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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 03:09

 

 

centrafrique trio

 

Emile Gros Raymond Nakombo  Zig Mart

 

 

Centrafrique : début de la campagne en vue des élections du 23 janvier

 

 

BANGUI - (AFP)  La campagne électorale en vue des élections présidentielle et législatives du 23 janvier en Centrafrique a débuté lundi, a annoncé le président de la Commission électorale indépendante (CEI) alors qu'affiches et banderoles ont fait leur apparition à Bangui.

"Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous annoncer que la campagne électorale en vue des élections présidentielle et législatives du 23 janvier 2011 s'est ouverte ce lundi et sera close le vendredi 21 janvier à minuit", a indiqué à la presse le président de la CEI Joseph Binguimalé.

"Nous rappelons à tous que la campagne électorale est libre et se fait dans le respect du citoyen, des candidats, des textes légaux et de l'ordre public", a ajouté M. Binguimalé au siège de la CEI à l'Assemblée nationale.

"Nous demandons à tous les candidats de faire montre de respect durant la campagne, d'adopter un comportement empreint de respect et de retenue", a-t-il précisé.

Dans la capitale, des affiches au nom du président François Bozizé "le bâtisseur" et "le rassembleur", candidat à sa succession, ont été apposées a constaté l'AFP.

Les partisans de l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé (2001-2003) ont eux accroché des banderoles avec comme slogan: "Unis, nous vaincrons".

Le premier tour des élections législatives doit se tenir en même temps que le premier tour de la présidentielle. Un éventuel second tour doit se dérouler le 20 mars.

Chacun des 5 candidats à la présidentielle disposera "de 30 minutes d'intervention par jour à la radio et à la télévision nationales jusqu'au 21 janvier", a expliqué à la presse Pierre Sammy Mackfoy, président du Haut-Conseil de la Communication (HCC).

"Les dispositions légales sont claires, nous ne tolérerons pas les dérapages. Le HCC demande aux candidats ou à leurs directeurs de campagne de faire preuve de responsabilité", a averti Sammy Mackfoy.

"Sinon, ils seront purement et simplement retirés d'antenne. Nous avons un service monitoring qui enregistre tout ce qui se dit lors de cette campagne. Les éléments seront conservés pendant 45 jours", a-t-il dit.

La Radio privée Ndéké Luka (de la Fondation suisse Hirondelle) a elle aménagé la grille de ses programmes proposant une série d'émissions (interview, biographie, présentation du programme de chaque candidat) avec le même temps d'antenne pour chacun, a appris l'AFP auprès de la radio.

Les quatre principaux candidats à la présidentielle sont M. Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003 puis élu en 2005, l'ancien président renversé par M. Bozizé, Ange-Félix Patassé (1993-2003), M. Ziguélé, et l'ancien ministre de la Défense et chef de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, ex-rébellion qui a intégré les accords de paix) Jean-Jacques Demafouth.

La Centrafrique est engagée depuis 2008 dans un processus de paix réunissant pouvoir, opposition et ex-rebellions pour tenter de mettre fin à des années d'instabilité et d'insécurité.

La tenue d'une présidentielle juste et transparente est l'une des conditions pour pacifier le pays, selon de nombreux observateurs.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

 

C’est parti pour la campagne électorale !

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Janvier 2011 05:59

 La  campagne  électorale  en vue des  élections présidentielle et législatives centrafricaines du 23 janvier 2011 a démarré  ce lundi 10 janvier 2011 à 0 heure. Elle sera close le 21 janvier prochain à minuit.

En tout cinq candidats sont en lice pour l’élection présidentielle : la candidature de Justin-Innocent  Wilité, opérateur économique  qui se présentait pour la première fois a été invalidée par la Cour Constitutionnelle à deux jours de l’ouverture de la campagne électorale  pour défaut de versement de la caution de 5 millions FCFA exigée par le Code électoral centrafricain.

Selon la Cour Constitutionnelle « il ressort des investigations menées par la Cour, que le chèque de 5 millions FCFA émis par l’entreprise Circuit Plus de M. Wilité pour servir de caution à sa candidature, n’était non seulement pas certifié mais dépourvu de toutes provisions préalables »

Par ailleurs, « nonobstant cette situation litigieuse, M. Wilité s’est présenté au Trésor public pour se faire délivrer une quittance qui lui a permis d’enregistrer la candidature auprès de la Commission électorale indépendante ».

Saisie à la fin novembre d’une requête de la CEI, la Cour Constitutionnelle s’est dite jeudi dernier compétente et a ainsi déclaré recevable la requête de la Commission électorale indépendante (CEI)  à l’origine de l’audience de cette juridiction du jeudi 6 décembre 2011 sur le cas Wilité ; elle a, en conséquence, décidé de l’invalidation de la candidature de ce dernier.

Cela dit, le président sortant François Bozizé Yangouvonda, candidat du KNK (Kwa na kwa = le travail, rien que le travail) qui se représente pour un second mandat de cinq ans, aura comme adversaires :

1-son prédécesseur Ange-Félix Patassé 75 ans qu’il a renversé  par un Coup d’Etat le 15 mars 2003 ; et qui a dirigé la Centrafrique de 1993 à 2003.  Celui-ci est candidat indépendant.

2-l’ex Premier ministre Martin Ziguélé 54 ans ;  candidat du Mouvement de Libération du  Peuple Centrafricain (MLPC) ; première- formation de l’opposition  centrafricaine, et la principale  de l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN), importante coalition de  l’opposition centrafricaine. Le MLPC fait également partie du Collectif des Forces  du Changement (CFC), groupement politique composé de l’UFVN ; des partis politiques d’opposition non membres de l’UFVN, appelés « les Autres Partis » et les politico-militaires.

Arrivé deuxième à la présidentielle de 2005, lors de sa première participation à une présidentielle centrafricaine,  Martin Ziguélé qui apparaît comme le principal challenger avait contraint François Bozizé à un second tour remporté par celui-ci.

3-Jean-Jacques Demafouth, 51 ans, ancien ministre de la Défense de Ange-Félix Patassé ; est le président de l’ex-rébellion de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) basée dans le nord et le nord-ouest ; et président de la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP) ; membre du Collectif des Forces du Changement. Il participe pour la seconde fois à la présidentielle après celle de 2005 (au cours de laquelle il n’a pu battre campagne empêché par une affaire pendante devant la justice et le menaçant d’arrestation).

