Il doit être clair que les prétendus résultats électoraux que se prépare dans les prochains jours à annoncer la commission électorale du vrai faux pasteur et nullissime Joseph Binguimalé ne correspondent à rien du tout, aussi bien pour la présidentielle que pour les législatives. Les multiples fraudes et innombrables irrégularités avant, pendant et après le scrutin, que certains appellent par euphémisme et de façon impropre « dysfonctionnements», qui ont émaillé ces consultations leur ont enlevé toute transparence et crédibilité. C’est une donnée majeure qui relègue ces élections pourtant tant attendues au rang d’une pitoyable parodie qui ne peut nullement ramener une paix durable en République centrafricaine.
Les menaces avec armes dont se sont rendu coupables certains ministres candidats voyous du gouvernement ainsi que la présence incongrue et les intrusions et dans les bureaux de vote des agents de l’Administration territoriale et les agissements des soldats de la garde présidentielle en violation flagrante du code électoral rapportées non seulement par la presse mais également relevées par les missions internationales d’observation électorale, ont achevé de disqualifier définitivement cette farce électorale qui ne ressemble à rien de sérieux.
De surcroît, depuis le retrait des représentants de l’opposition et de ceux du candidat indépendant Patassé de la CEI, Bozizé et sa clique à la CEI ont tout le loisir de manipuler et falsifier les données comme bon leur au profit de leur patron. C’est ainsi d’ailleurs que les résultats du vote dans le 4ème arrondissement de Bangui qui donnaient Me Nicolas Tiangaye au coude à coude avec lui ont été purement et simplement arbitrairement modifiés sur ordre de Bozizé afin qu’il puisse battre Tiangaye dès le premier tour avec un score d’environ 54 % contre 32 % au président du CRPS.
Il s’agit là d’une inadmissible et ubuesque situation qui ne saurait être prise en considération. L’opposition ayant déjà déclaré qu’elle rejetait d’avance les pseudos résultats de Binguimalé et Vondo, il convient effectivement de les rejeter en bloc sans chercher à entrer dans les détails tant pour la présidentielle que pour les législatives. On en arrive même à se demander à quoi bon organiser et aller à ces élections, Bozizé étant tellement agrippé à son fauteuil au point de ne reculer devant rien pour y rester !
On aura malgré tout apporté la preuve que tant qu’il restera au pouvoir, point n’est besoin d’organiser et de se rendre aux urnes dans ce pays car il fera tout pour fausser toutes les prévisions. Donc retour case départ ! Les Centrafricains doivent donc s’organiser autrement pour se débarrasser de ce tyran sanguinaire. Il leur revient, comme le font actuellement d’autres peuples africains sous d’autres cieux, de le dégager d’une façon ou une autre car il n’a plus aucune légitimité.
Pensez que lui et son demi-dieu Firmin Feindiro font arbitrairement croupir depuis juin 2010 d’innocents citoyens accusés sans la moindre preuve dans l’affaire de l’incendie du supermarché RAYAN, en prison à Bossembélé tout en demeurant autistes aux différents cris d’indignation provenant du monde entier. Pendant combien de temps encore les Centrafricains accepteront-ils de courber l’échine et subir les affres de ce prédateur et dictateur sanguinaire ? Les Tunisiens et les Egyptiens sont en train de leur montrer le chemin de la vraie libération.
Rédaction C.A.P