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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:51

 

 

file de vote à Bangui

 

 

BANGUI — 7 fevrier (AFP) L'opposition centrafricaine qui avait déjà rejeté les résultats de la présidentielle, a critiqué lundi les résultats des législatives annoncés dans la nuit et donnant le parti du président sortant François Bozizé largement en tête, dénonçant une "mascarade".

 

"Je ne me reconnais pas du tout dans ces résultats tronqués et grossièrement montés par le pouvoir pour réussir son hold-up électoral", a déclaré à l'AFP Emile Gros Raymond Nakombo, candidat du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), arrivé 4e à la présidentielle du 23 janvier avec 4,64% des suffrages.

 

"C'est regrettable pour notre pays qui a déjà fait des avancées significatives en matière de démocratie mais qui est en train de donner le visage d'un pays où gagner les élections est synonyme de frauder", a-t-il ajouté.

 

M. Nakombo, ainsi que l'ancien président Ange-Félix Patassé, dans la même circonscription, ont été battus dès le premier tour par le puissant ministre des Mines, Sylvain Ndoutingaï, neveu de François Bozizé.

 

Martin Ziguélé, candidat du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), arrivé 3e à la présidentielle avec 6,46%, a parlé de "mascarade".

 

"J'ai dit et redit que ces élections constituent pour moi un non-évènement. Je ne suis pas près de reconnaître les prétendus résultats de ce qui est bien une mascarade électorale", a affirmé M. Ziguélé.

 

"Nous sommes en face d'une dictature personnalisée et d'un pouvoir familial dont les visées sont une majorité absolue à l'Assemblée nationale, une révision à terme de la Constitution, le maintien au pouvoir de François Bozizé pour une succession dynastique", a-t-il poursuivi.

 

"Nous avons pris la voie des recours, nous avons saisi la Cour constitutionnelle et nous pensons que la justice dira le droit pour que de telles pratiques cessent afin que s'exerce une démocratie véritable dans ce pays", a-t-il ajouté.

 

Le Knk (Kwa na Kwa, le travail rien que le travail), le parti de Bozizé, a vu 26 de ses candidats élus dès le 1er tour et arrive en tête dans la plupart des 105 circonscriptions. Il semble bien parti pour remporter une majorité absolue à l'Assemblée nationale le 20 mars, lors du second tour.

 

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:43

 

 

binguimalejos

 

 

 

BANGUI, 07 fév. (Beafrika Sango) -- Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) le pasteur Joseph Binguimalé, a fustigé hier soir dans un communiqué de presse, Radio France Internationale (RFI) pour avoir diffusé le 4 février dernier une information selon laquelle 1200 bureaux de vote sur les 4618 validés n’étaient pas fonctionnels le 23 janvier.

« S’agissant des bureaux de vote considérés comme non ouverts faisant l’objet de l’information diffusée par RFI, il s’agit en réalité des cas de litige concernant plus de 1000 bureaux de vote. Ces résultats litigieux portent exclusivement sur les scrutins législatives », a-t-il précisé.

Il a qualifié cette information diffusée par RFI d'« allégation dénouée de tout fondement ne reflétant aucune réalité ».

Joseph Bingumalé a expliqué que les origines des litiges sont variées entre autres procès verbaux signés mais sans feuille de résultats ou de pointage, procès verbaux et feuille de résultats non signés, feuille de résultats ou de pointage ne portant pas le nom des candidats.

Il a également souligné les cas des feuilles de résultats ou de pointage ne portant les noms des candidats mais sans résultats par candidat, procès verbaux vierges ou partiellement remplis, feuille de résultats ou de pointage sans procès verbaux.

Pour le président de la CEI, Joseph Binguimalé, « les résultats provisoires de la, présidentielle publiée par la CEI ne 1er février dernier ne « sauraient être remis en cause ».

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:11

 

 

rencontre de réconciliation Patassé Ziguélé

 

 

 

 

 

************************

 

          Dès le mardi 25 janvier 2011, c’est-à-dire deux jours seulement après la tenue du scrutin, le Collectif des Forces du Changement , en présence des trois candidats Emile Gros Raymond  NAKOMBO du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), Jean Jacques DEMAFOUTH de la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), et Martin ZIGUELE du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), a tenu une conférence de presse commune au siège du RDC, afin de dénoncer les conditions scandaleuses dans lesquelles s’est déroulé ce scrutin du 23 janvier 2011. Au cours de celle-ci, les trois candidats ont unanimement rejeté d’avance  les résultats qui en sortiraient.

