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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 22:55

 

 

Lala

 

 

 

Ce qu’il faut noter est que, quant la coordination de la Marche Nationale pour la Restauration de la Démocratie a sensibilisé et tenté de conscientiser vainement les Centrafricains sur la nécessité de chasser le général Bozizé, tout d’abord du pouvoir, afin d’instituer un processus électoral, convenable à tous pour permettre à tout un chacun d’aller  aux élections dans la transparence et la quiétude, et que, le jour où l’opposition et certaines personnalités indépendantes avaient décidé d’aller aux élections de KNKBozizé à Bozizé, du 23 janvier 2011, la résistance, CONVENTION DES PATRIOTES POUR LA JUSTICE ET LA PAIX (CPJP) a baissé les armes depuis lors !

 

Mais pendant ce temps de cessation d’hostilités, la radio propagande- KNK, Ndeke Luka, annonce des informations fallacieuses sur la position et l’attitude de la CPJP sur le terrain, comme-ci: ‘’ UNE BATAILLE ENTRE REBELLES DE LA  CPJP FAIT 7 TUES  A  BRIA’’

 

« Plus rien ne va entre les éléments rebelles de la convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP). Ils s’entretuent désormais entre eux. Selon des informations rapportées ce mercredi, 23 février 2011 par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bria,une altercation a opposé les éléments de la CPJP entre eux. Les tirs qui ont suivi ont fait 7 morts. L’incident s’est déroulé au début de cette semaine. L’altercation a eu lieu dans le fief de la CPJP situé dans la région de Yangoutrondjia, une localité située à130 km de la ville minière de Bria sur l’axe Ndélé. A l’origine de cette tuerie, l’un des chefs des sections de cette faction rebelle aurait annoncé son départ du groupe avec plusieurs autres éléments. Après un moment de palabres, les dissidents auraient maintenu leur décision de quitter le Mouvement. C’est à ce moment que les autres éléments fidèles à la CPJP ont ouvert le feu sur les dissidents ».

 

Alors, je pourrais aussi ajouter que cependant, le correspondant de la Radio Ndeke Luka assistait stoïquement à la scène de tuerie sans avoir peur comme Rambo au Viètnam !!! C’est pas vrai ! C’est faux ! C’est une histoire cousue de fil blanc. D’abord, parlons de la localité de Yangouvonda ou Yangoutrondjia en question. Elle n’existe pas sur la carte. C’est une toute petite localité (chantier de diamants) créé par des artisans miniers. Les gens qui s’y trouvent viennent quasiment d’ailleurs pour faire affaires. Appeler ça comme fief de la CPJP, cela n’a pas de sens ! Une rébellion à caractère de Mouvement de résistance contre la dictature, telle que la CPJP, utilise la tactique de mobilité constante et ne reste jamais campée comme une armée classique. C’est de cette façon que la CPJP apparaît  dans  plusieurs localités à la fois, comme un poisson dans l’eau. Alors, appeler cette localité  « fief de la cpjp » est complètement erroné !

 

 Passons à l’autre thème de propagande de Ndeke Luka en date du 26 février 2011 : LES FACA INFLIGENT DE LOURDES PERTES A LA CPJP

 

«  Les forces armées centrafricaines ont infligé de lourdes pertes aux rebelles de la CPJP dans leur fief de Yangoutrondjia, située à 130 km de la ville de Bria sur l’axe Ndélé . Ceci dans le cadre  d’une opération de sécurisation déclenchée dans la nuit du jeudi 24 février 2011, selon des sources militaires. En effet,le  Haut commandement de l’armée à Bria, a confié au correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville, que les FACA ont mené une attaque surprise, avec une puissante de force de frappe, supérieure à celle de l’ennemi. De lourdes pertes matérielles ont été enregistrées dans les rangs de la CPJP. Plusieurs armes de guerres et  de chasse de tous calibres, un poste récepteur, un émetteur radio, un téléphone satellitaire, 4 fûts de 200 litres de carburant et deux véhicules volés à des particuliers ont été récupérés par les FACA . » Fin de citation.

 

A vrai dire, le mot me manque pour qualifier cette allégation et je la laisse à votre appréciation !!! Peut-on appeler ça des  lourdes  pertes,  même si cela s’avérait vrai ? La cpjp, comme je l’avais dis précédemment a baissé les armes pour observer l’aboutissement des, élections de KNK-Bozizé par acclamation. En réalité, c’est une manipulation tendant à montrer qu’au sortir de la mascarade électorale de KNK, dorénavant Bozizé n’a plus de forces antagonistes en face de lui comme, il a put mener l’opposition en bourrique  à sa guise tout le long sans représailles.

 

On parle  de FORCES  ARMEES CENTRAFRICAINES (FACA) ; pouvons nous  les appeler encore FACA ? Non, car c’est une coquille vide qui reste. L’arrivée du Général François Bozizé le 15 mars 2003, a plongé les FACA dans un gouffre profond et leur a fait perdre le sens du professionnalisme, de la défense  du territoire et de la nation. Elles relèvent aujourd’hui, directement de la famille Bozizé  et du petit clan Ngaga sur la route de Benzambé (Bossangoa). Lui-même, Président de la République Centrafricaine, ministre de la défense, ministre des anciens combattants et victimes de guerres (comme il y-a beaucoup d’argent que la France verse à ces tirailleurs), Francis son propre  fils est son ministre délégué, et les autres fils, neveux et autres se partagent les hautes responsabilités dans les hiérarchies militaires, sans en avoir le niveau requis.

 

Tous nos meilleurs officiers et sous-officiers sont, soit mis à la retraite anticipée, révoqués, éliminés physiquement, sanctionnés arbitrairement, sans responsabilité, ou encore des anciens militaires commandés par des petits ex- libérateurs. Tout cela crée un malaise profond au sein de l’armée et la détourne de sa mission première, de la défense de  nation. C’est pourquoi face à la dictature  de Bozizé , elle joue le rôle de gardienne du pouvoir et non de l’armée nationale. C’est ainsi que, depuis le 15 mars 2003 à aujourd’hui, elle n’a jamais tenté de faire un coup d’Etat pour libérer le peuple centrafricain de l’emprise du despote bozizé.

 

Eu égard à ce constat négatif de la situation des FACA et cherchant à libérer le peuple centrafricain, le colonel Charles Massi avait rejoint  la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) comme pis-aller. Etant en déplacement pour le renforcement de la rébellion, afin de donner l’assaut final de renversement de la dictature de Bozizé, le Président  du Tchad-Centrafrique, IDRISS  DEBY l’a capturé et livré à son vassal Bozizé pour le tuer. Ainsi, avec ce vide, nous pouvons appeler ces forces armées sans se tromper « Garde Présidentielle »  (GP).

 

La réaction de la coordination par ma voix,  aux communiqués intempestifs des ces gardes présidentiels de Bozizé, je puis dire qu’ils feraient mieux de se calmer et se préparer à parer au SIMOUN, vent violent, chaud et sec, accompagné de tourbillons de sable, comme notre Maïgaro de BOUAR. Ce grand vent souffle à plus de 200 km uniquement contre les tyrans, dictateurs comme Bozizé. Avec les aléas des élections, tout le monde est mobilisé en République centrafricaine pour chasser Bozizé et attend seulement un détonateur. C’est dire que la prochaine bataille post-électorale pour faire partir Bozizé, la CPJP ne sera pas seule comme au paravent.

