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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 03:53

 

 

Caravane Tiangaye CRPS

 

 

Il doit être clair que les prétendus résultats électoraux que se prépare dans les prochains jours à annoncer la commission électorale du vrai faux pasteur et nullissime Joseph Binguimalé ne correspondent à rien du tout, aussi bien pour la présidentielle que pour les législatives. Les multiples fraudes et innombrables irrégularités avant, pendant et après le scrutin, que certains appellent par euphémisme et de façon impropre « dysfonctionnements», qui ont émaillé ces consultations leur ont enlevé toute transparence et crédibilité. C’est une donnée majeure qui relègue ces élections pourtant tant attendues au rang d’une pitoyable parodie qui ne peut nullement ramener une paix durable en République centrafricaine.

Les menaces avec armes dont se sont rendu coupables certains ministres candidats voyous du gouvernement ainsi que la présence incongrue et les intrusions et dans les bureaux de vote des agents de l’Administration territoriale et les agissements des soldats de la garde présidentielle en violation flagrante du code électoral rapportées non seulement par la presse mais également relevées par les missions internationales d’observation électorale, ont achevé de disqualifier définitivement cette farce électorale qui ne ressemble à rien de sérieux.

De surcroît, depuis le retrait des représentants de l’opposition et de ceux du candidat indépendant Patassé de la CEI,  Bozizé et sa clique à la CEI ont tout le loisir de manipuler et falsifier les données comme bon leur au profit de leur patron. C’est ainsi d’ailleurs que les résultats du vote dans le 4ème arrondissement de Bangui qui donnaient Me Nicolas Tiangaye au coude à coude avec lui ont été purement et simplement arbitrairement modifiés sur ordre de Bozizé afin qu’il puisse battre Tiangaye dès le premier tour avec un score d’environ 54 % contre 32 % au président du CRPS.

 Il s’agit là d’une inadmissible et ubuesque situation qui ne saurait être prise en considération. L’opposition ayant déjà déclaré qu’elle rejetait d’avance les pseudos résultats de Binguimalé et Vondo, il convient effectivement de les rejeter en bloc sans chercher à entrer dans les détails tant pour la présidentielle que pour les législatives. On en arrive même à se demander à quoi bon organiser et aller à ces élections, Bozizé étant tellement agrippé à son fauteuil au point de ne reculer devant rien pour y rester !  

On aura malgré tout apporté la preuve que tant qu’il restera au pouvoir, point n’est besoin d’organiser et de se rendre aux urnes dans ce pays car il fera tout pour fausser toutes les prévisions. Donc retour case départ ! Les Centrafricains doivent donc s’organiser autrement pour se débarrasser de ce tyran sanguinaire. Il leur revient, comme le font actuellement d’autres peuples africains sous d’autres cieux, de le dégager d’une façon ou une autre car il n’a plus aucune légitimité.

Pensez que lui et son demi-dieu Firmin Feindiro font arbitrairement croupir depuis juin 2010 d’innocents citoyens accusés sans la moindre preuve dans l’affaire de l’incendie du supermarché RAYAN, en prison à Bossembélé tout en demeurant autistes aux différents cris d’indignation provenant du monde entier. Pendant combien de temps encore les Centrafricains accepteront-ils de courber l’échine et subir les affres de ce prédateur et dictateur sanguinaire ? Les Tunisiens et les Egyptiens sont en train de leur montrer le chemin de la vraie libération.      

 

Rédaction C.A.P

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 01:09

 

 

CFC

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 30 Janvier 2011 15:43

L’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) refuse de retirer son représentant au sein de la coordination de la Commission Electorale Indépendante (CEI). L’ADP justifie de tardif cette décision prise par le Collectif des Forces du Changement (CFC), au sortir du double scrutin du 23 janvier en Centrafrique.

La nouvelle a été d’abord rendue publique samedi 29 janvier 2011, dans une correspondance adressée par le Comité ad’ hoc de ce parti au président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), avant d’être confirmée ce dimanche.

Selon Etienne Cymossi Kezza-Koyangba, président dudit comité ad’ hoc de l’ADP, l’ADP en tant que membre du CFC, « n’a pas été associée dans cette prise de décision qu’elle a du mal à en assumer la responsabilité ».

« S’il fallait quitter la CEI », s’indigne Kezza-Koyangbo, « c’est depuis 3 mois lors de longues discussions infructueuses avec cette institution. Les gens ont tergiversé »,poursuit-il « pour demander ce retrait tardif ce jour que son parti n’accepte pas ».