         

Le jeudi 27 janvier 2011, ce sera autour du Candidat Indépendant Ange Félix PATASSE d’adopter la même position que les trois précédents candidats.        

         

Le vendredi 4 février 2011,  les trois candidats Ange Félix PATASSE, Emile Gros Raymond NAKOMBO et Martin ZIGUELE ici présents ont réaffirmé au cours d’une conférence de presse tenue ici même leur rejet catégorique des prétendus résultats proclamés par la CEI dans une opacité totale et transmis à la Cour Constitutionnelle.

 

Comme vous le savez tous, lors du scrutin du 23 janvier, nos représentants ont été interdits d’accès ou chassés de la plus grande partie des bureaux de vote dans tout le pays. Là où ils ont pu nous représenter, les procès- verbaux leur ont été dans la plupart des cas, purement et simplement refusés. D’ailleurs, le vendredi 29 janvier 2011, le  pasteur Binguimalé  demandait par un communiqué de presse diffusé sur la radio nationale aux Présidents des bureaux de vote de ne pas remettre les PV à nos représentants et de les lui envoyer en exclusivité, sous peine de poursuite judiciaire à leur encontre.

 

Par conséquent, il était matériellement impossible aux candidats que nous sommes, relégués au rang de spectateurs d’un mauvais film de série B dont le pouvoir tire les fils en coulisse, de savoir d’où venaient les résultats proclamés par la CEI, et ce qu’ils représentaient en terme de nombre de bureaux de vote.

 

Nous avons cependant relevé pour nous interroger, que si tous les observateurs tant étrangers que nationaux ont été unanimes à reconnaître la forte mobilisation des centrafricains ce 23 janvier, les alchimistes de Binguimalé ont néanmoins estimé que le taux de participation n’était que de 54%.

 

Si la mobilisation était forte, le taux de participation doit être supérieur à 54 % ou bien nous ne parlons pas la même langue, car 54% est un taux moyen entre 0  et 100%. L’énigme, le pot aux roses, soigneusement caché aux centrafricains a été révélé samedi 5 février par une radio internationale qui disait tenir ses informations d’une « source gouvernementale » et tous les Centrafricains l’ont entendu de leurs oreilles hier soir.

 

Il s’agit de la non prise en compte des suffrages exprimés dans 1262 bureaux de vote sur un total de 4618, soit  un taux  de 27, 32 %, dans les résultats annoncés par la Commission Electorale dite Indépendante donnant Bozizé vainqueur au premier tour.

 

Il en découle que les suffrages ainsi inexplicablement omis se situent entre 400 000 et 500 000 voix sur 1 825 735 inscrits, soit une fourchette de 22 à 27 % de l’électorat !

 

Voilà le pot aux roses. En guise de réponse, Binguimalé, encore lui, répond dans une conférence de presse ce dimanche 6 février 2011 pour dire que ces 1262 bureaux de vote concernent les législatives et non pas les présidentielles. Certainement Binguimalé  a confondu « 1262 urnes » à  « 1262 bureaux de vote ». Nous lui rappelons que les élections étant groupées, il s’agit de la non prise en compte dans les résultats proclamés, des suffrages exprimés dans 1262 bureaux de vote  et non simplement de la disparition de 1262 urnes.

 

Binguimalé a continué son laïus et déclaré sans rire que les 1262  bureaux de vote sont ceux de l’Est du pays où le vote n’a pas eu lieu. Soit ! Mais regardons les propres statistiques publiés par la CEI avant les élections :

 

 

Préfectures

Total de bureaux de vote

01

Bamingui Bangoran

40

02

Basse  Kotto

406

03

Haute  Kotto

118

04

Haut  Mbomou

38

05

Kémo

   152

06

Lobaye

312

07

Mambéré Kadéi

425

08

Mbomou

211

09

Nana  Gribizi

152

10

Nana Mambere

284

11

Ombélla Mpoko

445

12

Ouham

457

13

Ouham Pendé

479

14

Ouaka

388

15

Sangha Mbaéré

133

16

Vakaga

60

17

Bangui

496

18

Extérieur

22

 

TOTAL

4618 bureaux de vote

 

