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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 00:22

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

Voici les prétendus résultats provisoires du hold-up et de la mascarade électorale de la présidentielle du 23 janvier tels qu’annoncés tard ce soir par le vrai faux pasteur Binguimalé de la Commission électorale. Il faut s'attendre à ce que le parent de Bozizé qui préside la Cour constitutionnelle confirme cette grotesque parodie. C'est maintenant que les problèmes vont commencer pour le dépeceur.

C.A.P  

 

Centrafrique : Bozizé réélu président au 1er tour avec 66,08%

BANGUI - AFP / 01 février 2011 23h58 - Le chef de l'Etat sortant François Bozizé a été réélu président de la Centrafrique au 1er tour avec 607.184 voix soit 66,08% des suffrages, selon les résultats provisoires annoncés mardi soir par la Commission électorale indépendante (CEI).

Ces résultats doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle dans les quinze jours après ce scrutin qui s'est déroulé le 23 janvier.

L'ex-président Ange-Félix Patassé, renversé par Bozizé en 2003, arrive 2e de l'élection avec 184.716 voix soit 20,10% des suffrages.

Suivent l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé 6,46% (59.370), l'économiste Emile Gros-Raymond Nakombo 4,64% (42.591) et l'ex-ministre de la Défense et représentant l'ex-rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie et le développement (APRD) Jean-Jacques Demafouth 2,72% (24.980).

M. Ziguélé, Nakombo et Demafouth avaient déjà annoncé qu'ils rejetaient les résultats du scrutin en raison de nombreuses "irrégularités".

Le taux de participation est de 54,01%. 1.825.735 personnes étaient inscrites, 986.030 ont voté, pour un total de suffrages exprimés de 919.841 selon la CEI.

"C'est la victoire de la démocratie pour quelqu'un qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat (en 2003) et qui l'a légitimé par les urnes en 2005", a déclaré Fidèle Ngouandjika, le porte-parole du gouvernement.

"C'est la récompense d'un travail bien fait, le peuple l'a jugé et l'a sanctionné après cinq ans de pouvoir", a poursuivi M. Ngouandjika, également directeur adjoint de la campagne du chef de l'Etat centrafricain.

"On lui donne raison. Il a travaillé comme un vrai président, pas comme un militaire, je suis fier d'être Centrafricain, bravo au peuple centrafricain et que le président respecte la Constitution", a-t-il conclu.

M. Ziguélé a lui affirmé n'avoir "même pas écouté ou suivi (l'annonce)".

"C'est un non-événement. C'est tellement grossier et ridicule", a-t-il poursuivi. Maintenant, nous allons porter plainte et déposer un recours devant la Cour Constitutionnelle mais nous ne sommes pas dupes. La Cour va valider les résultats".

Le président de la CEI le pasteur Joseph Binguimalé, dont le travail a été très critiqué, a lui rendu "grâce à Dieu" et "remercié le peuple centrafricain pour sa patience, sa compréhension, sa tolérance et surtout sa participation massive".

Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003, Bozizé avait été élu pour un premier mandat en 2005.

1,8 million des 4,4 millions de Centrafricain étaient appelés aux urnes le 23 janvier lors des élections présidentielle et législatives. Le double scrutin qui devait avoir lieu en avril 2009 avait été reporté à deux reprises après de nombreuses tergiversations.

La paix a été au centre de la campagne de ce pays riche en matières premières (uranium, diamants, bois, or), mais ruiné par des années d'instabilité et dont la population vit dans la pauvreté.

Ce scrutin devait être l'aboutissement du dialogue national amorcé en 2008 entre pouvoir, opposition et groupes rebelles après des années de violences et de multiples coups d'Etat.

(©)

 

NDLR : Tous ces chiffres qui résultent de divers bourrages d'urnes et de tripatouillages de toutes sortes ne veulement strictement rien dire et ne correspondent à rien du tout. Il n'y a point eu d'élections en Centrafrique. Ils résultent tout droit de la seule volonté de Bozizé et Binguimalé de tout faire pour que Bozizé l'emporte dès le premier tour de scrutin et que ses adversaires soient humiliés au maximum avec ces pourcentages dérisoires après cette parodie d'élections. Personne n'en est dupe. Qui peut sérieusement croire qu'avec l'impopularité dont jouit Bozizé auprès de ses compatriotes aujourd'hui qui frise le rejet, il puisse obtenir 66 % de leurs suffrages ! C'est de la foutaise ! Les jours, semaines et mois prochains nous édifieront sur la réalité de ce score soviétique et la prétendue popularité du dépeceur. Qui vivra verra !

