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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 23:43

 

 

KADHAFI.jpg

 

 

 

Libye: le Conseil de sécurité impose des sanctions sévères à Kadhafi

NEW YORK (Nations unies) - AFP / 27 février 2011 02h43 - Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution imposant des sanctions sévères au colonel Mouammar Kadhafi, à sa famille et à des proches du régime.

Parmi ces sanctions adoptées par les quinze Etats membres, figurent notamment un embargo sur la vente d'armes et de matériels connexes à la Libye et une interdiction de voyager sur le sol des Etats membres concernant seize personnes, dont Mouammar Kadhafi, sept fils et sa fille et des personnes intimement liées au régime.

Par cette résolution, les membres du Conseil de sécurité considèrent que "les attaques systématiques" contre la population civile en Libye actuellement menées "peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité".

Le Conseil de sécurité a décidé de transférer au procureur à la Cour pénale internationale (CPI) "la situation en Libye depuis le 15 février" et demande aux autorités libyennes de "coopérer pleinement" avec le tribunal.

Cette mesure a fait l'objet de longues discussions entre les Etats membres, certains ayant soulevé des objections, selon des diplomates.

Les membres du Conseil demandent en outre la fin immédiate des violences et que des mesures soient prises pour répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen. Il exhorte les autorités libyennes à agir "avec la plus grande retenue", à "assurer la sécurité de tous les étrangers", à "assurer le passage sûr des fournitures humanitaires et médicales" et à "lever immédiatement toutes les restrictions sur toutes les formes de médias".

Les Etats membres ont enfin décidé d'imposer un gel des avoirs financiers concernant le colonel Kadhafi, quatre de ses fils et un proche du régime.

Le vote a eu lieu en présence du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

(©)

 

 

Ces milliers d’Africains recrutés lors des rébellions dans la région terrorisent les Libyens.

Par THOMAS HOFNUNG Libération 25/02/2011 à 00h00

Du temps où il se rêvait en leader des «Etats-Unis d’Afrique», Muammar al-Kadhafi n’hésitait pas à envoyer sa «Légion islamique» faire le coup de feu sur le continent. On l’a vue à l’œuvre en Centrafrique, en 2002, pour défendre l’ex-président Ange-Félix Patassé. Aujourd’hui, le «Guide» compte désespérément sur le soutien de ces légionnaires pour se maintenir au pouvoir à Tripoli.

Depuis le début du soulèvement en Libye, de nombreux témoignages locaux font état de la présence de combattants étrangers, certains parlant français, au comportement ultraviolent. Combien sont-ils ? La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) estime leur nombre à 6 000, dont 3 000 rien que dans la capitale. «Ils semblent avoir reçu carte blanche pour piller et tuer, indistinctement, tout civil», s’inquiétait hier l’association.

De hauts responsables en rupture de ban avec le régime de Kadhafi, tel le ministre démissionnaire de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, confirment leur présence sur le sol libyen. «Je savais que le régime avait des mercenaires bien avant le soulèvement, a-t-il confié au journal suédois Expressen. Lors de plusieurs réunions, le gouvernement a décidé de donner la citoyenneté à des gens du Tchad et du Niger.» Nombre de ces hommes ont en effet été cooptés à la suite des multiples rébellions - tchadienne ou touareg dans le nord du Niger et du Mali - qui ont ponctué l’histoire de la région sahélienne depuis les années 70 et que le Guide libyen a instrumentalisées pour mieux asseoir son influence. «Kadhafi est le grand parrain de l’Afrique, explique Antoine Glaser, ancien directeur de la Lettre du continent. Il a toujours joué un double jeu, finançant les rebelles d’une main et les dirigeants de l’autre.» A la fin des années 80, Kadhafi a notamment épaulé Charles Taylor, qui mit à feu et à sang le Liberia durant plus de dix ans.