Binguimalé a affirmé que le vote n’aurait pas eu lieu dans l’Est et cité Bangassou et d’autres villes. En supposant que ce qu’il dit est vrai, et en ajoutant  au Sud-est qui comprend tout le Mbomou et le Haut-Mbomou, le Nord –Est qui comprend la Vakaga (où le vote a bien eu lieu) et le Bamingui Bangoran (où le vote a également eu lieu dans une grande partie de la sous –préfecture de Ndélé), nous arrivons aux résultats suivants :

 

Mbomou dans sa totalité :           211 bureaux de vote

 

Haut- Mbomou dans sa totalité :   38 bureaux de vote

 

Total  Sud- Est :                    249 bureaux de vote (nombre inférieur à 1262)

 

En plus : Vakaga                           : 60 bureaux de vote

 

Haute – Kotto                                : 118 bureaux de vote

 

Total Nord-Est            : 178 bureaux de vote (nombre inférieur à 1262)

 

Total général Est :   427   bureaux de vote (nombre inférieur à 1262)    

              

 

Le dilatoire et le mensonge ne passeront pas.

 

Nous exigeons des explications claires car nul ne nous fera croire qu’il s’agit de bureaux de vote de zone de rébellion, puisque tant le gouvernement que les observateurs nationaux et internationaux, ont unanimement affirmé que le vote  s’est déroulé dans la paix et la sécurité , c’est-à-dire sans incident partout en RCA.

 

Dans quelle partie du pays 1262 bureaux de vote ont été rendus inaccessibles par l’insécurité sans que nous le sachions et que personne n’en a fait état jusqu’ici ?

 

Nous exigeons des explications claires car nul ne nous fera croire qu’il s’agit de bureaux de vote où les PV sont illisibles ou inutilisables car à notre connaissance les Présidents de bureaux vote sont lettrés et ont été formés pour ce travail.

 

Pourquoi la CEI n’a jamais évoqué ce problème qui concerne quand même 27 % des électeurs inscrits, jusqu’à ce que le lièvre soit soulevé par cette radio internationale ?

 

Nous avons décidé de porter plainte contre Monsieur Joseph Binguimalé, Président de la Commission Electorale, devant le tribunal correctionnel pour fraude électorale.

 

Nous interpellons la communauté internationale, et plus précisément les pays et organisations faisant partie du Comité de pilotage du processus électoral aux côtés de la Commission Electorale Indépendante (CEI), afin qu’elle assume jusqu’au bout ses responsabilités devant la dérive totale de ce processus électoral dont la finalité est la stabilisation de notre pays mais qui visiblement sombre dans le ridicule.

 

Nous exigeons plus que jamais l’annulation de ces  élections qui ne ressemblent plus à rien de sérieux et font de notre pays la risée du monde entier.

 

Enfin nous demandons à la Cour constitutionnelle de prendre vraiment ses responsabilités devant notre peuple et devant la nation en disant le droit et rien que le droit.

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:04

 

 

110810election

 

 

 

 

Lundi, 07 Fevrier 2011 18:29 Bark Biiga Fasozine.com



Avant même la fermeture des bureaux de vote, l’opposition centrafricaine s’était déjà liguée pour dénoncer ce qu’elle considère comme une «mascarade électorale» pour qualifier les élections présidentielle et législatives du 23 janvier dernier. Maintenant que la victoire du président sortant se confirme aussi pour la magistrature suprême, la désapprobation de ses adversaires monte d’un cran.

 

En dehors de l’ancien président Ange-Félix Patassé arrivé en 2e position après François Bozizé, tous les autres challengers disent ne pas reconnaître le verdict des urnes qu’ils taxent de «résultats tronqués». Toutes choses qui montrent bien que tous les ingrédients de la contestation des consultations électorales se mettent en place, dans ce pays secoué par plusieurs années de conflits politico-militaires et qui avait justement besoin de se réconcilier avec lui-même. Or, une non-reconnaissance des résultats du scrutin pourrait bien exposer la Centrafrique à la reprise des hostilités à l’Est du pays.

Au lieu d’enterrer définitivement la hache de guerre, les élections vont-elle réveiller les vieux démons? Telle est l’inquiétude qui plane à nouveau sur le processus démocratique dans ce pays considéré comme l’un des plus pauvres au monde, mais qui dispose pourtant de ressources naturelles importantes. Il faut espérer que la classe politique centrafricaine ne souffle sur une braise qui déjà fait trop de victimes au sein d’une population meurtrie et piégée par l’extrême pauvreté.