Il indique que si ces alliés « cri aux fraudes, il existe pourtant d’après lui, des instances capables en la matière. L’ADP, conclut le président du comté ad’ hoc de ce parti, « s’oppose à tout acte de violences et privilégie la paix ».

L’opposition a décidé le 27 janvier dernier de retirer ses représentants de la coordination de la CEI. Les raisons évoquées sont les multiples cas d’irrégularités constatées au cours du double-scrutins du 23 janvier 2003. Les représentants ont aussi refusé de prendre part à la phase de dépouillement des résultats.

 

NDLR : C'est vraiment dommage que l'opposition continue de donner cette piètre image d'elle. On comprend maintenant qu'avec de telle décision elle ait  été incapable de quitter en bloc la CEI au bon moment pour mettre le maximum de pression sur le dépeceur; qu'elle n'ait pas quitté en signe de protestation énergique la salle du palais quand Bozizé avait ordonné l'expulsion et le passage à tabac de Bendounga notamment. On comprend aussi pourquoi elle a été incapable de de s'unir autour d'un candidat unique à opposer au soudard Bozizé à la présidentielle. Quel intérêt ou avantage l'ADP croît-t-elle pouvoir tirer  de telle prise de position qui divise et affaiblit plus que le contraire ? A-t-elle subi de discrètes pressions de la clique de Bozizé à qui cette crise profite réellement ? Les prochains jours nous édifieront.   

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 00:59

 

 

Onuci-cocotiers.jpg

 

 

Source: Direct « Scoop.net ».

Le contingent Ghanéen au sein des casques bleus des « Nations Unis » en terre ivoirienne a commencé à être rapatrié, a-t-on appris de source militaire. Les militaires ghanéens ont indiqué à leur gouvernement, le refus de voir dévoyer leur mission originelle au sein des casques bleus en Côte d’Ivoire.

Les casques bleus depuis les élections en Côte d’Ivoire, soutiennent ouvertement les rebelles, allant même jusqu’à tirer à balles réelles sur des civils ivoiriens aux mains nues. Le 16 décembre 2010, les soldats onusiens ont préparé et armé les rebelles à l’occasion d’une marche insurrectionnelle lancée par Alassane Ouattara, causant ainsi de nombreux morts dont des « Forces de Défense et de Sécurité du pays.

Le Ghana, par son président John Atta Mills, a exprimé le refus de son pays de constituer l’armée de l’« Ecomog » que la France et certains pays comme le Burkina-Faso, le Sénégal et le Nigeria appellent de tous leurs vœux, afin de déloger le président Laurent Gbagbo pour installer son opposant Alassane Ouattara. Plusieurs pays s’opposent à l’option militaire dans le règlement de la crise ivoirienne, notamment l’Afrique du Sud, l’Angola, la Gambie, le Cap-Vert, le Ghana, de même que la Russie, la Chine, le Brésil.

Le « Conseil constitutionnel » ivoirien, plus haute juridiction ivoirienne chargée de donner les résultats définitifs de l’élection présidentielle a proclamé Laurent Gbagbo, élu (51, 45%) contre son adversaire Alassane Ouattara (48%). Le chef de la mission de l’« ONU » en Côte d’Ivoire, en violation de son mandat, a lui, déclaré sur les médias français, Alassane Ouattara, élu.

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 00:57

 

 

Wade-et-son-fils.jpg

 

Source: Nettali.

Le syndrome tunisien est-il en train de faire tache d’huile au Sénégal ? En tout cas, un jeune Sénégalais du nom d’Ousmane Sarr a tenté de s’immoler par le feu, ce vendredi. La cause : Ousmane ne supporte pas d’avoir perdu son emploi à cause d’un différend entre la « Sococim » et la Société rufisquoise et bargnoise pour le transport, l’industrie et le commerce (Sorubatic).En Tunisie, la chute du Président Ben Ali est partie de la mort d’un jeune Tunisien qui s’est immolé par le feu parce que ne supportant pas l’humiliation que lui a imposée la police alors qu’il était déjà frappé par le chômage.

