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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 16:33

 

 

gaz.jpg

 

 

Nous publions ci-dessous une interview que nous a accordée Christophe Gazambetty, porte-parole d’une plateforme le Conseil National de la Résistance (CNR) qui regroupe des mouvements politico-militaires dont le FDPC d’Abdoulaye Miskine, aujourd’hui introuvable, et la CPJP, qui ne sont pas partie prenante aux accords de paix de Libreville et qui n’arrivent pas à obtenir les négociations avec le gouvernement de Bozizé qu’ils appellent pourtant avec beaucoup d’insistance sans malheureusement être entendus. Ces mouvements rebelles qui n’ont toujours pas désarmé, sont très actifs sur le terrain et contrôlent plusieurs localités entre autres dans les préfectures de la Haute-Kotto, le Bamingui-Bangoran et la Vakaga, semblent déterminés à saboter le processus électoral actuellement en cours vis-à-vis duquel ils ne cachent pas leur hostilité. C’est ce que confirme leur porte-parole dans cette interview.

 

Rédaction C.A.P

 

 

Centrafrique-Presse : Malgré l’occupation par diverses rébellions armées de huit préfectures sur seize de la RCA et en dépit de l’échec sur le terrain du programme DDR, la campagne électorale a néanmoins démarré pour le scrutin du 23 janvier 2011en Centrafrique. Pensez-vous que la tenue d’élections dans ces conditions soit la meilleure solution à la crise dans ce pays ? Bozizé peut-il être battu par la voie des urnes selon vous ?

 

Christophe Gazambetty : Ma réponse à cette question est sans ambigüité et je reste dans une dynamique constante qui consiste à dire depuis plus d’un an que les conditions d’une élection équitable, juste incontestable et incontestée ne sont nullement réunies. Mieux, tous les actes posés de manière non consensuelle par Le Général-Président BOZIZE ne font que confirmer une pseudo-élection, un holdup électoral, c’est un véritable « blanchiment électoral ». Elle va plutôt pousser la crise centrafricaine à son paroxysme et risque de faire flamber tout le pays : il suffit d’écouter les discours-menaçants du Général-Président BOZIZE. Ces « élections » si elles en sont une, ne résoudront aucunement la crise politique centrafricaine. La recherche effrénée d’une légitimité et d’une légalité présidentielles ont été claironnées sur tous les toits et je vois mal BOZIZE s’abstenir de s’autoproclamer dès le premier tour comme annoncé, et ridiculiser ceux ou celles qui l’auront accompagné dans sa folle aventure. C’est faire preuve d’une naïveté que de penser autre chose que cela.

 

C.A.P : Il y a peu de temps, vous annonciez officiellement la mise en place d’une plateforme politico-militaire dénommée Conseil National de la Résistance (CNR) rassemblant trois ou quatre mouvements politico-militaires centrafricains et dont vous êtes le porte-parole. Quel rôle compte jouer le CNR dans les questions centrafricaines et comment se situe-t-il par rapport au processus électoral qui se déroule actuellement dans ce pays ?

 

C.G : Pour la première fois de manière lucide, les groupes politico-militaires se sont mis ensemble pour assoir une plateforme politique, afin de promouvoir leur contenu politique et avoir un outil de discussion crédible avec les autorités actuelles du pays. Cette plateforme a aussi dans ce contenu politique l’ambition affirmée, d’être non seulement une force de propositions et de réformes mais mieux, elle travaille à être une force alternative à l’immobilisme ou encore au changement dans la continuité: elle s’appuie sur le concept de la RUPTURE en tant qu’action et pensée. La liberté comme base de la paix et de la justice, la défense des droits humains universellement reconnus, pour une démocratie citoyenne et de proximité. Tout ceci n’étant assurée que par la promotion de nos valeurs traditionnelles positives et notre culture nationale, qui nous permettra d’être des acteurs de la mondialisation et non des soumis à la dictature de la pensée unique.

 

Par rapport au processus actuel pompeusement dit électoral, le Conseil National de la Résistance ne se reconnait pas dans cette mascarade et ne souhaite pas porter une quelconque caution d’aucune sorte à une démarche pour laquelle ni la réconciliation nationale, ni l’apaisement, ni le désarmement et encore moins le retour des réfugiés n’ont pu être réellement actionnés à travers le processus de désarmement qui a été vidé de ses ressources et perverti par le pouvoir et ceux qui ont fait allégeance par leur ralliement et le reniement…

 

C.A.P : Une délégation de candidats et certains responsables du MLPC qui partait battre campagne à Birao dans la Vakaga a été récemment brièvement enlevée par des hommes armés dans les environs de Bria dans la Haute-Kotto avant d’être relâchée. Quelle est votre réaction ?

 

Cette situation est regrettable. Mais on peut se demander si cette délégation comme une autre, n’aurait pas pris la mesure de la situation sécuritaire sur le territoire national avant de rentrer nuitamment dans une zone qui est sous contrôle des mouvements armés, qui sont attentifs en ce moment à leur propre sécurité en raison des infiltrations et autres. Il me semble que même les humanitaires prennent la précaution de s’annoncer avant de franchir certaines lignes, et bien, prenons la peine de le faire pour éviter des bavures.

 

Comprenez donc que l’on ne peut pas organiser une élection dans les conditions sécuritaires ou si ce n’est pas la garde présidentielle qui bloque le passage eh bien disons-le, ce sont des éléments des mouvements armés. Ceux qui ont librement choisi d’aller battre campagne se doivent à mon avis d’intégrer dans leur démarche le fait qu’il n’y a pas eu une véritable politique de réconciliation ayant débouché sur un désarmement.

 

Et il y a également le phénomène des coupeurs de route sur toute l’étendue du pays avec diverses forces militaires étrangères de toute part…Le pays est incontrôlé et incontrôlable : c’est une donnée réelle.

 

C.A.P : La ville de Birao avait été momentanément occupée courant novembre dernier par une branche de la CPJP mais avait été violemment délogée quelques jours après par l’armée tchadienne appelée à la rescousse par Bangui. Depuis, on n’entend plus tellement parler de ce mouvement dont un des chefs avait affirmé avec beaucoup d’assurance que leur objectif était d’arriver à Bangui. Qu’en dites-vous ?

 

C.G : La CPJP n’a jamais pris part à une aventure de ce genre dans la ville de BIRAO. Elle avait avisé en son temps et mis en garde ceux qui ont commandité et revendiqué, cette action dont on se pose la question de savoir le pourquoi, de ne pas user et abuser de l’appellation CPJP. Cet acte qui est à la limite de l’irresponsabilité, a été revendiqué par des personnes connues et qui n’appartiennent pas à la CPJP. Cette action contre-productive a permis et ouvert la voie à des massacres et crimes de guerre et à la destruction de la ville de BIRAO. Est-ce un objectif politique?