Après l’impasse ivoirienne, la Centrafrique s’illustre à son tour comme une mauvaise élève de l’organisation des élections et donc de la démocratie. Heureusement qu’au Niger et au Cap-Vert, il existe encore des démocrates pour sauver l’image du continent africain.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 02:14

 

 

binguimalejos

 

 

BANGUI - AFP / 07 février 2011 02h08 - Vingt-six membres du parti de François Bozizé, réélu président de la Centrafrique avec 66,08% des voix, ont été élus députés dès le 1er tour du scrutin législatif du 23 janvier mettant en jeu les 105 sièges de l'Assemblée, selon les résultats annoncés lundi par la Commission électorale (CEI).

Trente-cinq candidats ont été élus dès le 1er tour: 26 appartiennent au Knk (Kwa na Kwa, le travail rien que le travail) le parti de Bozizé, 8 sont des indépendants dont certains proches de Bozizé, et un est du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC, opposition) de l'ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle Martin Ziguélé.

68 sièges sont donc en ballottage alors que 2 circonscriptions devront revoter en raison de la "non ouverture de bureaux de vote" à Birao 2 (nord) et du "non rapatriement de l'ensemble des résultats" à Boganda (sud).

Le Knk arrive en tête dans la plupart des circonscriptions et semble bien parti pour remporter une majorité absolue à l'Assemblée nationale le 20 mars lors du 2e tour. Le Knk et ses partis alliés disposaient de 80 des 105 sièges lors de la précédente législature, l'opposition, tous partis confondus, ayant 25 députés.

Ce scrutin législatif a eu lieu en même temps que la présidentielle dont le résultat provisoire a été annoncé le 2 février. M. Bozizé a été réélu président au 1er tour avec 66,08% des suffrages. L'ex-président Ange-Félix Patassé, renversé par Bozizé en 2003, est arrivé 2e avec 20,10% des suffrages.

Suivent l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé 6,46%, l'économiste Emile Gros-Raymond Nakombo 4,64% et l'ex-ministre de la Défense et représentant l'ex-rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie et le développement (APRD) Jean-Jacques Demafouth 2,72%.

Les résultats de la présidentielle comme des législatives doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle.

Les quatre candidats de l'opposition à la présidentielle ont affirmé rejeter les résultats et dénoncé de nombreuses irrégularités.

Parmi les figures de proue pour ces législatives, le président Bozizé est élu député dès le 1er tour avec 51% des suffrages dans le 4e arrondissement de Bangui devant le célèbre avocat et opposant Nicolas Tiangaye (indépendant) qui a reçu 41% des voix.

Plusieurs membres de la famille de Bozizé sont aussi élus dès le 1er tour. Ainsi, sa femme Monique Bozizé l'emporte à Ombella-Mpoko (Nord de Bangui). Son fils, le ministre de la défense Jean-Francis Bozizé passe au 1er tour à Kabo (nord) alors qu'un autre de ses fils Socrate, entrepreneur, est élu à Gambo (est).

Le neveu du président, le très puissant ministre des mines Sylvain Ndoutingai l'emporte à Berberati (ouest) avec 56% des voix devant M. Patassé (15%) et un autre candidat la présidentielle M. Nakombo.

M. Ziguélé est en ballottage difficile avec 11% des voix à Bocaranga (nord) alors que M. Demafouth est battu dès le 1er tour à Sibut (est).

Le Premier ministre Faustin Archange Touadera (Knk) passe dès le 1er tour à Damara (est).

(©)

 

 

NDLR :  Tout cela est de la fuite en avant parce que la CEI et le faux pasteur sont rattrapés par leur propres turpitudes. Très embarrassé pour expliquer de façon cohérente et convaincante la non prise en compte des voix de 1262 bureaux de vote, le nullissime choisit de dresser un épais écran de fumée pour divertir l'opinion. Les trois candidats à la présidentielle que sont Martin Ziguélé, Emile Gros Raymond Nakombo et Ange-Félix Patassé donneront une conférence de presse ce lundi à 10 heures de Bangui pour exiger de Binguimalé des explications convaincantes sur l'affaire des 1262 bureaux de vote et le près de 500 000 voix non comptabilisées à la présidentielle révélées par Radio France Internationale. On est parti pour une chambre parlementaire composée de Bozizé, son parti KNK, ses enfants et ses femmes, bref, sa famille. Où allons-nous ?  Centrafricains, réveillez-vous pour faire échec à ce complot bézambéen !