 

Par ailleurs, ces GP devraient se préoccuper du sort de leurs compagnons  d’armes que leur patron, général Bozizé  à envoyé à la boucherie de la Libye. Ces GP, aucun ne resterait vivant pour rentrer au pays. Les parents de ces-ci doivent déjà demander compte à cet ogre qui les a sacrifié pour ses intérêts personnels.

 

A ceux qui pleurent après les élections, ils doivent sécher leurs larmes et attendre ! Bozizé va partir, il n’échappera pas ; toutes les conditions sont réunies !

 

2 mars 2011

 

 

                                                                                         Le coordinateur de la marche et porte-parole

                                                                          

 

  

                                                                                                  Dr Bévarrah  Lala

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 22:36

 

 

bozizeok

 

BANGUI (Centrafrique) - AFP / 02 mars 2011 14h56 - Le responsable de la sécurité de l'ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi à Bangui en même temps qu'un soldat congolais de la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac) et un pasteur, a-t-on appris de sources concordantes.

"Armel Sayo qui dirige la sécurité rapprochée du président Patassé, un soldat de la force multinationale de la CEEAC (Communauté économique des Etats d'Afrique centrale) et un pasteur, Fulgence Baka, ont été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi par des éléments de la gendarmerie et conduits à la section recherches et investigations (SRI) de la gendarmerie sous l'accusation de marchandage d'armes", a indiqué à l'AFP Guy-Simplice Kodégué, porte-parole de M. Patassé, parlant de "montage".

"Pour nous, il s'agit d'un montage visant à briser l'élan de contestation des résultats des élections du 23 janvier, qui se tisse autour du président Patassé", a-t-il poursuivi.

L'ensemble de l'opposition a rejeté les résultats des élections présidentielles et législatives du 23 janvier, dénonçant de nombreuses irrégularités. Le président sortant François Bozizé a été réélu au premier tour avec 64,37% des voix, devant Ange Patassé (2e, 21,41%) et l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé (3e, 6,80%).

Selon le porte-parole, le soldat de la République démocratique du Congo qui a été arrêté, accompagnait M. Sayo.

Des soldats de la Fomac assurent la sécurité autour des sièges des principaux candidats à la présidentielle du 23 janvier. La Fomac est une force non permanente constituée de contingents militaires des Etats membres de la CEEAC, dont le but est d'assurer des missions de paix, de sécurité et d'aide humanitaire.

Le porte-parole du gouvernement Fidèle Ngouandjika affirme que le trio a été pris en flagrant délit: "Sayo, le pasteur Fulgence Baka, et le sergent Mpia Kilo (...) ont été pris en flagrant délit de marchandage de munitions et d'armes de guerre, qui relève d'un délit de droit commun".

"Cette affaire ira jusqu'au bout. S'ils sont innocents, c'est normal qu'ils s'en sortent. S'il sont fautifs, ils seront condamnés par la justice", a-t-il ajouté.

"M. Ange-Félix Patassé, ancien président de la République, ancien président du Conseil supérieur de la magistrature, membre d'honneur de la Cour constitutionnelle, est très respectueux du pouvoir judiciaire, il devrait observer une neutralité", a encore ajouté M. Ngouandjika.

Un officier proche du commandement de la gendarmerie a confirmé sous couvert de l'anonymat à l'AFP que "M. Sayo, le soldat de la Fomac et une troisième personne ont été arrêtés et sont pour le moment en garde à vue à la SRI pour nécessité d'enquête".

"Au stade actuel, nous ne pouvons pas en dire plus. Seule l'enquête déterminera s'ils ont commis ou non un acte délictueux", a ajouté l'officier.

Le porte-parole de M. Patassé a affirmé que cette arrestation est "la deuxième provocation du général François Bozizé. Cinq de nos militants avaient été arrêtés le mois dernier sans raison".

Ceux-ci, des gardiens, avaient été arrêtés au siège du parti de M. Patassé dans la nuit du 18 au 19 février par des policiers qui cherchaient des armes. Ils ont été libérés les jours suivants.

Après le rejet de ses recours par la Cour constitutionnelle, l'opposition a décidé de boycotter le second tour des législatives qui doit avoir lieu le 27 mars.

(©)                                                                     

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 12:44

 

 

migrantssubsahariens.png

 

01 Mars 2011 Par Carine Fouteau Mediapart

De peur d'être pris pour des mercenaires à la solde du pouvoir de Mouammar Kadhafi, les migrants subsahariens vivant en Libye se cachent depuis le début de la répression sanglante, au risque de se retrouver oubliés dans ce pays qu'ils veulent quitter. Alors que les Égyptiens et les Tunisiens fuient en masse, eux, présents par dizaines de milliers, sont bloqués à l'intérieur.

Les expatriés occidentaux, Américains, Italiens et Français notamment, ont été évacués les premiers, sans trop de difficultés vu les moyens mis à leur disposition par leurs États. Les Chinois ont été «exfiltrés» par bateau au départ de Benghazi en Libye ou par bus en direction de Djerba en Tunisie.

L'aéroport de Tripoli étant impraticable, des milliers d'Égyptiens ont fui et continuent de fuir par la porte de sortie la plus proche de la capitale, à l'ouest, tout comme les Tunisiens, arrivés eux aussi par milliers en voiture à la frontière pour rentrer chez eux. Avec les départs à l'est par l'Égypte, plus de 100.000 personnes seraient déjà parties bagages au bras, selon les estimations de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui a repéré de ce côté-là plusieurs centaines de Bangladeshi, en plus des Égyptiens. 

En revanche, les migrants originaires du sud du Sahara, pourtant nombreux à travailler en Libye, se font rares. Il semble que l'enfer libyen soit en train de se refermer sur eux, dans l'indifférence de la communauté internationale. Regroupés par nationalité dans certains quartiers des grandes villes, ils appellent au secours, sans être entendus. «Les Subsahariens ont peur. D'après les informations que nous font parvenir des Maliens, ils se rassemblent autant que possible, à 10, 20 ou 30. Ils ne sortent pas, ils vivent terrés. Tous ceux qui sont noirs de peau se cachent car certains auraient subi des violences», témoigne Alassane Dicko, l'un des responsables de l'association malienne des expulsés (AME), située à Bamako.

«Ils nous appellent pour savoir comment sortir de ce chaos. Beaucoup ont le souci d'être rapatriés. On essaie de les calmer, mais c'est très difficile. Le gouvernement malien est conscient de la situation, mais il se trouve confronté à des problèmes importants de logistique», estime-t-il, ajoutant: «On ne sait pas comment ils font pour manger. Il y en a un qui sort, qui ramène des choses pour tout le monde. Il faut qu'ils soient courageux.»

Courageux, sans aucun doute, car ces migrants, régulièrement victimes de racisme, comme en 2000 lors d'émeutes dirigées contre eux, sont en outre «confondus» actuellement avec les combattants étrangers recrutés par le colonel Kadhafi au Tchad, au Soudan, au Niger ou en Éthiopie pour mater les opposants au régime. «Ils doivent faire face non seulement à une forme quotidienne de mépris et de haine, mais aussi à l'amalgame avec les mercenaires», insiste Alassane Dicko.