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 23:07

 

 

Fulgence Zeneth

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 01 Février 2011 13:19

« En dépit de quelques insuffisances d’ordre organisationnel circonscrites relevées lors du double scrutin du 23 janvier 2011 en Centrafrique, l’Observatoire National des Elections (ONE), note que ces disfonctionnements n’altéreront pas fondamentalement les résultats dans certaines circonscriptions électorales ».

C’est la substance de la déclaration de l’ONE sur le déroulement de la campagne et des scrutins. Elle a été rendue publique mardi 1er février 2011, par Fulgence Zéneth, coordonnateur de cette entité.

Dans son exposé liminaire, Fulgence Zéneth se félicite entre autres, « du caractère inclusif des élections qui ont vu la participation des 5 candidats à la présidentielle, du déroulement de la campagne électorale et du vote sur l’ensemble du territoire, de la mobilisation du peuple, du climat de sécurité mis à part, indique-t-il, les incidents provoqués par les élements de l’Armée de Résistance pour le Seigneur dans le Mbomou (extrême-est du pays) ainsi que l’attaque les candidats aux législatives dans la Haute Kotto (est) et l’accompagnement des partenaires du pays dans ce processus ».

Le coordonnateur de l’ONE, relève aussi « la mobilisation des médias dans l’éducation civique des électeurs, la formation de certains représentants des candidats, leur présence ainsi que celle des observateurs nationaux et internationaux dans les bureaux de vote ».

Au sujet des observations faites sur le terrain pendant ces opérations électorales, l’ONE dénonce l’utilisation du matériel et du personnel de l’Etat par certains candidats à Bambari (centre-est) au mépris du code électoral, le non-respect des affichages définis à l’article 56 du code électoral par les candidats du Congrès Républicain pour le Progrès Social, le non respect relatif à la combinaison des 5 couleurs de l’emblème national par le candidat indépendant à la présidentielle, la mauvaise répartition des bureaux de vote dans la Haute Kotto, Basse Kotto (est) et à Bambari et leur positionnement dans les domiciles des chefs de quartiers.

Il note aussi l’affichage tardif, les perturbations des listes électorales notamment la liste de Bimbo 4 (sud de Bangui) qui se retrouve à Nzangognan (6ème arrondissement de Bangui), sans omettre, remarque Zéneth, la disparition des noms sur les dites listes à Bangui, Bambari, Berberati (ouest), Mobaye (est), des électeurs inscrits, non détenteurs de cartes autorisées à voter, l’absence de formation même sommaire des membres du bureau de vote du 8ème arrondissement de Bangui, l’absence ou l’insuffisance des matériels dans plusieurs bureaux de vote, le retard dans l’ouverture desdits bureaux, puis la non maitrise des procédures de vote, du dépouillement par certains agents recrutés à cet effet.

Au nombre des insuffisances constatées, l’Observatoire national des élections déplore des urnes non scellées, dans la quasi-totalité des bureaux de vote, l’absence des scrutateurs lors du dépouillement ou le recrutement des mineurs par endroits, la violation du secret du vote par certains membres du bureau de vote dans les 2ème, 4ème, 7ème arrondissement de Bangui, Bambari, ou Mobaye.

La déclaration dénonce également les interprétations divergentes faites par les démembrements la CEI, au sujet des dispositions relatives au vote par dérogation. A titre d’exemple, à Bambari, 450 élèves instituteurs sans certificat de radiation ou de carte d’électeurs ont été autorisés à voter par le coordonnateur de la CEI locale. Il y a aussi le mauvais remplissage, la non signature des procès-verbaux de dépouillement à Bangui et dans les préfectures : cas des représentants du Parti pour un Centrafrique Nouveau, suite à l’arrestation de son représenant Yamandé Amoda par le préfet de l’Ouham (ouest) au centre de vote de Bozo à Bossangoa (ouest), devant le bureau de vote numéro 1.