Depuis, plusieurs cas d’immolation ont été notés dans les pays du Maghreb, notamment en Egypte, en Algérie et en Mauritanie. Mais au Sénégal, des cas d’immolations par le feu sont loin d’être une première. On se souvient des cas de Kéba Dramé qui s’était immolé devant la présidence de la République, mais également de Penda Kébé lors d’une visite du Président Abdoulaye Wade en Italie. Mais le cas du jeune Ousmane Sarr suscite des interrogations en raison notamment du contexte, avec notamment ce qui a été constaté en Tunisie. En effet, tout comme le jeune Tunisien, Ousmane Sarr a tenté de s’immoler par le feu parce que ne pouvant pas supporter de perdre son emploi à cause d’un conflit entre les camionneurs de la Société rufisquoise et bargnoise pour le transport, l’industrie et le commerce (Sorubatic) et la Sococim.

Lui-même camionneur, Ousmane Sarr s’est, selon des témoins, aspergé d’essence avant de se mettre le feu. Et c’est devant les locaux de la Sococim que la scène s’est déroulée. Il a, d’ailleurs, fallu l’intervention de ses collègues camionneurs pour sauver Ousmane Sarr de la mort. Selon nos informations, les camionneurs sont en colère contre la Sococim qui aurait décidé de rompre le contrat les liant au profit de deux autres transporteurs qui étaient pourtant membres du Regroupement des camionneurs de Rufisque et Bargny. 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 00:52

 

 

logo-Radio-France-Internationale.jpg 

 

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En Centrafrique la Commission électorale n’est toujours pas en mesure de donner une date pour la publication des résultats globaux de la présidentielle et des législatives de dimanche dernier. Elle poursuivait la publication des résultats partiels qui  ne permettent de dégager des tendances claires en faveur d’un des cinq candidats à la présidentielle. En quatre jours la commission a traité moins de 20 % des procès-verbaux tandis que les candidats de l’opposition et l’indépendant Ange Félix Patassé dénoncent des fraudes et se sont retirés du processus de traitement des PV. Ils protestent aussi contre les agissements de la garde présidentielle qui persécuterait l’équipe d’un candidat aux législatives dans la ville de Carnot dans l’Ouest du pays.

« A Bangui, la radio Ndéké Luka créée par la Fondation suisse Hirondelle il y a 10 ans compte 32 journalistes et techniciens qui suivent de près l’évolution du processus électoral et cela ne plait pas à tout le monde.

Les rédacteurs en chef commandent des sujets aux treize correspondants en province, tous sur le pont la radio Ndéké Luka a bouleversé sa grille pour les élections (éditions spéciales, invités, débats) elle a d’ailleurs réparti équitablement le temps de parole entre les candidats mais il n’empêche, cette radio indépendante reçoit parfois des menaces de mort ;  Martin Faye Directeur de la station : « Il s’agit du général Jules Bernard Ouandé, ministre de la sécurité qui, à la veille de ces élections, a téléphoné et on a mis le haut-parleur et tous les agents l’ont entendu dire : « A partir de lundi vous avez intérêt à passer la nuit dans les locaux de la radio car si vous êtes dans les quartiers on sortira vos cadavres à 4h du matin »

Bangui, Nicolas Champeaux (RFI) édition de 6h 30 TU du 30 janvier 2011

 

NDLR : Comme les autres ministres voyou du gouvernement Bozizé tels que Thierry Maléyombo et Aurélien Simplice Zingas qui n’ont pas hésité à brandir leurs pistolets pour menacer des citoyens pendant ces élections, l’impunité dont continuent de jouir ces ministres délinquants et en particulier ce général d’opérette qui manifestement est un déséquilibré mental, est un scandale.  

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 15:35

 

 

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En Centrafrique la Commission électorale n’est toujours pas en mesure de donner une date pour la publication des résultats globaux de la présidentielle et des législatives de dimanche dernier. Elle poursuivait la publication des résultats partiels qui  ne permettent de dégager des tendances claires en faveur d’un des cinq candidats à la présidentielle. En quatre jours la commission a traité moins de 20 % des procès-verbaux tandis que les candidats de l’opposition et l’indépendant Ange Félix Patassé dénoncent des fraudes et se sont retirés du processus de traitement des PV. Ils protestent aussi contre les agissements de la garde présidentielle qui persécuterait l’équipe d’un candidat aux législatives dans la ville de Carnot dans l’Ouest du pays.