4-Emile Gros Raymond Nakombo 52  ans, économiste candidat du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) du défunt président André Kolingba mort en février  2010  lequel dirigea la Centrafrique  de 1981 à 1993.  Emile Nakombo élu deux fois à l’Assemblée Nationale, participe  pour la première fois à la présidentielle.

Les  cinq candidats ont cosigné un Code de Bonne Conduite par lequel ils s’engagent à respecter scrupuleusement la Constitution et les textes légaux.  Ils s’engagent aussi à se respecter mutuellement, à adopter un bon comportement avant, pendant et après les élections, et à respecter le verdict des urnes après épuisement des voies légales de recours.

Ce Code de Bonne Conduite adopté lors des élections groupées de  2005 a été révisé et actualisé sous l’égide du Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) et l’OIF.

 

 

La Campagne électorale, timide en province

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Janvier 2011 13:18

Les villes des provinces de Centrafrique sont marquées ce lundi 10 janvier 2011 par un timide démarrage de la campagne électorale qui s’achève dans 2 semaines.

A Obo dans l’extrême sud-est, on assiste à un changement brusque de ton, car à plus de 2 jours de cette ouverture, « rien de sérieux ne semble être approché » avait indiqué le correspondant de Radio Ndeke Luka dans cette ville. Malgré l’absence des leaders des partis politiques et même des postulants à la députation, les partisans ont eux-mêmes donné le ton. Plusieurs manifestations sont prévues dans la journée avec le passage des représentants des candidats dans le quartier des personnes déplacées internes de la ville.

Par contre à Bossangoa dans le nord, « la première journée de cette campagne n’est pas animée » a indiqué le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville.  A l’exception, dit-il, du siège du Parti social démocrate (PSD) qui est animée. Les membres de la Commission électorale indépendante (CEI) se mobilisent mais attendent toujours le versement de leurs reliquats d’indemnité. Aucun meeting ni caravane n’est prévu pour la journée. Les candidats aux législatives ne sont toujours pas arrivés dans la ville. Ils sont encore à Bangui.

Dans la Basse Kotto au sud, les délégués et les directeurs de campagne des candidats sont à pied d’œuvre à Alindao, a indiqué le correspondant de RNL à Mobaye. En revanche à Mobaye, « la campagne électorale n’est pas visible » a précisé le correspondant. Les membres de la CEI revendiquent toujours le versement des reliquats de leurs indemnités qui s’élève à 9 mois.

A l’ouest dans la Nana Mambéré, « cette campagne a pris sa 1ère ligne droite timidement dans la fraîcheur de vent de Maïgaro », révèle le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bouar. « Les partisans des différents partis politiques se réservent pour l’instant d’ouvrir le bal faute d’absence des candidats » a-t-il ajouté. Seulement, on peut assister au spectacle offert par les taximen qui à bord des motos brandissent des drapeaux à l’effigie des candidats en lice.

La population de Ndélé dans le Bamingui Bangoran au nord a été réveillée tôt le matin par quelques partisans des partis qui parcourent la ville avec des cris. Plusieurs manifestations socioculturelles sont prévues pour l’après midi, mais « une faible participation de la population dans les activités a cependant été observé », a constaté le correspondant de RNL dans la ville.

 

La campagne électorale, ambiance morose à Bangui

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Janvier 2011 13:17

La campagne électorale en vue des élections groupées du 23 janvier 2011 lancée ce lundi 10 janvier 2011, semble encore assez timide à Bangui la capitale centrafricaine.

Une campagne marquée  par quelques conférences de presse et meetings tenus par certains candidats à la présidentielle. C’est le cas du candidat du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Martin ZIGUELE. Il promet au cours d’une conférence de presse, de travailler sur trois points notamment, la garantie de la sécurité, la relance de l’économie et création de l’emploi, la restauration des services publics de base dont l’accès à l’éducation et l’eau potable.

Dans ce même exercice, Jean Jacques Démafouth du Parti Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), a d’abord éclairé son assistance sur le mémorandum de l’opposition concernant le report des élections. Selon lui, la circulation des cartes d’électeurs parallèles, le non payement des indemnités des commissaires, le manque de formation et le parachutage des présidents des bureaux de vote ont constitué les points de revendication de l’opposition.

Pour sa part, le candidat à la présidentielle du parti travailliste Kwa Na Kwa, le président sortant François Bozizé, a tenu son premier meeting au Complexe sportif Barthélémy Boganda avec les Conseils et cellules de son parti.

Mais à la mi-journée, le stade était rempli seulement à moitié pour une manifestation prévue pour 8H30. Tous les conseils, fédérations et cellules du KNK des huit arrondissements de Bangui et de Bimbo se sont présentés dans la couleur Orange, couleur de leur parti. Un responsable du parti a confié à Radio Ndeke Luka que le retard est dû au fait que quelques caravanes du KNK qui sillonnaient la ville de Bangui n’étaient  pas encore arrivées.

Il faut dire que tout se passe comme SI les états-majors des Partis politiques ne sont qu’en phase préparatoire. N’étaient-ils pas prêts ? Difficile de répondre à cette question.

Sur les principales avenues et certains endroits de la ville, un seul décor s’offre à au public : le jaune orange, couleur des banderoles du KNK, le parti au pouvoir.

Pour le reste, c’est le train de vie traditionnel des Banguissois : des élèves qui vont ou rentrent de l’école, des commerçants ambulants qui vaquent à leurs activités quotidiennes, des fonctionnaires qui vont ou rentrent de travail.

 

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 03:07

 

 

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(MISNA) 10/1/2011   17.37 - "Des banderoles et des pancartes ont fait leur apparition dans les principales rues de Bangui. J'ai rencontré ce matin un groupe qui manifestait son soutien pour le président sortant en dansant et en chantant. Ça commence à bouger. La campagne électorale a commencé", dit à la MISNA père Euro Casale, missionnaire combonien contacté dans la capitale.