Le coordonnateur de l’ONE n’a pas manqué de faire des suggestions. D’abord à la Cour Constitutionnelle : « dire le droit avec rigueur, courage et sans complaisance dans les circonscriptions où des irrégularités auraient été notées, de former et déployer à l’avenir ses propres observateurs électoraux dans chaque circonscription électorale pour une meilleure appréciation de cas de contentieux ».

Ensuite à l’endroit de la CEI : « codifier tous les matériels et documents électoraux, assurer la formation des membres des bureaux de vote, recomposer la liste et la localisation desdits bureaux pour une neutralité, la publication et l’affichage des résultats de dépouillement devant le bureaux de vote et appliquer les dispositions de l’article 77 du code électoral relatives au vote par dérogation ».

A la communauté internationale, L’Observatoire demande de poursuivre l’appui à la CEI, pour améliorer les disfonctionnements notées en vue d’éventuelles opérations de 2ème tour.

500 observateurs nationaux formés par l’ONE en partenariat avec National Democratic Institute (NDI) ont été déployés dans 14 préfectures du pays sur 16 pour les opérations de ces élections. Seules les préfectures de Mbomou et Vakaga (nord) n’ont pas été couvertes par l’ONE.

 

NDLR : Il faut être un peu sérieux ! Avec cette panoplie d’irrégularités, de tant de violations du Code électoral et d’aussi graves anomalies, comment peut-on prétendre valider ces élections ! de quoi parle-t-on ? C’est une douce plaisanterie ! Autant dire qu’il s’agit d’une grotesque farce et non des élections.

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 22:14

 

 

CFC

 

 

Au sortir du Dialogue Politique Inclusif (DPI), le consensus devrait prévaloir dans toutes les décisions devant régir la vie de la Nation et l’opposition démocratique n’a cessé de le rappeler aux princes qui nous gouvernent.

Malheureusement, force est de constater que le pouvoir, poursuivant sa logique que lui offre quotidiennement le régime du général Président Bozizé, à savoir, les assassinats, l’affairisme au plus haut niveau de l’Etat, les détournements impunis, les humiliations pour ne citer que ceux-là.

Pour mémoire, en 2005, par souci de sauvegarder l’unité nationale mise à mal par ce régime despotique, l’opposition démocratique a accepté les résultats truqués des élections qui ne reflétaient pas la volonté du peuple.

Profitant de cette passivité non complice, le général Président Bozizé veut une fois de plus se maintenir au pouvoir coûte que coûte à travers des élections tronquées de toutes parts.

La jeunesse du Collectif des Forces du Changement (CFC) n’entend plus faire preuve de passivité vis-à-vis de ceux qui veulent renverser la volonté du Peuple par des fraudes électorales massives.

Au vu de tout cela, la Jeunesse du CFC exige purement et simplement :

-          L’annulation des élections présidentielle et législatives de janvier 2011 ;

-          La mise en place d’une nouvelle Commission Electorale Indépendante digne de ce nom dirigée par une personnalité neutre et compétente, choisie par consensus en lieu et place de notre « bon et juste Pasteur envoyé de Dieu Joseph BINGUIMALE » ;

-          L’informatisation des listes électorales et des cartes d’électeurs afin de garantir la crédibilité des élections, gage d’une paix durable tant réclamée par le Peuple.

D’ores et déjà, la Jeunesse du CFC rejette en bloc tous les résultats qui seront proclamés par une CEI moribonde aux ordres du général Président Bozizé et qui seront validés par la Cour Constitutionnelle car il ne faut pas se faire d’illusions.

La Jeunesse du CFC prend à témoin l’opinion nationale et internationale des conséquences qui découleront s’il arrivait que BINGUIMALE et BOZIZE s’entêtent à détourner la volonté du Peuple.

La lutte continue et la Victoire est certaine car rien ne peut se faire contre la volonté du Peuple !