«Nous déplorons un mort à Benghazi et six blessés»

«Ceux qui n'ont pas de papiers sont littéralement coincés là-bas. Or, ils sont nombreux parmi les Maliens, les Guinéens, les Burkinabés, les Nigériens, les Nigérians, les Togolais, les Béninois, etc. Sans passeport, il est improbable qu'ils soient autorisés à sortir. Leur situation est particulièrement préoccupante», indique Jean-Philippe Chauzy, porte-parole de l'OIM, qui évalue à 1,5 million le nombre d'étrangers installés en Libye avant la révolte.

Au ministère des Maliens de l'extérieur, le secrétaire général Mamady Traoré estime qu'entre 9.000 et 12.000 Maliens y vivraient, avec ou sans papiers. «Nous déplorons un mort à Benghazi et six blessés», dit-il. Refusant d'apparaître débordé, il reconnaît que ses compatriotes sont «un peu paniqués». «C'est vrai, on entend par-ci par-là que certains veulent être rapatriés», ajoute-t-il, avant de répéter le message qui leur est adressé: «rester chez eux en attendant que ça passe».

Signe d'un désarroi croissant, l'OIM indique recevoir des brassées de mails et des coups de téléphone «désespérés» de «migrants subsahariens enfermés en Libye». «Nous nous inquiétons pour les plus pauvres, ceux qui n'ont pas les moyens de venir en voiture à la frontière et qui ne sont pas soutenus par leurs États», précise Jemini Pandya, autre porte-parole.

Même tonalité du côté du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). «Nous avons reçu des appels téléphoniques de réfugiés irakiens, camerounais, originaires de la RDC, somaliens et érythréens. Les réfugiés ont fait part de leur crainte de violences ciblées en tant qu'étrangers. Les réfugiés originaires de l'Afrique subsaharienne ont exprimé une crainte particulière car ils sont soupçonnés d'être des mercenaires. De nombreux réfugiés nous ont indiqué qu'ils n'ont plus de nourriture mais qu'ils ont peur de subir des attaques s'ils sortent de chez eux», a fait savoir Melissa Fleming, porte-parole de l'organisation onusienne.

Employés à bas prix dans la construction, la restauration ou l'agriculture, ces migrants viennent quelques mois ou quelques années, le temps de gagner suffisamment d'argent, avant de repartir dans leur pays d'origine. L'immense majorité d'entre eux n'a aucune intention de traverser la mer Méditerranée pour s'installer en Europe. Ils travaillent dans des conditions d'autant plus dures qu'ils sont en situation irrégulière. Parfois maltraités par leurs employeurs, ils sont aussi la cible des policiers, qui, en fonction des injonctions de Mouammar Kadhafi, les arrêtent et les placent dans des prisons pour étrangers où ils sont traités de manière indigne. À la merci du racket de leurs geôliers, ils peuvent rester là pendant des mois, voire des années, enfermés à même le sol dans des cellules collectives, sans voir ni juge, ni avocat, ni association

5 milliards pour éviter une «Europe noire»

Non signataire de la convention de Genève sur les réfugiés, la Libye ne respecte pas les droits élémentaires des étrangers. Pourtant, c'est à ce pays que l'Union européenne confie une partie de sa «gestion» en amont des migrations africaines en raison de sa fonction de zone d'embarquement vers l'Europe (Malte, Lampedusa en Italie) via ses 1770 kilomètres de côtes. Quand les États membres se montrent «bienveillants», en versant de l'argent par exemple, le dictateur verrouille ses frontières maritimes, avec le soutien direct de l'Italie, et procède à des arrestations dans les rues. Quand les Vingt-Sept se montrent critiques, le «Guide» menace de cesser sa «coopération», comme il l'a fait le 17 février 2011. L'immigration servant de monnaie d'échange, il leur avait déjà prédit, en août 2010, une «Europe noire» si les 5 milliards d'euros qu'il réclame lui étaient refusés.

Pour l'instant, les mouvements de réfugiés sont pris en charge par les autorités locales, avec, en Tunisie, le soutien des Comités de la révolution, ainsi que par des organisations internationales comme l'OIM, le HCR et le Croissant-Rouge. Du côté de la Tunisie, la frontière est saturée. Des milliers d'Égyptiens sont évacués par avion et par bateau pour être ramenés dans leur pays d'origine. Dans un communiqué paru mardi 1er mars, l'OIM, qui dépend des subsides des États, se préoccupe du sort de groupes importants de Bangladeshi et de Vietnamiens, mais aussi de Népalais, de Ghanéens et de Nigérians.

Près de 200 Maliens ont pu être rapatriés. Côté égyptien, des vols sont prévus vers Accra au Ghana et Dacca au Bangladesh. Des arrivées sont espérées par le sud, au Niger à Dirkou, ce qui suppose que les migrants parcourent des centaines de kilomètres en zone désertique pour se sauver. Aussi terrible soit-il, leur sort apparaît pourtant plus enviable que celui des sans-papiers détenus dans les prisons libyennes, pour lesquels les organisations internationales ne disposent d'aucune information.

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 12:32

 

 

Lynn-Pascoe.jpg

 

                             Lynn Pascoe

 

Le Secrétaire Général Adjoint aux Affaires Politiques des Nations Unies, Monsieur B. Lynn Pascoe, est arrivé ce jour à Bangui.

BANGUI, République Centrafricaine, 2 mars 2011/African Press Organization (APO)/ — Monsieur B. Lynn Pascoe, arrivé en fin de matinée à Bangui a eu une rencontre avec le Président de la République, François BOZIZE a qui il a transmis la lettre de félicitations du Secrétaire général des Nations Unies pour sa réélection à la Magistrature Suprême.

 Après une rencontre avec le Ministre des Affaires Etrangères, Le Général Antoine Gambi, Monsieur Pascoe, accompagné de Madame Sahlé-Work Zewde, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, a été reçu par le Président de la République, Son Excellence Monsieur François Bozizé, à qui il a transmis la lettre de félicitations du Secrétaire général des Nations Unies pour sa réélection.

 « Avec le Président Bozizé, nous avons eu une discussion fructueuse et j’en suis heureux,» a-t-il déclaré au sortir de l’audience qui lui a été accordée. “Il y a deux ans j’étais en Centrafrique, nous avons évoqué plusieurs sujets passés et d’actualité, notamment les élections.” Pour lui : « tout doit être mis en oeuvre pour que le second tour des élections législatives se fasse de la façon la plus inclusive possible, pour la paix dans le pays. »

 Il a loué l’excellence des relations entre les Nations Unies et la RCA et constaté la bonne collaboration avec Mme Zewde, Chef du BINUCA, en espérant que cela se poursuive.

 Interrogé sur la présence de la LRA dans le pays et la solution que l’Organisation des Nations Unies compte apporter aux problèmes qu’elle pose, Mr Pascoe a fait remarquer que cette question était au centre des sujets évoqués lors de cette tournée sous régionale qui l’a amenée avant la Centrafrique au Cameroun et le conduira ensuite au Gabon où il se rend pour l’inauguration d’un Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale.

