Ce qu’il faut noter est que, quant la coordination de la Marche Nationale pour la Restauration de la Démocratie a sensibilisé et tenté de conscientiser vainement les Centrafricains sur la nécessité de chasser le général Bozizé, tout d’abord du pouvoir, afin d’instituer un processus électoral, convenable à tous pour permettre à tout un chacun d’aller aux élections dans la transparence et la quiétude, et que, le jour où l’opposition et certaines personnalités indépendantes avaient décidé d’aller aux élections de KNK –Bozizé à Bozizé, du 23 janvier 2011, la résistance, CONVENTION DES PATRIOTES POUR LA JUSTICE ET LA PAIX (CPJP) a baissé les armes depuis lors !
Mais pendant ce temps de cessation d’hostilités, la radio propagande- KNK, Ndeke Luka, annonce des informations fallacieuses sur la position et l’attitude de la CPJP sur le terrain, comme-ci: ‘’ UNE BATAILLE ENTRE REBELLES DE LA CPJP FAIT 7 TUES A BRIA’’
« Plus rien ne va entre les éléments rebelles de la convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP). Ils s’entretuent désormais entre eux. Selon des informations rapportées ce mercredi, 23 février 2011 par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bria,une altercation a opposé les éléments de la CPJP entre eux. Les tirs qui ont suivi ont fait 7 morts. L’incident s’est déroulé au début de cette semaine. L’altercation a eu lieu dans le fief de la CPJP situé dans la région de Yangoutrondjia, une localité située à130 km de la ville minière de Bria sur l’axe Ndélé. A l’origine de cette tuerie, l’un des chefs des sections de cette faction rebelle aurait annoncé son départ du groupe avec plusieurs autres éléments. Après un moment de palabres, les dissidents auraient maintenu leur décision de quitter le Mouvement. C’est à ce moment que les autres éléments fidèles à la CPJP ont ouvert le feu sur les dissidents ».
Alors, je pourrais aussi ajouter que cependant, le correspondant de la Radio Ndeke Luka assistait stoïquement à la scène de tuerie sans avoir peur comme Rambo au Viètnam !!! C’est pas vrai ! C’est faux ! C’est une histoire cousue de fil blanc. D’abord, parlons de la localité de Yangouvonda ou Yangoutrondjia en question. Elle n’existe pas sur la carte. C’est une toute petite localité (chantier de diamants) créé par des artisans miniers. Les gens qui s’y trouvent viennent quasiment d’ailleurs pour faire affaires. Appeler ça comme fief de la CPJP, cela n’a pas de sens ! Une rébellion à caractère de Mouvement de résistance contre la dictature, telle que la CPJP, utilise la tactique de mobilité constante et ne reste jamais campée comme une armée classique. C’est de cette façon que la CPJP apparaît dans plusieurs localités à la fois, comme un poisson dans l’eau. Alors, appeler cette localité « fief de la cpjp » est complètement erroné !
Passons à l’autre thème de propagande de Ndeke Luka en date du 26 février 2011 : LES FACA INFLIGENT DE LOURDES PERTES A LA CPJP
« Les forces armées centrafricaines ont infligé de lourdes pertes aux rebelles de la CPJP dans leur fief de Yangoutrondjia, située à 130 km de la ville de Bria sur l’axe Ndélé . Ceci dans le cadre d’une opération de sécurisation déclenchée dans la nuit du jeudi 24 février 2011, selon des sources militaires. En effet,le Haut commandement de l’armée à Bria, a confié au correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville, que les FACA ont mené une attaque surprise, avec une puissante de force de frappe, supérieure à celle de l’ennemi. De lourdes pertes matérielles ont été enregistrées dans les rangs de la CPJP. Plusieurs armes de guerres et de chasse de tous calibres, un poste récepteur, un émetteur radio, un téléphone satellitaire, 4 fûts de 200 litres de carburant et deux véhicules volés à des particuliers ont été récupérés par les FACA . » Fin de citation.