Fait à Bangui, le 30 janvier 2011

Le Coordonnateur de la Jeunesse du CFC

Moïse Kamel MBELETE

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 12:52

 

 

Binguis

 

Bangui, 1er fév. (C.A.P) – Selon des informations en provenant de la Commission électorale de Joseph Binguimalé, le vrai faux pasteur prévoit de publier aujourd’hui les résultats de la farce électorale du 23 janvier dernier consacrant la victoire dès le premier tour du dépeceur François Bozizé à la suite des fraudes massives généralisées. Toujours selon ces informations, cette annonce de la victoire de Bozizé devrait se faire sous couvre-feu.

Par ailleurs, non content d’avoir réussi leur hold-up électoral, Bozizé et son clan du KNK, conscients du grand mécontentement que leur mascarade électorale suscite déjà chez les Centrafricains, projettent d’organiser une marche jusqu’à l’ambassade de France à Bangui pour disent-ils "exiger de la communauté internationale", la France en tête, "qu'elle fasse pression sur l’opposition" afin qu’elle reconnaisse les prétendus résultats de ce scandaleux hold-up.

La RCA se prépare donc à retourner à la case départ pour renouer avec ses vieux démons alors que ces élections, si elles avaient été un tant soit peu transparentes et crédibles, devaient lui permettre de tourner la page des troubles politico-militaires récurrents. Il faut croire que Bozizé et son KNK ne veulent pas que ce pays vive en paix. Le pire est donc à craindre dorénavant car tant que le dépeceur s'accrochera au pouvoir, on ne voit pas comment ce pays pourrait s'en sortir.

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 01:53

 

 

Ban Ki moon

 


(Xinhuanet 31/01/2011)


ADDIS ABEBA - Devant les pays de l'Union Africaine, réunis en sommet dans la capitale éthiopienne, le secrétaire général de l'ONU a loué dimanche le vent de changement qui souffle sur le continent africain, appelant les dirigeants à écouter attentivement les aspirations de leurs peuples et à investir dans les femmes, la jeunesse et les partenariats avec le secteur privé.

Dans son allocution, il a d''abord appelé à soutenir la mise en place d''un gouvernement provisoire en Tunisie et indiqué que l''ONU était prête à aider le pays à organiser des élections crédibles.

« L''ONU aidera avec plaisir le peuple tunisien à choisir librement ses dirigeants par des élections régulières et crédibles », a-t-il déclaré.

Évoquant également les tensions sociales et politique en Égypte, il a de nouveau appelé à la retenue et au respect des droits de l''homme.

« Dans le monde entier, les dirigeants doivent écouter attentivement -plus d''attentivement, plus sincèrement- la voix du peuple, ses aspirations, ses espoirs pour un avenir meilleur », a ajouté le secrétaire général, qui a parlé du « vent du changement » qui soufflait sur l''Afrique.

« Le nouveau scénario pour l''Afrique, c''est une histoire de croissance. Même la crise économique et financière ne vous a pas ralenti. L''Afrique rebondi plus fort et plus vite que prévu », a déclaré Ban Ki-moon, qui a souligné que six des économies les plus dynamiques du monde étaient en Afrique sub-saharienne.

Il a appelé les pays africains à mettre l''accent sur trois domaines dans leurs efforts de développement : les femmes, les jeunes et le secteur privé.

« L''autonomisation des femmes n''est pas seulement une question de droits ou de justice. C''est un impératif économique et de développement. Les pays ayant une plus grande égalité entre les sexes se développent plus rapidement et sont plus compétitifs », a-t-il poursuivi.

« La violence domestique, le viol, les abus sur des jeunes filles vulnérables – de tels crimes ne peuvent être justifiés par des considérations de culture ou de tradition. Ils doivent être condamnés. Ils doivent être punis. Surtout, ils doivent être évités ».

Devant les pays de l''Union Africaine, il a également appelé à investir plus dans la jeunesse africaine afin d''accélérer le développement, tout en soulignant la nécessité de renforcer l''éducation et le respect des droits de l''homme.

Pour le secrétaire général de l''ONU, des partenariats avec le secteur privé en Afrique doivent également être développés. « Les entreprises dans toute l''Afrique et le monde sont prêtes à tirer le meilleur du potentiel à peine entamé de l''Afrique, a-t-il dit, le continent a le marché qui connaît la croissance la plus rapide en matière de technologie des communications. L''Afrique a des ressources naturelles abondantes qui, bien exploitées, assureront une nouvelle économie verte ».

