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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 00:18

 

 

Bozize KNK

 

 

Par Radio Ndeke Luka - 11/01/2011

Au second jour du déroulement de la campagne, des insuffisances ont été relevé par le HCC

 

le Haut Conseil de la Conseil de la communication s’est en effet réuni ce mardi 11 janvier 2011 pour évaluer le déroulement de la campagne. Après la réunion, un communiqué a été rendu public et dans lequel il est donc fait mention de quelques manquements et insuffisances.

Au niveau de la presse écrite, le HCC fait observer dans ce communiqué que l’hebdomadaire Coup d’œil Centrafricain dans son numéro 769 a publié sous la rubrique Politique, un article foncièrement propagandiste en violation des dispositions relatives à la liberté de communication en RCA et du code de bonne conduite. Au niveau institutionnel, le HCC déplore que Radio Centrafrique, juste après l’épuisement de la tranche d’antenne allouée au candidat Bozizé, a enchaîné en diffusant de la musique de soutien à la candidature de ce dernier rallongeant ainsi le temps d’antenne accordé audit candidat. Autre manquement noté. Dans le journal de 20H de la télévision nationale, le présentateur est apparu avec un pins du KNK, dévoilant ainsi son appartenance à ce parti engagé dans la présidentielle. Ceci, souligne le HCC, est une violation des dispositions réglementant la campagne médiatique.

Au niveau des candidats, à présent, le HCC relève que dans ses messages, le candidat Martin Ziguélé a fait deux fois usage d’une autre langue que les deux langues officielles reconnues par la constitution de la RCA. Fidèle Ngouandjika, représentant du candidat Bozizé, s’est exprimé également dans une autre langue non reconnue officiellement. En outre ce dernier n’a cessé de citer nommément un des candidats, le traitant de grand menteur et responsable de la gestion calamiteuse de l’Etat sous un régime précédent. Enfin, le Haut Conseil de la Communication déplore que certains militants des partis en lice se permettent de déchirer les affiches des autres candidats et partis à travers la ville. Il invite par ailleurs les candidats et les organes de presse, à se conformer aux textes en vigueur, en vue d’assurer le bon déroulement de la campagne médiatique dans le respect de la loi.

 

NDLR : Le HCC ne doit pas eulement se contenter de déplorer les violations des textes en vigueur par certains partis et leurs candidats. Des sanctions doivent tomber à l'encontre des contrevenants sinon le HCC aura démontré son inutilité en tant qu'institution de même qu'il aura fait la preuve que le code de bonne conduite n'est qu'un chiffon de papier pour Bozizé et son KNK.  

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 00:15

 

 

JMS.jpg

 

 

Notre Voie mardi 11 janvier 2011 

Après avoir activement contribué à la déstabilisation de la Centrafrique à partir de 2001, Jean-Marc Simon repart à la charge. Cette fois-ci en Côte d’Ivoire, neuf ans plus tard.

«Cet homme fait partie des ambassadeurs-barbouzes dont disposent l’Elysée et le Quai d’Orsay pour déstabiliser les pays africains dont les dirigeants affichent une indépendance vis-à-vis de Paris». C’est en ces termes qu’une source diplomatique en poste dans la sous-région ouest-africaine nous a présenté Jean-Marc Simon, actuel ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. Mais surtout un des acteurs-clé avec l’ambassadeur des Etats-Unis, Philip Carter 3 et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Young J. Choi, de la fraude massive dans le nord du pays puis du hold-up électoral visant à installer illégalement Alassane Dramane Ouattara, candidat de l’étranger, à la tête de la Côte d’Ivoire.

Précédemment ambassadeur au Gabon, M. Jean-Marc Simon a atterri en Côte d’Ivoire en mission commandée par l’Elysée. Le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, qui a visiblement juré de réussir là où son prédécesseur, Jacques Chirac, a échoué (c’est-à-dire renverser par tous les moyens, le Président ivoirien souverainiste, Laurent Gbagbo), a confié à Jean-Marc Simon, les rênes du complot interne contre Gbagbo. Pour avoir réussi une telle mission de 2001 à 2003 en Centrafrique face au chef d’Etat centrafricain d’alors, Ange-Félix Patassé, M. Jean- Marc Simon avait le profil de l’emploi.

En effet, alors qu’il était ambassadeur de France en Centrafrique, Jean-Marc Simon, a chapeauté sous le contrôle de l’Elysée de Jacques Chirac, le renversement d’Ange-Félix Patassé par un coup d’Etat. La France reprochait au Président Patassé, soutient une source proche du dossier, son attachement à la souveraineté de la Centrafrique et son engagement pour le contrôle du pétrole centrafricain par le pays.

Paris qui avait «toléré», quelques années auparavant, la tenue d’élections transparentes aux termes desquelles Patassé avait battu André Kolingba, le Président sortant, a pris la décision dès 2001 de remettre en selle Kolingba parce qu’Ange-Félix Patassé affichait un souverainisme qu’abhorrait la France dans sa volonté de faire une main basse totale sur les richesses de la Centrafrique. Patassé dénonçait, par exemple, l’exploitation sauvage et illégale des mines d’or menée par des entreprises françaises sur tout le territoire centrafricain. Coaché par les services français et l’ambassade de France à Bangui (capitale centrafricaine), André Kolingba tente en 2001 un coup d’Etat contre Ange-Félix Patassé. La tentative échoue au grand désarroi de Paris. Les armes découvertes au domicile de Kolingba contigu à celui de l’ambassadeur Jean-Marc Simon à Bangui sont toutes estampillées «Ambassade de France en Centrafrique». La télévision nationale centrafricaine les présente à l’opinion publique en guise de témoignage de l’implication de Paris dans le coup.

Avant la tentative du coup d’Etat, la France via ses médias dont RFI soutient activement l’idée d’une guerre civile entre les ethnies Baya et Yakoma. Chose souhaitée, chose obtenue. L’échec du coup d’Etat donne lieu à des affrontements sanglants entre les Baya (ethnie de Patassé) et les Yakoma (ethnie de Kolingba) qui font plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés. Bangui est à feu et à sang. André Kolingba est exfiltré avec l’aide de Jean-Marc Simon vers le domicile de l’ambassadeur de France d’où il lance un appel via RFI à l’endroit de Patassé.

De 2001 à 2003, la Centrafrique vit une instabilité profonde orchestrée par Paris.

L’Elysée met à profit cette période pour rechercher un nouvel adversaire à Patassé. Chirac le trouve en la personne du général François Bozizé, ex-chef d’état-major de l’armée, limogé par Patassé pour diverses raisons. François Bozizé lance une rébellion armée avec la bénédiction de Paris. Le Tchad en devient la base arrière.