 Le Secrétaire Général Adjoint aux Affaires Politiques, qui a également échangé des vues avec les Ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité, l’Ambassadeur du Nigéria, les Représentants de l’Union Africaine et de l’Union Européenne et les Représentants des Agences du Système des Nations Unies, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à fournir les efforts nécessaires et reconnus par tous, pour que la République centrafricaine traverse sereinement cette période sensible et s’engage résolument vers la consolidation de la paix, l’instauration d’un Etat de Droit et le développement.

 Dans cette optique, il a exhorté la Communauté Internationale dans son ensemble à accompagner les autorités nationales dans cette quête car, « en définitive, dira-t-il, c’est ce que les populations espèrent et attendent de tous les partenaires »

 Monsieur Lynn Pascoe, qui est arrivé ce matin à Bangui, en provenance de Yaoundé au Cameroun, est reparti dans l’après-midi.

 

Source : BINUCA

 

 

NDLR : On n’ose imaginer que le Secrétaire Général des Nations Ban-Ki moon ait pu dépêcher spécialement un de ses adjoints à Bangui pour remettre seulement un message de félicitation à un dictateur sanguinaire qui, par-dessus le marché, vient de commettre un hold-up électoral qui vient  précisément de raviver la crise politique dans laquelle se débat depuis déjà un bon moment la République centrafricaine. Si cela est vrai, ce serait terriblement sidérant et prouverait bien la surdité et la cécité des Nations Unies quant à la situation dans ce pays. M. Lynn Pascoe qui était d’abord passé par Libreville où André Mba Obame et ses amis de l’opposition qui n’arrêtent pas de dénoncer le hold-up électoral dont ils ont également été victimes, avaient dû,  pour se faire entendre de New York, aller squatter les locaux du PNUD de Libreville.

Comment les Nations Unies et en particulier son Secrétaire Général qui n’a eu de cesse d’être inlassablement interpelé par l’opposition politique centrafricaine durant toutes les péripéties du chaotique processus électoral confisqué par Bozizé et son homme de main Binguimalé, peuvent cautionner ainsi une grossière mascarade électorale comme cela vient de se produire en RCA ! Comment les Nations Unies peuvent-elles oser féliciter Bozizé pour son hold-up électoral alors même que ses pairs chefs d'Etat ne se bousculent pas actuellement pour le faire ? Si tel est le cas, l’institution onusienne prend la responsabilité d’endosser tout ce qui pourrait advenir dans ce pays dans la crise postélectorale ouverte par le hold-up de Bozizé. Cela doit être clairement dit. Et qu’on sache désormais à quoi s’en tenir.    

 

 

Gabon : Le gouvernement se prononce sur Mba Obame et ses acolytes

Tard dans la nuit du 27 février 2011, la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale, Porte-parole du Gouvernement, Angélique Ngoma, a lu sur les antennes de la télévision publique RTG1, le communiqué, publié ci-après in extenso, portant sur la sortie de leur exil onusien d’André Mba Obame et ses acolytes. Ceux-ci «demeurent à la disposition de la justice gabonaise».

Les Gabonais et la communauté internationale ont été informés, avec étonnement, le 25 janviers 2011, de la cérémonie de prestation de serment de monsieur André Mba Obame en qualité de Président de la République, en violation flagrante des dispositions de la Constitution de la République Gabonaise, dix-sept mois après l’élection présidentielle d’août 2009 ayant abouti, ou terme d’un contentieux vidé par la Cour Constitutionnelle, à la validation de l’élection de monsieur Ali Bongo Ondimba en qualité de Président de la République Gabonaise ainsi qu’à sa reconnaissance par la communauté internationale.

A l’issue de cette parodie, monsieur André Mba Obame et les membres de son prétendu gouvernement, ont décidé de se rendre dans les bureaux du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) où ils ont séjournés jusqu’au dimanche 27 février 2011.

Suite aux différents entretiens que le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence monsieur Ali Bongo Ondimba a eus avec M. Ban Ki-Moon, le Secrétaire Général des Nations unies, a dépêché à Libreville une mission technique conduite par M. Sammy Kum Buo, directeur de la division Afrique au Secrétariat Général des Nations Unies.

Faisant montre, une fois de plus, de sa magnanimité et de son esprit d’ouverture et de construction, le Président de la République, Chef de l’Etat, a donné une suite favorable à la requête de l’ONU. A cet effet, le gouvernement gabonais informe l’opinion nationale et internationale que les membres de ce groupe sont sortis des locaux du PNUD ce dimanche 27 février 2011 à 10 heures. Comme tous les citoyens gabonais, ils bénéficient de la protection publique.

Cependant, le gouvernement de la République tient à rappeler fermement que le Gabon est un Etat de droit. Par conséquent, monsieur Mba Obame et les autres compatriotes ayant porté atteinte à l’ordre public par leurs agissements subversifs et illégaux, demeurent à la disposition de la justice gabonaise devant laquelle ils devront répondre de leurs actes à tout instant.

Fait à Libreville, le 27 février 2011

Le Gouvernement

Source : Gaboneco 28-02-2011   

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 12:03

 

 

VOTE ELECTIONS 2011 BANGUI bozize 1

 

 

Les affirmations de Alain Lamessi contenues dans un article récemment publié par le quotidien AGORA de Bangui  dans lequel il a tenté de fournir les raisons de la victoire dès le premier tour de Bozizé et de justifier au passage la nécessité de voter pour ce dernier, n’a pas manqué de susciter un certain intérêt chez des compatriotes. C’est ainsi qu’un de nos fidèle lecteurs a cru devoir à adresser à la rédaction de Centrafrique-Presse une réaction à l’article de Alain Lamessi alors que ce n’était pas dans nos colonnes que celui-ci avait décidé initialement de publier ses réflexions. C’est donc pour l’intérêt du débat démocratique que nous acceptons néanmoins la réaction de notre internaute.

 

Rédaction C.A.P

   

 

 Dans le n° 746 du 21 février 2011, le journal l’AGORA a publié un article signé de Monsieur Alain LAMESSI et intitulé : « Voilà pourquoi le Général François BOZIZE a gagné ».

 

 Cet article n’est pas innocent et s’inscrit dans une logique clairement affirmée par son auteur : « il vaut mieux soutenir le Général François BOZIZE ».

 

Et il commence d’abord par tresser des lauriers pour les proches du Roi Soleil : « L’excellent Alfred POLOKO, l’émérite Michel KOYT ou le très compétent et consensuel Michel GB EZERA- BRIA ».

Hormis ces personnages tous membre du KNK, seuls qualifiés pour diriger la CEI, la RCA n’est peuplée que d’ignares, même si Lamessi fait semblant de nuancer ses propos, en mentionnant que « des cadres compétents et honnêtes, quelque soit leur parti politique ne manquent pas en Centrafrique ». Alors pourquoi ne les avoir pas cités ?

 

 Et puis LAMESSI ne sait- il pas que la neutralité, l’impartialité sont les critères déterminants pour le choix du Président de la CEI ? Qui de POLOKO, KOYT et GBEZERA- BRIA répond à ces critères ?