Camps. Dans le même temps, on ne compte plus le nombre de négociations de paix qui se sont déroulées sur le sol libyen. Ce fut encore le cas, récemment, pour le conflit au Darfour (Soudan), impliquant des rebelles tchadiens et soudanais. Mais aussi dans le nord du Niger, où un accord a été trouvé en 2009 entre Niamey et les rebelles touaregs, sous l’égide de Tripoli. Au fil des ans, des ex-rebelles touaregs et tchadiens ont été hébergés par Kadhafi dans des camps situés dans le sud du pays, en réserve de sa Légion islamique.

Ont-ils été rejoints, ces derniers jours, par des mercenaires recrutés et acheminés ? Joint par Libération, le responsable de la Ligue libyenne des droits de l’homme, Slimane Bouchuiguir, affirme que des pilotes libyens ont décidé de ne plus voler à bord des avions de la compagnie nationale Afriqiyah après avoir découvert qu’ils avaient acheminé des mercenaires à leur insu. Une source bien informée assure qu’au cours des derniers jours, près d’une centaine de «baroudeurs tchadiens» - des anciens du Darfour, appartenant à l’ethnie des Zaghawas (est du Tchad) - ont été convoyés en Libye. D’après la FIDH, des combattants de nationalités tchadienne, nigérienne, mais aussi soudanaise et malienne, ont été appréhendés au cours des derniers jours par les insurgés. Des chiffres plus ou moins fantaisistes ont été cités à propos de leur rémunération. Mais celle-ci pourrait tourner autour de 2 000 dollars par mois (environ 1 450 euros).

Embrigadés. Dans le chaos ambiant, une véritable psychose du mercenaire s’est emparée de la population libyenne. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), de nombreux réfugiés africains - originaires principalement du Tchad, du Soudan, d’Erythrée et de Somalie - ont été pris pour cible, au cours des derniers jours par les opposants au régime de Kadhafi. Trois Somaliens ont même été tués. Plus d’un million d’immigrés vivent en Libye, dont la majorité sont originaires d’Afrique noire. Beaucoup vivent dans des conditions extrêmement précaires, parfois dans la clandestinité. Certains d’entre eux auraient été embrigadés par les mercenaires sous menace de mort.

Hier, l’Organisation internationale des migrations faisait part de son inquiétude, notant que - à la différence des Européens - leurs gouvernements ne sont pas en mesure de les exfiltrer pour des raisons financières et logistiques.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 22:35

 

 

QUAI D ORSAY

 

 

Paris, France 26/02/2011 (Pana) – Il y a un risque que la contestation des irrégularités électorales avérées lors du premier tour des législatives en Centrafrique se fasse par des voies autres que démocratiques et menace la sécurité de ce pays, a déclaré vendredi à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

S’exprimant lors d’un point de presse, il a regretté le fait que la mobilisation active de la communauté internationale n’ait pas permis de garantir, le 23 janvier dernier, un scrutin régulier, transparent et démocratique en Centrafrique .

«En particulier, les élections législatives ont donné lieu par endroits à de graves irrégularités. L’opposition a décidé de retirer ses candidats au second tour. Elle serait donc absente de l’Assemblée nationale issue de ce scrutin», a ajouté M. Valero.

Il a appelé tous les acteurs politiques centrafricains à renouer le dialogue pour que le second tour des législatives se déroule dans de meilleures conditions.

«Nous pensons que par le dialogue, la classe politique centrafricaine peut surmonter ses divergences et arriver à un terrain d’entente. Nous avons encore 48 heures pour agir et éviter le boycott du scrutin par l’opposition», a déclaré M. Valero.

 

NDLR : Quel débordement de violences pouvait-il y avoir à ramener Bozizé sur le droit chemin ? Redouter une explosion de violences au point de laisser valider une mascarade électorale et des fraudes électorales à vaste échelle est irresponsable. C'est même ce laisser-faire qui est susceptible d'amener la violencedans ce pays puisqu'il s'agit d'une inadmissible et grave injustice et un déni de démocratie. Comment la France peut-elle cautionner le fait accompli d'une parodie d'élection !