 

La CPJP n’a pas à être assimilée à de tels errements gravissimes. Cela a permis au Général-Président BOZIZE de convaincre aisément le TCHAD d’intervenir, de ratisser et de neutraliser le groupe totalement et de s’installer dans tout le Nord du pays, pour sécuriser le pouvoir centrafricain qui peine depuis le 13 mars 2003 à assurer la sécurité du pays de manière souveraine. Si BANGUI était leur objectif annoncé, pourquoi donc aller s’enfermer dans la ville de BIRAO? Posez leur la question, pas à moi?

 

C.A.P : Malgré la demande plusieurs fois réitérée de la CPJP de négocier avec le pouvoir de Bozizé pour ramener la paix dans le pays, ce dernier semble demeurer désespérément sourd à ces appels. N’est-ce pas une façon objective d’encourager le recours aux armes comme seule solution à une telle surdité ?

 

C.G : Pour le moment nous attendons que le pouvoir s’assume au lieu de se murer dans une vision surannée et archaïque tendant à dire que le « dialogue a eu lieu, il n’y a plus de dialogue ». Eh bien, on a donc rien compris au concept du dialogue .Il est et doit être permanent et ce qui a eu lieu ne serait que le lancement d’une culture de dialogue, pour notre part. A ce moment-là, il ne faut pas s’attendre à ce que les détenteurs d’armes soient convaincus de s’en débarrasser. On en est là. Personne n’a véritablement rendu les armes en réalité….La solution reste d’ouvrir de vraies négociations pour lesquelles la CPJP renouvelle son entière disponibilité.

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 01:56

 

 

Tiangaye CRPS campagne

 

Me Nicolas Tiangaye Président du CRPS avec  une lampe tempête à la main

 

 

Caravane Tiangaye CRPS

 

Caravane CRPS

 

caravane campagne Tiangaye et le CRPS

 

Quelques vues de la caravane du CRPS de  Nicolas Tiangaye dans le 4ème arrondt

 

 

Le vendredi 15 janvier 2011, Me Nicolas Tiangaye candidat aux élections législatives dans la circonscription du 4ème arrondissement de la capitale, a lancé sa campagne sous forme de caravane populaire, avec une foule de partisans de son parti le CRPS depuis le poste de transformation de l’ENERCA de Gobongo pour ensuite sillonner les artères du 4ème arrondissement.

Le cortège a couvert le 4ème arrondissement en partant de la résidence de Tiangaye. Il a suivi l'avenue des Martyrs jusqu'au croisement du 8ème puis a quitté cette avenue pour remonter l'avenue Mbaïkoua jusque devant de ENERCA de Nguinda puis a remonté jusqu'à l'église Baptiste de Gobongo puis est revenu vers le marché de Fouh et a continué sur l'avenue jusque devant hôpital de l'amitié pour remonter a Boy-Rabé par Dedengué 3. Au marché de Boy-Rabé, le cortège a progressé jusque devant la résidence du Député sortant Edouard Patrice Ngaissona avant de revenir au marché Boy-Rabé et descendre sur le Lycée Boganda. Le candidat Tiangaye qui était debout dans une voiture au toit ouvrant, tenait à la main une lampe tempête, symbole emblématique du parti CRPS.

Ayant appris que Nicolas Tiangaye avait sillonné le quartier du 4ème arrondissement et tenait un meeting au marché de Boy-Rabe, son adversaire qui croisera le fer avec lui dans cette circonscription à savoir François Bozizé en personne et son suppléant l’ex-Premier Ministre Elie Doté avaient cru devoir se précipiter à Boy-Rabe pour y tenir aussi un meeting juste à côté du lieu où s’exprimait Nicolas Tiangaye.

C’est cette démonstration de force de Nicolas Tiangaye dans le quatrième arrondissement que redoutait terriblement Bozizé et qui l’a amené à refuser arbitrairement le principe qu’il y ait deux circonscriptions dans cet arrondissement comme le demandait le Conseil d’Etat. En décidant d’être lui-même candidat aux législatives dans le quatrième arrondissement, Bozizé a voulu faire de la candidature de Me Tiangaye dans cette circonscription une affaire personnelle.

Lors des élections de 2005, la victoire de Me Nicolas Tiangaye, il l’avait effectivement emporté sur le candidat du KNK Patrice Edouard Ngaissona, avait été volée par les « libérateurs » et Bozizé a toujours considéré que Tiangaye en était aigri. Pour Bozizé, il faut donc coûte que coûte barrer la route de l’Assemblée nationale à celui-ci pour l’empêcher de prendre une revanche sur le KNK en redevenant le futur président de ladite Assemblée nationale. Tingaye ayant déjà été le président du Conseil National de Transition (CNT), structure parlementaire de transition mise en place au lendemain du putsch du 15 mars 2003..  

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 01:30

 

 

Martin Ziguélé affiche

 

 

Une importante rencontre a eu lieu ce dimanche 16 janvier 2011 dans un hôtel à Bobigny (93) entre la Direction fédérale de campagne du candidat Martin Ziguélé conduite par Antoine Jérémie Nam-Ouara et Romuald Ngbalé et le Comité de soutien de celui-ci piloté par l'ancien ministre Clément Bélibanga qui en est le Président et l'ex Conseiller spécial et porte-parole de la présidence Prosper N'douba, son Vice-Président. Le Président du Comité des Sages du MLPC, Hugues Dobozendi prenait également part à cette réunion de campagne qui a permis la présentation aux nombreux particpants du programme politique, économique et social du candidat Martin Ziguélé ainsi que sa profession de foi. La rencontre a permis de nombreux et enrichissants échanges avec les compatriotes autour du projet du candidat Ziguélé que la plupart des participants ont trouvé réaliste et conforme aux aspirations légitimes des Centrafricains.

Depuis le démarrage de la campagne électorale, le candidat Martin Ziguélé a déjà tenu meeting mercredi et jeudi dernier à Boda et Mbaiki, suivi samedi dernier par Nola, Berbérati et Carnot. ce dimanche, il devait se rendre à Mobaye, Bangassou, puis Bambari, Bria et Ndélé.

A Berbérati, la population qui a réservé un accueil complètement délirant à Martin Ziguélé l'a assuré qu'elle savait déjà pour quel candidat elle allait massivement voter et qu'il ne s'en fasse pas, qu'il ne dépense pas inutilement de l'argent pour revenir les voir. S'il n'y a pas bourrage d'urnes, on voit déjà qui va mordre la poussière dans cette ville. Tout un programme...!

Ci-dessous, la déclaration du Comité de soutien du candidat martin Ziguélé. 