« La garde présidentielle aurait confisqué les cartes  d’identité  et les permis de conduire de plusieurs dizaines de personnes montées de Bangui pour soutenir la campagne du député sortant.  D’après des proches d’Ibrahim Aoudou Paco qui souhaitent garder l’anonymat, la garde présidentielle les empêche de quitter Carnot, le député sortant et son épouse ont pu regagner la capitale avant-hier où ils disent vivre cachés. A Carnot Aoudou Paco affronte Madeleine Sambo Bafatoro présentée comme une proche du Président François Bozizé. Elle a été investie par le parti au pouvoir KNK. La campagne avait déjà été très tendue  dans cette ville de l’Ouest de la Centrafrique et l’équipe d’Aoudou Paco affirme que le jour du scrutin des membres de  la présidentielle ont fait intrusion dans des bureaux de vote. Des sources diplomatiques avaient déjà signalé des incidents impliquant la garde présidentielle à Carnot et cette semaine quatre des cinq candidats à la présidentielle ont dénoncé les agissements de la des forces de défense à Carnot, Bangui, Ndjoukou, Mobaye, Gambo, Bambari et Bossangoa Du côté du président François Bozizé, on dit regretter les débordements quelles que soient les parties impliquées ».

Bangui, Nicolas Champeaux RFI

édition RFI matin de 5 h 30 TU du dimanche 30 janvier 2011

 

 

NDLR : Quand on sait que ce Ibrahim Aoudou Paco était encore il n'y a pas longtemps celui-là même que Bozizé envoyait en Chine troquer ses diamants pour lui ramener des armes de guerre en échange, lorsqu'on se souvient que c'est toujours ce même Ibrahim Aoudou Paco qui était à l'origine, avec la complicité de truands hommes d'affaire des émirats pétroliers du golfe du mirobolant projet qui ne verra jamais le jour sur l'île des singes en face de Bangui, on est tenté de dire que c'est bien fait pour lui qu'il soit ainsi persécuté par la garde présidentielle donc sur ordre du même Bozizé. C'est une amère leçon pour tous ceux qui fricotent avec le dépeceur et succombent à ses chants de sirènes ainsi qu'aux espèces sonnantes et trébuchantes que Bozizé leur tend et qui ne sont que l'argent du peuple centrafricain qu'il a volé. Comment Ibrahim Aoudou Paco qui a cru même devoir épouser une nièce de Bozizé pour continuer à s'attirer ses bonnes grâces peut-il vivre caché à Bangui aujourd'hui ! Que craint-il ? Bozizé a choisi de privilégier les intérêts de l'une de ses nombreuses maîtresses, la favorite Renée Madeleine Sambo Bafatoro.  "Pour dîner avec la diable, il faut se munir d'une longue cuillère" dit un proverbe. Tous les griots et bozizistes indécrottables doivent méditer cela.        

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 03:07

 

 

afrique

 

 

Par Sabine Cessou Libération 29/01/2011

Une page d'histoire est en train de se tourner dans le monde arabe. Après la Tunisie, l'Egypte, l'Algérie, le Yémen, la Jordanie et peut-être même la Syrie... Autant de régimes confrontés à des manifestations ces derniers jours, ou s'y préparant avec appréhension. Les revendications sont claires : liberté, démocratie et perspectives d'avenir.

Les mêmes aspirations existent partout en Afrique. Mais le cyclone tunisien traversera-t-il le Sahara pour secouer d'autres pays ? Rien n'est moins sûr. En Côte d'Ivoire, les manifestants ont bien tenté de marcher sur la Radio-télévision ivoirienne (RTI), le 16 décembre, revendiquant le respect du suffrage universel. Mais les Forces de sécurité (FDS), acquises au président Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir, leur ont tiré dessus à balles réelles. Dans la semaine qui a suivi, la répression a fait plus de 250 morts. Depuis, Abidjan vit dans la peur. 

Il n'empêche : les manifestations égyptiennes ont de quoi faire réfléchir des présidents vissés à leurs fauteuils depuis des décennies. Eduardo Dos Santos, au pouvoir depuis 1979 en Angola, Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 au Cameroun, Idriss Déby, au pouvoir depuis 1991 au Tchad, Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986 en Ouganda, Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1981 au Zimbabwe... Tous ces chefs d'Etat sont candidats à leur propre succession, lors d'élections programmées pour 2011 ou 2012. Pourront-ils encore organiser des scrutins tronqués (sans opposition réelle) ou truqués, alors que la Côte d'Ivoire, la Tunisie et l'Egypte seront dans tous les esprits ? 