La campagne a officiellement commencé depuis dimanche minuit et portera les cinq candidats à la présidentielle aux quatre coins du pays jusqu'au 21 janvier. La couleur orange du parti Kwa na kwa du président sortant François Bozizé dominait déjà depuis quelques jours. Il devra se mesurer à quatre adversaires : le candidat indépendant Ange-Félix Patassé (75 ans), ancien président destitué en 2003 par un putsch de M Bozizé ; l'opposant et ex-Premier ministre Martin Ziguélé (54 ans), arrivé second à la présidentielle de 2005 et candidat du Mouvement de libération du peuple centrafricain (Mlpc) ; Jean-Jacques Demafouth (51 ans), ex-ministre de la Défense président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd, ancienne rébellion) et leader du parti Nouvelle alliance pour le progrès (Nap) ; Émile Gros Raymond Nakombo (52 ans), économiste candidat pour le Regroupement démocratique centrafricain (Rdc).

Les cinq candidats ont signé vendredi dernier un code de bonne conduite dans lequel ils s'engagent à respecter la Constitution, à se respecter l'un l'autre pendant la campagne et à accepter l'issue des urnes. À la veille de la signature du document, les quatre adversaires du président sortant avaient dénoncé des violations du code électoral, la composition trop favorable au régime de la commission électorale, l'impossibilité de circuler librement sur le territoire et la présence de rebelles dans le pays.

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 03:11

 

 

afrique

 

 

 

BRAZZAVILLE - dimanche 9 janvier 2011  (AFP) - Le président béninois Boni Yayi en déplacement à Brazzaville a annoncé dimanche la probable tenue d'une réunion de chefs d'Etat à N'Djamena au Tchad lundi ou mardi pour examiner la question de la crise en Côte d'Ivoire.

"Je suis sûr que nous allons nous retrouver à N'Djamena au Tchad, demain (lundi) ou après demain (mardi) et les chefs d'Etat vont discuter. Ils ne vont pas décevoir ce continent africain qui attend beaucoup de la paix", a déclaré Boni Yayi lors d'une brève déclaration à son arrivée Brazzaville.

Le président béninois est l'un des trois émissaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) concernant la Côte d'Ivoire.

"Tout le monde souhaite que ce dossier se dénoue dans la paix et la Cédéao estime aujourd'hui que le moment est venu d'aller vers nos chers aînés des autres sous-régions pour voir concrètement comment examiner ce dossier", a-t-il poursuivi en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso.

Cette réunion consacrée à la Côte d'Ivoire pourrait se dérouler en marge des célébrations organisées mardi par les autorités tchadiennes pour marquer le cinquantenaire de l'indépendance du pays, le 11 août 1960.

 

 

Crise ivoirienne : médiation de l'ex-président nigérian Obasanjo à Abidjan

ABIDJAN  09 janvier 2011 21h39 (AFP) — L'ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo a rencontré dimanche à Abidjan successivement Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, une médiation pour tenter de résoudre la grave crise politique en Côte d'Ivoire, a-t-on appris auprès des deux camps.

Après de premiers tête-à-tête dans la foulée de son arrivée samedi, M. Obasanjo s'est entretenu de nouveau dimanche avec les deux hommes. Sa visite n'avait pas été annoncée, pas plus que le cadre dans lequel il l'effectue.

Le président sortant Laurent Gbagbo est sous la menace d'une opération militaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'il ne cède pas le pouvoir à M. Ouattara, reconnu chef d'Etat par la communauté internationale.

Selon une source diplomatique africaine, M. Obasanjo a été envoyé en mission par le président en exercice de la Cédéao, le chef d'Etat nigérian Goodluck Jonathan.

 L'ex-dirigeant du Nigeria a expliqué à M. Gbagbo "le caractère inéluctable de l'alternance" au sommet de l'Etat ivoirien, et fait part de "la détermination de l'Afrique à atteindre cet objectif", selon cette source.

Il a exprimé à M. Ouattara "le soutien fort de la communauté internationale" et son attachement au "respect des résultats" de la présidentielle du 28 novembre "tels que proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI)", a indiqué ce diplomate.

La CEI avait déclaré vainqueur M. Ouattara, mais le Conseil constitutionnel avait invalidé ces résultats et proclamé élu M. Gbagbo.

Le ministre des Affaires étrangères de M. Gbagbo, Alcide Djédjé, qui a également rencontré M. Obasanjo, a affirmé au contraire que ce dernier effectuait une "mission de prospection", "non officielle" même s'il en "a informé certains chefs d'Etat de la région".

"Il n'a aucune solution et il est venu, en ami de la Côte d'Ivoire, pour qu'on recherche ensemble des solutions", a assuré à l'AFP ce proche de M. Gbagbo.

L'ex-numéro un nigérian devrait quitter la Côte d'Ivoire lundi, a-t-il précisé.

Une nouvelle mission de la Cédéao, accompagnée par l'Union africaine, a échoué le 4 janvier à Abidjan à trouver une issue à la crise, qui a fait autour de 200 morts selon l'ONU depuis mi-décembre.

 

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 03:00

 

 

A-F-lix-Patass-.jpg

 

 

Bangui, 10/01/2011- (Pana) Ange-Félix Patassé souhaite une rencontre des candidats pour une présidentielle crédible le 23 janvier prochain – L’ancien président centrafricain, Ange-Félix Patassé, inquiet des conditions d’organisation de la présidentielle prévue le 23 janvier prochain, a plaidé pour une rencontre regroupant tous les candidats afin de créer les conditions d’un scrutin crédible.

« Les informations sont alarmantes. Les conditions pour une élection crédible ne sont pas réunies. Il faut que nous puissions nous retrouver pour faire le point ensemble, le président et nous, les autres candidats. C’est impératif pour sauver la paix », a déclaré Ange-Félix Patassé dans une interview à paraître lundi dans le magazine 'Jeune Afrique'.

L’ancien dirigeant de la Centrafrique, renversé par un coup d’Etat en 2003 par l’actuel président François Bozizé, a estimé  que le principal problème est la Commission électorale indépendante (CEI) dont il demande le remplacement. 

 « La racine du mal, c’est la Commission électorale indépendante (CEI). Il faut la remplacer. Depuis deux mois et demi, je demande à rencontrer François Bozizé. Il fait la sourde oreille. Ce n’est pas bon », a-t-il affirmé.

Quatre des six candidats au scrutin présidentiel du 23 janvier en Centrafrique ont menacé de boycotter l'élection si les conditions d’une transparence ne sont pas réunies, accusant la CEI de préparer une fraude massive.

