Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 03:17

 

 

PhotoPatasse-copie-1

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 12 Mars 2011 15:10

Une soixantaine des partisans et sympathisants de l’ex président centrafricain Ange Félix Patassé ont pris d’assaut ce samedi 12 mars 2011, la Brigade de recherches de la Gendarmerie Nationale. Le motif de leur envahissement : remettre un mémorandum pour exiger des autorités judiciaires de faire la lumière sur l’arrestation qu’ils jugent arbitraire d’Armel SAYO, directeur de la sécurité du candidat indépendant et ex-président Patassé, interpellé et gardé  depuis deux semaines par la gendarmerie nationale.

Il s’agit d’un sit-in dont la délégation est constituée essentiellement des femmes et arrivée dans les locaux de la gendarmerie  vers 8 heures du matin (7 h TU), avec un seul objectif, qui est celui de « libérer » Armel Sayo, arrêté d’après ces pacifistes, « arbitrairement».

Ce mouvement intervient quelques heures avant la sortie officielle ce samedi du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de 2011 (FARE-2011), crée par l’opposition démocratique en bataille rangée contre la majorité présidentielle, accusée de fraudes massives lors du double scrutin de janvier dernier.

« Selon la loi, le délai du mandat de dépôt d’Armel Sayo est largement dépassé », indique Marius Andamokoto, conseiller en matière de la jeunesse du candidat Ange Félix PATASSE. Il souhaite que « son militant soit libéré ou placé sous mandat de dépôt ».

Andamokoto précise que la gendarmerie a donné l’assurance que « Sayo jouit d’une parfaite santé et n’a pas subi de tortures physiques ou morales ». Seulement conclut-il, la gendarmerie recommande le respect de la hiérarchie judiciaire dans cette affaire.

Des sources proches de la gendarmerie affirment pour leur part que « Sayo est bel et sous mandat de dépôt et par conséquent, son dossier relève désormais et directement du parquet général de Bangui ». Toutefois, mentionnent les mêmes sources, « s’il est toujours gardé dans les prisons de la brigade de recherches et d’investigations c’est pour attendre son procès dont la date n’a pas encore été fixée ».

Armel Sayo a été arrêté le 28 février dernier en compagnie d’un élément de la Force Multinationale de la Communauté Monétaire et de l’Afrique Centrale (FOMAC) qui lui, a été finalement libéré. Les motifs de son arrestation et celle du pasteur Fulgence Baka ne sont toujours pas encore connus.

Cette manifestation alimente la crise postélectorale avec le refus catégorique de l’opposition de prendre part au second tour des législatives du 27 mars. D’ailleurs, pour réaffirmer sa position, l’opposition vient de retirer tous ses candidats admis à cette course.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 23:26

 

 

Boz et Monica

 

L’hebdomadaire Jeune Afrique dans sa dernière livraison et dans sa rubrique Confidentiel avait annoncé que la première dame de Centrafrique était coincée à Tripoli en raison des troubles politico-militaires qui avaient débuté à la mi-février dernier dans ce pays et que le Dircab de Kadhafi avait dû la mettre dans un petit coucou ainsi que l’un des deux candidats du second tour de la présidentielle nigérienne du 12 mars Seyni Oumarou, également bloqué en Libye. 

De première dame, ce   n’était pas Mme Monique Bozizé qui était coincée à Tripoli et qui a dû être évacuée via Niamey mais plutôt la maîtresse favorite de Bozizé Renée Madeleine Bafatoro Sambo qui s’étant auto-invitée chez Mme Safia Kadhafi juste deux jours avant les troubles en Libye, ne pouvait plus trouver un vol régulier pour regagner Bangui. Mme Monique Bozizé qui s’était aussi auto-invitée chez la fille du Guide libyen Aicha Kadhafi mais avait pu rentrer à temps début février.

Qu’est ce qui attire tant Bozizé et ses femmes députés KNK toutes les deux, chez les Kadhafi si ce n’est le sonnant et le trébuchant? Les Centrafricains doivent-ils assister sans rien dire aux rivalités bêtes et méchantes de la première dame officielle de Centrafrique avec celles qui aspirent et luttent férocement pour le devenir ?