Se penchant ensuite sur la situation au Soudan, Ban Ki-moon s''est félicité de la tenue de manière pacifique et crédible, du référendum d''autodétermination au Sud-Soudan. Il a estimé que c''était le résultat de l''engagement de toutes les parties - les gouvernements du Soudan et du Sud-Soudan, de l''Union africaine, de l''ONU et de tous les partenaires de la communauté internationale.

Il a en revanche exprimé son inquiétude sur les questions qui restent en suspens après le référendum, notamment celles liées à la sécurité et la démarcation des frontières, la citoyenneté, le partage des richesses, et la tenue des consultations populaires dans les Etats du Sud Kordofan et du Nil Bleu, ainsi que sur le statut de la région d''Abyei.

« Consolider la paix au Nord et au Sud-Soudan nécessitera de la sagesse, de la patience et de la cohérence dans l''engagement et le soutien de la communauté internationale », a-t-il insisté.

© Copyright Xinhuanet

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 01:31

 

 

Bozizé KNK

 

 

logo-Radio-France-Internationale.jpg

RFI 31 Janvier 2011

Les Centrafricains attendent toujours les résultats provisoires au niveau national des scrutins présidentiel et législatifs du 23 Janvier 2011. La Commission électorale les avait promis pour samedi 29 janvier. Il faut dire que le pays comprend de nombreux bureaux de vote dans des régions reculées et seuls deux avions effectuent des rotations pour collecter les procès-verbaux. C'est donc une nouvelle semaine d'attente qui s'ouvre. La semaine dernière avait été marquée par l'annonce du boycott des opérations de dépouillement par les représentants des quatre candidats opposés au président sortant François Bozizé.

La tension demeure vive à Carnot dans l'ouest. L'entourage du député sortant, Ibrahim Aoudou Paco, avait déjà accusé la garde présidentielle de séquestrer son équipe de campagne dans la ville. Hier soir c'était au tour de l'écurie d'Ange-Félix Patassé, de protester contre les agissements de la garde dans cette circonscription convoitée par une proche du président François Bozizé.

Des tensions pointent aussi au sein de l'opposition. Le parti ADP regrette dans un communiqué la démission collective des membres de l'opposition au sein de la commission électorale. L'ADP a décidé de réintégrer son représentant à la CEI.

Le gouvernement se délecte de ces lézardes. Mais le scrutin du 23 Janvier a également fait des dégâts au sein de la majorité présidentielle. Au niveau des législatives les batailles les plus farouches se déroulent dans les circonscriptions qui opposent les candidats officiellement investis par le parti KNK et les candidats indépendants issus du parti au pouvoir.

L'entourage du président sortant, qui mise sur une réélection dès le premier tour, ne nie pas ces tensions et promet déjà un discours d'apaisement en faveur de la réconciliation sitôt les résultats divulgués.

 

NDLR : Les Centrafricains ne sauraient se contenter de discours creux de Bozizé, surtout après une mascarade électorale et un hold-up de cette ampleur.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 01:05

 

 

Jean-Bertrand-Aristide.jpg

 

 

PORT-AU-PRINCE - AFP / 01 février 2011 01h14 - Le gouvernement haïtien s'est dit prêt lundi à accorder un passeport à l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, pour lui permettre de rentrer au pays dont il a été chassé par une insurrection armée en 2004.

Si ce retour se confirme, M. Aristide, toujours très populaire dans les milieux défavorisés, serait le deuxième ex-président à regagner Haïti après Jean-Claude Duvalier. L'ancien dictateur "Baby Doc" a regagné Port-au-Prince le 16 janvier après 25 ans d'exil en France.

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales a indiqué qu'il était prêt à donner un passeport à l'ex-président Aristide, qui vit en exil en Afrique du Sud, si la demande en était faite.

"Le gouvernement de la République donne l'assurance qu'aussitôt produite, une telle demande sera honorée avec célérité", dit le texte, démentant au passage qu'une demande de passeport ait été refusée à M. Aristide.