 Ils sont tous, malgré leurs mérites et qualités indéniables, militants du KNK et ont mouillé leurs chemises pour la réélection de leur mentor « François BOZIZE (qui) a gagné ».

 Mais a- t- il régulièrement gagné ?

 

Pour banaliser et minimiser les fraudes « industrielles » qui ont émaillé les élections en RCA, LAMESSI va consacrer la première partie de son charabia à « la fraude électorale ou la maladie infantile de la démocratie en Afrique ».Mieux, il va justifier ces fraudes avec ces phrases assassines : « Que la machine à frauder de KNK ait bien fonctionné, cela est évident. Mais que celui qui n’a pas fraudé jette la première pierre. Tout le monde a fraudé et c’est le plus grand fraudeur qui a gagné ».Ainsi, la messe est dite. Puisque tout le monde a fraudé, on peut allègrement faire l’impasse sur des élections qui ne sont ni transparentes, ni équitables, ni crédibles, c'est-à-dire cautionner sans vergogne le viol de la volonté populaire.

 

LAMESSI sait très bien que c’est l’opposition seule qui dénonce les  fraudes massives. Si le KNK ne crie pas à la fraude, pourquoi LAMESSI veut- il être plus royaliste que le roi en affirmant péremptoirement que tout le monde à fraudé ?

 Si tout le monde a fraudé, pourquoi la quasi- totalité des « vainqueurs » se trouvent dans un seul camp, celui du KNK ?

 

La deuxième partie du galimatias de LAMESSI évoque les « trois raisons pour comprendre la victoire du Général Président ». En réalité, il n’en développe que deux : La première raison, ce sont les moyens colossaux utilisés par BOZIZE. Mais LAMESSI s’empresse de disculper son futur bienfaiteur : « Il n’est pas certain que ce soit BOZIZE qui leur ait demandé d’être si activistes en bourrage des urnes ». Ah bon ! Donc il y a eu bourrage des urnes par les BOZIZISTES ? Dont acte.

 

Et puis tout ce festival s’est fait sans l’accord de BOZIZE. Les KNKISTES ont fait le bonheur de BOZIZE malgré lui, c'est-à-dire qu’ils ont fraudé « à l’insu de son plein gré ». Quelle gymnastique !

 Si les Centrafricains sont allés aux urnes sans fichier électoral fiable, sans cartes d’électeurs dignes de ce nom, c’est aussi « à l’insu de son plein gré ».

 Si tous les Préfets, Sous- Préfets, Maires et Forces de défense ont exercé des pressions intolérables et procédé au bourrage des urnes sur toute l’étendue du territoire national au profit de BOZIZE, c’est encore « à l’insu de son plein gré ».

 

Si aux Présidentielles BOZIZE a pulvérisé au 1er tour un score jamais réalisé par aucun homme politique de ce pays et si aux législatives il est élu au 1er tour avec son épouse, sa concubine, ses deux fils, sa sœur, son neveu, son cousin et tous ses proches, c’est un fait du hasard, c’est toujours « à l’insu de son plein gré ».

 

 LAMESSI n- a- t- il pas remarqué qu’aucun leader de parti politique toutes tendances confondues n’a été élu aux législatives ? Le démocrate qu’il prétend être donnera aussi les raisons de cet échec.

 

Revenons aux moyens. Ancien cadre du RDC, LAMESSI a- t- il déjà oublié que KOLINGBA avait perdu les élections au 1er tour en 1993 malgré les moyens colossaux dont il disposait ? La raison : la transparence du scrutin. Si les moyens sont importants dans une élection, ils n’en constituent pas le facteur déterminant et décisif.

 

-  La deuxième raison pour comprendre la victoire de BOZIZE c’est le maigre bilan de ce dernier que LAMESSI, sans rire, considère lui- même comme « de minuscules acquis au cours de son premier mandat mis bout à bout » qui « ont donné de la lisibilité à son action politique » (sic). Et il cite pêle-mêle un gouvernement d’union nationale de fait (sic) dont le contenu épistémologique reste à définir par son auteur et qui comprendrait non pas des partis politiques ou d’autres forces citoyennes, mais des individus (Messieurs NALKE André, KOLINGBA Désiré, DACKO Bruno) tous débauchés et récusés par leurs partis respectifs ; les salaires payés à termes échus ; et tout ce qui relève de simples projets : l’exploitation de l’uranium de BAKOUMA et du pétrole de BIRAO. LAMESSI a oublié d’ajouter la « Cité Lumière KNK » dont on attend toujours les 300 milliards de FCFA pour sa réalisation. Comme bilan, c’est trop maigre pour qu’il appelle à « soutenir le Général François BOZIZE ».

 

La troisième partie de son discours intitulé « De l’incohérence à l’inconséquence », commence par cette affirmation : « L’opposition était déjà battue d’avance ». La démonstration s’appuiera sur la division au sein du MLPC et du RDC. Le problème tout de même est de savoir si ce sont les fraudes généralisées ou la division de l’opposition qui ont facilité la victoire à la Pyrrhus de BOZIZE. LAMESSI n’apporte aucune réponse sérieuse à cette interrogation.

 

En guise de conclusion, LAMESSI fustige la réconciliation entre PATASSE et  ZIGUELE qui, selon lui, porterait les germes « d’un aventurisme rampant ». Et là, LAMESSI laisse tomber définitivement son masque. Et l’opportunisme politique apparaît au grand jour : « Renonçons  de cautionner tous ceux qui nous ont contraints à l’exil, tous ceux qui ont érigé la chasse aux sorcières en méthode de gouvernement, tous ceux qui ont fait venir les rebelles étrangers pour assassiner des Centrafricains ».

 

Il faut rappeler à LAMESSI qu’avec la tenue du Dialogue Politique Inclusif (DPI), il n’y a plus d’exilés politiques Centrafricains. Ce n’est pas un cadeau du Général Président. C’est un acquis de la lutte menée par cette « opposition battue d’avance » et qui a été imposé à BOZIZE, l’amnistie étant une exigence préalable pour la tenue du DPI. Ceux qui ont le plus souffert que LAMESSI pour avoir perdu des proches et des biens sont rentrés de leur exil  pour continuer la lutte sans ressasser des réflexes identitaires, car ils sont politiquement conscients qu’on ne construit pas une nation avec des rancunes communautaristes.

 

Quant à la chasse aux sorcières, elle se poursuit allègrement sous le régime actuel.

 

Sur le chapitre des « rebelles étrangers », qui viennent «  assassiner les Centrafricains », l’indignation sélective de LAMESSI fait sourire. Autant il condamne légitimement les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité imputés aux rebelles de BEMBA et dont PATASSE porte une responsabilité politique et pénale, autant, il passe en pertes et profits les mêmes crimes commis par les Zaghawas Tchadiens et leurs supplétifs centrafricains (ex libérateurs), sous la responsabilité directe de François BOZIZE.

 

Le point d’orgue est atteint lorsqu’il présente le « Général François BOZIZE… désormais comme le rempart contre tous les va- t- en guerre et autres revanchards de tous poils dans cette période d’incertitude et de turbulence qui s’annonce ».