Patassé, lui, n’envisage pas de boycotter l’élection à l’instar des autres candidats de l’opposition.

« Je ne suis pas dans l’opposition. Je suis un indépendant. Et je suis là pour réconcilier tout le monde. Quant aux élections, si c’est demain, je suis prêt », a indiqué l’ancien chef d’Etat centrafricain qui a dirigé son pays d’octobre 1993 à mars 2003.

« Je suis en pleine forme. Si vous pouviez voir comment je danse, vous seriez surpris. J’ai 18 ans ! Et je suis le petit frère de Jésus », sourit-il, assurant que : « c’est ce que le Seigneur (lui) a dit. Pourquoi voulez-vous que je mente ? Je suis pasteur ! ».

Ecartant les accusations d’un pacte avec Bozizé pour affaiblir le candidat  Martin Ziguélé, Patassé a assuré qu’il est «  un homme de parole ! ». « Mes rencontres avec François Bozizé, c’était pour aider à régler les problèmes de paix », a-t-il dit, ajoutant qu’il va aux élections pour gagner.

« Je ne suis pas turfiste. Premier tour ou deuxième tour, je vais aux élections pour gagner », a conclu Ange-Félix Patassé.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 01:50

 

 

Martin Ziguélé affiche

 

 

 

 

Le candidat à la présidentielle pour un vrai changement Martin ZIGUELE du MLPC donne une conférence de presse pour présenter son programme politique et son projet de société ce lundi 10 janvier 2011 à 10 heures au siège de la Direction Nationale de Campagne du MLPC sis au quartier Sica 2 à BANGUI.

 (Contacts: Monsieur André TOBY KOTAZO  son Directeur National de campagne au 75 50 11 18 et Luc GUELA au 75 50 47 07)

 

 

 

 

 

 

PROFESSION DE FOI

DE

MARTIN ZIGUELE

  logo mlpc

 Ziguélé

 

 

 

 

CANDIDAT DU MLPC

A L’ELECTION  PRESIDENTIELLE DE 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

MARTIN ZIGUELE

CANDIDAT DU MLPC

A L’ELECTION  PRESIDENTIELLE DE 2011

PROGRAMME POLITIQUE


SOMMAIRE

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION                                                                                  

II. OBJECTIFS SPECIFIQUES                                                                                           

III. ACTIONS POLITIQUES ET ECONOMIQUES STRATEGIQUES                          

3.1 ACTIONS POLITIQUES                                                                                                

3.2 ACTIONS ECONOMIQUES                                                                                       

3.2.1  SECTEURS PRIMAIRES PRIORITAIRES                                                            

3.2. 1.1 AGRICULUTURE                                                                                                    

3.2.1.1.1 Cultures vivrières                                                                                                   

3.2.1.1.2 Cultures d’exportation                                                                                           

- La culture du café

- La culture du coton

- La culture du tabac

- Les nouvelles cultures d’exportation 

3.2.1.2 ELEVAGE                                                                                                                 

3.2.2 SECTEURS INFRASTRUCTURELS PRIORITAIRES                                         

3.2.2.1 LES INFRASTRUCTURES                                                                                      

3.2.2.1.1 Désenclavement intérieur

3.2.2.1.2 Désenclavement extérieur

3.2.2.1.3 Désenclavement numérique

3.2.2.2 URBANISME-HABITAT-LOGEMENT                                                                   

3.2.2.3 INFRASTRUCTURES SOCIO-EDUCATIVES                                                      

3.2.3 REFORMES STRUCTURELLES DANS LES DIFFERENTS

         SECTEURS DE L’ECONOMIE                                                                                

 

3.2.3.1 Réformes du secteur des mines et des hydrocarbures                                               

3.2.3.2 Réformes du secteur de l’énergie et de l’eau                                                              

3.2.3.3 Réformes du secteur des postes et des télécommunications                                        

3.2.3.4 Réformes du secteur forestier                                                                                   

3.2.3.5 Réformes du secteur des industries agro-alimentaires                                              

3.2.3.6 Réformes du secteur des industries manufacturières                                                

3.2.3.7 Réformes du secteur du commerce et de l’entreprise privée

            marchande                                                                                                                

3.2.3.8 Réformes du secteur des banques, assurances et de la micro finance                        

3.2.3.9 Réformes du secteur du tourisme et de l’environnement                                          

3.2.4 REFORMES STRUCTURELLES DES FINANCES PUBLIQUES                       

3.2.5 MESURES POLITQIUES ET FINANCIERES

         D’APAISEMENT ET DE RELANCE ECONOMIQUE                                          

3.3  PROTECTION ET DEVELOPPEMENT DUCAPITAL HUMAIN                         

3.4 LA RCA DANS LE MONDE : DIPLOMATIE ET RELATIONS

     EXTERIEURES                           

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 01:45

 

 

carte centrafrique new200

 

 

Les communications téléphoniques avec Birao rétablies

Radio Ndéké Luka Dimanche, 09 Janvier 2011 16:32

Depuis ce dimanche 9 janvier, les réseaux téléphoniques mobiles de la ville de Birao (nord-est de la Centrafrique) sont à nouveau fonctionnels. L’information est confirmée par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans cette principale  ville de la Vakaga, préfecture frontalière avec le soudan et le Tchad. Ce dernier a pu joindre la rédaction centrale de la radio, ceci pour la première fois depuis le 24 novembre 2010.

 Ce jour-là, les rebelles de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) avaient attaqué et occupé la ville. Ils avaient pris soin de détruire les installations des réseaux de téléphonie mobile, rendant ainsi toute communication impossible avec les abonnés. La ville est restée ainsi coupée du pays et du monde. Seuls quelques rares abonnés au téléphone par satellite, notamment les agents des ONG et organismes internationaux restaient en communication avec l’extérieur.

L'intervention de l'armée tchadienne, d'abord évoquée par un responsable militaire centrafricain et la rébellion, avait permis la reprise de la ville le 26 novembre mais les rebelles ont assuré l'avoir quitté le 30 novembre après les combats impliquant l'armée tchadienne. 71 personnes, dont 65 rebelles, ont perdu la vie lors des affrontements selon les autorités centrafricaines.