Rédaction C.A.P

 

DECLARATION DU COMITE DE SOUTIEN A MARTIN ZIGUELE,

CANDIDAT AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES

DU 23 JANVIER 2011

 

Paris, le 16 janvier 2011

 

Malgré les observations légitimes émises par les candidats de l'opposition à l'élection présidentielle concernant la mauvaise préparation et les nombreuses violations du Code électoral par le Président François Bozizé et le président de la Commission électorale, le régime de Bangui a tenu coûte que coûte et de façon unilatérale à aller aux urnes le 23 janvier 2011.

 A cet égard, en prélude à sa conférence de presse du lundi 10 janvier dernier pour le démarrage de sa campagne électorale, notre candidat Martin Ziguélé a tenu à exprimer clairement ses inquiétudes et à dégager ses responsabilités en prenant toute la communauté nationale et internationale à témoin quant aux graves dysfonctionnements de la CEI et au fait que les conditions techniques, sécuritaires les plus élémentaires pour la tenue d’une élection crédible n’étaient pas réunies. Pour preuve, quarante-huit heures à peine après l’ouverture de la campagne électorale, les candidats du parti MLPC de la Haute-Kotto et de la Vakaga qui se rendaient dans ces préfectures pour battre campagne ont été arrêtés, maltraités, dépossédés de leur véhicule et détroussés par des hommes armés appartenant sans doute à une des rébellions qui écument la région. Cet incident dont la gravité n’échappe pourtant à personne n’a jusqu’ici suscité une quelconque réaction ni des autorités de Bangui ni des représentants de la communauté internationale. De même, plusieurs cas de violations du Code électoral et du Code de bonne conduite par le parti KNK sont quotidiennement enregistrés mais cela n’émeut personne à Bangui.    

C’est donc fort de ce contexte que le candidat Martin Ziguélé a solennellement déclaré avec gravité au sujet du présent processus électoral, « qu’en dépit des accords politiques et solutions de sortie de crise de toutes sortes, des pertinentes recommandations adoptées par consensus par le Dialogue Politique Inclusif en présence et avec l’appui incessant des partenaires de nombreux pays amis et des partenaires au développement de la Communauté internationale, le Président François BOZIZE est toujours demeuré sourd et a singulièrement manqué de volonté politique et  refusé de mettre sincèrement en application dans l’intérêt de la paix ce qui a été arrêté. »

Plus loin il a encore ajouté : « Nous n’avons eu de cesse de dénoncer les dérives de la Commission Electorale Indépendante qui n’était indépendante que de nom et d’exiger, sans avoir été écoutés le moins du monde, la correction des graves dysfonctionnements de ladite commission ainsi que la médiocrité, la gestion opaque et la partialité de son Président dont nous avons aussi exigé sans succès à ce jour, la démission. Même le rapport de l’audit sur sa gestion, pourtant ordonné par le Président BOZIZE à notre demande, est resté l’un des documents dont le secret est le mieux gardé par le pouvoir en place ».

Et Martin Ziguélé de conclure  en dégageant ses responsabilités en ces termes: « ces élections dont les conditions de préparation sont des plus mauvaises, avec un Président de la République très peu soucieux, c’est le moins que l’on puisse dire, du respect de la loi et notamment du Code électoral ; un Président de la République qui n’a jamais réellement voulu du consensus comme mode de préparation des élections ; d’un Président de la République qui n’a jamais rien fait pour assurer la réussite du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des rebelles . Malgré l’occupation de huit préfectures de notre pays sur les seize qu’il compte, par diverses rébellions armées toujours non désarmées à ce jour, nous sommes contraints de battre campagne dans des conditions d’insécurité que tout un chacun peut imaginer. Je voudrais dès maintenant dégager notre responsabilité pour le cas où ce processus électoral bâclé déboucherait sur un échec pouvant ouvrir lieu à une nouvelle crise politique en Centrafrique à l’instar de ce que vit actuellement un pays frère de l’Afrique de l’Ouest.  L’attention que nous avons attendue des partenaires au processus électoral, qu’ils soient nationaux ou internationaux, pour faire entendre et ramener à la raison le Président de la République n’a pas toujours été au rendez-vous, et je crains que nous le regrettions tous vivement demain.  »

On ne peut être plus clair. Aujourd'hui nous nous sommes lancés dans la bataille en comptant fermement sur le soutien et le sens de responsabilité patriotique de chaque Centrafricaine et chaque Centrafricain pour donner une chance de changement véritable en Centrafrique à l'issue de ces consultations électorales.

Cependant, les Centrafricains se rendent à ces élections sans naïveté. Ils sont parfaitement conscients de la volonté politique et de la détermination du candidat et Président sortant, François Bozizé et son clan qui, compte tenu de son extrême impopularité et sachant que leur chef de file fait l’objet d’un véritable phénomène de rejet de ses compatriotes, ont déjà mis en route leur machine infernale à frauder ces élections qu’ils ne peuvent pas gagner autrement qu’en ayant recours au tripatouillage et autres techniques anti-démocratiques d’intimidation par les armes des citoyens, méthodes qui leur ont si bien réussi pour leur hold-up en 2005.

La fameuse communauté internationale et ses représentants en Centrafrique qui se sont surtout distingués par leur aplatissement devant Bozizé ainsi que les observateurs des institutions internationales dont le traditionnel message de félicitation de circonstance à adresser à Bozizé pour sa « brillante victoire » et les rapports tendant à certifier la crédibilité des élections centrafricaines sont sans doute déjà prêts, doivent savoir que cette fois-ci, l’aspiration au changement et à l’alternance politique du peuple centrafricain sont telles qu’il ne se laissera pas abuser par leur volonté de maintenir le statu quo en faveur du dictateur sanguinaire François Bozizé.

Pour ces élections de 2011, les Centrafricains, toutes couches sociales confondues, ne sont plus disposés à se laisser voler une seconde fois leur victoire usurpée et confisquée par Bozizé et sa clique en 2005. Le refus obstiné de ce dernier de rendre public le rapport d’audit sur la catastrophique gestion de la CEI et de se séparer de Joseph Binguimalé l’homme dont il s’est attaché la complicité et qu’il a placé non sans évidente arrière-pensée à la tête de la Commission électorale malgré le rejet quasi unanime dont celui-ci a fait l’objet, ne laisse guère de doute sur le caractère malhonnête de ses intentions.

Pour revenir aux propositions du candidat Martin Ziguélé et au programme politique qu’il soumet aux Centrafricains pour ces élections,  il y a lieu de rappeler qu’il est le fruit et l’émanation d’un long et patient travail d’observation, d’écoute et d’entretien que ce dernier a consacré sur le terrain auprès de ses compatriotes de toutes conditions sociales. C’est ainsi qu’il a en conclu qu’avant même de commencer à parler de quoi que ce soit en Centrafrique aujourd’hui, la priorité est à ses yeux le rétablissement de la libre circulation des biens et des personnes à travers toute la République Centrafricaine. "Je prends d’ores et déjà l’engagement solennel auprès des Centrafricains que si je suis élu Président de la République : le démantèlement des barrières illégales de racket sera une des premières mesures que mon gouvernement va initier afin de rétablir la liberté d’aller et de venir de nos compatriotes sur la totalité du territoire national", a-t-il promis.