Une grande partie de la réponse se trouve à Abidjan. Alassane Ouattara va-t-il s'adresser à son peuple et mobiliser ses troupes, au lieu d'enchaîner les interviews à la presse internationale pour réclamer une intervention ouest-africaine qui devient chaque jour plus hypothétique ? Comme le soulignent les intellectuels camerounais Achille Mbembe et Célestin Monga, on voit mal "des soldats nigérians, nigériens, gambiens, togolais ou burkinabé arpentant les quartiers d'Abidjan à la recherche de la démocratie", introuvable chez eux.

Alors que l'Egypte s'embrase, Laurent Gbagbo vient de remporter une nouvelle victoire, aujourd'hui, lors d'un sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba : un "panel" de chefs d'Etat africains inquiets et très concernés se donne tout un mois pour plancher sur la crise ivoirienne. Puis rendre un avis que l'UA espère "contraignant". Pendant ce temps, le "boulanger" - surnom donné à Laurent Gbagbo pour son art de rouler ses adversaires dans la farine - donne en toute impunité dans la boucherie. A Abidjan, où les hôpitaux ont reçu des consignes pour ne pas soigner les blessés par balle, les civils déposent leurs blessés aux portes de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Une jeune femme muette de douleur, une balle dans la cuisse, tapait ainsi le bitume du plat de la main, le 18 janvier, sous le regard d'un contingent de Casques bleus jordaniens.

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 02:34

 

 

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LIBREVILLE - AFP / 29 janvier 2011 23h08 - De violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont eu lieu samedi dans le nord de Libreville, autour d'une manifestation de sympathisants de l'opposant et président autoproclamé du Gabon André Mba Obame, a constaté un journaliste de l'AFP.

Plusieurs colonnes de fumées étaient visibles dans l'après-midi de samedi dans le quartier pauvre de Rio, cependant qu'à un carrefour des policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes avant que des jeunes hommes n'envahissent la place, enflammant divers objets et lançant des pierres sur les personnes tentant de s'approcher.

Un car de police a eu les vitres brisées et un journaliste de l'AFP a vu des hommes armés roulant à vive allure dans un véhicule 4x4 tirant des coups de feu en l'air et provoquant la panique chez les habitants. Selon plusieurs d'entre eux, il s'agissait de policiers.

D'après une source au ministère de l'Intérieur, il y a eu "un blessé du côté de la police, blessé par les manifestants".

Cette source n'était pas en mesure de dire si des manifestants avaient été blessés, ni s'il y avait eu des interpellations.

"Il y a un policier qui a été +brûlé+ et un autre qui a été tabassé et blessé au niveau de la tête, (...) il saignait beaucoup de la tête", a affirmé à l'AFP une manifestante, expliquant qu'en tout "trois policiers ont été attaqués" et qu'un "véhicule de police a été saccagé".

Ces affrontements ont eu lieu tandis qu'une marche en soutien à l'opposant André Mba Obame, qui s'est autoproclamé mardi président du Gabon et est réfugié depuis dans une agence onusienne de la capitale, était organisée à Libreville.

M. Mba Obame a formé son propre gouvernement le 25 janvier. Son parti a été dissous par le ministère de l'Intérieur pour "non-respect des principes démocratiques; atteinte à la forme républicaine de l'Etat; atteinte à la souveraineté nationale; trouble à l'ordre public", selon un arrêté daté de jeudi.

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 02:04

 

 

Ngouandjika faisant la queue pour voter

 

Le retrait de l’opposition de la CEI divise la classe politique

Radio Ndéké Luka Samedi, 29 Janvier 2011 13:40

 

« Les pouvoirs publics ont mis en place une machine diabolique pour la fraude et ont mis à contribution les autorités locales et les forces de l’ordre.  Le code électoral interdit aux militaires d’être aux abords immédiats des bureaux de vote, ce qui n’a pas été le cas le 23 janvier 2011, lors du double scrutin, où ces derniers ont fait irruption dans les bureaux, ont terrorisé les électeurs et emporté des urnes pour les bourrer ».

Ces déclarations émanent ce samedi 29 janvier 2011, de Gabriel Koyambounou, vice-président de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Il justifie ainsi son retrait et celui des autres représentants de l’opposition du processus électoral en cours.

Selon Koyambounou, « il faut jouer à l’âne pour avoir le foin. Mais la sagesse nous a guidés, ajoute-t-il, et nous avons pris notre mal en patience pour nous arrêter et interpeler la conscience des pouvoirs publics par cette décision ».