La favorite Renée Madeleine Bafatoro avait déjà exercé lors des récentes élections, un drôle de chantage sur son amant de Bozizé, exigeant d’être aussi élue dès le premier tour des législatives députée de Carnot 1 comme Monique l’a été à Bimbo 2 sinon elle allait regagner la France avec ses enfants.C'est en vertu de cette rivalité qu'elle a aussi tenu à se rendre chez les Kadhafi puisque Monique en était revenue. Jusqu'où va s'arrêter ce puéril manège qui ternit l'image de la RCA ?

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 23:46

 

 

Fini Kode logo

 

 

MOUVEMENT CITOYEN FINI KODÉ

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° 001/MCFK/12-03-01

 

Le général Bozizé  a fait preuve de forfaiture, il doit être destitué.

Après sa victoire à la Pyrrhus à l’issue des élections groupées du 23 janvier entachées de graves irrégularités dues au non respect du Code électorale, le général François Bozizé, animé de ses traditionnelles velléités guerrières, entend prêter serment le 15 mars prochain. Et ce, en dépit du rejet en bloc des résultats issus de ces élections par les candidats de l’opposition et le candidat indépendant Ange-Félix Patassé.

 

Il faut rappeler que la date choisie par le général Bozizé pour son investiture correspondant à la date anniversaire du coup d’État du 15 mars 2003 qui lui a permis de s’emparer du pouvoir par la force des armes.

 

Or, la persistance des conflits armés depuis de nombreuses années en République centrafricaine est liée au mode d’accession non démocratique au pouvoir, généralement par la violence et les coups d’État, suivie d’une légitimation postérieure par des élections formalistes.  

 

C’est pourquoi, le Mouvement citoyen Fini Kodé tient à attirer l’attention de l’opinion publique tant nationale qu’internationale sur les risques que font peser le général Bozizé et ses thuriféraires sur l’avenir de la paix en République Centrafricaine et la stabilité de la sous région, par leur conception surannée voire surréaliste de la gestion de la chose publique, consistant à exclure de l’échiquier politique national un grand nombre d’acteurs, ce qui n’est pas de nature à favoriser un règlement global et définitif de la crise que traverse le pays.  

 

Aujourd’hui, la gestion de l’État est marquée par l’omniprésence d’un cercle et d’un clan familial dans les structures étatiques et dans le circuit économique. L’exclusion, le clientélisme politique et la terreur militaire utilisés par le général Bozizé et ses hommes de main alimentent les divisions et contribuent à créer l’instabilité, accompagnée de violations massives et répétées des droits de l’Homme.

 

Il est donc certain qu’en falsifiant les résultats des dernières élections, le général Bozizé a méprisé et confisqué au peuple centrafricain son libre droit de manifester sa souveraineté à travers l’expression du suffrage universel. En cela et pour cela, il n’est plus légitime.  

 

Par conséquent, si la communauté internationale entérine cette situation chaotique en toute connaissance de cause, elle se place dans une situation où sa responsabilité morale et politique sera indiscutablement engagée, comme ce fût le cas au Rwanda pendant le génocide de 1994.

 

Car, en effet, la communauté internationale n’est pas sans ignorer qu’il existe aujourd’hui en République Centrafricaine un risque d’embrasement avec des conséquences sociales et humanitaires beaucoup plus graves que ce que l’on sait déjà, faute d’une solution globale, juste et équitable.

 

En tout état de cause, face au refus délibéré du Général Bozizé de tendre la main à ses adversaires et son entêtement manifeste à vouloir vaille que vaille prêter serment ce 15 Mars, le Mouvement citoyen Fini Kodé en appelle à l’ensemble des forces vives de la Nation, le FARE-2011 en tête, à envisager des actions de masse multiforme dès ce lundi 14 Mars afin d’empêcher par tous les moyens légaux cette investiture, qui n’est en réalité que de la pure provocation. 

 

Dans ces circonstances inextricables qui menacent gravement la paix sociale et la stabilité du pays mais aussi de l’ensemble de la sous région, et qui obstruent toute possibilité de développement, le Mouvement citoyen Fini Kodé :  

 

Propose la création d’un collège exécutif composé de 5 membres, dont la mission est de faire une lecture et une application des recommandations du dialogue politique inclusif.