 

-         Il propose en outre un programme de société « basé sur la restauration de la sécurité et de l’autorité de l’Etat, la relance de l’économie et la protection du capital humain, c’est-à-dire l’accès de la population aux services sociaux de base, notamment l’eau potable, la santé et la lutte contre le Vih/Sida et la réforme du système éducatif et la réadaptation de l’enseignement supérieur ».

 

-         Martin Ziguélé promet de « former un gouvernement d’union nationale qui permettrait de parachever le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants (DDR), processus qui selon lui a été bloqué par le manque de volonté politique en vue de faciliter le retour définitif de la paix ».

 

-         Pour lui, « la relance de l’économie consistera à doter le pays de structures et d’infrastructures nécessaires à la relance effective de l’économie réelle, c'est-à-dire la création des emplois productifs dans l’agriculture et l’élevage. On ne peut pas parler de développement si un pays ne dispose d’aucun système de commercialisation des produits agricole », a déclaré Martin Ziguélé, en annonçant la « création des organes de conseils auprès des agriculteurs ».

Martin Ziguélé a pris le temps d’observer et de constater que la situation sociale des Centrafricains depuis les élections de 2005, est caractérisée par "l’inqualifiable pauvreté et la misère des concitoyens du monde rural", qui n’est rien d’autre que ce qu’il a nommé "une descente aux enfers". Martin Ziguélé affirme être de ceux qui croient fermement que cette descente aux enfers n’est pas une fatalité et que "tous unis, nous pourrons stopper cet engrenage infernal et modifier positivement le cours des choses."

Aujourd’hui, c’est de notoriété publique que dans certains départements ministériels, vous ne trouvez que des ressortissants d’une seule famille, d’une seule ville. Martin Ziguélé s’engage à combattre cette gestion clanique, clientéliste et familiale des affaires du pays.

70 % de la population appartient au monde rural et n’a pas une source régulière de revenu. Les thuriféraires du pouvoir ne cessent de clamer qu’avec Bozizé les salaires sont régulièrement versés aux fonctionnaires mais que représentent 20.000 fonctionnaires sur les 4 millions de Centrafricains ?

Pour lui, cette situation catastrophique du pays et de la population s’explique par l’insécurité créée par les différentes rébellions à l’intérieur du pays. Selon lui, plusieurs régions du pays sont "littéralement délaissées" par le pouvoir central, d’où l’état extrêmement dégradé des routes qui ne facilite pas la circulation.

"C’est pourquoi je m’engage, sans démagogie et sans prétention aucune à mettre un terme à notre descente aux enfers en changeant qualitativement la gestion de notre pays, afin de briser ce cercle vicieux du non-développement et de la souffrance, et redonner enfin espoir aux Centrafricains et à notre pays", Voilà la profession de foi de Martin Ziguélé.

La seule ambition de Martin Ziguélé si les Centrafricains lui font confiance en l’élisant Président de la République est de "transformer la République Centrafricaine de sa situation de sinistré en un pays où il fait bon vivre et travailler, en luttant résolument contre le tribalisme, le régionalisme, l’impunité,  le clientélisme et la prédation »  qui sont les fléaux caractéristiques du régime calamiteux de François Bozizé aujourd’hui .

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 01:26

 

 

urne

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 15 Janvier 2011 12:22

Les matériels électoraux légers commencent à arriver dans certaines villes des régions de la Centrafrique en préludes aux élections du 23 janvier 2011. Ces matériels conduits par les éléments des FACA (Forces armées centrafricaines) sont été réceptionnés par les membres de la CEI (Commission électorale indépendante) locale des villes et sécurisés soit par les éléments de la gendarmerie en service dans les villes soit par certains éléments des FACA en détachement. Les bulletins de vote, encres indélébiles ou des fiches techniques de comptage des voix sont entre autres certains éléments de ces matériels.

Les membres de la CEI locale de la ville de Boali à 95 km au nord-ouest de Bangui ont reçu leur lot le 14 janvier. Toutefois, « il manque des imprimés des procès-verbaux du vote, les feuilles de pointage et les feuilles des résultats », a indiqué un responsable de la CEI locale au correspondant de Radio Ndeke Luka à Boali.

Par contre à Bouar dans la Nana Mambéré au nord, « l’ensemble du matériel est arrivé sans manquement » a indiqué le président de la CEI locale de la Nana Mambéré au correspondant de la Radio à Bouar. Seulement, les commissaires attendent le versement de leur frais de formation « qui tarde à arriver », précise-t-il.

Même situation au Sud, à Berberati dans la Sous-préfecture de la Mambéré Kadéï. Selon un membre de la CEI locale, ces matériels sont arrivés « au grand complet le 13 janvier ».

En revanche à Obo dans l’extrême sud-est, aucun matériel électoral n’est encore arrivé dans cette ville à une semaine du scrutin. Il s’y ajoute que les commissaires de la CEI n’ont toujours pas perçu le reliquat de leurs indemnités. Ils continuent de réclamer 9 mois d’arriérés.

Rigobert Vondo, Rapporteur Général et porte parole de la CEI, en réponse à une question de Radio Ndeke Luka, a affirmé ce 14 janvier que tous les commissaires sont présentement en route dans différentes villes des provinces pour « régulariser tous les contentieux liés au processus électoral ».

 

NDLR : Il reste toujours l'affichage des listes électorales au sujet desquelles la CEI est en violation totale du Code électoral. Jamais élections n'ont été aussi bâclées !

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 01:18

 

 

transhumance_peulhs.jpg

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 15 Janvier 2011 10:16

Comment sont impliquées les minorités ethniques dans le processus électoral actuel en Centrafrique ? Il s’agit principalement des peuhls et des pygmées. Les peuhls sont éparpillés dans toutes les préfectures du pays et les pygmées dans la grande forêt équatoriale des préfectures de la Lobaye, la Sangha-Mbaéré et la Mambéré-Kadéï.