Le 15 mars 2003, alors qu’Ange-Félix Patassé est en visite officielle à l’extérieur du pays, la rébellion gagne Bangui. L’avion du Président Patassé est interdit d’atterrir à l’aéroport de la capitale. C’est le coup d’Etat réussi. Une situation dans laquelle, précisent les sources, l’ambassadeur Jean-Marc Simon a joué un rôle déterminant.

Paris évacue ses ressortissants vers le Gabon et abandonne les Centrafricains à leur sort. Après avoir réussi sa «mission» en Centrafrique, Jean-Marc Simon est muté au Gabon pour un «repos». Avant d’être ré-envoyé en «mission» en Côte d’Ivoire par l’Elysée.

Comme à Bangui, le schéma est le même : une rébellion armée parrainée par l’hexagone, un pion (Alassane Dramane Ouattara), une base arrière (le Burkina Faso), un Président (Laurent Gbagbo) gênant à cause de son attachement à la souveraineté de son pays et un enjeu (le contrôle du pétrole et de toutes les matières premières). Mais contrairement en Centrafrique, Jean-Marc Simon rencontre des difficultés sur le terrain en Côte d’Ivoire. A cause d’une population ivoirienne déterminée et aussi souverainiste que son Président, Laurent Gbagbo. Ainsi que l’interpénétration des ethnies qui rend quasi impossible l’éclatement d’une guerre interethnique voulue en vain par l’Elysée.

Autre obstacle majeur, l’homme de la France, Alassane Ouattara, n’est pas accepté par la majorité de la population ivoirienne à cause de son passé et sa propension à la violence. En dépit de tout, Jean-Marc Simon et l’Elysée ne baissent les bras…

Didier Depry ddepry@hotmail.com

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 23:33

 

 

demafouth causant avec Patassé

 

 

Centrafrique : Jean Jacques Démafouth (JJD), le retour du rebelle

Ai- Rca- Lundi, 10 Janvier 2011 14:16  - Jean-Jacques Démafouth (JJD) âgé de 52 ans et candidat aux élections du 23 janvier 2011. http://jj.demafouth.free.fr

Originaire de Sibut chef de lieu de la Kémo, JJD s’est engagé tôt en politique en ralliant le mouvement estudiantin qui lutta contre les exactions de l’ex-empereur Bokassa.

Etant militant du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), M Demafouth fut contraint à l’exil au Tchad, au Bénin puis France.  Bien déclaré réfugié politique en France JJD a continué son  étude en droit et y est devenu avocat à la cour.

En 1992, il se mit au service d’Ange Félix Patassé, candidat du MLPC à la Présidentielle. Patassé élu le nomma conseiller juridique à la présidence de la République et directeur du Centre national de recherches et d’Investigations (CNRI).

Le Président Ange Félix Patassé a fait de lui  Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) de  1993 à 1996 et de 1996-1999 il était nommé Conseiller Personnel du chef de l’état avant de lui confier le  portefeuille du ministère de la Défense nationale de 1999 à 2001.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2005, M. Démafouth a ensuite été président porte-parole de la rébellion de l’Armée populaire pour la restauration de la    démocratie (APRD) avant de créer son parti politique la Nouvelle alliance pour le progrès (NAP), membre du collectif des forces de Changement et de l’Union de Forces Vives de la Nation (UFVN). Il est candidat aux élections présidentielles et législatives  de 2011 sous la  bannière  de la NAP. http://jj.demafouth.free.fr  

Son principal atout

A l’époque Ministre de la Défense, JJD a réussi à réorganiser l’Armée nationale profondément divisée suite aux diverses mutineries de 1996 et a permis ainsi à celle-ci de retrouver son honneur et sa dignité. Le peuple centrafricain a pu ainsi se reconnaître en son armée, débarrassée des considérations d’opportunités tribalistes et régionalistes.

Kabongo, Ai Bangui

 

Un candidat à la présidentielle centrafricaine annonce un programme d’urgence de sortie de crise

(Afrique Avenir 11/01/2011)

Le Can­di­dat de la Nou­velle Al­liance pour le Pro­grès (NAP), Jean Jacques Dé­ma­fouth, à la pré­si­den­tielle du 23 jan­vier pro­chain, a ré­vé­lé lundi à Ban­gui que son parti a conçu un pro­gramme d’ur­gence, pour un pays post conflit tel que la Cen­tra­frique.

Ce pro­gramme a – t-il ex­pli­qué, de­vant les étu­diants de l’Uni­ver­si­té de Ban­gui, à l’ou­ver­ture de la cam­pagne of­fi­cielle, sera ar­ti­cu­lé no­tam­ment sur la façon de ré­ta­blir la sé­cu­ri­té sur l’en­semble du ter­ri­toire et de re­dé­ployer l’ad­mi­nis­tra­tion sur l’en­semble du ter­ri­toire afin d’as­seoir l’au­to­ri­té de l’Etat.

« Le ré­ta­blis­se­ment de la sé­cu­ri­té, per­met­tra à notre armée avec la mise en œuvre ef­fec­tive du pro­gramme de Ré­forme du Sec­teur de Sé­cu­ri­té (RSS), d’être ef­fi­cace pour pour­suivre les ban­dits de grands che­min », a –t-il ex­pli­qué.

Il s’est en­ga­gé aussi de mettre en place une po­li­tique d’au­to­suf­fi­sance ali­men­taire, afin de jeter une base de l’or­ga­ni­sa­tion d’agri­cul­ture com­pé­ti­tive en Cen­tra­frique.

Il a rap­pe­lé à ce sujet que plu­sieurs mou­ve­ments po­li­ti­co-mi­li­taires si­gna­taires des ac­cords de paix ont ac­cep­té de faire de l’agri­cul­ture et de l’éle­vage après le désar­me­ment.

« Nos hô­pi­taux sont des cli­niques pri­vés », a dé­plo­ré Jean Jacques Dé­ma­fouth, avant d’an­non­cer la si­gna­ture d’une conven­tion na­tio­nale fa­ci­li­tant la dé­li­vrance d’une carte d’abon­ne­ment sa­ni­taire comme une so­lu­tion al­ter­na­tive aux phé­no­mènes de la cor­rup­tion qui mine nos hô­pi­taux.

« Si on doit pri­va­ti­ser les hô­pi­taux ; on doit le faire en met­tant en place un dis­po­si­tif dra­co­nien der­rière le per­son­nel mé­di­cal ayant le de­voir de soi­gner pour per­mettre aux ma­lades du sida de ne pas se rendre à Ban­gui pour s’ap­pro­vi­sion­ner en ARV », a-t-il dit.