-          Les membres de ce collège exécutif ne pourront être candidat aux prochaines élections présidentielles et législatives.         

Recommande la mise en place d’une constituante pour la « concorde nationale » de 50 sièges, qui aura un rôle législatif. Seront membres  de ce conseil transitoire :

-          Les principaux acteurs du régime Bozizé

-          Les  principaux acteurs de l’opposition démocratique.

-          Les principaux acteurs de la société civile.

Exige la formation d’un gouvernement restreint de « concorde nationale » avec des nouvelles personnalités pour une nouvelle dynamique. 

Préconise d’organiser des  nouvelles élections dans un délai de douze mois.

 

Fait à Paris le 12 mars 2011

 

Pour le Mouvement citoyen Fini Kodé

Le président du comité exécutif

 

Franck Saragba.  

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 20:47

 

 

Albert-Mbaya.jpg

 

Par Sébastien lamba - 11/03/2011

Albert Mbaya, Directeur de Publication du quotidien «Agora» plaide pour  la tenue d’une table ronde pour sortir la RCA de la crise postélectorale dans laquelle elle vient, comme on pouvait le craindre, d'entrer. Le vrai problème est celui de la réelle volonté politique de Bozizé de mettre en oeuvre ce qui résulterait de ce genre d'assise car le DPI qu'on l'avait contraint d'accepter d'organiser, a totalement échoué pour cette principale raison. Bozizé a tourné tout le monde en bourrique pour continuer à rester maître du jeu politique, lui et sa bande de rigolos du KNK jusqu'à organiser leur hold-up électoral du 23 janvier. Le pays vit à présent une crise politique et un bloquage sans précédent mais Bozizé ne pense qu'à son investiture alors même que quasiment personne, surtout ses adversaires et concurrents,  ne veut reconnaître sa victoire à la Pyrrhus.

Rédaction C.A.P   

 

Selon ce responsable d’un journal indépendant de la place à quelque jours de l’investiture du président François Bozizé, la RCA est dans une l’impasse politique. Selon Albert Mbaya, cette investiture va se dérouler dans un climat politique tendu. Cette situation nécessite de s’asseoir de manière urgente autour d’une table


Que présage cette date tant attendue de l’investiture du Président François Bozizé le 15 mars prochain?


Pour le centrafricain que je suis et homme de presse, cette cérémonie va se dérouler d’une manière classique, parce qu’il n’y a pas une mobilisation particulière à des événements particuliers. Apparemment les autorités ont choisi de faire dans la modestie, sinon en d’autres temps l’on devrait avoir beaucoup de mouvement. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. C’est peut être un choix!


Nous sommes quand même dans une période où la proclamation des résultats de l’élection présidentielle est contestée?


Ça c’est une autre problématique. Il faut reconnaitre que la cérémonie d’investiture qui va avoir lieu va se passer dans un contexte double du fait que dans un premier temps, il y a la majorité présidentielle qui se prépare pour aller à cette investiture. Mais l’autre côté, il ya également l’aile de l’opposition qui campe sur sa position. Il y a au moins deux tendances aujourd’hui en République Centrafricaine qui vont accompagner l’investiture. Je suppose que cette situation appellera d’autres débats dans le futur.

 

Votre opinion pour le prochain quinquennat?


Il me semble que nous sommes un pays, où les choses fonctionnent normalement, on est obligé d’avoir un minimum d’accords. C’est une urgence aujourd’hui pour les Centrafricains de s’asseoir, de discuter et de se mettre d’accord sur ce qu’il faut faire afin de sortir la RCA de la crise. Tant que les gens ne se mettront pas autour de la table pour discuter, on va évoluer dans le flou. Je pense qu’il est urgent que l’opposition et les pouvoirs publics s’asseyent pour discuter d’une sortie la crise pour le pays.

A votre avis, Est-ce que le Parti travailliste KNK va –t-il mener une politique d’exclusion ou d’ouverture?


