le peuple, et dehors les présidents (désignés) par les Cours constitutionnelles".

"Maintenant que vous êtes debout, il ne faut pas s'asseoir", a-t-il encore lancé à la foule.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 02:41

 

 

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Ceeac : deux unités supplémentaires de gendarmerie pour sécuriser l’élection présidentielle en République Centrafricaine


DOUALA (Cameroun) (Xinhuanet 30/12/2010)- Deux unités supplémentaires de gendarmerie seront déployées en République Centrafricaine en vue de l'élection présidentielle du 23 janvier 2011, apprend Xinhua du chef de la composante police-gendarmerie de l'état-major régional de la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC), le colonel Bellarmin Ndongui.

De passage à Douala, au Cameroun, le colonel Bellarmin Ndongui précise que ces unités fortes de 250 hommes viennent renforcer les 500 éléments déjà présents dans ce pays d'Afrique centrale.

Ces gendarmes font partie de la Mission de conseil de paix et de sécurité d'Afrique centrale (MICOPAX), un mécanisme sous la houlette de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). A ces ressources humaines s'ajouteront des moyens aériens.

« Il faut être capable de déployer les forces de sécurité et le matériel électoral à n'importe quel coin du territoire. En plus, les urnes doivent être rapidement sécurisées et acheminées au quartier général de la commission électorale, à Bangui », souligne Bellarmin Ndongui.

Il ajoute sans autre précision que des Etats de la sous-région ont répondu favorablement à la demande d'avions de la CEEAC.

Le dispositif, qui se mettra en place au début de janvier 2011, fera au préalable l'objet d'un accord technique entre la CEEAC, la RCA et les autres acteurs impliqués dans le processus politique.

Depuis 2009, la CEEAC a remplacé la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) dans la gestion crise politique en RCA à travers la MICOPAX.

Le premier mandat de cette dernière, lors de sa création le 12 juillet 2008, était la stabilisation de la situation militaire.

Elle s'attelle actuellement à la consolidation, en se chargeant de l'accompagnement du processus politique et la réforme des institutions, la gestion de la sécurité publique quotidienne et la reconstruction économique et sociale de la République Centrafricaine.

© Copyright Xinhuanet

 

Centrafrique : Le Premier ministre fait le bilan de son président

Ai- Rca- Jeudi, 30 Décembre 2010 11:52  « J’ai décidé de mettre  à la disposition de la presse de bonnes informations. Des informations vraies sur la situation du pays, les reformes entreprises et les résultats obtenus» Cette déclaration a été faite le 24 décembre par le Premier ministre Faustin Archange Touadera, à l’ouverture de la série de  conférence bilan des  5 années du régime Bozize.

 Dans les propos liminaire du chef de gouvernement,  l’accent  a été mis sur trois points à savoir : la situation politique, socioéconomique et les actions engagées en faveur de la paix sociale.

« La situation politique en Centrafrique reste marquée par la volonté du gouvernement de continuer à  appliquer les recommandations issues du dialogue politique inclusif tenu en décembre 2008, en particulier les aspects liés à l’exécution du programme de désarmement, démobilisation et réintégration et les préparatifs en vue de l’organisation des élections de janvier 2011 » a souligné le chef du gouvernement.

Selon  Archange Touadera, le Désarmement Démobilisation Réintégration (DDR)  et le processus électoral ont fait partie intégrante des recommandations issues du Dialogue Politique inclusif (DPI) visant à « intégrer tous les mouvements politico-militaires au processus politique afin de rétablir la sécurité et de promouvoir la réconciliation nationale »

Parlant du DDR, le chef du gouvernement a clairement spécifié que, le la phase de vérification des ex-combattants est achevée dans le Nord-Ouest en dépit des réticences des quelques groupes armés à rejoindre le processus de la paix et c’est ce qui explique les dernières attaques de Birao et dans le Nord-Est.

En ce qui concerne le processus électoral, à un mois de la tenue de ces scrutins, a-t-il dit, le gouvernement se félicite de l’appui de la communauté internationale depuis le début du processus. Et selon lui, tout le monde sait que quelques soucis étaient apparus dans le processus mais au jour d’aujourd’hui tous les obstacles sont désormais levés et il ne « reste qu’à la commission Electorale Indépendante de poursuivre ses efforts pour tenir le calendrier établi et régler rapidement les derniers problèmes techniques et logistiques qui s’observent encore ».