Sur le plan édu­ca­tif, il a pré­ci­sé que le sys­tème édu­ca­tif de la Cen­tra­frique ne ré­pond plus aux exi­gences de l’heure.

Par consé­quent, il a pré­co­ni­sé une re­fon­da­tion du sys­tème sco­laire par la créa­tion de nou­velles fi­lières à l’uni­ver­si­té de Ban­gui. http://jj.demafouth.free.fr

© Copyright Afrique Avenir

 

Centrafrique : Qui est le candidat Patassé ?

Ai- Rca- Lundi, 10 Janvier 2011 14:11 - Né le 25 janvier 1937 à Paoua (Ouham Pende), Ange Félix Patassé(AFP) est candidat aux élections présidentielles et législatives (Berberati 1) de 2011, sous la bannière de l’indépendant.

 Diplômé de l’Académie supérieure de l’agriculture tropicale  (Nogent-sur-Marne en France), il est ingénieur agronome zootechnicien, AFP dès l’âge de 29 ans, était déjà le plus jeune ministre dans les gouvernements successifs de Bokassa.

Son aptitude aux différentes fonctions que le président de l’époque lui confiait a valu sa nomination au poste du premier ministre de  1976 à 1978.

Son ambition pour la présidence a  commencé en 1981 où il y est candidat face à David Dacko qui l’a battu dans les urnes.

N’acceptant pas les résultats des urnes, AFP a poussé la population à la désobéissance civile qui a conduit le Président Dacko a cédé le pouvoir aux Militaires. Pour se sauver il est contraint de s’exiler au Togo de 1982 à 1993.Revenu au pays  il fut élu président en septembre 93 sous la bannière du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), parti qu’il prétend être le fondateur

Son premier mandant est marqué par un cycle de mutineries. Il est néanmoins réélu en 1999 mais échappe un coup  d’Etat organisé par Kolingba en fin mai 2001. Il sera finalement renversé par François Bozizé le 15 mars 2003 et contraint à un second exil au Togo.

Condamné puis amnistié, il revint au pays en fin 2008 et se déclarant être « petit frère de Jésus » car envoyé par Dieu pour exécuter son programme pour la RCA.

Son atout : très bon orateur et a un charisme de fin politicien.

Kabongo, Ai Bangui

 

MESSAGE DE PATASSE

 

Sous la présidence de François Bozizé, la situation de la République Centrafricaine n’a cessé de se dégrader depuis 2003. Le gouvernement et les groupes rebelles se font la guerre, et la tristement célèbre Armée de Résistance du Seigneur ougandaise (Lord’s Resistance Army ou LRA) répand la terreur et la frayeur autour d’elle en perpétrant des centaines et des centaines de raids. Un cessez-le-feu décrété par le président François Bozizé avec quatre des cinq groupes de rebelles en décembre 2008 n’a tenu que quelques mois.

En 2010, les combats ont dégénéré : on reproche à Bozizé de ne pas intégrer les chefs des rebelles à la politique nationale. L’un des chefs des rebelles, Charles Massi, est même assassiné aux mains de la police le 8 janvier 2010. D’une manière générale, l’ordre public a presque totalement disparu : il y a quelques semaines seulement, la Cour constitutionnelle Centrafricaine a confirmé qu’Ange-Félix Patassé et cinq autres candidats étaient « autorisés » à se présenter aux élections présidentielles.

« La République Centrafricaine ne doit pas sombrer plus avant dans le chaos ». Ange-Félix Patassé a été président de la République Centrafricaine de 1993 à 2003 et veut le redevenir. Il fait preuve d’autocritique. En 2003, pour se défendre contre le coup d’État de son successeur Bozizé, Ange-Félix Patassé a notamment fait appel à 1 500 mercenaires du Congo voisin. Leur intervention fait l’objet d’une enquête de la Cour Pénale Internationale (CPI) : l’ancien Vice-Président du Congo Jean-Pierre Bemba est actuellement jugé à La Haye pour les crimes commis par ses troupes en République Centrafricaine.

Aujourd'hui, Patassé ne ferait plus appel à des troupes étrangères dans son pays. « J’ai appris de mes erreurs. Nous avons besoin de réconciliation. L’Afrique doit arrêter de vouloir régler ses problèmes par la violence. » Patassé est convaincu que son âge (73 ans) fait de lui le candidat idéal pour cette mission : « Je connais mon pays mieux que personne – la Centrafrique est un pays merveilleux. Les décennies de guerres civiles n’y ont rien changé. » 

« Je veux que mon pays devienne une démocratie stable, un pays exemplaire en Afrique », poursuit Patassé. Les sanctions sont terminées, la République Centrafricaine peut de nouveau tout négocier - sauf les armes -, et en particulier les diamants. Patassé, qui a 12 enfants, est convaincu que l’économie de la République Centrafricaine recèle un potentiel de croissance gigantesque, « à condition que de nombreuses régions soient approvisionnées en eau et en électricité ». 

Malgré une situation budgétaire catastrophique, Patassé a des projets concrets pour après sa réélection en janvier : « D’ici 2013, tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école. » Il envisage de construire à Bangui, la capitale, une université « digne d’une grande nation africaine ». En coopération avec des organisations humanitaires, Patassé veut assurer des soins médicaux de base même dans l’arrière-pays et construire des « cliniques de brousse ».

Dès le milieu de l’année 2011, Patassé envisage de réunir dans la capitale Bangui des dirigeants du monde entier pour les faire rencontrer en personne les futurs entrepreneurs du pays. Il envisage d’inviter également des femmes dirigeantes pour revaloriser la position des femmes à l’intérieur du pays. « Nous voulons améliorer la Centrafrique en utilisant les armes des femmes : beaucoup de charme et encore plus de persévérance », affirme Patassé. 

Source : www.lacolombe-info.net

 

Martin Ziguélé développe son programme de société devant la presse

 

Martin Ziguélé affiche

Par Sebastien Lamba - 10/01/2011 Journal de Bangui

Il milite pour la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants ainsi que la mise en œuvre de la Réforme du Secteur de sécurité (RSS)

 

Le candidat du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) à l’élection présidentielle du 23 janvier 2011, M. Martin Ziguélé a développé sur trois points, lors d’une conférence de presse, lundi 10 janvier 2011, à Bangui. Le premier axe de son projet de société concerne la restauration de la sécurité sur l’ensemble du territoire en finalisant le Programme Désarmement Démobilisation et réinsertion des ex-combattants et la mise en œuvre de la Réforme du Secteur de sécurité (RSS) pour que la paix revienne véritablement dans le pays. Le second axe, c’est la relance de l’économie et la création de l’emploi effective, en mettant l’accent sur l’exportation de produits vivriers agricoles et le secteur pastoral, ainsi que la relance de l’exportation du café et du coton.