Il faudra dire avec un peu de regard rétrospectif, il a toujours été reproché au parti Travailliste KNK de fermer la porte à l’opposition. Mais avec les élections du 23 janvier dernier, logiquement les autorités devraient changer de cap, c’est-à-dire faire plus d’ouverture afin de favoriser l’éclosion d’un climat de paix durable. Maintenant quant à savoir s’il aura exclusion ou ouverture, on ne peut pas le savoir, il faut attendre le temps pour voir ce qui se fera plus tard.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 23:22

 

Emile Gros Raymond  PhotoPatasse-copie-1

 

Zig Mart  Tiangaye Nicolas

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 10 Mars 2011 13:47

Le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de 2011 (FARE-2011), une plate-forme de l’opposition, organise le samedi 12 mars 2011 à Bangui au siège du RDC (Rassemblement démocratique centrafricain) sa première sortie officielle. Selon des sources proches de l’opposition, une  assemblée générale se tiendra à cette date pour la mise en place du bureau dirigeant de cette plate-forme politique.

Le FARE-2011 a été créée le 4 mars 2011 à Bangui, à quelques jours de la tenue du second tour des législatives prévue le 27 mars. L’objectif visé par le front « est de lutter pour défendre la Constitution de la République, obtenir l’annulation et la reprise des élections groupées du 23 janvier 2011 dans le respect du code électoral et, obtenir la dissolution de la CEI et sa recomposition».

Le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections regroupe plusieurs entités de l’opposition telle que le RDC (Rassemblement démocratique centrafricain), le MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain), l’Association Londo, le CRPS (Convention républicaine pour le progrès social) de Nicolas Tiangaye, l’Alliance pour la Solidarité et le Développement (ASD) d’André Mbrémaïdou, le candidat indépendant et 2e du scrutin présidentiel Ange Félix Patassé, et certaines organisations de la société civile.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 23:16

 

 

vote d'une Africaine

 

 

 

 

FRONT POUR L’ANNULATION ET LA REPRISE

DES ELECTIONS DE 2011 (FARE – 2011)

 

 

« E  Boungbi-E sô Kodro ti é »

 

 

 

DECLARATION N° 1

 

 

 

Le Général François BOZIZE, proclamé élu le 12 février 2011 au 1er tour d’un scrutin entaché de fraudes massives et d’irrégularités avérées, prêtera serment le 15 mars 2011 devant une Cour Constitutionnelle dont l’impartialité et l’indépendance sont sujettes à caution.

 

Le choix du 15 mars n’est pas fortuit : il atteste le mépris de François BOZIZE pour la démocratie car c’est la date anniversaire de son coup d’Etat du 15 mars 2003.

 

En effet, l’Opposition centrafricaine avait à maintes reprises attiré l’attention de tous les acteurs et partenaires sur les risques de dérapage du processus électoral (listes électorales manuscrites non fiables, récépissés de deux modèles différents tenant lieu de carte d’électeur, absence de sécurisation du matériel électoral sensible, violation du code électoral sur le nombre et la localisation des bureaux de vote et centres de dépouillement, la désignation des Présidents de bureaux de vote et leurs Assesseurs, etc.).

 

Malgré cette situation, l’Opposition et le Candidat indépendant Ange-Félix PATASSE ont décidé de participer à ces élections afin de préserver la paix et sauvegarder la stabilité politique de notre pays.

 

Force cependant est de constater que le 23 janvier 2011, jour du 1er tour du scrutin, de nombreuses et très graves irrégularités ont été relevées sur toute l’étendue du territoire, comme le confirment les rapports des Observateurs internationaux les plus crédibles tels que l’EISA et l’OIF (absence et omission délibérées des personnes dûment recensées des listes électorales, circulation des cartes d’électeurs parallèles, existence de listes d’électeurs et d’urnes parallèles, création de bureaux de vote fictifs, refus de délivrance des PV de dépouillement et feuilles de résultats aux représentants des candidats de l’Opposition, intrusion des forces de défense et de sécurité ainsi que les représentants de l’Administration dans les bureaux de vote et leur immixtion dans les opérations électorales, nombre excessif de votants par dérogation, falsification des résultats et non comptabilisation des résultats de 1262 bureaux de vote représentant plus de 500 000 électeurs environ soit 27% du corps électoral, etc.).

 

Face à cette situation, dès le lendemain du scrutin, les Candidats de l’Opposition et le Candidat Indépendant Ange-Félix PATASSE ont solennellement pris la décision de rejeter en bloc les résultats qui en seront issus.