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 02:09

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

Bangui, 6 fév (C.A.P) - Bien que la campagne électorale et les élections soient déjà terminées, la garde présidentielle de Bozizé continue de sévir à Carnot prétendument à la recherche  de tous ceux qui auraient soutenu le député KNK sortant de cette ville, Ibrahim Aoudou Paco, contre qui le KNK officiel, pour ne pas dire Bozizé lui-même, a opposé la favorite parmi toutes ses maîtresses, la dénommée Renée Madeleine Sambo Bafatoro en passe selon les mauvaises langues de détrôner Monique Bozizé pour devenir Première dame.

Ibrahim Aoudou Paco et son épouse pourtant une nièce de Bozizé, ont été obligés de s’enfuir de la ville de Carnot juste après le scrutin du 23 janvier pour Bangui où ils disent vivre cachés. Plusieurs personnes venues de Bangui pour battre campagne pour lui ont été empêchées de quitter la ville de Carnot et ont vu leurs pièces d’identité confisquées par la garde présidentielle.

C’est ainsi que nous venons encore d’apprendre d’une source digne de foi que plusieurs collecteurs de diamants de cette ville ont été arrêtés, déshabillés et copieusement passés à tabac ainsi que la somme de 8 millions de F CFA auraient été extorquée à chacun d’entre eux.  Motif de cette bastonnade : ces collecteurs sont accusés d’avoir financé la campagne électorale d’Ibrahim Aoudou Paco. Ces exactions auraient été commises par un certain lieutenant ABDOULAYE de la garde présidentielle.

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 01:35

 

 

gendarmes SRI

 

                         Robert Levitt ici entre deux gendarmes de la SRI

 

 

gendarmes voleurs

 

Robert Levitt avec les gendarmes truands de la SRI et David Wisner 

de l'ambassade des USA à Bangui

 

 

La mésaventure que viennent de vivre dans le pays de Bozizé un citoyen américain du nom de  Robert Levitt et son ami de nationalité tchèque, Peter Joda mérite d’être portée à la connaissance de l’opinion publique aussi bien centrafricaine qu’étrangère. Cela non pas dans le but de faire cesser ce genre de chose parce que de toute façon tant que le régime de Bozizé demeurera en place, il n’y a quasiment aucun espoir que ce genre d’abus cesse mais justement, afin de stigmatiser ces pratiques honteuses et scandaleuses dont se rendent régulièrement coupables et en toute impunité certains dignitaires du régime de Bozizé et même la progéniture de celui-ci.

De par la corruption qui y règne et la nature des affaires qui y sont traitées qui rapportaient généralement beaucoup  d’argent à Aimé Vincent Bozizé alias Pappy - un des enfants de Bozizé qui la dirigeait avant de se retrouver à Tours en France, ainsi qu’au Procureur de la République Firmin Feindiro, - ce qui se passe à la Section Recherche et Investigation (SRI), la police politique du pouvoir bozizéen défraie suffisamment la chronique et alimente très souvent la presse banguissoise qui en fait ses choux gras mais doit toujours être dénoncé avec fermeté. Il s’agit d’une véritable bande de voleurs organisée qui sévit méthodiquement par le racket et l’extorsion de fonds à certains citoyens nationaux et étrangers, souvent musulmans  et occidentaux qui ont le malheur de tomber sous leurs pattes.

Pour le cas du citoyen du pays d’Obama qui nous intéresse ici, tout a commencé le 13 janvier 2011, où M. Robert Levitt et son ami un citoyen tchèque Peter Joda, alors en voyage d'affaires en République centrafricaine, ont été arrêtés sans raison plausible dans la ville de Mbaiki alors qu’ils étaient en train de dîner dans un restaurant, au motif qu'ils n’étaient pas munis du permis indispensable pour circuler dans cette ville qualifiée de « zone minière ». Encore des pratiques de l’indéboulonnable ministre des mines et argentier de Bozizé, le tristement Sylvain Ndoutingai. Ils sont transférés à Bangui et mis en geôle à la tristement célèbre SRI où ils passeront mine de rien, quatorze jours. Avec d'autres touristes européens on leur a reproché d’être des espions.