Les avis diffèrent d’une minorité à une autre ! Ousséni Bi Bouba Waziri, président de l’association des peulhs de Centrafrique, interrogé par Radio Ndeke Luka,  estime que des candidats à la présidentielle et aux législatives ont au moins une vision sur cette implication. « La minorité peuhl est bel et bien impliquée dans le processus électoral en cours, a-t-il déclaré. J’ai moi-même travaillé avec la collaboration de tous les maires des communes des localités où l’on trouve des Peulhs en grand nombre. Beaucoup se sont inscrits sur les listes et se préparent à aller voter. Toutefois, il y a l’insécurité, surtout dans le Nord et vers la frontière camerounaise. Mais il faut noter que ceux qui s’étaient réfugiés dans les pays voisins commencent à revenir sur leurs terres. »

Cette mobilisation de la minorité peulh de Centrafrique peut s’expliquer par l’entrée d’un des leurs dans le gouvernement (une première dans l’histoire du pays), M. Youssoufa Yérima Mandjo, actuel ministre délégué à l’Elevage et à la Santé animale. On peut citer également les actions de sensibilisation menées par l’ONG COOPI installée à Bangui et intervenant au profit des minorités. Elle a formé et sensibilisé les peuhls à s’inscrire sur les listes électorales en vue de voter.

La même action de sensibilisation a été menée en direction des pygmées. Mais le résultat est plus mitigé. Pauline KOTI de la minorité pygmée souhaiterait qu’on implique d’avantage sa communauté dans le processus. Ce qui n’est pas encore le cas. Elle s’en désole : «  Nous exigeons l’implication des pygmées dans la société. La Centrafrique est notre pays. Nous sommes pygmées et centrafricains. On ne peut pas aller dans un autre pays et dire que nous sommes gabonais ou camerounais. Nous sommes des centrafricains à part entière. S’il y a des élections, nous devons être impliqués. Pas un seul candidat n’est venu nous rendre visite. On ne s’intéresse pas à nous ».

 

NDLR : Une chose est sûre, les éleveurs peuhls ne voteront pas Bozizé et son KNK. ils n'ont cessé d'être spoliés de leur bétail par Youssoufa Yérima Mandjo au profit de Bozizé qui comme par hasard est actuellement à la tête d'un important cheptel de boeufs comme par enchantement. Les éleveurs peuhls dans presque toutes les communes d'élevage en ont marre et n'attendent que les élections pour signifier leur mécontentement dans les urnes 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 04:03

 

 

Zine Abidine Ben Ali

 

 

15/01/2011 à 02h10 - Le président tunisien en fuite Zine El Abidine Ben Ali est en Arabie Saoudite avec sa famille, a confirmé un communiqué du palais royal cité par l’agence officielle saoudienne SPA.

«Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume» et ce «en considération pour les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien», indique le communiqué.

Son arrivée à Jeddah, une ville saoudienne sur la mer Rouge, avait été annoncée peu auparavant à l’AFP par une source saoudienne.

Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté vendredi la Tunisie après des manifestations populaires sans précédent contre son régime qui ont été réprimées dans le sang.

Ryad exprime «son soutien à toute mesure bénéfique au peuple tunisien frère» et apporte «sa solidarité totale avec ce peuple et espère la cohésion de tous ses enfants pour surmonter cette conjoncture difficile», selon le texte.

Plusieurs rumeurs avaient précédemment fait état de l’atterrissage de l’avion transportant le président en fuite à Malte, puis en Italie.

L’identité des membres de sa famille qui se trouvent avec lui en Arabie saoudite n’a pas été précisée.

Selon des informations non confirmées, son épouse Leila Ben Ali serait arrivée avant lui à Dubaï où elle avait déjà séjourné fin décembre.

Le couple Ben Ali, avait, en compagnie de membres de leur famille, passé une semaine à Dubaï que le couple présidentiel avait quitté le 27 décembre, selon une source bien informée à Dubaï.

Le Premier ministre tunisien sortant, Mohammed Ghannouchi, avait annoncé juste après le départ de Tunisie de Zine El Abidine Ben Ali qu’il assurait l’intérim de la présidence jusqu’à nouvel ordre. Il a précisé qu’il assumait ces fonctions de président par intérim en vertu d’un décret signé par M. Ben Ali avant son départ.

A Tunis, sous couvre-feu, des tirs d’armes automatiques ont résonné en début soirée avant de cesser totalement vers 22H00 GMT. Les habitants étaient cloîtrés chez eux dans une ville quasiment déserte et silencieuse.

Depuis jeudi, le président multipliait, sans succès, les annonces pour tenter de mettre un terme à un mois d’émeutes et manifestations, violemment réprimées.

Des dizaines de personnes ont été tuées, suscitant les vives inquiétudes de la communauté internationale.

(Source AFP)

 

NDLR : Quand est-ce que les potentats africains comprendront que pour la France, seuls comptent ses intérêts. Les compromissions des dirigeants français avec les dictateurs africains n'engagent que ceux-ci. Le jour où ils sont rejetés définitivement par leur peuple, la France va aussi les rejeter. Ben Ali vient de l'apprendre à ses dépends, lui qui a passé tout son temps au pouvoir à faire des mamours avec les plus hauts dirigeants français.    

 

 

 

 

Tunisie : Ben Ali chassé du pouvoir, la France «ne souhaite pas» l'accueillir

Ce vendredi 14 janvier 2011 restera comme une date à part dans l'histoire de la Tunisie. Après un mois d'émeutes, le président Ben Ali a quitté le pouvoir et fui son pays, chassé par la pression de la rue. Mohammed Gannouchi, l'ancien Premier ministre, assure désormais la présidence par intérim jusqu'à des élections anticipées.

23h55. Ben Ali n'était pas dans l'avion tunisien qui a fait escale en Sardaigne selon les autorités de Sardaigne. Si l'hypothèse d'un pays du Golfe comme destination refuge de l'ex-président Ben Ali reste privilégiée, le démenti officiel des autorités de Sardaigne vient encore jeter un peu de trouble sur le lieu où se trouverait l'ancien président.

23h15. Un avion civil en provenance de Tunisie a bien atterri à Cagliari en Sardaigne, confirment des sources gouvernementales à l'AFP. Il a atterri pour faire le plein de carburant mais ses passagers ne sont pas clairement identifiés. Les autorités italiennes ont intimé l'ordre à l'appareil de repartir dès que le plein de carburant aura été effectué, selon ces sources qui ont dit «ne pas savoir si le président tunisien Ben Ali était à bord ou non».

23h. Le journal Elpaìs affirme sur son site que l'avion de Ben Ali s'est posé à Cagliari sur l'ile de la Sardaigne (Italie), pour faire le plein. L'appareil est gardé par la police italienne.

22h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali se dirigerait vers le Golfe, notamment vers Dubaï où sa femme, Leïla Trabelsi, se trouve depuis plusieurs jours. Selon une autre télévision, Al Arabiya, Ben Ali aurait choisi de se rendre au Qatar.

22h30. L'Union européenne appelle à des «solutions démocratiques durables» en Tunisie et appele au calme après le départ du pouvoir de Ben Ali.
 