 

Ensuite, tirant les leçons des résultats du 1er tour des législatives, ils ont décidé de retirer l’ensemble de leurs candidats retenus pour le second tour.

 

Suite à ces prises de position, l’Opposition politique dans sa globalité fait l’objet de tracasserie et de harcèlement de tous ordres de la part du pouvoir :

 

·         Arrestation-libération de Mr Apollinaire MBESSA,  Candidat du RDC aux élections législatives ;

 

·         Poursuites judicaires engagées contre Me HOTTO Fleurie-Blaise, Secrétaire Général Adjoint du RDC, ancien commissaire de la CEI ;

 

·         Interdiction de quitter le territoire fait à Me Nicolas TIANGAYE, Président de la CRPS, Porte parole du CFC et du FARE, à  Jean-Michel MANDABA, Secrétaire Général du MLPC, et à Guy-Simplice KODEGUE, Porte parole du Candidat Indépendant Ange-Félix PATASSE et Porte parole Délégué du FARE-2011 ;

 

·          Arrestation de Monsieur SAYO – NINGATOLOUM Armel, Responsable de la sécurité de l’Ancien Chef de l’Etat Ange-Félix PATASSE, du Pasteur BAKA Fulgence ;

 

·         Le lynchage médiatique des leaders de l’opposition par des responsables gouvernementaux sans la moindre réaction du Haut Conseil de la Communication (HCC).

 

C’est pourquoi, le FARE 2011 :

 

·         Exige l’annulation pure et simple des élections groupées du 23 janvier 2011 dont les résultats ne reflètent nullement la volonté du peuple centrafricain ;

 

·         Exige la reprise de ces élections dans le strict respect de la Constitution, du Code électoral, des recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI) et ce de manière consensuelle ;

 

·         Met solennellement la Cour Constitutionnelle devant ses responsabilités face à l’échec du processus électoral ;

 

·         Maintient le retrait de ses candidats du 2ème tour, et dénonce avec force les tentatives de la CEI d’imprimer des bulletins de vote au nom des candidats du FARE dûment retirés de la course ;

 

·         Interpelle la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, Mme Sahle-Work ZEWDE, Co Présidente du comité de pilotage des élections, afin qu’elle assume ses responsabilités avec objectivité et courage, condition sine qua non du maintien d’une paix durable  et de la stabilité en RCA, conformément au mandat des Nations Unies ;

 

·         Exhorte la Communauté internationale, partenaire de la RCA dans son processus électoral et membre du comité de pilotage notamment l’UE, L’OIF, l’UA, la France, les USA, le Nigéria, la CEAC et la CEMAC afin d’œuvrer pour sauver la démocratie en RCA, gage de paix, de stabilité et de bonne gouvernance ;

 

·         Lance un vibrant appel aux partis et associations politiques, aux organisations de la société civile (syndicats, mouvements de Jeunesse, des Femmes, les Démocrates, militants des droits de l’homme, confessions religieuses) afin de prendre conscience de la grave menace qui pèse sur la démocratie centrafricaine par un retour au monopartisme et à la dévolution dynastique du pouvoir de l’Etat et de rejoindre massivement le FARE en vue d’exiger l’annulation et la reprise des élections de 2011 ;

 

·         Se réserve le droit d’organiser des actions de masse multiformes  pour atteindre ses objectifs ;

 

·         Exige la libération sans condition de Monsieur SAYO – NINGATOLOUM Armel, du Pasteur Fulgence BAKA, la cessation des poursuites judiciaires à l’encontre de Me HOTTO, le respect de la liberté de circulation des responsables de l’opposition et l’arrêt des lynchages médiatiques à leur encontre.

 

 

Fait à Bangui, le 09 mars 2011

 

ONT SIGNE :

 

 

 

Emile Gros Raymond NAKOMBO

Candidat à l’élection Présidentielle

Coordonnateur de FARE-2011

 

 

Martin ZIGUELE                                                Ange – Félix PATASSE

Président du MLPC                                       Candidat Indépendant

Candidat à l’élection Présidentielle           à l’élection Présidentielle

 

 

Louis Pierre GAMBA                            Me. Nicolas TIANGAYE

Président du RDC,                                Président de la CRPS,

Président du CFC                 Porte parole du CFC et du FARE- 2011

 

 

 

Christophe BREMAÏDOU                              Ferdinand DAGO

Président de l’ASD                                        Président de LONDÖ

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 23:14

 

 

Sarko-et_le-guide-supreme-libyen-.jpg

 

 

Liberation.fr. 10/03/2011 à 13h05

 

Après la reconnaissance officielle de l'opposition libyenne par la France, le régime du dictateur tente de faire peur au Président français.