Enfin, le développement des infrastructures routières à l’intérieur du pays afin de promouvoir la croissance économique du pays. Pour Martin Ziguélé, il s’engage à mettre un terme à la descente aux enfers en changeant qualitativement la gestion du pays, afin de briser le cercle vicieux du non-développement et de la souffrance, et de redonner enfin espoir aux Centrafricains et au pays. Martin Ziguélé a proposé de rebâtir un Etat républicain et démocratique garant des libertés, améliorer les conditions de vie de la population en élargissant l’accès de tous aux services publics de base et promouvoir le développement économique social en intégrant les défis environnementaux et le Genre. Il convient de rappeler que lors de la dernière élection présidentielle de 2005, le candidat du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, Martin Ziguélé a été battu au deuxième tour par le président sortant François Bozizé.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 13:38

 

 

RADIO ND K LUKA

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 11 Janvier 2011 08:42

Le  Collectif des organisations non gouvernementales de Centrafrique (CIONGCA), a attiré lundi 10 janvier 2011, l’attention de la population sur les promesses fallacieuses qui ne sont pas souvent respectées par  les candidats une fois ceux-ci élus.  Modeste Gonda, président de cette plate-forme de la société civile l’a signifié sur les ondes de Radio Ndeke Luka, à l’ouverture de la campagne électorale lundi 1O janvier.

Selon le président de la CIONGCA, « pendant 2 semaines, ces candidats vont promettre vents et marrées, partiront et la population va en pâtir ». Il a précisé que « cette population devrait faire preuve de vigilance et demander de comptes aux élus, facteurs d’un nouveau suffrage ou non, conclut-il ».

A la 2ème journée de cette campagne, le bilan de la première a été marqué par un timide mouvement dans les différents états-majors des candidats tant à Bangui qu’en province. Les conférences de presse et quelques meetings ont été réalisés.

5 candidats à la présidentielle et 885 aux législatives, poursuivent ce mardi la présentation de leurs programme de société aux électeurs. Les consultations populaires sont convoquées pour le 23 janvier 2011.

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 13:36

 

 

Balance-justice.jpg

 

L’absence de concurrence offre la liberté à deux sans-papiers

La Voix du Nord  lundi 10.01.2011, 05:13 -

Il s'appelle François Mbaya Tapiade. Il a 23 ans et, hier, cet étudiant du lycée Ozanam de Lille bénéficiait de la mobilisation de ses enseignants et de ses camarades de BTS. Natif de Centrafrique, n'ayant pu renouveler son titre de séjour, Mbaya Tapiade a été interpellé après un contrôle d'identité à Wazemmes et placé en centre de rétention au moment de Noël. Hier, un juge de la détention et de la liberté (JLD) devait se prononcer sur la prolongation de rétention du jeune homme. Une formalité - a priori - avant une possible reconduite à la frontière.

Et là, coup de théâtre... Spécialisé dans la défense des sans-papiers, Olivier Cardon, l'avocat d'un autre étranger, un Algérien amené lui-aussi par la police aux frontières, présente au magistrat un argument d'un genre particulier. Une directive européenne du 16 décembre 2008 entre en contradiction avec les droits notifiés aux sans-papiers placés en rétention. Les textes français prévoient que l'étranger retenu peut avoir recours au soutien d'une association.

En l'occurrence l'Ordre de Malte, seule présente au Centre de rétention de Lesquin. Mais la directive européenne rejette ce qui peut être considéré comme un « monopole ». Or, le texte européen devait être transposé en droit français au plus tard le 24 décembre dernier. Fort de cet argument, Olivier Cardon a obtenu la libération de son client. Une première à Lille. Quelques minutes plus tard, Mbaya Tapiade, défendu par Virginie Stienne, était également libéré selon la même stratégie. Les conversations de couloir entre robes noires ne sont pas toujours inutiles.

LAKHDAR BELAÏD

 

L'ex-château de Bokassa à Hardricourt mis à prix 735.000 euros mercredi

 

Jean-Bedel-Bokassa.jpg

 

PARIS Mardi 11 Janvier 2011 - 12:09 (AFP) Le château de Hardricourt (Yvelines), ancienne propriété de Jean-Bedel Bokassa, l'empereur déchu de Centrafrique mort en 1996, sera vendu aux enchères mercredi à Versailles avec une mise à prix de 735.000 euros.

L'annonce légale parue en décembre sur des sites spécialisés précise que la vente comprend un "château d'une superficie habitable de 547,78 m2, une maison de gardien (95,49 m2), un vaste parc arboré et un double garage". Cette vente aux enchères sur licitation (en vue du partage d'une indivision) est organisée à la suite d'un jugement du tribunal de grande instance de Versailles. L'avis ajoute que les "lieux semblent occupés".

Selon des spécialistes de l'immobilier interrogés par l'AFP, les enchères ne devraient pas dépasser 1,2 million d'euros, en raison du mauvais entretien de ce manoir d'une vingtaine de pièces aux toits d'ardoise qui domine la vallée de la Seine et du parc laissé à l'abandon.

L'ex-empereur Bokassa s'était installé en décembre 1983 à Hardricourt, l'une de ses propriétés en France, après un exil de quatre ans en Côte d'Ivoire à la suite de sa déposition le 21 septembre 1979 par des parachutistes français. Celle-ci avait été précipitée par le massacre présumé d'une centaine d'écoliers par sa garde personnelle lors de troubles à Bangui.

L'un des fils de Jean-Bedel Bokassa, Georges, ancien ministre de la Défense de son père (1975-1976), a supplié le président Nicolas Sarkozy d'intervenir pour éviter ce qu'il estime être une spoliation de l'héritage de sa famille.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

 

 

 

Qui veut acheter le château de Bokassa

L’ancienne demeure de Jean-Bedel Bokassa est mise aux enchères, mercredi. Travaux à prévoir.

Sur le papier, l’annonce est alléchante. Propriété de Hardricourt à vendre, comprenant un "château d'une superficie habitable de 547,78 m2, une maison de gardien (95,49 m2), un vaste parc arboré et un double garage". L’ancienne demeure de Jean-Bedel Bokassa, l'empereur déchu de Centrafrique mort en 1996, sera vendu aux enchères mercredi à Versailles. Mise à prix ? 735.000 euros.