22h20Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi assume ses fonctions de président par intérim en vertu d'un décret signé par son prédécesseur Ben Ali avant son départ du pays, annonce l'agence officielle TAP, une précision qui ne figurait pas dans la version initiale du discours.
 

22h10. Le président américain Barack Obama salue le «courage et la dignité» du peuple tunisien après la fuite du président Ben Ali, et appelle le gouvernement à organiser des élections «libres et justes» dans «un proche avenir», selon un communiqué de la Maison Blanche.

22h. La France «ne souhaite pas» la venue sur son sol du président tunisien en fuite Zine el Abidine Ben Ali, indique une source proche du gouvernement, expliquant notamment cette position par le risque de mécontenter la communauté tunisienne dans l'Hexagone. Il n'y a «aucune chance» pour que le président Ben Ali atterrisse sur le sol français. 

21h35. i-TELE assure que Nicolas Sarkozy a refusé l'accès au sol français à Ben Ali. Un peu plus tôt, le Monde.fr avait annoncé qu'«un avion en provenance de Tunisie s'était posé au Bourget vers 19 h 30, transportant une fille et une petite-fille de M. Ben Ali accompagnées d'une gouvernante. Un second avion arrivant à vide a été invité à ne pas atterrir sur le sol national. Un troisième avion serait en route pour Paris. Au plus haut niveau de l'Etat français, on indique ne pas souhaiter la venue de Ben Ali en France». De son côté, Al-Jazeera, citant d'autres sources, indique qu'il pourrait se réfugier dans les pays du Golfe.

21h30. La situation reste tendue en Tunisie. Des tirs sont entendus dans le centre de Tunis. 

21h15. Une source préfectorale en Seine-Saint-Denis, où sont situés les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget, assure que «Ben Ali n'arrive pas chez nous».

A l'aéroport du Bourget, on notait une présence policière inhabituelle et une vingtaine de manifestants, certains portant le drapeau tunisien sur les épaules. Un car de police blanc circulait à proximité de l'aérogare. Une dizaine de policiers en uniforme étaient visibles aux abords de l'aérogare.

21h10. Quelque 200 personnes sont réunies à proximité de l'ambassade de Tunisie dans le VIIe arrondissement de Paris, saluant l'annonce du départ de son pays du président Ben Ali.

21h05. Un mouvement tunisien d'opposition en exil, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l'homme en Tunisie (CRLDHT), a déclaré vendredi à l'AFP que si le président tunisien Ben Ali, qui a quitté Tunis dans la soirée, venait en France, il déposerait plainte pour «les crimes commis contre son peuple» et exigerait «son arrestation».

21 heures. La France «n'a reçu aucune demande d'accueil» du président tunisien en fuite, mais examinerait toute éventuelle requête «en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes», assure le ministère des Affaires étrangères.

20h35. La France «prend acte de la transition constitutionnelle» en Tunisie, indique vendredi un communiqué de l'Elysée. «La France souhaite l'apaisement et la fin des violences. Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle», affirme la présidence française. «La France se tient aux cotés du peuple tunisien dans cette période décisive», conclut le texte de trois paragraphes.

20h25. La France se prépare à l'arrivée du président Ben Ali à Paris dans la soirée, selon une source policière citée par France-Info.

20h20. Reporters sans frontières (RSF) s'est réjoui vendredi du départ de Tunisie du président tunisien Ben Ali et «appelle ses successeurs à tourner la page de la dictature». «Un prédateur de la liberté de la presse s'en va», a estimé RSF dans un communiqué.

20h15. Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a estimé vendredi que le départ du président tunisien Ben Ali «doit permettre la transition démocratique», tout en demandant à la France de «s'engager sans ambiguité en faveur de la démocratie en Tunisie».

20h05. L'avion du président tunisien Ben Ali survolait vendredi peu avant 20h l'espace aérien maltais «en direction du nord», indique à l'AFP un porte-parole du gouvernement Malte. Le pilote a «pris contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de La Vallette, mais seulement pour survoler l'espace aérien et pas pour atterrir», a-t-il déclaré, précisant que l'appareil se dirigeait «vers le nord».  Selon RTL, l'avion prendrait la direction de Paris.

19h55. Des tirs d'armes automatiques ont été entendus dans le centre de Tunis sous couvre-feu, selon des journalistes de l'AFP. Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon tiennent une réunion depuis 19h45 à l'Elysée pour parler de la situation en Tunisie, et «aucune information n'atteste la venue de Ben Ali en France», a affirmé l'Elysée.

19h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali ferait une escale à Malte, avant de rejoindre Paris.

19h30. Benoît Hamon, porte-parole du PS, a estimé vendredi, après le départ à l'étranger du président tunisien Ben Ali, que la France devait «être totalement mobilisée pour aider à l'affirmation durable de la démocratie» dans ce pays «et pas comme elle l'a fait jusqu'ici, en se trompant complètement de combat, en étant à rebours du sens de l'Histoire, ne comprenant rien à ce soulèvement». 
De son côté, le peuple tunisien «a le droit de choisir ses dirigeants», a estimé vendredi la Maison Blanche, réagissant au départ de Tunisie du président Zine El Abidine Ben Ali.

19h10. Où est Ben Ali ? Selon Al-Arabiya et The Guardian, l'ex-président tunisien serait en route pour Malte, sous protection lybienne. Al Jazeera affirme qu'il est en route pour Paris, mais l'Elysée n'a «pas d'information» sur son éventuelle arrivée dans l'hexagone.

19h05. Mohamed Ghannouchi, qui assure qu'il respectera la Constitution, restera président par intérim jusqu'à des élections anticipées. «J'appelle les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire preuve de patriotisme et d'unité», a-t-il déclaré solennellement.

19h. Air France annule tous ses vols. Le voyagiste Thomas Cook France a annoncé vendredi soir qu'il annulait les départs de ses clients vers la Tunisie jusqu'à lundi inclus, «dans un premier temps», a indiqué une porte-parole à l'AFP. Le rapatriement de 600 touristes a été suspendue en raison du couvre-feu instauré dans le pays.
 

18h45. Mohamed Ghannouchi, l'ancien Premier ministre de Ben Ali, annonce à la télévision publique qu'il assume par intérim les fonctions de président, comme le prévoit la constitution tunisienne en cas de vacances du pouvoir. Il se dit prêt à «à travailler avec tous les partis et toutes les composantes de la société civile.»

«Conformément à l'article 56 de la Constitution, j'assume à partir de cet instant la charge de président par intérim», a annoncé Mohamed Ghannouchi, 69 ans. Le nouveau président, filmé dans la palais présidentiel de Carthage, a lu debout sa déclaration entouré par le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaa et celui de la chambre des conseillers (sénat), Abdallah Kallal.