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:11

 

 

bria

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 26 Février 2011 14:18

Les Forces armées centrafricaines ont infligé de lourdes pertes aux rebelles de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) dans leur fief  de Yangou Drondjia, située à 130 km de la ville de Bria sur l’axe Ndélé. Ceci dans le cadre d’une opération de sécurisation déclenchée dans la nuit du jeudi 24 février 2011, selon des sources militaires.

En effet, le Haut commandement de l’Armée à Bria, a confié au correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville, que les FACA ont mené une attaque surprise, avec une puissante force frappe, « supérieure à celle de l’ennemi ».

De lourdes pertes matérielles ont été enregistrées dans les rangs de la CPJP. Plusieurs armes de guerres et de chasse de tous calibres, un poste récepteur, un émetteur radio, un téléphone satellitaire, 4 fûts de 200 litres de carburant et deux véhicules volés à des particuliers ont été récupérés par les FACA.

Radio Ndeke Luka ne dispose pas pour le moment d’un bilan précis sur les pertes en vies humaines. Mais tous les témoins interrogés sont unanimes à parler de « débandade généralisée au sein du mouvement rebelle ».

De retour dans leur base à Bria, les éléments des FACA ont été accueillis en héros par la population. Cette attaque est intervenue après un accrochage il y a quelques jours, opposant entre eux des éléments de la CPJP. Bilan, 7 morts.

Cet accrochage du 24 février est le second opposant les éléments de la CPJP aux FACA en quelques jours. Le précédent remonte au 7 février dernier. L’accrochage s’était déroulé  aux environs des villages de Bagawa et de Gbégbé situés à 47 et 50 kilomètres de la ville de Bria.

 

NDLR : Ce n'est pas en affichant un tel triomphalisme que les Faca vont résoudre le problème que leur pose cette rébellion qui n'a sans doute pas encore dit son dernier mot. Maintenant que le processus électoral dans le pays n'a accouché que d'une mascarade et par l'entrée fracassante de la famille Bozizé à l'Assemblée nationale, la situation politique est retournée à la case départ donc ce triomphalisme est déplacé.   

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 17:59

 

 

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Samedi, 26 Février 2011 14:18

L’Institut Pasteur de Bangui  a célébré  ce 25 février 2011 ses 50 années d’existence. Une occasion pour l’institution de présenter ses différentes activités de recherche aux journalistes nationaux.

Pendant ces 50 années, l’Institut Pasteur a eu à mener de grandes recherches sur la découverte du foyer du virus de l’Hépatite B en Centrafrique, de la fièvre jaune, et d’autre virus émergents.

Selon Dr MARDAD KAZANJI, directeur général l’Institut, cet institut  a été toujours au service de la population centrafricaine, notamment dans le cadre de traitement des maladies, de leur prévention. Il sert aussi de centre de formation et de spécialisation aux étudiants en médecine de l’Université de  Bangui. Pour être encore plus performant, un laboratoire de haute sécurité est en train d’être installé afin de mieux répondre aux besoins en soins de la population centrafricaine.

Pour marquer ses 50 ans d’existence, e nombreuses manifestations seront organisées dont une journée Portes ouvertes, des expositions, des projections des films scientifiques à l’intention des élèves des séries scientifiques dans les établissements publiques.

L’Institut Pasteur de Bangui a été créé et inaugurée le 25 février 1961. Son objectif principal était de protéger la population contre le virus de la fièvre jaune découvert en Afrique Centrale. Ses missions consistent également à mener des recherches scientifiques biomédicales, appuyer la santé publique et renforcer le service de formation dans le domaine de la santé.

Malgré, les populations se plaignent du coût jugé élevé des différentes prestations de l’Institut, notamment les analyses médicales et autres frais d’examen. En réponse, le  Dr MARDAD KAZANJI a expliqué que les tarifs pratiqués sont fonction des taxes que l’Institut doit payer, disposition qui n’existe pas dans les autres pays  où l’Institut Pasteur est présent. Toutefois a-t-il précisé, il existe deux tarifs au niveau de l’Institut dont un très favorable aux indigents.