La reprise des communications téléphoniques est de nature à confirmer le retour à une situation normale dans la ville. Les populations qui avaient trouvé refuge dans la brousse lors de l’attaque des rebelles ont regagné leurs maisons

 

Un code de bonne conduite pour les élections en RCA

Radio Ndéké Luka Samedi, 08 Janvier 2011 13:02

Le code de bonne conduite des acteurs politiques au processus électoral du 23 janvier 2011 est approuvé par l’ensemble de la classe politique centrafricaine, le 07 janvier 2011 après midi à l’hémicycle de l’assemblée nationale à Bangui. Plusieurs signatures ont été apposées dont celle du président de la République François Bozizé candidat à sa propre succession.

La majorité présidentielle, l’opposition démocratique, les groupes politico-militaires, se sont mis d’accord pour signer ce Code de Bonne Conduite. Les acteurs politiques centrafricains s’engagent ainsi à respecter la constitution du 27 décembre 2004, et à se respecter mutuellement pendant les campagnes électorales qui démarrent le lundi 10 janvier.

Ce Code de Bonne Conduite exige aussi des hommes politiques centrafricains, le respect du verdict des urnes en période post-électorale.

Le Président François Bozizé demande à ses adversaires politiques, d’avoir le bon sens de responsabilité citoyenne pendant cet exercice démocratique auquel, tous les centrafricains sont impliqués.

Le candidat de la Nouvelle alliance pour le progrès (NAP) Jean Jacques Démafouth assure qu’il va battre campagne dans le respect de ce Code de Bonne Conduite.

Françoise Godo Gaziamodo représentante de l’union des forces vives de la nation (UFVN), est la seule femme qui a participé à la révision de ce document. Elle se dit très satisfaite et pense que l’UFVN respectera dans le strict du terme les engagements de ce document.

Ce nouveau Code de bonne Conduite, est en conformité avec la constitution du 27 décembre 2004. Il intègre également l’esprit de Code électoral et le respect les lois en vigueur en République Centrafricaine.

 

NDLR : A noter que le candidat Patassé n'était pas présent à la cérémonie et par conséquent n'a pas non plus signé le document.  

 

Grogne à la CEI pour des arriérés, joie à Boali

Radio Ndéké Luka Dimanche, 09 Janvier 2011 13:08

 

Les commissaires de la Commission Electorale Indépendante (CEI)  exigent ce dimanche 9 janvier 2011, du trésor public le paiement des arriérés d’indemnités qui s’élèvent à 9 mois. Cette grogne intervient à quelques heures du début de la campagne électorale prévue pour le 10 janvier.

Aux dernières nouvelles, des négociations sont en cours entre le président de la coordination nationale de la CEI et le ministre, secrétaire général du parti travailliste au pouvoir  Kwa Na Kwa. Objectif, désamorcer la bombe et favoriser un démarrage de la campagne électorale et un déroulé normal des activités de la CEI.

Changement de décor à Boali (95 kms de Bangui), où les commissaires de la CEI locale ont perçu ce dimanche, 6 mois d’arriérés. D’après ces derniers, interrogés par Radio Ndeke Luka, « il s’agit d’un nouveau souffle pour un redémarrage des activités suspendues il y a quelques mois ».

Pour le Pasteur Salomon Mambissi, président de la CEI locale, qui a convoqué une réunion de mise au point, « aucun membre de cette institution ne devrait accompagner les candidats dans leur campagne ».

C’est dans cette fièvre du démarrage de la campagne électorale que la municipalité de Bangui a organisé samedi 8 janvier, une marche de remise en jambes pour tous les candidats.

Selon Jean Jacques Démafouth, un des candidats à la présidentielle qui a participé à la marche, « c’est une occasion pour les compatriotes de fêter le nouvel an, de se frotter, échanger et témoigner de son amitié avec tout le monde ».

Il a toutefois regretté le fait que certains candidats « n’ont pas pu prendre part à la rencontre, qui, d’après lui, est une occasion de présenter un nouveau visage de paix et de sincérité ».

Les centrafricains iront voter le 23 janvier 2011 pour le premier tour de cette élection présidentielle, couplée aux élections législatives.

 

Grogne contre l’ENERCA dans le 4e arrondissement

Radio Ndéké Luka Samedi, 08 Janvier 2011 13:00

Les habitants du quartier Lipia 4, dans le quatrième arrondissement de Bangui, ont protesté le 08 janvier 2011 contre une opération de contrôles de la société de l’Energie centrafricaine (ENERCA) qu’ils jugent illégale. Ils ont barricadé l’avenue Mbaïkoua pour prouver leur mécontentement et ont exigé la libération de deux jeunes garçons arrêtés par les éléments de sécurité du service contrôle de l’ENERCA lors des manifestations.

Selon les manifestants, les agents de l’ENERCA, n’ont pas agi conformément à leur mission. « Au lieu de rester dans le cadre de contrôles des branchements illicites et de paiement de factures, ils sont entrés maison par maison pour faire des perquisitions et saisir des biens privés » a indiqué Thierry Onanguele, l’un des manifestants et habitants de ce quartier.

Les deux jeunes hommes arrêtés par les éléments de sécurité du service contrôle de l’ENERCA se disent sauvagement battus par ces derniers et même par les autres agents qui étaient en service. Ce n’est qu’après leur transfert à la SRI (Section de recherche et d’investigation), puis à la Brigade Motorisée qu’ils ont été relâchés par le commandant de cette brigade.

Les barrières ont été enlevées par les manifestants après la libération de ces deux jeunes. Les responsables de l’ENERCA, saisis de la situation ont voulu s y prononcer aussitôt à travers un point de presse. Le point de presse n’a pas pu être tenu et est reporté pour ce 08 janvier. Seulement les responsables de la société ont reporté une seconde fois la rencontre au lundi 10 janvier.

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 01:42

 

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Radio Ndéké Luka Dimanche, 09 Janvier 2011 13:15

Les centrafricains sont attentifs et surveillent le référendum qui a démarré ce dimanche 9 janvier 2011 au Sud Soudan. Si le Oui l’emporte comme le prévoient la plupart des observateurs, un nouvel Etat naîtra alors aux frontières de la République Centrafricaine.

Les soudanais du sud se rendent en effet aux urnes depuis ce matin pour s’exprimer à propos du référendum sur l’indépendance de la région. Il y a près de 45 ans que les soudanais du Sud attendent ce jour. Devant les bureaux de vote, on note une forte affluence des votants à la mi-journée.