18h35. Le président Ben Ali a quitté la Tunisie, selon des sources proches du gouvernement.

 

18h33. BFM TV, reprenant une information de la chaîne Al Jazeera, indique que Ben Ali aurait quitté le pays. Fouad Mebazaâ, le président du Parlement, prendrait le pouvoir avec l'armée.

 

18h30. Sur Twitter, de nombreux internautes tunisiens assurent que l'annonce à venir concernerait un coup d'Etat par les militaires. Une information impossible à confirmer ou à infirmer pour l'instant. 

 

18h10. La télévision publique tunisienne a indiqué vendredi qu'une «annonce très importante pour le peuple tunisien sera faite sous peu», alors que le pays connaît une profonde crise politique sur fond d'émeutes.

 

18 heures. De Paris, les principaux partis d'opposition demandent le départ de Ben Ali

 

18 heures. L'agence de notation Fitch Ratings a par ailleurs annoncé qu'elle envisageait d'abaisser la note de la dette à long terme de la Tunisie (actuellement fixée à «BBB») au vu des troubles sociaux qui, s'ils se prolongeaient, pourraient avoir des «conséquences négatives» sur l'économie du pays.

 

17h45«Je peux confirmer que l'armée est à l'aéroport. Les blindés encerclent le site de l'aéroport», déclare une source aéroportuaire interrogée sur des rumeurs sur le départ précipité de proches du président Zine El Abidine Ben Ali. «Je n'ai pas d'information sur ça mais une personne s'est introduite par la clôture sur le tarmac et une alerte a été donnée», a-t-elle ajouté. 

  

Un important convoi officiel, composé d'une dizaine de véhicules aux vitres teintées a quitté en trombe le Palais de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis, aux alentours de 16h50 en direction de l'aéroport de Tunis-Carthage, selon un journaliste tunisien témoin de la scène, cité par le Monde.fr.

 

Un peu plus tôt dans l'après-midi, deux avions Falcon blancs s'étaient envolés de ce même aéroport de Tunis-Carthage, l'un vers 13H40, l'autre vers 13H50.

Un vol d'Air France en partance de Paris a regagné la capitale française en raison de cette fermeture, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait à bord.

 

17h36. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit), Hamma Hammami, interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis, a été libéré, a annoncé vendredi à Paris le PCOT.

 

17h30. L'armée a pris vendredi en fin d'après-midi le contrôle l'aéroport international de Tunis Carthage alors que l'espace aérien a été fermé, a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire.


17h20. Le ministère des Affaires étrangères, dans une actualisation vendredi de son site internet, conseille «vivement» aux personnes se rendant en Tunisie «de différer tout voyage qui n'aurait pas un caractère d'urgence» dans ce pays. En rappelant l'existence d'un couvre-feu, le ministère conseille aussi aux Français séjournant en Tunisie de suivre «les consignes de sécurité données par les forces de l’ordre», d'«éviter formellement les attroupements, en toute circonstance», et, «en cas de détonation, de ne jamais s'approcher des fenêtres».

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 03:03

 

 

centrafrique

 

 

Voulant saisir l’opportunité d’une conférence de pasteurs de l’Eglise évangélique de Centrafricaine qui se tenait à Paoua, Bozizé a cru faire un bref déplacement dans cette ville martyre et en profiter pour faire du chantage à la population. S’exprimant devant les pasteurs réunis en conférence, il a lancé un appel à la population de Paoua que si elle ne votait pas pour lui lors du prochain scrutin présidentiel, « de l’eau bouillante sera versée sur elle comme ce qu’a connu la population de Birao ».

A signaler que durant son séjour éclair dans la ville de Paoua, un véhicule de la garde présidentielle a renversé un enfant près du lycée de Paoua lui occasionnant des fractures aux jambes.

Dans le même ordre des exactions de la garde présidentielle de Bozizé, on nous informe que celle-ci a passé à tabac allant jusqu’à lui casser plusieurs dents un soldat des Faca en poste à Bangassou, un certain Aristide Bakondja et son frère cadet. Ce militaire était venu à Bangui en permission qui a eu le malheur de se retrouver dans les environs de la barrière du PK 12 dans le périmètre de la résidence de Bozizé. Voilà le climat climat d'insécurité dans lequel vivent à présent les Centrafricains.

 

Correspondance particulière pour C.A.P   

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 01:54

 

 

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Cyriaque Gonda et A. Miskine à Tripoli en juin 2009 

 

  Bangui vendredi 14 janvier 2011 (Xinhua) - Le ministre délégué à la présidence de la République chargé du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants, le général Raymond Paul Ndougou, a annoncé jeudi au cours d’une conférence de presse, la signature d’une trêve entre le gouvernement et les mouvements politico-militaires en vue de faciliter les opérations électorales.

"Toutes les parties ont décidé que nous allions aux élections en toute quiétude en présence du chef de l’Etat parce que plusieurs fois, de manière nationaliste, nous nous sommes réunis pour dire que les élections. C’est ainsi que unanimement avec les politico-militaires nous avons pour dire que nous allons laisser passer les élections et on retourne au processus DDR", a déclaré le général Ndougou.

Mais déjà mardi, a-t-il expliqué, le président de la République a rencontré tous les responsables politico-militaires pour discuter de la possibilité des mesures à prendre pour le bon déroulement des élections.

Selon le général Ndougou, au terme de cette entente, les mouvements politico-militaires se sont engagés à appuyer les forces de défense et de sécurité dans le déploiement, la sécurisation des matériels électoraux ainsi que la sécurité des candidats en campagne dans les zones de conflits, pour la réussite du processus électoral.

Par ailleurs, tous les responsables des mouvements politico-militaires signataires de l’Accord de paix global de Libreville (sauf la Convention des patriotes pour la justice et la paix) ont été nommés conseillers à la présidence de la République auprès du ministre délégué en charge du DDR. Ils devraient désormais appuyer le ministre délégué dans la mise en œuvre de ce programme après les élections.

La conférence de presse a été animée en présence du ministre d’Etat chargé de l’Administration du territoire, Jean Willybiro Sacko, du rapporteur général de la Commission électorale indépendante, Rigobert Vondo, et des représentants des ex-rébellions, dont Jean Jacques Démafouth. http://jj.demafouth.free.fr  

 

NDLR : Cette politique de Bozizé à l'égard de ces anciens leaders de rébellions armées qui considèrent le comité de pilotage du DDR comme une sinécure est vouée à l'échec et ne fera nullement avancer le schmilblik. Ceux-ci sont engraissés à Bangui avec des salaires mirobolants au détriment des rebelles qui sont sur le terrain qui réclament en vain le paiement de PGA et qui empoisonnent la vie aux populations avec les nombreuses barrières de racket. Cela doit cesser. Malgré les engagements des responsables de l'APRD, la libre circulation dans les zones qu'elle contrôle durant la période de campagne électorale tarde à être effective.  