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 17:38

 

 

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Samedi, 26 Février 2011 14:16

Le collectif des commissaires locaux de la CEI (Commission électorale indépendante) de Bangui et Bimbo ont organisé samedi 26 février dans la matinée une manifestation pacifique devant les locaux de Radio Ndeke Luka à Bangui. Ils veulent ainsi se faire entendre et obtenir le paiement de 6 mois d’indemnités.

C’est à la fin d’une assemblée générale de leur collectif tenue dans la matinée que ces commissaires de la CEI, estimés à près de 200 personnes se sont rassemblées devant le portail de Radio Ndeke Luka. Ils réclamaient ainsi que « leur radio soit l’écho de leurs revendications en parlant de leur situation d’agents n’ayant reçu aucune indemnité depuis 6 mois ».

Leur porte-parole, Joseph Désiré YENGOU, a expliqué que c’est « à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire que les commissaires locaux de Bangui et de Bimbo ont organisé en date du 17 février 2011 à Bangui, qu’un bureau du comité de pilotage du collectif des commissaires locaux de Bangui et de Bimbo a été mis en place. Nous nous sommes rapprochés d’abord de la coordination nationale de la CEI (Commission électorale indépendante) pour porter à sa connaissance l’existence effective de ce collectif ». Il démentait ainsi les propos tenus il y a quelques jours par Rigobert Vondo, rapporteur général de la CEI, qui interrogé par Radio  Ndeke Luka, avait dit ignoré l’existence de ce collectif.

Joseph Désiré YENGOU a fait savoir que les commissaires locaux de Bangui et Bimbo totalisent six mois d’arriérées. « Nous totalisons 6 mois d’arriérées d’indemnités, et si on essaie de faire le calcul pour les 8 arrondissements de Bangui et de Bimbo, ça fera un total de 92.820.000 FCFA », a-t-il précisé.

Ces commissaires ont conditionné la reprise de leurs activités en vue du deuxième tour des élections législatives dont la date est fixée au 27 mars 2011, au paiement de ces 6 mois d’indemnités. Le président centrafricain François Bozizé a été saisi de cette revendication depuis le 21 février dans un mémorandum envoyé par ce collectif.

 

 

NDLR : Bozizé et Binguimalé ont utilisé ces gens pour les besoins de leur hold-up et maintenant ils ne veulent plus leur payer leurs indemnités. Ils les prennent pour des citrons pressés. 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 17:29

 

 

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Des membres des départements politiques et droits de l’homme du cabinet du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), séjournent actuellement à Libreville. Ils ont engagé des pourparlers avec André Mba Obame et son gouvernent parallèle en vue de leur sortie des locaux du PNUD et d’une décrispation du climat politique au Gabon.

Dans la perspective d’un règlement rapide de la crise politique actuelle, une délégation de la division politique du cabinet du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée à Libreville le 24 février dernier. Des sources diplomatiques indiquent que cette mission qui compte également le directeur chargé des droits de l’homme à l’ONU, a eu une longue séance de travail avec les fonctionnaires du ministère gabonais des Affaires étrangères, le 25 février.

 Dans la même journée, des mouvements inhabituels ont été observés au siège Librevillois du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) où une rencontre avec les membres du gouvernement parallèle formé par André Mba Obame a eu lieu, selon une source de l’Union nationale (UN). Après un tête-à-tête de deux heures environ entre le chef de la délégation onusienne et le président autoproclamé de la République, la rencontre s’est élargie aux autres membres de son gouvernement. Les pourparlers se seraient poursuivis tard dans la nuit.

 Pour l’instant, rien n’a filtré de ces entretiens. La source de l’UN a néanmoins affirmé que «les choses devraient aller très vite». Selon une source diplomatique «la poire va être coupée en deux. On s’achemine vers des mesures de décrispation.»