"Tout est dans un état lamentable"

Seul problème, de l’avis de plusieurs spécialistes de l’immobilier, les enchères ne devraient pas dépasser les 1,2 million d'euros. En cause ? Le mauvais entretien du manoir laissé à l'abandon depuis de nombreuses années.

A la lecture de l’annonce, Marcel et sa femme ont été charmés. Pourquoi ne pas se payer un château du roi Bokassa 1er pour s'en faire une résidence secondaire ? Une fois sur place, le couple a vite déchanté. "Tout est dans un état lamentable" déplore Marcel. Et d’énumérer les dégâts : "le manoir n’est pas chauffé, des vitres sont cassées, des plafonds tombent". Le couple n’a même pas pu visiter toutes les pièces du manoir pour des questions de sécurité.

La famille Bokassa divisée

Dans la famille Bokassa, on reconnaît que les lieux n’ont pas été entretenus depuis la saisie du château par l'Etat. "On a tout simplement négligé ce que notre père nous a laissé par manque de moyens" explique Marie-France Bokassa, l’une des filles de l’ancien roi de Centrafrique.

L'un des fils de Jean-Bedel Bokassa, Georges, ancien ministre de la Défense de son père, accuse, lui, l’Etat français de spoliation de l'héritage de sa famille. Il a demandé à Nicolas Sarkozy d'intervenir pour empêcher cette mise aux enchères. Sans succès.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 13:34

 

 

Jean Pierre Bemba Gombo

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 11 Janvier 2011 08:44

La reprise des audiences de Jean-Pierre Bemba est prévue ce mardi 11 janvier 2011, au siège de la CPI (Cour Pénale Internationale) à la Haye au Pays Bas. Elle avait été suspendue en raison des vacances judiciaires des membres de la Cour à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Le procès redémarre avec l’interrogation du témoin numéro 87. A ce jour, trois personnes ont déjà été auditionnées lors des précédentes audiences.

La première, un homme, le témoin numéro 38, a expliqué le contexte de ce qui s’est  passé en République centrafricaine. La deuxième, une experte en traumatologie, a quant à elle expliqué les conséquences physiques, morales et psychologiques des violences sur les victimes, notamment le viol. La troisième personne, une femme, présentée dans ce procès comme l’une des victimes du viol, a raconté son martyre. Il faut noter que toutes ces personnes ont été interrogées aussi bien par la défense que par l’accusation.

Le leader du Mouvement de Libération du Congo, est accusé de crime de guerre et crime contre l’humanité en République Centrafricaine. Lesquels crimes commis par ses milices entre 2002 et 2003, sous le régime de l’ex président de Centrafrique Ange Félix Patassé actuel candidat à l’élection présidentielle.

Patassé a été chassé du pouvoir par la rébellion de François Bozizé en 2003, légitimé par le scrutin de 2005, et candidat à sa propre succession à la présidentielle du 23 janvier 2011.

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 04:04

 

 

Bozize KNK

 

Le président sortant de Centrafrique s’engage à poursuivre ses efforts pour sécuriser le pays

APA - Ban­gui (Cen­tra­frique) 10 janvier 2011 - Le pré­sident sor­tant de Cen­tra­frique, Fran­çois Bo­zi­zé, a ré­af­fir­mé lundi à Ban­gui, sa vo­lon­té de pour­suivre les ef­forts menés dans le do­maine éco­no­mique et d’amé­lio­rer la sé­cu­ri­sa­tion du pays, pour per­mettre que ‘’le dé­ve­lop­pe­ment du pays se fasse beau­coup plus ra­pi­de­ment’’.

S’ex­pri­mant lors du mee­ting d’ou­ver­ture du Parti Tra­vailliste (KNK, au pou­voir), pour les élec­tions pré­si­den­tielle et lé­gis­la­tives du 23 jan­vier pro­chain, Bo­zi­zé s’est en­ga­gé à conso­li­der la co­hé­sion so­ciale déjà vi­sible en Cen­tra­frique.

« La Ré­pu­blique Cen­tra­fri­caine en 2016, sera mieux que main­te­nant, le com­bat de pour sa re­cons­truc­tion doit se pour­suivre et nous pen­sons que si Dieu le veut AREVA va pas­ser à la phase d’ex­ploi­ta­tion de l’Ura­nium, et peut être le pé­trole va jaillir », a ajou­té le Pré­sident Fran­çois Bo­zi­zé.

Il a pro­mis aussi de se rendre dans les 16 pré­fec­tures du pays pour mieux pal­per les réels be­soins de la po­pu­la­tion, no­tam­ment dans les do­maines des routes, de l’eau po­table.

« Je n’ai be­soin de vous rap­pe­ler le bilan de mes réa­li­sa­tions, vous en êtes té­moins, à vous de me juger », a dit en sub­stance le pré­sident Fran­çois Bo­zi­zé en ci­tant comme exemple la ré­ha­bi­li­ta­tion du Centre Hos­pi­ta­lier Uni­ver­si­taire, le bi­tu­mage du tron­çon Baoro Ca­me­roun et la construc­tion d’un centre Hos­pi­ta­lier de 100 lits à Bimbo.

Lors du mee­ting de lan­ce­ment de la cam­pagne élec­to­rale, les autres par­tis po­li­tiques al­liés du parti au pou­voir et les or­ga­ni­sa­tions des jeunes ont una­ni­me­ment dé­cla­ré leur sou­tien in­con­di­tion­nel au can­di­dat Bo­zi­zé.

La cam­pagne pour les élec­tions grou­pées de 2011 en Cen­tra­frique pren­dra fin le 21 jan­vier 2011.

 

NDLR : Bozizé se moque vraiment des Centrafricains qui savent bien que si pour lui, sécurisation rime avec sous-traitance aux armées étrangères comme il l’a fait avec l’armée ougandaise pour le Sud-Est du pays et le Tchad et le Soudan pour le Nord-Est, la sécurité à laquelle ils aspirent passe par le désarmement de tous les rebelles et autres chiens de guerre. Les Centrafricains dans leur immense majorité savent que Bozizé est venu aggraver et généraliser l’insécurité dans le pays naguère strictement limitée aux zaraguinas. On ne voit donc pas comment il pourra prétendre sécuriser davantage le pays s'il était élu alors que jusqu’ici il est plutôt à l’origine du fléau de l’insécurité. C'est bien un domaine dans lequel son bilan est des plus catastrophiques. Il est complètement disqualifié pour en parler. 