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 01:51

 

 

vote d'une Africaine

 

L’argent n’a pas d’odeur politique

Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Janvier 2011 13:07

Dépenser d’importantes sommes d’argent durant une campagne électorale est-il une condition suffisante pour remporter une élection ? Il est fréquent d’entendre que le succès électoral revient toujours au candidat le plus riche. L’argent est tantôt considéré comme susceptible de travestir la vie politique, tantôt d’affaiblir la morale de la démocratie, tantôt d’accélérer les mouvements de corruption ou encore d’orienter les choix de politiques. La campagne électorale en cours en Centrafrique n’échappe pas à la règle. Il est question d’argent, plus précisément du financement des activités de campagnes des partis politiques et des candidats. Ceux-ci utilisent tous les moyens qui leur sont accessibles pour gagner la confiance d’un maximum d’électeurs.

 Des  kits et gadgets publicitaires sont certes distribués aux  populations, lors des visites de proximité. Mais il est aussi indéniabale que d’importantes sommes d’argent circulent, des candidats aux militants et aux sympathisants, ou encore aux associations de quartiers, de femmes, de jeunes. Sans oublier les relais d’opinion que sont par exemple les chefs de quartier, responsables d’association et autres.

 Si la distribution de matériel électoral comme les T-shirt et autres gadgets se fait au grand jour, il semble que la remise de sommes d’argent plus ou moins importantes, se fait plut^to de manière discrète. De nombreux centrafricains interrogés par Radio Ndeke Luka affirment avoir reçu des candidats qui parcourent depuis 5 jours les quartiers de Bangui, des savons, du riz, des tee-shirts, des casquettes et autres.

Cette méthode pour mobiliser les populations  peut-elle réellement  influencer  le choix responsables  des électeurs ? Les avis sont divergents. Quoiqu’il en soit, toutes les personnes approchées dans la rue par le reporter de Radio Ndeke Luka reconnaissent que cette pratique a été souvent utilisée en République centrafricaine, pendant les périodes de campagne électorale.

 Ici comme ailleurs en Afrique, la place de l’argent en politique a toujours constitué un sujet d’intérêt. La multiplicité de scandales …financiers suggère que l’argent et la démocratie nouent des relations dangereuses.

 On peut observer que les montants …financiers nécessaires pour mener une campagne sont susceptibles de discriminer des candidats compétents mais sans ressources. Ensuite les sources de …financement du personnel politique peuvent donner lieu à toute sorte de dérive ayant souvent pour conséquence un détournement des électeurs des affaires publiques caractérisé par une faible participation aux scrutins nationaux.

 Cette montée en puissance de l’argent dans la campagne électorale en cours en Centrafrique pose donc un double enjeu: l’argent est-il nécessaire au processus démocratique et le cas échéant l’argent fait-il le bonheur électoral ?

 

Le HCC met en garde les acteurs des élections

Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Janvier 2011 13:08

Dans son 2e communiqué de presse publié le 13 janvier 2011, le HCC (Haut conseil de communication) rappelle aux candidats à la présidentielle et aux législatives la nécessité de se conformer aux dispositions du Code de Bonne conduite.

L’organe de régulation de la communication en Centrafrique recommande dans ce communiqué à tous les médias audiovisuels du service public et privé de « se conformer rigoureusement aux textes relatifs à l’accès égal et équitable à l’antenne à tous les candidats ».

Le HCC rappelle à tous les candidats et à leurs représentants de s’abstenir de toutes déclarations injurieuses, calomnieuses et diffamatoires à l’encontre des autres candidats. Il rappelle également que la mobilisation des enfants mineurs dans les campagnes électorales est contraire aux dispositions de l’article 2 du code de Bonne Conduite.

Le HCC précise qu’il est formellement interdit à tous les candidats de faire usage de l’emblème national lors de leur passage à la Télévision Centrafricaine.

Selon ce communiqué, la présence du HCC en qualité d’observateur lors des différents meetings est conforme à sa mission et ne doit pas être interprétée comme une prise de position.

Signalons qu’après cinq jours de campagne, le HCC « se félicite du comportement responsable et pacifique adopté par les uns et les autres au fil de leurs déclarations ».

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 01:48

 

 

PhotoPatasse-copie-1

 

 

BANGUI - AFP / 14 janvier 2011 15h04 - L'ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé (1993-2003), candidat à la présidentielle du 23 janvier 2011, a déposé à la Cour constitutionnelle un recours en annulation des élections pour violations des dispositions du Code électoral, a appris l'AFP auprès de son entourage.

"Le président Patassé demande l'annulation des élections. Le recours ne signifie en rien que le président Patassé se retire de la campagne, non, il reste en lice et continue de battre campagne pour être réélu président de la République centrafricaine", a affirmé M. Edgar M'Baïkoua, membre de la direction de campagne de l'ancien président, renversé par un coup d'Etat de François Bozizé, actuellement au pouvoir et candidat à sa succession.

M. Patassé estime que le Code électoral n'a pas été respecté quant "aux délais (...) pour la publication du nombre des bureaux de vote, la désignation des présidents et membres des bureaux de vote et l'affichage des listes électorales", a ajouté M. M'Baïkoua.

"A ce jour les listes électorales ne sont pas encore affichées, alors que le nombre des bureaux de vote et la liste des présidents et membres de ces bureaux sont rendus publics à deux jours de l'ouverture de la campagne électorale", a-t-il ajouté.

Interrogé à propos de ce recours, un membre de la Cour ayant requis l'anonymat a déclaré à l'AFP que "le candidat indépendant Ange-Félix Patassé a en effet introduit un recours en annulation des élections en date du 12 janvier auprès de la Cour constitutionnelle. Selon la procédure, la Cour peut statuer dans huit jours dans le cadre d'une procédure d'urgence ou bien dans deux semaines".

Rigobert Vondo, le Rapporteur général de la Commission électorale, a déclaré vendredi à l'AFP que "rien, en tout cas rien, ne s'oppose aujourd'hui à la tenue des élections le 23 janvier 2011"

"La CEI a déployé tout le matériel électoral, et mis en place tout le dispositif. Comme on le dit dans l'armée: +tout le paquetage est prêt+. Les élections auront bel et bien lieu", a-t-il précisé.

Agé de 75 ans, Ange-Félix Patassé figure parmi les quatre principaux candidats à la présidentielle.

Outre M. Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003 puis élu en 2005, Martin Ziguélé, ancien Premier ministre (2001-2003), et l'ancien ministre de la Défense et chef de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, ex-rébellion qui a intégré les accords de paix) Jean-Jacques Demafouth sont candidats. http://jj.demafouth.free.fr

(©)

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