 Le récent séjour du président Ali Bongo à New-York concernant le différend qui oppose le Gabon à la Guinée Équatoriale, aurais permis d’aplanir la problématique posée par l’exil d’André Mba Obame dans les locaux de la représentation de l’ONU au Gabon. Selon une source diplomatique, le secrétaire général de l’ONU avait programmé un huis clos avec le président gabonais à ce sujet. D’autres sources ont indiqué que durant son escale de Paris, alors qu’il était en partance pour New-York, le président Ali Bongo s’est entretenu, entre autres, de la crise politique gabonaise avec Nicolas Sarkozy et que les pourparlers politiques invoqués par bon nombre d’acteurs politiques seraient programmés dès le retour d’Ali Bongo de New-York.

La délégation venue de New-York ne devrait séjourner à Libreville que jusqu’au lundi 28 février. Serait-ce également la date du retour d’exil d’André Mba Obame et de la vingtaine de membres de l’UN qui l’y ont accompagné ?

Source : Gaboneco    26-02-2011   

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 02:56

 

 

Guide-libyen.jpg

 

 

Kadhafi engage des militaires guinéens

Par Valaine  24/02/2011 20:41:34 rédaction de Koaci.com en Guinée


Le Régime du guide de la révolution Libyenne Mouammar El Kadhafi confronté ces derniers temps à une vague de contestation sans précédent fait appel à certains pays amis de la Libye pour combattre la révolution d’une partie du peuple libyen.

En effet, Au lendemain de la chute du chef de l’Etat Tunisien, le guide de la révolution Libyenne a senti le vent du changement venir et a aussitôt fait appel à certains de ses pairs Africains pour l’aider à contrer toute éventuelle manifestation contre son régime.

Selon une source bien informée, les présidents Guinéen, Burkinabé, Angolais, Soudanais, Tchadien, Centrafricain et autres ont été contactés par les émissaires du guide, tous ont répondu positivement à la demande de sauvetage du patron de la révolution verte.

Selon toujours cette même source, ils sont des centaines de militaires Guinéens à avoir quitté la capitale guinéenne au début du mois pour Tripoli d’où ils ont été achemines au sud du pays dans la localité de Sebha. Un Guinéen résident à Tripoli la capitale libyenne, joint au téléphone par notre rédaction de Conakry confirme avoir vu des militaires Guinéens aux côtés des forces ‘’ mercenaires ‘’pro Kadhafi dans les rues de la capitale libyenne entrain de ‘’ restaurer l’ordre’’ : « Il y a bel et bien des Guinéens parmi les forces de répression en libye » nous dit-il avant de raccrocher son téléphone.

Interrogés ce jeudi matin dans les rues de la Capitale Guinéenne par rapport à une éventuelle présence des militaires Guinéens en Libye aux côtes de Kadhafi, certains citoyens pensent que, c’est un terrible choix du Professeur Alpha Condé Président de la République de Guinée qui n’a pas caché son soutien au dictateur Libyen en difficulté certaine dans un pays dont le contrôle semble progressivement lui échapper.

Ibrahima correspondant de koaci.com à Conakry

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 01:27

 

 

Bozize-et-Museveni.jpg

 

 

(AfriSCOOP Analyse) — Les oppositions en République centrafricaine et en Ouganda ont sonné le tocsin en vain. Les pouvoirs de Bangui et de Kampala ne sont pas décidés à abandonner la gestion des affaires publiques. Les régimes de François Bozizé et de Yoweri. Museveni sont un peu plus confortés dans leurs postures par le mutisme qu’adopte la communauté internationale vis-à-vis de leurs vols électoraux.

Ils embarquent une fois encore leurs pays vers des avenirs incertains. Faisant une fois de plus fi des cris du cœur de leurs opposants. Eux, ce sont François Bozizé et Yoweri Kaguta Museveni. Ils n’avaient pas des bilans hyper réjouissants pouvant plaider en leur faveur, mais ils ont, une nouvelle fois, trouvé les voies et moyens de se cramponner au pouvoir. Leurs peuples devront donc attendre l’ère de l’alternance ! A moins que les Ougandais et les Centrafricains se mettent entre-temps dans la peau des révolutionnaires tunisiens et égyptiens.