Toujours pendant leur incarcération, ils ont été invités à payer des amendes au Ministère des Mines. Cependant, même après avoir payé les amendes en espèces, ils ont été maintenus en détention au motif qu'il fallait du temps pour « compléter le dossier ». C’est grâce aux interventions des ambassadeurs des USA et de France à Bangui, les contacts quotidiens de M. Levitt avec son avocat à Nice en France, Me Claire Verneil et après de nombreuses discussions qu’ils seront libérés et leurs passeports  restitués après que chacun ait pu se délester de 500.000 F CFA allés sans doute tout droit dans les poches de Ndoutingai, Firmin Feindiro et du lieutenant Serge Kossi, un parent des Touaboy qui est commandant de la SRI en l’absence de Pappy Bozizé.

C’est donc le 27 janvier 2011, soit quatre jours après l’élection présidentielle et législative du 23 janvier 2011 en Centrafrique que les deux malheureux ont pu quitter le territoire centrafricain pour regagner la France. Dans la narration de sa captivité, M. Levitt rapporte que durant leur séjour avec son ami à la SRI, il leur a été donné d’observer que quotidiennement, des gendarmes de la SRI accompagnaient des personnes en détention dans des établissements bancaires de la place pour retirer de l’argent avec leur carte de crédit au guichet automatique ou effectuer des opérations de transfert d’argent par Western Union. Pour ceux des détenus qui refusaient ou qui, pour une raison quelconque, ne pouvaient payer, on les menaçait de prolonger leur durée d’emprisonnement (entre 3 mois et 2 ans). Toujours selon M. Levitt, chaque jour des promesses de libération étaient formulées par les responsables de la SRI mais annulées à chaque fois au motif des prochaines élections.

Le racket et l’extorsion d’argent aux étrangers est l’une des principales activités de prédilection et sources d’enrichissement de certains dignitaires du régime Bozizé comme le Procureur de la République de Bangui, Firmin Feindiro, l’ex directeur des services de renseignement à la présidence, Aristide Reboas , le ministre d’Etat chargé des mines, le corrompu Sylvain Ndoutingai, ainsi que tous des enfants de Bozizé, Jean Francis, Aimé Vincent alias Pappy, Jean François alias Djodjo, Rodrigue, Socrate, Franklin, Teddy, Kévin, Giscard, on en oublie. C’est à certains d’entre eux que le président de la CEI, le faux et criminel pasteur Joseph Binguimalé a donné divers marchés de la CEI de gré à gré de plus de 500 millions de F CFA sans la moindre exécution.

Le niveau de corruption de la famille et du clan Bozizé en Centrafrique aujourd’hui n’a sans doute rien à envier à celui du clan des Trabelsi en Tunisie qui défraie actuellement la chronique après la chute de l’ex-président Zine Abidine Ben Ali, sa fameuse épouse Leila et sa famille. A l’échelle de la République centrafricaine, ce fléau ternit non seulement gravement l’image du pays mais est évidemment très dissuasif pour tout investisseur qui aurait envie de venir dans un tel pays. Concernant le triste sort qui est souvent fait aux occidentaux par le régime de Bozizé, ce qui est déconcertant et incompréhensible est l’apathie et le manque de réactivité des diplomates de ces pays à Bangui, qui privilégient et se contentent de leur stérile tête à tête avec le dictateur sanguinaire.

 

Ci-dessous le fac simile du récépissé délivré à Robert Levitt

 

RL-Arrest.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 01:20

 

 

 

Fini Kodé 2011

 

 

 

Suite aux  résultats  provisoires des élections générales  regroupées  du 23 janvier 2011, publiés par la commission électorale indépendante moins les représentants des autres entités politiques qui proclament le général Bozizé vainqueur au premier tour avec  66,08%.

Ce sont là des résultats qui révèlent  un simulacre d’élection, tant et tant de nombreuses et graves irrégularités que nous ne pouvons tous les énumérés ont été constatés ici et là.   L’injustifiable étant la disparition ou le non comptage de 1262 bureaux de vote soit entre 400 à 500.000 voix. Dès lors, les chiffres annoncés ne peuvent plus êtres crédibles.

Un  scandaleux score à la hussarde qui ne correspond à rien pour ceux d’entres nos compatriotes qui connaissent bien le paysage politique de notre pays et son électorat. Depuis pratiquement huit (8) bonnes années pendant lesquelles, le régime du général Bozizé n’a semé que désordres, incompétences, divisions entre filles et fils de notre pays et autres frustrations  en tous genres de nature à compromettre le fragile équilibre de notre riche et beau  pays.