Le régime libyen a affirmé jeudi, via son agence officielle, que la révélation d'un "grave secret" allait entraîner la chute du président français Nicolas Sarkozy, peu après la reconnaissance par Paris du Conseil national de l'opposition comme représentant du peuple libyen.

L'agence officielle libyenne Jana a annoncé avoir "appris qu'un grave secret va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale".

Cette annonce, reprise par la télévision officielle, est survenue peu après la reconnaissance par Paris du Conseil national de transition libyen, qui réunit l'opposition au régime du colonel Mouammar Kadhafi, comme le seul "représentant légitime du peuple libyen" et sa décision d'envoyer prochainement un ambassadeur à Benghazi.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 23:10

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

L’ex-président quitte l’hôpital « en forme »

Radio Ndéké Luka Jeudi, 10 Mars 2011 13:47

L’ancien Président de Centrafrique, Ange Félix Patassé, classé 2e à la présidentielle du 23 janvier 2011 a quitté le 9 mars 2011 la clinique Chouaib à Bangui où il était interné. Le « Petit frère de Jésus » comme il se fait appeler, a passé quatre jours, sous surveillance médicale.

Ange Félix Patassé souffre  de diabète, selon des sources médicales. Son médecin interrogé, estime « qu’il est en forme présentement ».

Mais à peine sorti de la clinique, l’ex-président doit s’attaquer à un dossier brûlant. Son directeur de sécurité, Armel Ningatoloum Sayo, arrêté le 28 février, est placé sous mandat de dépôt à la Section des Recherches et d’Investigation à Bangui.

La décision a été prise mardi 8 mars par le 1er Substitut du Procureur de la République. Armel Ningatoloum Sayoest inculpé de « tentative de détention d’armes de guerre sans autorisation préalable ».

Une inculpation que le Cabinet de l’ancien Président qualifie de « curieuse et étonnante » dans un communiqué de presse rendu public le même jour.

Selon le communiqué, « le placement sous mandat de dépôt qui est intervenu deux jours de plus, conformément  au délai légal de garde à vue, est contraire aux normes prévues par la loi, et viole de ce fait le respect des droits humains ».

L’ancien Président Patassé dénonce ce qu’il considère comme « des méthodes d’inquisition » dont sont victimes son Directeur de sécurité et le pasteur Fulgence Baka, un de ses proches. Il exige en conséquence leur libération.

 

Une nouvelle fausse alerte crée la panique à Birao

Radio Ndéké Luka Jeudi, 10 Mars 2011 13:46

Le calme est revenu le 9 mars 2011 soir dans la ville de Birao (Nord de Centrafrique) et principalement dans le quartier administratif. C’est suite à une fausse alerte d’une éventuelle attaque de la ville par un groupe armée non identifié, déclenchée à 10h du matin.

L’alerte a fait déplacer la quasi-totalité de la population de la ville. Aussitôt les Forces Armées centrafricaines ont mis le dispositif sécuritaire en marche pour faire face à toute éventualité.

Les populations ont regagné la ville en fin de l’après-midi, mais avec encore la peur au ventre.

Signalons que de telles alertes sont fréquentes à Birao. La dernière avait débouché finalement le 24 novembre dernier à une attaque de la ville par les éléments de la CPJP appuyés par une faction de rebelles tchadiens.

 

Des élèves revendiquent le droit à l’éducation devant RNL

Radio Ndéké Luka Jeudi, 10 Mars 2011 13:43

Les élèves des classes des Cours Moyens 1 de l’Ecole des 36 Villas B de Bangui sont venus manifester pacifiquement  mercredi 9 mars devant les locaux de Radio Ndeke Luka. Ils n’ont plus d’enseignants pour assurer les cours et exigent l’application à leur égard du droit à l’éducation.