Au Mémorial John Garang, l’un des bureaux de vote, la file des électeurs est longue de près de 800 mètres. Les files sont organisées avec les hommes d’un côté et les femmes de l’autre.

Dans un autre quartier, les électeurs étaient déjà présents une heure au moins avant l’ouverture des bureaux de vote. Beaucoup sont d’ailleurs venus avec leur chaise en prévision d’une longue attente.

Des patrouilles policières veillent au bon déroulement du scrutin. Les Soudanais expliquent qu’ils attendent ce référendum sur l’indépendance depuis 45 ans. Le divorce avec le Nord semble bel et bien consommé.

Le vote prendra fin le 15 Janvier prochain.

Il faut rappeler que le président soudanais Omar el-Béchir s’est rendu le mardi dernier à Juba, la capitale du Sud-Soudan, et a promis de respecter le résultat du référendum

 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 02:00

 

 

Jean Jacques Démafouth

Demafouth photo

Jean-Jacques Démafouth est né à Bangui le 3 octobre 1959. Son père, Albert Mafouta, originaire de Sibut, a combattu dans l’armée française en 39/45. M. Démafouth s’est engagé tôt en politique en ralliant le mouvement estudiantin qui lutta contre les exactions de l’ex-empereur Bokassa. Tôt également, il s’initia au métier de la presse: il était directeur de publication de Tongolo  début 80.

Entré au Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), il fut contraint à l’exil au Tchad, au Bénin puis France où il obtint le statut de réfugié politique. Il étudia le droit et devint  avocat à la cour. Il est inscrit au Barreau de Paris.  En 1992, il se mit au service d’Ange Félix Patassé, candidat du MLPC à la Présidentielle. Patassé élu le nomma conseiller juridique à la présidence de la République et directeur du Centre national d’études et de recherches (CNER),  puis  président du Conseil d’administration de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) de  1993 à 1999, avant de lui confier le  ministère de la Défense nationale de 1999 à 2001. Il créea la 1ère Société privée centrafricaine de Télephonie Mobile "Télécom-Plus" et plus tard il céda ses parts à un Groupe aujourd'hui dénommé Moov RCA.

Accusé d’avoir participé au putsch manqué du 28 mai 2001, il a connu la prison avant d’être relaxé et blanchi à l’issue d’un procès en 2002. Candidat à la présidentielle de 2005, Bozizé l'empécha d'aller à Bangui battre campagne. En 2008, l'APRD fait appel à lui et l'élu Président du mouvement. Depuis cette date,  M. Démafouth dirige la rébellion de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD). En 2006, il créée la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP) un parti de l’opposition sous la bannière  duquel il se présente à la présidentielle de 2011.  http://jj.demafouth.free.fr

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Francois Bozizé Yangouvonda

 Bozize KNK

Né le 14 octobre 1946 à Mouila au Gabon, François Bozizé Yangouvonda, a débuté une carrière militaire avec son entrée à l’Ecole spéciale de formation des officiers d’active (ESFOA) de Bouar en 1966 sous le président puis empereur Bokassa qui le prend sous son aile. Aussi, les promotions s’enchaînent rapidement: jeune, il assume de grandes responsabilités dans l’armée.

Lorsque part Bokassa en septembre 1979, il est nommé ministre de la Défense par David Dacko jusqu’en 1980. A la chute de ce dernier le 1er septembre 1981, il est nommé par le président André Kolingba ministre de l’Information. Accusé d’avoir organisé un coup d’Etat le 3 mars 1982,  il doit partir en exil au Bénin. Arrêté,  extradé puis détenu en prison de 1989 à 1991, il sera libéré après un procès.

Battu aux élections de 1992 et 1993, il est réhabilité des accusations de coup d’Etat en 1996 par le président Patassé qui le nomme aux postes successifs d’Inspecteur général puis de Chef d’état-major général de l’armée. Soupçonné de coup d’Etat puis limogé en fin octobre 2001, il se réfugie au Tchad et prend la tête d’une rébellion qui réussit à renverser le régime Patassé le 15 mars 2003.

Légitimé par les urnes lors des élections générales de  2005, il brigue un nouveau mandat  avec le soutien du parti Kwa Na Kwa (KNK) qu’il a créé en août 2009, un nouveau mandat face à quatre autres  candidats.

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Ange-Félix Patassé

 PhotoPatasse

Né le 25 janvier 1937 à Paoua (Ouham Pende), Ange Félix Patassé est candidat aux élections présidentielles et législatives (Berberati 1) de 2011.

Diplômé de l’Académie supérieure de l’agriculture tropicale  (Nogent-sur-Marne en France), il est ingénieur agronome zootechnicien. Il est entré très tôt, à l’âge de 29 ans, dans les gouvernements successifs de Bokassa dont il sera par ailleurs premier ministre de  1976 à 1978.

Son ambition pour la présidence a  commencé en 1981 où il y est candidat face à David Dacko qui l’a battu dans les urnes. A la suite d’un coup d’Etat manqué de François Bozizé contre André Kolingba, il doit partir en exil au Togo de 1982 à 1993 Il sera élu président en septembre 93 sous la bannière du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC).

Son premier mandant est marqué par un cycle de mutineries. Il est néanmoins réélu en 1999 mais échappe un coup  d’Etat organisé par Kolingba en fin mai 2001. Il sera finalement renversé par François Bozizé le 15 mars 2003 et contraint à un second exil au Togo.

Condamné puis amnistié, il revint au pays en fin 2008 et se déclare candidat  indépendant à la présidentielle. En effet, il ne peut plus compter sur la machine électorale du MLPC aujourd’hui contrôlé par Martin Ziguélé.  Déclarant être « petit frère de Jésus », il affirme être envoyé par Dieu pour exécuter son programme pour la RCA.

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Emile Gros Raymond Nakombo

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Le candidat  Emile Gros Raymond Nakombo est né le 3 décembre 1956 à Berbérati (Mambéré-Kadéï). Il a fait des études d’économie et de management en Roumanie.

M. Nakombo a occupé différentes  fonctions dans le secteur privé et   parapublic. En effet, il a été  Directeur Général adjoint de la Banque  populaire maroco-centrafricaine (BPMC), puis  Administrateur gérant de la Compagnie d’exploitation des tabacs de Centrafrique-Cameroun (CETAC) basée à Gamboula.