Toutes ces exactions  préméditées et commises par le général Bozizé et son parti le KNK  avec la complicité de la commission électorale indépendante constituent des motifs sérieux d’invalidation de ces résultats pour la paix et la cohésion nationale. Le droit du vote pourtant garantie par la constitution au peuple centrafricain est une fois encore bafoué. En cela, le bon et généreux peuple centrafricain a été encore humilié et méprisé.

Face à tous ces éléments objectifs, animé par son esprit républicain et de liberté, Fini kodé dénonce cette maladroite et irresponsable tentative de putsch électoral orchestré par le général Bozizé. Il en appelle à la vigilance de tous.

A présent, notre regard se porte comme un seul homme sur la décision très attendue des sages  membres du conseil constitutionnel qui veilleront à n’en pas douter à faire une lecture juste des lois de la république avant que notre pays ne s’embrase.

 

Franck SARAGBA

Fini kodé

La troisième voie

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 01:14

 

 

Zine Abidine Ben Ali

 

Moubarak-Hosni.jpg

 

 

 

Source : www.slate.fr jeudi 3 février 2011,

 

Ce qui se passe en Egypte, après ce qui est advenu en Tunisie, nous renvoie à une très vieille question, avec laquelle nous vivons depuis la révolution hongroise de 1956, au moins: les démocraties doivent-elles intervenir pour aider un peuple qui se bat contre une dictature?

La réponse fut alors négative. Depuis, les démocraties ne sont intervenues nulle part: ni en Iran quand une révolution fut détournée par des mollahs, ni en Chine quand une autre fut écrasée sous les chars, ni dans aucun pays d'Afrique ou d'Amérique latine. Et c'est parce que Gorbatchev a décidé de ne plus tirer sur les foules que le système soviétique s'est effondré

Au contraire, les démocraties ont continué à financer ces régimes, à former leurs polices, à recevoir les dictateurs, sans exiger d'eux qu'ils réduisent la pauvreté, luttent contre la corruption ou respectent les droits de l'homme. De même, aucune institution internationale n'a mis une réelle condition démocratique à son soutien.

La situation se reproduit aujourd'hui en Tunisie et en Egypte, où s'expriment des peuples magnifiques. On la retrouvera de plus en plus souvent, de plus en plus vite, dans la moitié du monde encore sous le contrôle de dictatures, aux contours divers: certaines se camouflent en démocraties, d'autres sont ouvertement des régimes totalitaires. A l'inverse, certaines démocraties évoluent vers des régimes totalitaires, et certains régimes totalitaires évoluent à leur rythme vers la démocratie.

Pourtant, les démocraties ne sont jamais là pour soutenir ceux qui tentent d'accélérer ce que promet l'Histoire. Avec toujours de bonnes raisons: la stabilité, le refus des fondamentalismes, la non-ingérence; et le fait qu'aucune démocratie n'a de vraie leçon à donner, car nulle ne respecte intégralement la Déclaration universelle des droits de l'homme, écrite en 1948 par Eléonore Roosevelt et René Cassin. Comment alors s'étonner que les peuples se retournent contre les démocraties qui les ont négligés?

Pour soutenir ces transitions, une solution serait de créer une nouvelle institution internationale, regroupant toutes les nations bénéficiant de la démocratie, revendiquant un devoir d'ingérence et se donnant les moyens d'aider à la liberté politique, en fournissant aux peuples soumis des moyens spécifiques pour y appuyer la liberté de la presse, les partis politiques, les associations, la lutte contre la pauvreté et contre la corruption.

 Les embryons d'une telle institution existent. En économie, les démocraties sont rassemblées dans l'OCDE. En matière militaire, dans l'Otan. Même si ce n'était pas, au départ, la raison d'être de ces deux organismes. Leur coordination donnerait les moyens de penser autrement l'action à mener en la matière.

D'autres institutions, privées, se donnent la mission de promouvoir la démocratie: des ONG comme Transparence International. Des fondations, telles celles des anciens présidents américains Jimmy Carter et Bill Clinton, ou celle du financier George Soros. Et surtout d'innombrables ONG dans les pays victimes de la dictature.

Une solution minimale, plus réaliste, serait de créer un forum rassemblant l'ensemble de ces institutions, pour étudier la situation de chaque dictature et réfléchir aux moyens d'offrir un appui cohérent et coordonné à ces peuples dans leur transition vers la démocratie.

Si les démocraties ne vont pas dans cette direction, c'est qu'elles n'ont pas confiance dans leur propre modèle. Elles ne pourront pas, alors, s'étonner que d'autres s'en éloignent.