S’agissant de l’uranium de Bakouma dont il parle, jusqu’ici, l’opacité de la gestion que lui et son argentier Sylvain Ndoutingai font du dossier uranium avec AREVA ne permet pas que le pays puisse espérer ou s’attendre à profiter véritablement des ressources de ce minerai. Les allégations qu’il tient sur l’uranium, AREVA ou le pétrole, ne sont que de la vraie démagogie car personne en Centrafrique n’en est dupe.

Par ailleurs, ce n’est pas en quinze jours de campagne électorale qu’il saura mieux prendre la mesure de la réalité de la misère dans laquelle végètent aujourd’hui les populations du monde rural délaissées voire carrément abandonnées depuis des lustres à leur triste sort.

 

 

Voici le message du président François Bozizé

Par journaldebangui.com - 10/01/2011

Il souhaite les vœux les meilleurs à la nation centrafricaine et se prononce sur les prochaines échéances qui attendent le pays

 

Centrafricains, Centrafricaines,


Mes chers compatriotes,


L’année 2010 s’achève. Malgré les aléas que nous avons connus au cours de cette année, nous nous sommes attelés aux tâches de développement de notre pays. Nous ne nous sommes pas déviés du chemin. Il y a des compatriotes qui n’aiment pas la démocratie. Mais nous avons lutté pour que la démocratie ait droit de cité en République Centrafricaine. C’est la seule voie que nous devons emprunter. Il n’y a pas d’autres voies. Le cinquantenaire ‘est terminé dans de très bonnes conditions.

Nous n’avons connu aucun obstacle. Pour ce faire, j’ai adressé toutes mes félicitations à tous les Centrafricains. Un événement malheureux s’est produit à Birao. Certaines personnes ont voulu mettre le pays à feu et à sang, mais Dieu n’a pas adhéré à leur plan. Dieu n’aime plus les souffrances et les malheurs en Centrafrique. Les événements machiavéliques de Birao ont échoué car c’est le plan de Dieu. Centrafricains, chers compatriotes, que tu travailles au bureau, à l’école, à l’hôpital, aux champs ou que tu te consacres à l’élevage, attèles-toi à ce travail avec toutes tes forces pour que la République Centrafricaine se développe. Garde toujours présent à l’esprit cette voie. Ne te dévie pas de cette voie. Ne suis pas ceux qui cultivent la méchanceté, l’aigreur et ceux qui sèment le désordre. Ce sont ceux qui ne veulent pas que la République Centrafricaine émerge. Ne les suis pas. Suis la voie de la paix pour notre pays la République Centrafricaine. Suis la voie de l’amour, de l’entraide et de la fraternité. Dieu est avec nous, Dieu est avec nous, Dieu est avec la République Centrafricaine. Il nous protège tous les jours. Au cours de cette année 2011, Il sera toujours avec nous. Dieu ne trompe pas, il ne meurt pas. Dieu est amour et il est sincère. Vous me connaissez tous, tout comme vous connaissez ma politique. Ma politique est celle du travail et c’est l’essence de Kwa na Kwa (KNK). Ma politique n’est pas celle des affrontements, des mensonges et du désordre, ni celle de la rébellion.

Aujourd’hui, le DDR n’est pas rentré dans sa phase efficiente. Ce n’est pas de ma faute, ni celle du gouvernement, mais la faute incombe aux responsables des mouvements politico-militaires. Ils ne veulent pas du DDR. Ils ne veulent pas que le DDR marche et qu’il soit effectif. Ils le bloquent, parce qu’ils n’aiment pas la paix. Ils boquent parce qu’ils n’aiment pas la paix. Ils bloquent l’avancement du DDR. Ils font exprès pour maintenir les combattants dans la souffrance, dans la brousse. Ils le font parce qu’ils veulent avoir les poches pleines tout en restant à Bangui. Ils sont tranquilles à Bangui alors qu’ils ont abandonné les jeunes dans la brousse, dans la souffrance. La souffrance, ce sont les combattants qui les endurent dans le maquis. Il appartient aux responsables politico-militaires d’être francs, de dire la vérité, de prêcher la paix dans le pays, de prêcher la vérité et la paix dans le pays. Ils contournent la vérité, ce qui n’est pas normal.

Pour le désarmement, j’ai réuni les responsables politico-militaires plus d’une dizaine de fois. Le reste c’était l’identification des sites militaires, et maintenant, ils s’activent à autre chose qu’à dire la vérité aux combattants. Il faut qu’ils soient clairs dans leurs propos afin que les combattants aussi les comprennent clairement et qu’ils invitent les éléments à la paix. S’ils veulent la guerre, qu’ils le disent. S’ils veulent la démocratie, qu’ils le disent au lieu de trouver des subterfuges par les éléments de Babba Ladde. Babba Ladde est un problème différent. C’est un Tchadien. Il n’est pas Centrafricain et tous ses éléments dont des étrangers. Leurs problèmes seront examinés avec les autorités tchadiennes et le Tchad. Il n’est pas question de faire l’amalgame avec le DDR. Les responsables politico-militaires font exprès pour que le DDR n’avance pas. Ils ont une autre stratégie. 2011 est l’année des élections. Les élections seront effectives le 23 janvier 2011. Que personne ne vous trompe car beaucoup de rumeurs circulent dans les quartiers. Ces rumeurs ne sont que du mensonge entretenu par des méchants. Rien ne peut bloquer le processus. La CEI travaille normalement. Tout le matériel est en place. Il ne reste que les bulletins qui ont été envoyés à l’imprimerie et qui reviendront dans quatre jours et tout sera en place. Ceux qui racontent n’importe quoi ne sont que des aigris. Ce sont eux qui n’aiment pas le bon devenir de la RCA.

Vous irez voter, voter le 23 janvier 2011. L’heure a sonné. Vous irez voter dans la paix. Soyez vigilant en allant voter et ce dans tous les bureaux de vote, parce qu’il y a des fauteurs de trouble qui vont être tentés de manipuler les urnes. Ils vont abuser de toi en te proposant des beignets ou en te faisant miroiter des grillades pour faiblir ton endurance et ta foi. Pour que ton pays se développe, fais un choix judicieux. Choisis une personnalité intègre, un bon chef d’Etat, un bon député pour qu’il se consacre au développement du pays.