Sur le plan politique, il a été successivement chef de service des matériels et de la logistique, chargé de mission aux relations extérieures aux institutions nationales et Président de la commission communication, arts et culture, jeunesse et sports au bureau politique de l’ancien parti unique, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC).

Puis, il est élu député de Berberati 1 de 1998 à 2003. Il est député de Sosso  Nakombo depuis 2005.

Emile Gros Raymond Nakombo  se présente pour la première fois à l’élection présidentielle pour le compte de son parti le RDC, ébranlé par le décès de  l’ancien président Kolingba.

Il a l’ambition de permettre à la République Centrafricaine de prendre pieds avec plus d’assurance dans le 21ème siècle en associant à sa gestion des cadres  compétents venant de toutes les régions du pays.

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Martin Ziguélé

 

 Martin Ziguélé affiche

 

Né le 12 février 1957 à Paoua (Ouham-Péndé), Martin Ziguélé est assureur de formation et inspecteur des impôts.

Après le poste de chef de service à la Société d’Etat d’assurance et de  réassurance SIRIRI de Bangui, il a passé plus d’une décennie à la Compagnie   intercommunautaire d’assurance et de réassurance des États Membres de la CICA (CICA-RE) à Lomé, au Togo, comme Chef de Division. Il voit sa carrière politique décoller, en juillet 2000, avec sa nomination comme Directeur National pour la République centrafricaine de la Banque des États de l’Afrique Centrale (B.E.A.C) puis comme Premier ministre en avril 2001.

Dernier chef de gouvernement de l’ancien président Ange Félix Patassé, il a échappé deux fois aux coups de boutoir des rebelles du général Bozizé qui ont assiégé Bangui en fin octobre 2002 avant de s’emparer du pouvoir le 15 mars 2003.

Réfugié à l’ambassade de France à Bangui, après le renversement d’Ange Félix Patassé, il s’exile à Paris, d’où il revient début 2005 comme candidat indépendant à la présidentielle qu’il perd au second tour face à Bozizé.

Il est candidat à la présidentielle de 2011 avec le soutien du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) dont il assure par ailleurs la présidence après Patassé.

Il affiche l’ambition de changer la gestion du pays afin de briser ce qu’il nomme « ce cercle vicieux du non-développement et de la souffrance »

 

Source des portraits : www.journal-des-élections.net  

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 00:31

 

 

Binguis

 

 

 

Les élections groupées prévues pour le 23 janvier 2011 ne peuvent pas se tenir dans le délai souhaité, eu égard au retard technique observé dans le suivi et l’exécution des tâches prévues au chronogramme du 07 Août 2010, révisé et paraphé par les entités. En vue de garantir la transparence des prochaines consultations, afin d’éviter les contestations post électorales aux effets souvent corrosifs, un report des dites élections est donc souhaitable et ce, pour les motifs ci-après.

 

1-      Listes électorales

 

·         Inobservation du délai de 30 jours retenu pour les inscriptions sur la liste électorale.

·         Aucun traitement informatique de la liste électorale.

·         Pas d’affichage de la liste électorale.

 

CONSEQUENCES: violation des articles 23 al 5, 94, 95 et 97 du code électoral

·         Absence de listes d’émargement ayant conduit à la transcription faite à partir des listes électorales existantes.

·         Transcription faite sous pression par un nombre très réduit de commissaires assermentés.

·         Inobservation du délai d’affichage des listes électorales aux fins d’ouverture de la période de contentieux de la liste électorale dans les délais prescrits par les articles 94, 95 et 97 du code électoral.

·         Risques d’erreur de transcription des noms des candidats électeurs, pouvant conduire à l’invalidation des listes électorales par la Cour Constitutionnelle.

 

2-      Cartes d’électeurs

 

·         Tout a été mis en œuvre pour que les cartes d’électeur informatisées ne soient pas rendues disponibles.

·         Décision unilatérale d’utilisation des cartes d’électeur manuelles à titre de récépissé.

·         Décision unilatérale d’utilisation des cartes manuelles utilisées à titre de récépissé comme carte d’électeur définitive.

·         Les séries de cartes distribuées ne sont pas les mêmes, ce qui n’offre aucune garantie de contrôle.

·         Les membres de la CEI n’ont aucune information sur le nombre de cartes d’électeur manuelles réceptionnées ; sur celui de cartes utilisées comme récépissés et distribuées aux candidats électeur ; et sur le reste de cartes en stock.

·         Tous les candidats électeurs n’ont pas reçu de carte.

·         La maîtrise du stock faisant défaut, on ne sait pas exactement combien de cartes d’électeur seront mis à la disposition de chaque bureau de vote pour être distribuée aux candidats électeurs qui n’en auraient pas reçu pendant le processus de recensement.

 

CONSEQUENCE: violation des articles 43 et 44 du code électoral

 

·         Les cartes d’électeur doivent être distribuées un mois avant la date du scrutin (article 43 alinéa 2).

·         Aucune carte n’est encore distribuée à ce jour, sauf que les pouvoirs publics entendent imposer les cartes qui ont servi de récépissé comme « cartes d’électeur ».

·         L’absence de cartes d’électeur informatisées ne peut qu’être à la source de la fraude organisée à grande échelle, puisque le Président de la CEI a rassuré les parties au processus électoral que, les cartes distribuées ne devraient servir que de simple récépissé, et non de cartes d’électeur définitives.

·         Le risque de doublon n’est donc pas négligeable.

 

3-      Bureaux de vote

 

·         La ventilation des bureaux de vote devraient être faite en fonction de la liste électorale qui détermine la taille du corps électoral.

·         La publication du nombre et la localisation des bureaux de vote n’a pas été faite dans le respect des dispositions de l’article 62 du code électoral.

·         Le déploiement du matériel lourd n’a pas été fait sur la base de donnés fiables, puisqu’il l’a été avant que la CEI n’ait eu connaissance du nombre réel des bureaux de vote et centres de dépouillement, ainsi que leur localisation.

·         Aucune validation des bureaux de vote et centre de dépouillement n’a été faite en plénière de la CEI.