 Si LAMESSI a eu l’honnêteté de reconnaître que la RCA entre dans une période d’incertitude et de turbulence, il se garde bien de préciser qu’il s’agit d’une crise de légitimité post- électorale résultant d’élections truquées visant à imposer aux Centrafricains des dirigeants qu’ils n’ont pas librement choisis.

 

LAMESSI qui sait que BOZIZE  est un va-en guerre,  arrivé au pouvoir par les armes, s’y maintient par les armes et les fraudes électorales, n’a aucune leçon à donner aux patriotes et démocrates Centrafricains. Leurs seules armes, c’est leurs plumes, leurs paroles au service d’une cause juste et noble pour laquelle ils se battent au pays dans des conditions difficiles au péril de leurs vies.

 

 Si être va- t- en guerre, c’est réclamer pacifiquement la transparence des élections,  exiger des listes électorales fiables, des cartes d’électeurs incontestables et dénoncer le hold-up électoral le plus ubuesque de toute l’histoire de la RCA, alors les opposants et les centaines de milliers de Centrafricains qui posent ces revendications ne sont que de vulgaires « va- t- en guerre ».

 

 Seulement, les diatribes de LAMESSI ne trompent personne. De tout temps il s’est  illustré par son opportunisme en se rangeant toujours dans le camp du vainqueur : il était cadre du RDC quand KOLINGBA était au pouvoir. Après la défaite électorale de ce dernier, il avait immédiatement démissionné, pour se  retrouver dans les coulisses du MLPC comme Chargé de Mission au Cabinet de DONDON Apollinaire, Président de l’Assemblée Nationale.

 

 Aujourd’hui le soutien de LAMESSI à BOZIZE est tardif. LAMESSI est devenu la risée des militants du KNK qui ne sont pas dupes et qui lui reprochent d’avoir attendu de connaître le nom du « vainqueur » pour le « soutenir » alors qu’il soutenait la candidature de ZIGUELE en France. C’était avant et pendant les élections qu’il fallait le faire publiquement, courageusement et dignement…

 

L’appel du pied a été ignoré. Son auteur n’a convaincu personne et a prêché dans le désert. Il en sort doublement  perdant : dans le camp présidentiel ; dans le camp de l’opposition. C’est dire en dernière analyse que l’opportunisme politique et les petits calculs personnels ne sont pas toujours payants.

 

Bangui, le 28 février 2011

 

    Sylvain GAYANITE

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 03:34

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 


Un exemple scandaleux de corruption sans scrupule 

 

A la faveur et autour de l’affaire de l’incendie qui a ravagé en juin dernier le supermarché RAYAN du libanais El Akhras Ali, le coin du voile se lève peu à peu sur le rôle néfaste voire criminel que joue ce monsieur et surtout sur la manière avec laquelle il fait prospérer ses affaires en mettant dans sa poche plusieurs personnalités clé dans l’appareil de l’Etat centrafricain, aussi bien au niveau de l’Exécutif avec certains ministres dont notamment celui de la justice, que dans le Judiciaire où depuis le Parquet général en passant par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Bangui, presqu’aucune juridiction n’est épargnée par ses « largesses » intéressées.

 

Le parti KNK du président BozizéAli El Akhrass est comme par hasard membre du Comité des Sages est naturellement au cœur du dispositif de cet homme d’affaire avisé. Par exemple, selon nos informations d’une source proche du KNK ayant requis l’anonymat, sa modeste contribution à la Direction de campagne du candidat François Bozizé a atteint la bagatelle de 400.000.000 de F CFA, excusez du peu ! 

 

Une telle générosité ne va pas sans contrepartie. Il est difficile de croire que la direction du KNK dont le doyen Joseph Kiticki-Kouamba est le vice-président n'ait pas pu débattre en son sein  l'octroi d'une telle somme d'argent par un commerçant de la place. Ce n’est sans doute pas par le plus grand des hasards si Ali El Akhrass a bénéficié peu après l’incendie de son supermarché, d’une scandaleuse exonération des taxes douanières et fiscales sur cinq ans sur les matériaux de construction pour reconstruire son magasin et l’importation de ses marchandises.    

 

De même, toujours courant 2010, El Akhras Ali a équipé en matériel informatique le cabinet du ministre de la justice Laurent Ngon-Baba, celui du Procureur de la République et du Parquet général ainsi que d’autres Cours et différents Tribunaux de Bangui. Pour les fêtes de Noël et de fin d’année 2010, les membres du gouvernement et leurs enfants ont reçu des cadeaux d’El Akhras Ali directement au magasin RAYAN. Pour acheter le silence de son personnel et des employés qui travaillent chez cet esclavagiste et dont certains savaient exactement ce qui s’était réellement passé cette nuit du 9 au 10 juin 2010 où s’était déclaré l’incendie, il leur a donné de fortes sommes d’argent et procédé comme par hasard à l’augmentation de leurs salaires.

 

Pour boucler la boucle, il reste le cas du président Bozizé lui-même qui a poussé le bouchon et le ridicule jusqu'à se rendre personnellement sur les lieux de l'incendie où il a même verser des larmes avant d'effectuer son historique et inadmissible descente au parquet pour y ordonner l'arrestation et le dépeçage de ceux qui seraient à ses yeux les auteurs et commanditaires de l'incendie à savoir : le bâtonnier Symphorien Balemby et Jean Daniel Dengou.

 

Les amitiés très intéressées de Bozizé et Firmin Feindiro avec Ali El Akhrass sont un secret de polichinelle à Bangui. C'est ainsi qu'ils ont pu mettre la main sur l'immeuble Bangui 2000 sans avoir versé le moindre kopec. En effet, si Bozizé a tant fait de l'affaire de l'incendie son propre affaire, c'est précisément en raison de cette complicité qu'il a avec le commerçant libanais dont les locaux attenant au supermarché détruit auraient abrité dans le plus grand secret du matériel électoral sensible destiné à la réalisation du hold-up électoral qui vient d'avoir lieu. C'est vraiment hallucinant  et scandaleux qu'un individu puisse tout seul mettre dans sa poche  les autorités de tout un pays.

 

 

Rédaction C.A.P

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 03:32

 

 

Bozize KNK

 

 

 

01/03/2011 à 17h:47 Par Marianne Meunier Jeune Afrique


Il se pourrait fort qu’au lendemain du second tour des législatives, prévu le 20 mars, le Parlement centrafricain soit à dominante orange, la couleur du Kwa na kwa (KNK « le travail, rien que le travail » en sango).

Sur les 105 candidats – autant que de fauteuils à l’Assemblée – du parti au pouvoir au premier tour, le 23 janvier, 27 l’ont en effet emporté d’emblée et 64 sont en ballottage favorable. Le KNK jouit d’un autre atout en vue de la seconde manche, et il n’est pas négligeable : le boycott de la compétition par l’opposition, annoncé le 15 février.

 

Réunie au sein du Collectif des forces du changement (CFC), elle réagit à une décision de la Cour constitutionnelle rendue trois jours plus tôt. Saisie par Ange-­Félix ­Patassé, Martin Ziguélé et Émile Gros-Raymond Nakombo, trois candidats du CFC à la présidentielle du 23 janvier – remportée au premier tour par le chef de l’État sortant, François Bozizé –, l’instance a rejeté les recours en annulation qu’ils avaient déposés après avoir dénoncé une série de fraudes. Mais selon les plaignants, la Cour constitutionnelle n’a pas conduit « d’enquête préalable » et a fait preuve d’une « célérité inhabituelle ». Ils concluent à « l’inexistence de toute possibilité de recours juridictionnel impartial » et, dans ces conditions, à la nécessité d’un boycott.