Je vous le redis encore, soyez vigilants contre les ennemis de la RCA, contre les ennemis de la paix en RCA, car ses ennemis sont nombreux, car les Centrafricains d’un côté et les étrangers aussi de l’autre. Je préfère le dire compte-tenu de ce qui arrive dans certains pays, qu’ils veulent transplanter dans notre pays. Centrafricains, soyez vigilants. N’ayez pas peur. Les membres de la CEI, attelez-vous à votre mission comme des patriotes de Centrafrique. Militaires, policiers, gendarmes, assurez convenablement votre mission pour que les élections se déroulent dans la paix et la tranquillité. Il n’y a pas d’occasion aux troubles. J’invite les membres de la Cour constitutionnelle à accomplir leur mission avec objectivité. Nous voulons la paix en Centrafrique. Nous voulons la paix en Centrafrique. L’heure est arrivée et c’est le moment de travailler pour le vote. Les élections sont très importantes dans un pays car elles déterminent l’avenir du pays. N’ayez pas crainte. Je n’ai pas beaucoup à vous dire, car le mensonge peut parfois se glisser dans un bavardage inutile. Je vous salue tous. Joie et paix au cœur. Joie et paix au cœur.

Bonne Année. Bonne Année. Je vous remercie. Que Dieu bénisse le Centrafrique

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 03:35

 

 

Antoine-de-Leocour.jpg

 

           Antoine de Léocour

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Janvier 2011 06:15

Le drame survenu dimanche 9 janvier 2010 au Niger touche la Centrafrique, notamment le milieu des organisations humanitaires. L’un des deux français enlevés à Niamey puis exécutés par les ravisseurs vers la frontière malienne, Antoine de Léocour, était en poste en Centrafrique depuis 6 mois. Antoine de Léocour était  responsable de programmes pour l’ONG Aide Médicale Internationale. Il avait pris son congé et quitté Bangui récemment pour aller se marier dans une semaine au Niger. Le président de l'organisation Aide Médicale Internationale, Philippe Augoyard, décrit Antoine de Léocour comme « un amoureux de l’Afrique».

Aide Médicale Internationale intervient notamment dans les secteurs de Ndélé et de Mbrès. L’ONG appuie et renforce les structures sanitaires de ces zones.

 

L'employeur d'Antoine de Léocour : «Nous nous souviendrons de l'engagement fort d'Antoine»

La Voix du Nord dimanche 09.01.2011, 12:39

Le président de l'organisation Aide Médicale Internationale (AMI), Philippe Augoyard, écrit avoir «appris avec une immense tristesse le décès, dans ces circonstances dramatiques, d'Antoine de Léocour, responsable de programmes en République centrafricaine depuis six mois pour notre association».

« Antoine était en congés et s'était rendu au Niger pour son mariage qui devait avoir lieu dans une semaine », a précisé M. Augoyard.

Antoine de Léocour et Vincent Delory, deux Nordistes de 25 ans originaires de Linselles, dans la métropole lilloise, ont été enlevés vendredi à Niamey et tués hier samedi lors d'une opération de l'armée nigérienne coordonnée par des militaires français près du Mali. Antoine de Léocour avait travaillé en Afrique jusqu'en mars 2010 pour une ONG allemande.

« Nous nous souviendrons de l'engagement fort d'Antoine dans les programmes de solidarité menés au sein de notre association et dans d'autres structures humanitaires », conclu le président d'AMI.

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 03:20

 

Ziguélé

 

 

 

Bangui, le 10 janvier 2011

 

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais tout d’abord vous présenter mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2011, pour chacun d’entre vous, pour vos familles respectives, et surtout pour notre pays.

Pour la seconde fois, mon Parti le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) m’a désigné pour défendre ses couleurs aux élections présidentielles. J’ai accepté cette mission parce que je suis convaincu que si les Centrafricaines et les Centrafricains l’acceptent, nous pouvons tous ensemble sauver notre pays de cette mort lente dont il a pris le chemin depuis ces dernières années car je suis de ceux qui croient fermement que cette descente aux enfers de notre pays n’est pas une fatalité et que tous unis, nous pourrons stopper cet engrenage infernal et modifier positivement le cours des choses.

En effet, depuis les dernières élections de 2005, j’ai pris le temps, avec mes camarades du Bureau Politique du Parti, de sillonner le pays par route, d’Ouest à l’Est, et du Nord au Sud. J’ai effectué plus de 15 000 kms de routes et de pistes et vécu personnellement la réalité des insupportables tracasseries et entraves au droit à la libre circulation des citoyens et des marchandises que constituent les illégales barrières routières sauvagement implantées sur l’ensemble du territoire national par les forces de défense et de sécurité avec l’approbation des plus hautes autorités nationales.

Je prends d’ores et déjà l’engagement solennel auprès des Centrafricains que si je suis élu Président de la République, le démantèlement des barrières illégales de racket sera une des premières mesures que mon gouvernement va initier afin de rétablir la liberté d’aller et venir de nos compatriotes sur la totalité du territoire national.    

Bref, j’ai rencontré des hommes et des femmes de toutes conditions sociales et pu mesurer l’immensité de la détresse de mes compatriotes, surtout ceux de l’arrière-pays. J’ai eu l’occasion de toucher du doigt la profondeur de l’inqualifiable pauvreté et de la misère dans laquelle vivent aujourd’hui nos concitoyens du monde rural. Cette descente aux enfers s’est en effet accélérée après les ravages et les destructions de nos villes de provinces, à la suite des années de rébellions que certains hommes politiques ont cru devoir lever pour s’emparer des rênes du pays  et assouvir leur soif du pouvoir et pour leurs intérêts bassement égoïstes, sans aucune véritable vision ni de près ni de loin du développement du pays et du bien-être des Centrafricains. Des années après, notre pays et en particulier le monde rural, éprouve les pires difficultés à s’en relever.

Plusieurs régions de notre territoire national sont littéralement délaissées et dans un état d’abandon quasi-total par le pouvoir central. Même les axes routiers qui y conduisent n’ont presque jamais été entretenus depuis des lustres au point que la nature a repris ses droits, confinant des populations entières dans un inadmissible isolement. Comment voulez-vous que les compatriotes qui y vivent  n’aient pas le sentiment d’être rejetés et de ne plus appartenir à la Nation centrafricaine ?

La famine qui tenaille aujourd’hui une grande majorité de Centrafricains tant à Bangui que dans les provinces et surtout la malnutrition infantile sévère qui sévit notamment dans les zones et villes minières et qui a entraîné la mort de plusieurs centaines de nos enfants, n’a pas d’autre explication que la politique criminelle et antinationale de braquage et du gangstérisme  d’Etat vis-à-vis des collecteurs et bureaux d’achat de diamant qui a mis de fait au chômage, plusieurs artisans miniers qui ne pouvaient plus subvenir convenablement aux besoins alimentaires de leurs familles.