« Le gouvernement a mis en place d’importantes mesures pour faciliter le recouvrement des recettes fiscales et améliorer la gestion des dépenses publiques. Les dettes envers les banques commerciales font actuellement l’objet d’une renégociation fondée sur la consolidation des divers emprunts contractés en un seul emprunt à des conditions plus favorables » a précisé M Touadera, abordant  la situation socioéconomique.

Toutes ces réformes, selon lui, ont permis à la République Centrafricaine d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et  ont indéniablement ouvert la voie à un allègement de la dette de la part des institutions multilatérales.

Evoquant le dernier point, le gouvernement sous la direction du président de la république, a mis un accent particulier sur l’homme comme étant l’épicentre du développement. « Et pour cette raison, le gouvernement qu’il dirige  a tout fait pour assurer son épanouissement et son bien-être en lui  versant régulièrement son salaire », a-t-il déclaré.

« Le gouvernement est en train d’examiner la question de l’harmonisation des salaires pour réduire les écarts que l’on constate aujourd’hui. De même il a soumis à l’assemblée nationale dans le projet de loi des finances, une proposition visant à poursuivre le processus de déblocage de salaire » a renchéri l’orateur.

Pour les fonctionnaires admis à faire valoir leurs droits à la retraite, le gouvernement a réussi à assainir la situation des pensions des retraites.

Il convient de préciser que, cette série de conférence bilan qui a commencé le 24 décembre avec  le premier ministre se poursuivra dans tous les départements ministériels  et prendra fin le 31 avec le discours bilan du président de la république, ceci à la veille de la Saint Sylvestre.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : Pourquoi Bozizé ne dresse-t-il pas lui-même son bilan de plus de sept années à la tête du pays alors même qu'il est candidat à sa propre succession et se décharge sur le pauvre Touadéra qui n'a servi qu'à inaugurer les chrysantèmes et dont on connaît à peine le timbre de la voix ?

 

Insécurité et hausse des prix plombent la Saint-Sylvestre en RCA

Radio Ndéké Luka Jeudi, 30 Décembre 2010 13:45

La hausse du prix des denrées alimentaires notamment le manioc et la viande de bœuf rend moroses les préparatifs de la fête du nouvel an à Bouar (ouest du pays). Ce constat se traduit par une faible fréquentation des marchés et une ambiance timide dans les foyers.

C’est le correspondant de Radio Ndeke Luka, qui le relève ce jeudi 30 décembre 2010. Il indique que certains paysans déclarent réussir cette fête malgré les difficultés rencontrées.

Dans la préfecture de haut Mbomou (est de Centrafrique), l’heure est plutôt à  la fièvre et ambiance festives. D’après le correspondant de Radio Ndeke Luka, la population se prépare activement en dépit de fausses alertes d’attaques de la ville par les éléments de l’Armée de Résistance pour le Seigneur.

Il mentionne que les habitants font leurs emplettes et récoltent les vins de palme pour la circonstance.

Par ailleurs à Nola (ouest), le temps est au bilan des activités de l’année qui s’achève dans tous les secteurs. Le souci des cultivateurs de la localité, est de réfléchir sur l’acquisition de nouvelles plantations et matériel agricole, au lieu de réfléchir sur la fête.

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 02:37

 

 

Son décès est survenu le mardi, 28 décembre 2010 des suites d’une courte maladie à l'Hôpital européen Georges Pompidou à Paris.

Ce jeune chanteur centrafricain est un de ceux qui se sont battus pour faire leur entrée dans le monde du show musical depuis Paris et fut très remarqué avec le titre "Tènè Sangô si mbi ma na mo"

Sa brutale disparition fait qu’il manquera désormais énormément à l’univers centrafricain des artistes musiciens

La rédaction de Centrafrique-Presse présente à sa famille de Bangui et de Batangafo sa ville d’origine, ses condoléances les plus attristées.

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 04:34

 

 

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 Cela fait longtemps, très longtemps certainement pour beaucoup d’entre nous, que je ne me suis point exprimé sur les questions de l’heure, qui concernent  principalement, mais pas exclusivement, le processus électoral en cours dans notre pays.

En effet, la préoccupation majeure des centrafricains aujourd’hui  demeure la sécurité et  la paix sur toute l’étendue de notre pays. Cette paix et cette sécurité  ne pourront se matérialiser que par la libre circulation des personnes et des biens, partout et à tout moment, sur l’ensemble du  territoire national, sans exclusive.