Comme d’habitude, en de pareilles circonstances, les Ougandais et les Centrafricains ont adopté la posture de l’Africain. C’est-à-dire être passif devant de flagrantes injustices. Les récurrentes répressions politiques dans ces Etats produisent donc leurs effets dissuasifs ; aucun citoyen ne voulant se sacrifier pour l’autre.

Bruxelles, Washington : de nouveau, bravo

Les élections qui viennent de se dérouler au pays de Barthelémy. Boganda avaient été reportées à plusieurs reprises. Avec l’onction de l’UE (Union européenne), pour que ces joutes soient démocratiques ! Pourquoi Bruxelles ferme-t-elle alors les yeux devant les grosses irrégularités ayant émaillé les dernières élections en Centrafrique ? L’on n’a pas besoin de pratiquer l’exégèse de ces élections pour s’apercevoir qu’il y a du faux dans le processus ayant conduit à la tenue de ces scrutins.

“Jeter” de l’argent du contribuable européen par les fenêtres semble être donc le nouveau sport favori des politiques européens oeuvrant dans le domaine des rapports entre l’Europe et l’Afrique. “Jeter” car en réalité, l’omerta qu’adopte de plus en plus l’Europe devant les coups de canif à la démocratie en Afrique est une mafia déguisée. Ces observateurs européens qui débarquent sur le terrain, à quelques heures des élections en Afrique, ne continueraient pas à s’adonner à ce vilain jeu s’ils n’y trouvent pas leur compte !! A titre d’exemple : quand il était ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Louis Michel (actuellement euro-député) ne se privait pas d’adresser des critiques objectives aux dirigeants africains. Devenu Commissaire à l’Action humanitaire de l’UE, il n’a cessé d’étonner le monde !! Il vient encore de s’adonner à ce jeu à la faveur d’élections législatives au Tchad. Quand les opposants au régime Déby dénonçaient de graves irrégularités, M. Michel et ses acolytes d’observateurs n’y ont lu que de la régularité…

Washington joue aussi avec le feu en Ouganda. Depuis plusieurs décennies. Après avoir cautionné les yeux fermés le hold-up de Paul Kagamé en 2010 (au Rwanda), Barack Hussein Obama et ses proches collaborateurs viennent de décerner un blanc-seing à la réélection de Yoweri Museveni. L’essentiel pour Washington étant que l’Ouganda reste un de ses importants alliés en Afrique orientale. MM. Bozizé et Museveni pourront donc continuer d’imprimer la marque qu’ils veulent à leur pays. Que la Centrafrique ou l’Ouganda se développent ou pas, là n’est pas leurs premières préoccupations. En avant donc la loi du plus fort contre les intérêts des Africains. 51 ans après « les indépendances africaines »…

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 01:15

 

 

Bozizé Y

 

Prenant prétexte d'une réunion des pays membres de l'ITIE qui aura lieu le 1er mars 2011 à Paris à 16h00 au Centre de conférence de l'OCDE, 2 rue André Pascal, et de la deuxième Conférence mondiale de l'ITIE qui se tiendra toujours à Paris les 2 et 3 mars 2011, Bozizé voulait faire d’une pierre quatre coups. Sachant que pas grand monde ne lui a adressé jusqu’ici un message de félicitation pour sa prétendue réélection à l’issue d’élections dont tout le monde sait maintenant qu’elles ont non seulement fait l’objet d’une fraude à très grande échelle par son parti au pouvoir mais dont les résultats arbitrairement fabriqués sont grandement contestées par ses propres adversaires qui en réclament l'annulation pure et simple. Ceux-ci n’ont en effet pas reconnu sa victoire et par conséquent leur défaite comme cela se fait en démocratie.

A la faveur de la réunion de l’OCDE, Bozizé qui est manifestement encore en quête de reconnaissance internationale comme il l’avait été au lendemain de son putsch du 15 mars 2003, voulait rencontrer à Paris le Président Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, l’OIF dont le rapport de la mission d’observation des dernières élections centrafricaines présidée par l’ex-Président burundais Pierre Buyoya a été un des plus critiques et celui qui a le plus relevé les graves anomalies et inadmissibles dysfonctionnements qui ont entaché et ôté toute crédibilité à ce double scrutin du 23 janvier dernier.