En ayant parcouru le pays,  j’ai ainsi pu rendre visite et partager concrètement le quotidien de nos militants et indirectement celui des populations de plusieurs préfectures, sous-préfectures, communes et villages de notre beau pays. J’ai discuté avec des agriculteurs, des pêcheurs, des éleveurs, des artisans, des artisans miniers ou « nagbata », des chômeurs, des jeunes diplômés chômeurs, des religieux, des commerçants, des fonctionnaires, des enseignants de tous les degrés, des infirmiers, des médecins, des magistrats, des douaniers, des soldats, gendarmes et policiers de tous grades etc.  

J’en ai tiré ce programme politique que j’ai l’honneur de vous présenter ce jour, et que je défendrai pendant ces deux semaines de campagne.

Mais avant de passer à cette présentation à proprement parler, je tiens à dire ici clairement avec gravité au sujet du présent processus électoral, qu’en dépit des accords politiques et solutions de sortie de crise de toutes sortes, des pertinentes recommandations adoptées par consensus par le Dialogue Politique Inclusif en présence et avec l’appui incessant des partenaires de nombreux pays amis et des partenaires au développement de la Communauté internationale, le Président François BOZIZE est toujours demeuré sourd et a singulièrement manqué de volonté politique et  refusé de mettre sincèrement en application dans l’intérêt de la paix ce qui a été arrêté.

Les Centrafricains et l’opinion internationale sont témoins de la part que mon parti le MLPC et moi-même avons prise au sein de l’opposition démocratique, aux côtés des autres formations politiques pour la recherche inlassable des voies et moyens pacifiques afin de faire aboutir le processus électoral. Notre seul objectif était d’obtenir que les élections soient crédibles. Pour l’être, elles doivent être mieux préparées pour être conformes aux normes et standards internationalement  admis de nos jours.

Nous n’avons eu de cesse de dénoncer les dérives de la Commission Electorale Indépendante qui n’était indépendante que de nom et d’exiger, sans avoir été écoutés le moins du monde, la correction des graves dysfonctionnements de ladite commission ainsi que la médiocrité, la gestion opaque et la partialité de son Président dont nous avons aussi exigé sans succès à ce jour, la démission. Même le rapport de l’audit sur sa gestion, pourtant ordonné par le Président BOZIZE à notre demande, est resté l’un des documents dont le secret est le mieux gardé par le pouvoir en place.

La campagne électorale s’ouvre donc malgré nos mises en garde et exigences quant aux diverses garanties minimales que nous n’avons cessé de formuler. Cela est malheureusement interprété à tort par le camp de notre principal adversaire comme une crainte d’aller aux urnes alors que mon parti, le MLPC est incontestablement un parti réellement démocratique qui a toujours activement pris part sans la moindre appréhension, à toutes les échéances électorales du pays.

Je tiens donc à déclarer très solennellement que ces élections dont les conditions de préparation sont des plus mauvaises, avec un Président de la République très peu soucieux, c’est le moins que l’on puisse dire, du respect de la loi et notamment du Code électoral ; un Président de la République qui n’a jamais réellement voulu du consensus comme mode de préparation des élections ; d’un Président de la République qui n’a jamais rien fait pour assurer la réussite du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des rebelles.

Malgré l’occupation de huit préfectures de notre pays sur les seize qu’il compte, par diverses rébellions armées toujours non désarmées à ce jour, nous sommes contraints de battre campagne dans des conditions d’insécurité que tout un chacun peut imaginer.

Tout en reconnaissant les carences et faiblesses qui sont inhérentes  à un jeune parti de l’opposition, fût-il le premier du pays comme l’est le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), je voudrais dès maintenant dégager notre responsabilité pour le cas où ce processus électoral bâclé déboucherait sur un échec pouvant ouvrir lieu à une nouvelle crise politique en Centrafrique à l’instar de ce que vit actuellement un pays frère de l’Afrique de l’Ouest.  L’attention que nous avons attendue des partenaires au processus électoral, qu’ils soient nationaux ou internationaux, pour faire entendre et ramener à la raison le Président de la République n’a pas toujours été au rendez-vous, et je crains que nous le regrettions tous vivement demain.  

Je vous remercie

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 03:15

 

 

Demafouth-JJ.jpg

 

Par Sebastien Lamba - 10/01/2011 Journal de Bangui

C’est devant les étudiants de l’Université de Bangui, que le candidat a ouvert la campagne officielle

 Le Candidat de la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), Jean Jacques Démafouth a présenté les grands axes de son programme de société, pour l’élection présidentielle du 23 janvier 2011, devant les étudiants de l’Université de Bangui, à l’ouverture de la campagne officielle, lundi 10 janvier 2011, à Bangui. Il a indiqué que son parti a conçu un programme d’urgence, pour un pays post conflit comme la République Centrafricaine, notamment rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire et redéployer l’administration sur l’ensemble du territoire afin d’asseoir l’autorité de l’Etat. Le rétablissement de la sécurité, permettra à notre armée avec la mise en œuvre effective du programme de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), d’être efficace pour poursuivre les bandits de grands chemin, a –t-il expliqué.

Mettre en place une politique d’autosuffisance alimentaire. Car, a-t-il ajouté près de 60M des éléments des mouvements politico-militaires signataires des accords de paix ont accepté de faire de l’agriculture et de l’élevage après le désarmement, afin de jeter une base de l’organisation d’agriculture compétitive dans notre pays. Nos hôpitaux sont des cliniques privés. Rien que le même le carnet de consultation est payant, disons-le au peuple, au besoin instituer la délivrance d’une carte d’abonnement sanitaire comme cela été le cas à l’époque; et c’est avec cette carte que le Centrafricain pourrait se soigner gratuitement et partout. A partir de ce moment le personnel à l’obligation de soigner selon les normes établies, a estimé le candidat Jean Jacques Démafouth.

Il a annoncé la signature d’une convention nationale pour réfléchir sur la délivrance d’une carte d’abonnement sanitaire où on trouve une solution alternative aux phénomènes de la corruption qui mine nos hôpitaux. Si on doit privatiser les hôpitaux; on doit le faire en mettant en place un dispositif draconien derrière le personnel médical ayant le devoir de soigner pour éviter les va et viens aux malades du sida vers Bangui pour s’approvisionner en ARV, c'est-à-dire il fallait développer un mécanisme approprié, a-t-il dit. Sur le plan éducatif, il a précisé que notre système éducatif ne répond plus aux exigences de l’heure. Par conséquent, il faut refonder notre système scolaire en créant des nouvelles filières à l’université de Bangui. Il a souhaité que l’université soit sur le même diapason que les autres universités de la sous-région et sur le plan international.

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