 

« C’est une décision qui n’a pas de sens car ils ont participé à la compétition », indique Élie Oueifio, secrétaire général du KNK. Mais pour Martin Ziguélé, arrivé en troisième position à la présidentielle avec 6,46 % des voix, participer au scrutin était la seule issue pour éviter le reproche « d’avoir fui les élections ». « Maintenant que la preuve est apportée que le jeu est faussé, c’est une question de responsabilité politique que d’en sortir », poursuit-il. En prenant le risque d’une marginalisation politique ? Et de promettre : « Nous continuerons notre travail de sensibilisation de la population. »

 

 

NDLR : Tous ces chiffres qu’on déclare comme étant les résultats des élections sont totalement fantaisistes et fabriqués par le seul KNK avec la CEI pour humilier les candidats de l’opposition. Ils ne sont nullement le reflet de la réalité du terrain qui est sans nul doute totalement différente. Maintenant qu’il est mis à nu par le refus de l’opposition de se prêter encore à ce jeu de dupes en prenant part au second tour des législatives, Bozizé devient nerveux et panique littéralement. Après l’élection de son clan familial au premier tour des législatives le second tour, puisque l’opposition n’y prendra pas part est plus qu’un boulevard dressé devant le KNK. Ainsi, l’Assemblée nationale appartiendra à Bozizé et au KNK seul. Vive la démocratie à la Bozizé !

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 02:27

 

 

Pomodimo Paulin-copie-1

 

 

Lettre Ouverte des

Centrafricains de l’opposition politique de la Diaspora

 

A

Monsieur Paulin POMODIMO
Médiateur de la République
Bangui – R.C.A.

 

Paris, le 26 Février 2011

 

Objet :  

·        Dénonciation de votre méthode de médiation 

·        Annulation des élections groupées du 23/01/2011 

 

Monsieur Le Médiateur,

Nul ne saurait vous apprendre à regarder autour de vous à tous les sujets qui toucheraient à la réalité de notre société.

Aucun centrafricain n’aurait jamais pensé un jour de sa vie être mis dans une situation de vous adresser une seule lettre. Et si aujourd’hui nous en arrivons à ce point, c’est pour vous dire à quel degré le peuple est outré de constater le rôle partial que vous êtes entrain de jouer dans la résolution de la crise postélectorale. Ayant été homme d’Eglise, vous êtes certainement épris de justice et de paix.

Du temps de feu Barthélemy BOGANDA, lui-même homme de l’Eglise comme vous, il était parvenu à trouver la solution salutaire et juste pour le peuple centrafricain face à la réticence de l’étranger que fût le colonisateur. Et depuis notre accession à  l’indépendance en 1960, les responsables politiques qui se sont succédés à la tête du pays, (DACKO, puis KOLINGBA et ensuite PATASSE) ont tenté avec des fortunes diverses  à construire un Etat moderne.

En Mars 2003, le général BOZIZE  a accédé au pouvoir par le biais d’un coup d’Etat qui fut étiqueté de sursaut patriotique et « validé ensuite par les élections groupées » de 2005. Ces élections furent reconnues par l’opposition alors que le monde savait qu’elles avaient été truquées. Ce geste de l’opposition était un acte patriotique, pour éviter de jeter en pâture le peuple dans la rue au risque de sa vie.

Quand on se  rappelle du Mémorandum pré-électoral signé par les Partis politiques de l’opposition qui prévoyaient les nombreuses violations de loi et du Code électoral par le Général François BOZIZE ;

Quand on se souvient que l’ensemble des Partis de l’opposition avait demandé la démission du Pasteur  Joseph BINGUIMALE, alors Président de la CEI acquis à la solde du candidat François BOZIZE ;

Quand on sait que les Représentants des Candidats de l’opposition avaient démissionné de la CEI, avant le décompte des bureaux de Province pour protester contre les sordides manœuvres de fraudes massives qui s’opéraient sous leurs yeux ;

Quand on sait que dans le décompte des voix exprimées il manque celles plus de 1200 bureaux de votes représentant plus de 500 000 voix, fait auquel s’ajoutent les innombrables entraves au Code électoral opérées par les membres de la garde présidentielle, les Sous-préfets et Préfets ;

Enfin si l’on prend en compte les rapports des observateurs nationaux et internationaux qui ont pointé du doigt les irrégularités et dysfonctionnements ayant conduit à la mascarade électorale du 23 janvier 2011, on ne peut que s’étonner de la décision rendue à la sauvette par la Cour Constitutionnelle le 12 février 2011. Cette grave décision a pour conséquence une assemblée parlementaire monocolore et familiale et lui enlève le caractère « national ». Elle décrédibilise de fait la démocratie centrafricaine.

Monsieur le Médiateur, nous les signataires de cette lettre ouverte, voudrons porter à votre connaissance et à celle de la Cour Constitutionnelle qu’un parti unique ainsi que l’établissement d’une dynastie rendront réticents les partenaires au développement quant aux financements des projets. En effet il n’existera aucun moyen de contrôle des concours financiers extérieurs. La République Centrafricaine par son manque de contre-pouvoir ne présentera plus de garanties pour un environnement propice aux affaires.

La Nation, le Peuple Centrafricain,  ne valent-ils pas mieux que les intérêts d’un seul Homme et de sa famille ?

Où étiez-vous en tant que Médiateur de la République quand l’opposition politique centrafricaine demandait une organisation consensuelle, équilibrée et équitable des élections  devant le mépris prononcé du gouvernement et de la CEI ?

Où étiez-vous, Monsieur le Médiateur, quand devant les ambassadeurs accrédités en RCA, un membre de l’opposition politique fut humilié, expulsé puis battu par les sbires du pouvoir ?

Où étiez-vous, Monsieur le Médiateur, lorsqu’au lendemain des élections, l’opposition criait comme un enfant orphelin pour dénoncer toutes les menaces et graves irrégularités qui ont émaillé le scrutin du 23 janvier 2011 ?

Comme vous le savez, l’opposition centrafricaine a fait preuve de responsabilité depuis l’arrivée du général François BOZIZE à la tête du Pays. Aujourd’hui il est plus que temps de faire respecter la volonté d’alternance dans la gestion sociétale sans un retour aux pratiques d’antan que le Peuple Centrafricain croyait révolues.

Non loin de nous, en Afrique arabo-magrébine, des régimes qui n’ont pas entendu le cri de cœur de leur peuple et qui se sont installés dans une dynastie autocratique, se retrouvent l’un après l’autre boutés hors de leur pays avec les conséquences que vous savez.

En Haïti, l’opposition s’était retrouvée dans une situation similaire : le décompte des voix avait été déjà fait et la situation postélectorale prête à exploser, mais Haïti a retrouvé le chemin de la Paix et la stabilité grâce à une entente sur le processus électoral par les différents acteurs politiques.