Force est de constater que nous sommes loin de cette situation au jour d’aujourd’hui, malgré la laborieuse mise en œuvre du projet de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), et malgré le lancement fortement médiatisé de ce chaotique processus du Désarmement- Démobilisation -Réinsertion  (DDR) qui ressemble au monstre de Loch Ness. Tout le monde parle des progrès du DDR et de la RSS, mais le commun des mortels ne voit rien de concret. Les mouvements politico-militaires qui participent au processus DDR « tiennent » toujours les barrages routiers et interdisent la circulation dans leurs zones des représentants des partis politiques, arguant du non paiement par l’Etat de leurs indemnités, tandis que  les mouvements de rébellion non signataires des accords de paix  mènent des opérations d’occupation sporadique de villes.

 Le problème de fond pour ramener la paix dans notre pays, contrairement à ce qui se dit, n’est pas uniquement financier, puisque dans le cas du DDR par exemple, les pays de la CEMAC et la BEAC ont volé au secours de notre pays depuis avril 2009  par une contribution de 8 milliards de francs CFA dont la gestion par le pouvoir demeure un cas d’école d’opacité. Le problème est rémanent à cause d’un manque de volonté politique patent du pouvoir  de payer le prix de la paix et de négocier avec les mouvements de rébellion résiduels.

Au-delà du processus électoral, le problème du retour à la paix et à la sécurité dans notre pays demeure la condition sine qua non de la stabilisation de notre pays et de toute relance économique. Ceux qui jouent à faire croire le contraire travaillent objectivement pour la disparition de notre pays.

Vu sous cet éclairage, les intrigues de bas étage et les manipulations ayant pour but de divertir les suffrages du peuple centrafricain se retourneront évidemment contre leurs propres auteurs et complices.

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 04:27

 

 

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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 11 DE

L’EQUIPE DE CAMPAGNE DE MARIE-REINE HASSEN

CANDIDATE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Marie-Reine HASSEN a été invitée à assister au meeting-débat du Rassemblement Démocratique Centrafricain (R.D.C) qui s’est tenu le 27 décembre 2010 rue des Maraîchers à Paris.  

En sa qualité de leader politique et candidate aux élections présidentielles de 2011, elle est intervenue pour donner son opinion sur la situation qui prévaut actuellement en Centrafrique.

§  Elle a déploré le drame que vivent quotidiennement les centrafricains.

§  Elle a maintenu son point de vue sur les préparatifs et la tenue des prochaines élections. Les obstacles sérieux à l'organisation d'élections justes, transparentes et démocratiques, qui ont déjà provoqué le report de la date du scrutin à deux reprises, n’ont pas été levés, et se sont même aggravés. De toute évidence ces consultations ne seront pas fiables. Les résultats de telles élections seront indéniablement contestés, et nous sombrerons dans  une crise politique aux conséquences dramatiques.

§  Elle a continué à mettre en évidence les carences des partis politiques de l’opposition et a mis l’accent sur leurs limites. Elle a souligné que leurs convictions n’ont pas été assez fortes pour leur permettre de maintenir une cohésion au sein de la plate forme du Collectif des Forces du Changement (CFC).

§  Elle a exposé les raisons pour lesquelles elle n’a pas déposé son dossier de candidature, refusant d’être la complice du hold-up électoral qui se met en place avec l’onction des partis politiques d’opposition. Elle reste attachée à son identité, ses idées et sa vision. 

§  Elle a précisé qu’elle n’a jamais renoncé à sa candidature. La femme de  convictions et de courage qu’elle est continue à lutter pour que les élections se déroulent dans les meilleures conditions.

§  Enfin, elle a salué le Rassemblement Démocratique Centrafricain et son candidat Emile Gros Raymond NAKOMBO pour l’avoir conviée à cette rencontre avec la diaspora centrafricaine et a suggéré à tous les acteurs du processus électoral en cours de se rassembler au sein d’une plateforme de coalition nationale qui n’éclatera pas à la moindre défaillance.

Par conséquent, elle a exhorté les Centrafricains à :

§  Venir consolider le Bloc Centrafricain pour l’Unité et la Solidarité (BLOCUS), qui regroupe toutes les composantes de la société centrafricaine : les partis politiques, la société civile, les différentes confessions religieuses, les groupements régionaux etc… De ce fait, le BLOCUS n’est pas qu’une simple addition de partis politiques ni un instrument au service d’un candidat ; il constitue une vigilance républicaine en vue de préserver la démocratie et la liberté en République Centrafricaine.  

§  Ne pas considérer les élections comme une fin en soi. Marie-Reine HASSEN a toujours soutenu que toutes les conditions ne sont par réunies pour une expression libre et démocratique, et continue à mettre l’opinion nationale et internationale en garde  contre les dangers d’une situation postélectorale explosive. 