Selon un de ses avocats à Miami, Ira Kurzban, M. Aristide a écrit lundi à la ministre haïtienne des Affaires étrangères, Marie-Michèle Rey, pour lui demander de lui remettre immédiatement un passeport diplomatique.

Dans le courrier, que l'AFP a pu consulter, l'avocat demande que "les plans en vue de son retour débutent immédiatement".

"Je demande aimablement que le gouvernement de la République d'Haïti engage un dialogue avec le gouvernement de la République d'Afrique du Sud afin de garantir le retour immédiat du président Aristide", peut-on lire dans la missive qui demande aussi que la "sécurité" de l'ex-président soit garantie.

Dans un courriel envoyé à l'AFP, Me Kurzban indique par ailleurs que M. Aristide se trouve toujours en Afrique du Sud.

Lundi soir, Madame Rey, contactée par l'AFP a indiqué n'avoir pas encore reçu de demande formelle.

"Deux personnes, l'une en Haïti, l'autre à l'étranger, m'ont contactées aujourd'hui, mais pas le président Aristide", a répondu la ministre, assurant que si la demande formelle arrivait demain elle serait traitée comme toutes les autres".

Dans un communiqué diffusé mi-janvier, l'ancien président avait expliqué vouloir rentrer au pays pour des raisons médicales et aussi "pour contribuer à servir mes frères et soeurs haïtiens en tant que simple citoyen dans le domaine de l'éducation".

"M. Aristide est un ancien président et comme tel, il a le droit à un passeport diplomatique selon la loi et la Constitution", a déclaré Maryse Narcisse, porte-parole de M. Aristide à Port-au-Prince. Mme Narcisse a dit à l'AFP qu'elle était prête à retirer dès que possible un formulaire de demande de passeport pour l'ancien chef d'Etat.

Jean-Bertrand Aristide, 57 ans, ancien opposant à la dictature duvaliériste (1957-86) et prêtre partisan de la "théologie de la libération", a été élu une première fois à la tête du pays en 1990, avant d'être chassé du pays huit mois plus tard par un coup d'Etat militaire.

Revenu à la tête de l'Etat en octobre 1994, grâce à une intervention militaire des Etats-Unis, il termine son mandat en 1996, laissant le pouvoir à son dauphin, l'actuel président René Préval.

L'ancien prêtre des bidonvilles, relevé de ses voeux par une dispense vaticane pour pouvoir se marier, est réélu en novembre 2000. Mais il est contraint à l'exil en février 2004, sous la menace d'une insurrection armée conjuguée à des pressions internationales notamment des Etats-Unis et de la France qui lui reprochent son incompétence.

Un retour de l'ex-président surprendrait Haïti en pleine crise politique: le président Préval doit se retirer le 7 février alors que les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle ne seront connus que mercredi.

Les résultats préliminaires annoncés début décembre ont provoqué des violences de la part des partisans du candidat arrivé troisième et donc exclu du deuxième tour. Le deuxième tour est désormais prévu le 20 mars.

(©)

 

 

NDLR : On se souviendra qu'avant qu'il ne regagne son lieu d'exil actuel, l'Afrique du Sud, le dépeceur de Bangui avait accueilli et hébergé au Palais de la Renaissance pendant un moment ce monsieur que le gouvernement Bush et la France avaient chassé du pouvoir et de Haiti. Avec la cupidité qu'on lui connait, Bozizé avait cru que cela allait lui rapporter beaucoup d'argent.

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 00:34

 

 

vote ambassade Paris

 

 


 

L’ampleur de la fraude organisée par Bozizé et le KNK lors des élections législatives et présidentielle du 23 janvier dernier est abyssale mais demeure insoupçonnée.

Cette fraude a été généralisée à l’ensemble des centres de scrutin, même à ceux situés en dehors de la Centrafrique.

Comme L’Indépendant a pu en avoir la preuve à Nantes où des cartes d’électeurs vierges, c’est-à-dire portant aucune inscription, envoyées par lot de centaine à la cellule KNK locale ont permis d’y ajouter des noms d’électeurs fictifs.