Pourquoi cela ne pourrait être le cas en République Centrafricaine ?

Au lieu de demander à l’opposition politique d’aller une nouvelle fois cautionner cette mascarade électorale reconnue comme telle par le monde entier, vous auriez dû faire  preuve de sagesse voire de courage en tenant un langage de vérité à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à compromettre ainsi dangereusement, par cette parodie d’élections, l’avenir du peuple centrafricain.

En effet, la vérité consiste tout simplement à reconnaître que ces élections ne sont absolument pas crédibles et, par conséquent, à demander leur annulation pure et simple ; car elles symbolisent la honte et génèrent la discorde, le rejet de l’autre.

Cela dit, l’alternance politique à laquelle les centrafricains aspirent majoritairement est aujourd’hui la seule solution  pour ramener une paix véritable et durable pouvant servir le développement de la Nation centrafricaine. Vous le savez tout autant que nous, Monsieur Le Médiateur, aucun centrafricain n’est né pour s’éterniser, lui et ses enfants, au pouvoir. Ainsi nous vous demandons, Monsieur Le Médiateur, de prendre votre courage à deux mains pour dire au général François BOZIZE d’annuler les  élections présidentielles et législatives du 23 janvier 2011 afin de garantir la Paix au Peuple centrafricain.

 

Nous espérons que cette haute mission nationale et la grande responsabilité que cela implique vous amèneront à bien analyser les termes de cette lettre, et à en tirer une sentence juste pour la cause des tous les Centrafricains et de la République dont vous avez la lourde charge d’assumer les fonctions de médiateur.

Nous vous remercions d’avoir accordé du temps à la lecture de notre courrier et vous prions d’agréer, Monsieur le Médiateur, l’expression de nos cordiales et sincères salutations fraternelles.

 

 

Les signataires :

 

  • Marie-Reine HASSEN
  • Olivier GABIRAULT
  • Pr Raymond Max SIOPATHIS
  • Pr Gaston NGUEREKATA-MANDATA
  • André DAWA
  • Michel DOROKOUMA
  • Jean-Pierre MARA
  • Jean-Didier KABRAL
  • Antoine-Jérémie NAM-OUARA
  • Médard POLISSE-BEBE
  • Daniel Kiwi MAKOURI
  • Clément BELIBANGA
  • Prosper NDOUBA
  • Gabin MBEDING-NAMBOMESSET
  • André-Blaise BELEGOE
  • Carlos MBETI
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 18:19

 

 

J-Kabila.jpg

 

 

KINSHASA (RDCongo) AFP / 01 mars 2011 17h29 - La radio-télévision nationale et d'autres institutions de la République démocratique du Congo ont été ciblées par les auteurs de l'attaque dimanche à Kinshasa contre la résidence du président Joseph Kabila, a affirmé mardi le porte-parole du gouvernement congolais.

 

Outre la résidence et le camp militaire Kokolo, "nous savons aussi que beaucoup d'autres sites, dont la RTNC (radio télévision nationale)... ont été ciblés (...). On a pu mettre la main sur la plupart des gens qui ont été déployés pour s'attaquer à ces différents sites", a déclaré Lambert Mende lors d'une conférence de presse.

 

"Il y a toute une liste de ces sites", a-t-il ajouté sans les préciser, hors la RTNC.

"Un +capitaine+ responsable de l'attaque (...) serait tombé à la tête de ses troupes". Il s'agirait d'un "ancien d'un ancien groupe armé, c'est tout ce que nous savons", a déclaré M. Mende, également ministre de la Communication et des médias.

 

Les deux attaques dimanche vers 13H30 locales, ont été menées "à quelques minutes d'intervalle" par une "cinquantaine à une soixantaine d'hommes" divisés en deux groupes, contre la résidence présidentielle et contre le camp Kokolo "où ils ont tenté de s'emparer de munitions", sans y parvenir, selon le porte-parole.

 

Plus d'une soixantaine de "terroristes" ont été arrêtés et sont interrogés, dont des assaillants ainsi que d'autres personnes "qui ont été dénoncées" par ceux déjà arrêtés, a précisé à l'AFP le ministre.

 

"Des commanditaires aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger sont cités" par les personnes arrêtées, a-t-il ajouté, toujours sans donner de précisions.

 

Sept assaillants ont été tués selon M. Mende, et dix selon une source onusienne citant des sources sécuritaires congolaises. Cette source avait ajouté qu'une centaine d'hommes avaient attaqué "simultanément" la résidence et le camp. Un membre de la Garde républicaine (ex-garde présidentielle) a également été tué, selon le ministre.

 

Les auteurs des attaques étaient "dotés d'une puissance de feu relativement importante" (fusils Kalashnikov et lance-roquettes RPG 7) et porteurs d'armes blanches, notamment des machettes, "et d'amulettes fétichistes", a-t-il précisé.

 

Le porte-parole a à nouveau estimé qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat mais d'une "offensive terroriste" destinée "à faire peur aux populations de Kinshasa".

 

Les enquêtes ouvertes par la justice permettront "d'en savoir plus sur les initiateurs, les acteurs, les commanditaires, les réseaux de complicité éventuels et les objectifs de cette action criminelle",

selon le porte-parole.

"L'axe terroriste avec ses appuis politiques et logistiques internes et externes sont désormais sous surveillance", a-t-il dit.

 

"Si le pays est perturbé par des attaques de ce genre qui pourraient se renouveler si on ne prend pas de mesures pour les éradiquer, et bien il est peu probable que des élections se tiennent", a prévenu M. Mende.

 

L'élection présidentielle est programmée pour fin novembre prochain. Elu en 2006, le président Kabila, 40 ans en juin, devrait s'y représenter.

 

(©)

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 16:51

 

 

Boz et Monica

 

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 01 Mars 2011 14:12

 

Armel Sayo, directeur de la sécurité rapprochée de l’ex Président centrafricain et candidat malheureux à la présidentielle du 23 janvier Ange Félix Patassé et un militaire du contingent  congolais démocratique de la Fomac (Force multinationale de l’Afrique centrale) ont été arrêtés le 28 février 2011 dans la soirée par la gendarmerie nationale à Bangui. Les raisons de l’arrestation ne sont pas connues pour le moment.

 

Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka, Guy Simplice Kodégué, porte-parole d’Ange Félix Patassé explique que « le directeur de sécurité était en déplacement en compagnie d’un élément de la Fomac comme ce qu’il fait habituellement sur l’axe quartier Sango et le siège du Rassemblement démocratique centrafricain et c’est là qu’ils ont été interpellés par une section de la gendarmerie ».

 

Il ajoute avoir tenté de joindre en vain les autorités du pays. Il a par ailleurs indiqué que le procureur de la République, Firmin Feidiro n’était pas informé de cette situation mais a promis  de s’informer des raisons de ces arrestations que  Guy Simplice Kodégué qualifie « d’arbitraires ».

 

Les deux hommes sont actuellement à la Section des Recherches et d’Investigations (SRI). Du côté de la Fomac, on affirme ne pas connaitre les raisons de l’arrestation. Quant aux responsables de la SRI interrogés par Radio Ndeke Luka, ils ont refusé de s’exprimer, se bornant à déclarer que « les enquêtes sont en cours ».

 

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