Ils entendaient dénoncer particulièrement le fait que les enseignantes contractuelles, chargées de dispenser des cours ont été sommées de quitter les classes par d’autres enseignants en grève. Le gouvernement centrafricain, pour assurer la continuité des classes devant la grève déclenchée il y a quelques jours par les enseignants a fait recours à des contractuels. Ce sont ces derniers, considérés comme des « casseurs de grève », qui viennent d’être délogés des salles de classe.

Ces élèves et manifestants accusent le Directeur de leur école d’avoir été incapable de « contenir les grévistes envahisseurs ».

Ce dont se défend ce dernier. En effet, le directeur de l’école, Gualbert DERANT, soutient au contraire avoir tenté « une négociation vaine » avec ces mécontents qui n’avaient qu’un seul objectif : « retirer deux de leurs collègues qui interviennent dans cette école, comme ils l’ont fait pour les autres établissements ».

La grève des enseignants contractuels, faut-il le rappeler, est suivie sur l’ensemble du territoire centrafricain par plus de 3000 enseignants. Ils exigent du gouvernement leur intégration dans la fonction publique.

Selon eux, le ministère de tutelle n’a pas respecté les clauses du contrat signé avec  la Banque Mondiale. Ce contrat stipule que l’intégration doit intervenir après 2 ans de prestation sur le terrain. Or les contractuels font valoir à présent qu’ils en sont à leur quatrième année.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 23:07

 

 

Koyamene.jpg

 

 

Par Sebastien Lamba - 10/03/2011

Pascal Koyaméné est le porte-parole et ancien Secrétaire général du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC). A quelques jours de l’investiture du Président François Bozizé réélu pour second mandat, le 15 mars prochain, Pascal Koyamené a qualifié cette date de «non-événement» et exige l’annulation des élections du 23 janvier 2011, pour le retour d’une paix définitive en république centrafricaine.


Votre sentiment sur l’investiture du Président François Bozizé le 15 mars prochain?


Je suis militant de l’opposition, porte-parole du RDC, membre du bureau politique. Pour nous, le Président François Bozizé a été frauduleusement élu. Le 15 mars est la date où il a renversé le Président Ange-Félix Patassé, par les armes. Cette date dénote une arrière-pensée putschiste. Nous estimons qu’étant passé d’une période d’un coup d’Etat à la démocratie, une date autre que le 15 mars, sera la bienvenue. Pour nous autres Centrafricains revendiquons l’annulation pure de cette élection et une réorganisation d’une autre élection. C’est un non-événement.

 

Certaines personnes continuent de crier à la fraude à la suite de la proclamation du 1er tour des élections groupées. Qu’en dites-vous?


La fraude est ostentatoire sur toute l’étendue du territoire. Ce qui explique que la Commission Electorale Indépendante (CEI) ait été caractérisée d’incompétence notoire et de non-indépendance de cette institution pour bien organiser cette élection.


Le candidat François Bozizé, serait investi Chef de l’Etat centrafricain, le peuple adhèra-t-il à sa politique pour le prochain quinquennat ?


Comment voulez-vous qu’on adhère à la politique d’un Président mal élu. Je n’ai pas de conseil à donner. Mais ce que je souhaiterai pour sauver la République Centrafricaine, pays post-conflit, c’est de réorganiser une autre élection pour que la paix revienne définitivement dans le pays. La seule chose que je demande c’est l’annulation et la reprise de ces élections pour que notre pays sorte définitivement de la zone de turbulence.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 23:01

 

 

programme-obseques-Yani-Nakombo.JPG

 

 

  Emile Gros

 

Monsieur le Ministre de la Jeunesse et des Sports,

Monsieur le Président de la Fédération Centrafricaine de Football,

Messieurs les Présidents des Ligues Centrafricaines venues des Provinces,

Mesdames, Messieurs, Chers Parents et Amis,

 

 

Mon Plus-que-Frère Cadet Blaise, Gardien du Temple,

 

 

  Si Partir c’est Mourir alors je te dis « Ne pars pas »

C'est au nom de la famille NAKOMBO dont tu es le gardien du temple que je m'exprime aujourd'hui devant toi mon frère.