Pour Joseph Binguimalé, président de la CEI, qui a refusé de répondre à Radio Ndeke Luka, « certains représentants de l’opposition en mission en provinces se sont opposés à la décision de Koyambounou ».

Réagissant à cette situation, le ministre Fidèle Ngouandjika de la majorité présidentielle soutient pour sa part que « les pouvoirs publics et le peuple centrafricain estiment que la démission de Koyambounou est un aveu d’échec ». Il martèle que « non seulement, c’est un plan diabolique de saboter la CEI, mais aussi c’est discréditer le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain qui disparait du paysage politique ».

Le MLPC à travers Koyambounou, a encore déclaré Ngouandjika, « est en train d’insulter le peuple centrafricain qui lui a d’ailleurs infligé une sévère correction pendant ces consultations populaires ».

Fidèle Ngouandjika qui soutient que les pouvoirs publics n’ont pas triché, appelle la population au calme et à la vigilance. Car, poursuit-il, la CEI « poursuivra sa mission jusqu’au terme dudit processus ». Il a cité, sans les nommer « certains chef de partis politiques qui ne se reconnaissent pas dans la décision de Koyambounou »

 

NDLR : Fidèle Ngouandjika à lui tout seul représente-t-il le peuple centrafricain ? Koyambounou n’est pas seul à avoir démissionné de la CEI. Il n’y a aucun intérêt à cristalliser le débat autour de son nom. Il s’agissait d’une démission collective des représentants du CFC. Les propos et attaques de ce Ngouandjika prouvent que le retrait collectif des représentants de l'opposition de la CEI gêne énormément aux entournures Bozizé et son clan car cela ôte toute crédibilité aux prétendus résultats que va annoncer la CEI. Bozizé et ses griots n’ont pas la conscience tranquille suite à leurs fraudes massives que les Centrafricains ne sauraient admettre sans broncher. Les prochains jours nous le diront.  

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 01:50

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 29 Janvier 2011 13:31

Les évêques centrafricains à travers la Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP), réunis en session ordinaire le 27 janvier 2011 ont publié un communiqué adressé à la population centrafricaine et aux acteurs du processus électoral en cours. La Commission avait déployé une mission d’observateurs pour suivre le scrutin des élections présidentielle et législatives.

Dans ce communiqué, les religieux catholiques centrafricains ont d’abord remercié la population, les observateurs nationaux et internationaux, les autorités de la Commission électorale indépendante (CEI) et ses partenaires pour leur participation et implication sur les différentes opérations électorales.

A cet égard, la CEJP a « constaté beaucoup d’irrégularités qui ont émaillé la journée électorale ». Elle cite notamment des irrégularités telles que le retard dans le démarrage du scrutin, le non affichage des procès-verbaux, le non-respect des dispositions du code électoral relatives au vote par dérogation, l’intimidation des Autorités administratives et militaires sur certains agents électoraux ainsi que sur les électeurs et l’exercice de la violence par certains électeurs et agents de la force publique.

En dépit de ces irrégularités, les évêques centrafricains estiment que « le scrutin garde sa crédibilité. Nous sommes convaincus, lit-on dans le communiqué, que les voies de recours prévues par la législation en vigueur peuvent régler en justice les irrégularités constatées d’autant plus que toutes les parties concernées peuvent recourir aux voies légales auprès de la juridiction compétente ».

La CEJP recommande à la CEI d’améliorer la qualité de son travail avant la tenue d’un éventuel second tour. Elle invite « tous les citoyens à attendre les résultats avec patience ».

« Nous nous rendons disponibles à mettre à la disposition de la Cour constitutionnelle nos connaissances issues de l’observation électorale » a encore indiqué le communique de la CEJP.

Les évêques centrafricains ont également recommandé à la communauté internationale de poursuivre ses efforts pour le soutien du processus électoral en cours.

 

NDLR : N’y-a-t-il pas quelque chose d’incohérent dans le fait d’affirmer qu’ « on a « constaté beaucoup d’irrégularités qui ont émaillé la journée électorale » et « qu’en dépit de cela le scrutin garde sa crédibilité ». L’épiscopat centrafricain se livre là à ce qu’on appelle en gymnastique, un jeu de figures imposées. Le courage n’est ce qui a toujours caractérisé le clergé catholique centrafricain, c’est bien connu. C’est dommage !

 

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