Une fois à Paris, Bozizé envisageait d’effectuer un rapide saut à Bruxelles où il espérait s’entretenir avec la ministre des affaires étrangères de l’Europe, la Britannique Mme Catherine Ashton. Celle-ci dont l’institution a grandement financé les élections centrafricaines sans que les résultats soient à la hauteur de ces investissements et des espoirs de démocratie, de stabilité et de crédibilité pour ce pays, aurait demandé qu’il soit notifié à Bozizé qu’elle ne le recevrait pas. D’autres responsables de l’UE démarchés par les deux chargés d’affaire centrafricains de Paris et Bruxelles ont également poliment décliné les demandes de rendez-vous de Bozizé.  Enfin, Bozizé devait aussi mettre à profit son bref séjour parisien pour s’entretenir avec les dirigeants d’AREVA sur le dossier de l’uranium de Bakouma qui n’en finit pas de les opposer.

Après avoir pris part au sommet de la CEEAC qui se tient ce 27 février à N’djaména, Bozizé devait initialement s’envoler pour Paris où il était attendu dimanche mais aux dernières nouvelles, il aurait décidé de renoncer à son déplacement à Paris. La raison serait sa crainte de l’évolution de la situation très volatile en Libye où le pouvoir d’un de ses soutiens est en train de vaciller dangereusement ainsi que la crise postélectorale en Centrafrique même où il se sait très contesté et que personne à l’heure actuelle ne peut présager de ce à quoi sera fait le lendemain. Il est vrai que l’éventualité de la perte du pouvoir du colonel libyen aura immanquablement des conséquences sur bien de pays africains au sud du Sahara dont sans doute le Tchad et la RCA.

C’est donc le Premier Ministre Faustin Touadéra et l’argentier de Bozizé et non moins son directeur de campagne et ministre d’Etat aux mines, l’indéboulonnable Sylvain Ndoutingaï qui remplaceront Bozizé à la réunion de l’ITIE à l’OCDE à Paris.

 

NDLR : S’agissant de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) au sujet de laquelle Ndoutingaï aime tant brasser du vent à Bangui, plus il en parle, plus il s’en met dans les poches. Paradoxalement, l’adhésion de la RCA à cette initiative censée rendre transparentes les ressources gagnées de l’extraction des mines dans notre pays permet plutôt à Bozizé et Ndoutingaï de faire une gestion encore plus opaque des revenus miniers. C’est fou !

 

La Conférence mondiale et réunion des membres de l'ITIE

L'ITIE organise une Conférence mondiale une fois tous les deux ans, dans le but de réunir toutes les parties prenantes de l'ITIE. Durant ces conférences, une réunion des membres plus petite, comprenant les trois collèges : les pays (mettant en oeuvre et soutenant l'ITIE), les entreprises (y compris les investisseurs institutionnels) et les organisations de la société civile, a lieu. La tâche principale de la réunion des membres est de nommer un Conseil d'administration de l'ITIE pour les deux prochaines années.

L'ordre du jour provisoire de la réunion du 1er mars 2011 consiste en:

  • L'approbation des plans et du rapport de progrès 2009-2011 pour le prochain mandat du Conseil d'administration;
  • L'élection du président du Conseil d'administration de l'ITIE, sur recommandation du Conseil d'administration;
  • L'élection des membres et suppléants du Conseil d'administration, selon les nominations des électeurs;
  • L'examen de toute autre requête des membres
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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 01:02

 

 

Sarko.jpg

 

 

Voici le texte d'un courrier qui circule énormément sur le Web et qu'aurait adressé le président français à Youssouf Bakayoko l'ex-président de la commission électorale indépendante de Côte d'Ivoire. Si cette correspondance est authentique, elle permet de mieux comprendre un certain nombre de chose qui se produisent dans ce pays depuis quelques mois.

 

Rédaction C.A.P

 

 

 

 

 

lettre de Sarko à Bakayoko 

 

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