  Mon Très Cher Cadet, pour tes compatriotes tu es le Président, le Maire et le Député  des Pauvres, des vendeurs à la sauvette. Tu es celui qui essuies les larmes, panses les plaies et apaises les cœurs meurtris. Tu appuies les orphelins, les démunis qu’ils soient parents ou pas. A tes compatriotes privés de toi par la faucheuse des hommes et à ton autre famille, celle du sport dans laquelle tu es engagé corps et âme, permets-moi en ces douloureuses circonstances de leur parler du frère que tu es.

Blasco de ton surnom de footballeur tu aimais  laisser  rafler tes biens, ta voiture, tes diamants ou autres par tes frères sans broncher comme on le dit ,tu aimais traîner dans les rues de Berberati avec tes potes vendeurs de du marché centre-ville au point qu’Albert, ton Frère Aîné trouvait que tu n’étais pas digne de ton statut de Député ou de Maire ; tu aimais tout donner pour sauver une cause perdue quand même tu n’avais pas assez de possibilités ; tu aimais partager ; ces largesses étaient pour nous de graves faiblesses…..

  Oui ! Mon  Très Cher Blasco, tu as toujours eu raison sur nous confus des fois de ne t’avoir pas compris dans ton cheminement vers le vrai Amour qui prend en compte les qualités et les défauts de l’homme ;

  Oui ! Tu es fort et populaire.

 Ta Force,

C'est d’avoir toujours pardonné ceux qui t’ont blessé et qui ne méritaient pas le pardon.    

Ta Force,                                                     

C'est d’avoir irradié de bonheur des malheureux.

  Ta Force,

  C’est d’avoir partagé en Enfant de Dieu pour éviter le mécontentement facteur de division interne et de guerre.

 

 

Ta Force,

C'est d’avoir montré de la joie quand tu n'en ressentais pas.

 Ta Force,

C'est d’avoir souri quand tu avais envie de pleurer.

Ta Force,

C'est d’avoir rendu des gens heureux quand toi-même avais le cœur en morceaux.

 

  En t'engageant dans la bataille électorale du 23 janvier 2011 par ta brillante élection, tu te destines à participer activement à l’animation de la vie politique nationale et à la défense de l’espérance de tes électeurs. Rien n’annonçait que tu n’auras pas le temps de siéger et de défendre le projet pour lequel tu es élu.

  Comme élu et homme politique, tu vises :

-La protection de l'intégrité du territoire national, de tes compatriotes et de leurs biens ;

-L'émancipation par le travail;

-La renforcement de la démocratie;

-Le redressement économique;

-Le bien-être et le développement social;

-La restauration et le maintien de la paix civile et la liberté.

 

  Ce cruel 1er mars 2011, je ne veux pas le croire. Comment toi mon cadet, que j’ai eu en ligne 2 heures plutôt est parti sans me dire au revoir ? Il m’est difficile de parler de toi au passé, ce n’est pas possible, je ne peux pas le faire et je ne veux pas le faire. Tu es un homme de paix et d’humilité. Je voudrai que la RCA le sache, que tout le monde le sache mon Plus-que-Cadet  car tu es parti comme tu as vécu sans faire de vague.

 

À l'heure où, mon Très  Cher Blaise, nous te portons en terre, je voudrai te rappeler cette évidence : Tu nous laisses comme héritage ton œuvre, ta Famille,tes Régions et ton Pays. Au nom de tous tes Frères et Sœurs, je te fais le serment de poursuivre cette œuvre. Pars le cœur en paix !

Il est temps pour moi de te dire au revoir. Transmets mes salutations à :

 Ton Grand-Père NAKOMBO Raymond qui a grandement œuvré pour la construction des Villes de Nola, Berberati, Carnot et de Sosso-Nakombo,

A ton Père Député LISSAKA NAKOMBO Gérard,

A tes Oncles Députés NDOMPHORT BRUNO, SAHOT Rémy NAKOMBO et DEDE GANDI Jacques

Enfin à ton Cousin Germain Thierry YINIFOLO VAN DEN BOSS sans oublier les Oncles Maires Nakombo Lazare et DIMBELET.

Quant à toi, Mon Plus-que-Frère Blaise dit Blasco, je te dis « Au revoir Blaise, repose en Paix et que Notre Seigneur t’accorde le Paradis pour le Repos Eternel».

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie