Ai- Rca - Mercredi, 09 Février 2011 18:41 - Le Ministre de l'éducation nationale Ambroise Zawa, à la tête de la délégation universitaire centrafricaine composée du Recteur et du directeur des affaires académiques est revenu ce jour au bercail après une visite de travail au Soudan.
Au cours d'un point de presse donné dès son arrivée à l'aéroport Bangui Mpoko, M Zawa a fait le compte rendu de sa mission qui consistait en la signature des accords de construction d'une Université Chinoise à Birao et la construction d'un chemin de fer entre Nyala au Soudan et Birao en Centrafrique.
"La mission que nous avons menée à Nyala au Soudan est la suite logique de la mission à Bangui de la délégation de l’université de Nyala " a rappelé le chef de la délégation centrafricaine.
"Le but de cette mission est de renforcer les liens et mener ensemble des projets concernant les deux universités", a-t-il ajouté, précisant que ce projet dont il fait mention, regroupe plusieurs activités, parmi lesquelles la construction d'une Université Chinoise Africaine.
"C’est pour dire que, le projet que nous avions commencé au mois d'août dernier est maintenant opérationnel puisqu'un plan d'exécution existe et nous l'avions déjà signé", a dit M Zawa.
Selon lui, ce projet qui sera exécuté sur 4 années consécutives met l'accent sur les échanges des enseignants afin de permettre la maîtrise des langues utilisées et en Centrafrique et au Soudan.
"La communication est très importante. Quand on ne se comprend pas. Quand on ne parle pas la même langue, on ne peut rien faire", a-t-il souligné.
Pour M Zawa, la langue n'est pas le seul moyen de communication. A cette barrière linguistique à surmonter vient s'ajouter la construction du chemin de fer entre Nyala au Soudan et Birao en Centrafrique afin de faciliter, selon lui, la libre circulation des personnes et des biens et renouer ainsi avec le commerce entre les deux pays frères.
"Pendant des siècles on a eu des liens d’affaires avec le Soudan", a-t-il commenté.
Il convient de rappeler que, une forte délégation de l'université de Nyala avait effectué une mission à Bangui au mois d'août 2010.
Kabongo, Ai Bangui
NDLR : Les propos de tous ces ministrions de Bozizé ne sont nullement crédibles. La libre circulation des biens et des personnes dont parle celui-ci doit commencer d’abord à l’intérieur même du Centrafrique avant d’être étendue aux pays voisins et étrangers. Ce n’est pas sous le régime Bozizé que les Centrafricains pourront se déplacer aussi librement qu’ils le voudraient. S’agissant de la barrière linguistique qu’il faut briser dont il est question ici, ce sont les Centrafricains qui doivent apprendre à parler arabe ou chinois ou bien les Soudanais qui devront se mettre au sango ?