·         Les membres de la CEI ne savent pas très exactement combien de bureaux de vote et centres de dépouillement sont retenus pour les prochaines échéances électorales.

·          

CONSEQUENCES 

 

·         La publication de la liste des bureaux de vote dans les conditions actuelles est contraire aux dispositions de l’article 62 alinéa 2 de la loi électorale, qui prescrit le respect du délai de soixante (60) jours, avant le délai de la campagne.

·         La CEI n’a jamais siégé en plénière sur les questions essentielles liées aux itinéraires, moyens de collecte des matériels sensibles après le vote, les personnes devant accompagner ces matériels etc…, mécanisme qui serait de nature à garantir la transparence du processus.

·         La présence intempestive et répétée du Chef de l’Etat à la CEI, suivie de la décision qui a conduit à la séquestration des commissaires, n’augure pas un bon présage, puisque sa candidature a été retenue par la Cour Constitutionnelle au même titre que les autres candidats à l’élection présidentielle.

 

 

4-      Nomination des membres des bureaux de vote (article 63)

·         La nomination des membres des bureaux de vote a été faite sans aucune mesure de contrôle et ce, en violation des dispositions de l’article 63 du code électoral.

·         Des missions, dont la CEI n’a pas connaissance, sont parties en provinces pour la composition des bureaux de vote et centres de dépouillement, en l’absence des coordinateurs de la CEI. De retour, aucun rapport des travaux des dites mission n’a été soumis à la CEI, et encore moins, aucune restitution n’a été faite en plénière.

·         Le délai de 45 jours « avant le délai de campagne », relatif à la nomination des membres du bureau de vote est déterminant pour le contrôle à exercer, puisqu’il permet à la population ainsi qu’au comité local de s’assurer que les membres du bureau de vote sont connus et jouissent d’une bonne moralité. En cette période aussi, le comité local dispose d’un temps suffisant pour recevoir les spécimens de leurs signatures, lesquels doivent être communiqués en temps utile aux autorités compétentes.

 

CONSEQUENCE

 

Dans la confusion que le pouvoir s’active à installer, des personnes autres que les habitants des localités peuvent être nommées pour des desseins inavoués.

 

5-      Les directives de la CEI

Pour les opérations de vote, la CEI est appelé à prendre des directives d’orientation, qui doivent être de nature à favoriser le bon déroulement du scrutin. Fort de l’expérience de la gestion du processus par le Président de la CEI, il est à craindre, qu’à la dernière minute, il prenne des mesures qui autorisent la délivrance d’ordonnances par le juge, à ceux des candidats électeurs « qui ne se seraient pas inscrits », afin de leur permettre d’exprimer valablement leur suffrage. Cette situation peut être une stratégie du pouvoir.

 

La justification à faire valoir dans ce cas de figure pourrait se résumer par « la volonté de voir le plus grand nombre de centrafricain exprimé leurs suffrages ». En cela, on n’aurait contourné la question de l’affichage de la liste électorale devant ouvrir la période du contentieux de la liste électorale.

 

Ce qu’il faut cependant retenir, c’est que l’affichage de la liste électorale et la gestion du contentieux de la liste électorale à l’avantage de purger définitivement toutes les questions de délivrance d’une ordonnance avec toutes les conséquences que cela comporte.

 

CONCLUSION

 

Il s’agit d’éviter au processus actuel l’échec dont le spectre est de plus en plus visible. Pour y parvenir, il serait souhaitable de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter la « FRAUDE LEGALE ». Elle est déjà installée et risque de trouver sa consécration par le fait de l’existence d’une « MAUVAISE COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE » dont le Président a réussi à confisquer le pouvoir de décision avec la bénédiction du Chef de l’Etat.

La DESTITUTION ou DEMISSION du Président de la CEI et le REPORT DES ELECTIONS seraient  utile pour une bonne administration du processus électoral de 2011.

 

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 22:00

 

 

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Ai- Rca- Vendredi, 07 Janvier 2011 09:50 - Pour manifester contre les poussières soulevées par les véhicules déviés à cause de l’effondrement d’un ouvrage d’art sur l’Avenue de France, les populations riveraines de l’Avenue Ruth Rolland ont bruyamment manifesté leur mécontentement le 06 Janvier à Bangui en érigeant des barricades le long de cette avenue.

 Selon l'un des manifestants, cette action visait  à amener la Municipalité de Bangui à arroser chaque jour l’Avenue Ruth Rolland à défaut de conduire le gouvernement à réparer l’ouvrage d’art dénommé Sica 3 effondré sur l’Avenue de France, source de tous leurs maux.

« Ce n'est pas pour rien que nous avons barré cette route. Vraiment les populations riveraines souffrent » a lancé un manifestant qui a requis l'anonymat. Et de poursuivre, « l'intérieur de la maison, les assiettes, les lits etc. sont couverts de poussière. Et grave encore les enfants toussent beaucoup ».

Pour un autre manifestant, ils sont sortis dans la rue parce qu’il leur manque des médicaments ou de l’argent pour en payer et faire soigner leurs parents malades à cause de ces poussières.

Ces manifestants déclarent avoir mené diverses démarches administratives auprès du Maire de la Ville de Bangui Jean Barkès Ngombé-Ketté et ce dernier les a dirigés vers le Ministre d’Etat aux Transports Parfait Anicet Mbay qui assure l’intérim de son homologue de l’Equipement.

« Compte tenu de la situation de ce qui prévaut, notre seule exigence est l’arrosage plusieurs fois par jour de cette avenue. Dans le cas contraire, nous garderons notre position »,  a ponctué un troisième manifestant.

A titre de rappel, l’ouvrage d’art de l’Avenue de France s’est effondré au mois de septembre dernier sous la pression d’une forte tornade.

 

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : La poussière rouge de latérite en saison sèche et la boue et les inondations en saison pluvieuse ont toujours été le lot quotidien des populations de la capitale, cela n’est pas une nouveauté et n’a jamais été un souci des autorités du pays. Dans un pays normal, avec les élections qui se profilent, Bozizé ne pourrait même pas obtenir 10% de suffrages. Les Banguissois souffrent le martyr pour avoir quelques heures de courant électrique et d'eau potable. Depuis plusieurs mois le pont du SICA 3 sur l'Avenue de France est effondré et personne ne pense à le réparer. C’est tout cela qui doit changer.  

 

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