On nous a expliqué qu'à la veille du vote, la cellule KNK de Nantes recherchait des personnes pour inscrire leurs noms sur ces cartes d’électeurs vierges afin de les convoyer à Paris donner leurs voix à Bozizé. Les cartes d’électeurs vierges que L’Indépendant a pu consulter dimanche auraient été remises par l’un des responsables KNK de Nantes à une famille pour les besoins du hold-up électoral. Cette famille soutient aujourd’hui avoir refusé au dernier moment de participer à l’entreprise de triche du KNK et est prête à témoigner en cas de besoin.

Voilà qui explique et justifie tout autant le score réalisé par Bozizé en France à l’issue du scrutin du 23 janvier. Si de telles manœuvres ont été possibles à Nantes, comment ne le seraient-elles pas dans les villes où il y a eu un bureau de vote.

C’est en cela que l’annulation pure et simple des « élections » du 23 janvier s’impose. Car les prétendus résultats que s'apprête à publier le vrai faux pasteur Binguimalé sont très loin de la réalité. Nous-y reviendrons.

 

Lundi 31 Janvier 2011

L'Indépendant

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 00:16

 

 

manioc.jpg

 

Ai- Rca- Lundi, 31 Janvier 2011 14:38  Le bureau du comité de coordination des groupements agro-pastoraux organisera  du 5 au 6 février prochain à Bozoum, chef-lieu de l'Ouham Pendé, la 7ème foire agro-pastorale.

"Nous sommes à la 7ème foire agro-pastorale de Bozoum, chef-lieu de l'Ouham-Pendé. Cette manifestation a pour but de rassembler les paysans des groupements de l'Ouham-Pendé",  a déclaré Père Aurélio, curé de la localité et  responsable diocésain de Caritas.

Selon lui, "cette manifestation agricole poursuit deux buts à savoir : exposer des produits agricoles   et faire découvrir le au monde le visage de l'agriculture centrafricaine et démontrer aux jeunes qu'on peut gagner de l'argent et  mener une vie digne grâce à l'agriculture".

A en croire le clergé, on y trouvera des arachides, du manioc, du riz, sésame, mil, miel, maïs et d'autres produits vivriers qui seront exposés par les groupements de Bocaranga, Djim, Paoua, Ngaoundaye, Bozoum et Bossemptélé.

« Pour la petite histoire, a souligné le Père Aurélio, l’année dernière,   cette manifestation a rassemblé plus de 175 groupements et une vingtaine d’éleveurs. En tout, le chiffre d’affaire réalisé par les groupements producteurs a atteint un montant de plus de 22 millions de francs CFA."

« Des Prix seront décernés aux lauréats méritants sur des critères de quantité, qualité et diversification des produits vivriers, maraichers et d’élevage. Ces prix seront considérés comme des  mesures incitatives visant à encourager les producteurs » a-t-il conclu

La première édition a eu lieu en février 2003.

Kabongo, Ai Bangui

 

 

NDLR : Voilà des gens qui ont raison de ne pas inutilement continuer à se laisser distraire par l'attente des prétendus résultats de a mascarade électorale de Bozizé et son clan KNK et décident de passer à autre chose de plus concret.

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 18:48

 

 

PS-logo.jpg

 

PS

 

10, rue de Solférino - 75333 Paris cedex 07 - Tél. : 01 45 56 77 26 ou 79 55

parti-socialiste.fr – courriel : presse@parti-socialiste.fr

 

Paris, le 31 janvier 2011

 

Communiqué

 

Jean-Christophe CAMBADÉLIS,

Secrétaire national à l’Europe et aux relations internationales

 

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Le Parti socialiste exprime son inquiétude après le déroulement des élections en République centrafricaine et, plus encore, devant les conditions de leur dépouillement.

Plusieurs missions d'observation électorale, notamment celle de la francophonie, et plusieurs ONG ont exprimé, dès le lendemain des élections, des réserves sur leur déroulement.

Les dernières informations sur les conditions de collecte des résultats et leur récolement par une « Commission électorale indépendante » abandonnée par les représentants de l'opposition, les menaces physiques exercées sur certains candidats par des éléments de la garde présidentielle, font craindre le pire.

Le Président de la RCA doit comprendre que certaines méthodes du passé ne peuvent plus être acceptées ni par les populations, ni par la communauté internationale. Sa première responsabilité aujourd'hui doit être que le résultat des élections dans son pays soit incontestable.

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