Fait à Paris le 28 décembre 2010

L’équipe de campagne de

Marie-Reine HASSEN

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 04:13

 

 

afrique

 

Par Sabine Cessou Libération 29 décembre 2010

«Complot français et américain» en vue du «pillage des ressources de la Côte d'Ivoire», «cabale anti-Gbagbo», «lynchage médiatique», voire même un complot mené par «Le Monde, Libération, l'AFP et RFI, qui ne donnent pas les vraies informations sur la Côte d'Ivoire». Ces arguments sont exactement les mêmes que ceux que brandissaient, à l'encontre du monde occidental en général et de l'ancienne puissance coloniale en particulier, les quelques défenseurs non Zimbabwéens de Robert Mugabe, en 2001, à l'issue d'un scrutin très contesté, sur fond de «réforme agraire».

Ce matin, à Paris, une conférence de presse organisée par l'Association de la presse panafricaine (APPA) réunissait certains des intellectuels français et africains ayant lancé une pétition contre «toute intervention militaire en Côte d'Ivoire». Un texte qui plaide pour le dialogue et l'apaisement. Pour mémoire, la négociation a été proposée par Laurent Gbagbo, le président sortant, à son rival Alassane Ouattara, une offre que ce dernier a rejetée. Etaient présents à la conférence de presse Denis Pryen, le directeur des éditions L'Harmattan, le politologue français Michel Galy, le sociologue sénégalais Malick Ndiaye, ainsi qu'une avocate ivoirienne, Patricia Hamza, qui a notamment déclaré qu'Alassane Ouattara «est et sera toujours un Burkinabè», sans trouver de contradicteur dans la salle.

Parmi les 30 premiers signataires de cette pétition figurent quatre personnalités de renommée internationale : le Sénégalais Pierre Sané, ancien secrétaire général d'Amnesty International devenu sous-directeur à l'Unesco, le sociologue suisse Jean Ziegler, l'écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala et le cinéaste mauritanien Med Hondo. Egalement sensible aux arguments de Laurent Gbagbo, qui se pose en nationaliste africain et seul garant de la souveraineté nationale, face à un «complot» d'ordre néo-colonial, son cercle de fidèles : le professeur de droit Albert Bourgi, l'ancien délégué Afrique du Parti socialiste (PS) Guy Labertit et le journaliste franco-camerounais Théophile Kouamouo, basé à Abidjan.

Dans toutes les capitales africaines, la Côte d'Ivoire suscite des débats passionnés. Certaines voix s'élèvent, pour critiquer la rhétorique de Laurent Gbagbo. Gilles Yabi, analyste indépendant basé à Bamako, a par exemple décrypté les ressorts de la «diversion nationaliste" dans une tribune intitulée «Faut-il détruire la Côte d'Ivoire pour montrer qu'on est garçon ?». 

L'ancien président ghanéen Jerry Rawlings, lui, est intervenu deux fois ces derniers jours pour recommander «prudence et maturité» dans la gestion de la crise ivoirienne. «Les tentatives  d'obtenir du soutien pour une intervention militaire ne se justifient nullement et exposent plutôt l'ONU, la CEDEAO et l'UA à passer pour des hypocrites», a-t-il estimé, rappelant que des résultats plus scandaleux étaient passés, ailleurs en Afrique, sans qu'une intervention militaire soit réclamée.

L'ancien secrétaire général d'Amnesty International, Pierre Sané, a diffusé hier un autre texte, «Elections en Côte d'Ivoire : chronique d'un échec annoncé», aussitôt repris sur le site de la Radio-télévision ivoirienne (RTI). Il évoque une lutte pour le pouvoir et «deux projets de sociétés qui pour faire simple voient s'affronter des dirigeants tenants d'un libéralisme mondialisé à d'autres qui adhèrent à un panafricanisme souverain et socialisant».

Peu importe que Wole Soyinka, Prix Nobel de littérature nigérian, ou Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, aient appelé Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. Peu importe, aussi, que les esprits les plus brillants du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, se distinguent aujourd'hui par un silence assourdissant. L'Afrique des partisans de Gbagbo, désormais, se divise en deux catégories : les gentils nationalistes et les méchants impérialistes. 

Un schématisme qui a son public et qui trouve toujours un certain écho, en raison d'un lourd passé colonial et post-colonial. 

Comme en 2001, dans le Zimbabwe de Robert Mugabe.

 

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