 

Jacques Attali

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans EUROPE
6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 12:28

 

 

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 le nullissime faux pasteur Joseph Binguimalé

 

 

Bangui 5 février (C.A.P) – Après avoir annoncé le mardi 1er février dernier les « résultats » de la présidentielle, la commission électorale présidée par le faux pasteur Joseph Binguimalé devrait aussi dans la foulée en principe, être à même de proclamer les résultats des législatives qui étaient groupées avec la présidentielle le 23 janvier dernier. Or plus les jours passent, plus elle éprouve les pires difficultés pour faire cette proclamation tant attendue.

Il y a à peine quarante- huit heures, d’inquiétantes et surprenantes informations rapportées par Radio France Internationale ont fait état de la disparition des suffrages de 1262 bureaux de vote représentant entre 400 à 500.000 voix environs qui n’ont pas été prises en compte par la commission électorale dans les « résultats » de la présidentielle déjà annoncée le 1er février dernier.

Ceux-ci on le sait, avaient donné le général président candidat François Bozizé vainqueur dès le premier tour de scrutin avec l’invraisemblable score de 66 %. En fait, les résultats proclamés par le faux pasteur Binguimalé émanaient essentiellement des seules urnes bourrées provenant de l’Est du pays, notamment des villes de Obo, Zémio, Rafai où le dispositif de fraudes du KNK a fonctionné au maximum et à merveille.

A présent, ce sont les résultats des législatives qui donnent des soucis et des sueurs froides aux autorités du régime de Bangui. Chaque jour, la nullité et l'incompétence de Binguimalé s'avèrent et se révèlent. De sérieuses divergences et contradictions seraient apparues entre le ministre d’Etat chargé de l’Administration du Territoire, Jean Willibyro Sacko, qui n'était pas d'accord pour que les résultats de la présidentielle soient publiés le mardi 1er février dernier, les responsables de ses services compétents et la commission électorale, à propos des résultats des législatives qui révèlent chaque jour une quantité infinie d’irrégularités et d’anomalies. 

 La plupart des procès-verbaux ayant été falsifiés et tripatouillés, certains sont incomplets, illisibles ou non signés. Bref, d’énormes difficultés de validation et d’harmonisation les empêchent de se mettre d’accord sur les chiffres et des résultats à tel point que Bozizé, une fois de plus et conformément à son habitude et sa méthode d’intimidation, a cru devoir envoyer les soldats de la garde présidentielle encercler ceux qui travaillent à la compilation des résultats. Comme cela est du plus mauvais effet, c’est sur requête du ministre d’Etat Jean Willibyro Sacko qui lui a téléphoné que finalement les éléments de la garde présidentielle ont reçu ordre de se retirer.

On voit aujourd’hui apparaître clairement les limites du scénario de victoire écrit d’avance et du casting de fraudes de Bozizé et son KNK. Lorsque l’opposition criait à l’impréparation et à la fraude, le président sortant et les dignitaires de son parti affichaient une grande sérénité et se gaussait même plutôt de la peur et la faiblesse des opposants, sûrs qu’ils étaient d’avoir déjà réuni à leur seul profit tous les ingrédients nécessaires à un raz de marée électoral, encore faut-il que ce raz de marée soit en apparence limpide, chose qu’ils n’ont pas été à même de réaliser.

 Le tableau synoptique transmis par le candidat Martin Ziguélé à ses avocats en vue du recours en annulation qu’il a décidé d’introduire auprès de la Cour constitutionnelle et récapitulant les "irrégularités constatées lors des élections groupées" fait état de 200 cas allant d'un "nombre de votants supérieur au nombre d'inscrits" au "bourrage" ou "substitution" d'urnes, en passant par des "intimidations (et) coups de feu ouverts par les forces de défense" ou par l'"achat de conscience des électeurs", est très édifiant à cet égard.

Les informations qui font maintenant état de grandes difficultés de la CEI pour annoncer les résultats des législatives viennent confirmer ces nombreuses irrégularités et donner raison au président du MLPC. Tout cela plaide donc en faveur de l’annulation pure et simple de ce scrutin qui est une véritable honte nationale car ayant été tant par son impréparation, son déroulement que par le dépouillement et traitement des résultats, tout sauf des élections répondant aux normes internationales. Il faut espérer vivement que la Cour constitutionnelle qui doit se prononcer dessus dise vraiment le droit et aille dans ce sens.

 

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