A vrai dire, le mot me manque pour qualifier cette allégation et je la laisse à votre appréciation !!! Peut-on appeler ça des lourdes pertes, même si cela s’avérait vrai ? La cpjp, comme je l’avais dis précédemment a baissé les armes pour observer l’aboutissement des, élections de KNK-Bozizé par acclamation. En réalité, c’est une manipulation tendant à montrer qu’au sortir de la mascarade électorale de KNK, dorénavant Bozizé n’a plus de forces antagonistes en face de lui comme, il a put mener l’opposition en bourrique à sa guise tout le long sans représailles.
On parle de FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES (FACA) ; pouvons nous les appeler encore FACA ? Non, car c’est une coquille vide qui reste. L’arrivée du Général François Bozizé le 15 mars 2003, a plongé les FACA dans un gouffre profond et leur a fait perdre le sens du professionnalisme, de la défense du territoire et de la nation. Elles relèvent aujourd’hui, directement de la famille Bozizé et du petit clan Ngaga sur la route de Benzambé (Bossangoa). Lui-même, Président de la République Centrafricaine, ministre de la défense, ministre des anciens combattants et victimes de guerres (comme il y-a beaucoup d’argent que la France verse à ces tirailleurs), Francis son propre fils est son ministre délégué, et les autres fils, neveux et autres se partagent les hautes responsabilités dans les hiérarchies militaires, sans en avoir le niveau requis.
Tous nos meilleurs officiers et sous-officiers sont, soit mis à la retraite anticipée, révoqués, éliminés physiquement, sanctionnés arbitrairement, sans responsabilité, ou encore des anciens militaires commandés par des petits ex- libérateurs. Tout cela crée un malaise profond au sein de l’armée et la détourne de sa mission première, de la défense de nation. C’est pourquoi face à la dictature de Bozizé , elle joue le rôle de gardienne du pouvoir et non de l’armée nationale. C’est ainsi que, depuis le 15 mars 2003 à aujourd’hui, elle n’a jamais tenté de faire un coup d’Etat pour libérer le peuple centrafricain de l’emprise du despote bozizé.
Eu égard à ce constat négatif de la situation des FACA et cherchant à libérer le peuple centrafricain, le colonel Charles Massi avait rejoint la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) comme pis-aller. Etant en déplacement pour le renforcement de la rébellion, afin de donner l’assaut final de renversement de la dictature de Bozizé, le Président du Tchad-Centrafrique, IDRISS DEBY l’a capturé et livré à son vassal Bozizé pour le tuer. Ainsi, avec ce vide, nous pouvons appeler ces forces armées sans se tromper « Garde Présidentielle » (GP).
La réaction de la coordination par ma voix, aux communiqués intempestifs des ces gardes présidentiels de Bozizé, je puis dire qu’ils feraient mieux de se calmer et se préparer à parer au SIMOUN, vent violent, chaud et sec, accompagné de tourbillons de sable, comme notre Maïgaro de BOUAR. Ce grand vent souffle à plus de 200 km uniquement contre les tyrans, dictateurs comme Bozizé. Avec les aléas des élections, tout le monde est mobilisé en République centrafricaine pour chasser Bozizé et attend seulement un détonateur. C’est dire que la prochaine bataille post-électorale pour faire partir Bozizé, la CPJP ne sera pas seule comme au paravent.
Par ailleurs, ces GP devraient se préoccuper du sort de leurs compagnons d’armes que leur patron, général Bozizé à envoyé à la boucherie de la Libye. Ces GP, aucun ne resterait vivant pour rentrer au pays. Les parents de ces-ci doivent déjà demander compte à cet ogre qui les a sacrifié pour ses intérêts personnels.
A ceux qui pleurent après les élections, ils doivent sécher leurs larmes et attendre ! Bozizé va partir, il n’échappera pas ; toutes les conditions sont réunies !
2 mars 2011
Le coordinateur de la marche et porte-parole
Dr Bévarrah Lala